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Évaluation du site Web de Statistique Canada de 2016

Informations archivées

Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Objectifs de la consultation

En février 2016, Statistique Canada a procédé à une évaluation de son site Web afin de recueillir la rétroaction des visiteurs sur plusieurs sujets, dont :

  • les taux de réussite de la réalisation de la tâche;
  • la satisfaction globale à l'égard du site Web.

Méthode de consultation

Statistique Canada a utilisé une technique d'interception déployée dans l'ensemble du site Web afin d'inviter les visiteurs à participer à la consultation en remplissant un bref questionnaire.

En tout, 10 127 visiteurs y ont participé du 8 au 17 février 2016.

Comment participer

Cette consultation est maintenant terminée.

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à une consultation peuvent communiquer avec Statistique Canada en envoyant un courriel à consultations@statcan.gc.ca.

Veuillez noter que Statistique Canada choisit les participants de chaque consultation afin de recueillir de la rétroaction d'un échantillon représentatif de la population cible de l'étude. Ce ne sont pas tous les candidats qui seront invités à participer à une consultation donnée.

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants aux consultations. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par l'organisme est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada en matière de confidentialité, veuillez consulter l'avis de confidentialité.

Résultats

Satisfaction globale

En 2016, 75 % des participants à la consultation se sont dits généralement satisfaits, en hausse comparativement à 70 % en 2015.

Renseignements recherchés

Selon les résultats de la consultation, 52 % des visiteurs cherchaient surtout des données et des tableaux de données sur un sujet précis, tandis que 12 % cherchaient des renseignements sur les emplois ou les carrières à Statistique Canada.

Réussite de la réalisation de la tâche

En 2016, 81 % des participants ont accompli leur tâche avec succès, en hausse comparativement à 75 % en 2015.

Parmi les participants qui ont réalisé leur tâche avec succès, 72 % ont trouvé l'information qu'ils cherchaient en cinq minutes ou moins et 74 % ont indiqué avoir trouvé l'information facilement.

Le taux de réussite de la réalisation de la tâche est élevé, avec 86 % des visiteurs assidus (ceux qui ont consulté le site Web six fois ou plus au cours des six derniers mois) et 78 % des visiteurs occasionnels (ceux qui ont consulté le site Web moins de six fois au cours des six derniers mois) qui ont affirmé avoir trouvé ce qu'ils cherchaient. Le taux de réussite était le plus élevé chez les participants cherchant de l'information dans Le Quotidien (91 %).

Les participants provenant de l'administration publique fédérale (86 %) et de l'administration publique provinciale (83 %) ont enregistré le plus haut taux de succès dans leur recherche de renseignements. Parmi tous les répondants, 52 % avaient un emploi et 23 % étaient des étudiants; le reste était composé de travailleurs autonomes (8 %), de personnes à la retraite (8 %), de personnes en chômage (7 %) et de personnes inactives (2 %).

Points à améliorer

Lorsqu'ils ont été questionnés quant aux points à améliorer, les répondants ont suggéré une meilleure facilité d'accès aux données (navigation et recherche).

Profil des participants à la consultation

Les participants qui avaient un emploi provenaient en grande partie de trois secteurs principaux : les entreprises ou le secteur privé (45 %), l'administration publique ou le secteur public (31 %), et le secteur non gouvernemental ou sans but lucratif (11 %). Parmi tous les participants, 67 % étaient des visiteurs occasionnels.

On a également demandé aux participants d'évaluer leur compétence statistique. Dans l'ensemble, 24 % ont dit qu'ils avaient un niveau de compétence élevé (ils peuvent manipuler des ensembles de données et effectuer des analyses univariées ou multivariées), tandis que 59 % ont déclaré avoir un niveau de compétence moyen (ils peuvent analyser et interpréter les tableaux de données et les transformer en renseignements utilisables). En outre, 13 % ont dit avoir un niveau de compétence faible (ils peuvent calculer un pourcentage et afficher des données dans un graphique), et 3 % ont indiqué n'avoir aucune compétence statistique.

Statistique Canada remercie les participants qui ont pris part à cette consultation. Leur apport oriente le développement Web de l'organisme et fait en sorte que les produits finaux répondent aux exigences des utilisateurs.

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Fichiers de microdonnées à grande diffusion — Programme du Recensement de la population

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Objectifs de la consultation

De décembre 2015 à janvier 2016, Statistique Canada mènera une consultation auprès des utilisateurs clés au sujet des Fichiers de microdonnées à grande diffusion (FMGD) du Programme du Recensement de la population, dans le but d'obtenir des commentaires sur le contenu, les variables, la géographie et les méthodes d'échantillonnage. Cette rétroaction nous aidera à nous assurer que notre produit continue de répondre aux besoins des utilisateurs.

Méthode de consultation

Les utilisateurs clés de données seront invités à participer à la consultation sur les FMGD du Programme du Recensement de la population de 2016. Un questionnaire sera envoyé par courriel afin de recueillir les commentaires.

Comment participer

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à cette consultation peuvent communiquer avec Statistique Canada par courriel à l'adresse statcan.censusconsultation-consultationrecensement.statcan@canada.ca.

Veuillez noter que Statistique Canada choisit les participants de chaque consultation de manière à recueillir de la rétroaction d'un échantillon représentatif de la population-cible de l'étude. Tous les candidats ne seront pas invités à participer à une consultation donnée.

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants à ses consultations. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada à l'égard de la confidentialité, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats de l'évaluation de la satisfaction de la clientèle seront publiés en ligne dès qu'ils seront disponibles.

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Programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros

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Objectifs de la consultation

En juin 2015, Statistique Canada mènera une consultation auprès d'utilisateurs clés des données des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros afin d'obtenir de la rétroaction concernant les données, les produits et les services, de connaître les besoins nouveaux et émergents, et de dépister de possibles occasions de collaboration. Les commentaires recueillis aideront à établir l'orientation et le développement futurs de ces programmes et de s'assurer qu'ils continuent de répondre aux besoins des utilisateurs.

Comment participer

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à cette consultation peuvent communiquer avec Statistique Canada par courriel à l'adresse joanne.moreau@statcan.gc.ca ou peter.rosborough@statcan.gc.ca.

Pour obtenir davantage d'information au sujet des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros et de cette consultation, veuillez consulter le document d'information à leur sujet.

Veuillez noter que Statistique Canada choisit les participants de chaque consultation de manière à recueillir de la rétroaction d'un échantillon représentatif de la population-cible de l'étude. Tous les candidats ne seront pas invités à participer à une consultation donnée.

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants à ses consultations. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada à l'égard de la confidentialité, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats de l'évaluation de la satisfaction de la clientèle sont maintenant disponibles.

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Consultations auprès des intervenants :
Statistique de la fabrication et du commerce de gros

Contexte

La fabrication et le commerce de gros sont deux des secteurs les plus importants de l'économie canadienne. Ils représentent environ 16 % de l'activité économique du Canada et réalisent des ventes annuelles de l'ordre de 1,2 billion de dollars. On compte plus de 2,2 millions d'emplois dans ces secteurs.

À Statistique Canada (StatCan), l'activité dans ces secteurs est suivie par la Division de la fabrication et du commerce de gros (DFCG), qui compile des données à la fois sur une base mensuelle et annuelle pour les industries de la fabrication et du commerce de gros. Les programmes mensuels sont axés sur la production de données sur les ventes, les commandes et les stocks pour les deux secteurs. Les programmes annuels fournissent des données plus détaillées, y compris sur les bénéfices, les dépenses ainsi que les salaires et traitements. Les données sont disponibles aux échelles nationale et provinciale. Elles sont aussi ventilées selon l'industrie et le sous-secteur à l'intérieur du secteur, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord.

Les données produites par la DFCG sont utilisées par des intervenants partout au pays. À l'intérieur de StatCan, ces données servent de données d'entrée importantes pour plusieurs indicateurs économiques clés, comme le produit intérieur brut. Finances Canada et la Banque du Canada utilisent les données sur la fabrication et le commerce de gros pour établir les politiques fiscale, financière et monétaire. Les institutions publiques et privées utilisent ces données pour étudier l'économie canadienne, alors que le secteur privé utilise les données de la DFCG pour effectuer des études de marché et déterminer la taille des industries au sein des secteurs.

Pour assurer la pertinence et l'utilité continues des programmes de la DFCG, Statistique Canada consulte les principaux utilisateurs de données pour obtenir de la rétroaction sur les données, les produits et les services de la DFCG; pour identifier les lacunes ou les déficiences possibles en matière de données; pour mettre l'accent sur les besoins nouveaux et émergents ainsi que pour trouver d'éventuelles possibilités de collaborations futures. Ces données d'entrée utiles serviront à planifier l'orientation et le développement futurs de ces programmes.

Ces consultations permettront de veiller à ce que les programmes de StatCan demeurent utiles et à jour. Il est important que nous comprenions comment les données de StatCan sont utilisées, ainsi que les questions que les chercheurs se posent concernant les secteurs de la fabrication et du commerce de gros. Ces consultations nous fourniront l'occasion de recueillir les données d'entrée dont nous avons besoin pour prendre des décisions concernant la planification stratégique de nos programmes, c'est-à-dire l'aspect qu'ils prendront à l'avenir, du point de vue des données recueillies, des produits générés et des services fournis. Ainsi, StatCan pourra continuer à recueillir les données adéquates pour ses clients, de façon efficace et efficiente.

Questions de discussion

  1. Parlez-nous de la nature du travail que vous effectuez.
  2. Dans le cadre de votre travail, comment utilisez-vous les données sur la fabrication et le commerce de gros? Pouvez-vous fournir des exemples? Quelles données utilisez-vous? Où les obtenez-vous? Comment les obtenez-vous?
  3. Les programmes de la fabrication et du commerce de gros sont-ils utiles pour vous?
  4. Lorsque vous avez des besoins en données, StatCan est-il votre principale source? Pourquoi ou pourquoi pas?
  5. Dans les données actuelles qui sont recueillies, y a-t-il des lacunes ou des déficiences? Quelles autres données voudriez-vous obtenir?
  6. Y a-t-il d'autres produits et services dont vous avez besoin? (Par exemple, des totalisations spéciales, des ententes de partage de données, des ateliers concernant les données disponibles.)
  7. Quels sont les enjeux stratégiques et questions clés des secteurs de la fabrication et du commerce de gros dont vous entrevoyez devoir vous occuper au cours des cinq prochaines années?
  8. Quels sont, selon vous, les trois enjeux les plus importants qui devraient être abordés dans le cadre des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros? Si vous pouviez choisir trois domaines sur lesquels mettre l'accent, que feriez-vous/régleriez-vous/ajouteriez-vous?

