Selon les données policières, en 2024, il y a eu 349 victimes de violence familiale pour 100 000 personnes et 356 victimes de violence entre partenaires intimes pour 100 000 personnes de 12 ans et plus. Ces taux étaient relativement inchangés par rapport à l'année précédente. Au total, en 2024, 142 724 personnes ont été victimes de violence familiale et 128 175 personnes ont été victimes de violence entre partenaires intimes.
Aujourd'hui, le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada diffuse une série de tableaux de données sur les victimes de violence familiale et de violence entre partenaires intimes dans les affaires déclarées par la police, ainsi que sur les victimes de crimes violents en général (voir la note aux lecteurs). Le présent communiqué traite des tendances générales en matière de violence familiale et de violence entre partenaires intimes. Les recherches antérieures et les renseignements recueillis au moyen des enquêtes menées auprès de la population ont révélé qu'il arrive souvent que ces types de violence ne soient pas signalés aux autorités. Par exemple, il est possible que les victimes ne soient pas conscientes qu'elles font l'objet de victimisation, ne savent pas vers qui ou vers quelle ressource se tourner pour obtenir de l'aide, ne soient pas en mesure de signaler elles-mêmes la violence qu'elles subissent et dépendent de leur agresseur. Par conséquent, les données qui figurent dans le présent communiqué sont une sous-estimation de l'ampleur réelle de cet enjeu.
Dans le présent communiqué, la violence familiale et la violence entre partenaires intimes comprennent les voies de fait, les agressions sexuelles, le harcèlement, les menaces et d'autres formes de violence portées à l'attention de la police et qui atteignent le seuil du comportement criminel. La violence familiale désigne la violence commise par un conjoint, un parent, un enfant, un frère ou une sœur, ou un membre de la famille élargie, tandis que la violence entre partenaires intimes désigne la violence commise par un conjoint marié, un conjoint de fait, un partenaire amoureux ou un autre partenaire intime, actuel ou ancien. Les victimes de violence familiale et les victimes de violence entre partenaires intimes ne sont pas des groupes mutuellement exclusifs. Par exemple, les victimes de violence aux mains d'un conjoint ou d'un conjoint de fait, actuel ou ancien, sont comprises dans chaque groupe.
Après de nombreuses années consécutives d'augmentation graduelle, les taux de violence familiale et de violence entre partenaires intimes sont relativement inchangés en 2024 comparativement à 2023
Selon les résultats du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC), comparativement à 2023, les taux d'affaires de violence familiale (-0,2 %) et de violence entre partenaires intimes (+0,02 %) déclarées par la police étaient relativement inchangés en 2024, après de nombreuses années consécutives d'augmentation graduelle. De 2009 (première année pour laquelle des données comparables sont disponibles) à 2014, les taux avaient diminué graduellement d'une année à l'autre, mais ils ont par la suite commencé à remonter, de sorte qu'en 2024, ils étaient légèrement supérieurs à ceux observés en 2009.
Graphique 1 : Victimes de violence familiale et de violence entre partenaires intimes, affaires déclarées par la police, selon le type de violence, le genre de la victime et l'année, Canada, 2009 à 2024
Description - Graphique 1
Tableau de données : Victimes de violence familiale et de violence entre partenaires intimes, affaires déclarées par la police, selon le type de violence, le genre de la victime et l'année, Canada, 2009 à 2024
Notes: Les taux sont calculés pour 100 000 personnes. Les chiffres de population sont fondés sur des estimations au 1er juillet fournies par le Centre de démographie de Statistique Canada. Les victimes de violence familiale comprennent les personnes de 110 ans ou moins, et les victimes de violence entre partenaires intimes comprennent les personnes de 12 à 110 ans. Les victimes de 111 ans et plus ont été exclues de l'analyse en raison de la possibilité que les affaires pour lesquelles l'âge de la victime était inconnu aient été classées incorrectement dans cette catégorie d'âge. Exclut les victimes dont le genre ou l'âge était inconnu ou pour lesquelles le lien de l'auteur présumé avec la victime était inconnu. Exclut un petit nombre de victimes au Québec dont on ignorait l'âge et qui ont été classées incorrectement dans la catégorie d'âge « 0 », ainsi que les victimes dont l'âge a été déclaré comme étant de 80 ans et plus, mais qui ont été désignées comme des cas possibles de mauvais codage. Ces renseignements reposent sur la base de données sur les tendances du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire qui, depuis 2009, comprend des données représentant 99 % de la population du Canada.
