- Préface
- Introduction
- La Classification géographique type
- Dénomination des unités géographiques
- Autres entités géographiques
- Présentation
Préface
La Classification géographique type (CGT) est la classification officielle des régions géographiques du Canada qu'utilise Statistique Canada.
Créée au début des années 1960, la Classification géographique type a été diffusée sous forme de document de travail en 1964, 1966 et 1972. La classification devint une publication officielle de Statistique Canada en 1974 et fut rééditée en 1976, 1981, 1986, 1991, 1996 et 2001. La version de 2006 constitue la huitième édition.
La classification comprend deux volumes qui sont disponibles séparément. Le volume I renferme une description de la classification et des régions normalisées connexes et comprend un index des noms de localité. Il fournit également les renseignements sur les modifications, entre l'édition de 2006 de la CGT et celle de 2001, qui ont une incidence directe sur la CGT, par exemple, les changements de code, de nom ou de genre, et montre la relation qui existe entre les nouveaux et les anciens codes. Dans le volume II se retrouve un ensemble de cartes de référence indiquant où se trouvent les régions géographiques normalisées figurant dans la classification ainsi que les limites de ces dernières. Les cartes sont offertes contre paiement en version imprimée ou peuvent être téléchargées gratuitement en format PDF à partir de notre site Web.
La Classification géographique type de 2006 est publiée par la Division des normes, sous la direction d'Alice Born, directrice. La publication a été préparée par Richard Fortin et Guy Auger sous la supervision de John Crysdale. Une contribution importante a été apportée par la Division de la géographie, à qui revenait la responsabilité des données sources pour les tableaux, les définitions et qui s'est aussi chargée de la préparation des cartes; et par la Division de la diffusion, à qui incombait la composition des tableaux et des textes en format PDF ainsi que l'impression.
Introduction
La Classification géographique type (CGT) est une classification de régions géographiques utilisée pour la collecte et la diffusion de statistiques.
Après la description de la CGT proprement dite, il y est question des autres unitésNote de bas de page 1 géographiques et des entités connexes utilisées pour la collecte et la diffusion de statistiques par région. Vient ensuite un exposé du contenu dans les deux volumes qui constituent la Classification géographique type.
La Classification géographique type
La Classification géographique type (CGT) a été élaborée pour permettre la production de statistiques intégrées par région géographique. Les différentes unités géographiques qu'on y trouve sont pratiques pour la collecte et le rassemblement des données et utiles pour l'analyse spatiale des statistiques économiques et sociales. La CGT est destinée surtout à la classification des unités statistiques telles les établissements ou les ménages dont les activités sont normalement rattachées à un lieu précis.
La CGT est fondée sur un système de classification élaboré à l'origine pour la diffusion des statistiques tirées du recensement de la population.
La CGT respecte les principes de base de toute classification. Elle englobe une série d'unités distinctes qui s'excluent mutuellement et dont la somme représente l'univers entier. Les classifications se présentent le plus souvent sous la forme d'une hiérarchie où chaque niveau, conforme au principe précité, se définit par l'application uniforme d'un seul et même critère. Lorsqu'on applique ces principes à la géographie, on obtient une classification de régions géographiques précisément délimitées en fonction de concepts bien définis et qui, ensemble, représentent la totalité des terres du Canada. Les unités géographiques de cette classification se situent à trois niveaux hiérarchiques et sont classées selon un système de codage numérique à sept chiffres.
La CGT s'inscrit dans une série de normes statistiques approuvées et promulguées par Statistique Canada. Ces normes fournissent les définitions de base qui, appliquées à la collecte et à la diffusion des données, donnent des statistiques comparables d'une série à l'autre et dans le temps. Même des unités non normalisées gagnent à être définies par rapport à une norme puisque cela permet de mieux définir leur contenu et de mieux les situer par rapport à d'autres séries.
Les unités géographiques
Pour être retenues dans la CGT, les unités géographiques devaient satisfaire deux critères. Elles devaient d'abord être faciles à reconnaître par les répondants appelés à déclarer des données géographiques détaillées. Les unités administratives furent choisies parce que les répondants font souvent affaires avec une municipalité, un comté, une province ou quelque autre unité administrative du même genre.
Elles devaient aussi être utiles pour les besoins de la statistique en général. Ici encore, les unités administratives conviennent bien puisqu'elles utilisent beaucoup les statistiques dans l'établissement et la mise en oeuvre de programmes qui engagent les fonds publics et parce que le grand public peut facilement rapprocher les statistiques ainsi produites aux noms et limites des unités administratives.
La CGT retient trois types d'unités géographiques :
- la province ou territoire,
- la division de recensement,
- la subdivision de recensement.
Treize provinces et territoires, 288 divisions de recensement et 5 418 subdivisions de recensement font partie de la CGT de 2006.
(1) Province ou territoire (PR)
Les provinces et territoires sont la principale subdivision politique du Canada et représentent le niveau le plus permanent de la CGT. Du point de vue statistique, les provinces et territoires sont des régions de base selon lesquelles les données du recensement sont totalisées et recoupées. Le Canada est divisé en dix provinces et trois territoires.
Les provinces et territoires ainsi que leurs codes et abréviations sont présentés au tableau A.
Province ou Territoire | Code CGT | Code AlphaNote de bas de page 1 | AbréviationNote de bas de page 1 |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 10 | NL | T.-N.-L. |
Île-du-Prince-Édouard | 11 | PE | Î.-P.-É. |
Nouvelle-Écosse | 12 | NS | N.-É. |
Nouveau-Brunswick | 13 | NB | N.-B. |
Québec | 24 | QC | Qc |
Ontario | 35 | ON | Ont. |
Manitoba | 46 | MB | Man. |
Saskatchewan | 47 | SK | Sask. |
Alberta | 48 | AB | Alb. |
Colombie-Britannique | 59 | BC | C.-B. |
Territoire du Yukon (Yukon depuis oct. 2008) |
60 | YT | Yn |
Territoires du Nord-Ouest | 61 | NT | T.N.-O. |
Nunavut | 62 | NU | Nt |
Notes de bas de page
|
(2) Division de recensement (DR)
La division de recensement est un terme général pour désigner les régions créées en vertu des lois provinciales (comme les comtés, les municipalités régionales de comté et les « regional districts ») ou d'autres genres de régions. Les divisions de recensement sont des régions géographiques intermédiaires entre la municipalité (subdivision de recensement) et la province et le territoire. Elles sont créées le plus souvent pour des besoins de planification régionale et de gestion de services communs (comme les services de police et d'ambulance).
