Indice des prix des logements neufs, juin 2025

Les prix des logements neufs diminuent en juin

L'indice national s'est replié d'un mois à l'autre en juin (-0,2 %), en baisse pour un troisième mois consécutif. Les prix ont diminué dans 12 des 27 régions métropolitaines de recensement (RMR) visées par l'enquête, tandis qu'ils étaient inchangés dans 10 RMR et qu'ils ont augmenté dans les 5 autres.

Le Grand Sudbury (-0,9 %) a affiché la plus forte baisse d'un mois à l'autre en juin, suivi de Calgary (-0,8 %). Les constructeurs ont fait état de ralentissements du marché, qui ont permis aux acheteurs de négocier les prix à la baisse.

En juin, les hausses mensuelles les plus marquées ont été observées à Charlottetown (+1,4 %) et à Victoria (+0,7 %).

Graphique 1 : Indice des prix des logements neufs

Graphique 2 : Les prix des logements neufs diminuent à l'échelle nationale

Variation de l'Indice des prix des logements neufs depuis le début de l'année

À l'échelle nationale, l'Indice des prix des logements neufs (IPLN) a diminué de 0,8 % depuis le début de l'année 2025. L'IPLN est demeuré stable au cours des trois premiers mois, puis a amorcé une tendance à la baisse au deuxième trimestre.

C'est London (-2,3 %) qui a enregistré la plus forte baisse des prix des logements neufs depuis le début de l'année, suivie d'Edmonton (-1,9 %). Au début de 2025, les prix des logements dans ces RMR ont affiché une tendance à la baisse, en raison d'incertitudes liées aux droits de douane imposés au Canada par les États-Unis et de contre-mesures tarifaires imposées aux États-Unis par le Canada. Le marché de la revente a également connu des baisses à London, selon l'Association canadienne de l'immobilier (ACI). Le prix de référence de l'Indice des prix des propriétés MLS® est en baisse depuis janvier 2025 à London pour les maisons unifamiliales (-4,5 %). Statistique Canada a également indiqué que le taux de chômage était de 7,2 % à London en juin, soit une augmentation de 0,2 point de pourcentage depuis le début de l'année. À titre de comparaison, le taux de chômage était de 6,9 % à l'échelle nationale en juin.

Malgré l'incertitude économique qui règne dans de nombreuses RMR, les prix des logements neufs ont affiché leur plus forte croissance depuis le début de l'année à Halifax (+4,6 %) et à Québec (+3,9 %). Selon le Rapport sur le marché des logements neuf de 2024: estimations expérimentales, l'augmentation du coût de construction d'une maison individuelle non attenante, combinée à la pénurie d'approvisionnement (190 logements neufs achevés pour 1 000 personnes de la croissance démographique), a contribué à la hausse des prix des logements neufs à Halifax. C'est également la pénurie d'approvisionnement qui a fait monter les prix des logements à Québec. Selon les données de la Société canadienne d'hypothèques et de logement, à Québec, les stocks de maisons unifamiliales achevées et non vendues ont reculé de 39,6 % en juin par rapport à janvier 2025. Sur le marché de la revente, on a observé une baisse de 27 % du nombre d'inscriptions actives et une augmentation de 18 % du prix médian d'une maison unifamiliale au cours de la même période, selon les données de l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.