Source : Base de données sur les tendances du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire (3302).
En 2024, le taux de violence familiale était 17 % plus élevé qu'en 2018, année au cours de laquelle la définition d'affaire fondée a été révisée et mise à jour dans le Programme DUC. Pendant cette même période, le taux de violence entre partenaires intimes chez les victimes de 12 ans et plus a augmenté de 14 %. Bien que les taux se soient accrus peu importe le genre de la victime, la hausse était plus marquée chez les hommes et les garçons que chez les femmes et les filles, et ce, tant pour la violence familiale (+21 % chez les hommes et les garçons par rapport à +16 % chez les femmes et les filles) que pour la violence entre partenaires intimes (+22 % chez les hommes et les garçons par rapport à +13 % chez les femmes et les filles).
Toutefois, les femmes et les filles demeurent largement surreprésentées parmi les victimes des deux types de violence dans les affaires déclarées par la police. En effet, en 2024, le taux de violence familiale était 2,1 fois plus élevé chez les femmes et les filles (474 victimes pour 100 000 personnes) que chez les hommes et les garçons (224 victimes pour 100 000 personnes), et le taux de violence entre partenaires intimes était 3,5 fois plus élevé chez les femmes et les filles (553 victimes pour 100 000 personnes de 12 ans et plus) que chez les hommes et les garçons (158 victimes pour 100 000 personnes de 12 ans et plus).
Selon les résultats de l'Enquête sur les homicides, en 2024, 187 personnes ont été victimes d'un homicide commis par un membre de la famille (0,45 victime pour 100 000 personnes) et 100 personnes ont été victimes d'un homicide commis par un partenaire intime (0,27 victime pour 100 000 personnes de 12 ans et plus). Depuis 2014, 1 755 personnes ont été victimes d'un homicide commis par un membre de la famille, et parmi elles, près de 6 victimes sur 10 (59 %) étaient des femmes et des filles. Parmi les 963 personnes victimes d'un homicide commis par un partenaire intime, près de 8 victimes sur 10 (79 %) étaient des femmes et des filles.
Graphique 2 : Victimes d'homicide commis par un membre de la famille ou un partenaire intime, selon le type de violence, le genre de la victime et l'année, Canada, 2009 à 2024
Description - Graphique 2
Tableau de données : Victimes d'homicide commis par un membre de la famille ou un partenaire intime, selon le type de violence, le genre de la victime et l'année, Canada, 2009 à 2024
Notes : Comprend les homicides résolus. Les taux sont calculés pour 100 000 personnes. Les chiffres de population sont fondés sur des estimations au 1er juillet fournies par le Centre de démographie de Statistique Canada. Les victimes d'homicide commis par un partenaire intime comprennent les personnes de 12 ans et plus. Exclut les victimes dont le genre ou l'âge était inconnu ou pour lesquelles le lien de l'auteur présumé avec la victime était inconnu. Les renseignements sur l'identité de genre ont été déclarés pour la première fois pour les victimes d'homicide dans l'Enquête sur les homicides de 2019. Avant 2019, les données de l'Enquête sur les homicides étaient présentées selon le sexe des victimes. Il faut faire preuve de prudence lors de la comparaison des chiffres sur le sexe avec ceux sur le genre.
Source : Enquête sur les homicides (3315).
La violence familiale envers les enfants et les jeunes diminue légèrement après avoir atteint un sommet sans précédent en 2023
En 2024, 25 938 enfants et jeunes ont été victimes de violence familiale dans des affaires déclarées par la police, ce qui représente un taux de 345 victimes pour 100 000 personnes de 17 ans ou moins. Près du tiers (30 %) des enfants et des jeunes victimes de violence ont été agressés par un membre de la famille. Depuis 2018, le taux de violence familiale envers les enfants et les jeunes a augmenté de 26 %. En 2024, 6 victimes sur 10 (60 %) étaient des filles; le taux de violence familiale était 1,6 fois plus élevé chez les filles (428 victimes pour 100 000 personnes de 17 ans ou moins) que chez les garçons (266 victimes pour 100 000 personnes de 17 ans ou moins). Une légère baisse (-2 %) a été observée par rapport au taux de 2023, année au cours de laquelle la violence familiale envers les enfants et les jeunes a atteint le taux le plus élevé jamais enregistré. Le léger recul observé en 2024 était attribuable à la diminution des affaires de violence envers les filles (-4 %), alors que le taux chez les garçons a connu une légère hausse (+1 %).
