Vidéo - Introduction aux données matricielles (Partie 1) : Traiter et visualiser des images de bande unique

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020019

Date de diffusion : le 19 novembre 2020

QGIS Démo 19

Introduction aux données matricielles (Partie 1) : Traiter et visualiser des images de bande unique - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Introduction aux données matricielles (Partie 1) : Traiter et visualiser des images de bande unique » apparaissent à l'écran.)

Dans le tutoriel d'aujourd'hui, je vais présenter une introduction sur l'utilisation des données matricielles dans QGIS, en mettant l'accent sur les images monobandes. Celles-ci illustrent les changements relatifs à une variable continue unique, comme les précipitations, la pente ou l'altitude. Parmi les images monobandes les plus fréquentes, on compte les modèles numériques d'élévation (MNE), qui montrent les changements dans l'altitude au-dessus du niveau de la mer. Nous allons couvrir certaines fonctions génériques relatives aux images, comme celles de la fusion et de la reprojection et examiner les paramètres pour leur visualisation. Puis, dans la prochaine démonstration, nous allons discuter de certains outils propres aux MNE et de la calculatrice matricielle. Cela vous permettra d'acquérir les compétences de base nécessaires pour traiter, combiner et visualiser des images monobandes. Les ensembles de données matricielles sont l'illustration parfaite de données à plus fine résolution, 15 m à 30 m étant courantes. Étant des ensembles de données accessibles au public, elles ont une capacité d'effectuer de puissantes analyses spatiales.

Comme il a été établi, pour une sélection de fichiers dans le panneau Explorateur, nous pouvons cliquer-droit et cliquer sur l'option d'ajout des couches sélectionnées pour ajouter celles-ci au panneau des couches. Les limites entre les MNE sont prononcées, ce qui leur donne un aspect tacheté. Cela est dû au fait que la visualisation est adaptée à leurs plages de valeurs respectives, lesquelles varient beaucoup en raison du terrain montagneux.

Pour régler ce problème, nous pouvons fusionner les MNE en un seul fichier, ce qui créera une plage de valeurs uniforme pour la visualisation. Dans la boîte à outils de traitement, cherchez et ouvrez l'outil de fusionnement sous « GDAL » diverses images. Cliquez sur l'option « sélectionner tout » dans la boîte de sélection multiple pour les couches d'entrée. Étant donné que nous voulons que la plage complète de valeurs soit utilisée dans la visualisation, laissez décocher le paramètre Récupération de la table des pseudo-couleurs depuis la première couche. Le paramètre de bandes séparées s'applique quant à lui aux images composites, comme l'imagerie satellitaire. Étant donné que nous utilisons des images monobandes, laissez ce paramètre décoché. Les valeurs « NoData » sont souvent utilisées aux cellules en bordure des images et peuvent apparaître sous forme de périmètre noir. Dans ce cas-ci, nous allons laisser les valeurs « NoData » comme celles par défaut, ainsi que les paramètres de compression. Exécutez avec un fichier de sortie temporaire, puisque le fichier fusionné est d'environ 1 gigaoctet. Le processus a pris 6 minutes à exécuter. Si un outil ne fonctionne pas, il y a souvent des options de rechange. Par exemple, dans ce cas-ci, nous pourrions utiliser « r.patch », un outil de GRASS, pour fusionner les images.

Une fois terminée, le fichier fusionné s'affiche comme ceci. La visualisation représente une amélioration considérable et la plage complète de valeurs est utilisée dans le rendu.

Maintenant, nous allons utiliser l'outil de reprojection pour transformer le système de projection et de coordonnées. En général, il est préférable d'éviter de projeter les images, en raison des effets néfastes possibles sur les valeurs ou l'alignement des cellules. Mais dans ce cas-ci, nous voulons utiliser un système de coordonnées projeté aux fins d'analyse spatiale. Il reste quelques autres paramètres à régler dans l'outil pour les images. Cela comprend le « SRC » d'origine, pour lequel il faut sélectionner le système de coordonnées « NAD 83 » (CSRS) à partir du menu déroulant. Ensuite, nous pouvons entrer le « SRC » cible pour la transformation, en ouvrant le sélectionneur de systèmes et en entrant « 26911 » pour le « NAD83 UTM Zone 11 N », qui correspond à l'emplacement actuel. Changez la méthode de ré-échantillonnage à celle Bilinéaire, étant donné que la méthode du plus proche voisin est la mieux adaptée aux images thématiques. Encore une fois, laissez les valeurs « NoData » non définies, car nous allons les définir dans l'image de sortie. Laissez les unités de géoréférencement telles quelles afin d'utiliser la résolution de la source. Laissez tous les autres paramètres par défaut. Sauvegardez sous forme de fichier de sortie temporaire. L'outil a pris environ 12 minutes à procéder à l'exécution.

Comme nous pouvons le voir, cela a eu des effets sur les valeurs et l'alignement des cellules. En effet, le MNE contient maintenant des plages de valeurs légèrement différentes. Pour régler ce problème, ouvrez les propriétés des couches dans l'onglet Histogramme, puis lancez le calcul des valeurs pour déterminer la distribution des valeurs des données de l'image. Si nous zoomons avant, nous pouvons voir que, selon la distribution, la valeur minimale est semblable à celle du MNE fusionné et le « 0 » correspond à une valeur « NoData ». En cliquant sur l'icône de la main, nous pouvons sélectionner interactivement la valeur minimale dans l'histogramme, ou nous pouvons l'entrer manuellement, en la faisant correspondre à la valeur minimale dans le MNE fusionné, soit en saisissant « 552 ». Dans l'onglet Transparence, nous allons entrer une valeur « NoData » de « 0 » pour enlever le périmètre noir autour du MNE. Les valeurs minimales et maximales pourraient également être définies dans l'onglet de la symbologie. Les onglets disponibles dans les propriétés des couches pour les images ressemblent partiellement à ceux pour les ensembles de données vectorielles. Si nous cliquons sur « OK », nous pouvons voir que le retrait de la valeur « NoData » et l'ajustement de la valeur minimale ont amélioré la visualisation du MNE.

Pour exporter une image vers un nouvel ensemble de données, nous pouvons appliquer les mêmes procédures que celles pour les vecteurs. Clique-droit sur l'image, puis cliquez sur « Exporter » et « Enregistrer sous » pour ouvrir la zone d'enregistrement de l'image. Nous pouvons sélectionner le format de fichier à partir du menu déroulant. Le format le plus courant est « GeoTIFF ». Au besoin, nous pouvons créer une image virtuelle ou un fichier « VRT ». Cette procédure permet de relier la donnée à la source des données. Il permet aussi de réduire les délais de traitement, et de bénéficier d'autres avantages en matière de traitement. Pour ce format, il faut indiquer un sous-dossier, qui sera également le nom du fichier. Autrement, fournissez un répertoire et un nom de fichier de sortie. Ici, en entrant « PfCBMNE » pour le MNE de la Colombie Britannique fusionné et projeté.

Nous pouvons également indiquer la taille des cellules pour la sortie, la résolution de la source étant de 15 m sur 15 m ou de 225 m2 par pixel. Les résolutions plus fines entraînent des tailles de fichiers plus grandes. Afin de réduire la taille du fichier totale, il faut rendre la résolution moins fine. Autrement, nous pouvons indiquer le nombre de lignes et de colonnes pour la trame de sortie, ce qui permettra d'ajuster la taille des cellules en conséquence. Dans ce cas-ci, nous allons utiliser la résolution de la source. Il y a également des options de compression et un paramètre pour construire des pyramides, que nous couvrirons dans un instant, à l'aide d'un autre outil. Afin de retirer toutes valeurs « NoData » ou irréalistes connues de l'image exportée, nous pourrions agrandir et cocher la case des valeurs « NoData », cliquer sur l'icône « + », puis entrer une plage de valeurs comme « -9999 » à « -1 ». Après avoir cliqué sur « OK », le fichier permanent sera créé et ajouté au panneau des couches.

Vous avez peut-être remarqué que le délai de rafraîchissement est plus long pour les images. Cela est dû au fait que la résolution de la source est utilisée, quelle que soit l'échelle du « Canevas ». Afin de raccourcir le délai de rafraîchissement, nous pouvons traiter le fichier de sortie à l'aide de l'outil Construction de pyramides. Celui-ci créera plusieurs versions du fichier d'entrée de résolution moins fine, qui seront ensuite utilisées pour accélérer le rafraîchissement en fonction de l'échelle du « Canevas ». Ensuite, nous pouvons spécifier la méthode de ré-échantillonnage et si les pyramides devraient être créées à l'intérieur du fichier du MNE ou sous forme de fichier « VTR » externe pour les « GeoTIFF ». Cette technique raccourcit considérablement les délais de rafraîchissement à l'intérieur du « Canevas », lorsque nous zoomons avant et arrière et que nous changeons l'emplacement du « Canevas ».

Maintenant, examinons la visualisation des images. Encore une fois, nous allons définir la valeur « NoData » pour notre image permanente en entrant « 0 ». La distribution des données dans l'histogramme est la même que celle pour le fichier reprojeté temporaire. En dernier lieu, dans l'onglet Symbologie, nous allons faire correspondre la valeur minimale à l'image fusionnée. Si nous cliquons sur « Appliquer », la visualisation du MNE correspondra à celle des MNE reprojetés et fusionnés temporaires. Comme pour les ensembles de données vectorielles, l'onglet de la symbologie sert à la visualisation. Le menu déroulant du type de rendu équivaut à celui du style et permet d'appliquer divers types de visualisation. Pour les images monobandes, l'affichage de la monobande en gris est le réglage par défaut, mais nous pouvons également y appliquer une pseudo-couleur, particulièrement pour l'ombrage des collines des MNE. L'option Palette / Unique est utilisée pour les images thématiques et l'option Multibande pour les images composites. Ces options permettent d'assigner des bandes au couleur Rouge/Vert/Bleu afin de faciliter l'analyse et la visualisation.

Il y a plusieurs options de rehaussement de contraste dans le menu déroulant. Nous allons laisser le réglage par défaut, soit Étirement Min/Max. En agrandissant les paramètres des valeurs minimales et maximales, nous pouvons indiquer la manière dont les plages de valeurs seront appliquées au rendu. Changez à Cumulatif décompte de coupe. Cela a rehaussé la luminosité et le contraste entre les cellules grâce à l'utilisation de valeurs entre le 2e et le 98e centile. Changez les valeurs à « 0,5 % » et à « 99,5 % ». Cela réduira le contraste, étant donné que nous utilisons une plage de données plus large. Ainsi, moins de valeurs se situeront à l'extérieur des valeurs minimales et maximales. Inversement, si nous utilisons une distribution moins large des valeurs totales, en entrant « 5,0 % » et « 95,0 % », le contraste et la luminosité s'intensifient. Nous pourrions également définir la plage de valeurs dans Écart-type. Si nous changeons l'écart-type à 5 , le contraste et la luminosité sont nettement réduits. Inversement, si nous entrons « 0,5 », cela a l'effet contraire et un nombre accru de valeurs du MNE se situeront à l'extérieur de la plage de valeurs. Changez de nouveau à Cumulatif décompte de coupe avec les valeurs par défaut et cliquez sur « Appliquer ».