Annexe 1 : Variables clés et industries de la statistique de la fabrication

Variables clés de la fabrication
Variable Type de variable Fréquence Géographie
Total des revenus Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Revenus tirés de produits fabriqués/ventes de produits fabriqués (livraisons) Revenus Annuelle/mensuelle Nationale/provinciale
Total des dépenses Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Total des salaires et traitements, main-d'œuvre directe et indirecte Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût total de l'énergie, de l'approvisionnement en eau et du carburant pour véhicules Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût de l'énergie et de l'approvisionnement en eau Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût du carburant pour véhicules Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût des matières premières et des fournitures Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Total des stocks d'ouverture Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Stocks d'ouverture, produits ou travaux en cours Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Stocks d'ouverture, produits finis fabriqués Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Total des stocks de clôture Stocks Annuelle/mensuelle (nationale seulement) Nationale/provinciale
Stocks de clôture, produits ou travaux en cours Stocks Annuelle/mensuelle (nationale seulement) Nationale/provinciale
Stocks de clôture, produits finis fabriqués Stocks Annuelle/mensuelle (nationale seulement) Nationale/provinciale
Valeur ajoutée de la fabrication Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Nouvelles commandes, valeurs estimées des commandes reçues pendant le mois Revenus Mensuelle Nationale
Commandes en carnet, valeurs estimées des commandes à la fin du mois Revenus Mensuelle Nationale
Matières brutes, carburant, fournitures, composantes, valeurs estimées à la fin du mois Stocks Mensuelle Nationale
Ratio du total des stocks aux ventes Ratio Mensuelle Nationale
Ratio des produits finis aux ventes Ratio Mensuelle Nationale
Industries de la fabrication
SCIAN Sous-secteur
31-33 Fabrication
311 Fabrication d'aliments
312 Fabrication de boissons et de produits du tabac
313 Usines de textiles
314 Usines de produits textiles
315 Fabrication de vêtements
316 Fabrication de produits en cuir et de produits analogues
321 Fabrication de produits en bois
322 Fabrication du papier
323 Impression et activités connexes de soutien
324 Fabrication de produits du pétrole et du charbon
325 Fabrication de produits chimiques
326 Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc
327 Fabrication de produits minéraux non métalliques
331 Première transformation des métaux
332 Fabrication de produits métalliques
333 Fabrication de machines
334 Fabrication de produits informatiques et électroniques
335 Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques
336 Fabrication de matériel de transport
337 Fabrication de meubles et de produits connexes
339 Activités diverses de fabrication

Outre les variables financières, des données sur la fabrication concernant les achats de matières premières et les ventes de produits fabriqués, selon le type de produits, sont aussi disponibles. Ces produits sont classés selon le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord.

Système de classification des produits de l'Amérique du Nord
Variable selon le produit Type de variable Fréquence Géographie
Achats de matières premières Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Ventes de produits fabriqués Revenus Annuelle Nationale/provinciale

Statistique Canada produit aussi des statistiques sur la quantité de produits fabriqués pour plusieurs produits fabriqués au Canada.

Produits fabriqués au Canada
Produit Variables Fréquence Géographie
Asphalte Production et livraisons Mensuelle Nationale/provinciale
Ciment Production et livraisons Mensuelle Nationale/provinciale
Produits chimiques Production Annuelle Nationale
Scieries Production et livraisons Mensuelle Nationale/provinciale
Tabac Production et ventes Mensuelle Nationale

Annexe 2 : Variables clés et industries de la statistique du commerce de gros

Variables clés du commerce de gros
Variable Type de variable Fréquence Géographie
Ventes de 2007, enchaînées Revenus Mensuelle Nationale
Ventes de 2007, selon l'indice enchaîné de Fisher fixe Revenus Mensuelle Nationale
Indice de prix fixe de Fisher Indice de prix Mensuelle Nationale
Indice de Paasche pondéré en fonction de l'année en cours Indice de prix Mensuelle Nationale
Ventes de 2007 en prix constants selon la formule de Laspeyres à pondération fixe Indice de prix Mensuelle Nationale
Ventes Revenus Mensuelle Nationale/provinciale
Stocks Stocks Mensuelle Nationale
Vente de tous les produits achetés pour la revente Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Revenus sous forme de commissions Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Total des revenus d'exploitation Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Achats de produits pour la revente Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Produits achetés pour la revente, stocks d'ouverture Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Produits achetés pour la revente, stocks de clôture Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Coût des produits vendus Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Rémunération totale du travail Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Total des dépenses d'exploitation Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Marge brute (pourcentage) Ratio Annuelle Nationale/provinciale
Bénéfice d'exploitation (pourcentage) Ratio Annuelle Nationale/provinciale
Industries du commerce de gros
SCIAN Sous-secteur
411 Grossistes-marchands de produits agricoles
412 Grossistes-marchands de pétrole et de produits pétroliers
413 Grossistes-marchands de produits alimentaires, de boissons et de tabac
414 Grossistes-marchands d'articles personnels et ménagers
415 Grossistes-marchands de véhicules automobiles, et de pièces et d'accessoires de véhicules automobiles
416 Grossistes-marchands de matériaux et fournitures de construction
417 Grossistes-marchands de machines, de matériel et de fournitures
418 Grossistes-marchands de produits divers
419 Commerce électronique de gros entre entreprises, et agents et courtiers

Annexe 3 : Liste des enquêtes et des tableaux de données CANSIM correspondants

Liste des enquêtes et des tableaux de données CANSIM correspondants
Enquête Taille de l'échantillon Tableaux CANSIM
Enquêtes sur la fabrication
Enquête annuelle sur les manufactures et l'exploitation forestière Environ 9 960 entreprises 301-0006 et 301-0007
Papier-toiture asphalté Recensement des grandes entreprises 303-0052
Enquête de ciment Recensement des grandes entreprises 303-0060 et 303-0061
Produits chimiques industriels et résines synthétiques Recensement des grandes entreprises 303-0053
Enquête mensuelle sur les industries manufacturières Environ 10 500 établissements 304-0014, 304-0015 et 377-0009
Scieries Environ 215 établissements 303-0064 et 303-0065
Enquêtes sur le commerce de gros
Enquête annuelle sur le commerce de gros 15 100 établissements 081-0014
Enquête mensuelle sur le commerce de gros 7 500 groupes d'établissements 081-0011, 081-0012 et 081-0015
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Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) 2012

Introduction

Préface

La version 2012 de la Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) a été élaborée par suite de la mise en oeuvre des recommandations internationales publiées dans le manuel Système de comptabilité nationale de 2008 (SCN 2008). Elle a remplacé la Classification sectorielle des unités institutionnelles (CSUI) de Statistique Canada, qui était fondée sur le Système de comptabilité nationale de 1993 (SCN 1993).

La CCUSI est une classification importante qui définit de manière uniforme et cohérente les concepts qui sous-tendent la production des statistiques économiques servant à compiler les agrégats macroéconomiques qui sont publiés par tous les programmes de la Direction des comptes macroéconomiques. Elle procure le cadre de classification dont ont besoin l'infrastructure statistique et les programmes d'enquête tels que la Division des registres statistiques et la Division de l'organisation et des finances de l'industrie pour tenir à jour les bases de sondage et recueillir des données auprès des unités institutionnelles. La CCUSI sert également de base au cadre du Système de comptabilité nationale en assurant l'arrimage nécessaire avec la séquence des comptes économiques depuis le compte de production jusqu'au compte du patrimoine, améliorant l'intégration des données ainsi que la qualité des données et des métadonnées. Statistique Canada utilise la classification afin de publier les statistiques économiques du Canada selon le secteur institutionnel et de faire des présentations de données à des organismes internationaux comme l'Organisation de coopération et de développement économiques et le Fonds monétaire international, notamment.

La classification des unités et des secteurs institutionnels est le regroupement des unités institutionnelles qui constituent les secteurs et les sous-secteurs de l'économie totale présentés dans le manuel du SCN de 2008. Une unité institutionnelle est une entité économique qui est capable de posséder des actifs, de prendre des engagements et de s'engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d'autres entités. Les unités institutionnelles sont affectées à des secteurs institutionnels en fonction de l'activité économique qu'elles exercent, soit la production, la consommation et l'accumulation de capital. L'affectation vise à regrouper les unités institutionnelles semblables dans un secteur institutionnel donné, ainsi qu'à délimiter les secteurs qui sont fondamentalement différents les uns des autres selon leurs objectifs, leurs fonctions et leur comportement économiques.

L'économie totale se définit comme l'ensemble des unités institutionnelles résidentes. Il y a deux types d'unités institutionnelles, à savoir les personnes ou groupes de personnes, et les entités juridiques ou sociales. Les personnes ou groupes de personnes forment le secteur des ménages. Les entités juridiques ou sociales qui se sont engagées dans des activités ou des opérations économiques forment le reste des secteurs de l'économie, sous forme de secteur des sociétés non financières, le secteur des sociétés financières, le secteur des administrations publiques générales, le secteur des ménages et le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Les unités institutionnelles non résidentes sont classifiées dans le secteur des non-résidents.La version internationale des classifications institutionnelles telle qu'elle est présentée dans le SCN de 2008 intègre de nouveaux points qui n'étaient pas dans le SCN de 1993. Statistique Canada a mis en oeuvre certaines de ces recommandations. Certaines différences n'ont toutefois pas permis d'adopter pleinement la classification selon la recommandation du SNC 2008. Voici un résumé de certaines des principales différences. 1.) Dans le Système canadien de comptes macroéconomiques (SCCM), jadis appelé Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC), toutes les sociétés financières publiques sont classées séparént comme entreprises publiques financières (EPF). Cette pratique date d'avant le SCN de 1993 et de 2008. Il en va de même pour les sociétés publiques non financières, qui sont classées séparément comme entreprises publiques non financières (EPNF). 2.) Pour la diffusion, il n'y a pas de répartition entre les unités institutionnelles nationales et étrangères dans le SCCM. Autrement dit, il n'y a pas de délimitation entre les unités contrôlées au pays ou à l'étranger. 3.) Même si le Registre des entreprises de Statistique Canada maintient d'autres variables (essentiellement en fonction des données administratives) pour désigner les institutions sans but lucratif (ISBL), le SCCM ne donne pas de répartition entre les ISBL et les institutions à but lucratif (IBL). 4.) Il y a aussi des différences d'étendue du détail sectoriel entre le SCCM et le SCN de 2008. Le SCCM présente plus de détail sur les sociétés d'assurance et les administrations publiques générales (étant donné l'inclusion de la spécificité canadienne - l'administration publique autochtone) et le SCN de 2008 a plus de sous-secteurs financiers que le SCCM, soit 9 contre 5, respectivement.