Dans les affaires de violence familiale envers les enfants et les jeunes en 2024, les victimes ont été le plus souvent agressées par un parent (61 %), alors qu'environ 1 victime sur 6 (15 %) a été agressée par un frère ou une sœur et environ 1 victime sur 4 (24 %) a été agressée par un autre membre de la famille. Les filles victimes de violence familiale ont été le plus souvent agressées par un parent (56 %), alors que 16 % ont été agressées par un frère ou une sœur et 28 %, par un autre membre de la famille. Chez les garçons victimes de violence familiale, il était encore plus fréquent qu'un parent (69 %) soit l'agresseur; en outre, 14 % des garçons ont été agressés par un frère ou une sœur et 18 %, par un autre membre de la famille.
En 2024, la majorité (57 %) des enfants et des jeunes victimes de violence familiale ont subi des voies de fait. Par ailleurs, le tiers (33 %) des enfants et des jeunes victimes de violence familiale ont été victimes d'une infraction sexuelle, ce qui est une proportion plus élevée que celle observée chez les enfants et les jeunes victimes de violence non familiale (27 %) et les victimes de crimes violents en général (10 %). Chez les enfants et les jeunes victimes de violence familiale, la proportion de filles ayant subi des voies de fait (47 %) était semblable à la proportion de filles victimes d'infractions sexuelles (44 %), tandis que les garçons étaient beaucoup plus souvent victimes de voies de fait (72 %) que d'infractions sexuelles (15 %).
Près de la moitié des victimes de violence entre partenaires intimes vivent avec l'auteur présumé au moment de l'affaire
En 2024, plus du quart (28 %) des victimes de crimes violents ont été agressées par un partenaire intime. Parmi les 128 175 personnes de 12 ans et plus ayant été victimes de violence aux mains d'un partenaire intime dans les affaires déclarées par la police en 2024, près de 8 victimes sur 10 (78 %) étaient des femmes et des filles. Le taux de violence entre partenaires intimes culminait à 30 ans chez les femmes et les filles (1 146 victimes pour 100 000 personnes de 12 ans et plus) et à 38 ans chez les hommes et les garçons (308 victimes pour 100 000 personnes de 12 ans et plus).
Parmi les victimes de violence entre partenaires intimes, des proportions semblables de femmes et de filles et d'hommes et de garçons ont été observées en ce qui a trait à la violence commise par un partenaire actuel (63 % de femmes et de filles par rapport à 64 % d'hommes et de garçons), par un ancien partenaire (35 % par rapport à 33 %) ou par un autre type de partenaire intime (2 % par rapport à 3 %) en 2024. Dans les affaires de violence aux mains d'un partenaire intime pour lesquelles des renseignements sur le type de ménage étaient disponibles, près de la moitié (47 %) des victimes vivaient avec l'auteur présumé au moment de l'affaire de violence.
Les voies de fait constituaient l'infraction criminelle la plus souvent commise contre les victimes de violence entre partenaires intimes (72 %) en 2024. De plus petites proportions de victimes de violence entre partenaires intimes avaient subi une infraction sexuelle (9 %), avaient subi du harcèlement criminel (7 %) et avaient fait l'objet de profération de menaces (7 %). Les infractions sexuelles étaient plus courantes chez les femmes et les filles (11 % chez les femmes et les filles par rapport à 2 % chez les hommes et les garçons), tandis que les voies de fait étaient plus courantes chez les hommes et les garçons (84 % chez les hommes et les garçons par rapport à 68 % chez les femmes et les filles).
En 2024, 1 victime de violence entre partenaires intimes sur 6 (16 %) a fait l'objet d'une affaire dans laquelle une arme était présente. Aucune arme n'était présente dans la proportion restante des affaires de violence entre partenaires intimes, mais dans un peu plus des deux tiers (69 %) des affaires de violence entre partenaires intimes, la force physique a été utilisée. Dans l'ensemble, pour 1 % des victimes, une arme à feu était présente. La présence d'une arme était plus fréquente dans les affaires de violence envers les hommes et les garçons (25 % chez les hommes et les garçons par rapport à 14 % chez les femmes et les filles), mais la présence d'une arme à feu était plus courante dans les affaires de violence envers les femmes et les filles (1,3 % chez les femmes et les filles par rapport à 0,8 % chez les hommes et les garçons).