La Statistiques de l'emprise détermine les valeurs de l'image utilisées en fonction du « Canevas ». Par défaut, cela s'applique à l'image entière, ce qui veut dire qu'un zoom avant ou arrière n'entraînera aucun changement dans le rendu. Autrement, nous pourrions changer à Étendue actuelle pour optimiser la visualisation d'une échelle et d'un emplacement particuliers, ou sélectionner Mise à jour de l'étendue pour obtenir une visualisation dynamique. Maintenant, à mesure que nous changeons l'échelle et l'emplacement du « Canevas », les valeurs et la visualisation du MNE s'ajustent en conséquence.

En dernier lieu, le menu déroulant Rendu de la couleur dans l'onglet Symbologie peut servir à mettre au point la visualisation. Maintenant, changeons à un style Pseudo-couleur dans le menu déroulant du type de rendu. À partir de la barre latérale Toutes les rampes agrandie, appliquez la rampe Rouge -Jaune-Vert. Rouvrez la rampe de couleur, puis cliquez sur Inverser la rampe de couleur. La méthode d'interpolation particulière peut être réglée à « linéaire », « discrète » ou « exacte », selon l'utilisation prévue. Nous allons laisser les autres paramètres à leur réglage par défaut, et cliquer sur « Appliquer », puis sur « OK ». Il s'agit là d'une autre visualisation courante pour les MNE. Les sommets des montagnes s'affichent en rouge et les fonds des vallées, en vert. Assurez-vous d'avoir sauvegardé un fichier permanent du MNE. Nous allons l'utiliser dans la Partie II de cette démonstration. Ensuite, cliquez sur Sauvegarder le fichier de projet et entrez un nom distinctif.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Vidéo - Outils de géotraitement (Partie 2)

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020018

Date de diffusion : le 1er décembre 2020

QGIS Démo 18

Outils de géotraitement (Partie 2) - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Outils de géotraitement (Partie 2) » apparaissent à l'écran.)

En utilisant la couche de couverture terrestre qui a été chargée lors de la première partie, nous commencerons par évaluer la couverture terrestre sur l'ensemble de la zone découpée. Pour ce faire, nous utiliserons l'outil Regrouper. Ceci permettra de combiner les géométries des entités avec des entrées de couplage dans un ou plusieurs champs de dissolution sélectionnés – ce qui donnera des résultats sortants à plusieurs géométries. L'outil peut être appliqué à n'importe quel type de géométrie, comme nous l'avons fait précédemment, telle que la dissolution de segments routiers par leur nom de rue complet, d'élévateurs à grains par société consolidée ou de secteurs de recensement par régions métropolitaines de recensement. Ici, nous allons dissoudre par le champ « Classe ». Enregistrez la couche dans un fichier – que j'appellerai DCSRiv2000 – le D est pour Dissout. Cliquez sur Exécuter et nous poursuivrons une fois l'étape terminée.

Ainsi, avec la couche dissoute qui est chargée et symbolisée, le fichier d'origine contient environ 20 000 entités, alors que notre couche dissoute contient seulement le nombre de classes uniques de couverture terrestre dans notre zone découpée – dans ce cas-ci, 12. Comme nous l'avons indiqué précédemment, les champs comportant des mesures spatiales ne sont pas automatiquement mis à jour lorsque les géométries d'une couche sont modifiées, par exemple, lorsqu'elles sont découpées ou dissoutes. Vous pouvez donc maintenant mettre à jour le champ SuIHA à l'aide de la Calculatrice de champ afin de déterminer la couverture totale de chaque classe. Utilisez les procédures établies et l'expression appropriée.

Une fois que le champ est mis à jour, nous utiliserons le Panneau des statistiques pour déterminer la superficie riveraine totale – en cliquant sur l'icône dans la barre d'outils Attributs. Sélectionnez la couche dissoute dans le premier menu déroulant et le champ à résumer dans le second. Nous pouvons sélectionner des champs catégoriques ou numériques à résumer. Ici, nous nous intéressons à SuIHA et plus particulièrement à la valeur Somme. Les variables du résumé statistique peuvent être précisées en agrandissant l'icône des trois points. Cela nous donne une compréhension générale du dénombrement, de la tendance centrale, de la répartition et de la variance d'un champ pour toutes les entités de la couche. Copiez la valeur Somme, que nous utiliserons pour calculer le pourcentage de couverture des classes de couverture terrestre.

Dans la Calculatrice de champ, nommez le champ PrCSRiv, pour le pourcentage de couverture terrestre riveraine, en utilisant les paramètres qui ont été appliqués précédemment. En agrandissant le menu déroulant des champs et des valeurs, divisez SuIHA par la valeur sommative collée et multipliez par 100.

En ouvrant la table d'attributs et en procédant au tri selon le champ de pourcentage, nous pouvons voir les classes prédominantes. Terre humide, Prairie et Forêt décidue et mixte sont les trois classes les plus répandues, couvrant environ 82 % de la zone riveraine. Les utilisations anthropiques des terres, composées de l'urbanisation et de l'agriculture, représentent environ 14 % de la couverture terrestre riveraine – ce qui n'est pas surprenant avec Winnipeg et l'utilisation intensive des terres agricoles environnantes dans notre zone découpée. Dans l'ensemble, la dominance des classes naturelles indique une bonne santé riveraine. Nous utiliserons de nouveau le Panneau des statistiques pour vérifier les pourcentages totalisant 100 %.

Ceci fournit une évaluation générale des conditions à l'intérieur de notre zone découpée. Toutefois, pour orienter l'aménagement du territoire et cibler les initiatives de restauration, il faudrait procéder à une analyse plus poussée. Nous utiliserons donc l'outil Agréger avec la couche de couverture terrestre riveraine d'origine et le champ d'identification créé à la fin de la première partie pour établir les variations de la couverture terrestre par bassin versant. L'outil Agréger peut être utilisé pour combiner les géométries d'une couche – selon le paramètre Group_By – et les attributs d'une couche avec les opérateurs dans les menus déroulants de la fonction Agréger.

Pour SubSubBasin, Classe et IDUBcCSC, nous utiliserons First Value – qui correspondra aux entrées suivantes en fonction du champ Group_By. Pour SuCHA et PrcCSdRiv, nous utiliserons l'opérateur Moyenne – pour la taille moyenne du champ et le pourcentage de couverture dans les zones riveraines de chaque classe. Nous supprimerons le champ de l'identifiant unique et laisserons SuIHA avec Somme pour déterminer la superficie totale de chaque classe par bassin versant. Nous l'enregistrerons dans un fichier, en l'appelant CSRiv2000parBassin. Cliquez sur Exécuter et nous continuerons une fois que nous aurons obtenu le résultat sortant.

Nous avons maintenant la superficie totale des classes de couverture terrestre riveraine par bassin versant. L'outil Agréger a résumé le champ SuIHA – ce qui signifie que nous n'avons pas besoin de mettre à jour la Calculatrice de champ. Cependant, nous devons établir la superficie riveraine totale de chaque bassin versant afin de déterminer le pourcentage de couverture des classes dans chaque bassin versant.

Pour cela, nous utiliserons une expression Agréger. Appelez le champ SuBHHA et saisissez les paramètres supplémentaires. Agrandissez le menu déroulant Agrégats et cliquez deux fois sur Somme. Saisissez l'expression, en précisant d'abord le champ à Somme, SuIHA et le paramètre Group By pour additionner les valeurs – en tapant Group_By, deux-points, signe égal et en saisissant le champ du code de sous-bassin. Nous pourrions éventuellement appliquer une expression de filtre pour additionner seulement les entités ayant des conditions précises.

Nous pouvons maintenant calculer le pourcentage de couverture – en divisant SuIHA par SuBHHA et en le multipliant par 100.

Nous pouvons utiliser les outils Agréger ou Statistiques par catégories pour nous assurer que les pourcentages totalisent 100 % pour chaque bassin versant. J'ai préparé une couche Agrégée plus tôt à cet effet, ainsi que deux résultats statistiques par catégories – que nous aborderons sous peu. En ouvrant la table d'attributs de la couche Agrégée, nous pouvons voir que les pourcentages varient entre 99,99 et 100,01. Cependant, nous observons que la superficie recoupée ayant été additionnée et la surface riveraine totale du bassin sont égales – ce qui suggère que cela a été lié à l'arrondissement des décimales. À l'aide de l'outil de refactorisation des champs, j'ai augmenté la précision du champ de pourcentage à 12 et exécuté de nouveau la couche en utilisant l'outil Statistiques par catégories – ce qui montre que tous les pourcentages totalisent exactement 100 % .

L'outil Statistiques par catégories génère des résumés statistiques dans un champ sélectionné, numérique ou textuel, par un autre champ comportant des catégories. Nous pouvons l'appliquer à notre couche recoupée d'origine pour évaluer les variations dans la superficie des classes par bassin versant en utilisant IDUBcCSC comme champ catégorique. Ainsi, nous pouvons utiliser l'outil pour fournir les dénombrements, la répartition, la variance et les tendances centrales d'un champ numérique en fonction des différentes catégories. Cette information peut ensuite être utilisée aux fins d'analyse descriptive ou être intégrée dans des évaluations ultérieures.

Avant de conclure, nous passerons en revue les outils de traitement des données géographiques qui n'ont pas été abordés dans la démonstration. Nous vous montrerons certains des outils tampons ainsi qu'une autre étude de cas pour mettre en évidence les diverses applications de ces outils.

Le premier est l'outil Union. Il est semblable à l'outil Intersecter à deux exceptions près. L'outil Union est limité aux entrées polygonales des deux couches et conserve les géométries qui se chevauchent et qui ne se chevauchent pas. Les entités qui se chevauchent contiennent des entrées pour tous les champs dans la table d'attributs, tandis que les zones de couverture distinctes contiennent des entrées NULLES pour une des couches associées. L'outil Union est utilisé pour combiner des géométries et des attributs en une seule couche en vue d'une analyse plus approfondie. Par exemple, en combinant l'étendue des habitats et le compte du nombre d'habitats des différentes espèces dans des couches distinctes ou la pertinence des différentes utilisations des terres pour évaluer le potentiel de biodiversité totale. Ici, j'ai combiné un polygone circulaire à notre couche ZI, avec des zones qui se chevauchent et d'autres qui ne se chevauchent pas, lesquelles sont conservées dans le résultat sortant.

