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    Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation : documents de recherche

    L’obtention d’un diplôme au Canada : profil, situation sur le marché du travail et endettement des diplômés de la promotion de 2009/2010 - Révisé

    Section 1
    Portrait et parcours scolaires des diplômés

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    La promotion de 2009/2010 était la première cohorte de l’Enquête nationale auprès des diplômés après le ralentissement économique de 2008, qui correspondait à une époque de changements démographiques, d’incertitude économique et d’évolution du marché du travail qui faisaient sentir âprement que le pays avait besoin d’une main-d’œuvre très scolarisée. En 2009/2010, près de 389 000 étudiants ont obtenu des diplômes de collèges et d’universités publiques du Canada. Parmi tous ces diplômés, les bacheliers représentaient la proportion la plus forte (51 %), mais leur proportion était moindre que celle de 2005 (53 %). Par ailleurs, comme le montre le graphique 1.2, les diplômés du collégial, de la maîtrise et du doctorat représentaient une part plus importante de l’ensemble des diplômés en 2009/2010 comparativement à 2005.

    Description du graphique 1.1

    La majorité des diplômés étaient des femmes, qui représentaient 56 % des diplômés du collégial et 61 % des diplômés du baccalauréat (Tableau A.1 en annexe).

    Notes sur la Classification des programmes d’enseignement (CPE, Canada 2000)

    L’END code les domaines d’études selon la classification des programmes d’enseignement (CPE, Canada 2000). La CPE 2000 contient plus de 1 600 domaines d’études détaillés qui sont conçus de façon à représenter les divers domaines proposés par les établissements d’enseignement canadiens.
    La CPE compte 13 regroupements, les regroupements principaux, au niveau le plus agrégé. Dans le présent rapport, ils sont dits regroupements « importants » ou « principaux ». À un niveau plus détaillé, la CPE a des regroupements appelés regroupements à deux chiffres. Dans le présent rapport, ils sont désignés comme regroupements « mineurs ». Les regroupements sont délimités par l’utilisation de guillemets.

    Pour plus de renseignements sur la CPE, Canada 2000, veuillez visiter l’adresse : http://www.statcan.gc.ca/concepts/classification-fra.htm

    Dans les domaines d’études dominés par les hommes, la proportion de femmes diplômées était plus élevée au niveau de la maîtrise qu’à celui du baccalauréat

    Tout comme en 2005, les femmes représentaient la majorité des diplômés du collégial et des universités dans la plupart des domaines d’études, la part des femmes étant la plus élevée en « éducation » et « santé ». Les hommes représentaient une proportion plus élevée des diplômés des domaines « services personnels, de protection et de transport », « architecture, génie et technologies connexes » et « mathématiques, informatique et sciences de l’information » (Tableau A.2 en annexe). Tout comme en 2005, il s’agissait des seuls regroupements principaux de domaines d’études dans lesquels les hommes représentaient la majorité des diplômés au niveau du baccalauréat et de la maîtrise.

    Bien que les femmes aient encore été minoritaires dans ce domaine, il y avait une plus forte proportion de diplômées au niveau de la maîtrise comparativement à celui du baccalauréat (Graphique 1.2), ce qui donne à penser qu’une proportion plus forte de femmes ont poursuivi des études menant à une maîtrise dans des domaines d’études dominés par les hommes. Par exemple, la part des femmes diplômées de la maîtrise dans les domaines « architecture, génie et services connexes » était de 29 %, comparativement à 19 % au niveau du baccalauréat. De même, parmi les diplômés titulaires d’une maîtrise en « mathématiques, informatique et sciences de l’information », la part des femmes était de 43 % comparativement à 19 % des diplômés du baccalauréat.

    Description du graphique 1.2

    Les diplômés du collégial avaient tendance à être plus âgés en 2009/2010 que les diplômés du collégial en 2005

    La figure 1.1.1 montre les parcours scolaires des diplômés du collégial avant le programme postsecondaire qu’ils ont achevé en 2009/2010. Un peu plus de la moitié (53 %) des diplômés du collégial ont été admis à leur programme à partir d’un programme d’une école secondaire, soit directement (28 %) ou après avoir retardée leur entrée pour une période de 12 mois ou plus (24 %) et qu’ils n’avaient pas suivi d’études postsecondaires antérieures. Ceci représente une légère augmentation de ceux qui retardent leur entrée à un programme collégial à partir d’une école secondaire par rapport à 22 % en 2005. L’âge moyen des diplômés du collégial était également supérieur de deux ans (28 ans) à celui des diplômés de 2005 (26 ans). Ce phénomène peut être lié à l’augmentation de la durée du report de l’entrée depuis une école secondaire, ainsi qu’au fait qu’une proportion légèrement supérieure de diplômés du collégial de la promotion de 2009/2010 (47 %) avaient suivi des études postsecondaires antérieures comparativement à 2005 (45 %).

