Le numéro de janvier de Rapports sur la santé contient deux articles.
Où les adolescents au Canada obtiennent-ils leurs renseignements sur la santé sexuelle?
L'éducation à la sexualité a été associée à un taux accru d'utilisation du préservatif et à des améliorations de nombreux comportements sexuels à risque. L'étude intitulée « Où les adolescents de 15 à 17 ans au Canada obtiennent-ils leurs renseignements sur la santé sexuelle? » a déterminé que plus de la moitié des adolescents de 15 à 17 ans au Canada ont indiqué que l'école (56 %) et leurs parents ou tuteurs (51 %) étaient des sources d'information sur la santé sexuelle. Parmi les autres sources courantes figurent Internet (46 %), les amis (36 %) et les professionnels de la santé (21 %).
Fondée sur les données tirées de l'Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes de 2019, l'étude a aussi révélé qu'une majorité (97 %) des adolescents ont déclaré avoir au moins une source où obtenir des renseignements sur la santé sexuelle, alors que les autres (3 %) ont indiqué n'avoir accès à aucune source. Près de 15 % des adolescents ont indiqué ne pas avoir un adulte avec qui parler au sujet de la santé sexuelle ou de la puberté.
Le sexe à la naissance, l'attirance sexuelle ou la diversité de genre font partie des divers facteurs associés aux différences dans les sources consultées
Les variations dans les sources consultées et la présence d'un adulte avec qui parler de santé sexuelle dépendaient de divers facteurs, y compris le sexe à la naissance de l'adolescent ou de l'adolescente, l'attirance sexuelle ou la diversité de genre, l'appartenance à un groupe racisé, le statut d'immigrant, le statut de faible revenu, la solidité du lien parent-adolescent (selon la fréquence des communications) et la région de résidence.
Plus de garçons (59 %) que de filles (53 %) ont déclaré que l'école était une source où obtenir de l'information sur la santé sexuelle. Cependant, un pourcentage plus élevé de filles ont indiqué obtenir des renseignements auprès de parents ou de tuteurs (56 % chez les filles par rapport à 47 % chez les garçons), d'amis (41 % chez les filles par rapport à 32 % chez les garçons), de professionnels de la santé (25 % chez les filles par rapport à 17 % chez les garçons) et dans des livres (8 % chez les filles par rapport à 6 % chez les garçons). Il était plus courant chez les garçons d'affirmer avoir seulement une source (38 % chez les garçons par rapport à 33 % chez les filles) ou aucune source habituelle (5 % chez les garçons par rapport à 2 % chez les filles). Les filles étaient plus nombreuses que les garçons à nommer trois sources (21 % chez les filles par rapport à 17 % chez les garçons) ou quatre sources ou plus (19 % chez les filles par rapport à 15 % chez les garçons).
Vaccination contre le zona et le pneumocoque chez les Canadiens plus âgés
La vaccination peut jouer un rôle important dans la santé et le bien-être général des adultes plus âgés. Puisque l'immunité diminue avec l'âge, les adultes plus âgés présentent un risque plus élevé de contracter certaines maladies, d'éprouver des symptômes plus importants et d'avoir des complications médicales. L'étude intitulée « Facteurs associés à la vaccination contre le zona et le pneumocoque chez les Canadiens plus âgés » aborde le taux de vaccination pour deux vaccins recommandés pour les Canadiens plus âgés, selon les données tirées de l'Enquête canadienne sur la santé des aînés de 2019-2020. Elle permet d'estimer que plus d'un tiers (36 %) des Canadiens âgés de 65 ans et plus avaient reçu le vaccin contre le zona, alors qu'environ la moitié (51 %) avaient reçu le vaccin contre le pneumocoque (aussi connu sous le nom de vaccin contre la pneumonie).
Le fait d'avoir un fournisseur habituel de soins de santé ou le fait d'avoir déjà reçu le vaccin contre la grippe saisonnière augmente la probabilité de vaccination
Après la prise en considération d'autres facteurs sociodémographiques, facteurs économiques et facteurs liés à la santé, les répondants ayant un fournisseur habituel de soins de santé étaient plus de deux fois plus susceptibles d'avoir reçu le vaccin contre le pneumocoque et 1,6 fois plus susceptibles d'avoir reçu le vaccin contre le zona. Comparativement aux personnes qui n'ont jamais reçu le vaccin antigrippal, la probabilité d'avoir reçu le vaccin contre le pneumocoque était 13,5 fois plus élevée pour les personnes ayant reçu un vaccin antigrippal au cours des 12 mois précédant l'enquête. Quant au vaccin contre le zona, la probabilité correspondante était 5,2 fois plus élevée.
Les femmes et les personnes ayant un statut socioéconomique plus élevé affichaient aussi une plus grande probabilité de vaccination contre le zona et le pneumocoque, alors que les immigrants, les personnes qui vivent à l'extérieur des grands centres de population et les membres des groupes de population d'origine sud-asiatique et chinoise étaient moins susceptibles d'être vaccinés contre ces maladies.
Plus d'un tiers des répondants non vaccinés sont d'avis que les vaccins ne sont pas nécessaires
Plus d'un tiers des personnes non vaccinées ne pensaient pas que le vaccin contre le zona (40 %) ou le vaccin contre le pneumocoque (37 %) étaient nécessaires. D'autres raisons fréquemment invoquées pour ne pas recevoir l'un ou l'autre de ces vaccins étaient que le répondant n'était pas au courant de l'existence de ce vaccin ou que le médecin ne lui en avait pas parlé. De plus, le coût était un facteur pour 12 % des personnes qui n'ont pas été vaccinées contre le zona.
Le fait de cerner les facteurs associés à l'acceptation du vaccin peut aider à appuyer les efforts de ciblage de la promotion des vaccins.
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Les articles intitulés « Où les adolescents de 15 à 17 ans au Canada obtiennent-ils leurs renseignements sur la santé sexuelle? » et « Facteurs associés à la vaccination contre le zona et le pneumocoque chez les Canadiens plus âgés », sont maintenant accessibles dans le numéro en ligne de janvier 2024 de la publication Rapports sur la santé, vol. 35, no 01 (82-003-X).
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