Au total, six nouveaux articles sont diffusés aujourd'hui dans la publication Rapports économiques et sociaux.
Le nombre d'immigrants en âge de travailler vivant au sein d'un couple de même sexe a augmenté de 2000 à 2020
Le nombre d'immigrants en âge de travailler vivant au sein d'un couple de même sexe a progressé pour passer de 900 en 2000 à 20 470 en 2020, ce qui représente 0,61 % de l'ensemble des couples chez les femmes immigrantes et 0,73 % de l'ensemble des couples chez les hommes immigrants. En outre, la proportion d'immigrants en âge de travailler vivant au sein d'un couple de même sexe dans des régions autres que Toronto, Vancouver et Montréal a augmenté au cours de cette période. L'étude s'intitulant « Profil socioéconomique des immigrants en âge de travailler vivant au sein d'un couple de même sexe au Canada de 2000 à 2020 » présente de nouvelles données sur les caractéristiques sociodémographiques et économiques des immigrants vivant au sein d'un couple de même sexe qui sont âgés de 25 à 64 ans et qui sont arrivés au Canada durant la période s'échelonnant de 1980 à 2020.
De manière générale, les hommes et les femmes immigrants vivant au sein de couples de même sexe étaient plus susceptibles d'avoir un emploi que les immigrants vivant au sein de couples de sexe opposé. Cette différence était plus importante chez les femmes que chez les hommes (l'écart était de 17 points de pourcentage chez les femmes par rapport à 7 points de pourcentage chez les hommes en 2020). De 2000 à 2020, les immigrantes en âge de travailler vivant au sein de couples de même sexe gagnaient plus que celles vivant dans des couples de sexe opposé. Même si l'on a observé une tendance similaire chez les hommes après 2011, une fois les caractéristiques sociodémographiques prises en compte, les hommes immigrants vivant au sein de couples de même sexe gagnaient moins que ceux vivant au sein de couples de sexe opposé. Cette étude souligne l'importance de prendre en compte les caractéristiques sociodémographiques pour mieux comprendre les profils économiques des immigrants vivant au sein de couples de même sexe.
Lorsqu'on mesure la satisfaction de la population canadienne au chapitre du logement, l'emplacement peut être plus important que le fait d'être propriétaire
Dans l'ensemble, les propriétaires de leur résidence principale sont plus satisfaits de leur logement, de leur quartier et de leur vie que les locataires. Cependant, l'étude s'intitulant « Écarts en matière de satisfaction à l'égard du logement, du quartier et de la vie entre les propriétaires et les locataires » a révélé que le degré de satisfaction supérieur est principalement attribuable aux différences en ce qui concerne les conditions de vie et les circonstances des propriétaires et des locataires plutôt qu'au fait d'être propriétaire.
De manière générale, les locataires vivent dans des logements comportant moins de chambres que les propriétaires et sont environ deux fois plus susceptibles de rencontrer certains problèmes, comme de la moisissure ou des organismes nuisibles, trois fois plus susceptibles de déclarer une mauvaise qualité de l'air intérieur et moins susceptibles d'être satisfaits de l'insonorisation, du contrôle de la température ainsi que de la sécurité et de la sûreté. Par rapport aux propriétaires de leur résidence principale, les locataires sont également plus susceptibles de déclarer des problèmes de voisinage, comme le vandalisme, les graffitis ou d'autres dommages, la consommation ou le trafic de drogue et les agressions motivées par la race, l'ethnicité ou la religion, et sont plus susceptibles de se situer dans les 20 % inférieurs de la répartition des revenus familiaux.
Lorsque l'on compare les propriétaires et les locataires qui vivent dans des quartiers ou des types de logements similaires ou dont le ménage partage des caractéristiques semblables (comme leur revenu), les différences au chapitre de la satisfaction diminuent ou disparaissent. Cela n'exclut pas la possibilité que l'accession à la propriété offre d'autres avantages sociaux ou économiques, mais souligne l'importance de considérer les caractéristiques du logement et du quartier comme des raisons expliquant possiblement les différences au chapitre des taux de satisfaction.
Les nouvelles entreprises créées depuis la pandémie de COVID-19 réussissent mieux que les nouvelles entreprises créées avant la pandémie
Au début de la pandémie de COVID-19, les entreprises qui ont été créées en 2020 étaient plus petites et moins nombreuses que les années précédentes. L'article s'intitulant « Les entreprises créées depuis le début de la pandémie de COVID-19 » examine la façon dont les entreprises créées après le début de la pandémie et qui n'étaient pas admissibles aux programmes d'aide liés à la COVID-19 se sont débrouillées par rapport aux cohortes précédentes. Les résultats montrent que ces entreprises étaient moins endettées, disposaient de plus de liquidités, étaient plus rentables et plus productives l'année de leur entrée que les entreprises ouvertes avant la pandémie. Ces caractéristiques leur ont permis de survivre à un taux plus élevé au cours de leurs premières années et de rattraper les cohortes précédentes en termes d'emploi.
Par exemple, le taux d'entrée des entreprises était de 13,3 % en 2020, par rapport à une moyenne de 16,0 % au cours de toutes les années précédentes, de 2015 à 2019. Cependant, le taux d'entrée s'est redressé pour s'établir à 15,1 % en 2021 et à 15,0 % en 2022. En 2020, le nombre moyen d'employés des nouvelles entreprises a légèrement diminué pour se chiffrer à 1,8 employé, par rapport à 2,1 avant la pandémie. Toutefois, le nombre moyen d'employés s'est redressé pour se situer à 2,1 en 2021 et en 2022.