La CCUSI s'aligne étroitement sur la version internationale au niveau des secteurs (deux chiffres). À compter du niveau des sous-secteurs (trois chiffres), le SCCM et le SCN de 2008 commencent à diverger : le SCCM a 5 sous-secteurs financiers et le SCN de 2008 en a 9, qu'il a fallu regrouper en 5. Le niveau des sous-secteurs est donc davantage une version harmonisée de la classification du SCCM avec le SCN de 2008. Au niveau des grands groupes (quatre chiffres) et des groupes (cinq chiffres), la CCUSI est presque entièrement le reflet des détails au niveau de travail qui sont actuellement utilisés dans le SCCM. Au niveau des sous-groupes (six chiffres), les unités institutionnelles contrôlées par le gouvernement sont désignées par un code de classification qui se termine par 1, tandis que celles contrôlées par les unités institutionnelles privées nationales et étrangères sont désignées par des codes qui se terminent par 2 et 3, respectivement. Il s'agit simplement d'une désignation de codes qui est compatible avec le SCN de 2008 et pas nécessairement conforme au système de codage de classification type qui a été appliqué dans le reste de la structure.

La CCUSI est une classification type conforme au Modèle de classifications statistiques du Modèle générique d'informations statistiques (GSIM).

Remerciements

L'élaboration de la Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) de 2012 a mobilisé le temps, l'énergie et la coopération d'un certain nombre d'experts de la Division des normes, de la Direction des comptes macroéconomiques et d'autres divisions de Statistique Canada.

La CCUSI a été élaborée par Berouk Terefe sous la supervision de Tony Labillois et de Philippe Gagné, du Groupe d'intégration de la comptabilité nationale (GICN). Le travail a bénéficié de la contribution et des conseils d'experts d'Alice Born, directrice de la Division des normes, ainsi que de Johanne Pineau-Crysdale et de Michael Pedersen. James Tebrake, directeur général de la Direction des comptes macroéconomiques, ainsi que Charles Wright et Michel Pascal ont également formulé de précieux commentaires. Serge Aumont a fourni des commentaires sur la version préliminaire.

La CCUSI de 2012 est publiée par la Division des normes. Nous remercions Brent Hultquist et Niloufar Zanganeh de leur soutien technique.

Contexte

La Classification sectorielle des unités institutionnelles (CSUI) de Statistique Canada, qui était fondée sur le Système de comptabilité nationale (SCN) de 1993, a été mise à jour et remplacée par la Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) de 2012, fondée sur le SCN de 2008.

La classification des unités et des secteurs institutionnels est le regroupement des unités institutionnelles qui constituent les secteurs et les sous-secteurs de l'économie totale présentés dans le manuel du SCN de 2008. Une unité institutionnelle est une entité économique qui est capable de posséder des actifs, de prendre des engagements et de s'engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d'autres entités.

Les unités institutionnelles sont affectées à des secteurs institutionnels en fonction de l'activité économique qu'elles exercent, soit la production, la consommation et l'accumulation de capital. L'affectation vise à regrouper les unités institutionnelles semblables dans un secteur institutionnel donné, ainsi qu'à délimiter les secteurs qui sont fondamentalement différents les uns des autres selon leurs objectifs, leurs fonctions et leur comportement économiques.

Selon le SCN de 2008, les principales caractéristiques des unités institutionnelles peuvent être décrites comme suit :

  1. une unité institutionnelle est en droit de posséder, de son propre chef, des biens et des actifs; elle est donc capable d'échanger la propriété de biens ou d'actifs dans des opérations réalisées avec d'autres unités institutionnelles;
  2. elle est capable de prendre des décisions économiques et de s'engager dans des activités économiques pour lesquelles elle est tenue directement responsable et redevable en droit;
  3. elle est capable de souscrire des dettes en son nom propre, de prendre d'autres obligations ou des engagements sur l'avenir et de conclure des contrats;
  4. il existe pour l'unité un ensemble complet de comptes, y compris un bilan de ses actifs et de ses passifs, ou bien il serait possible et utile, d'un point de vue économique, d'établir un ensemble complet de comptes s'ils étaient demandés.

L'économie totale se définit comme l'ensemble des unités institutionnelles résidentes. Il y a deux types d'unités institutionnelles, à savoir les personnes ou groupes de personnes, et les entités juridiques ou sociales. Les personnes ou groupes de personnes forment le secteur des ménages. Les entités juridiques ou sociales qui se sont engagées dans des activités ou des opérations économiques forment le reste des secteurs de l'économie, sous forme de sociétés (non financières et financières), y compris les quasi-sociétés, les administrations publiques générales, et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM). Les quasi-sociétés sont des entreprises non constituées en sociétés qui se comportent comme des sociétés, tiennent un ensemble complet de comptes, y compris des bilans. À ce titre, toutes les unités institutionnelles résidentes sont regroupées en secteurs institutionnels, sur la base de leurs fonctions, de leurs comportements et leurs objectifs principaux, et sont affectées à un — et à un seul — des cinq secteurs institutionnels suivants : le secteur des sociétés non financières, le secteur des sociétés financières, le secteur des administrations publiques générales, le secteur des ménages et le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Ces secteurs sont décrits plus en détail dans les prochaines sections du présent document.

La résidence d'une unité institutionnelle correspond au territoire économique avec lequel elle possède la relation la plus étroite (c.‑à‑d. son centre d'intérêt économique prépondérant). Par conséquent, chaque unité institutionnelle est traitée comme résidente d'un seul territoire économique. Une unité institutionnelle a un centre d'intérêt économique prépondérant dans un territoire économique s'il existe, dans ce territoire économique, un lieu, un logement, un lieu de production ou d'autres locaux sur lequel ou à partir duquel elle s'engage et entend continuer à s'engager, indéfiniment ou pendant une période finie, mais longue, dans des activités et dans des opérations économiques sur une échelle importante. Il n'est pas nécessaire que le lieu soit fixe dès lors qu'il est situé sur le territoire économique. Un lieu d'implantation réel ou prévu pendant une année ou plus est utilisé comme définition opérationnelle; le choix d'un an est quelque peu arbitraire, mais il est adopté afin d'éviter les incertitudes et de faciliter la cohérence internationale.

Les unités institutionnelles résidentes autres que les ménages sont subdivisées en producteurs marchands et non marchands, c'est‑à-dire entre les secteurs des sociétés financières et non financières et le secteur des administrations publiques générales, avec unités institutionnelles sous contrôle public, de même que le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Les producteurs marchands sont les établissements dont la production est entièrement ou surtout une production marchande. C'est‑à-dire une production marchande consistant en production destinée à la vente à des prix économiquement significatifs. Les producteurs non marchands sont les établissements qui appartiennent à des unités publiques ou ISBLSM qui fournissent des produits ou services gratuitement, ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatifs, aux ménages ou à l'ensemble de la collectivité.

Le SCN de 2008 établit une distinction entre trois types de propriété et de contrôle — contrôle public, contrôle privé et contrôle étranger — qui sont tous brièvement décrits ci‑après. Le lecteur est prié de consulter le manuel du SCN de 2008 pour une description plus détaillée de chacun.

En régime de contrôle public, une société est une société publique si une administration publique, une autre société publique ou une combinaison quelconque d'administrations publiques et de sociétés publiques contrôle l'entité, ledit contrôle étant défini comme le pouvoir de déterminer la politique générale de la société. L'expression « politique générale de la société » telle qu'utilisée ici est définie au sens large comme englobant des politiques financières et opérationnelles clés en relation avec les objectifs stratégiques de la société en tant que producteur marchand. Pour les entités désignées comme partenariat public-privé, en raison de leur fluidité, il n'y a pas de règle ni de critère prescriptif déterminant le contrôle et la propriété. Chaque partenariat public-privé est plutôt un cas d'espèce pour la détermination de l'unité qui a le contrôle de l'entité.

En régime de contrôle privé, une unité institutionnelle qui détient plus de la moitié des parts ou du capital d'une société est en mesure d'en contrôler la politique et l'exploitation en imposant, si nécessaire, son vote majoritaire aux autres actionnaires. De même, un petit groupe organisé d'actionnaires qui détiennent ensemble plus de 50 % du total des parts d'une société est en mesure de la contrôler en agissant de concert.

En régime de contrôle étranger, en général, une unité non résidente contrôle une société résidente si l'unité non résidente possède plus de 50 % du capital de la société. Les succursales des sociétés non résidentes sont, par définition, toujours sous contrôle étranger. Cependant, il est possible d'exercer le contrôle en détenant moins de la moitié du capital si l'unité non résidente peut exercer des pouvoirs qui s'exercent en vertu de la réglementation officielle, par exemple via le contrôle du conseil d'administration ou de l'organe directeur, le contrôle de la nomination et de la destitution du personnel clé, ou le contrôle des comités clés des sociétés et ainsi de suite.

Le SCN de 2008 établit aussi une distinction entre institutions sans but lucratif et institutions à but lucratif. Les institutions sans but lucratif (ISBL) sont des entités juridiques ou sociales créées dans le but de produire des biens ou des services, dont le statut ne leur permet pas d'être une source de revenu, de profit ou d'autre forme de gain financier pour les unités qui les créent, les contrôlent ou les financent. Dans les secteurs des sociétés financières et non financières à but lucratif, les unités qui ne sont pas des ISBL sont des institutions à but lucratif ou IBL. Il n'est pas interdit à une ISBL de réaliser un profit; il lui est tout simplement interdit de distribuer le profit qu'elle réalise à ses propriétaires. Les ISBL des secteurs des sociétés financières et non financières à but lucratif sont donc des producteurs marchands, tout comme les IBL. Pour plus de détail sur les ISBL et les IBL, le lecteur est prié de consulter le SCN de 2008.

