De nombreuses petites et grandes villes canadiennes n'étaient pas aussi vertes à l'été 2025 qu'un an plus tôt, principalement en raison des conditions de sécheresse observées dans l'ensemble du pays.
La « verdure urbaine » est une mesure qui permet d'évaluer l'état et la santé d'un paysage urbain. La végétation contribue à créer des collectivités plus belles où il fait bon vivre en aidant à assainir l'air, à modérer le climat local, à contrôler le débit de l'eau et à fournir un habitat à la faune.
À l'été 2025, un peu moins des trois quarts (74,5 %) des terres occupées par les 1 016 centres de population au Canada étaient classées comme zones vertes, ce qui représente une légère baisse par rapport à la proportion enregistrée à l'été 2024 (75,6 %).
Toutes les provinces du Canada, sauf les trois provinces les plus à l'ouest, ont connu une diminution de la verdure en 2025. Malgré ce recul, les provinces de l'Atlantique restaient les plus vertes du pays, tandis que la région des Prairies était la moins verte.
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Graphique 1 : Verdure urbaine, tous les centres de population, selon la province, été 2025
Description - Graphique 1
Tableau de données : Verdure urbaine, tous les centres de population, selon la province, été 2025
Source : Tableau 38-10-0158-01.
Selon l'analyse des données d'imagerie satellitaire, les grands centres de population les plus verts au cours de l'été 2025 étaient St. John's (93,5 %), à Terre-Neuve-et-Labrador; Saint-Jérôme (93,1 %), Sherbrooke (92,3 %) et Gatineau (92,2 %), au Québec; et White Rock (91,0 %), en Colombie-Britannique.
De l'été 2024 à l'été 2025, les diminutions de verdure les plus marquées ont été observées en Ontario et au Manitoba
Plus des deux tiers (68,5 %) des terres occupées par les grands centres de population du Canada étaient classées comme zones vertes à l'été 2025, ce qui représente une baisse par rapport à la proportion enregistrée à l'été 2024 (70,3 %). Les plus fortes diminutions ont été observées en Ontario (-4,6 points de pourcentage pour s'établir à 76,6 %) et au Manitoba (-4,4 points de pourcentage pour s'établir à 61,8 %). En revanche, la hausse la plus prononcée a été enregistrée en Alberta, où l'indice de verdure a augmenté de 7,7 points de pourcentage pour atteindre 51,0 %.
Comparativement à un an plus tôt, la verdure urbaine a diminué dans tous les plus grands centres de population du Canada atlantique, du Québec, de l'Ontario et du Manitoba. Les seules exceptions étaient London (+0,8 point de pourcentage pour s'établir à 85,9 %), en Ontario; Sherbrooke (+0,3 point de pourcentage pour s'établir à 92,3 %), au Québec; et Chicoutimi-Jonquière, au Québec, où l'indice était inchangé (87,2 %).
En ce qui concerne les provinces des Prairies, quatre des cinq plus grandes villes étaient plus vertes à l'été 2025 qu'un an plus tôt. La plus forte augmentation a été observée à Calgary (+16,0 points de pourcentage), où la proportion s'est élevée à 44,4 %. En revanche, l'indice de verdure urbaine de Winnipeg a reculé de 5,3 points de pourcentage pour s'établir à 47,4 %.
D'une année à l'autre, la verdure urbaine a augmenté dans quatre des six plus grandes villes de la Colombie-Britannique, et la plus forte hausse a été enregistrée à Kelowna (+6,7 points de pourcentage), où l'indice de verdure a atteint 55,6 %.
Diminution de la verdure urbaine depuis l'an 2000
La tendance à long terme affiche une diminution de la verdure urbaine au Canada de 2000 à 2025.
Comparativement à la période de référence (2000 à 2004), la verdure urbaine moyenne au Canada a diminué de 8,2 points de pourcentage au cours de la période de cinq ans la plus récente (2021 à 2025).
La verdure urbaine a reculé dans chaque province et dans chaque grande région urbaine depuis l'an 2000, et les plus fortes baisses ont été observées dans les grands centres de population du Canada (-10,5 points de pourcentage entre la moyenne de 2000 à 2004 et la moyenne quinquennale actuelle).
Tableau 1 : Verdure urbaine, grands centres de population urbains, cinq plus grands centres
Tableau 2 : Verdure urbaine, grands centres de population urbains, cinq plus grands écarts au fil du temps
Note aux lecteurs
Les données pour deux mesures de la verdure urbaine par centre de population sont maintenant accessibles de 2000 à 2025 dans le tableau 38-10-0158-01. Ces mesures fournissent des renseignements sur la condition des écosystèmes urbains dans le cadre du programme du Recensement de l'environnement de Statistique Canada.
Les fichiers géospatiaux et les métadonnées incluent désormais les données de 2025.
Ces deux mesures de la verdure ont été calculées à partir de l'Indice de végétation par différence normalisée (IVDN). Une moyenne des images hebdomadaires de l'IVDN obtenu à partir des données d'imagerie satellitaire du spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) pendant les périodes de pointe estivales (semaines 26 à 34 du calendrier julien, soit environ de la fin juin à la fin août) a été calculée, afin de fournir une mesure de la condition de la végétation pour chaque année de la même zone géographique; les limites des centres de population de 2021 ont été utilisées pour assurer une uniformité. Les centres de population comptent au moins 1 000 habitants et ont une densité de population de 400 habitants ou plus par kilomètre carré selon les chiffres de population du Recensement de la population. Les données de MODIS étaient disponibles pour les centres de population situés au sud du 60e parallèle de latitude nord seulement.
L'IVDN moyen correspond à la moyenne de toutes les valeurs des pixels de l'IVDN. La catégorie des zones « vertes » urbaines correspond aux zones pour lesquelles l'IVDN moyen est égal ou supérieur à 0,5, c'est-à-dire des zones recouvertes principalement de végétation. Les zones correspondant à un IVDN moyen inférieur à 0,5 sont considérées comme des zones « grises » et sont en grande partie dépourvues de végétation, bien qu'elles puissent comprendre des parcelles de gazon, des arbustes, des cultures ou d'autres végétaux en mauvaise santé ou en mauvais état. Les pixels représentant des plans d'eau ont été exclus.
Les changements temporaires et à long terme de la verdure peuvent être liés à des processus d'urbanisation, y compris l'expansion et la densification urbaines, ainsi qu'à l'ajout de végétation ou à la maturation de la végétation et à des facteurs naturels comme la sécheresse, les incendies, les infestations d'insectes et les maladies.
Le programme du Recensement de l'environnement de Statistique Canada présente des rapports sur les écosystèmes au Canada, qui fournissent des renseignements pour aider la population canadienne à prendre des décisions fondées sur des données probantes dans le but de protéger et d'enrichir l'environnement. Ce programme respecte la norme économique environnementale internationalement reconnue pour produire des renseignements sur l'étendue et l'état des écosystèmes ainsi que sur les services fournis par ces écosystèmes.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter la page « Système de comptabilité économique et environnementale du Canada — Comptes des écosystèmes (5331) ».
La diffusion d'aujourd'hui s'accompagne d'une mise à jour du tableau « Certaines caractéristiques démographiques » (38-10-0047-01), qui inclura désormais la région géographique de l'écoprovince.
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