Un plus grand nombre de travailleurs étrangers temporaires obtiennent la résidence permanente par rapport aux cohortes précédentes
Cinq ans après avoir reçu leurs premiers permis de travail, 34 % des travailleurs étrangers temporaires qui sont arrivés durant la période s'échelonnant de 2011 à 2015 avaient obtenu leur résidence permanente. Il s'agit d'une hausse par rapport à la proportion de 27 % enregistrée chez les travailleurs étrangers temporaires de la cohorte de 2006 à 2010 qui ont obtenu leur résidence permanente. L'article « Travailleurs étrangers au Canada : différences au chapitre de la transition vers la résidence permanente entre les programmes de permis de travail » examine les récents changements apportés à la transition vers la résidence permanente dans l'ensemble des programmes de permis de travail et des trajectoires d'immigration pour les personnes qui ont effectué cette transition.
Les taux de transition ont augmenté ou sont demeurés élevés pour la plupart des programmes de permis de travail, mais ils sont demeurés bas ou ont diminué pour ce qui est de certains autres programmes. Par exemple, les taux de transition sur cinq ans vers la résidence permanente ont progressé pour passer de 69 % pour la cohorte de 2006 à 2010 à 73 % pour la cohorte de 2011 à 2015 dans le cadre du Programme de permis de travail post-diplôme, mais ils sont restés autour de 10 % en ce qui concerne les programmes agricoles. La résidence permanente a été obtenue principalement dans le cadre de certaines trajectoires, comme le Programme des candidats des provinces et la catégorie de l'expérience canadienne. L'analyse des tendances en matière de transition peut orienter les considérations relatives aux politiques touchant les entrées de travailleurs étrangers temporaires et leur rôle à long terme dans la résolution des pénuries de main-d'œuvre dans toutes les industries et à tous les niveaux de compétence.
Cet article est le cinquième d'une série qui présente des statistiques et des renseignements sur les travailleurs étrangers temporaires au Canada. Pour consulter les autres articles de la série, voir « Travailleurs étrangers au Canada : participation à la vie active chez les résidents temporaires ayant un emploi rémunéré en 2019 », « Travailleurs étrangers au Canada : répartition de l'emploi rémunéré selon le secteur », « Travailleurs étrangers au Canada : titulaires de permis de travail par rapport aux enregistrements de revenu d'emploi, 2010 à 2022 », « Travailleurs étrangers au Canada : évolution de la composition et des taux d'emploi des titulaires d'un permis de travail ».
Maintenir en poste et recruter de jeunes travailleurs qualifiés de langue officielle minoritaire dans les provinces canadiennes
Le maintien en poste et le recrutement de locuteurs de langues officielles minoritaires dans les collectivités peuvent aider à renforcer l'identité culturelle et la vitalité économique. L'étude s'intitulant « Maintien en poste et recrutement de jeunes travailleurs qualifiés de langue officielle minoritaire dans les provinces canadiennes » porte sur le nombre de jeunes ayant un diplôme d'études postsecondaires qui ont quitté une province (perte de compétences) ou qui se sont établis dans une province (acquisition de compétences) en tant que proportion de tous les jeunes diplômés de niveau postsecondaire ayant fait des études dans la province en question. On utilise les termes « perte nette de compétences » ou « acquisition nette de compétences » pour désigner la différence entre ces deux proportions.
Le Nouveau-Brunswick a enregistré une perte de compétences nette de 1 jeune francophone sur 5 (ou -19 %) qui a grandi dans la province, qui a fait des études postsecondaires durant la période s'échelonnant de 2010 à 2017 (au Nouveau-Brunswick ou ailleurs) et qui a été suivi deux ans après l'obtention de son diplôme. Seules deux autres provinces ont enregistré des pertes nettes de compétences en ce qui concerne leur population de jeunes de langue officielle minoritaire : le Québec (-9 % de sa population initiale de jeunes anglophones qualifiés) et le Manitoba (-6 % de sa population initiale de jeunes francophones qualifiés). L'Alberta est la province qui a enregistré l'acquisition nette la plus importante de jeunes qualifiés de langue officielle minoritaire (70 %).
La proportion d'enfants susceptibles d'avoir une incapacité a augmenté de 2016 à 2021
Le Recensement de la population de 2021 renfermait des questions sur les difficultés que les répondants éprouvaient lorsqu'ils vaquaient à leurs activités de la vie quotidienne afin d'identifier les Canadiens susceptibles d'avoir une incapacité. On en sait peu sur la pertinence de ces questions pour ce qui est des enfants. Dans l'article s'intitulant « Mise à jour du profil des enfants associés à des réponses affirmatives aux questions du Recensement de 2021 sur la difficulté à accomplir des activités de la vie quotidienne », on a établi que la proportion des enfants âgés de 0 à 14 ans susceptibles d'avoir une incapacité s'est chiffrée à 16,3 % en 2021, en hausse de près de 3 points de pourcentage par rapport à 2016 (13,5 %). Cette augmentation a été principalement attribuable à une hausse des troubles de l'apprentissage, de la mémoire ou de la concentration, ainsi que des troubles émotionnels, psychologiques ou de santé mentale. Des études futures sont nécessaires pour comparer les questions sur les activités de la vie quotidienne avec d'autres instruments, afin de déterminer leur utilité lorsque vient le temps d'identifier les enfants susceptibles d'avoir une incapacité.
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