Indicateurs de l'éducation au Canada : une perspective internationale 2017
Chapitre C
Accès à l’éducation, participation et progression
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C1 Étudiants internationaux
Contexte
Cet indicateur présente les étudiants internationaux en proportion des inscriptions au niveau tertiaire selon les trois catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)Note 1, qui représentent les effectifs au niveau collégial et universitaireNote 2. L’indicateur présente également l’évolution du nombre d’étudiants internationaux, ainsi que leur distribution selon la province d’études et la région d’origine.
Il existe de nombreuses raisons de poursuivre ses études à l’étranger. Certains étudiants peuvent choisir cette voie pour découvrir des cultures, des sociétés et des langues différentes, tout en améliorant leurs perspectives d’emploi. La reconnaissance croissante de l’importance de ce niveau d’études comme facteur déterminant pour le revenu et l’employabilité a entraîné une hausse de la demande que les établissements d’enseignement de certains pays peinent à satisfaire. Parallèlement, la mondialisation des marchés a accru la demande de travailleurs possédant des connaissances et des compétences plus vastes, et les équipes de travail comptent de plus en plus de personnes provenant de diverses régions et de divers pays.
Plusieurs facteurs peuvent contribuer au choix du pays d’accueil. La langue parlée et employée dans l’enseignement, la qualité de la formation offerte, les frais de scolarité et le coût de la vie et la politique d’immigration du pays de destination sont tous des facteurs importants. D’autres facteurs incluent la reconnaissance de la formation acquise à l’étranger, les perspectives d’emploi et les relations géographiques, commerciales ou culturelles pouvant exister entre les pays.
Les étudiants internationaux sont bien reçus par les établissements qu’ils fréquentent, car ils représentent pour eux une source de revenu supplémentaire. Ils peuvent aussi contribuer à la viabilité des programmes lorsque les effectifs nationaux sont quelque peu limités. Au Canada, tout comme dans d’autres pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de nombreux établissements et administrations publiques font activement la promotion de leurs programmes d’enseignement pour attirer ce type d’étudiants. En plus des bénéfices économiques qu’ils peuvent procurer, les étudiants internationaux contribuent aussi à l’enrichissement social et culturel des communautés dans lesquelles ils étudient. Ils pourraient devenir des citoyens du pays ou en devenir des ambassadeurs au moment de retourner dans leur pays d’origine.
Observations
Étudiants internationaux dans l’enseignement tertiaire
Tableau de données du graphique C.1.1
Nombre | |
---|---|
T.-N.-L. | 2 235 |
Î.-P.-É. | 639 |
N.-É. | 7 008 |
N.-B. | 3 381 |
Qc | 36 069 |
Ont. | 75 081 |
Man. | 5 361 |
Sask. | 4 104 |
Alb. | 13 575 |
C.-B. | 33 951 |
1. Le total pour le Canada était de 181 404 étudiants internationaux. Source : Tableau C.1.2. |
- En 2015, 181 404 étudiants internationaux faisaient des études au Canada. L’Ontario a attiré la plus forte proportion d’étudiants internationaux (41 %), suivie du Québec (20 %) et de la Colombie-Britannique (19 %).
Tableau de données du graphique C.1.2
Enseignement tertiaire de cycle court | Niveau licence (baccalauréat) ou équivalent | Niveau master (maitrise) ou équivalent | Niveau doctorat ou équivalent | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
CAN | 19,0 | 56,0 | 16,1 | 9,0 |
T.-N.-L. | 5,0 | 50,5 | 29,7 | 14,9 |
Î.-P.-É. | 10,9 | 80,5 | 5,6 | 3,0 |
N.-É.Tableau de Note 1 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 80,5 | 15,9 | 3,5 |
N.-B. | 10,1 | 73,2 | 12,0 | 4,7 |
Qc | 9,1 | 51,4 | 24,8 | 14,7 |
Ont. | 29,6 | 50,9 | 13,4 | 6,2 |
Man. | 11,6 | 67,5 | 13,1 | 7,9 |
Sask. | 3,9 | 57,4 | 24,4 | 14,4 |
Alb. | 19,8 | 47,4 | 16,0 | 16,8 |
C.-B. | 14,5 | 66,8 | 12,0 | 6,8 |
.. indisponible pour une période de référence précise
Source: Table C.1.1. |
- La majorité des étudiants internationaux inscrits aux études tertiaires au Canada étaient au niveau d’études universitaires de baccalauréat ou équivalent. Cet énoncé est vrai pour toutes les provinces.