Conformité de la CCUSI de 2012 avec la norme internationale

La version internationale des classifications institutionnelles telle qu'elle est présentée dans le SCN de 2008 intègre de nouveaux points qui n'étaient pas dans le SCN de 1993. Statistique Canada a mis en œuvre certaines de ces recommandations.

Certaines différences n'ont pas permis l'adoption intégrale de la classification selon la recommandation du SNC 2008. Voici un résumé de certaines des principales différences.

  1. Dans le Système canadien de comptes macroéconomiques (SCCM), jadis appelé Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC), toutes les sociétés financières publiques sont classées séparément comme entreprises publiques financières (EPF). Cette pratique date d'avant le SCN de 1993 et de 2008. Il en va de même pour les sociétés publiques non financières, qui sont classées séparément comme entreprises publiques non financières (EPNF).
  2. Pour la diffusion, il n'y a pas de répartition entre les unités institutionnelles nationales et étrangères dans le SCCM. Autrement dit, il n'y a pas de délimitation entre les unités contrôlées au pays ou à l'étranger.
  3. Même si le Registre des entreprises de Statistique Canada maintient d'autres variables (essentiellement en fonction des données administratives) pour désigner les ISBL, le SCCM ne donne pas de répartition entre les ISBL et les IBL.
  4. Il y a aussi des différences d'étendue du détail sectoriel entre le SCCM et le SCN de 2008 :
    1. Le SCCM présente plus de détail sur les sociétés d'assurance et les administrations publiques générales (étant donné l'inclusion de la spécificité canadienne − l'administration publique autochtone).
    2. Le SCN de 2008 a plus de sous-secteurs financiers que le SCCM, soit 9 contre 5, respectivement.

La CCUSI s'aligne étroitement sur la version internationale au niveau des secteurs (deux chiffres). À compter du niveau des sous-secteurs (trois chiffres), le SCCM et le SCN de 2008 commencent à diverger : le SCCM a 5 sous-secteurs financiers et le SCN de 2008 en a 9, qu'il a fallu regrouper en 5. Le niveau des sous-secteurs est donc davantage une version harmonisée de la classification du SCCM avec le SCN de 2008. Au niveau des grands groupes (quatre chiffres) et des groupes (cinq chiffres), la CCUSI est presque entièrement le reflet des détails au niveau de travail qui sont actuellement utilisés dans le SCCM.

Au niveau des sous-groupes (six chiffres), le codage détaillé par type de contrôle a été élaboré et mis à disposition pour le cas où une division utilisatrice dans le SCCM voudrait l'utiliser à un moment donné, pour autant que l'information par type de contrôle devienne disponible. Cependant, ainsi qu'il est mentionné plus haut, puisque l'information sur le contrôle ne peut pas s'obtenir facilement dans le SCCM à ce stade‑ci, il est impossible de délimiter les données sur les unités institutionnelles en fonction du type de contrôle. Le problème, par contre, devient sans objet dans le cas des secteurs des administrations publiques générales et des ménages puisque toutes les unités du secteur des administrations publiques générales sont sous contrôle public alors que toutes les unités du secteur des ménages sont sous contrôle privé national.

On trouvera ci‑après une analyse plus détaillée des différences de conformité avec la version internationale, sous chacun des secteurs et sous-secteurs respectifs.

Sociétés non financières

Au contraire de la version internationale, dans le SCCM, les sociétés non financières ne sont pas désagrégées en institutions sans but lucratif (ISBL) et institutions à but lucratif (IBL) à cause de contraintes touchant les opérations et la diffusion. De même, dans le SCCM, les sociétés non financières qui sont des entreprises publiques (EP) sont classées séparément. Dans la CCUSI de 2012, elles sont présentées comme des sociétés non financières publiques. Le niveau des sous-groupes peut également être désagrégé davantage en sous-secteurs des administrations publiques générales pour montrer le niveau d'administration publique qui a le pouvoir de contrôle sur une unité institutionnelle donnée. Selon la version internationale, ces EP seraient classées dans le sous-groupe des sociétés non financières publiques nationales.

Les entreprises publiques sont généralement créées par les gouvernements en vertu d'une loi fédérale ou provinciale. Parfois, une entité devient une EP à la suite de la prise de contrôle d'une société privée par l'État, d'une expropriation, de l'achat d'un bloc majoritaire d'actions avec droit de vote ou d'autres mesures. Certaines entités peuvent aussi être classées comme des entreprises publiques conformément à une convention internationale.

Sociétés financières

Par opposition aux 9 sous-secteurs désignés dans la norme internationale, la version canadienne regroupe les unités institutionnelles du secteur des sociétés financières en 5 sous-secteurs. Trois de ces 5 sous-secteurs (de la version internationale), soit les sous-secteurs des fonds du marché monétaire , des fonds autres que du marché monétaire, des institutions financières captives et des prêteurs, sont tous intégrés dans un même sous-secteur du SCCM 2012, Autres intermédiaires financiers (excepté les sociétés d'assurance et les régimes de retraite). Deux autres sous-secteurs de la version internationale, soit les sociétés d'assurance et les fonds de pension, sont regroupés en un même sous-secteur dans le SCCM 2012 : sociétés d'assurance et fonds de pension.

Dans le SCCM, les sociétés financières qui sont des entreprises publiques (EP) sont classées séparément. Dans la CCUSI de 2012, elles sont présentées comme des sociétés financières publiques. Le niveau des sous-groupes peut également être désagrégé davantage en sous-secteurs des administrations publiques générales pour montrer le niveau d'administration publique qui a le pouvoir de contrôle sur une unité institutionnelle donnée. Selon la version internationale, ces EP seraient classées dans le sous-groupe des sociétés financières publiques nationales.

Autres intermédiaires financiers sauf les sociétés d'assurance et les fonds de pension

Dans le SCCM, ce sous-secteur inclut explicitement les fonds du marché monétaire et les fonds autres que du marché monétaire. Dans le SCN de 2008, chacun de ces fonds est traité comme sous-secteur indépendant du secteur des sociétés financières. Le sous-secteur comprend aussi implicitement les unités institutionnelles des institutions financières captives et des prêteurs. Le sous-secteur du SCCM regroupe ces sous-secteurs, que la version internationale traite autrement comme trois sous-secteurs indépendants.

Auxiliaires financiers

Dans le SCCM, au contraire du SCN de 2008, tous les auxiliaires financiers sont classés comme courtiers en valeurs mobilières et intégrés dans les Autres intermédiaires financiers.

Sociétés d'assurance et fonds de pension

Dans le SCCM, ce sous-secteur regroupe les sociétés d'assurance et les fonds de pension que la version internationale (le SCN de 2008) traite autrement comme deux sous-secteurs indépendants.

Administrations publiques générales

Selon le SCN de 2008, le secteur est formé de trois niveaux (sous-secteurs) d'administration publique et de fonds de sécurité sociale. Les trois niveaux d'administration publique sont l'administration publique centrale, les administrations publiques d'État, et les administrations publiques locales. Dans le SCCM, ces trois niveaux d'administration publique sont aussi appelés administration publique fédérale, administrations publiques provinciales et territoriales et administrations publiques locales, respectivement. En plus des trois niveaux d'administration publique, le SCCM comprend le sous-secteur des administrations publiques autochtones comme autre niveau d'administration publique autonome. Le sous-secteur représente les unités institutionnelles des Premières Nations et des autres administrations publiques autochtones.

Le SCN de 2008 présente deux types de systèmes de sectorisation pour le secteur des administrations publiques générales. La première méthode consiste à subdiviser le secteur en administration publique centrale, administrations publiques d'État, administrations publiques locales et fonds de sécurité sociale, où les sous-secteurs comprennent les ISBL, mais pas les fonds de sécurité sociale à ce niveau d'administration publique. La deuxième méthode consiste à subdiviser le secteur en administration publique centrale, administrations publiques d'État et administrations publiques locales, où il est entendu que chacun des sous-secteurs comprend à la fois les ISBL et les fonds de sécurité sociale à ce niveau d'administration publique. Le SCCM suit le premier de ces deux systèmes de sectorisation.

Dans le SCCM, en plus des entités désignées comme unités institutionnelles au sein du secteur des administrations publiques générales, il y a des entités désignées comme unités sous-institutionnelles. Il s'agit d'organismes d'administration publique générale autonomes et d'organismes d'administration publique générale non autonomes, respectivement. Les organismes d'administration publique générale autonomes sont classés comme unités institutionnelles qui ont le pouvoir d'opérer indépendamment de leur administration publique mère. Elles ont leur propre personnel et peuvent être organisées en sociétés d'État, conseils, commissions ou agences. Les organismes d'administration publique générale non autonomes sont des unités sous-institutionnelles qui ne peuvent fonctionner indépendamment de leur administration publique mère. Elles opèrent au sein d'un ministère de l'administration publique. Elles n'ont pas de comptabilité distincte; leurs activités font plutôt partie des opérations financières du Ministère.

Ménages

Il y a plus d'une façon de subdiviser le secteur des ménages en ses sous-secteurs selon le type d'analyse ou de travail de politique pour lequel il est utilisé. La méthode appliquée par le SCCM est la sous-sectorisation selon le revenu. Les autres méthodes sont la sous-sectorisation selon les caractéristiques d'une personne de référence et la sous-sectorisation selon la taille du ménage et l'emplacement. Les trois méthodes sont décrites en détail dans le manuel du SCN de 2008.