À Terre-Neuve-et-Labrador, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta, dans le Territoire du Yukon (Yukon depuis oct. 2008), dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, les lois provinciales et territoriales ne prévoient pas la création de telles régions administratives. C'est pourquoi les divisions de recensement ont été établies par Statistique Canada en collaboration avec ces provinces et territoires, pour la collecte et la diffusion des données statistiques. Au Territoire du Yukon (Yukon depuis oct. 2008), la division de recensement correspond à l'ensemble du territoire.
Au Nouveau-Brunswick, six municipalités (subdivisions de recensement) débordent les limites légales de comté. Afin de maintenir l'intégralité des municipalités qui les composent, Statistique Canada a modifié les limites des divisions de recensement. Notamment, les six municipalités ci-après débordent des limites de comté et le premier comté entre parenthèses correspond à la DR dans laquelle ces municipalités ont été incluses entièrement :
- Belledune (Restigouche/Gloucester);
- Fredericton (York/Sunbury);
- Grand-Sault (Victoria/Madawaska);
- Meductic (York/Carleton);
- Minto (Queens/Sunbury);
- Rogersville (Northumberland/Kent).
Les limites des divisions de recensement restent le plus souvent relativement stables pendant de nombreuses années. C'est pourquoi la division de recensement s'est avérée utile pour l'analyse des données chronologiques régionales.
Les divisions de recensement sont classées en 13 genres. Onze de ceux-ci sont des genres créés selon l'appellation officielle adoptée par les autorités provinciales ou territoriales. Les deux autres genres — la « division de recensement » (CDR) et le « territoire » (TER) — sont des genres créés par Statistique Canada comme divisions de recensement avec les provinces et le territoire concernés pour la collecte et la diffusion des données statistiques.
Voici les changements apportés aux genres de DR pour 2006 :
- Genres de DR ajoutés
- county / comté (CT) au Nouveau-Brunswick;
- « management board » (MB) en Ontario;
- territoire équivalent (TÉ) au Québec.
- Genre de DR supprimé
- communauté urbaine (CU) au Québec.
- Autres changements
- l'abréviation pour le genre de DR — division de recensement — est changée (de DIV à CDR).
Le tableau B présente les genres de DR, leurs abréviations et leur répartition selon la province et le territoire.
Le nombre de DR n'a pas changé depuis le dernier recensement, toutefois Statistique Canada a créé une nouvelle DR de concert avec la province de Terre-Neuve-et-Labrador et le gouvernement nunatsiavut correspondant à la région visée par l'entente avec les Inuits du Labrador. Le territoire compris dans cette nouvelle DR, soit la Division No. 11 (DR 10 11), a été défini dans la Loi sur l'Accord sur les revendications territoriales des Inuits du Labrador, qui a été adoptée et a reçu la sanction royale en décembre 2004. Le nombre de DR pour Terre-Neuve-et-Labrador est maintenant de 11 suite à la création de la Division No. 11.
Au Québec, suite à des restructurations municipales (subdivisions de recensement), on a créé un nouveau genre de division de recensement appelé « territoire équivalent (TÉ) », qui remplace le genre « communauté urbaine (CU) » qui comptait 3 unités en 2001 et la municipalité régionale de comté (MRC) de Desjardins (DR 24 24) est dissoute. La suppression de la MRC de Desjardins réduit à 98 le nombre de DR au Québec.
On a supprimé toute référence au genre de DR qui existait dans le nom de DR pour respecter les règles d'attribution de nom qui sont appliquées aux unités géographiques. Ainsi, « Niagara Regional Municipality », RM (DR 35 26) et « Perth County », CTY (DR 35 31) sont maintenant désignés comme Niagara, RM et Perth, CTY respectivement.
(3) Subdivision de recensement (SDR)
La subdivision de recensement est un terme générique qui désigne les municipalités telles que définies par les lois provinciales ou territoriales, ou les territoires considérés comme étant équivalents municipaux à des fins statistiques (par exemple, les réserves indiennes, les établissements indiens et les territoires non organisés). Les municipalités sont des unités d'administration locale.
Depuis le recensement de 1981, chaque réserve indienne et établissement indien reconnu par le recensement est considéré comme une SDR distincte et présenté séparément. Avant le recensement de 1981, toutes les réserves indiennes se trouvant dans une division de recensement étaient groupées et présentées comme une seule subdivision de recensement.
Pour 2006, on compte au total 1 095 réserves indiennes et 28 établissements indiens classés comme SDR. Celles-ci sont les réserves indiennes qui sont habitées (ou qui peuvent être habitées), ce qui représente un sous-ensemble des 3 100 réserves indiennes environ dans l'ensemble du pays. Statistique Canada travaille en étroite collaboration avec le ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada afin de déterminer quels sont les réserves et les établissements devant s'ajouter aux SDR. Dans le cas des établissements indiens, leur reconnaissance est également sujette à l'accord des autorités provinciales ou territoriales.
Au Canada, deux municipalités chevauchent une limite provinciale : ce sont Flin Flon (Manitoba et Saskatchewan) et Lloydminster (Saskatchewan et Alberta). Chacune des parties situées de part et d'autre de la limite provinciale est considérée comme une SDR distincte. Trois réserves indiennes sont également considérées comme des SDR distinctes puisqu'elles chevauchent aussi des limites provinciales. Ce sont les réserves indiennes de Shoal Lake (Part) 39A et de Shoal Lake (Part) 40 (Ontario et Manitoba), et de Makaoo (Part) 120 (Saskatchewan et Alberta).
