5. Résultats trimestriels

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Dans cette section, des données trimestrielles désaisonnalisées servent à examiner la variation des dépenses transfrontalières totales ainsi que des dépenses lors de voyages de même jour et lors de voyages de plus d’une journée au cours de la période allant de 2006 à 2012. Également, ces données trimestrielles servent à estimer l’intensité des dépenses transfrontalières par rapport aux variations des dépenses au détail au pays.

Graphique 4 des Comptes des revenus et dépenses - Série technique issue 076

Description du graphique 4

Le graphique 4 présente les dépenses transfrontalières totales, sur une base trimestrielle, qui ont augmenté progressivement à partir de la fin de 2009 jusqu’en 2012. Les estimations trimestrielles du magasinage transfrontalier total correspondent étroitement aux variations du taux de change. Selon ces données trimestrielles, le magasinage transfrontalier a frôlé les 2,0 milliards au dernier trimestre de 2007, surtout en raison de la hausse marquée des achats de véhicules à moteur aux États-Unis. Au deuxième trimestre de 2012, les achats totaux avaient dépassé les 2,0 milliards de dollars. Il s’agit de périodes où le dollar canadien était tout près du seuil de parité.

Lors de la dépréciation du dollar canadien durant le ralentissement économique survenu à la fin de 2008, il y a eu une baisse de 12,0 % des achats totaux de biens aux États-Unis le dernier trimestre de l’année en question, et le recul s’est poursuivi jusqu’à ce que s’amorce la remontée de la valeur du dollar canadien, au deuxième trimestre de 2009. Les deux autres ensembles d’hypothèses statistiques utilisées pour produire des estimations du magasinage transfrontalier donnent des résultats similaires.

Graphique 5 des Comptes des revenus et dépenses - Série technique issue 076

Description du graphique 5

Graphique 6 des Comptes des revenus et dépenses - Série technique issue 076

Description du graphique 6

Tel que cela a été mentionné précédemment, les dépenses faites par les Canadiens lors de voyages de plus d’une journée aux États-Unis semblent être un déterminant important des dépenses transfrontalières totales. Cela ressort du graphique 5, qui montre que les estimations trimestrielles des dépenses lors de voyages de plus d’une journée ont été relativement stables de 2006 à 2012 et ont affiché une tendance à la hausse au fil du temps. Ces dépenses ont culminé à 939 millions de dollars au deuxième trimestre de 2012, alors que le dollar canadien se situait juste en deçà du seuil de parité. Au troisième trimestre de 2007, l’appréciation significative du dollar canadien (5,1 %) a été accompagnée d’une hausse de 19,3 % des dépenses lors de voyages de plus d’une journée aux États-Unis. Par contre, au dernier trimestre de 2008, au début de la  récession, ces dépenses ont fléchi de 3,0 % tandis que le dollar se dépréciait de 14,1 %.

Le graphique 6 montre que les dépenses lors de voyages de même jour aux États-Unis ont atteint un sommet de 215 millions de dollars au dernier trimestre de 2012, alors que la valeur du dollar canadien se situait juste au-dessus du seuil de parité. Les dépenses de cette catégorie fluctuent de concert avec les variations du taux de change. Lors de la dépréciation du dollar canadien, qui valait environ 82 cents américains vers la fin de 2008, il y a eu une baisse de 17,1 %, d’une année à l’autre, des dépenses lors de voyages de même jour. À partir de la fin de 2009 jusqu’en 2011, en concordance avec l’appréciation du dollar au lendemain de la récession, ces dépenses ont augmenté de façon constante.

Le graphique 7 fait état des dépenses transfrontalières totales en proportion des ventes au détail, sur une base trimestrielle, selon chacun des trois scénarios étudiés. Ces proportions, en termes quantitatifs, sont similaires pour chaque ensemble d’hypothèses et augmentent au fil du temps. Selon le scénario de dépenses moyennes, le ratio trimestriel estimatif varie entre 1,1 % et 1,9 % comparativement aux dépenses intérieures dans les achats au détail. Dans le cas du scénario de dépenses faibles et de celui de dépenses élevées, le ratio se situe entre 0,9 % et 1,5 % et entre 1,5 % et 2,4 %, respectivement.

Graphique 7 des Comptes des revenus et dépenses - Série technique issue 076

Description du graphique 7

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