Selon le SCN de 2008, les entreprises marchandes non constituées en sociétés appartenant à des ménages sont créées pour produire des biens ou des services destinés à être vendus ou troqués sur le marché. Bien qu'en général les ménages ne soient pas comme les sociétés, car ils ont une consommation finale, ils peuvent aussi s'engager dans la production comme les sociétés. Les entreprises non constituées en sociétés qui sont des groupements de personnes comptant de nombreux associés, comme certains grands cabinets d'avocats, de comptables ou d'architectes, qui se comportent souvent comme des sociétés, sont traitées comme des quasi-sociétés dans la mesure où des ensembles complets de comptes sont disponibles pour les groupements de personnes. Les entreprises non constituées en sociétés qui sont fondées sur des sociétés de personnes à responsabilité limitée sont effectivement des entités juridiques distinctes et traitées comme des sociétés. L'entreprise non constituée en société ne peut être traitée comme société que s'il est possible de séparer tous ses actifs, y compris ses actifs financiers jusqu'au niveau de l'encaisse, en ceux qui appartiennent au ménage à titre de consommateur et ceux qui appartiennent au ménage à titre de producteur.

Institutions sans but lucratif au service des ménages

Ce secteur est formé des institutions sans but lucratif qui fournissent des biens et des services aux ménages gratuitement ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatifs. Les institutions sans but lucratif (ISBL) sont affectées aux secteurs des sociétés financières ou non financières lorsqu'elles sont engagées dans la production marchande et au secteur des administrations publiques générales si elles se sont engagées dans la production non marchande, mais assujetties à la réglementation officielle. Une unité institutionnelle classée dans les ISBLSM n'est contrôlée ni par des sociétés ni par les administrations publiques générales. Comme dans le SCN de 2008, les ISBLSM sont un des secteurs institutionnels dans les comptes du SCCM.

Reste du monde

Le reste du monde comprend toutes les unités institutionnelles non résidentes qui effectuent des opérations avec des unités résidentes ou qui ont d'autres relations économiques avec les unités résidentes. Le reste du monde inclut aussi certaines unités institutionnelles qui peuvent se trouver physiquement situées dans le territoire géographique d'un pays, par exemple les enclaves étrangères comme les ambassades, les consulats ou les bases militaires, ainsi que les organisations internationales, y compris les banques centrales d'unions monétaires.

Selon le SCN de 2008, la banque centrale d'une union monétaire est traitée comme un type spécial d'organisation internationale. Les membres de l'organisation internationale dont fait partie la banque centrale sont les pouvoirs publics ou les banques centrales nationales des pays appartenant à l'union monétaire. La banque centrale est traitée comme une non-résidente dans chacun des pays membres de l'union monétaire, mais est résidente de l'espace monétaire dans son ensemble. On trouvera une analyse plus détaillée du traitement des unions monétaires et économiques à l'annexe 3 de la sixième édition du Manuel de la balance des paiements et de la position extérieure globale (MBP6). À l'heure actuelle, le Canada n'est pas membre d'une union monétaire et aucune banque centrale d'une union monétaire n'existe au Canada.

Titres et codes au niveau des sous-groupes

Comme dans le SCN de 2008, dans le SCCM, les unités institutionnelles contrôlées par les divers niveaux d'administration publique au Canada sont classées comme étant sous contrôle public, tandis que celles qui sont contrôlées par des unités institutionnelles du secteur privé sont classées dans la catégorie du contrôle privé national. Tous les sous-groupes des secteurs des administrations publiques générales et des ménages sont exclusivement sous contrôle public et privé national, respectivement. Par conséquent, pour éviter toute redondance, les titres au niveau des sous-groupes dans les deux secteurs ne font pas mention de « public national » ni de « privé national ».

Pour faire une distinction claire entre les unités institutionnelles nationales et privées contrôlées au pays et celles sous contrôle étranger, dans le SCCM, les unités contrôlées au pays sont appelées « publiques nationales » et « privées nationales », respectivement. Pour les unités institutionnelles contrôlées par des entités résidant à l'extérieur du Canada, la mention « sous contrôle étranger » est appliquée.

Au niveau des sous-groupes (six chiffres), les unités institutionnelles contrôlées par le gouvernement sont désignées par un code de classification qui se termine par 1, tandis que celles contrôlées par les unités institutionnelles privées nationales et étrangères sont désignées par des codes qui se terminent par 2 et 3, respectivement. Il s'agit simplement d'une désignation de codes qui est compatible avec le SCN de 2008 et pas nécessairement conforme au système de codage de classification type qui a été appliqué dans le reste de la structure.

Sommaire de la structure de la classification

Le CCUSI de 2012 est formé de six secteurs, y compris le reste du monde, 19 sous-secteurs, 38 grands groupes, 44 groupes et 62 sous-groupes. Le tableau sommaire suivant indique les nombres à chaque niveau de la structure.

Le CCUSI de 2012 est formé de six secteurs, y compris le reste du monde, 19 sous-secteurs, 38 grands groupes, 44 groupes et 62 sous-groupes. Le tableau sommaire suivant indique les nombres à chaque niveau de la structure.
Économie Code Secteur Sous-secteur Grand groupe Groupe Sous-groupe Nombre total de catégories
Économie totale S11 Sociétés non financières 2 2 2 3 9
S12 Sociétés financières 6 15 18 34 73
S13 Administrations publiques générales 5 11 14 14 44
S14 Ménages 4 8 8 8 28
S15 Institutions sans but lucratif au service des ménages 1 1 1 2 5
Reste du monde S20 Reste du monde 1 1 1 1 4
2 6 Total 19 38 44 62 171
Date de modification :

À la base des données

À la base des données fournit des explications simples sur les concepts qui sont souvent mentionnés dans les communiqués du Quotidien de Statistique Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les méthodes, veuillez consulter la section Normes, sources de données et méthodes.

Estimations de la tendance-cycle – foire aux questions

Par Susie Fortier, Steve Matthews et Guy Gellatly, Statistique Canada

Statistique Canada publie des renseignements graphiques sur les changements de la tendance-cycle de plusieurs indicateurs économiques mensuels. Les estimations de la tendance-cycle sont présentées en même temps que les données désaisonnalisées pour les graphiques sélectionnés dans la diffusion dans Le Quotidien. Les renseignements graphiques sur les changements de la tendance-cycle visent à soutenir l'analyse et l'interprétation des données désaisonnalisées.

Le présent document de référence renferme des renseignements généraux sur les données de la tendance-cycle. Le document comporte également un aperçu des concepts et des définitions de base, ainsi qu'une approche de certains enjeux liés à l'utilisation et à l'interprétation des estimations de la tendance-cycle. Le document inclut aussi un exemple précis d'utilisation des données sur les ventes mensuelles au détail. Enfin, le document comprend des détails mathématiques du calcul de la tendance-cycle.

  1. 1. Qu'est-ce que la tendance-cycle d'une série chronologique?

    Les données relatives à la tendance-cycle représentent une version lissée d'une série chronologique désaisonnalisée et visent à fournir des renseignements sur les mouvements à plus long terme, notamment les variations de la direction qui sous-tend la série.

    La tendance-cycle est une combinaison de deux composantes distinctes :

    • La tendance fournit des renseignements sur les mouvements de longue durée s'étalant sur plusieurs années à l'intérieur de la série chronologique désaisonnalisée.
    • Le cycle est une séquence de fluctuations lisses autour de la tendance à long terme, caractérisée en partie par des périodes d'expansion et de contraction qui alternent.

    Pour les indicateurs économiques mensuels, les variations dans les données de la tendance-cycle reflètent l'influence des facteurs responsables des variations de longue durée dans les données au fil du temps, ainsi que les fluctuations de l'activité économique associée au cycle économique. Dans la pratique, ces deux composantes à long terme, la tendance et le cycle, sont souvent jumelées en raison de la difficulté que pose leur estimation individuelle.

  2. 2. Quelle est la différence entre une série désaisonnalisée et sa tendance-cycle?

    Une série désaisonnalisée est une série chronologique que l'on a modifiée afin d'éliminer l'influence des effets saisonniers et de calendrier dans le but de faciliter la comparaison de la conjoncture économique sous-jacente d'une période à l'autre. Elle peut également être définie comme la combinaison de la tendance-cycle et de la composante irrégulière d'une série chronologique.

    Tout comme une série désaisonnalisée représente la série brute dépourvue des effets saisonniers et des effets de calendrier, les estimations de la tendance-cycle représentent la série désaisonnalisée démunie de sa composante irrégulière. Comme son nom le laisse entendre, la composante irrégulière en question est la composante d'une série désaisonnalisée qui ne correspond pas aux caractéristiques habituelles ou attendues dans les données. Cette composante irrégulière ne fait pas partie de la tendance-cycle et n'est pas apparentée à des facteurs saisonniers ni à des effets de calendrier courants.

    La composante irrégulière peut représenter des événements ou des chocs économiques imprévus (par exemple grèves, perturbations, désastres naturels, conditions météorologiques inhabituelles, etc.) ou peut simplement être attribuable au bruit dans la mesure des données non désaisonnalisées (causé par les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage). Dans certains cas, la composante irrégulière peut considérablement contribuer au mouvement d'une période à l'autre dans les séries désaisonnalisées.

    L'élimination de la composante irrégulière des données désaisonnalisées permet aux données relatives à la tendance-cycle de livrer un meilleur tableau des mouvements à long terme à l'intérieur de la série chronologique. La tendance-cycle peut, dans un tel sens, être interprétée comme une version lissée de la série désaisonnalisée.

  3. 3. Que pouvons-nous apprendre des tendances-cycle?

    Les données de la tendance-cycle fournissent des renseignements sur les mouvements à long terme à l'intérieur d'une série désaisonnalisée, notamment les variations dans la direction des données. Les données lissées facilitent le repérage des périodes de variation positive (croissance) ou de variation négative (fléchissement) dans la série chronologique, car le bruit inhérent à l'intérieur de la série a été éliminé. Son élimination permet un repérage plus exact des changements de sens dans les données.

    Par exemple, le graphique ci-dessous présente des données sur des ventes mensuelles au détail au Canada, de juillet 2010 à juillet 2015. Deux courbes de données sont présentées : la série chronologique désaisonnalisée et les estimations de la tendance-cycle. Les estimations de la tendance-cycle pour les mois de référence les plus récents plus susceptibles de faire l'objet de révisions que les estimations pour les périodes antérieures, et sont représentées au moyen d'une courbe pointillée (voir la question 5).