Les subdivisions de recensement sont classées en 55 genres. Cinquante-trois sont des genres créés selon les appellations officielles adoptées par les autorités provinciales, territoriales ou fédérale. Les deux autres genres de SDR — « subdivision non organisée » à Terre-Neuve-et-Labrador et « subdivision municipalité de comté » en Nouvelle-Écosse — sont des régions géographiques créées par Statistique Canada, en collaboration avec les deux provinces concernées, comme équivalents des municipalités à des fins de collecte et de diffusion des données statistiques.
À noter que quelques SDR ont un nom identique mais ont un genre de SDR différent. C'est pour mieux distinguer les SDR les unes des autres que le nom de chaque subdivision de recensement est accompagné d'une indication du genre de subdivision de recensement; par exemple, la ville de Granby (Granby, V) et la municipalité du canton de Granby (Granby, CT).
Pour 2006, les changements apportés aux genres de SDR sont :
- Genres de SDR ajoutés
- « Community government » (CG) aux Territoires du Nord-Ouest;
- Crown colonie / Colonie de la couronne (CN) en Saskatchewan;
- Terres réservées aux Cris (TC) au Québec;
- Terres réservées aux Naskapis (TK) au Québec;
- « Municipality » (MU) en Ontario;
- Municipality / Municipalité (M) en Ontario;
- Town / Ville (TV) au Nouveau-Brunswick et en Ontario.
- Genre de SDR supprimé
- Terres réservées (TR) au Québec est remplacé par Terres réservées aux Cris (TC) et Terres réservées aux Naskapis (TK).
- Autres changements
- City / Cité (C) est remplacé par City / Cité (C), « City » (CY) et Cité (CÉ);
- Municipalité (M) au Québec devient Municipalité (MÉ);
- Paroisse (municipalité de) (P) au Québec devient Paroisse (municipalité de) (PE);
- « Parish » (PAR) au Nouveau-Brunswick est remplacé par Parish / Paroisse (municipalité de) (P);
- Indian reserve – Réserve indienne (R) devient Indian reserve / Réserve indienne (IRI);
- « Rural community » (RC) au Nouveau-Brunswick devient Rural community / Communauté rurale (RCR);
- « Subdivision of county municipality » (SCM) en Nouvelle-Écosse devient Subdivision of county municipality / Subdivision municipalité de comté (SC);
- Indian settlement – Établissement indien (S-E) devient Indian settlement / Établissement indien (S-É);
- « Settlement » (SET) au Territoire du Yukon (Yukon depuis oct. 2008) devient Settlement / Établissement (SÉ);
- « Subdivision of unorganized » (SUN) à Terre-Neuve-et-Labrador devient Subdivision of unorganized / Subdivision non organisée (SNO);
- Unorganized – Non organisé (UNO) devient Unorganized / Non organisé (NO).
Le tableau C montre les genres de SDR, leurs abréviations et leur répartition par province et territoire.
La structure de la CGT
Tout le Canada est compris dans chacun des trois niveaux de la classification qui, ensemble, constituent une structure hiérarchique : les subdivisions de recensement peuvent être groupées pour former des divisions de recensement, elles-mêmes groupées en province ou territoire. Cette hiérarchie est illustrée par la figure 1.
La structure fait implicitement partie du code à sept chiffres de la CGT, comme le montre l'exemple suivant qui utilise le code de la « city » d'Oshawa
PR | DR | SDR | |
---|---|---|---|
35 | Cellule vide | Cellule vide | Ontario |
35 | 18 | Cellule vide | Durham (« Regional Municipality ») |
35 | 18 | 013 | Oshawa (« City ») |
Figure 1. La hiérarchie de la CGT
Le système de codage de la CGT
Les codes numériques ont été adoptés dès le début par souci de simplification et de clarté et parce que toutes les machines utilisées alors pour le traitement des données acceptaient les chiffres.
Les codes numériques sont toujours utilisés cependant le nombre de chiffres du code est passé de six à sept en 1976 lorsqu'on a dû adopter un code à trois chiffres pour les subdivisions de recensement parce qu'une division de recensement en comptait plus de 99.
Les provinces sont numérotées d'est en ouest. Un code à deux chiffres leur est attribué parce qu'il y a plus de neuf provinces et territoires. Le premier chiffre correspond à la région normalisée du Canada dans laquelle la province ou le territoire est situé et le second chiffre désigne l'une des dix provinces ou l'un des trois territoires. Les régions normalisées sont :
- Atlantique
- Québec
- Ontario
- Prairies
- Colombie-Britannique
- Territoires
Les codes des provinces et territoires sont présentés dans le tableau A.
Les conventions suivantes sont utilisées pour le système de codage :
- Les codes suivent habituellement un tracé en serpentin à partir du coin sud-est de chaque province, territoire ou DR. De cette façon, les codes adjacents représentent normalement des unités géographiques ayant une limite commune. Font exception le Manitoba et la Saskatchewan, où la numérotation des divisions de recensement se fait en ligne droite d'est en ouest, retournant à la limite est lorsque la limite ouest est atteinte. Par ailleurs, les réserves indiennes reçoivent des codes de la série 800 au Québec, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique, alors qu'elles sont intégrées au tracé en serpentin des codes de subdivisions de recensement dans les autres provinces.
- Pour que le système de codage puisse être mis à jour au fil des ans, la numérotation n'est pas séquentielle (sauf pour les DR qui sont plus stables). Les codes attribués à de nouvelles unités géographiques peuvent ainsi être intégrés à la séquence numérique.
- Les codes ne sont utilisés qu'une seule fois. Toutefois, un code peut être réutilisé à condition que la classification ait été rééditée au moins deux fois depuis son retrait. Par exemple, un code supprimé en 1991 ne peut être réutilisé avant 2006.
- Les parties constituantes d'un code sont conservées dans la mesure du possible. Par exemple, lorsqu'une nouvelle DR est créée, les codes de SDR attribués à l'origine sont conservés si possible.
Dénomination des unités géographiques
Les noms des unités géographiques sont choisis de la façon suivante :
- Les noms officiels sont utilisés lorsqu'ils existent. Les noms des municipalités locales et régionales constituées sont tirés des gazettes provinciales et territoriales où sont publiés les lois constitutives pour les nouvelles municipalités et les changements aux municipalités existantes.