- La proportion des étudiants internationaux inscrits au niveau d’enseignement tertiaire de cycle court (collège) variait grandement selon les provinces, représentant presque un tiers en Ontario (30%) et seulement 4 % en Saskatchewan.
Tableau de données du graphique C.1.3a
Niveau doctorat ou équivalent | Niveau master (maitrise) ou équivalent | Niveau licence (baccalauréat) ou équivalent | Enseignement tertiaire de cycle court | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
OCDE | 25,7 | 11,5 | 4,3 | 2,5 |
CAN | 30,2 | 18,6 | 9,8 | 10,1 |
T.-N.-L. | 46,5 | 22,4 | 7,9 | 3,9 |
Î.-P.-É. | 32,8 | 11,1 | 14,1 | 4,3 |
N.-É.Tableau de Note 1 | 30,1 | 18,9 | 16,0 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
N.-B. | 29,5 | 24,4 | 14,5 | 9,2 |
Qc | 32,8 | 15,6 | 8,3 | 3,6 |
Ont. | 22,4 | 19,0 | 8,5 | 13,8 |
Man. | 39,8 | 17,6 | 10,0 | 10,2 |
Sask. | 47,1 | 25,7 | 8,1 | 5,2 |
Alb. | 32,9 | 19,8 | 7,0 | 8,4 |
C.-B. | 40,5 | 24,6 | 16,0 | 15,1 |
.. indisponible pour une période de référence précise
Source : Tableau C.1.1 et Regards sur l’éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- Bien que la proportion des étudiants internationaux inscrits à des programmes de niveau doctorat ou équivalent soit assez comparable entre le Canada (30 %) et l’ensemble des pays de l’OCDE (26 %), parmi les provinces le pourcentage varie de 22 % en Ontario à 47 % à Terre-Neuve-et-Labrador, et en Saskatchewan.
- La proportion d’étudiants internationaux augmente selon le niveau d’études universitaires (baccalauréat, maîtrise et doctorat), à l’exception de la province de l’Île-du-Prince-Édouard où la plus forte proportion d’étudiants internationaux était au niveau du baccalauréat et non au niveau de la maîtrise.
Tableau de données du graphique C.1.3b
Niveau doctorat ou équivalent | Niveau master (maitrise) ou équivalent | Niveau licence (baccalauréat) ou équivalent | Enseignement tertiaire de cycle court | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
OCDE | 25,7 | 11,5 | 4,3 | 2,5 |
CAN | 30,2 | 18,6 | 9,8 | 10,1 |
DEU | 9,1 | 12,9 | 4,7 | 0,0 |
FRA | 40,1 | 13,3 | 7,3 | 4,7 |
GBR | 42,9 | 36,9 | 14,0 | 5,2 |
JPN | 18,2 | 6,8 | 2,4 | 4,0 |
USA | 37,8 | 9,5 | 3,8 | 2,2 |
AUS | 33,8 | 42,6 | 13,3 | 6,6 |
1. Les données sur les étudiants internationaux n’étaient pas disponibles pour l’Italie. 2. Les données pour l’Australie sont également présentées comme exemple d’un pays anglophone comparable. Note : Les barres représentant le Canada et l’OCDE sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer. Sources: Tableau C.1.1 et Regards sur l’éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- En comparaison avec les autres pays du G7, le Canada présentait une plus forte proportion d’étudiants internationaux que l’Allemagne et le Japon à tous les niveaux d’enseignement. La France, le Royaume-Uni et les États-Unis affichaient des proportions plus semblables à celle observée au Canada, sauf que ces trois pays présentaient des proportions beaucoup plus élevées au niveau des études de doctorat, ainsi qu’au niveau de la maîtrise pour le Royaume-Uni.
- L’Australie, bien qu’elle ne fasse pas partie du G7, est incluse à des fins de comparaison, car elle accueille aussi un grand nombre d’immigrants. En comparaison avec le Canada, l’Australie affichait des proportions plus élevées d’étudiants internationaux à tous les niveaux d’enseignement, à l’exception du niveau d’enseignement tertiaire de cycle court (collège).
