Rapports économiques et sociaux, novembre 2024

Au total, quatre nouveaux articles sont diffusés aujourd'hui dans la publication Rapports économiques et sociaux.

Près de la moitié des titulaires d'un permis de travail qui obtiennent le statut de résident permanent restent dans leurs industries initiales au Canada

Les travailleurs étrangers temporaires (TET) peuvent jouer un rôle durable dans l'atténuation des pénuries de main-d'œuvre. Toutefois, ce ne sont pas tous les TET qui continuent de travailler au sein de leur industrie initiale après avoir obtenu la résidence permanente. L'article intitulé « Travailleurs étrangers au Canada : maintien en emploi dans l'industrie après la transition vers la résidence permanente parmi les titulaires de permis de travail à des fins de travail » propose une analyse exhaustive du maintien en emploi des TET, au sein de leur industrie initiale, après leur transition vers la résidence permanente. Il montre que parmi les titulaires d'un permis de travail qui ont fait la transition vers la résidence permanente au cours de la période allant de 2011 à 2015, 43 % travaillaient toujours au sein de la même industrie cinq ans plus tard.

Le taux de maintien en emploi était inférieur à 25 % dans des secteurs comme celui de l'agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse, celui des services immobiliers et des services de location et de location à bail et celui des services administratifs, des services de soutien, des services de gestion des déchets et des services d'assainissement. Cependant, le maintien en emploi était de 65 % dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale. Le taux de rétention était de 47 % dans le secteur des services d'hébergement et de restauration et de 45 % dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques (deux des plus grands secteurs qui embauchent les titulaires de permis de travail).

Ces différences à l'échelle des secteurs sont probablement influencées par des facteurs tels que les niveaux de salaire, les conditions de travail, la stabilité d'emploi et les exigences en matière de compétences particulières. Le fait de comprendre le maintien en emploi au sein des différents secteurs d'activité peut aider les entreprises et les décideurs à élaborer des programmes de main-d'œuvre adaptés à la fois aux besoins de l'industrie et à ceux de ses travailleurs.

Pour accompagner cet article, une présentation résumant une série d'articles sur l'engagement des TET sur le marché du travail, leur transition vers la résidence permanente et la rétention à l'échelle des provinces et des industries est aussi diffusée aujourd'hui. Pour obtenir plus de renseignements, voir « De la recherche aux connaissances : les travailleurs étrangers temporaires au Canada ».

Cartographier les associations entre le crime contre les biens et l'emplacement des entreprises à Toronto

Il est généralement entendu que les perceptions à l'égard de la criminalité dans certains secteurs influent sur le choix, par les consommateurs, de fréquenter un endroit, tout comme elles influent sur les décisions d'investissement des entreprises. Une nouvelle étude innovatrice intitulée « Exploration des crimes contre les biens et de l'emplacement des entreprises : utilisation de l'analyse spatiale et des données sur le nombre d'entreprises pour révéler des corrélations à Toronto, en Ontario » examine les relations entre la population, le nombre d'entreprises et les crimes contre les biens à Toronto au cours de la période allant de 2017 à 2020. À l'aide de grilles spatiales de 500 mètres sur 500 mètres, ces relations sont cartographiées à l'échelle de Toronto, en séparant les zones résidentielles des zones commerciales pour mieux comprendre leur lien avec la criminalité.

Alors que la criminalité peut décourager les entreprises de s'installer dans un certain quartier, la présence d'entreprises peut aussi créer des occasions de commettre des crimes. Après avoir tenu compte de la population des carrés de quadrillage, une association positive entre le nombre d'entreprises et la criminalité a été relevée. C'était particulièrement le cas pour les entreprises en contact direct avec les clients, celles-ci pouvant être davantage exposées à la criminalité du fait qu'elles servent le public en général. De plus, des grappes d'unités géographiques à taux de criminalité élevés et faibles, qui ne pouvaient pas être attribuables au hasard, ont été observées. Les résultats démontrent, entre autres, la pertinence de mener un examen plus approfondi pour déterminer les facteurs à l'origine de ces grappes.

Ces travaux jettent les bases pour de futures analyses qui porteraient sur l'incidence des variations du taux de criminalité dans l'espace et le temps sur les résultats des entreprises.

Une comparaison des gains à travers les groupes de population

Deux autres études publiées aujourd'hui, intitulées « Gains cumulatifs des personnes noires, chinoises, sud-asiatiques et blanches nées au Canada » et « Différences dans le ratio de la rémunération femmes-hommes au sein de divers groupes de population au Canada », présentent deux différentes facettes des comparaisons de la rémunération. La première étude explore les différences de gains cumulatifs selon le genre entre certains groupes de population, alors que la deuxième étude traite de l'écart de rémunération entre les genres au sein de différents groupes de population. Pour en savoir plus, lisez l'article du Quotidien intitulé « Comparaison des revenus entre les groupes de population ».

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