    La figure 1.1.2 montre les parcours scolaires des diplômés du baccalauréat avant le programme postsecondaire qu’ils ont achevé en 2009/2010. Les résultats au niveau du baccalauréat sont présentés séparément pour les diplômés du Québec et les diplômés du reste du Canada (à l’extérieur du Québec), en raison du système d’éducation distinct qui est propre au Québec et qui exige des étudiants qu’ils terminent un programme collégial de deux ans dans un cégep (collège d’enseignement général et professionnel) comme condition préalable pour entrer à l’université. L’analyse suivante s’intéresse à la proportion des diplômés du baccalauréat à l’extérieur du Québec seulement.

    Bien qu’une proportion plus forte de diplômés du collégial aient précédemment suivi un programme postsecondaire comparativement aux diplômés du baccalauréat, une proportion semblable avait achevé leurs études

    La proportion de diplômés qui avaient achevé un programme postsecondaire antérieur étaient semblables entre les diplômés du collégial (34 %) et les diplômés du baccalauréat à l’extérieur du Québec (32 %), comme le montrent les figures 1.1.1 et 1.1.2. Cependant, il était plus habituel que les diplômés du collégial aient suivi, sans l’avoir achevé, un programme antérieur (13 %) comparativement aux diplômés du baccalauréat (5 %). Ceci a eu pour résultat que la proportion de ceux qui avaient fait précédemment des études postsecondaires était plus élevée parmi les diplômés titulaires d’un diplôme collégial (47 %) que parmi ceux ayant un baccalauréat (37 %). (Figures 1.1.1 et 1.1.2)

    Parmi les personnes qui ont achevé leur programme, les diplômés du collégial étaient presque tout aussi susceptibles d’avoir obtenu auparavant un grade universitaire qu’un diplôme du collège (15 % et 16 % respectivement). Cependant, les diplômés du baccalauréat étaient plus susceptibles d’avoir obtenu précédemment un grade universitaire (19 %) qu’un diplôme du collégial (12 %).

    Au Québec, dans le système des cégeps, la plupart des diplômés du baccalauréatNote 4 avaient précédemment suivi des études postsecondaires (95 %) et environ 9 sur 10 (92 %) avaient précédemment obtenu leur titre. Deux tiers (67 %) de ceux qui ont obtenu un baccalauréat en 2009/2010 avaient précédemment terminé un programme du collégial/du cégep, et près d’un quart (23 %) avaient précédemment obtenu un grade universitaire. (Figure 1.1.2) 

    Description de la figure 1.1.1

    Description de la figure 1.1.2

    Résumé

    Les diplômés du collégial, de la maîtrise et du doctorat représentaient une proportion plus importante de l’ensemble des diplômés en 2009/2010 qu’en 2005, tandis que la proportion de diplômés du baccalauréat était plus faible.

    Tout comme en 2005, les femmes ont continué de représenter la majorité des diplômés de programmes collégiaux et universitaires dans tous les domaines, à l’exception de « services personnels, de protection et de transport », « architecture, génie et technologies connexes » et « mathématiques, informatique et sciences de l’information ». Parmi les diplômés dans ces trois principaux domaines d’études, une proportion plus forte de femmes a obtenu un diplôme au niveau de la maîtrise qu’à celui du baccalauréat, ce qui donne à penser qu’une proportion plus forte de femmes ont poursuivi des études menant à une maîtrise dans des domaines d’études dominés par les hommes.

    Les diplômés du collégial avaient tendance à être plus âgés en 2009/2010 qu’en 2005. Ceci est peut-être attribuable en grande partie à l’augmentation de la proportion de diplômés du collégial qui ont retardé leur entrée depuis l’école secondaire et à une augmentation de la proportion de gens qui ont fait des études postsecondaires antérieures.

    Bien qu’une plus forte proportion de diplômés du collégial aient suivi précédemment un programme postsecondaire comparativement aux diplômés du baccalauréat, une proportion semblable avait achevé leurs études. La proportion de ceux qui avaient achevé un précédent programme postsecondaire était semblable chez les diplômés du collégial et ceux du baccalauréat à l’extérieur du Québec (34 % contre 32 % respectivement). Cependant, il était plus habituel pour ceux‑ci d’avoir suivi, mais sans l’avoir terminé, leur programme antérieur (13 %) comparativement aux diplômés du baccalauréat (5 %). Ceci a abouti à ce que la proportion de diplômés du collégial qui avaient précédemment suivi des études postsecondaires soit plus élevée chez ceux qui avaient un diplôme du collégial (47 %) que chez ceux qui avaient un baccalauréat (37 % à l’extérieur du Québec).

    Notes

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