    Bien que les données désaisonnalisées puissent être utilisées pour examiner les variations de base dans la direction des séries chronologiques, il est plus facile de voir le mouvement à long terme de ces données dans la courbe de tendance-cycle, laquelle élimine l'effet des variations irrégulières des séries désaisonnalisées. Les estimations de la tendance-cycle montrent que les ventes au détail ont connu une tendance à la hausse avec un taux de croissance relativement constant en 2010 et 2011, avant qu'il ne diminue en 2012. La croissance des ventes a repris à la fin de 2012 jusqu'au milieu de l'année 2014. À la fin de 2014, les ventes ont connu une tendance à la baisse. Les données de la tendance-cycle pour le début 2015 ont indiqué un retour à la croissance. Les estimations pour cette période plus récente sont fondées sur une estimation préliminaire de la tendance-cycle et devraient être interprétées avec prudence, car elles sont plus susceptibles de faire l'objet de révisions, comme il a été indiqué ci-dessus.

    Figure 1 — Ventes au détail

    La tendance-cycle - Ventes au détail

    Sources : Tableau CANSIM numéro 080-0020 téléchargé le 14 octobre 2015 et estimation de la tendance-cycle.

    Description du figure 1
    Tableau 1 — Ventes au détail
      milliards de $
    données désaisonnalisées tendance-cycle
    juillet 2010 36,295 36,51
    août 2010 36,515 36,64
    septembre 2010 36,633 36,79
    octobre 2010 36,880 36,97
    novembre 2010 37,568 37,15
    décembre 2010 37,393 37,30
    janvier 2011 37,392 37,45
    février 2011 37,438 37,55
    mars 2011 37,617 37,64
    avril 2011 37,755 37,73
    mai 2011 37,724 37,81
    juin 2011 38,228 37,92
    juillet 2011 37,926 38,03
    août 2011 37,977 38,18
    septembre 2011 38,182 38,34
    octobre 2011 38,624 38,54
    novembre 2011 38,780 38,74
    décembre 2011 39,088 38,89
    janvier 2012 39,069 38,99
    février 2012 38,942 39,02
    mars 2012 39,179 39,00
    avril 2012 38,906 38,94
    mai 2012 38,774 38,90
    juin 2012 38,798 38,89
    juillet 2012 38,901 38,91
    août 2012 38,918 38,96
    septembre 2012 39,083 39,04
    octobre 2012 39,203 39,14
    novembre 2012 39,314 39,22
    décembre 2012 39,041 39,31
    janvier 2013 39,467 39,44
    février 2013 39,673 39,56
    mars 2013 39,731 39,72
    avril 2013 39,624 39,88
    mai 2013 40,337 40,06
    juin 2013 40,078 40,25
    juillet 2013 40,428 40,41
    août 2013 40,612 40,54
    septembre 2013 40,802 40,67
    octobre 2013 40,689 40,73
    novembre 2013 40,929 40,80
    décembre 2013 40,627 40,88
    janvier 2014 40,987 41,00
    février 2014 41,196 41,19
    mars 2014 41,196 41,41
    avril 2014 41,766 41,70
    mai 2014 41,840 41,98
    juin 2014 42,591 42,27
    juillet 2014 42,585 42,48
    août 2014 42,419 42,59
    septembre 2014 42,799 42,61
    octobre 2014 42,619 42,55
    novembre 2014 42,886 42,43
    décembre 2014 42,124 42,28
    janvier 2015 41,523 42,22
    février 2015 42,184 42,30
    mars 2015 42,585 42,45
    avril 2015 42,564 42,63*
    mai 2015 42,937 42,82*
    juin 2015 43,129 43,00*
    juillet 2015 43,345 43,16*

    Les données de la tendance-cycle sont particulièrement utiles lorsque la composante irrégulière contribue substantiellement aux mouvements mensuels à l'intérieur d'une série désaisonnalisée. Dans ces cas, les renseignements graphiques sur la tendance-cycle peuvent aider à l'interprétation des mouvements à l'intérieur des séries désaisonnalisées.;

  4. 4. Pourquoi les données relatives à la tendance-cycle sont-elles révisées?

    Les estimations existantes de la tendance-cycle sont révisées lors de chaque diffusion de nouvelles données désaisonnalisées. À mesure que de nouvelles données désaisonnalisées deviennent disponibles, les données relatives à la tendance-cycle des mois précédents peuvent être estimées avec plus de précision. Si les données relatives à la tendance-cycle n'étaient pas révisées parallèlement à la série désaisonnalisée, les données relatives à la tendance-cycle pourraient comporter des ruptures et ne pas correspondre à la série désaisonnalisée du point de vue des niveaux, des mouvements d'une période à l'autre ou de ces deux aspects. La révision des données relatives à la tendance-cycle est nécessaire pour maintenir leur valeur analytique.

  5. 5. Pourquoi la courbe de la tendance-cycle est-elle pointillée dans le cas de la plupart des mois de référence récents?

    La courbe de la tendance-cycle publiée sous une forme graphique dans la diffusion des données sélectionnées est pointillée pour les périodes de référence le plus récentes parce que ces périodes de référence sont plus susceptibles de faire l'objet de révisions. L'emploi d'une courbe pointillée vise à signaler aux utilisateurs de données que les données relatives à la tendance-cycle de la période en question représentent une estimation préliminaire qui pourrait faire l'objet de changements lorsque de nouvelles données deviendront accessibles. Les révisions effectuées peuvent entraîner des changements de l'emplacement des points de renversement du cycle économique ainsi qu'une inversion des mouvements entre chacun des mois. Ces types de révisions sont plus susceptibles de se produire au cours des mois de référence les plus récents.

  6. 6. L'interprétation de la tendance-cycle peut-elle servir à la prévision des données des futures périodes de référence?

    Il ne faudrait pas considérer la tendance-cycle comme un moyen de prévision des données désaisonnalisées sous-jacentes. Ces estimations sont uniquement fondées sur les valeurs historiques de la série désaisonnalisée et elles ne prennent pas en considération les autres renseignements qui pourraient servir à la prévision des données des futures périodes de référence. De plus, comme la tendance-cycle peut faire l'objet d'une révision lorsque des périodes de référence supplémentaires sont ajoutées à la série, il faudrait considérer la configuration de la tendance-cycle des périodes de référence les plus récentes comme une estimation préliminaire.

  7. 7. Quelles méthodes peut-on utiliser pour estimer la tendance-cycle?

    Il n'y a pas de méthode universellement recommandée pour l'estimation de la tendance-cycle qui sous-tend une série chronologique. Diverses méthodes, variant de méthodes très simples à des procédés hautement complexes, ont été mises au point dans la littérature de spécialité. Certaines méthodes assujettissent la configuration de la tendance à des restrictions (par exemple une tendance linéaire de plusieurs années); d'autres sont fondées sur des modèles explicites estimant une composante tendance-cycle; d'autres encore sont fondées sur les variations de moyennes mobiles, où une moyenne pondérée est simplement calculée de façon répétée sur des sous-ensembles (intervalles) de données successifs.

    Comme la tendance-cycle peut également être interprétée comme une version lissée de la série désaisonnalisée, une façon simple d'estimer la tendance-cycle consiste à calculer la moyenne des trois ou six derniers mois des données. Même si une telle démarche peut permettre de mieux comprendre le mouvement à long terme au sein de la série, il faut faire preuve d'une certaine prudence, car l'approche ne remplace pas les techniques d'estimation des tendances-cycles plus formelles. Il peut être démontré que les indicateurs du cycle économique obtenus au moyen de cette méthode simplifiée présentent généralement un décalage chronologique et une minimisation artificielle.

  8. 8. Quelle méthode utilise Statistique Canada pour estimer les séries de la tendance-cycle?

    Statistique Canada utilise la méthode de la moyenne mobile pondérée, dérivée du filtre linéaire en cascade de Dagum et Luati (2008) pour calculer la tendance-cycle. La moyenne pondérée est calculée à partir des six mois précédents, du mois courant et (dans le cas des estimations plus anciennes) de jusqu'à six des mois ultérieurs de la série. Dans la réalité, seules les données des six mois précédents et du mois courant sont utilisées dans le cas du mois de référence le plus récent de la série, car les données des mois ultérieurs ne sont pas encore connues. Au fur et à mesure que les données en question deviendront accessibles, les estimations de la tendance-cycle seront révisées.

    Cette méthode de la moyenne mobile pondérée a été retenue après une analyse empirique de différentes options. L'estimation de la tendance-cycle obtenue avec la méthode choisie présente de bonnes propriétés statistiques : elle fournit des résultats lisses nécessitant des révisions limitées et grâce à cette méthode la détermination erronée des points de renversement est faible. Il s'agit d'un processus linéaire qui maintiendra le rapport additif dans les données. Cela suppose, par exemple, que les données de la tendance-cycle relatives à l'emploi des hommes et des femmes établies séparément seront cohérentes avec la courbe de la tendance-cycle tracée pour les deux sexes. La méthode est facile à reproduire, car on dispose des poids utilisés dans le calcul de la moyenne pondérée.

  9. 9. Comment la méthode de la tendance-cycle fonctionne-t-elle sur un plan plus technique?

    On estime la tendance-cycle en appliquant à la série désaisonnalisée des moyennes mobiles dont la pondération est obtenue par le filtre linéaire en cascade. En général, la moyenne mobile utilisée pour le calcul de la tendance-cycle d'un mois de référence particulier correspond à une moyenne pondérée pouvant englober jusqu'à 13 mois consécutifs et centrée sur le mois de référence, si possible.

    Pour plus de renseignements sur le calcul des estimations de la tendance-cycle, veuillez consulter Détails du calcul des estimations de la tendance-cycle à Statistique Canada.

  10. 10. Comment puis-je en apprendre davantage sur le sujet?

    Les sources ci-dessous contiennent de plus amples renseignements au sujet de la désaisonnalisation, y compris de l'estimation de la tendance-cycle.

    Dagum, E. B. et  Luati, A. 2008. « A Cascade Linear Filter to Reduce Revisions and False Turning Points for Real Time Trend-Cycle Estimation », Econometric Reviews. 28:1-3, 40-59.

    Statistique Canada. 2014. « Données désaisonnalisées — Foire aux questions », Au-delà des données.

    Statistique Canada. 2009. « Désaisonnalisation et estimation de la tendance-cycle », Lignes directrices concernant la qualité. 5e édition. No au catalogue 12-539-X.