- Les noms officiels publiés sont retenus tels quels dans la plupart des cas mais Statistique Canada en corrige plusieurs par souci de cohérence et de clarté. À titre d'exemple de correction apportée, Statistique Canada ne retient que le nom géographique et supprime le genre de la SDR, ainsi Cité d'Ottawa est le nom officiel mais Ottawa est le nom qui figure dans la CGT.
- Six municipalités (c.-à-d. subdivisions de recensement) au Canada ont des noms officiels différents en anglais et en français : Beaubassin East / Beaubassin-est, et Grand Falls / Grand-Sault au Nouveau-Brunswick, et Greater Sudbury / Grand Sudbury, French River / Rivière des Français, The Nation / La Nation, et West Nipissing / Nipissing Ouest en Ontario. Pour les publications de langue anglaise, le nom officiel en anglais est utilisé (c.-à-d. Greater Sudbury); pour les publications de langue française, le nom officiel en français est utilisé (c.-à-d. Grand Sudbury), et pour les publications bilingues, la forme bilingue est employée avec l'anglais suivi du français (c.-à-d. Greater Sudbury / Grand Sudbury).
- Les autres noms géographiques sont créés par Statistique Canada, en collaboration avec les provinces, les territoires et d'autres fonctionnaires fédéraux; par exemple, lors de la création des noms pour la plupart des régions économiques.
- Certaines régions statistiques, comme les régions métropolitaines de recensement et les agglomérations de recensement chevauchent des limites provinciales (par exemple, la région métropolitaine [RMR] d'Ottawa–Gatineau). Dans un tel cas, lorsque les données sont présentées pour chacune des parties provinciales, le nom de la province doit accompagné le nom de la région statistique. Pour la RMR d'Ottawa–Gatineau, les parties de la RMR seront identifiées comme : Ottawa–Gatineau, partie ontarienne et Ottawa–Gatineau, partie québécoise.
Forme linguistique des genres de division de recensement (DR) et de subdivision de recensement (SDR)
Lorsque le genre de DR ou de SDR (p. ex., village, ville, comté) fait partie du nom légal de la DR ou de la SDR selon la législation provinciale ou territoriale, Statistique Canada utilise la forme linguistique du nom légal. Dans tous les autres cas, lorsque le genre de DR ou de SDR ne fait pas partie intégrante du nom légal, Statistique Canada utilise la langue de la publication. En conséquence, certains genres peuvent figurer en français dans les publications de langue anglaise et en anglais dans les publications de langue française. Par exemple, dans le cas de Bathurst, au Nouveau-Brunswick, la législation précise que le nom légal est « City of Bathurst ». Ainsi, le genre est indiqué comme étant City (CY) dans les publications de langue anglaise, City (CY) dans les publications de langue française et City (CY) dans les publications bilingues.
Les abréviations et désignations normalisées de tous les genres de DR et SDR pour les publications de langue anglaise, de langue française et bilingues sont dans le tableau D et le tableau E.
Tenue à jour de la CGT
La CGT 2006 présente les régions géographiques normalisées telles qu'elles existaient au 1er janvier 2006. Elle incorpore tous les changements au niveau des municipalités qui ont été apportés à cette date ou avant et qui ont été transmis à Statistique Canada avant le 1er mars 2006.
L'information reçue après le 1er mars 2006 n'est pas incluse et il est fort possible que les autorités provinciales et territoriales relèvent de légères différences entre la CGT et leurs propres registres officiels.
Chaque année, des centaines de changements sont apportés aux limites, aux codes, aux noms ou aux genres de subdivisions de recensement. Des changements sont aussi apportés périodiquement au niveau de la division de recensement. La législation provinciale (lois révisées et spéciales) est à l'origine de la plupart des changements. Les changements touchant les réserves indiennes sont dictés par le ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada et les changements restants, par Statistique Canada.
Les changements imposés par une loi entre en vigueur à la date prévue par cette loi. Les autres changements sont apportés au début de l'année, le plus souvent le 1er janvier de l'année de référence de la CGT.
La publication de la Classification géographique type se fait tous les cinq ans et coïncide avec le recensement de la population. Un aussi long blocage de la géographie d'une série statistique représente, pour la plupart des applications statistiques, un compromis acceptable entre la stabilité et l'actualité. Des observations à intervalles de cinq ans se prêtent bien à l'analyse des tendances historiques et ne faussent pas trop les séries courantes à ce niveau.
La Division de la géographie fournit sur demande un relevé annuel des changements susceptible d'intéresser ceux qui rassemblent des données en fonction des toutes dernières limites des subdivisions de recensement.
Le résumé de tous les changements affectant la CGT entre le 2 janvier 2001 et le 1er janvier 2006 se retrouve dans l'édition 2006 de la classification. Le volume I de la CGT 2006 contient trois tableaux de concordance sur les changements, pour cette période, qui ont une incidence directe sur la CGT, par exemple les changements de code, de nom ou de genre et montre la relation qui existe entre les nouveaux et les anciens codes. De plus, un quatrième tableau donne, pour les subdivisions de recensement affectées par un changement de limite, les chiffres de population du recensement de 2001 selon les limites de ces SDR en vigueur les 1er janvier et 1er juillet de chaque année pour la période comprise entre 2001 et 2006.
Les autres changements incluant les annexions partielles et les révisions des limites et des chiffres de population qui n'ont aucune incidence sur les codes de la CGT et qui n'intéressent le plus souvent que des régions et des populations fort petites, n'apparaissent pas dans les tableaux de concordance. Tous ces changements sont cependant disponibles dans la Liste intérimaire des changements de limites, de statut et de nom des municipalités, publiée par la Division de la géographie.
Changements au niveau de la division de recensement
À Terre-Neuve-et-Labrador, la création de la Division No. 11 est en deux parties, excluant une petite zone au sud de la ville de Nain, qui continue de faire partie de la Division No. 10 (DR 10 10). Sept subdivisions de recensement (SDR) sont touchées par la création de la Division No. 11. Il a fallu diviser deux de ces SDR, qui étaient du genre Subdivision non organisée (SNO), et en modifier le nom afin de respecter la nouvelle structure de DR (voir les tableaux de concordance).
