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Descriptions des états de santé au Canada
82-619-MIF

Maladies
musculo-squelettiques

Contexte

Introduction

Tableau sommaire

Dorsalgie (mal de dos)

Microtraumatismes répétés

Arthrose

Polyarthrite rhumatoïde

Lupus érythémateux systématique

Fibromyalgie

Références

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Renseignements supplémentaires

Introduction

L’appareil locomoteur, appelé par certains système musculo-squelettique, comprend les os, les muscles, les tendons, les ligaments, les articulations, le cartilage et d’autres tissus conjonctifs. Ensemble, ces éléments donnent au corps humain sa forme, sa stabilité et son mouvement. Les maladies musculo-squelettiques peuvent empêcher les personnes qui en sont atteintes de marcher, de s’asseoir, voire même de respirer, et ont un impact considérable sur la santé de la population canadienne. Elles sont généralement accompagnées de douleurs (variant de légères à intenses), de limitations du fonctionnement physique et de fatigue. Elles restreignent souvent les activités de la vie quotidienne, comme les relations sociales et les activités professionnelles. Les limitations fonctionnelles et sociales associées aux maladies musculo-squelettiques ont souvent des conséquences émotionnelles qui se manifestent notamment par de l’angoisse et de la dépression.

Le présent document fait l’exposé d’états de santé donnant la description et la classification des limitations fonctionnelles associées à certaines maladies musculo-squelettiques, à savoir celles dont les répercussions sur la santé de la population sont les plus importantes. Ces maladies sont la dorsalgie ou mal de dos, les microtraumatismes répétés (MTR), l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus érythémateux disséminé (LED) et la fibromyalgie. D’autres maladies musculo-squelettiques plus fréquentes, mais dont l’impact sur la santé fonctionnelle est comparativement faible (p. ex. la goutte) ne seront pas examinées.

Trois états de santé sont présentés pour la dorsalgie selon la durée de la douleur et son emplacement le long de la colonne vertébrale, à savoir la cervicalgie (douleur au cou) aiguë, la lombalgie (douleur au bas du dos) aiguë et la lombalgie chronique. Les dorsalgies sont généralement de nature biomécanique et aggravées par l’utilisation de techniques de levage de charge incorrectes ou un mauvais tonus musculaire. Elles peuvent aussi être causées par une inflammation de la colonne vertébrale, un traumatisme ou d’autres problèmes de santé sous-jacents. La description de la lombalgie chronique s’applique également à d’autres états produisant des limitations fonctionnelles semblables, comme l’arthrose de la colonne vertébrale, la spondylarthrite ankylosante, la discopathie dégénérative et les microtraumatismes répétés du dos.

Les microtraumatismes répétés (MTR) englobent une gamme d’affections dues à des mouvements répétitifs ou forcés, des postures incommodes et des risques professionnels. Les limitations fonctionnelles auxquelles peuvent donner lieu les MTR sont décrites par trois états de santé, à savoir les MTR de la main, du coude et de l’épaule, ainsi que par l’état de santé associé à la dorsalgie chronique. Le syndrome de la surutilisation professionnelle peut être considéré comme un sous-ensemble des microtraumatismes répétés, puisqu’une proportion importante de ces derniers sont causés par des activités professionnelles nécessitant des mouvements répétitifs. Cependant, nous ne faisons pas de distinction entre les microtraumatismes répétés et les troubles dus à la surutilisation professionnelle, parce que les répercussions sur la santé fonctionnelle sont semblables et qu’elles ne sont pas nécessairement associées à des activités professionnelles. Les microtraumatismes répétés ne sont pas inclus dans la Classification internationale des maladies, 9e révision (CIM-9)1, mais certains troubles fréquemment liés aux MTR y possèdent leur propre code (par exemple, le syndrome du canal carpien, code de la CIM-9 354.0).

L’arthrose, ou ostéoarthrite (OA), qui est causée par la dégénérescence du cartilage d’une articulation, est examinée ici en fonction des régions les plus fréquemment touchées, c’est-à-dire les mains et les membres inférieurs (hanches et genoux). L’arthrose de la colonne vertébrale est assez fréquente et les limitations fonctionnelles qu’elle cause sont décrites dans l’état de santé associé à la lombalgie chronique.