Tableaux de données en temps réel

Des tableaux de données qui contiennent les antécédents de révision de 19 séries chronologiques de données sociales et économiques sont accessibles. Statistique Canada a toujours fourni à ses utilisateurs les plus récentes données disponibles. Cependant, après avoir consulté un certain nombre de ses utilisateurs de données chevronnés, l'organisme a reconnu le besoin d'avoir accès à des données en temps réel, ou à différentes versions de données diffusées, pour faciliter certains types d'analyse. Ces nouveaux tableaux ont été créés pour combler cette lacune statistique.

Les tableaux contiennent les différentes versions de données diffusées à partir de janvier 2015. Certains tableaux sont élargis afin de fournir aux utilisateurs une série chronologique plus longue. Le tableau de données en temps réel sont diffusés environ une semaine après le tableau de données source.

Contexte

Les statistiques économiques et sociales compilées font régulièrement l'objet de révisions statistiques. Ces révisions comportent les renseignements les plus complets et les plus à jour tirés de nombreuses sources (enquêtes, données administratives, comptes publics, etc.) et reposent sur des méthodes d'estimation améliorées. Bien que la majorité des révisions soient réalisées au cours des mois ou des trimestres d'une année de référence donnée, ou annuellement, en tenant compte des deux à trois dernières années pour intégrer des données repères, certaines révisions sont apportées à des données encore plus anciennes par suite d'importantes modifications apportées aux concepts ou aux classifications.

Les programmes de statistique économique et sociale de Statistique Canada ont des politiques bien établies qui régissent les révisions. Chaque fois que l'organisme révise des données pour une certaine période, il remplace les données de donnée existantes par les données révisées. De cette façon, les utilisateurs disposent toujours des statistiques les plus à jour.

Ces renseignements à jour (ou révisés) satisfont aux besoins en données de la plupart des utilisateurs. Toutefois, certains utilisateurs ont dit souhaiter que Statistique Canada donne accès aux différentes versions d'une série chronologique de données économiques ou sociales dans un même tableau ou une même base de données. Dans la communauté internationale, un tableau ou une base de données qui contient les différentes versions des données diffusées s'appelle une base de données en temps réel.

Les bases de données en temps réel permettent aux utilisateurs d'examiner une série chronologique de données économiques ou sociales telle qu'elle figurait (et qu'elle était utilisée) à un moment particulier avant d'être révisée. Cette approche est utile si l'on veut examiner une décision stratégique — comme une modification des taux d'intérêt ou de la politique fiscale — à la lumière des renseignements dont disposaient les décideurs au moment où la décision a été prise. Les tableaux de données en temps réel aident les utilisateurs de données économiques et sociales à mieux analyser l'incidence et l'élaboration des politiques, à établir des prévisions et à mettre à l'essai des modèles économétriques.

Les révisions se trouvant dans les tableaux de données de donnée en temps réel ne doivent pas être considérées comme des corrections à des données erronées. Elles représentent une étape normale du processus statistique, au cours de laquelle les organismes statistiques produisent des données révisées de meilleure qualité à mesure que de nouveaux renseignements deviennent disponibles.

La publication de tableaux de données de donnée en temps réel reflète les valeurs de Statistique Canada que sont la transparence, l'accessibilité et l'intelligibilité des données et leur pertinence accrue pour les utilisateurs.

Tableaux de données de donnée en temps réel

Statistique Canada diffuse des données en temps réel pour 19 séries chronologiques de données économiques et sociales (tableau 1). Les tableaux de données de donnée en temps réel ne remplacerent pas les tableaux de donnée actuels pour ces séries chronologiques; ils représentent plutôt un nouveau produit pour les utilisateurs de données.

Tableau 1 — Tableaux de données de donnée en temps réel
  Tableau de donnée standard Tableau de donnée en temps réel
Diffusions historiques (temps réel) des importations et exportations de marchandises, base douanière et balance des paiements pour tous les pays, par désaisonnalisation et le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) 12-10-0163 12-10-0165
Diffusions historiques (temps réel) de valeur réelle des ventes, des commandes, des stocks possédés et le ratio des stocks aux ventes des industries manufacturières, en dollars de 2017, désaisonnalisées 16-10-0013 16-10-0014
Diffusions historiques (temps réel) des taux d'utilisation de la capacité de fabrication 16-10-0012 16-10-0015
Diffusions historiques (temps réel) des stocks, ventes, commandes et rapport des stocks sur les ventes pour les industries manufacturières, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), Canada 16-10-0047 16-10-0118
Diffusions historiques (temps réel) des ventes pour les industries manufacturières, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) et province 16-10-0048 16-10-0119
Diffusions historiques (temps réel) des ventes de grossistes, prix et volume, désaisonnalisées 20-10-0003 20-10-0005
Diffusions historiques (temps réel) du commerce de gros, ventes 20-10-0074 20-10-0019
Diffusions historiques (temps réel) du commerce de gros, stocks 20-10-0076 20-10-0020
Diffusions historiques (temps réel) des statistiques de l'Indice des prix à la consommation (IPC), mesures de l'inflation fondamentale - définitions de la Banque du Canada 18-10-0256 18-10-0259
Diffusions historiques (temps réel) du commerce de détail mensuel, ventes 20-10-0056 20-10-0081
Diffusions historiques (temps réel) des ventes au détail mensuelles, prix et volume 20-10-0067 20-10-0082
Diffusions historiques (temps réel) de l'emploi et la rémunération hebdomadaire moyenne (incluant temps supplémentaire) pour l'ensemble des salariés selon l'industrie, données mensuelles désaisonnalisées 14-10-0220 14-10-0331
Diffusions historiques (temps réel) de l'emploi et la rémunération hebdomadaire moyenne (incluant temps supplémentaire) pour l'ensemble des salariés selon la province et le territoire, données mensuelles désaisonnalisées 14-10-0223 14-10-0332
Diffusions historiques (temps réel) du produit intérieur brut (PIB) aux prix de base, par industries, mensuel 36-10-0434 36-10-0491
Diffusions historiques (temps réel) de la balance des paiements internationaux, compte courant, désaisonnalisé, trimestriel 36-10-0018 36-10-0042
Versions de diffusions du produit intérieur brut, en termes de revenus 36-10-0103 36-10-0430
Versions de diffusions du produit intérieur brut, en termes de dépenses 36-10-0104 36-10-0431
Diffusions historiques (temps réel) des dépenses en immobilisations et réparations, actifs corporels non résidentiels, par industrie selon la géographie 34-10-0035 34-10-0278
Diffusions historiques (temps réel) des dépenses en immobilisations et réparations, actifs corporels non résidentiels, selon l'industrie, Canada 34-10-0036 34-10-0279

Structure des tableaux de données en temps réel

Les tableaux de données de donnée en temps réel montrent toutes les révisions apportées à un point de données particulier au fil du temps. En général, Statistique Canada diffuse les estimations initiales pour une période donnée (un mois ou un trimestre), les révise au cours de périodes subséquentes en fonction des nouveaux renseignements, puis les révise une fois de plus dans le cadre d'un processus de révision annuel ou historique. Statistique Canada a déterminé que la façon la plus transparente de présenter les différentes versions consiste à consigner la date à laquelle les données ont été diffusées dans Le Quotidien, le bulletin de diffusion officielle des données de l'organisme. Les tableaux de données de donnée en temps réel sont aussi faciles à utiliser que les tableaux de données source, à une exception importante près : la date de diffusion officielle correspondant à la version des données y est consignée.

Par exemple, supposons que, le 30 novembre 2023, les données sur le produit intérieur brut pour le troisième trimestre de 2023 ont été diffusées pour la première fois. La date consignée correspondant à cette version serait le 30 novembre 2023. Supposons que, le 31 mai 2024, les données sur le produit intérieur brut pour le premier trimestre de 2024 ont été diffusées pour la première fois, conjointement avec une estimation révisée pour le troisième et le dernier trimestre de 2023. Une deuxième inscription serait ajoutée au tableau pour le troisième et le dernier trimestre de 2023, dont la version aurait pour valeur du 31 mai 2024. À mesure que de nouvelles versions s'ajoutent, les tableaux de données en temps réel afficheront les données révisées pour certaines périodes de référence sous forme de colonnes.

De même, les estimations initiales pour chaque période de référence correspondent au dernier chiffre (non manquant) de chaque colonne. Par conséquent, la comparaison entre l'estimation initiale et l'estimation la plus récente représente la différence entre la première et la dernière rangée du tableau pour une période de référence donnée. Pour la plus récente période de référence, l'estimation initiale est la même que l'estimation la plus récente.

Figure 1 — Produit intérieur brut, données en temps reel
Figure 1 — Produit intérieur brut, données en temps reel
Description - Figure 1 — Produit intérieur brut, données en temps reel

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

La première rangée contient l'estimation la plus récente pour chaque période de référence d'une série chronologique de données économiques ou sociales. Cette estimation est conforme à l'information figurant dans le tableau de donnée standard de cette série chronologique.

Figure 2 — Produit intérieur brut, données en temps réel, 28 novembre 2025
Figure 2 — Produit intérieur brut, données en temps réel, 28 novembre 2025
Description - Figure 2 — Produit intérieur brut, données en temps réel, 28 novembre 2025

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

Les données encerclées de la rangée du haut représentent l'ensemble des données diffusées à la date correspondante. Le point de données figurant à la fin de la rangée correspond à la première diffusion pour le trimestre indiqué, tandis que tous les points de données précédents rendent compte des dernières révisions apportées aux données précédemment diffusées pour des trimestres antérieurs.

Pour une période de référence donnée, on peut observer chacune des révisions effectuées en parcourant la colonne qui lui correspond. Les dates de diffusion (versions) associées à chaque nouvelle période de référence figurent dans la colonne de gauche du tableau.

Figure 3 — Produit intérieur brut, données en temps réel, T2, 2023
Figure 3 — Produit intérieur brut, données en temps réel, T2, 2023
Description - Figure 3 — Produit intérieur brut, données en temps réel, T2, 2023

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

Les données encerclées de la première colonne montrent toutes les révisions apportées aux chiffres d'un trimestre déterminé depuis leur première diffusion, le chiffre initial figurant au bas de la colonne.

