Résumé

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Dans le présent document de recherche, on examine la délinquance chez les jeunes à l'aide des données de l'Enquête internationale auprès des jeunes, telles qu'elles ont été déclarées par les jeunes de Toronto en 2006. Ce document s'appuie sur le premier rapport fondé sur ces données, lequel a permis de constater que la prévalence de la délinquance était plus élevée chez les jeunes de sexe masculin, les jeunes plus âgés et les jeunes vivant dans une famille monoparentale ou reconstituée, et qu'elle était moins élevée chez les jeunes immigrants (Savoie, 2007).

Au moyen d'une série de modèles de régression logistique, on examine dans cette étude la façon dont l'ajout de facteurs liés à l'école, à la victimisation et aux relations avec les amis et la famille influe sur les corrélations observées entre la délinquance autodéclarée par les jeunes et les variables démographiques de l'âge, du sexe, de la composition de la famille et de la génération.

On y présente également des résultats détaillés tant pour la délinquance contre les biens que pour la délinquance avec violence. Bien que l'on ait noté des différences entre les deux types de délinquance, les résultats révèlent que des facteurs liés à un faible engagement scolaire, à des expériences de victimisation et à des relations négatives avec les membres de la famille et les amis étaient associés à un risque accru d'adopter des comportements délinquants, indépendamment du sexe, de l'âge et du statut d'immigrant des jeunes.