Rapports sur la santé, novembre 2024

Les jeunes 2ELGBTQ+ présentent un risque accru d'avoir des problèmes de santé mentale et des idées suicidaires

Comparativement à leurs pairs cisgenres et hétérosexuels, les jeunes de 15 à 24 ans aux deux esprits (ou bispirituels) ou qui sont lesbiennes, gaies, bisexuels, transgenres ou queers ainsi que ceux qui emploient d'autres termes relatifs à la diversité sexuelle ou de genre (2ELGBTQ+) présentaient un risque plus élevé d'avoir des problèmes de santé mentale et des idées suicidaires en 2022. Par exemple, 27 % des jeunes 2ELGBTQ+ ont répondu aux critères relatifs à un épisode dépressif majeur durant l'année ayant précédé l'enquête, comparativement à 11 % des jeunes cisgenres et hétérosexuels. Environ 1 jeune 2ELGBTQ+ sur 4 (25 %) a déclaré avoir eu des pensées suicidaires au cours de la même période, comparativement à 5 % des jeunes cisgenres et hétérosexuels.

L'étude intitulée « La santé mentale et l'accès au soutien chez les jeunes 2ELGBTQ+ », diffusée aujourd'hui dans les Rapports sur la santé, s'appuie sur des données de l'Enquête sur la santé mentale et l'accès aux soins de 2022 pour examiner les écarts dans la prévalence des problèmes de santé mentale entre les jeunes 2ELGBTQ+ et les jeunes cisgenres et hétérosexuels, ainsi que les différences entre leurs expériences sociales et leurs comportements en matière de recherche d'aide.

Les jeunes 2ELGBTQ+ déclarent davantage d'expériences sociales négatives que leurs pairs

Selon des recherches antérieures, les différences en matière de risques pour la santé mentale au sein de la population des jeunes 2ELGBTQ+, notamment la discrimination, le harcèlement et l'exclusion, pourraient s'expliquer par le contexte social dans lequel ces jeunes évoluent. La présente étude a révélé que, bien qu'il n'y ait aucune différence significative dans les niveaux de soutien social, les jeunes 2ELGBTQ+ ont eu, en moyenne, des interactions sociales négatives de manière plus fréquente que les jeunes cisgenres et hétérosexuels.

Cependant, ces différences ne rendent pas entièrement compte des disparités en matière de santé mentale entre les deux groupes, ce qui semble indiquer que l'enquête n'a pas permis de saisir pleinement les expériences sociales uniques vécues par les jeunes 2ELGBTQ+.

Les jeunes 2ELGBTQ+ sont plus susceptibles d'avoir parlé de leur santé mentale à un professionnel de la santé

Parmi les personnes qui satisfaisaient aux critères relatifs à un problème de santé mentale ou de consommation d'alcool ou de drogues, 66 % des jeunes 2ELGBTQ+ et 38 % des jeunes cisgenres et hétérosexuels ont déclaré avoir parlé de leurs problèmes de santé mentale ou de consommation d'alcool ou de drogues à un professionnel de la santé au cours de l'année ayant précédé l'enquête.

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L'article intitulé « La santé mentale et l'accès au soutien chez les jeunes 2ELGBTQ+ » est maintenant accessible dans le numéro en ligne de novembre 2024 de la publication Rapports sur la santé, vol. 35, no 11 (82-003-X).

Ce numéro de Rapports sur la santé contient également l'article intitulé « Mise à jour des coûts du cancer du sein pour les femmes selon le stade de la maladie et la phase de soins à l'aide de bases de données fondées sur la population ».

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