Résumé

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.











Passer au texte

Contexte
Mots-clés
Résultats
Auteurs
Ce que l'on sait déjà sur le sujet
Ce qu'apporte l'étude

Début du texte

Résumé

Contexte

Plusieurs organismes recommandent de conjuguer les mesures de l'obésité abdominale avec l'indice de masse corporelle (IMC) pour évaluer les risques pour la santé qui sont associés à l'obésité. Les données récentes semblent indiquer que la circonférence de la taille, le rapport taille/hanches (RTH) et le rapport taille/grandeur (RTG) augmentent à l'intérieur des catégories d'IMC, fait qui peut avoir influé sur l'utilité des mesures de l'obésité abdominale.

Données et méthodes

Les données ont été recueillies auprès de personnes de 18 à 79 ans qui ont participé à l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé réalisée de 2007 à 2009. En ayant recours à la régression logistique, le présent article examine la relation entre les facteurs de risque de maladie cardiovasculaire (MCV) et la circonférence de la taille, le rapport taille/hanches et le rapport taille/grandeur à l'intérieur des catégories d'IMC de risque pour la santé. Les facteurs de risque de MCV considérés comprennent les composantes du syndrome métabolique.

Résultats

Chez les hommes classés dans les catégories d'IMC du poids normal et de l'embonpoint, le RTH et le RTG sont associés positivement à la présence d'au moins deux facteurs de risque de MCV. Chez les femmes ayant un poids normal, les trois mesures de l'obésité abdominale sont associées à un accroissement de la cote exprimant le risque de présenter au moins deux facteurs de risque de MCV. Chez les personnes classées dans la catégorie d'obésité de classe I, l'obésité abdominale n'est pas associée aux facteurs de risque de MCV.

Interprétation

Chez les hommes et les femmes classées dans la catégorie d'IMC du poids normal, les mesures de l'obésité abdominale sont associées à un accroissement de la cote exprimant le risque de présenter des facteurs de risque de MCV, ce qui fait ressortir l'importance de mesurer et de surveiller l'obésité abdominale chez les hommes et les femmes ayant un poids normal.

Mots-clés

Composition corporelle, obésité centrale, syndrome métabolique, circonférence de la taille, rapport taille/grandeur, rapport taille/hanches.

Résultats

C'est un fait bien établi qu'un indice de masse corporelle (IMC) élevé intervient dans l'étiologie des maladies cardiovasculaires (MCV). Mais si l'IMC est beaucoup utilisé pour la surveillance de la prévalence de l'obésité, il ne renseigne aucunement sur la répartition de la masse adipeuse. Selon certaines études, les mesures de l'obésité abdominale, notamment la circonférence de la taille et le rapport taille/hanches — et plus récemment le rapport taille/grandeur —, sont associées plus étroitement à la morbidité et à la mortalité liées aux MCV que ne l'est l'IMC. Toutefois, les revues de la littérature menées pour déterminer quelle mesure de l'adiposité est le plus fortement liée aux MCV ont donné des résultats incohérents [Texte intégral].

Auteurs

Margot Shields (1-613-951-4177; margot.shields@statcan.gc.ca) travaille à la Division de l'analyse de la santé de Statistique Canada, Ottawa (Ontario), K1A 0T6. Mark S. Tremblay est au service de l'Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l'Est de l'Ontario et de l'Université d'Ottawa, Ottawa (Ontario). Sarah Connor Gorber travaille à l'Agence de la santé publique du Canada, Ottawa (Ontario). Ian Janssen, à l'Université Queen's, Kingston (Ontario).

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • Un indice de masse corporelle (IMC) élevé et l'obésité abdominale sont associés à un risque accru de maladie cardiovasculaire (MCV).
  • Plusieurs organismes du secteur de la santé recommandent d'utiliser les mesures de la circonférence de la taille à l'intérieur des catégories d'IMC pour évaluer les risques pour la santé liés à l'obésité, mais dans la littérature, les conclusions quant à laquelle des mesures de l'adiposité est le plus fortement associée aux maladies cardiovasculaires sont incohérentes.
  • Une étude canadienne portant sur des données recueillies il y a 20 ans a montré qu'une circonférence de la taille élevée est associée aux facteurs de risque de MCV chez les femmes réparties dans les catégories de l'embonpoint et de l'obésité de classe I; chez les hommes par contre, peu importe la catégorie d'IMC, la circonférence de la taille n'est pas associée à une prévalence plus élevée des facteurs de risque de MCV.
  • Quel que soit l'IMC, les mesures de l'obésité abdominale chez les Canadiens sont plus élevées aujourd'hui qu'elles ne l'étaient il y a 30 ans.

Ce qu'apporte l'étude

  • Chez les hommes répartis dans les catégories du poids normal et de l'embonpoint, le rapport taille/hanches (RTH) et le rapport taille/grandeur (RTG) sont associés à une augmentation de la cote exprimant le risque de présenter des facteurs de risque de MCV.
  • Chez les femmes se situant dans la catégorie du poids normal, la circonférence de la taille, le RTH et le RTG sont associés à une augmentation de la cote exprimant le risque de présenter des facteurs de risque de MCV.
  • Chez les hommes et chez les femmes de la catégorie d'obésité de classe I, les mesures de l'obésité abdominale ne sont pas associées à une augmentation de la cote exprimant le risque de présenter des facteurs de risque de MCV.