La violence familiale envers les personnes âgées continue d'augmenter après avoir atteint un sommet sans précédent en 2023
En 2024, 7 622 personnes âgées ont été victimes de violence familiale dans des affaires déclarées par la police, ce qui représente un taux de 98 victimes pour 100 000 personnes de 65 ans et plus. Un peu plus du tiers (34 %) des personnes âgées victimes de violence ont été agressées par un membre de la famille. Depuis 2018, le taux de violence familiale envers les personnes âgées a augmenté de 49 %. En 2024, près de 6 victimes sur 10 (57 %) étaient des femmes, et le taux de violence familiale était légèrement plus élevé chez les femmes (104 victimes pour 100 000 personnes de 65 ans et plus) que chez les hommes (92 victimes pour 100 000 personnes de 65 ans et plus). Dans l'ensemble, une hausse de 4 % a été observée comparativement au taux enregistré en 2023 (année au cours de laquelle la violence familiale envers les personnes âgées avait atteint un sommet sans précédent). Plus particulièrement, le taux a progressé de 4 % tant chez les femmes âgées que chez les hommes âgés.
En 2024, la violence familiale envers les personnes âgées avait été le plus souvent perpétrée par un enfant de la victime (36 %). Parallèlement, environ 1 victime sur 4 a été agressée par un conjoint (28 %) ou un autre membre de la famille (25 %), alors que 11 % des victimes ont été agressées par un frère ou une sœur. Chez les femmes âgées ayant subi de la violence familiale, l'agresseur était le plus souvent leur enfant (34 %) ou leur conjoint (32 %). Chez les hommes âgés, la violence était encore plus souvent perpétrée par leur enfant (39 %), alors qu'un peu plus de 1 victime sur 5 (21 %) a été agressée par un conjoint.
Parmi les personnes âgées ayant subi de la violence familiale, près des trois quarts (72 %) des personnes ont été victimes de voies de fait en 2024, alors qu'un sixième (17 %) des personnes ont été la cible de menaces. Une proportion légèrement plus élevée d'hommes âgés que de femmes âgées ont subi des voies de fait (74 % d'hommes âgés par rapport à 71 % de femmes âgées) et ont été la cible de menaces (19 % par rapport à 16 %). Une plus grande proportion de femmes âgées ont été victimes d'infractions sexuelles, de harcèlement criminel, de communications indécentes ou harcelantes, ou d'autres infractions (13 % de femmes âgées par rapport à 7 % d'hommes âgés).
Les taux de violence familiale et de violence entre partenaires intimes sont à la baisse dans la plupart des provinces et des territoires
À l'instar de la criminalité en général, en 2024, les taux d'affaires de violence familiale et de violence entre partenaires intimes déclarées par la police étaient les plus élevés dans les territoires. À l'échelle des provinces, les plus hauts taux de chaque type de violence ont été enregistrés en Saskatchewan (737 victimes de violence familiale et 714 victimes de violence entre partenaires intimes pour 100 000 personnes) et au Manitoba (568 victimes de violence familiale et 607 victimes de violence entre partenaires intimes). Parallèlement, les taux les plus faibles ont été observés en Ontario (237 victimes de violence familiale et 278 victimes de violence entre partenaires intimes pour 100 000 personnes) et en Colombie-Britannique (264 victimes de violence familiale et 269 victimes de violence entre partenaires intimes).
Comparativement à 2023, les taux de violence familiale et de violence entre partenaires intimes ont diminué dans la plupart des provinces et des territoires en 2024. Parmi les provinces, le Québec a enregistré la plus forte hausse des affaires de violence familiale (+29 %) depuis 2018, alors que Terre-Neuve-et-Labrador a connu la plus forte augmentation des affaires de violence entre partenaires intimes (+30 %).
Comme lors des années précédentes, les régions du Nord affichaient les taux d'affaires de violence familiale et de violence entre partenaires intimes les plus élevés (1 052 victimes de violence familiale et 1 065 victimes de violence entre partenaires intimes pour 100 000 personnes) en 2024, suivies des régions rurales du Sud (465 victimes de violence familiale et 425 victimes de violence entre partenaires intimes) et des régions urbaines du Sud (284 victimes de violence familiale et 298 victimes de violence entre partenaires intimes). Toutefois, peu importe la région géographique, les taux enregistrés pour ces deux types de violence étaient plus élevés en 2024 qu'en 2018.
