La santé mentale et les contacts avec la police au Canada, 2012 : faits saillants

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  • Les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes — Santé mentale (ESCC — SM) de 2012 ont révélé qu’environ 5 millions de Canadiens de 15 ans et plus, ou à peu près 1 personne sur 5 (18,4 %), ont déclaré être entrés en contact avec la police au cours des 12 mois ayant précédé l’enquête. Parmi ces 5 millions de Canadiens qui sont entrés en contact avec la police, 18,8 % satisfaisaient également aux critères d’un trouble mental ou d’un trouble lié à l’utilisation de substances.
  • En 2012, environ 2,8 millions de Canadiens de 15 ans et plus, soit 1 Canadien sur 10, répondaient aux critères associés à la présence d’au moins un des troubles mentaux et troubles liés à l’utilisation de substances suivants : dépression, trouble bipolaire, trouble d’anxiété généralisée, abus d’alcool ou dépendance à l’alcool, abus de cannabis ou dépendance au cannabis, et abus d’autres drogues ou dépendance à d’autres drogues.
  • Dans l’ensemble, la proportion de personnes atteintes d’un trouble mental seulement (5,5 %) était supérieure à la proportion de personnes atteintes d’un trouble lié à l’utilisation de substances seulement (3,4 %), alors que 1,0 % des Canadiens présentaient à la fois un trouble mental et un trouble lié à l’utilisation de substances.
  • Comparativement aux autres groupes d’âge, les jeunes Canadiens ont affiché le taux le plus élevé de troubles. En effet, près de 1 Canadien sur 5 (18,5 %) âgé de 15 à 24 ans satisfaisait aux critères associés à au moins un des troubles mentaux ou troubles liés à l’utilisation de substances mesurés dans le cadre de l’enquête. Cela est en partie attribuable aux troubles liés à l’utilisation de substances, qui étaient beaucoup plus répandus dans ce groupe d’âge.
  • Dans l’ensemble, les Canadiens atteints d’un trouble ont enregistré un taux plus élevé de mauvais traitements pendant l’enfance (66,5 %), tels qu’ils ont été mesurés dans le cadre de l’ESCC — SM de 2012, que ceux qui n’avaient aucun trouble (44,9 %). Les différences dans les types de mauvais traitements pendant l’enfance avaient tendance à être plus prononcées parmi les formes de mauvais traitements considérées comme les plus graves. Par exemple, la proportion de personnes ayant été attaquées physiquement était près de trois fois plus élevée chez les personnes atteintes d’un trouble (22,9 %) que chez celles ne présentant aucun trouble (8,4 %).
  • Parmi les Canadiens qui sont entrés en contact avec la police, ceux atteints d’un trouble mental ou lié à l’utilisation de substances, comparativement à ceux qui ne présentaient aucun trouble, étaient plus susceptibles d’entrer en contact avec la police pour des problèmes liés aux émotions, à la santé mentale ou à la consommation de substances (18,7 %) ainsi que dans le cadre d’une arrestation (12,5 %).
  • Alors que la majorité des personnes qui sont entrées en contact avec la police l’ont fait pour une seule raison, une plus grande proportion de Canadiens présentant un trouble mental ou un trouble lié à l’utilisation de substances (30,6 %) ont déclaré plus d’une raison de l’avoir fait comparativement à ceux ne présentant aucun trouble (12,2 %).
  • La présence d’un trouble mental ou d’un trouble lié à l’utilisation de substances était associée à une probabilité accrue d’entrer en contact avec la police, même après avoir pris en compte des facteurs démographiques et socioéconomiques connexes. De plus, les personnes qui estimaient avoir besoin d’aide en ce qui a trait aux émotions, à la santé mentale ou à l’utilisation de substances étaient aussi plus susceptibles d’entrer en contact avec la police, que ce besoin ait été satisfait ou non.
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