L'outil Différence symétrique est l'opposé de l'outil Union. Il conserve les entités de la couche d'entrée et de la couche de superposition aux endroits où elles ne se chevauchent pas. Ainsi, il peut être appliqué pour conserver les attributs et les géométries des deux couches dans des zones de couverture disparates – telle que la conservation des champs agricoles qui n'ont jamais été inondés et les zones inondables qui n'ont pas eu d'incidence sur les terres agricoles ou autres utilisations humaines des terres. Encore une fois, j'ai utilisé le polygone circulaire et la couche ZI comme entrées. Comme on peut le voir, seules les géométries qui ne se chevauchent pas ont été conservées.

Comme nous l'avons mentionné, voici certains outils tampons supplémentaires qui ont été traités avec les outils de traitement des données géographiques. Par exemple, nous pourrions créer une zone tampon à anneaux multiples autour des élévateurs à grains et la recouper avec la couche de couverture terrestre découpée pour établir les variations des distances graduelles autour des élévateurs à grains. En recoupant de nouveau la couche, nous pouvons isoler les endroits dans la zone tampon qui ont été touchés par des inondations historiques. Nous pourrions également créer une zone tampon à anneaux multiples autour des entités routières pour évaluer les concentrations de polluants à des distances graduelles. En utilisant le champ représentant la largeur de la zone tampon, nous pourrions aussi appliquer une zone tampon de largeur variable aux différentes classes de routes.

Enfin, dans la prochaine étude de cas, j'ai utilisé les outils de traitement des données géographiques pour estimer la population avoisinante des stations de l'O-Train. Tout d'abord, une zone tampon de 500 mètres a été créée autour des stations et recoupée avec les aires de diffusion du recensement qui avaient été jointes aux variables démographiques. Cette zone a ensuite été recoupée avec une couche bâtie, afin d'éliminer toute zone inexploitée. La densité de population et la zone restante ont ensuite été utilisées pour calculer le nombre approximatif de résidents situés dans les environs des nouvelles stations de l'O-Train. Nous pourrions approfondir cette analyse, par exemple, en subdivisant les différentes phases du TLR ou en les combinant à d'autres variables socioéconomiques pour évaluer le revenu médian des résidents autour des stations. Ainsi, les outils de traitement des données géographiques ont une variété d'applications analytiques, permettant de superposer dans l'espace toutes les couches présentant un intérêt thématique et d'intégrer les géométries et les attributs de leurs entités.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

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Vidéo - Outils de géotraitement (Partie 1)

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020017

Date de diffusion : le 24 novembre 2020

QGIS Démo 17

Outils de géotraitement (Partie 1) - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Outils de géotraitement (Partie 1) » apparaissent à l'écran.)

Aujourd'hui, nous allons présenter des outils de traitement des données géographiques, qui permettent de superposer et d'intégrer de diverses façons des couches dans l'espace. Ces outils illustrent parfaitement la puissance du système d'information géographique (SIG) et l'analyse géospatiale, en facilitant la combinaison des géométries, des entités et de leurs attributs, qu'il s'agisse d'évaluer les relations spatiales, les répartitions ou les proximités entre les couches et les variables. Nous ferons la démonstration de ces outils à l'aide d'une étude de cas simple, en examinant les conditions de couverture du sol près de plans d'eau, également appelés zones riveraines, dans le sud du Manitoba. Ces outils peuvent être réutilisés avec plusieurs couches, ce qui vous permet de combiner, d'analyser et de visualiser les relations spatiales entre toutes les variables, les géométries et les couches ayant une pertinence thématique dans votre domaine d'expertise.

Tout d'abord, l'entité Division de recensement fusionnée de la couche ZI a été sélectionnée et définie en sous-ensemble dans une nouvelle couche, CZI, car l'option Entités sélectionnées uniquement n'est pas disponible lors de l'exécution d'outils en tant que traitement par lots.

En plus des outils de sélection interactive et de sélection des attributs abordés précédemment, il existe un dernier type – Sélection par emplacement. Ceci sélectionne les entités de la couche d'entrée en fonction de sa localisation spatiale par rapport à une deuxième couche et aux prédicats géométriques sélectionnés. Les prédicats définissent les relations spatiales particulières utilisées lors de la sélection des entités. Nous utiliserons les options « Intersecte », « Chavauche » et « est à l'intérieur ». Plusieurs prédicats peuvent être utilisés, à condition qu'ils n'entrent pas en conflit. Le temps de traitement augmente avec le nombre de prédicats sélectionnés. En bas, des options de sélection alternatives sont disponibles dans le menu déroulant, mais nous utiliserons les paramètres par défaut.

La plupart des entités sélectionnées correspondent aux prédicats, mais deux entités déconnectées ont également été renvoyées. Nous utiliserons l'outil « morceaux multiples à des morceaux uniques » pour décomposer le polygone multiple en entités distinctes, fonctionnant avec l'option Entités sélectionnées uniquement.

Nous allons maintenant utiliser une légère variante de Sélectionner par emplacement – Extraire par emplacement. Au lieu de créer une sélection d'entités dans notre couche d'entrée, cela génère une nouvelle couche. En faisant correspondre les prédicats et la couche de comparaison à ceux utilisés dans Sélectionner par emplacement, cliquez sur Exécuter. De plus, il y a également Jointure par emplacement, qui permet de joindre des champs de la deuxième couche à la première selon les prédicats et le type de jointure précisé – un à un ou un à plusieurs. Ainsi, les outils « par emplacement » permettent de sélectionner ou d'extraire des entités et de joindre les données recueillies sur le terrain entre les couches en fonction de leur répartition spatiale.

Maintenant, nous allons combiner les couches CSC2000 en un seul fichier avec l'outil Fusionner les couches vectorielles. Ouvrez la boîte de sélection multiple et sélectionnez les quatre fichiers de couverture terrestre. Nous passerons également de Destination SRC à WGS84, zone UTM 14, pour l'analyse spatiale. Cliquez sur Exécuter un fichier temporaire. La fusion peut être appliquée à des vecteurs du même type géométrique. Elle fonctionne mieux lorsque les couches contiennent les mêmes champs et couvrent des zones distinctes, mais adjacentes – ce qui rend les couches de couverture terrestre très appropriées. Deux champs supplémentaires précisant la couche d'origine et le chemin d'accès au fichier pour chacune des entités sont inclus dans les résultats sortants.

Pendant l'exécution de Fusion, nous projetterons de nouveau la couche du bassin versant sur le même système de référence cartographique pour assurer la cohérence de l'analyse spatiale.

Nous joindrons maintenant le Guide de classification fourni avec les noms de classes au résultat de sortie fusionné, en utilisant l'onglet Jointures. Code est le champ Jointure et TYPECOUV – le champ Cible. Nous allons joindre le champ Classe et supprimer le préfixe. Nous pouvons maintenant lancer la couche Fusionnée à l'aide de l'outil de Réparation des géométries pour accomplir des tâches simultanément. Tout d'abord, il corrigera les géométries invalides – essentielles pour l'ajout de mesures spatiales et l'application d'outils de traitement des données géographiques, tout en joignant de façon permanente le champ Classe. Le processus peut prendre quelques minutes.

Nous renommerons les couches reprojetées et corrigées par CPBassinsTertiaireMB pour le bassin versant tertiaire projeté et RFCS2000 pour la couverture terrestre fusionnée corrigée. Cela nous permettra d'utiliser les paramètres de remplissage automatique pour alimenter les chemins d'accès au fichier et les noms lors de l'exécution de Découper en tant que traitement par lots. 

Comme nous l'avons vu, l'outil Découper permet d'uniformiser l'étendue de l'analyse de plusieurs couches par rapport à une zone d'intérêt ou de réduire le temps de traitement et la taille des fichiers dans un flux de travail. Les entrées peuvent être de n'importe quelle géométrie alors que la couche de superposition doit toujours être un polygone. Les entités et les attributs qui chevauchent la couche de superposition sont conservés, la couche de superposition agissant comme un emporte-pièce sur la couche d'entrée.

Sélectionnez RFCS2000 et CPBassinsTertiaireMBcomme entrée. Sélectionnez CZI comme couche de superposition. Copiez et collez dans la rangée suivante – ce que nous pourrions répéter pour autant d'entrées qu'il est nécessaire. Nous allons cliquer sur l'icône plus et copier CPBassinsTertiaireMB pour l'entrée afin de préparer la couche pour une démonstration à venir. Ici, nous utiliserons MBContour comme couche de superposition. Pour les fichiers de sortie, nous les stockerons dans un dossier Temporaire, pour les sorties intermédiaires dans notre flux de travail qui peuvent être supprimées à la fin de la deuxième partie de la démonstration. Saisissez C comme nom de fichier, cliquez sur Enregistrer, puis utilisez Remplir avec les valeurs des paramètres dans le menu déroulant Paramètres de remplissage automatique. Ceci ajoute un préfixe C à nos noms de couche existants. Nous allons stocker le dernier fichier dans le dossier Géotraitement pour qu'il soit conservé. Cliquez sur Exécuter. Le processus prend environ cinq minutes. Nous poursuivrons une fois que nous aurons obtenu les résultats sortants.

Chargez les couches découpées dans le panneau des couches. Je vais les déplacer dans le groupe de traitement pour l'organisation et faire un zoom avant sur les couches.

Nous pouvons charger le fichier de symbologie fourni pour visualiser les différentes classes de couverture terrestre.

Ensuite, nous ajouterons un champ de région au fichier de couverture terrestre découpée. Appelez-le SuCHA pour champ de région, en utilisant un type de champ décimal, d'une longueur de 12 et d'une précision de 2. Nous réutiliserons ces paramètres pour ajouter des champs numériques ultérieurs. Inscrivez l'expression appropriée – $area divisée par 10 000.

Nous allons maintenant utiliser Sélection par expression pour isoler les entités « Eau » à l'aide de « TYPECOUV » = 20 ou « Classe » LIKE « Eau » – et cliquez sur Sélectionner des entités.

Maintenant, nous allons générer une zone tampon autour des entités sélectionnées, pour commencer à créer la couche des zones riveraines. De nombreux outils tampons sont disponibles dans la boîte à outils de traitement – qui feront l'objet d'une démonstration dans la deuxième partie – ici nous utiliserons l'outil par défaut.

