Révisions aux données sur le revenu de 2006 à 2011
Révisions aux estimations d’enquête

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Revenu familial

Les révisions aux estimations de l’EDTR n’ont entraîné qu’un léger changement dans la médiane du revenu familial au cours de la période de 2006 à 2011. Dans l’ensemble, le revenu médian du marché, les transferts gouvernementaux médians et le revenu médian après impôt des familles économiques et des personnes ne faisant pas partie d’une famille économique n’affichaient pas d’écart significatif dans les résultats non révisés et révisés (tableau 2).

Certaines différences ont été observées pour certains types de familles, mais il s’agit généralement de petits changements qui ne touchent pas la conclusion générale selon laquelle les résultats médians ont peu changé en raison de la révision.

Faible revenu

Les statistiques qui mesurent le faible revenu sont touchées davantage par la révision que les autres statistiques sur le revenu. Le tableau 3 résume les changements aux taux de faible revenu basés sur la mesure de faible revenu après impôt (MFR-ApI), les seuils de faible revenu après impôt (SFR-ApI) et la mesure fondée sur un panier de consommation (MPC).

La comparaison des estimations de faible revenu non révisées et révisées permet de constater que les estimations révisées sont pratiquement toutes plus élevées que les estimations non révisées, autant en 2006 qu’en 2011. Le taux de faible revenu fondé sur la MFR-ApI a été révisé pour passer de 12,4 % à 13,4 % en 2006, et de 12,6 % à 13,3 % en 2011. Les révisions des taux basés sur les SFR-ApI sont légèrement plus importantes, puisque les taux sont passés de 10,3 % à 11,5 % en 2006, et de 8,8 % à 9,6 % en 2011. Les taux fondés sur la MPC ont augmenté, passant de 11,7 % à 12,7 % en 2006, et de 12,0 % à 12,6 % en 2011. Par rapport à leur valeur initiale, la portée des révisions est assez uniforme pour les hommes et les femmes, entre les groupes d’âge, ainsi qu’entre les personnes qui font partie d’une famille économique et celles qui n’en font pas partie.

Le tableau 3 montre aussi les résultats de l’ECR pour 2012 et 2013. Dans presque tous les domaines, le changement des taux de faible revenu entre 2011 et 2012 n’était pas significatif après la révision.

Les changements par province et pour certaines RMR sont résumés dans le tableau 4. Les révisions à la hausse des taux de faible revenu étaient plus importantes en Ontario et à Toronto en 2006 comme en 2011. À titre d’exemple, à Toronto, le taux de faible revenu de 2011 fondé sur la MFR-ApI a été révisé à la hausse et est passé de 10,7 % à 13,9 %. Le faible revenu a aussi été révisé à la hausse en Colombie-Britannique en 2006 (de 1,5 point de pourcentage selon la MFR-ApI), ce qui est associé à une plus grande révision à la hausse à Vancouver (de 3,7 points de pourcentage). On peut observer d’autres révisions notables dans le tableau 4, notamment une révision à la hausse du faible revenu à Calgary (en 2011) et à Montréal (en 2006). Étant donné que les populations de Toronto, de Vancouver, de Calgary et de Montréal constituent une grande partie de la population du Canada, une forte part de la révision à l’échelle du Canada peut être associée aux révisions dans ces grandes RMR.

La comparaison des taux révisés de faible revenu de 2011 avec les taux de 2012 provenant de l’ECR indique que les taux sont demeurés stables entre 2011 et 2012 dans la plupart des provinces et des RMR.

 
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