Graphique 3 : Victimes de violence familiale et de violence entre partenaires intimes, affaires déclarées par la police, selon le type de violence, la région géographique et l'année, Canada, 2014, 2018 et 2024
Description - Graphique 3
1. Comprend l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, ainsi que les régions du sud de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l'Ontario, du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador. Une région urbaine est définie comme une région métropolitaine de recensement (RMR) ou une agglomération de recensement (AR). Une RMR est composée d'une ou de plusieurs municipalités voisines situées autour d'un grand noyau urbain. Une RMR doit compter au moins 100 000 habitants, dont au moins 50 000 vivent dans le noyau urbain. Pour faire partie de la RMR, les municipalités adjacentes doivent être fortement intégrées à la région urbaine centrale, le degré d'intégration étant mesuré par le débit de la migration quotidienne calculé à partir des données du recensement. Le noyau urbain d'une AR doit compter au moins 10 000 habitants. Les régions rurales désignent toutes les régions situées à l'extérieur des RMR et des AR.
2. Comprend les régions du nord de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l'Ontario, du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi que les territoires.
Notes : Les taux sont calculés pour 100 000 personnes. Les chiffres de population sont fondés sur des estimations au 1er juillet fournies par le Centre de démographie de Statistique Canada. Les victimes de violence familiale comprennent les personnes de 110 ans ou moins, et les victimes de violence entre partenaires intimes comprennent les personnes de 12 à 110 ans. Les victimes de 111 ans et plus ont été exclues de l'analyse en raison de la possibilité que les affaires pour lesquelles l'âge de la victime était inconnu aient été classées incorrectement dans cette catégorie d'âge. Exclut les victimes dont le genre ou l'âge était inconnu ou pour lesquelles le lien de l'auteur présumé avec la victime était inconnu. Exclut un petit nombre de victimes au Québec dont on ignorait l'âge et qui ont été classées incorrectement dans la catégorie d'âge « 0 », ainsi que les victimes dont l'âge a été déclaré comme étant de 80 ans et plus, mais qui ont été désignées comme des cas possibles de mauvais codage. Ces renseignements reposent sur la base de données sur les tendances du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire qui, depuis 2009, comprend des données représentant 99 % de la population du Canada. Exclut les données du Centre canadien de police pour les enfants disparus et exploités de la Gendarmerie royale du Canada ainsi que celles du Groupe de la Police militaire des Forces canadiennes.
Source : Base de données sur les tendances du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire (3302).
Note aux lecteurs
Depuis 1998, Statistique Canada diffuse une publication annuelle intitulée « La violence familiale au Canada : un profil statistique » dans le cadre de l'Initiative de lutte contre la violence familiale du gouvernement du Canada, qui vise à combattre la violence entre partenaires intimes et la violence familiale. Cependant, depuis quelques années, les tableaux de données liés à cette publication sont diffusés sous forme d'une série de tableaux téléchargeables (tableaux 35-10-0214-01, 35-10-0215-01, 35-10-0216-01, 35-10-0217-01, 35-10-0218-01, 35-10-0219-01, 35-10-0220-01 et 35-10-0221-01). Ces tableaux permettent au Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada de publier des données annuelles sur les affaires de violence familiale et de violence entre partenaires intimes déclarées par la police dans un format plus actuel et convivial. Une série de tableaux sur les victimes de crimes violents déclarés par la police en général sont également diffusés aujourd'hui (tableaux 35-10-0211-01, 35-10-0212-01 et 35-10-0213-01). Il convient de noter que, en raison des différentes méthodologies utilisées, le texte du présent communiqué peut différer légèrement des données publiées dans les tableaux de données téléchargeables.
La plupart des données qui figurent dans le présent communiqué proviennent de la base de données sur les tendances du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC) fondé sur l'affaire qui, depuis 2009, comprend des données représentant 99 % de la population du Canada. Le Programme DUC permet de recueillir des renseignements détaillés sur les affaires criminelles qui ont été portées à l'attention des services de police canadiens. Les renseignements recueillis comprennent les caractéristiques des victimes, des auteurs présumés et des affaires. L'âge de la victime est calculé en fonction de la date de fin d'une affaire déclarée par la police. Il y a des victimes qui subissent de la violence au cours d'une certaine période, parfois pendant des années, et la police peut considérer qu'il s'agit d'une seule affaire continue. Les renseignements sur le nombre d'affaires différentes pour ces victimes de violence continue ne sont pas disponibles. La variation en pourcentage est calculée à partir du taux. En raison de préoccupations liées à la qualité des données, l'analyse relative aux armes exclut la province de Québec, sauf si l'arme la plus dangereuse sur les lieux de l'affaire était une arme à feu. Les données du Service de police de la Ville de Québec sont également exclues, peu importe l'arme la plus dangereuse sur les lieux de l'affaire. De plus, le calcul des pourcentages relativement à l'arme la plus dangereuse sur les lieux de l'affaire exclut les armes inconnues.