Nous allons cocher « Entités sélectionnées uniquement » et saisir 30 m pour la distance – un retrait riverain courant dans l'aménagement du territoire et au niveau des politiques applicables. Changez le style d'extrémité de rond à plat et cochez Regrouper le résultat pour que toutes les zones tampons qui se chevauchent soient fusionnées afin d'éviter de confondre les estimations de la superficie totale. Exécutez sous forme de fichier de sortie temporaire. Nous exécuterons de nouveau l'outil en revenant à Paramètres et en changeant la distance à 0, pour afficher les entités Eau comme leur propre couche temporaire, ce qui réduira le temps de traitement de l'outil suivant.

Les outils tampons peuvent être appliqués à n'importe quelle géométrie vectorielle. Ils sont utilisés pour évaluer la proximité des entités par rapport à celles des autres couches. Nous pouvons également utiliser des zones tampons pour faciliter la combinaison de nos géométries et attributs avec d'autres couches – comme des lignes ou des points tampons pour les utiliser en tant que couche de différence. La zone tampon contient les attributs de la couche d'entrée. Les résultats sortants sont souvent utilisés avec d'autres outils de traitement de données géographiques pour une analyse plus poussée.

Nous renommerons les résultats sortants, en nommant le premier T30E et le second CS2000-Eau, afin de faciliter leur distinction.

En effectuant un zoom avant sur la zone tampon, les entités d'entrée Eau sont également incluses dans le résultat sortant. Puisque nous ne nous intéressons pas à l'eau, mais aux conditions de couverture terrestre environnantes, nous exécuterons notre zone tampon Eau à l'aide de l'outil Différence; en utilisant CS2000-Eau comme couche de superposition. L'outil Différence est l'opposé de l'outil Découper – ne conservant que les entités d'entrée qui ne chevauchent pas la couche de superposition. Comme l'outil Découper – l'entrée peut être n'importe quelle géométrie, tandis que la couche de superposition est un polygone. L'outil Différence peut être utilisé chaque fois que nous nous intéressons à des entités qui ne chevauchent pas un polygone, comme des zones extérieures à une certaine distance des hôpitaux ou des champs agricoles, des chemins d'exploitation ou des élévateurs à grains qui ne sont pas touchés par des inondations historiques. Cliquez sur Exécuter et nous continuerons une fois que nous aurons obtenu le résultat sortant.

En désactivant la couche d'eau, nous pouvons voir que la couche Différence n'a conservé que notre zone tampon de 30 mètres. Nous avons donc généré avec succès notre couche des zones riveraines, mais devons faire un suivi avec l'outil Intersecter – en l'exécutant deux fois pour extraire les codes des bassins versants et les classes de couverture terrestre de notre couche. L'outil Intersecter conserve les géométries des entités des couches d'entrée qui se chevauchent et tous les attributs sélectionnés qui présentent un intérêt dans le paramètre Champs à conserver. Si les types de géométrie diffèrent entre les couches, la géométrie de la première couche est utilisée dans le résultat sortant. Ainsi, l'outil Intersecter peut aider à combiner des variables provenant de plusieurs couches. Par exemple, nous pourrions recouper des régions géographiques de recensement où les frontières ont été modifiées entre les collectes pour déterminer les coefficients de pondération de région et les appliquer à des variables pour effectuer l'analyse des séries chronologiques.

Pour la première exécution, nous utiliserons les couches Différence et Bassin versant découpé comme entrées pour attribuer les codes de bassin versant à la zone tampon riveraine. Cela nous permettra d'examiner les conditions de couverture terrestre par bassin versant dans la deuxième partie de cette démonstration. Pour les « Champs à conserver », sélectionnez un champ arbitraire dans Différence – ici en utilisant le champ « couche » et pour CPBassinsTertiaireMB, cochez le champ « SUBSUBBASIN ». Cliquez sur Exécuter. Cela prend environ cinq minutes et nous poursuivrons une fois que ce sera terminé.

Dans la Table d'attribut, nous pouvons voir que les codes de bassin versant ont été attribués avec succès aux entités riveraines. Nous allons maintenant exécuter l'outil de nouveau, en utilisant Intersection comme entrée et le fichier Couverture terrestre découpée comme couche de superposition pour intégrer les entités de la couverture terrestre dans les zones riveraines. Nous conserverons le champ du code de bassin versant de la première couche et les champs « Classe » et « SuCHA » de la couverture terrestre. Nous l'enregistrerons dans un fichier, en le stockant dans le dossier principal de traitement des données géographiques et en l'appelant CSRiv2000 pour couverture terrestre riveraine. Si l'outil ne fonctionne pas, utilisez l'outil Réparation des géométries et exécutez de nouveau l'outil Intersecter avec les résultats sortants réparés. Nous reprendrons une fois que la couche sera créée, ce qui peut prendre 25 minutes.

En utilisant la couche Couverture terrestre riveraine qui a été chargée, copiez et collez le style de la couverture terrestre découpée pour visualiser les classes d'entités qui occupent les zones riveraines. Pour le dernier volet de la première partie, nous ajouterons quatre nouveaux champs à l'aide de la Calculatrice de champ :

Le premier est la superficie recoupée en hectares, afin de déterminer la superficie de chaque entité de la couverture terrestre dans la zone riveraine tampon. Utilisez les mêmes paramètres et la même expression appliqués au champ SuCHA.

Ensuite, nous calculerons le pourcentage de chaque entité dans la zone tampon de 30 mètres, afin d'évaluer la répartition relative des entités d'origine dans le retrait riverain et d'isoler toute utilisation des terres qui pourrait contrevenir à la loi. Nous appellerons le champ PrcCSdRiv, pour pourcentage de couverture terrestre dans la zone riveraine, et nous utiliserons les mêmes paramètres que les champs précédents. En agrandissant le menu déroulant des champs et des valeurs, nous allons diviser SuIHA par SuCHA et le multiplier par 100.

Les deux champs suivants servent à créer un identificateur qui combine le code de sous-bassin versant et la classe de couverture terrestre que nous utiliserons pour regrouper et évaluer la couverture terrestre riveraine par bassin versant. Le premier est un champ IDE, que nous utiliserons pour le paramètre Group_By dans la fonction de concaténation. Laissez les paramètres par défaut et cliquez deux fois sur l'expression @row_number.

Nous passerons à un type de champ Texte d'une longueur de 100 et l'appellerons « IDUBcCSC ». Maintenant, nous pouvons utiliser Concaténer pour combiner nos champs lors de la création de l'identificateur. Cela peut aider à regrouper les ensembles de données selon différents critères. Plusieurs champs peuvent être combinés en fonction des attributs et de l'application qui vous intéresse.

Ouvrez le crochet et cliquez deux fois sur le champ SUBSUBBASIN. Utilisez les séparateurs et ajoutez un tiret entre les guillemets simples pour séparer les champs concaténés afin de faciliter leur interprétation. Comme il est indiqué, IDE est le paramètre Group_By, le groupe d'écriture est souligné par deux points, signe égal et cliquez deux fois dessus. Fermez le crochet.

Nous pouvons voir les champs combinés dans l'aperçu du résultat sortant. Compte tenu du nombre d'entités, la création du champ concaténé peut prendre jusqu'à 30 minutes. Une fois terminée, assurez-vous d'enregistrer les modifications apportées à la couche et au fichier de projet sous un nom distinctif pour être en mesure de les utiliser dans la deuxième partie de la démonstration.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Vidéo - Cartographie semi-automatisée dans QGIS à l'aide du Panneau d'Atlas

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020016

Date de diffusion : le 24 novembre 2020

QGIS Démo 16

Cartographie semi-automatisée dans QGIS à l'aide du Panneau d'Atlas - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : «  Cartographie semi-automatisée dans QGIS à l'aide du Panneau d'Atlas » apparaissent à l'écran.)

Pour faire suite à la création de cartes dans QGIS, nous allons examiner l'utilisation du panneau Atlas dans le « Mode Page » pour générer rapidement une série de cartes. Le panneau Atlas utilise une couche spécifique pour définir les zones géographiques des cartes résultantes. Aujourd'hui, nous allons l'utiliser pour faire une carte de la dynamique des populations dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) partout au Canada, semi-automatisant ainsi le processus de création de cartes.

Les étapes de préparation sont fournies dans la description de la vidéo. Pour les résumer, les procédures de jointure un-à-un ont été utilisées pour relier la table de population à la couche des secteurs de recensement. L'outil de refactorisation des champs a été appliqué pour l'enregistrement sous un fichier permanent. Les types de champs ont correctement été attribués en format numérique. De plus, la couche des secteurs de recensement a été traitée avec l'outil Dissolution à partir du champ « RMRNOM », de façon à créer la « Couche de couverture » de notre atlas. La couleur de remplissage a été réglée à transparent, obtenant ainsi le contour des secteurs de recensement dans notre groupe « Carte principale ».

La couche des subdivisions de recensement unifiées a été exécutée dans l'outil de réparation des géométries, dissoute par l'identificateur unique provincial, puis lancée dans l'outil des morceaux multiples à des morceaux uniques pour s'assurer que toutes les entités correspondaient à des entrées distinctes dans la « Table d'attribut ». En utilisant la calculatrice de champs, les champs des régions ont été ajoutés à la couche ainsi que le polygone « Lacs et rivières ». L'outil de sélection des entités en utilisant une expression a été employé pour organiser en sous-ensembles les entités d'une superficie de plus de 2 500 km2 et de plus de 500 km2, respectivement. Ensuite, les couches de sous-ensembles ont été groupées pour former notre carte en encart.

Les étiquettes appliquées aux couches de couverture et des « Provinces » avaient des paramètres semblables. En résumé, pour la couche de couverture, nous avons spécifié d'effectuer un retour automatique à la ligne au caractère du tiret. Les deux couches avaient un halo autour des étiquettes et l'opacité de celui pour la couche de couverture a été réglée à 75 %. Le positionnement a été réglé à l'horizontale pour garantir la lecture efficace des étiquettes de texte. Dans l'onglet Rendu, les options Afficher uniquement les étiquettes qui rentrent à l'intérieur de l'entité et Éviter que les autres étiquettes ne recouvrent la bordure de l'entité ont été cochées. On a appliqué le plus grand poids. Maintenant, nous pouvons désactiver le groupe des couches de préparation.