Tableau de données du graphique C.1.4
Asie | Europe | Afrique | Amérique latine et les Caraïbes | Amérique du Nord | Océanie | |
---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||
CAN | 63,7 | 14,0 | 11,2 | 5,9 | 4,8 | 0,5 |
T.-N.-L. | 62,6 | 6,6 | 17,0 | 8,6 | 5,1 | 0,1 |
Î.-P.-É. | 52,3 | 2,3 | 17,8 | 9,3 | 18,2 | 0,0 |
N.-É. | 75,6 | 2,8 | 8,2 | 9,3 | 4,0 | 0,1 |
N.-B. | 34,1 | 4,3 | 35,1 | 23,4 | 2,8 | 0,2 |
Qc | 24,1 | 44,0 | 18,5 | 5,1 | 7,5 | 0,8 |
Ont. | 76,8 | 6,1 | 8,4 | 5,5 | 2,8 | 0,4 |
Man. | 66,7 | 3,1 | 22,4 | 4,2 | 3,3 | 0,2 |
Sask. | 73,0 | 3,2 | 17,6 | 3,9 | 2,1 | 0,2 |
Alb. | 74,7 | 5,7 | 9,1 | 6,8 | 3,1 | 0,6 |
C.-B. | 74,7 | 8,1 | 4,7 | 4,8 | 7,1 | 0,6 |
Note : Ces proportions ont été établies en fonction des étudiants pour lesquels le pays d’origine était connu (la catégorie « Non déclaré » [origine non déclarée] a été exclue des calculs). Les barres représentant le Canada sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer. Source : Tableau C.1.2. |
- La majorité des étudiants internationaux au Canada venaient de l’Asie (64 %). C’était le cas pour toutes les provinces, sauf le Nouveau-Brunswick et le Québec.
- Au Nouveau-Brunswick, la principale région de provenance était pour la première fois l’Afrique (35 %), suivie de très près par l’Asie (34 %).
- Au Québec, la principale région de provenance était l’Europe (44 %), suivie de l’Asie (24 %). puis de l’Afrique (19 %).
- L’Afrique était la deuxième région de provenance en importance dans 5 provinces, en plus d’être la principale région de provenance au Nouveau-Brunswick.
Définitions, sources et méthodologie
Cet indicateur présente la proportion d’étudiants internationaux à différents niveaux d’enseignement tertiaire.
Les étudiants internationaux sont ceux qui étudient dans un pays différent de leur pays de résidence ou de scolarisation antérieure. Au Canada, le concept d’ « étudiants internationaux » comprend les résidents non permanentsNote 3, tels les détenteurs de permis d’études. Les étudiants internationaux comprennent également ceux inscrits dans un programme canadien d'une institution canadienne qui n'est pas située au Canada (étudiants aussi appelés « étudiants extraterritoriaux ») de même que les étudiants non canadiens qui étudient par Internet.
Les étudiants étrangers correspondent à un concept plus large qui inclut les étudiants qui poursuivent des études dans un pays dont ils ne sont pas citoyens. Au Canada, le concept d’ « étudiants étrangers » inclut tous les « étudiants internationaux », de même que tous les étudiants qui sont immigrants reçus/résidents permanentsNote 4.
La proportion de l’effectif que représente les étudiants internationaux à un certain niveau de scolarité s’obtient en divisant le nombre d’étudiants qui ne sont ni citoyens canadiens ni résidents permanents du Canada par les effectifs totaux et en multipliant le quotient par 100. Les effectifs totaux comprennent toutes les personnes qui poursuivent des études au pays, qu’il s’agisse de citoyens canadiens, de résidents permanents ou étrangers, ou d’étudiants extraterritoriaux, mais excluent tous les citoyens canadiens et résidents permanents qui poursuivent des études à l’étranger.
Les données canadiennes proviennent du Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP) de Statistique Canada, qui couvre uniquement les établissements d’enseignement postsecondaire publics. Les résultats pour certaines provinces sont en partie basés sur des estimations établies pour des établissements non répondants. En raison de l’introduction de certains ajustements de nature méthodologique à l’outil de collection du SIEP visant à améliorer la précision des données recueillies et la correspondance à la CITE, les données présentées dans ce chapitre ne doivent pas être comparées avec celle des années précédentes.