En 2018, une nouvelle définition des affaires criminelles « fondées » est entrée en vigueur dans le cadre du Programme DUC, ce qui a eu une incidence sur la collecte des statistiques sur les crimes déclarés par la police (pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter la Révision de la classification des affaires criminelles fondées et non fondées dans le cadre du Programme de déclaration uniforme de la criminalité). À la suite de ce changement, le nombre d'affaires déclarées par la police a augmenté, une proportion plus grande d'affaires ont été classées par la police comme étant fondées, une plus faible proportion d'affaires ont été classées (résolues) par la police et, parmi les affaires classées, une plus grande proportion d'affaires ont donné lieu au dépôt ou à la recommandation d'accusations par la police.
Les données sur les homicides sont fondées sur l'Enquête sur les homicides, qui permet de recueillir des données auprès de la police sur toutes les affaires de meurtre, d'homicide involontaire coupable et d'infanticide. Les renseignements recueillis comprennent les caractéristiques des victimes, des auteurs présumés et des affaires. L'analyse des homicides porte uniquement sur les homicides résolus.
La violence familiale désigne la violence commise par les conjoints et conjointes (mariés, séparés, divorcés et vivant en union libre, ainsi que les partenaires amoureux actuels et anciens qui vivaient ensemble au moment de l'affaire), les parents (biologiques et adoptifs, les beaux-parents et les parents de famille d'accueil), les enfants (biologiques et adoptés, les beaux-fils et belles-filles ainsi que les enfants en famille d'accueil), les frères et sœurs (biologiques, les demi-frères et demi-sœurs ainsi que les frères et sœurs par alliance, par adoption et de famille d'accueil) et les membres de la famille élargie (p. ex. les grands-parents, les oncles et tantes, les cousins et cousines ainsi que les membres d'une belle-famille). La violence entre partenaires intimes désigne la violence commise par les conjoints et conjointes mariés, les conjoints et conjointes de fait, les partenaires amoureux et les autres partenaires intimes, actuels et anciens. Les victimes de violence familiale comprennent les personnes de 110 ans ou moins, et les victimes de violence entre partenaires intimes, les personnes de 12 à 110 ans (les victimes de violence conjugale comprennent celles qui sont âgées de 15 ans et plus, et les victimes de violence entre partenaires amoureux comprennent celles âgées de 12 ans et plus). Les victimes de plus de 110 ans ont été exclues de l'analyse en raison de la possibilité que les affaires pour lesquelles l'âge de la victime était inconnu aient été classées incorrectement dans cette catégorie d'âge. Les victimes dont le genre ou l'âge était inconnu ou pour lesquelles le lien de l'auteur présumé avec la victime était inconnu ont également été exclues de l'analyse.
Étant donné qu'il peut y avoir un faible nombre de victimes déclarées comme étant non binaires, les données agrégées du Programme DUC et de l'Enquête sur les homicides accessibles au public ont été recodées de sorte à attribuer à ces victimes la valeur « femmes et filles » ou « hommes et garçons » afin d'assurer la protection des renseignements personnels et la confidentialité. La valeur a été attribuée aux victimes identifiées comme des personnes non binaires en fonction de la répartition régionale des victimes selon le genre. L'option permettant à la police de coder les victimes comme étant non binaires a été ajoutée en 2018 pour le Programme DUC, et en 2019 pour l'Enquête sur les homicides.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada a publié plusieurs articles sur des sujets similaires, fondés sur des données autodéclarées, notamment les suivants : « Violence entre partenaires intimes au Canada, 2018 : un aperçu », « Profil des Canadiens ayant fait l'objet de victimisation durant l'enfance, 2018 », « La violence conjugale au Canada, 2019 », « La violence envers les personnes âgées et les perceptions de ces dernières à l'égard de la sécurité au Canada » et « Expériences de victimisation des femmes dans les collectivités éloignées du Canada ». Pour obtenir des renseignements plus généraux sur la criminalité, consultez le Carrefour de statistiques sur la criminalité et la justice.
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