Dans la fenêtre du « Mode Page », j'ai utilisé l'outil d'Ajout de formes, plus particulièrement d'ajout de rectangles pour diviser la mise en page de nos éléments de carte, qui ont ensuite été verrouillés dans le panneau des éléments. L'outil d'alignement, situé dans la barre d'outils Actions, a été utilisé pour garantir que les éléments ajoutés soient placés au-dessus des rectangles. De plus, j'ai déjà ajouté la plupart des éléments obligatoires de la carte, y compris les renseignements supplémentaires, la barre d'échelle, la légende et le titre. Pour le titre, il faut utiliser une expression, y compris un préfixe textuel générique entre guillemets simples, suivi de séparateurs verticaux et de la mention « RMRNOM », pour étiqueter par région métropolitaine. Le titre sera mis à jour automatiquement une fois l'atlas généré.

Voici un conseil rapide pour le formatage des éléments : si un contrôle accru était nécessaire, on pourrait utiliser les outils d'impression d'écran ou de capture d'écran pour exporter, formater à l'externe et rajouter les éléments, comme la légende, les diagrammes ou la table, sous forme d'images.

Cela dit, il manque toujours la flèche nord. Plutôt que d'utiliser la fonction d'ajout de flèches ou d'ajout d'une nouvelle étiquette, utilisons la fonction d'ajout d'une nouvelle image. Cliquez-glissez pour positionner l'élément dans la mise en page, puis agrandissez les répertoires de recherche dans le panneau des propriétés des éléments. Une fois le chargement terminé, sélectionnez l'icône que vous voulez. Nous allons changer la couleur du remplissage pour une plus foncée, pour garantir une visibilité contrastante avec la « Carte principale ». Après avoir cliqué sur « Retour », nous allons également changer le positionnement pour Milieu.

Maintenant, nous pouvons ajouter les deux cartes simultanément en plaçant la « Carte principale » dans la plus grande zone de la mise en page et la carte en encart dans la plus petite zone, qui se trouve à droite. Étant donné que la carte principale est actuellement positionnée par-dessus la flèche nord, nous allons la sélectionner et la faire descendre grâce aux outils d'alignement pour s'assurer que la flèche soit visible.

Pendant que le rendu se fait, je tiens à souligner que la barre d'échelle pour la carte principale est réglée à la largeur ajustée au segment plutôt qu'à la largeur fixe, comme cela était le cas dans la démonstration précédente. Ce réglage permettra d'adapter la barre d'échelle à la taille des RMR cartographiées.

Pour la carte en encart, ajoutons une « Grille » en affichant le menu déroulant, en cliquant sur l'icône « + », puis en sélectionnant l'option de modification des propriétés de la grille. Nous allons changer les « SRC » pour « WGS 84 », en entrant « 4326 » dans le sélectionneur de systèmes, afin que nous puissions afficher les coordonnées en degrés décimaux. Nous allons spécifier des intervalles de 2º. Actuellement, cela a pour effet d'ajouter plusieurs lignes à la carte en encart, mais sera meilleur une fois l'atlas généré. Cochez la case d'affichage des coordonnées. Le format des coordonnées peut être sélectionné à partir du menu déroulant. Dans ce cas-ci, nous allons laisser le format par défaut. Nous allons spécifier l'affichage de la latitude seulement pour les paramètres de la droite et de la gauche, et de la longitude seulement pour le bas et le haut. Au bas du panneau, nous allons changer la précision des unités de la « Grille » à « 1 ».

De retour au panneau des propriétés des éléments pour la carte en encart, nous allons également ajouter un « Aperçu » en cliquant sur l'icône « + » et en spécifiant la carte voulue dans le menu déroulant, c'est-à-dire la « Carte 1 ». 

Maintenant, nous pouvons générer l'atlas. Dans le menu déroulant de l'atlas situé dans la barre de menus, sélectionnez les paramètres de l'atlas. Dans le panneau de l'atlas, cochez la case de création d'un atlas, puis, à partir du menu déroulant, sélectionnez la « Couche de couverture », c'est-à-dire la couche « RRMRAtlas » ou la couche des « RMR » dissoute. Nous allons spécifier le champ à utiliser pour le nom de la page, soit dans ce cas-ci « RMRNOM », et utiliser le même champ pour la fonction de tri. Ainsi, lorsque nous prévisualiserons l'atlas, les cartes seront triées par ordre alphabétique. Étant donné que nous voulons une carte distincte pour chaque région métropolitaine, décochez l'option d'exportation d'un seul fichier et sélectionnez le format d'exportation du fichier voulu. De plus, nous allons changer l'expression du fichier de sortie pour quelque chose de plus intuitif que les identifiants de sortie et d'élément. Remplacez « output » par « JSRPop », puis cliquez sur la zone d'expression. Dans le menu déroulant des variables, remplacez « featureID » par « @atlas_pagename », lequel est réglé au champ « RMRNOM », de sorte que les cartes de sortie soient nommées en fonction de la RMR. Toutefois, il y a un inconvénient à cela : il faut reformater les entrées dans le champ « RMRNOM » en enlevant les points, les barres obliques, les points d'interrogation et autres symboles pouvant causer un nom de fichier erroné, car ceux-ci entraîneraient l'échec de la création de l'atlas. Après avoir remplacé ces caractères, je clique sur « OK ».

Maintenant, nous pouvons sélectionner la « Carte 1 » et, dans le panneau des propriétés des éléments, cocher la case de contrôle par atlas. Pour la carte principale, nous allons spécifier « 5 % » pour les marges autour de l'élément. Dans l'interface principale, désactivez le groupe de la carte en encart. De retour au « Mode Page », sélectionnez la carte principale et, dans le panneau des propriétés des éléments, cochez les options de verrouillage des couches et de verrouillage des styles.

Nous allons suivre à nouveau ces étapes pour la « Carte 2 » et cocher le contrôle par atlas. Spécifier une marge plus large de 750 % pour garantir que l'emplacement géographique global soit affiché. Ensuite, dans l'interface principale, désactivez le groupe de la carte principale et, dans le « Mode Page », verrouillez le style de la carte en encart. Le but est d'empêcher la carte en encart d'afficher les couches de la carte principale et inversement.

Maintenant, dans la barre d'outils Atlas, sélectionnez l'icône d'aperçu de l'atlas. Nous pouvons maintenant basculer d'une RMR à l'autre par ordre alphabétique ou sélectionner les RMR voulues à partir du menu déroulant. La prochaine région métropolitaine est Barrie. Le titre, la grille et la barre d'échelle se mettent à jour rapidement, contrairement aux cartes et, particulièrement, à la carte en encart. Cela est attribuable à la grande étendue de leur couverture et aux détails du fichier des limites cartographiques.

J'ai lancé l'exécution de l'atlas de sortie précédemment. Comme nous pouvons le voir en faisant défiler les cartes, la plupart d'entre elles sont bien formatées et prêtes à être utilisées comme figures à l'appui ou documents distincts. Relativement peu de cartes nécessitent un formatage manuel ou une exportation individuelle en vue de maintenir les valeurs intuitives pour les éléments de cartes comme l'échelle ou les intervalles de grille. Par exemple, pour Edmonton, il faut utiliser des intervalles plus grands pour les coordonnées de la grille, comme « 5° ». Même chose pour Guelph, où il faut changer l'échelle graphique à une largeur fixe et spécifier « 10 » pour obtenir des valeurs de rupture plus intuitives. Ensuite, nous pourrions utiliser les procédures d'exportation présentées dans la démonstration sur la création de cartes pour exporter individuellement ces cartes. Dans l'ensemble, le panneau de l'atlas a permis de cartographier rapidement plusieurs endroits et variations d'attributs avec relativement peu d'efforts.

Nous pourrions maintenant sélectionner une autre RMR, comme Drummondville, ou l'une des sorties de l'atlas nécessitant des modifications, tels qu'Edmonton. Ensuite, nous pourrions sélectionner la carte en encart, réafficher le menu déroulant des grilles, puis cliquer sur le bouton de modification de la grille pour en changer les intervalles de « X » à « 5 » degrés. Nous pourrions également redimensionner la flèche nord pour s'assurer qu'elle ne cache pas les entités de la carte principale. Ensuite, on exporterait individuellement cette carte à l'aide des procédures mentionnées dans la démonstration précédente.

Avec l'outil d'exportation de l'atlas, nous pouvons spécifier le format de fichier à utiliser. Les formats incluent, entre autres, ceux offerts avec les options d'exportation d'un fichier unique. Il est recommandé de créer un répertoire distinct pour les cartes de sortie. Ensuite, spécifiez la résolution de sortie et cliquez sur « Enregistrer ». Nous n'allons pas réellement exécuter la sortie, car c'est un long processus qui prend environ 35 minutes.

La dernière chose à faire serait de sauvegarder le « Mode Page » comme modèle pour d'utilisation ultérieure, comme pour la création de cartes lors de la prochaine période de collecte en vue du recensement ou pour générer des cartes avec une variable différente au niveau des secteurs de recensement.

Utilisez le panneau Atlas avec une couche de couverture pour générer rapidement et facilement plusieurs cartes en fonction de vos besoins particuliers. Sauvegardez le modèle pour utilisation ultérieure dans le but de cartographier d'autres variables d'intérêt ou d'une autre période de temps. Mettez en pratique ces compétences dans vos propres domaines d'expertise en utilisant vos propres ensembles de données  pour une création semi-automatisée de cartes.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Vidéo - Créer des cartes avec la Mise en page dans QGIS (Partie 2)

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020015

Date de diffusion : le 23 novembre 2020

QGIS Démo 15

Créer des cartes avec la Mise en page dans QGIS (Partie 2) - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Créer des cartes avec la Mise en page dans QGIS (Partie 2) » apparaissent à l'écran.)

Pour faire suite de la Partie 1 sur la création de cartes dans QGIS, nous allons maintenant parler de l'ajout de certains éléments facultatif. Lorsqu'ils sont utilisés judicieusement, ces éléments peuvent améliorer l'interprétabilité et l'apparence d'une carte. Comme nous l'avons déjà mentionné, nous pouvons utiliser le gestionnaire de présentation situé dans la barre d'outils Projet pour ouvrir le « Mode Page ». Une des dernières procédures que nous avons soulevées consistait à verrouiller les couches et les styles de couches pour notre « Carte principale » afin que les modifications apportées à l'interface principale n'aient pas d'impacts sur son apparence dans le « Mode Page ». Le premier élément que nous allons ajouter est une carte en encart.

De retour à l'interface principale, nous allons désactiver le groupe de la « Carte principale »,  activer la « Carte en encart », puis zoomer sur la couche « Agrégé au niveau provincial ». Maintenant, de retour au « Mode Page », nous pouvons ajouter la carte en encart en utilisant l'outil d'ajout d'une carte au mode Page et en la cliquant-glissant pour la positionner. De plus, nous allons décocher le paramètre d'arrière-plan pour que celui-ci ne cache pas le titre de la carte.