Les données de l’OCDE sur les étudiants étrangers et les étudiants internationaux se rapportent à la même année académique qu’au Canada et proviennent de l’exercice UOE de collecte de données statistiques sur l’éducation réalisée par l’OCDE. Au Canada et dans les autres pays de l’OCDE, les étudiants nationaux et les étudiants internationaux sont recensés à une date ou pendant une période précise de l’année (par exemple, les effectifs du SIEP représentent le nombre d’étudiants inscrits à des cours entre le 30 septembre et le 1er décembre). Cette procédure ne représente peut-être pas le nombre total d’étudiants internationaux, car de nombreux étudiants internationaux ne restent pas à l’étranger pendant toute l’année (par exemple, ceux qui commencent à l’hiver ou au printemps).
Note : L’indicateur correspondant de l’OCDE est C4, Qui étudie à l’étranger et où ?
Tableaux pour C1 Étudiants internationaux
C2 Transitions au marché du travail
Contexte
Cet indicateur porte sur le passage des études au monde du travail. Il présente le pourcentage de personnes âgées de 15 à 29 ans qui sont considérées « aux études » ou « pas aux études », ainsi que leurs situations d’emploi respectives. Cette information peut être utile pour comprendre comment les jeunes adultes peuvent combiner les études et le travail, ou comment ils peuvent faire la transition entre les deux. La partie de cette population qui n’est ni aux études, ni en emploi ou en formation, un groupe qu’on appelle parfois la population « NEET » en anglais (Not in Education, Employment or Training) fait l’objet d’un examen plus approfondi.
Dans la plupart des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont le Canada, la politique en matière d’éducation vise à encourager les jeunes à terminer au moins leurs études secondaires. Puisque la réussite de cette étape est maintenant la norme parmi les étudiants dans la majorité des pays de l’OCDE, ceux qui ne réussissent pas à l’atteindre auront probablement beaucoup plus de difficulté quand ils arriveront sur le marché du travail. Le fait de ne pas avoir obtenu un diplôme d’études secondaires constitue généralement un obstacle pour trouver un emploi.
On reconnaît de plus en plus l’importance des études postsecondaires pour la réussite économique et sociale sur les plans individuel et collectif. Toutefois, les décisions que prennent les jeunes gens relativement à leurs études dépendent souvent de la conjoncture économique. À titre d’exemple, ils peuvent être portés à quitter l’école et à intégrer la population active lorsque le marché du travail est vigoureux, ou ils peuvent décider de poursuivre leurs études ou de retourner aux études lorsque le marché du travail est faible et qu’il est plus difficile de trouver un emploi.
La transition entre l’école et la vie active n’est pas toujours un passage facile et un ensemble de facteurs incluant des circonstances personnelles, le type et la durée de la scolarité reçue, les conditions du marché du travail et la conjoncture économique globale peuvent y ajouter de la complexité. Il est aussi important de trouver des moyens de comprendre comment cette complexité peut influer sur le groupe des NEET, particulièrement ses plus jeunes membres, puisque les adolescents âgés de 15 à 19 ans auront à la fois un niveau d’éducation inférieur et moins d’expérience de travail que les jeunes adultes dans la vingtaine.
Observations
Les jeunes adultes aux études, pas aux études
Tableau de données du graphique C.2.1
Aux études | Pas aux études, actifs occupés | Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET) | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
15 à 19 ans | 84,9 | 9,2 | 5,8 |
20 à 24 ans | 42,8 | 44,1 | 13,2 |
25 à 29 ans | 12,3 | 71,4 | 16,3 |
Source : Tableau C.2.1 |
- En 2017, la majorité des jeunes Canadiens âgés de 15 à 19 ans, soit 85 %, était aux études. Pour les jeunes adultes de 20 à 24 ans, le pourcentage d’individus ayant effectué leur transition sur le marché du travail et occupant un emploi (44 %) était semblable au pourcentage de ceux étant toujours aux études (43 %). Quant aux jeunes âgés de 25 à 29 ans, la majorité d’entre eux, soit 71 %, n’était plus aux études et occupait un emploi.