Au Québec, suite à la dissolution de la division de recensement de Desjardins (DR 24 24), les subdivisions de recensement (SDR) de Pintendre, M (24 24 010), de Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy, P (24 24 015) et de Lévis, V (24 24 020) (maintenant partie de la SDR Lévis, V [24 25 213]) ont été annexées à Les Chutes-de-la-Chaudière (maintenant Lévis, TÉ [DR 24 25]) et la SDR de Saint-Henri, M (24 24 005) a été annexée à Bellechasse (DR 24 19). Également au Québec, plusieurs divisions de recensement (CDR), municipalités régionales de comté (MRC) et territoires équivalents (TÉ) ont été touchés par des changements apportés aux limites :
- La SDR de Saint-Lambert-de-Lauzon, P (24 25 005) faisant partie de Lévis (24 25) a été annexée à La Nouvelle-Beauce (24 26).
- Les SDR de Charette, M (24 36 005), de Saint-Élie, P (24 36 010), de Saint-Mathieu-du-Parc, M (24 36 015) et de Saint-Boniface-de-Shawinigan, VL (24 36 020) faisant partie de Shawinigan (24 36) ont été annexées à Maskinongé (24 51).
- La SDR de Saint-Étienne-des-Grès, P (24 37 080) faisant partie de Francheville (24 37) a été annexée à Maskinongé (24 51).
- La SDR de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, P (24 36 040) faisant partie de Shawinigan (24 36) a été annexée à Francheville (24 37).
- La SDR de Waterville, V (24 43 005) faisant partie de Sherbrooke (24 43) a été annexée à Coaticook (24 44).
- La SDR de Saint-Bruno-de-Montarville, V (24 57 015) faisant partie de La Vallée-du-Richelieu (24 57) a été annexée à Longueuil (24 58) et fait maintenant partie de Longueuil, V (24 58 227).
- La SDR de Boucherville, V (24 59 005) faisant partie de Lajemmerais (24 59) a été annexée à Longueuil (24 58).
Les noms ou genres de 15 DR ont été modifiés au Québec (Tableau F).
Ancien nom et genre de DR | Nom et genre révisés de DR | Code CGT |
---|---|---|
Les Îles-de-la-Madeleine (MRC) | Les Îles-de-la-Madeleine (TÉ) | 24 01 |
Communauté-Urbaine-de-Québec (CU) | Québec (TÉ) | 24 23 |
Les Chutes-de-la-Chaudière (MRC) | Lévis (TÉ) | 24 25 |
Le Centre-de-la-Mauricie (MRC) | Shawinigan (TÉ) | 24 36 |
Francheville (MRC) | Francheville (CDR) | 24 37 |
La Région-Sherbrookoise (MRC) | Sherbrooke (TÉ) | 24 43 |
Champlain (MRC) | Longueuil (TÉ) | 24 58 |
Laval (MRC) | Laval (TÉ) | 24 65 |
Communauté-Urbaine-de-Montréal (CU) | Montréal (TÉ) | 24 66 |
Mirabel (MRC) | Mirabel (TÉ) | 24 74 |
Communauté-Urbaine-de-l'Outaouais (CU) | Gatineau (TÉ) | 24 81 |
Rouyn-Noranda (MRC) | Rouyn-Noranda (TÉ) | 24 86 |
Vallée-de-l'Or (MRC) | La Vallée-de-l'Or (MRC) | 24 89 |
Le Haut-Saint-Maurice (MRC) | La Tuque (TÉ) | 24 90 |
Le Fjord-du-Saguenay (MRC) | Le Saguenay-et-son-Fjord (CDR) | 24 94 |
En Ontario, Frontenac, CTY est devenu Frontenac, MB; Haldimand-Norfolk, RM est devenu Haldimand-Norfolk, CDR; et Brant, CTY devient Brant, CDR.
Changements au niveau de la subdivision de recensement
Il y a dix-huit genres de changement au niveau de la SDR, chacun étant représenté par un code spécifique. Le tableau G ci-dessous indique quels changements se répercutent sur les codes de la CGT.
Code | Genre de changement | Changement au code CGT? |
---|---|---|
1 | Constitution | Oui |
2 | Changement du nom | Non |
2C | Correction du nom | Non |
23 | Changement du nom et genre | Non |
3 | Changement du genre | Non |
3C | Correction du genre | Non |
4 | Dissolution | Oui |
5 | Partie annexée de | Non |
5A | Annexion complète et partie annexée de | Non |
6 | Partie annexée à | Non |
7 | Révision du code CGT | Oui |
7C | Correction du code CGT | Oui |
8 | Partie prise de (révision de contestation de population) | Non |
8C | Partie prise de (correction cartographique) | Non |
9 | Partie donnée à (révision de contestation de population) | Non |
9C | Partie donnée à (correction cartographique) | Non |
10 | Population prise de (révision) | Non |
11 | Population donnée à (révision) | Non |
L'explication des codes applicables (codes 1, 2, 2C, 23, 3, 3C, 4, 5A, 6 et 7) se retrouve dans la légende des tableaux de concordance. Une explication plus détaillée suit.
De nouveaux codes de la CGT (code 1) sont attribués aux SDR nouvellement créées. De telles SDR sont :
- créées à partir d'une autre subdivision de recensement; il s'agit alors le plus souvent de municipalités créées à partir d'une zone habitée située dans une subdivision de recensement rurale ou non organisée; ou
- créées par la fusion de deux subdivisions de recensement ou plus.
S'il s'agit d'une fusion, les inscriptions, y compris les codes de la CGT, sont supprimées (code 4) pour toutes les subdivisions de recensement intégrées à la nouvelle subdivision de recensement.
Le code CGT est affecté par les révisions dues aux changements structuraux comme la réorganisation des DR. Cette forme de changement (codes 7 et 7C) indique simplement un code numérique révisé, aucun autre changement n'ayant affecté la SDR.
Les changements de nom de SDR (codes 2 et 2C), de genre de SDR (codes 3 et 3C), ou de nom et de genre de SDR (code 23) n'ont aucune incidence sur le code de la CGT mais entraînent la mise à jour du fichier de la Classification.