Ensuite, nous allons ajouter une échelle graphique, cette foisci, pour la « Carte 2 ». À partir du menu déroulant Format, sélectionnez l'option numérique. Nous allons placer la carte en dessous de la carte en encart, changer le paramètre de positionnement dans le menu déroulant d'affichage à « Centrer » et ajuster le positionnement dans le « Mode Page ». Actuellement, le rapport de l'échelle n'est pas intuitif. Pour améliorer son interprétabilité, sélectionnez la carte en encart, puis entrez une valeur d'échelle fixe pour cette carte en utilisant la fonction de remplacement de données définies et entrez « 55 000 000 » dans la zone d'expression.

Ensuite, ajoutons une image. Avec l'outil activé, cliquez-glissez l'image pour la positionner dans le « Mode Page ». Maintenant, nous pouvons charger l'image à partir de notre répertoire en cliquant sur l'icône trois-points à côté de la source de l'image. L'image peut être redimensionnée et positionnée à votre guise dans le « Mode Page ».

Pour le dernier élément facultatif, ajoutons une partie de la table d'attribut à la mise en page. Cliquez sur l'icône de table d'attribut et glissez-la dans la mise en page. Nous pouvons ensuite spécifier la couche à utiliser en sélectionnant le sous-ensemble « JMBDRPop » dans le menu déroulant des couches. En cliquant sur la zone des attributs, nous pouvons spécifier les champs à inclure dans la table ou à retirer de celle-ci. Nous allons donc retirer les champs d'« Identificateur unique de divisions de recensement », « Type », « Province », « Nombre total de logements privés », « Changement de pourcentage » et « Superficie ». Nous allons également renommer les champs restants dans la colonne d'en-tête avec un nom de n'importe quelle longueur. Donc, nous allons les renommer « Nom », « Population 2011 et 2016 », « Changement de pourcentage », « Densité », « Rang (CA) », pour le niveau national, et « Rang (MB) », pour le champ du rang provincial. Nous pouvons spécifier les champs en vue de faire un tri dans la table. Ici, nous allons utiliser le champ « DRNOM». Comme dans Excel, nous pourrions ajouter d'autres règles de tri. Maintenant que la table a été ajoutée, nous pouvons la déplacer vers le bas dans la mise en page. À mesure que nous la redimensionnons dans ce mode, le nombre d'entités dans la table change. Nous pourrions également les contrôler en utilisant les paramètres du menu déroulant de filtrage des entités.

Dans la section de l'apparence, sélectionnez  Personnalisation avancée. Cochez la case des lignes paires, et nous allons modifier le formatage de la couleur pour qu'il soit gris clair, afin que nous puissions distinguer chaque ligne dans la table. Dans le menu déroulant d'affichage de la grille, décochez la case de dessin de lignes horizontales.

Maintenant, nous allons ajouter un élément de nœud  en utilisant la fonction d'ajout de polylignes dans le « Mode Page ». Nous allons utiliser les lignes pour former le contour horizontal de la table d'attribut et de la ligne d'en-tête. Double-cliquez pour indiquer le début et la fin de la ligne, puis clique-droit pour terminer. Nous allons modifier la longueur de la ligne pour nous assurer qu'elle correspond parfaitement à celle de la table d'attribut. Ensuite, nous pouvons copier-coller la première ligne et la positionner aux deux autres emplacements. Une fois que cela est fait, nous pouvons sélectionner les éléments en les cliquant-glissant vers le « Mode Page ». Nous pouvons les regrouper à l'aide de la barre d'outils Actions et verrouiller leur positionnement dans le panneau des éléments. 

Maintenant que tous les éléments de la carte sont formatés, nous pouvons exporter la carte. La carte peut être exportée sous forme d'image ou de PDF. Le format de fichier d'image permet d'ajouter celle-ci rapidement à l'intérieur d'un document, ou à titre de figure ou d'information annexe Alors que le format PDF peut être utilisé pour partager la carte avec d'autres personnes de façon largement accessible, mais protégée. Dans ce cas-ci, nous allons exporter la carte sous forme d'image. Naviguez vers le répertoire souhaité et fournissez un nom de fichier. Ensuite, nous pouvons entrer la résolution d'exportation. Une résolution de 300 points par pouce (ppp) suffit pour la plupart des applications. Cependant, si nous voulions inclure la carte sur une affiche, nous pourrions utiliser une résolution plus fine de 600 ppp ou même de 1 200 ppp. Ensuite, cliquez sur « Sauvegarder ». L'exportation a pris environ une minute à effectuer.

Une fois l'exportation terminée, cliquez sur le nom de fichier en hypertexte en haut du « Mode Page ». Puis, nous pouvons ouvrir et examiner la carte de sortie. Si nous devions apporter un quelconque ajustement, nous pourrions facilement retourner au « Mode Page », faire les changements et réexporter la carte.

Dans cette démonstration, nous avons exploré les principes, les procédures et les outils pour créer une carte dans le « Mode Page ». Les utilisateurs devraient maintenant détenir les connaissances et les compétences nécessaires pour :

  • Faire la distinction entre les éléments de carte obligatoires et facultatifs;
  • Utiliser les outils disponibles dans l'interface principale et le « Mode Page » de QGIS pour préparer les données d'une carte;
  • Ajouter des éléments de carte au « Mode Page » et modifier leur format dans le panneau des propriétés des éléments :
  • Utiliser les fonctions de verrouillage des couches dans le panneau des propriétés des éléments afin d'ajouter des cartes incrustées;
  • Utiliser les zones de groupement et de verrouillage dans le panneau des éléments pour corriger le positionnement d'éléments du « Mode Page ».

Enregistrer des cartes comme modèles et exporter des cartes finalisées.

Mettez en pratique ces compétences dans le cadre de vos propres domaines d'expertise pour créer des cartes équilibrées et faciles à interpréter.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Vidéo - Créer des cartes avec la Mise en page dans QGIS (Partie 1)

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020014

Date de diffusion : le 23 novembre 2020

QGIS Démo 14

Créer des cartes avec la Mise en page dans QGIS (Partie 1) - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Créer des cartes avec la Mise en page dans QGIS (Partie 1) » apparaissent à l'écran.)

Aujourd'hui, nous allons apprendre à créer des cartes dans QGIS en utilisant la Mise en page – qui est une fenêtre distincte de l'interface principale utilisée pour la cartographie. Plus précisément, nous allons couvrir :

La navigation dans la fenêtre Mise en page, et l'utilisation de ses Outils et de ses Panneaux;
Ajouter des éléments de carte, et distinguer entre ceux qui sont obligatoires et ceux qui sont facultatifs;
Et sauvegarder et exporter une carte.

La cartographie, ou la création de cartes, combine la science et l'art des SIG. Les cartes sont de puissants outils pour communiquer des renseignements à un vaste public. Le créateur choisit quelles entités sont incluses, la façon dont elles sont visualisées et la meilleure façon de transmettre l'information. La carte devrait être intuitive et facile à interpréter. Les facteurs importants à considérer sont semblables à ceux présentés dans les tutoriels sur la visualisation des vecteurs, y compris :

Quel est le thème principal, le message de la carte et qui est le public cible?
Ce qui permet de définir les couches essentielles pour la carte. En général, vous devriez exclure les couches accessoires qui peuvent surcharger votre carte ou votre message.

Deuxièmement, la visualisation est-elle logique et facilite-t-elle la distinction des couches ou des entités?

Le niveau de détail ou de généralisation des couches est-il adapté à l'échelle de la carte?

Enfin, avez-vous sélectionné une projection appropriée pour l'emplacement de votre carte?

Commençons donc avec les couches des divisions jointes et Provinciale agrégée de la démonstration sur la jointure un à un par attributs chargées dans le panneau Couches. Les divisions au Manitoba ont été sélectionnées et subdivisées dans une nouvelle couche – JMBDRPop – qui sera notre carte principale. Les entités sélectionnées ont aussi été traitées par l'outil Dissoudre en utilisant le champ Nom de la province pour créer la couche de contour du Manitoba, qui a été regroupée avec la couche de la Province pour créer la carte en encart. Les cartes en encart montrent l'emplacement géographique plus général et le contexte de la carte principale. Les groupes dans le panneau Couches aideront à ajouter les cartes séparément dans la fenêtre Mise en page, ce qui est important, étant donné que la Mise en page est activement liée au Canevas dans l'interface principale.

Maintenant que les couches de carte sont créées et groupées, nous devons établir leurs symbologie. Au lieu d'utiliser la boîte des propriétés de la couche, nous allons utiliser le panneau de style de couche, en cliquant avec le bouton droit sur un espace vide de la barre d'outils et en le sélectionnant dans le menu déroulant. Le panneau contient les principaux onglets de visualisation de la boîte des propriétés de la couche, et les couches peuvent être sélectionnées dans le menu déroulant en haut – permettant la visualisation rapide de couches multiples.

Donc, nous allons appliquer une symbologie graduée au champ Changement démographique en pourcentage dans la couche de sous-ensemble, en utilisant la rampe de couleur spectrale, et les Jolies ruptures en tant que Mode et au nombre de classe de 8. Nous allons également changer la précision à 1. Dans l'onglet Étiquettes, sélectionnez Étiquettes uniques et sélectionnez le champ Changement démographique en pourcentage dans le menu déroulant pour l'étiquetage. Dans le sous-onglet Mise en forme, cochez Nombres mis en forme et changez le nombre de décimales à 1. Étant donné que le champ visualisé comporte des valeurs négatives, nous pourrions également cocher Montrer le signe plus au besoin.

Nous allons ajouter un petit halo au texte (autour des étiquettes) en utilisant les valeurs par défaut. Pour l'Emplacement, nous allons choisir Libre (Lent). Cela va faire pivoter les étiquettes pour les ajuster au sein des entités – ils seront encore interprétables étant donné que nous n'avons JAMAIS sélectionné l'option pour montrer les étiquettes à l'envers dans l'onglet Rendu. Nous allons également cocher Afficher uniquement les étiquettes qui rentrent à l'intérieur de l'entité, afin d'éviter que les autres étiquettes ne recouvrent la bordure de l'entité. Vous avez sans doute remarqué que je n'ai pas cliqué sur Appliquer, parce que Mise à jour en direct est coché, ce qui signifie que les paramètres de visualisation sont appliqués à mesure qu'ils sont saisis.