L'estimation initiale pour chaque période de référence est le dernier chiffre de chaque colonne.

Figure 4 — Produit intérieur brut, données en temps réel, du 30 novembre 2023 à 2025
Figure 4 — Produit intérieur brut, données en temps réel, du 30 novembre 2023 à 2025
Description - Figure 4 — Produit intérieur brut, données en temps réel, du 30 novembre 2023 à 2025

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

Les données encerclées en diagonale du coin inférieur gauche au coin supérieur droit correspondent aux estimations initiales qui ont été diffusées pour chacune des périodes de référence.

Enfin, si les utilisateurs veulent examiner la série chronologique telle qu'elle figurait à un moment particulier, ils doivent se reporter à la rangée associée à la date pertinente.

Figure 5 — Produit intérieur brut, données en temps réel, 29 novembre 2024
Figure 5 — Produit intérieur brut, données en temps réel, 29 novembre 2024
Description - Figure 5 — Produit intérieur brut, données en temps réel, 29 novembre 2024

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

Au milieu du tableau, la rangée encerclée illustre en quoi consistait une série chronologique à un moment précis.

L'importance des notes de bas de page et du contexte

On a publié dix-neuf tableaux de données en temps réel; ceux-ci représentent la majorité des principaux indicateurs économiques et sociaux produits par Statistique Canada. Dans la plupart des cas, des révisions sont apportées parce que les premières versions des estimations sont fondées sur des renseignements incomplets. À mesure que des renseignements plus à jour deviennent disponibles, les données sont révisées. Dans certains cas, des révisions sont apportées en raison de changements de concept ou de méthode. Les révisions de ce type ne doivent pas être analysées de la même façon que les révisions fondées sur la mise à jour des renseignements.

Pour aider les utilisateurs à effectuer leur analyse, les tableaux de données en temps réel comporteront des notes de bas de page détaillées donnant le contexte des révisions. Il convient d'utiliser ces notes de bas de page conjointement avec les données pour comprendre la façon d'interpréter les différentes versions. Plus précisément, les utilisateurs doivent faire preuve de prudence lorsqu'ils utilisent des données en temps réel, car ils risquent de tirer des conclusions erronées s'ils ne tiennent pas compte des notes de bas de page et d'autres métadonnées connexes.

Aperçu de l'Enquête sur les grandes cultures

Aperçu de l'Enquête sur les grandes cultures
Description : Aperçu de l'Enquête sur les grandes cultures

Le graphique a cinq sections : décembre, mars, juin, juillet et août, et novembre.

En hiver, alors que les champs sont encore couverts de neige, les exploitants agricoles indiquent leurs intentions d’ensemencement provisoires dans le cadre de l’Enquête sur les grandes cultures de décembre, y compris des estimations de la superficie selon le type de culture et de la superficie qu’ils ont l’intention d’ensemencer. Les exploitants agricoles fournissent également une première lecture des niveaux de stocks à la ferme après les récoltes de l’automne précédent, qui seront utilisés lors d’un exercice sur l’offre et l’utilisation. (Dans la section de décembre du graphique, on présente une image d’une ferme avec des montagnes enneigées en arrière-plan. Une flèche mène à la section de mars du graphique)

Au milieu de la campagne agricole, il est possible de produire des estimations de mi-année des stocks à la ferme à l’aide de données d’enquête historiques et de données administratives selon une approche fondée sur un modèle. (Dans la section de mars du graphique, on présente une image d'un agriculteur tenant un presse-papiers et des cultures visibles en arrière-plan. Une flèche mène à la section juin du graphique)

Alors que l’ensemencement est bien avancé et même terminé, dans de nombreux cas, les exploitants agricoles fournissent leurs estimations définitives des superficies réellement ensemencées dans le cadre de l’Enquête sur les grandes cultures de juin.

Des événements climatiques, comme les inondations et les mauvaises conditions météorologiques, contribuent souvent aux écarts entre les intentions d’ensemencement recueillies durant l’hiver et les superficies ensemencées définitives. (Dans la section de juin du graphique, on présente une image d'un agriculteur tenant une tablette avec un tracteur cultivant un champ en arrière-plan. Une flèche mène à la section juillet et aout du graphique.)

En juillet et en août, lorsque les cultures poussent et arrivent à maturité, il est possible de produire des estimations préliminaires du rendement et de la production à deux moments distincts de la période estivale, à l’aide d’un modèle du rendement des cultures qui repose sur des données satellitaires, agroclimatiques et administratives. (Dans la section de juillet et aout du graphique, on présente une image d’un agriculteur tenant un appareil numérique. Une flèche mène à la section novembre du graphique)

En novembre, au moment où la plupart des récoltes sont terminées dans l’ensemble du pays, les exploitants agricoles fournissent les données définitives sur la superficie récoltée, la production et les rendements réels.

Il s’agit des estimations définitives pour l’année et leur diffusion est souvent considérée comme la plus importante. Seront utilisées lors de l’exercice sur l’offre et l’utilisation. (Dans la section de novembre du graphique, on présente une image d'un groupe d'agriculteurs tenant des récoltes et des outils portatifs. Une flèche mène à la section décembre du graphique)

Série de rapports sur les grandes cultures

Chaque année, au cours d'un cycle de culture (qui se déroule habituellement du printemps à la fin de l'automne), Statistique Canada produit des données sur les grandes cultures. La Série de rapports sur les grandes cultures représente une source de renseignements fiables et actuels relatifs à l'industrie agricole, et donne un aperçu des grandes cultures et de l'économie agricole au Canada.

Les résultats permettent de suivre la production des principales céréales à l'échelle nationale et provinciale, de déterminer la disponibilité des cultures, de dégager les tendances annuelles selon la culture et les régions, et d'aider les exploitants agricoles en matière de planification.

Variables sur les grandes cultures

La Série de rapports sur les grandes cultures assure un suivi relatif à quatre variables clés :

  • la superficie ensemencée et récoltée;
  • le rendement obtenu;
  • les niveaux de production atteints;
  • les niveaux de stocks entreposés à la ferme à des moments précis au cours de la campagne agricole.

Cycle d'enquête

Les enquêtes sur les grandes cultures de Statistique Canada sont menées trois fois par année, du début du printemps à la fin de la saison des récoltes. Cela permet à l'organisme de fournir des données exactes sur les cultures à des moments clés tout au long de l'année.

Chacune des trois enquêtes dresse un portrait de la situation des grandes cultures à des moments clés. Les données sur les grandes cultures sont également modélisées trois fois par année dans le cadre d'une initiative en cours à Statistique Canada, qui vise à produire des estimations de grande qualité au moyen de la modélisation, de données administratives et d'autres approches fondées sur des données d'enquêtes non traditionnelles.

Collecte de données sur les grandes cultures

Voici les six cycles de la Série de rapports sur les grandes cultures :

  • Données modélisées sur les grandes cultures de mars : Les stocks à la ferme sont modélisés en utilisant des estimations d'enquêtes et des données administratives.
  • Enquête sur les grandes cultures de juin : Les exploitants agricoles fournissent leurs estimations définitives des superficies réellement ensemencées, au moment de l'interview (de la mi-mai à la mi-juin). Ils fournissent également la dernière lecture des stocks à la ferme au 31 juillet, soit la fin de la campagne agricole pour la majorité des principales grandes cultures.
  • Données modélisées sur les grandes cultures de juillet : Depuis 2020, des données basées sur un modèle sont utilisées pour estimer le rendement et la production du cycle de juillet pour les provinces de l'Ontario, du Québec, du Manitoba, de l'Alberta et de la Saskatchewan. Le modèle de juillet intègre des données satellitaires à faible résolution du Programme d'évaluation de l'état des cultures de Statistique Canada, des données de la Série de rapports sur les grandes cultures de Statistique Canada et des données agroclimatiques. De nombreux facteurs, y compris les sécheresses, les inondations et les maladies, peuvent avoir une grande incidence sur les estimations définitives, qui sont fournies une fois les récoltes terminées à l'automne.
  • Données modélisées sur les grandes cultures d'août : Les données basées sur un modèle sont utilisées pour estimer le rendement et la production en août pour les provinces de l'Ontario, du Québec, du Manitoba, de l'Alberta et de la Saskatchewan.
  • Enquête sur les grandes cultures de novembre : Les exploitants agricoles fournissent leurs estimations définitives du rendement et de la production réellement obtenus, au moment de l'enquête (de la mi-octobre à la mi-novembre).
  • Enquête sur les grandes cultures de décembre : Les exploitants agricoles fournissent les estimations provisoires du type et de la superficie des cultures qui seront ensemencés pendant la nouvelle campagne agricole. Ces renseignements sont importants, car Agriculture et Agroalimentaire Canada les utilise pour produire ses estimations provisoires de cultures de céréales pour les prévisions du revenu agricole de l'été. Les exploitants agricoles fournissent leur première lecture de leurs niveaux de stocks à la ferme une fois les récoltes de l'automne terminées.

Niveaux de stocks à la ferme

Les niveaux de stocks à la ferme, une mesure de la quantité de grains encore entreposés à la ferme, représentent un important volet des enquêtes sur les grandes cultures. Ils font l'objet d'estimations trois fois par année. Les renseignements produits sont essentiels à l'analyse des bilans des grains, qui permet de veiller à ce que le volume de grains produits et importés au cours d'une campagne agricole donnée soit égal au volume des mêmes grains qui sont entrés sur le marché. Les estimations se fondent sur des dates précises et ont lieu :

  • le 31 décembre (Enquête sur les grandes cultures de décembre);
  • le 31 mars (données de mars modélisées à partir d'estimations d'enquêtes et de données administratives);
  • le 31 juillet (Enquête sur les grandes cultures de juin).

Statistiques fiables sur les cultures

Statistique Canada est fier de fournir des statistiques fiables relatives à l'industrie agricole. Les données sur les cultures sont fournies en temps opportun, analysées et validées afin d'assurer que les réponses des exploitants agricoles sont correctement rendues et que les données produites sont fiables et exactes.

Participation

Les données d'enquête sont obtenues principalement auprès des exploitants agricoles. Sans cette collaboration et cette bonne volonté, il serait impossible de produire des statistiques exactes et actuelles.