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Comment l’inflation nous touche‑t‑elle?

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L’Indice des prix à la consommation permet-il de suivre avec exactitude les effets de l’inflation sur les consommateurs canadiens qui se différencient de l’acheteur moyen? Après tout, les ménages à faible revenu, les ménages à revenu élevé et les ménages composés d’aînés ont des habitudes de dépenses très différentes les uns des autres et se démarquent également du Canadien « moyen ». Néanmoins, il semble que l’inflation touche tous les Canadiens à peu près de la même façon.

Un examen rigoureux des dépenses des ménages du quintile inférieur des revenus par rapport à celles des ménages du quintile supérieur pour la période allant de 1992 à 2004 révèle une incidence pratiquement identique de l’inflation sur ces deux groupes, et ce, malgré des habitudes de dépenses différentes.

Graphique : Indice des prix à la consommation, variation annuelle, selon le groupe de revenu (moyennes mobiles de trois mois)Par exemple, au cours de cette période, le taux de croissance des prix de nombreux biens et services comptant parmi les principales dépenses des familles à faible revenu — comme le loyer et les aliments achetés au magasin — a été inférieur au taux d’inflation. Depuis 2002, toutefois, les hausses du prix du tabac qui ont été supérieures à la moyenne ont réduit cet écart, les familles à faible revenu étant plus susceptibles d’en consommer.

À titre de comparaison, si les prix des biens et services davantage consommés par les ménages à revenu élevé — comme les produits électroniques et les hypothèques — n’ont pas augmenté aussi rapidement que le taux d’inflation, cette croissance plus lente a été contrebalancée par une hausse nettement plus marquée des prix d’autres biens et services tels que le carburant et les repas au restaurant.

Pour ce qui est des ménages composés de personnes de 65 ans et plus, le taux d’inflation de 1992 à 2004 a été presque identique à celui des autres ménages. Au cours de cette période de 12 ans, les ménages composés d’aînés ont fait face à un taux d’inflation moyen de 1,95 %, comparativement à 1,84 % pour l’ensemble des autres ménages.

Les hausses de prix supérieures à la moyenne des autos neuves, de l’essence et du tabac n’ont pas frappé les personnes âgées aussi durement que les autres Canadiens. Par contre, les ménages composés d’aînés n’ont pas profité autant des hausses de prix inférieures à la moyenne des produits électroniques et des vêtements. En outre, les personnes âgées dépensent proportionnellement plus pour l’achat d’autres biens et services — comme les voyages, la lecture et les services publics —, dont les prix ont augmenté davantage que la moyenne.