- En 2017, la proportion des jeunes Canadiens qui étaient ni en emploi ni aux études ou en formation (les jeunes « NEET ») était plus élevée pour les jeunes adultes de 25 à 29 ans (16 %) que pour les jeune âgés de 20 à 24 ans (13 %) ou de 15 à 19 ans (6 %). Cette tendance est aussi présente dans la moyenne des pays de l’OCDENote 5 et est observée année après année.
Tableau de données du graphique C.2.2.1
Aux études | Pas aux études, actifs occupés | Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET) | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
OCDE | 87,3 | 6,9 | 6,1 |
CAN | 84,9 | 9,2 | 5,8 |
T.-N.-L. | 85,9 | 5,8 | 8,3 |
Î.-P-É. | 81,1 | 8,3 | 10,6 |
N.-É. | 85,9 | 7,6 | 6,5 |
N.-B. | 81,9 | 9,7 | 8,4 |
Qc | 84,7 | 9,4 | 6,0 |
Ont. | 87,7 | 7,2 | 5,1 |
Man. | 80,6 | 13,2 | 6,2 |
Sask. | 79,8 | 12,5 | 7,7 |
Alb. | 82,9 | 11,0 | 6,1 |
C.-B. | 81,6 | 12,4 | 6,0 |
Note : Les barres représentant le Canada et l’OCDE sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer. Sources : Tableau C.2.1 et Regards sur l’Éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- En 2017, la majorité des jeunes Canadiens âgés de 15 à 19 ans, soit 85 %, étaient toujours aux études, ce qui était aussi le cas pour la moyenne des pays de l’OCDE, soit 87 %. Parmi les provinces, ce pourcentage variait de 80 % en Saskatchewan à 88 % en Ontario.
Tableau de données du graphique C.2.2.2
Aux études | Pas aux études, actifs occupés | Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET) | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
OCDE | 45,1 | 38,7 | 16,2 |
CAN | 42,8 | 44,1 | 13,2 |
T.-N.-L. | 36,3 | 39,2 | 24,4 |
Î.-P-É. | 37,5 | 40,6 | 21,9 |
N.-É. | 40,8 | 43,8 | 15,4 |
N.-B. | 31,0 | 48,9 | 20,1 |
Qc | 51,0 | 38,7 | 10,2 |
Ont. | 45,0 | 41,7 | 13,3 |
Man. | 34,3 | 48,7 | 17,0 |
Sask. | 32,9 | 51,7 | 15,4 |
Alb. | 33,7 | 51,3 | 15,0 |
C.-B. | 37,6 | 50,6 | 11,7 |
Note : Les barres représentant le Canada et l’OCDE sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer.
Sources : Tableau C.2.1 et Regards sur l’Éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- Au niveau canadien, on observe un pourcentage semblable de jeunes adultes de 20 à 24 ans occupant un emploi (44 %) à ceux étant aux études (43 %). Les moyennes correspondantes étaient de 39 % et de 45 % pour les pays de l’OCDE. Au niveau provincial, une plus grande variation est constatée. De façon générale, il y avait plus de jeunes occupant un emploi que de jeunes étant aux études dans cette catégorie d’âge. Cette tendance est observée dans toutes les provinces sauf au Québec et en Ontario où la situation est inversée.
- Pour les 20 à 24 ans, la proportion des jeunes « NEET » variait de 10 %, au Québec, à 24 % à Terre-Neuve-et-Labrador. La moyenne canadienne était de 13 % en comparaison avec 16 % pour la moyenne des pays de l’OCDE.
- Pour ces jeunes âgés de 20 à 24 ans, on remarque une plus grande variation entre les provinces que pour les autres groupes d’âge (graphiques C.2.2.1 et C.2.2.3) où les distributions sont plus uniformes.