Sélectionnez maintenant les contours du Manitoba à partir du menu déroulant. Revenez à l'onglet symbologie. Cliquez sur Remplissage simple, Couleur de remplissage et modifiez l'opacité à 0 %, ou entièrement transparent. Ensuite, nous pouvons changer la couleur du trait à rouge foncé et entrer une largeur de 0,75 – traçant le contour de la couche de la Carte principale.

En fermant le panneau, nous allons copier / coller le style de la couche du sous-ensemble à la couche Provinciale agrégée, en utilisant Toutes les catégories, pour assurer une visualisation uniforme des changements de population entre les deux couches et les niveaux. Maintenant, nous pouvons désactiver certaines couches, ne laissant que le groupe de la carte principale. Si un signet a été créé, il peut être utilisé, ou dans ce cas-ci, puisque notre Carte principale est une seule couche, l'outil Zoom sur la couche peut être utilisé à la place. Nous pouvons aussi utiliser les autres outils de zoom afin de raffiner l'échelle du Canevas. La valeur de l'échelle en bas de l'interface est d'environ 1 – 7 millions.

Pour accéder à la fenêtre Mise en page, cliquez sur l'icône Nouvelle mise en page sur la barre d'outils Projet. L'icône de gestion de la mise en page à droite peut être utilisé si vous désirez accéder à la mise en page existante pour utilisation ultérieure. En cliquant sur la Nouvelle mise en page, nous devons fournir un nom – nous l'appellerons Créer des cartes dans QGIS. Un titre plus précis est utile pour distinguer les différentes mises en page une fois que de multiples cartes ont été créées.

Donc, la Mise en page apparaît comme telle. Il y a toute une gamme de panneaux à droite de la fenêtre, le plus important étant le panneau Propriétés de l'objet, où tous les éléments dans la mise en page sont mis en forme – arrivant par défaut à l'élément sélectionné. Sur le côté gauche se trouve une variété d'outils pour ajouter différents éléments de carte à la mise en page.

Donc, le premier élément obligatoire est la carte principale – nous allons donc cliquer sur l'icône Ajouter une nouvelle carte et cliquer / glisser pour la placer dans la mise en page. Il y a deux icônes d'interaction. Premièrement, Sélection/Déplacement, qui est activé par défaut et est utilisé pour déplacer, placer et redimensionner les éléments dans la mise en page. Ensuite, nous avons l'outil Déplacer contenu élément, qui s'applique aux éléments de Carte et peut être utilisé pour modifier l'emplacement et l'échelle du Canevas depuis l'intérieur de la Mise en page. Les éléments de carte peuvent prendre un moment pour se mettre à jour lors du changement des paramètres de mise en forme.

Ici, nous pouvons préciser les propriétés pour la Carte 1, comme fixer l'échelle à celle du Canevas, ou entrer une échelle spécifique dans les Propriétés principales. Toutefois, l'échelle s'ajustera automatiquement si la carte est redimensionnée, ce qui n'est pas idéal. Pour empêcher cela, agrandissez la boîte Valeurs définies par des données à côté du paramètre d'échelle, sélectionnez éditer, et entrez l'échelle désirée dans la boîte de l'expression, dans ce cas 7 500 000. Maintenant, nous pouvons modifier la taille de l'élément sans affecter l'échelle. En activant l'outil Déplacer contenu élément, nous allons déplacer la couche de la carte principale afin qu'elle soit entièrement visible dans la mise en page du Canevas. Nous allons également entrer – 5,0 pour la rotation de la carte pour enlever l'apparence inclinée du Manitoba, qui est liée à la projection cartographique appliquée.

Le panneau Guides peut aider à placer les éléments de carte dans la mise en page. Cliquez sur l'icône Plus et précisez une distance pour l'indentation entrez 25 mm pour guide horizontal et guide vertical à supprimer les autres guides. Les guides peuvent apparaître sous forme de lignes pointillées rouges. Il y a aussi des outils d'alignement et de distribution sur la barre d'outils action pour faciliter la mise en page et la distribution des éléments pour créer une carte esthétiquement plaisante et bien équilibrée.

Le deuxième élément obligatoire est la Flèche Nord, qui pointe vers le vrai nord, le nord magnétique ou le nord de la grille – ce qui est particulièrement pertinent pour cartographier à des latitudes plus élevées. Nous allons utiliser l'outil Ajouter flèche. Cliquez deux fois avec le bouton, pour définir le début et de la fin de la flèche – traçant une ligne verticale – puis cliquez avec le bouton droit pour terminer. La flèche Nord ne pointe pas automatiquement vers le nord, alors agrandissez le menu déroulant Rotation et entrez – 5 pour correspondre à la rotation appliquée à notre Carte principale. Nous allons Ajouter une étiquette au-dessus, remplaçant le texte par défaut avec un N majuscule. En cliquant sur la boîte Police de caractères, nous pouvons modifier la taille à une valeur plus appropriée, dans ce cas, 20, et l'alignement à Centre et Milieu. Encore une fois, nous allons faire pivoter l'étiquette.

En maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé et en glissant à travers la Mise en page, nous pouvons sélectionner les deux éléments et les regrouper en utilisant l'outil Groupe sur la barre d'outils Action. Maintenant, nous pouvons les redimensionner et les remplacer dans la Mise en page. Dans le panneau Éléments, nous pouvons activer et désactiver les Éléments, ainsi que verrouiller leur position dans la Mise en page. Donc, en glissant à travers la Mise en page, seule la carte principale est sélectionnée.

Le troisième élément obligatoire est une échelle graphique – permettant d'estimer la distance réelle entre les entités présentes sur la carte. Cliquez sur l'icône échelle graphique et cliquez sur Mise en page. Nous pouvons sélectionner la carte à laquelle il s'applique, et le format. Ici, nous allons nous en tenir à la valeur par défaut – Style unique. En fonction de l'échelle de la carte, nous pourrions changer les unités que nous désirons utiliser dans le menu déroulant. Toutefois, pour notre carte, « kilomètres » est l'unité la plus appropriée. Nous allons inclure 4 segments à la Droite de 0, et remplacer 75 avec des valeurs plus interprétables, dans ce cas-ci, 200. Nous pouvons utiliser les flèches sur le clavier pour placer les éléments dans la direction qui nous intéresse dans la mise en page.

Le quatrième élément obligatoire est une légende pour interpréter et distinguer les entités cartographiées. Par défaut, la légende comprend toutes les couches dans le panneau Couches. Au besoin, on peut inclure un titre de légende générique au sommet, mais nous allons le laisser vide. Ensuite, nous allons décocher la mise à jour automatique pour activer les fonctions d'édition et nous assurer que les changements de mise en forme sont conservés. Nous pouvons sélectionner une couche et réorganiser les entrées de la légende avec les flèches et utiliser l'icône moins pour les enlever. Ici, nous allons éliminer la MBContour et les couches Provinciale agrégée. Ensuite, cliquez avec le bouton droit sur le titre du groupe de la Carte principale et sélectionnez Caché pour l'enlever de la légende. Nous renommons également les couches dans le menu déroulant Entrées de légende, en double cliquant avec le bouton gauche. Nous allons renommer JMBDRPop pour Variation en pourcentage. On peut aussi modifier la portée des valeurs au sein de la mise en page en élargissant le menu déroulant et en double cliquant avec le bouton gauche. Ici, nous allons changer les valeurs des limites supérieures et inférieures pour la légende à moins de - 4,0 et plus de 14,0. Nous allons également retirer son fond et modifier son emplacement pour l'aligner avec l'échelle graphique et la Carte principale.

La cinquième composante essentielle est un titre. Il devrait être simple, concis et transmettre rapidement le contenu de la carte, y compris le thème, l'emplacement et un élément temporel. Ici, nous allons l'appeler Variation de la population du Manitoba en pourcentage (2011-2016), deux-points (:), Divisions de recensement. Nous allons modifier la taille de la police à 34, préciser l'alignement et redimensionner la boîte de texte en conséquence.

Le dernier élément obligatoire est composé d'éléments de texte supplémentaires qui précisent la projection cartographique, le créateur et les sources de références– particulièrement important lorsque la carte sera diffusée comme un document autonome. Nous pouvons entrer l'information manuellement ou utiliser des expressions pour semi-automatiser l'entrée de cette information. Donc, nous allons entrer Préparer par : Insérer un nom ou cliquer sur Insérer une expression et dans le menu déroulant variables, cliquer deux fois sur le nom complet de l'utilisateur. Ensuite, écrivez Projection : NAD83 Statistique Canada Lambert ouvrir parenthèse. Rouvrez la boîte d'expression une fois de plus et double cliquez sur projeter les SRC dans le menu déroulant des variables. Comme démontré, l'information et les expressions entrées manuellement sont automatiquement mises en forme dans le panneau Propriétés. Ensuite, nous devons préciser les sources de références, en tapant les ensembles de données consultés depuis Statistique Canada. Enfin, inclure une expression supplémentaire pour inclure la date de création et le programme utilisé. Utiliser la fonction Concat et des virgules pour séparer les composantes. Donc, d'abord – ouvrez les guillemets et tapez Créé le : espace, fermer guillemets, ensuite tapez todate$ entre crochets. Ajoutez une autre virgule, rouvrir les guillemets, espace, taper avec QGIS, espace, fermer les guillemets. Enfin, double cliquez @qgis version courte dans le menu déroulant des variables.

Avec la Carte 1 mise en forme et toutes les composantes obligatoires ajoutées, nous sélectionnerons la Carte principale et appliquerons Verrouiller les couches et Styles de couche dans le panneau Propriétés de l'objet afin que les modifications apportées à l'interface principale n'influencent pas son format ou son échelle dans la fenêtre de Mise en page. Maintenant, nous pouvons cliquer sur les icônes Sauvegarder en haut. Le premier va sauvegarder le projet dans l'interface principale et la mise en page, auquel nous pouvons ensuite accéder avec le Gestionnaire de mise en page pour des modifications supplémentaires. Le deuxième outil peut être utilisé pour sauvegarder une Mise en page particulière comme Gabarit pour utilisation répétée. Nous allons couvrir cette option lors d'une démonstration subséquente. Cliquez donc sur la première icône Sauvegarder, à laquelle nous accéderons pour discuter des éléments de carte optionnels dans la Partie 2.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Vidéo - Joindre par Attributs (Partie 2) : jointures un à plusieurs

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020013

Date de diffusion : le 20 novembre 2020

QGIS Démo 13

Joindre par Attributs (Partie 2) – jointures un à plusieurs - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Joindre par Attributs (Partie 2) – jointures un à plusieurs » apparaissent à l'écran.)