La polyarthrite rhumatoïde (PR), une maladie chronique dans laquelle le système immunitaire de l’organisme attaque le tissu sain des articulations plutôt que des cellules étrangères, sera également discutée ici. Cette maladie est décrite sous forme de trois états de santé, parce qu’elle présente un cours fluctuant caractérisé par des périodes de plus ou moins grande activité inflammatoire; la plupart des personnes qui souffrent de polyarthrite rhumatoïde présentent un certain degré d’inflammation constante (inflammation active chronique), mais connaissent des poussées périodiques des symptômes (crises aiguës). En outre, étant donné la nature chronique, dégénérative de la maladie, nous décrivons l’état de santé typique après des années d’inflammation et de lésion des articulations (destruction avancée). Il peut également y avoir rémission, mais nous ne décrivons pas cet état de santé, parce que, dans ces circonstances, la maladie est presque ou entièrement inactive et que, par conséquent, les limitations fonctionnelles sont pour ainsi dire inexistantes.

Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque les tissus et les organes du corps. Le LED est la forme la plus courante de lupus (70 % des cas2) et affecte environ 15 000 Canadiens3, le plus souvent des femmes, souvent jeunes. Certaines personnes présentent une forme plus limitée de la maladie, comme le lupus érythémateux cutané subaigu, le lupus érythémateux médicamenteux, le lupus néonatal (survenant chez les nouveau-nés de femmes atteintes du LED) et le lupus érythémateux discoïde (qui n’affecte que la peau). Ces formes de la maladie ne seront pas décrites dans le présent document. Lorsque la maladie se propage à plusieurs parties du corps (outre la peau), elle porte le nom de lupus érythémateux disséminé (LED). Le LED peut aussi se propager aux organes internes du corps (cerveau, nerfs, reins, poumons, cœur, yeux, intestin) et cause souvent des complications graves, dont certaines seront décrites dans d’autres documents de la présente série. Les complications les plus importantes sont celles concernant les reins (maladies génito-urinaires), le cerveau ou les nerfs, auquel cas on parle de lupus neuropsychiatrique, et le cœur (maladies cardiovasculaires). Comme la polyarthrite rhumatoïde, le LED suit généralement un cours fluctuant parfois associé à des lésions progressives des organes vitaux au cours du temps. Deux états de santé sont présentés pour le LED, afin de refléter les périodes d’exacerbation aiguë (poussées) et les périodes de maladie active chronique, durant lesquelles les symptômes sont constants et de faible intensité, sans aucune phase aiguë. Les limitations fonctionnelles associées aux lésions progressives dépendent du ou des organes atteints et de la gravité de la lésion, de sorte que nous ne décrirons pas cet état fonctionnel. Les personnes atteintes d’un lupus érythémateux disséminé peuvent connaître des périodes de rémission (quoique rares); durant ces périodes, la maladie est presque ou entièrement inactive et, par conséquent, cet état de santé ne sera pas décrit ici.

La fibromyalgie est une maladie chronique des tissus mous caractérisée par une douleur généralisée et de la fatigue. Elle affecte environ 3% de la population canadienne4,5, en majorité des femmes. L’origine du terme fibromyalgie est assez récente et la maladie n’est pas codée dans la CIM-9. Cependant, on lui donnait antérieurement le nom de rhumatisme non articulaire ou fibrosite6, si bien qu’elle est classée sous la rubrique Rhumatisme, sans précision et fibrosites (code de la CIM-9 : 729.0). Dans la CIM-10, la fibromyalgie est classée sous Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif, Autres affections des tissus mous, non classées ailleurs, Rhumatisme, sans précision (M79.0)7.

L’ostéoporose est une maladie musculo-squelettique (code de la CIM-9 : 733.0) dans laquelle les os dégénèrent (c.-à-d. deviennent minces et cassants) au cours du temps, ce qui les rend extrêmement sujets aux fractures. Au Canada, environ un million de personnes souffrent de la maladie, dont 80 % de femmes8. Aucun état de santé n’est inclus pour l’ostéoporose dans le présent chapitre, car la maladie est généralement asymptomatique jusqu’à ce qu’une fracture se produise. Les fractures sont examinées dans un autre document de la série (Traumatismes).


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Date de modification : 2006-04-04 Avis importants
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