Tableau de données du graphique C.2.2.3
Aux études | Pas aux études, actifs occupés | Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET) | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
OCDE | 15,8 | 65,4 | 18,8 |
CAN | 12,3 | 71,4 | 16,3 |
T.-N.-L. | 10,4 | 60,0 | 29,7 |
Î.-P-É. | 6,6 | 75,6 | 17,8 |
N.-É. | 10,6 | 68,8 | 20,5 |
N.-B. | 9,8 | 68,4 | 21,7 |
Qc | 15,7 | 70,4 | 13,8 |
Ont. | 11,7 | 71,5 | 16,8 |
Man. | 12,0 | 72,6 | 15,4 |
Sask. | 9,9 | 73,9 | 16,2 |
Alb. | 12,4 | 70,4 | 17,1 |
C.-B. | 9,7 | 74,9 | 15,3 |
Note : Les barres représentant le Canada et l’OCDE sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer.
Sources : Tableau C.2.1 et Regards sur l’Éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- En 2017, la majorité des jeunes Canadiens de 25 à 29 ans, soit 71 %, n’était plus aux études et occupait un emploi. Ce pourcentage était de 65 % pour la moyenne des pays de l’OCDE. Au sein des provinces, ce pourcentage variait de 60 %, à Terre-Neuve-et-Labrador, à 76 % à l’Île-du-Prince-Édouard.
- C’est parmi les 25 à 29 ans que le plus haut taux de jeunes « NEET » est observé, soit 16 % pour la moyenne canadienne, variant de 14 % au Québec à 30 % pour Terre-Neuve-et-Labrador. Pour sa part, la moyenne des pays de l’OCDE était de 19 %.
Ni en emploi, ni aux études (NEET)
Tableau de données du graphique C.2.3
Pas aux études et sans emploi (NEET) | |
---|---|
pourcentage | |
CAN | 12,2 |
OCDE | 14,0 |
DEU | 9,6 |
FRA | 17,2 |
GBR | 13,2 |
ITA | 26,0 |
JPN | 9,8 |
USA | 14,1 |
Note : Les barres représentant le Canada et l’OCDE sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer.
Sources : Tableau C.2.1 et Regards sur l’Éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- En 2017, 12% des Canadiens âgés de 15 à 29 ans n’étaient ni aux études, ni en emploi ni en formation (NEET). Ce taux est comparable à la moyenne des pays de l’OCDE, qui était de 14 %. Toutefois, on observe une grande variabilité entre les pays individuels. Parmi les pays du G7, ce taux variait de 10 % en Allemagne et au Japon à 26 % en Italie.
Ni aux études, ni en emploi (NEET), selon le sexe
Tableau de données du graphique C.2.5.1
Inactifs seulement, hommes | Inactives seulement, femmes | Chômeurs seulement, hommes | Chômeuses seulement, femmes | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
OCDE | 5,2 | 11,3 | 6,4 | 5,2 |
CAN | 6,3 | 8,3 | 6,2 | 3,5 |
T.-N.-L. | 9,2 | 11,0 | 15,5 | 6,7 |
Î.-P-É. | 6,6 | 8,5 | 12,4 | 6,3 |
N.-É. | 6,7 | 9,5 | 9,8 | 3,1 |
N.-B. | 10,5 | 11,1 | 8,2 | 3,8 |
Qc | 5,9 | 6,4 | 5,8 | 2,6 |
Ont. | 6,5 | 8,2 | 5,6 | 4,0 |
Man. | 6,0 | 10,9 | 6,1 | 3,3 |
Sask. | 5,4 | 10,4 | 7,3 | 3,8 |
Alb. | 5,1 | 9,4 | 8,2 | 4,0 |
C.-B. | 6,8 | 8,3 | 4,6 | 2,8 |
Note : Les barres représentant le Canada et l’OCDE sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer. Sources : Tableau C.2.2 et Regards sur l’Éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- En 2017, pour les 15 à 29 ans, la moyenne canadienne de jeunes « NEET » variait peu entre les femmes (12 %) et les hommes (13 %). Pour la moyenne canadienne, on observe que la proportion de femmes inactives (8 %) était supérieure à celle d’hommes inactifs (6 %) tandis que plus d’hommes (6 %) que de femmes (4 %) étaient au chômage (voir Graphique C.2.5.1). Cette tendance est observée dans toutes les provinces ainsi que dans l’ensemble des pays de l’OCDE.
