5. Conclusion

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La présente étude portait sur les parcours des apprentis de la cohorte de 1993 au Nouveau-Brunswick, en Ontario et enAlberta sur une période de 11 ans par rapport aux résultats de la cohorte d'apprentis de 1992. Dans l'ensemble, les résultats des deux cohortes sont semblables dans les trois provinces. Certaines différences entre les deux cohortes ont été observées pour le Nouveau-Brunswick lors de l'examen des taux d'achèvement par groupe de métiers.

Le principal résultat est qu'environ la moitié des apprentis avaient achevé un programme au Nouveau-Brunswick et en Ontario et que près de 60 % en avaient fait autant en Alberta. Le taux d'achèvement dans une province variait selon le grand groupe de métiers et encore davantage selon le métier (en Ontario, par exemple, les taux par métier variaient de 19 % à 71 %). Dans chaque province, le groupe des métiers de la construction de bâtiments affichait systématiquement des taux d'achèvement considérablement inférieurs à la moyenne, tandis que le groupe des métiers de l'industrie et des métiers reliés à la mécanique affichait des taux supérieurs à la moyenne. La durée médiane d'un programme d'apprentissage allait de quatre à cinq ans. Dans la plupart des métiers, la majorité des finissants prenaient un temps moindre ou équivalent à la durée nominale plus une année. Toutefois, dans certains groupes de métiers, au moins 40 % des apprentis prenaient davantage que cette période pour terminer le programme. Lorsqu'on la compare à la durée nominale du programme sans y ajouter une année, la durée médiane des programmes pour les finissants était le plus souvent d'une ou deux années de plus que la durée nominale. Par conséquent, la majorité des apprentis prennent un temps plus long que la durée prévue du programme.

En Ontario et en Alberta, une corrélation négative a été observée entre l'âge de l'apprenti au commencement du programme et la probabilité qu'il finisse le programme : les proportions d'apprentis plus âgés qui finissent les programmes sont plus faibles que celles de leurs homologues plus jeunes. Cette corrélation négative entre l'âge de l'apprenti au moment de sa première inscription et la probabilité qu'il termine son programme n'a pas été relevée au Nouveau-Brunswick. Toutefois, dans les trois provinces, un plus grand nombre d'apprentis qui ont commencé plus âgés et qui ont terminé un programme l'ont fait dans les temps prévus.

Chez les non-persévérants, la probabilité de reprendre un programme (dans le même métier ou dans un métier différent) et de le terminer était faible, quoique légèrement supérieure à la moyenne enAlberta. La majorité des personnes qui avaient interrompu un programme d'apprentissage une fois ne reprenaient jamais un programme, à tout le moins dans la même province jusqu'en 2003. Il est possible que certains non-persévérants aient poursuivi leur programme dans une autre province, mais nous ne disposons d'aucune donnée sur ces déplacements interprovinciaux. Dans les trois juridictions, les mêmes groupes de métiers affichaient des taux de reprise inférieurs ou supérieurs à la moyenne. Enfin, la proportion d'apprentis de la cohorte de 1993 toujours inscrits en 2003 variait considérablement selon la juridiction, soit entre 4 % et 6 % pour le Nouveau-Brunswick et l'Alberta et 12 % pour l'Ontario.

Au Canada, la conjoncture a commencé à s'améliorer dans la deuxième moitié des années 1990. D'autres travaux de recherche sur des cohortes plus récentes de Canadiens apprentis pourraient jeter davantage de lumière sur le lien entre les conditions économiques et les tendances relatives aux inscriptions aux programmes d'apprentissage, aux achèvements et à la non-persévérance par groupe de métiers et par province.