Les annexions partielles (codes 5 et 6), les révisions des limites (codes 8, 8C, 9 et 9C) et des chiffres de population (codes 10 et 11) sont les changements les plus nombreux mais ils n'ont aucune incidence sur les codes de la CGT et n'intéressent le plus souvent que des régions et des populations fort petites. Ces changements ne figurent pas dans les tableaux de concordance mais on peut les trouver dans la publication intitulée Liste intérimaire des changements de limites, de statut et de nom des municipalités.
Les SDR touchées par les changements survenus entre le 2 janvier 2001 et le 1er janvier 2006 sont signalées au moyen d'un code. On veut ainsi prévenir les utilisateurs qui mettent à jour leurs fichiers géographiques ou qui font des analyses tendancielles ou longitudinales que les régions qu'ils comparent pourraient avoir changé dans le temps. Cependant, en comparant les chiffres définitifs de population du recensement précédent avec les chiffres ajustés, l'utilisateur peut constater s'il y a eu un changement des limites, une révision des limites ou une révision des chiffres de population. Les chiffres ajustés de population du recensement de 2001 pour les SDR affectées par de tels changements se retrouvent dans la CGT 2006 ainsi que dans la Liste intérimaire des changements de limites, de statut et de nom des municipalités.
Depuis le 2 janvier 2001, un total de 2 738 changements aux SDR ont été enregistrés. Ces changements ont touché 1 569 des 5 600 SDR qui existaient en 2001. Il en découla une réduction nette de 182 SDR pour cette période. Du total des changements, 537 ont affecté le code de la SDR, principalement attribuable à la restructuration des municipalités au Québec (340 dissolutions, 158 constitutions et 39 révisions aux codes), 89 ont affecté le nom, 106 le statut et 15 le nom ainsi que le statut. Les derniers 1 991 changements sont dus à des changements et révisions des limites (1 918) et des révisions des chiffres de population (73). Depuis 2001, les changements aux limites de SDR ont affecté 106 divisions de recensement.
Le tableau H présente le nombre de changements aux subdivisions de recensement selon le genre et selon la province et le territoire
Autres entités géographiques
La CGT est la classification géographique de base utilisée pour la collecte et la diffusion de statistiques à Statistique Canada. Cependant, la CGT ne peut pas servir toutes les applications statistiques pour lesquelles la présentation et l'analyse des données économiques et sociales sont nécessaires. C'est pourquoi Statistique Canada utilise, en plus de la CGT, d'autres entités géographiques normalisées (comme les régions métropolitaines de recensement et les agglomérations de recensement, les régions économiques, les régions sociosanitaires, et les pays) pour la fourniture des statistiques.
Région métropolitaine de recensement (RMR) et agglomération de recensement (AR)
Pour former une région métropolitaine de recensement (RMR), le centre urbain doit compter au moins 50 000 habitants et la région (RMR) doit compter au moins 100 000 habitants. Une RMR restera une RMR même si la population de son noyau urbain devient inférieure à 50 000 habitants ou si la population totale devient inférieure à 100 000 habitants.
Pour former une agglomération de recensement (AR), le centre urbain doit compter au moins 10 000 habitants. Si la population du noyau urbain d'une AR devient inférieure à 10 000 habitants, l'AR est retirée du programme.
Depuis mars 2003, il n'est plus exigé des AR que leur centre urbain compte 100 000 habitants pour devenir une RMR. Maintenant, il suffit qu'une AR compte au moins 100 000 habitants et un centre urbain de 50 000 habitants ou plus pour devenir une RMR.
Pour délimiter une RMR ou une AR, on se sert des municipalités (subdivisions de recensement) adjacentes comme unités de base. Ces subdivisions de recensement (SDR) sont incluses dans les RMR ou les AR si elles respectent au moins une de leurs règles de délimitation, dont voici les trois principales :
- La règle du noyau urbain : La SDR est comprise entièrement ou en partie dans le noyau urbain.
- La règle du navettage dans le sens normal : Avec un nombre minimum de 100 navetteurs, au moins 50 % de la population active occupée qui demeure dans la SDR travaille dans le noyau urbain de délimitation. Ces chiffres sont établis à partir des réponses à la question sur le lieu de travail du recensement de 2001.
- La règle du navettage à contresens : Avec un nombre minimum de 100 navetteurs, au moins 25 % de la population active occupée qui travaille dans la SDR demeure dans le noyau urbain de délimitation. Ces chiffres sont établis à partir des réponses à la question sur le lieu de travail du recensement de 2001.
Une autre règle se rapporte spécifiquement au fusionnement de RMR et d'AR adjacentes. Une AR adjacente à une RMR sera fusionnée à celle-ci si le pourcentage total de navetteurs qui se déplacent entre l'AR et la RMR représente au moins 35 % de la population active occupée demeurant dans l'AR selon les données sur le lieu de travail du recensement de 2001. Ce pourcentage total de navetteurs est la somme des déplacements dans les deux sens entre la RMR et l'AR, exprimé en pourcentage de la population active demeurant dans l'AR (population active occupée résidente).
Une RMR ou une AR regroupe des régions ayant entre elles des liens économiques et sociaux. Cependant, il y a des limites à la mesure dans laquelle on peut atteindre ce but. Étant donné que les SDR utilisées comme unités de base aux fins de la délimitation des RMR et des AR sont des unités administratives, leurs limites ne sont pas toujours des plus appropriées pour délimiter les RMR et les AR. Il y a toujours des cas où l'application des règles donne des résultats non souhaités ainsi que des cas où ces règles sont difficilement applicables. Dans de tels cas, des ajustements manuels sont parfois apportés aux limites pour assurer l'intégrité du programme.
Parce qu'elles sont délimitées de la même façon dans l'ensemble du Canada, les RMR et les AR sont statistiquement comparables. Elles diffèrent des autres régions, telles que les régions de commerce, de marketing ou de planification régionale établies par les autorités locales à des fins de planification ou autres; il faut donc faire preuve de prudence si on les utilise à des fins non statistiques.