Le travail pendant les études
Tableau de données du graphique C.2.6
Hommes | Femmes | |
---|---|---|
pourcentage | ||
OCDE | 10,6 | 12,4 |
CAN | 15,0 | 20,8 |
T.-N.-L. | 14,0 | 17,9 |
Î.-P-É. | 16,4 | 21,9 |
N.-É. | 13,4 | 19,3 |
N.-B. | 9,4 | 17,2 |
Qc | 17,9 | 28,5 |
Ont. | 15,0 | 17,7 |
Man. | 14,0 | 19,8 |
Sask. | 12,1 | 19,4 |
Alb. | 12,8 | 20,2 |
C.-B. | 14,3 | 19,7 |
Note : Les barres représentant le Canada et l’OCDE sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer. Sources : Tableau C.2.2 et Regards sur l’Éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- Au Canada, en 2017, il y avait une plus grande proportion de femmes (21 %) que d’hommes (15 %) âgés de 15 à 29 ans qui travaillaient pendant leurs étudesNote 6. Cette tendance, présente depuis plusieurs années, est observée dans toutes les provinces et dans l’ensemble des pays de l’OCDE.
Définitions, sources et méthodologie
Cet indicateur est calculé à l’aide de tableaux croisés contenant les variables suivantes : la fréquentation scolaire, la situation d’emploi, le sexe, l’âge (ensemble des 15 à 29 ans ; 15 à 19 ans ; 20 à 24 ans ; et 25 à 29 ans) et le plus haut niveau d’éducation atteint. Les personnes sont catégorisées selon leur situation à l’égard de l’éducation (aux études ou pas aux études) et de l’emploi (actifs occupés, chômeurs ou inactifs). L’indicateur présente également des données historiques.
Le groupe « aux études » comprend les étudiants à temps plein et à temps partiel, alors que le groupe « pas aux études » représente ceux qui ont interrompu leurs études. Suivant la définition de l’OCDE, les établissements scolaires qui sont considérés pour cet indicateur sont les établissements d’enseignement primaire et secondaire, les collèges et les universités. La situation d’emploi est définie selon les lignes directrices de l’Organisation internationale du travail (OIT). Les actifs occupés sont les personnes qui, durant la semaine de référence : (i) ont effectué un travail d’une durée d’une heure au moins moyennant un salaire (travailleurs salariés) ou en vue d’un bénéfice (travailleurs indépendants et travailleurs familiaux non rémunérés), ou (ii) avaient un emploi, mais étaient temporairement absentes de leur travail (pour raison de maladie ou d’accident, de congé, de conflit de travail ou de grève, de congé d’études ou de formation, de congé de maternité ou parental, etc.). Par chômeurs, on entend les personnes qui, durant la semaine de référence de l’enquête, étaient sans travail, étaient disponibles pour travailler et recherchaient activement un emploi. La catégorie inactifs inclut les personnes qui ne travaillent pas et qui ne sont pas au chômage, soit celles qui ne sont pas à la recherche d’un emploi.
La partie de la population des 15 à 29 ans qui ne sont pas aux études comprend les personnes ayant un emploi, mais aussi les personnes qui ne sont ni aux études ni en emploi ou en formation. Ces personnes sont parfois désignées par l’acronyme « NEET » en anglais. Il s’agit d’un groupe hétérogène de jeunes gens se trouvant dans diverses situations possibles. Certains font peut-être partie de ce groupe par choix, parce qu’ils prennent congé du travail et/ou de l’école pour voyager ou pour fonder une famille ou pour s’occuper de leurs jeunes enfants. Certains préfèreraient peut-être travailler, mais ils ont abandonné temporairement la recherche d’emploi. Ces individus ne font pas partie de la « population active » Note 7comparativement à ceux qui recherchent un emploi mais qui sont au chômage. Le groupe des personnes qui ne sont ni aux études ni en emploi ou en formation représente une population qui pourrait être à risque de connaître des difficultés sociales et économiques.
Les données proviennent de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada. Elles portent sur le premier trimestre ou sur la moyenne des trois premiers mois de l’année civile, ce qui exclut l’emploi d’été. L’EPA ne recueille pas de données sur les programmes officiels emploi-études auxquels les étudiants pourraient participer; au Canada, ces programmes seraient considérés comme des études utilisant une formule coopérative ou de stages.
Note: L’indicateur correspondant de l’OCDE est C5, La transition entre les études et la vie active : Où en sont les jeunes de 15 à 29 ans ?
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