Provinces et territoires : Taux d'incapacité
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Le Québec affiche les taux provinciaux d'incapacité les plus faibles
La répartition par âge de la population des provinces et des territoires a une grande incidence sur les taux moyens d'incapacité
Moins d'incapacités légères sont déclarées au Québec
Le vieillissement de la population explique une part de la croissance des taux provinciaux d'incapacité
Le Québec affiche les taux provinciaux d'incapacité les plus faibles
Le taux déclaré d'incapacité varie selon la région, du Québec où il est le plus faible (10,4 %) à la Nouvelle–Écosse où il est le plus élevé (20,0 %). Dans les autres provinces, le taux se situe entre ces deux extrêmes, et est, en moyenne, plus élevé dans les provinces atlantiques que dans les provinces de l'Ouest. L'Ontario, où le taux déclaré d'incapacité (15,5 %) est un peu plus élevé que la moyenne nationale, se situe au milieu.
Pour la première fois, en 2006, l'EPLA a été réalisée dans les trois territoires du Canada, c'est à dire le Yukon, les Territoires du Nord–Ouest et le Nunavut. Le Yukon est celui où le taux d'incapacité est le plus élevé, à 13,5 %, suivi par les Territoires du Nord–Ouest à 8,6 % et par le Nunavut à 6,4 %.
Tableau 2 Population avec et sans incapacité, et taux d'incapacité selon la province, Canada et provinces, 2006
La répartition par âge de la population des provinces et des territoires a une grande incidence sur les taux moyens d'incapacité
La répartition par âge de la population des provinces et des territoires du Canada varie considérablement. La population de certaines régions, telles que l'Alberta et les trois territoires, est nettement plus jeune, en moyenne, que celle de certaines provinces, comme la Nouvelle–Écosse, le Nouveau–Brunswick et la Saskatchewan. Le taux d'incapacité augmente rapidement avec l'âge de la population, si bien que la composition démographique d'une province ou d'un territoire a une grande incidence sur son taux global d'incapacité.
Le graphique 6 donne une comparaison des taux provinciaux et territoriaux d'incapacité normalisés selon l'âge. Les populations relativement jeunes des trois territoires et de l'Alberta expliquent une grande partie de la variation interprovinciale, mais des différences persistent. Le taux d'incapacité normalisé selon l'âge demeure le plus faible au Québec, à 10,2 %. Viennent ensuite le Nunavut (12,8 %) et les Territoires du Nord–Ouest (13,1 %). Le taux provincial d'incapacité normalisé selon l'âge le plus élevé est celui de la Nouvelle–Écosse (18,9 %), qui est suivie par le Nouveau–Brunswick, à 16,4 %.
Graphique 6 Taux d'incapacité normalisé et non normalisé selon l'âge dans les provinces et les territoires, Canada, 2006
Graphique 7 Taux d'incapacité, selon l'âge et la province, Canada, 2006
Moins d'incapacités légères sont déclarées au Québec
Pour toutes les catégories de sévérité, le taux d'incapacité est plus faible au Québec que dans les autres provinces (voir le graphique 8). Une exception par ailleurs, celle des incapacités « très sévères » en Alberta, à l'Ïles-du-Prince-Édouard et en Saskatchewan comportant des taux similaires. Cependant, l'écart le plus important entre les taux observés au Québec et les proportions nationales de personnes déclarant une incapacité légère, modérée, sévère ou très sévère est celui relevé pour les limitations légères d'activités. Le taux d'incapacité légère chez les résidents du Québec correspond au deux tiers du taux national. Pour les trois autres catégories de sévérité, c'est à dire modérée, sévère et très sévère, le taux est compris entre 73.8 % et 76.4 % du taux national. Ce résultat donne à penser qu'au Québec, un moins grand nombre de personnes ayant une incapacité légère déclarent leurs limitations d'activités.
Graphique 8 Taux d'incapacité chez les adultes de 15 ans et plus, selon la province et la sévérité, Canada, 2006
Le vieillissement de la population explique une part de la croissance des taux provinciaux d'incapacité
De 2001 à 2006, les taux provinciaux d'incapacité ont tous augmenté. Les hausses varient de 1,1 point de pourcentage en Alberta à 2,9 points de pourcentage en Nouvelle–Écosse. De nouveau, le vieillissement de la population explique une partie de cette croissance. Le tableau 3 et le graphique 9 montrent les taux d'incapacité selon la province, normalisés selon l'âge d'après la répartition par âge de la population de 2001. Le vieillissement de la population explique une plus grande part de la croissance dans les provinces atlantiques où l'évolution de la répartition par âge de la population depuis 2001 a été plus importante.
Tableau 3 Taux national et provinciaux d'incapacité en 2006 normalisés selon l'âge d'après la population de 2001
Graphique 9 Taux d'incapacité au Canada, 2001, 2006 et 2006 normalisé selon l'âge
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