Il y a 33 RMR et 111 AR en 2006. Six AR sont devenues des RMR en 2006 : Moncton au New Brunswick; Barrie, Brantford, Guelph, et Peterborough en Ontario; et Kelowna en Colombie-Britannique. Sept nouvelles AR ont été ajoutées : Bay Roberts à Terre-Neuve-et-Labrador; Miramichi au New Brunswick; Centre Wellington et Ingersoll en Ontario; Okotoks et Canmore en Alberta; et Salmon Arm en Colombie-Britannique. L'AR de Magog en 2001 a été fusionnée à la RMR de Sherbrooke depuis qu'au moins 35 % de la population active occupée qui demeure dans l'AR fait la navette entre la RMR et l'AR, d'après les données sur le lieu de travail tirées du recensement de 2001. Finalement, deux AR, Gander et Labrador City à Terre-Neuve-et-Labrador, ont été supprimées car la population de leur noyau urbain était inférieure à 10 000 habitants en 2001.
Entre 2001 et 2006, des municipalités ont connu des changements (nouveau nom, fusion, annexion ou dissolution). Trois RMR ont maintenant un nouveau nom : Chicoutimi–Jonquière devient Saguenay; Ottawa–Hull devient Ottawa–Gatineau; et Greater Sudbury devient Greater Sudbury / Grand Sudbury. Deux AR ont aussi un nouveau nom : Port Hope and Hope devient Port Hope et Haileybury devient Temiskaming Shores.
Même si les régions métropolitaines de recensement (RMR) et les agglomérations de recensement (AR) englobent presque 80 % de la population du Canada, ces régions représentent seulement 4 % du territoire. Le concept de zone d'influence des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement (ZIM) offre une distinction géographique de la région à l'extérieur des RMR et des AR. Les subdivisions de recensement qui ne font pas partie des RMR et des AR sont classées selon une des quatre catégories de ZIM (forte, modérée, faible et sans influence) selon le degré d'influence exercé collectivement sur elles par les RMR et les AR. Les subdivisions de recensement ayant le même degré d'influence (déterminé par le pourcentage de leur population active occupée résidente qui travaille dans le noyau urbain des RMR et des AR) ont tendance à se grouper en zones autour des RMR et des AR.
L'introduction du concept ZIM permet maintenant de classer toutes les subdivisions de recensement dans la nouvelle classification des secteurs statistiques (CSS) en vue de la diffusion des données. En effet, la CSS classe les subdivisions de recensement selon qu'elles fassent partie d'une région métropolitaine de recensement, d'une agglomération de recensement, d'une zone d'influence des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement (ZIM forte, ZIM modérée, ZIM faible, ou zone sans IM), ou des territoires (Territoire du Yukon (Yukon depuis oct. 2008), Territoires du Nord-Ouest, Nunavut). L'application de cette classification aux données par subdivision de recensement pourrait dévoiler des particularités cachées en plus d'aider les utilisateurs à étudier la diversité des régions autres que les RMR et les AR du Canada.
Région économique (RE)
Il s'agit d'une unité normalisée créée parce que l'on avait besoin d'une unité géographique appropriée pour la présentation et l'analyse de l'activité économique régionale. Une telle unité est assez petite pour permettre une analyse régionale, tout en étant assez grande pour comprendre un nombre suffisant de répondants de sorte que, une fois les données confidentielles supprimées, il reste quand même une vaste gamme de statistiques à diffuser.
Ces régions ont été établies d'après les travaux de Camu, Weeks et Sametz réalisés au cours des années 1950. Au début, les limites des régions ont été tracées de façon que les ressemblances des caractéristiques socio-économiques à l'intérieur des régions soient portées au maximum mais que celles entre les régions soient réduites au minimum. Par la suite, les régions ont été modifiées pour comprendre les comtés qui définissent la zone d'influence d'un grand centre urbain ou d'une grande région métropolitaine. Finalement, les régions ont été établies pour tenir compte des changements de limites des DR et des besoins des autorités provinciales.
La RÉ est une unité géographique, plus petite qu'une province sauf pour l'Île-du-Prince-Édouard et les Territoires, constituée généralement de groupes de divisions de recensement complètes. La seule exception étant en Ontario où la ville de Burlington, qui fait partie de la division de recensement Halton (DR 35 24) est exclue de la RÉ de Toronto pour être incluse dans la RÉ de Hamilton–Niagara Peninsula qui comprend la RMR de Hamilton au complet.
Les RÉ peuvent être des régions économiques ou administratives, ou encore des régions de planification. Au Québec, ces régions sont désignées en vertu d'une loi qui établit les régions administratives. Dans toutes les autres provinces, les RÉ ont été délimitées en collaboration avec les autorités provinciales.
Il y a 76 RÉ en 2006; les RÉ sont présentées avec leurs divisions de recensement composantes. Les régions économiques qui suivent ont été affectées par les changements au niveau des DR et des SDR :
À Terre-Neuve-et-Labrador, la composition de Côte-ouest–Northern Peninsula–Labrador (RÉ 10 30) a été modifiée à la suite de la création d'une nouvelle division de recensement, soit la Division No. 11 (DR 10 11).
Au Québec, la composition de Chaudières-Appalaches (RÉ 24 25) a été modifiée en raison de la dissolution de la DR de Desjardins (DR 24 24). Les subdivisions de recensement (SDR) composantes de Pintendre, M (24 24 010), de Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy, P (24 24 015), et de Lévis, V (24 24 020) ont été annexées à Les Chutes-de-la-Chaudière (DR 24 25), et la SDR de Saint-Henri, M (24 24 005), a été annexée à Bellechasse (DR 24 19).
Au Manitoba, la limite entre Sud-ouest (RÉ 46 30) et Parklands (RÉ 46 70) a été touchée lorsqu'une partie de Gambler 63, IRI (SDR 46 16 025), faisant partie de la Division No. 16 (DR 46 16), a été annexée à Gambler 63 (partie), IRI (SDR 46 15 049), dans la Division No. 15 (DR 46 15).
