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Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé
par Samar Hejazi, V. Susan Dahinten, Sheila K. Marshall et Pamela A. Ratner
La prévalence de l’embonpoint et de l’obésité chez les enfants est en hausse au Canada et dans le monde, tant chez les garçons que chez les fi lles, et ce, peu importe l’âge, la classe sociale, le groupe ethnique ou la race. Selon les données provenant de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes de 1998-1999, 19 % des enfants âgés de 2 à 11 ans faisaient de l’embonpoint, et 18 % étaient classés dans la catégorie des obèses. La hausse de la prévalence de l’obésité chez les enfants et les adolescents soulève des préoccupations concernant les problèmes de santé et les maladies associées à un excédent de poids. L’obésité pendant l’enfance peut avoir une incidence sur la santé physique et psychosociale à court et à long termes et provoquer la morbidité chez les adultes.
par Pamela A. Ratner et Richard Sawatzky
Les recherches menées sur la santé des infi rmières au Canada ont fait ressortir un certain nombre de préoccupations. Les infirmières sont exposées à des risques pour la santé en milieu de travail, liés notamment à l’exposition aux maladies infectieuses, aux matières biologiques dangereuses et aux substances cancérigènes, ainsi qu’aux exigences psychologiques et au travail par poste. Une enquête commandée par le Bureau de la politique des soins infi rmiers de Santé Canada a déterminé que le taux d’absentéisme lié aux maladies et aux blessures chez les infirmières autorisées qui travaillaient à temps plein était 83 % plus élevé que chez les autres groupes professionnels. Ce niveau d’absentéisme soulève des questions concernant la santé des infirmières, leur environnement de travail, la nature du travail qu’elles effectuent, l’organisation de leur travail et le coût en temps perdu pour le système, que l’on a estimé à 19,6 millions d’heures (environ 11 000 équivalents temps plein) en 2002.
par Didier Garriguet
Les recommandations concernant les types et les quantités d’aliments à consommer ainsi que ceux à éviter visent à prévenir ou à contrôler des problèmes de santé et des maladies chroniques comme l’ostéoporose, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, l’anémie, le diabète et l’obésité. Au Canada, ces recommandations proviennent de plusieurs sources, notamment du Guide alimentaire canadien, des Apports nutritionnels de référence (une initiative conjointe Canada–États-Unis) publiés par l’Institute of Medicine et d’organismes qui se consacrent à des maladies particulières, comme la Fondation des maladies du coeur et l’Association canadienne du diabète.
par Scott T. Leatherdale et Margot Shields
Malgré les risques graves pour la santé, un nombre considérable de Canadiens fument toujours. Toutefois, la grande majorité des fumeurs regrettent d’avoir commencé à fumer. Nombre d’entre eux voudraient arrêter et ont essayé de le faire, mais la plupart des tentatives de renoncement au tabac échouent. Une meilleure compréhension des intentions des fumeurs et des tentatives pour cesser de fumer pourrait contribuer à l’élaboration de stratégies efficaces de renoncement au tabac.
par Kathryn Wilkins et Margot Shields
Ensemble, les tumeurs du côlon et du rectum se classent au troisième rang des cancers les plus fréquents chez les Canadiens adultes. Quelque 22 000 nouveaux cas seront diagnostiqués en 2009, soit environ un sur huit de tous les nouveaux cas de cancer diagnostiqués cette année-là. Dans environ 94 % des cas, le cancer colorectal (CCR) est diagnostiqué chez les personnes de 50 ans et plus.
par Margot Shields et Kathryn Wilkins
Le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les femmes et l’on estime qu’il sera diagnostiqué chez quelque 22 700 Canadiennes en 2009. La probabilité qu’une femme soit atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie s’établit à 1 sur 9. La probabilité d’être emportée par cette maladie est beaucoup plus faible, soit 1 sur 28. Le taux relatif de survie à cinq ans pour les femmes atteintes d’un cancer du sein est de 87 %, c’est‑à‑dire que ces femmes ont 87 % de chances de survie cinq ans après le diagnostic comparativement aux femmes présentant des caractéristiques semblables mais non atteintes de ce cancer.