En Colombie-Britannique, la composition de Lower Mainland–Sud-ouest (RÉ 59 20) et Thompson–Okanagan (RÉ 59 30) a été touchée lorsqu'une partie de Boothroyd 8A, IRI (SDR 59 09 803), faisant partie de Fraser Valley (DR 59 09) a été anexée à Boothroyd 8A (partie), IRI (SDR 59 33 897), dans Thompson-Nicola (DR 59 33). Cela n'a toutefois pas entraîné de modification des limites.
Régions sociosanitaires
La région sociosanitaire représente une unité géographique normalisée définie par les ministères provinciaux de la santé. Dans toutes les provinces, les régions sociosanitaires sont des régions administratives qui ont été établies aux termes de la loi. Pour avoir la couverture complète du territoire canadien, chacun des territoires représente aussi une région sociosanitaire.
Les régions sociosanitaires se présentent sous la forme d'une hiérarchie et couvrent l'ensemble des terres du Canada. La classification porte sur les régions sociosanitaires 2005. Une version modifiée de cette classification est également incluse pour tenir compte du traitement spécial des régions sociosanitaires en Ontario et en Nouvelle-Écosse. En Ontario, les régions sociosanitaires incluses dans la classification principale sont basées sur les « Public Health Units (PHU) » alors que, dans la version modifiée, les régions sociosanitaires sont basées sur les réseaux locaux d'intégration des services de santé (RLISS). En Nouvelle-Écosse, les « District Health Authorities (DHA) » sont les régions administratives désignées en vertu de la loi et font partie de la version modifiée alors que les zones, qui sont incluses dans la classification principale, sont le résultat du regroupement des neuf « DHA ». Ailleurs les classifications sont identiques. La classification de base ainsi que sa version sont des normes ministérielles.
Les régions sociosanitaires 2005 remplacent les régions sociosanitaires 2003. À compter de 2003, les révisions auront lieu à tous les deux ans.
Pays du monde
La norme recommandée pour les noms et codes identifiant les pays du monde est une version adaptée de « Codes pour la représentation des noms de pays et leurs subdivisions — partie 1 : codes de pays, ISO 3166-1 : 1997 », publié par l'Organisation internationale de normalisation (ISO) à Genève, en Suisse, en collaboration avec le Bureau de la statistique des Nations Unies.
La norme ISO 3166-1 : 1997 offre des codes à deux et trois lettres (ISO alpha-2 et ISO alpha-3) et des codes à trois chiffres (ISO numérique-3).
Présentation
La Classification géographique type de 2006 a été divisée en deux produits distincts :
- Volume I La Classification (12-571 au catalogue)
- Volume II Cartes de référence (12-572 au catalogue)
Volume I - La classification
Le volume I est celui qui présente les fondements du système de classification des unités géographiques. Il décrit la CGT, les régions métropolitaines de recensement (RMR) et les agglomérations de recensement (AR) et les régions économiques (RE) et les présente de diverses façons pour les rendre facilement accessibles et compréhensibles. L'introduction situe les unités géographiques normalisées dans leur contexte et en donne le cadre d'utilisation.
La CGT est la pièce maîtresse de la classification puisqu'il s'agit d'une liste complète de ses unités géographiques. C'est à partir de ces unités que toutes les autres régions géographiques normalisées sont constituées. La CGT donne le code, le nom et le genre de chaque SDR, et indique en plus si la SDR fait partie d'une RMR/AR.
Les SDR ayant été visées par un changement de nom, de genre, de code, de limites ou une révision des chiffres de population depuis 2001 sont signalées.
Les régions métropolitaines donnent une liste de tous les grands centres urbains au Canada. Ces centres sont importants pour l'analyse de la conjoncture économique actuelle puisqu'ils sont au coeur de l'activité économique au Canada.
Les régions métropolitaines donnent un accès plus facile aux codes de RMR et d'AR selon la province et le territoire et définissent les RMR et les AR par rapport aux SDR.
Les noms et codes des RÉ sont présentés par province et territoire avec leurs DR composantes, qui sont énumérés en ordre numérique, le nom et le code de chaque DR étant précisés.
En Ontario, la DR composante Halton (code de DR 35 24) apparaît à deux endroits, soit comme composante de la région économique de Toronto (RÉ 35 30) et comme composante de Hamilton–Niagara Peninsula (RÉ 35 50).
Finalement, une liste de localités présentant des noms de lieu alternés et répétés accompagne chacune des subdivisions de recensement. Les noms de lieu alternés comprennent les noms de lieux alternés à partir de l'histoire ou d'autres langues et les épellations alternatives du même nom. Les noms de lieu répétés paraissent plus d'une fois à l'intérieur d'une province. Habituellement, ceci démontre qu'un nom de lieu a été utilisé pour plus d'une localité, parfois pas tellement éloignée l'une de l'autre. Cela se présente aussi lorsqu'une limite de SDR partage une localité et que le nom de lieu est répété sous chacun des codes CGT.
Volume II - Les cartes de référence
Ce produit contient une série de 23 cartes des provinces et territoires indiquant les limites des divisions de recensement, des subdivisions de recensement, des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement en date du 1er janvier 2006. Les limites sont tracées sur des fonds de carte qui comprennent déjà les cours d'eau. Les cartes indiquent le nom et le code de chaque SDR et le code des DR et des RMR/AR.
Sont aussi comprises cinq cartes du Canada, à savoir :
- un index des cartes de référence;
- les limites des divisions de recensement;
- l'emplacement des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement;
- la distribution spatiale des SDR parmi les RMR, les AR, les zones d'influence des RMR et des AR, et les territoires;
- les limites des régions économiques avec leurs DR composantes.
Document de référence
- Classification géographique type 2001
Volume I, La Classification, no 12-571-XPB au catalogue
Volume II, Cartes de référence, no 12-572-XPB au catalogue
Source : Statistique Canada
Notes de bas de page
- Note de bas de page 1
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En plus des unités géographiques de la CGT (comme la province/territoire, la division de recensement et la subdivision de recensement), la politique de Statistique Canada sur les normes reconnaît les régions métropolitaines de recensement, les agglomérations de recensement, les régions économiques, les régions sociosanitaires et les pays comme régions normalisées.