Pour faire suite au tutoriel précédent sur les jointures un à un par attributs, nous allons examiner, aujourd'hui, le deuxième type – la jointure un à plusieurs. Celle-ci consiste en plusieurs rangées ou entités dans le fichier tabulaire pour une géométrie des entités correspondantes. Nous démontrerons les procédures à l'aide du tableau qui comprend le nombre de fermes déclarant dans six catégories de capital distinctes pour chaque limite correspondante. Le tableau nécessite également un certain formatage dans un éditeur externe, y compris l'extraction de l'information nécessaire à la jointure, ce qui n'est pas inhabituel pour l'exécution des jointures ou l'intégration des tableaux de Statistique Canada aux données vectorielles.

Pour importer la table dans Excel, accédez à l'onglet Data et sélectionnez 'From Text'. Sélectionnez le fichier / la table dans votre répertoire et cliquez sur Import. Dans la fenêtre Text Import, cocher Delimited et cliquez Next et puis changer le délimiteur de Tab à Semi-Colon. Dans le tableau, nous allons commencer par déplacer le nom de la première région agricole de recensement vers le bas pour l'aligner sur la première catégorie de capital et supprimer la rangée dans laquelle il se trouvait. Ensuite, nous copierons le tableau principal dans un nouveau classeur pour continuer l'édition. Nous devons maintenant indiquer les noms des régions agricoles de recensement pour chaque catégorie de capital. Ainsi, sous « Rechercher et Sélectionner », nous pouvons cliquer sur « Aller à spécial » et cocher « Champs vides ». Dans la barre de formule en haut, nous définirons ensuite la cellule utilisée pour remplir la première cellule vide et nous appuierons sur Ctrl et Entrée pour remplir automatiquement toute la colonne avec la formule.

Ensuite, nous voulons extraire les identificateurs uniques des régions agricoles de recensement qui se trouvent entre crochets dans la colonne « Géographie ». Pour ce faire, nous pouvons appliquer cette formule, qui trouvera et extraira les caractères entre crochets. J'ai ajouté cette formule et d'autres formules utiles pour extraire l'information de jointure dans la description vidéo. Donc, après avoir collé la formule, nous pouvons utiliser l'onglet situé dans le coin inférieur droit de la cellule pour appliquer la formule à toute la colonne.

Maintenant, nous voulons supprimer le préfixe CAR en utilisant la formule RIGHT, en précisant la cellule et le nombre de caractères à prendre, dans ce cas-ci, c'est 9.

La procédure finale pour isoler les identificateurs uniques des régions agricoles de recensement consiste à prendre les quatre premières valeurs situées à GAUCHE.

Pour extraire l'information de jointure pour des régions géographiques plus fines du recensement telles que les subdivisions, nous prendrions les trois premiers chiffres à gauche et les quatre derniers chiffres à droite et nous les rassemblerons ensemble.

Nous allons maintenant copier les identificateurs qui ont été extraits et les coller comme des valeurs dans la colonne adjacente. Nous pouvons ensuite supprimer les trois colonnes précédentes qui contiennent des formules. La dernière étape consiste à fournir des noms de champs abrégés d'une longueur de moins de dix caractères, comme nous l'avons appris dans la vidéo précédente. J'ajoute NF devant 2011 et 2016 pour reconnaître qu'il s'agit de numéros de ferme. Enfin nous utiliserons la fonction Rechercher et Remplacer pour remplacer 'à' avec les tirets – pour éviter les problèmes lors de l'exécution des prochains outils dans la démo. Ensuite, nous allons enregistrer notre tableau sous forme de classeur Excel, que nous appellerons FermesCap, puis nous l'enregistrerons de nouveau sous forme de fichier à valeurs séparées par un point-virgule, sélectionné à partir du menu déroulant « Type de fichier » (.csv). Procéder à un enregistrement directement en format .csv peut nuire au formatage de votre tableau. Maintenant, nous pouvons fermer le programme; cliquez sur « Ne pas enregistrer ».

Maintenant, dans QGIS, nous pouvons rafraîchir le panneau Navigation et charger le tableau formaté avec notre fichier des limites des régions agricoles de recensement.

Plutôt que d'utiliser l'onglet Jointures, qui génère un flux de travail plus complexe, nous irons dans la boîte à outils de traitement; cherchez « Valeur de jointure » en ouvrant l'outil Attributs de jointure par valeur de champ. Malgré une légère différence de présentation et de format, l'outil contient exactement les mêmes paramètres que l'onglet Jointures. Nous indiquons les deux couches que nous aimerions joindre, ici le fichier des limites des régions agricoles de recensement et le tableau formaté du capital agricole – et les deux champs ayant des entrées communes utilisées pour lier les ensembles de données– dans ce cas-ci, les deux étant CARUID. Nous pouvons également préciser les champs à ajouter à partir de la deuxième couche. La principale caractéristique distinctive est la possibilité de sélectionner « Un à plusieurs » dans le menu déroulant « Type de jointure ». Nous l'enregistrerons sous un fichier permanent, appelé JFermesCap, dans notre dossier Jointures. Exécutez l'outil et une fois cette étape terminée, rafraîchissez le panneau Navigation et chargez la couche.

Nous isolerons donc les régions agricoles de recensement du Manitoba pour une zone d'analyse plus restreinte. À partir de notre sélection, nous calculerons la différence du nombre de fermes déclarant dans chaque catégorie de capital entre les deux années de recensement à l'aide de la Calculatrice de champ. Je l'appellerai DFrm1611 – et en agrandissant les champs et valeurs, nous soustrairons le nombre de fermes en 2016 de celui de 2011.

En utilisant le résultat sortant, nous pouvons appliquer une symbologie graduée au champ de différence. Plus tôt, j'ai créé un fichier de symbologie à cette fin, que je vais charger à partir de « Fichier ». Natural Jenks a donc été le mode pour établir la plage des valeurs de rupture pour la visualisation. Le même champ a été utilisé pour étiqueter les entités. Il est important d'appliquer la visualisation à cette couche, car elle contient la gamme complète des valeurs qui pourraient ne pas être reproduites dans les catégories de capital individuelles.

Avec l'outil Séparer une couche vecteur, les couches vectorielles peut être utilisé pour créer plusieurs couches distinctes à partir d'un vecteur en fonction de l'identifiant unique. Donc, si nous le laissons comme RARIDU – chaque région agricole de recensement serait générée comme un fichier distinct. Toutefois, comme nous voulons examiner l'évolution du nombre de fermes dans chaque catégorie de capital, nous l'appliquerons au champ Catégorie de capital agricole. Nous allons créer un nouveau répertoire dans notre dossier Jointures pour les fichiers de sortie, appelé SéparerFermesCap. En nous assurant qu'il ne s'applique qu'aux entités sélectionnées, nous pouvons ensuite cliquer sur Exécuter.

Nous pouvons agrandir le répertoire et pour sélectionner plusieurs couches dans le panneau Navigation, nous pouvons cliquer avec le bouton droit de la souris et sélectionner Ajouter des couches.

Ainsi, avec la symbologie déjà appliquée à notre vecteur joint d'origine, nous pouvons simplement cliquer avec le bouton de droite de la souris sur l'option style de copie, en sélectionnant toutes les catégories de style. Maintenant, nous pouvons sélectionner et cliquer avec le bouton droit de la souris sur l'option couches fractionnées et cliquer sur coller le style. Cela permet donc d'appliquer rapidement une visualisation uniforme, avec les plages de valeurs complètes, sur plusieurs couches.

J'ai chargé et classé les couches fractionnées en tranches de capital ascendantes dans le groupe « Couches préparées ». Maintenant, si nous passons en revue les couches distinctes de la catégorie de capital agricole, nous pouvons observer une tendance générale. En général, il y a une diminution du nombre de fermes déclarant dans les catégories de capital plus petites – ce qui contraste avec l'augmentation du nombre de fermes déclarant à mesure que nous entrons dans des catégories de capital plus grandes – une tendance établie dans le secteur agricole.

La jointure des données de tableaux et des données vectorielles est un puissant outil pour intégrer des données tabulaires dans un format géospatial – ce qui facilite l'analyse et la visualisation des variables spatiales et temporelles pour un large éventail de variables rapportées. À l'aide des compétences acquises dans cette démonstration, les utilisateurs devraient être en mesure de faire ce qui suit :

Extraire ou faire correspondre l'information de jointure à partir d'ensembles de données
Effectuer des jointures un à un et un à plusieurs entre les ensembles de données tabulaires et de données vectorielles
Visualiser les variables jointes et examiner les relations avec l'outil graphique

Bien que nous ayons joint qu'un seul tableau à des ensembles de données vectorielles pour chaque utilisation de cas, ces procédures peuvent être répétées pour combiner plusieurs tableaux et étudier les relations entre les variables à un niveau commun. Appliquez ces compétences aux ensembles de données qui vous intéressent. Restez à l'écoute pour le prochain tutoriel qui portera sur la création de cartes dans QGIS.

Une dernière remarque – Statistique Canada publie de plus en plus d'ensembles de données sous forme de tableaux et d'ensembles de données spatiales sur Carte Ouverte, comme les ensembles de données sur le revenu médian après impôt et sur les exploitants agricoles. Ils peuvent être facilement chargés dans QGIS et utilisés pour examiner les tendances à de multiples échelles. Téléchargez ces ensembles de données lorsqu'ils sont disponibles pour pratiquer et faciliter l'utilisation des données de Statistique Canada dans le système d'information géographique (SIG).

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Vidéo - Joindre par Attributs (Partie 1) : jointures un à un

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020012

Date de diffusion : le 20 novembre 2020

QGIS Démo 12

Joindre par Attributs (Partie 1) - jointures un à un - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Joindre par Attributs (Partie 1) – jointures un à un » apparaissent à l'écran.)

Dans le tutoriel d'aujourd'hui, je vais vous donner un aperçu de la jointure d'ensembles de données par attributs, en particulier la liaison de tableaux aux ensembles de données vectorielles pour leur analyse et leur visualisation. Pour examiner les variables tabulaires, il est très efficace de les relier à la géométrie vectorielle par des identifiants communs; dans ce casci, une colonne dans le tableau et un champ de couplage dans le fichier vectoriel. Il existe deux types de jointures d'attributs, et les procédures qui s'y rattachent diffèrent légèrement. Aujourd'hui, nous nous intéresserons au premier type:

La jointure un à un, qui consiste à faire correspondre une seule ligne dans le tableau pour chaque entité ou géométrie dans le fichier vectoriel. Pour que la jointure soit réussie, les identifiants doivent correspondre parfaitement. Par conséquent, les identificateurs numériques sont idéaux compte tenu des complications liées au texte; par exemple, les caractères spéciaux, l'espacement et de la sensibilité à la casse. Vous pouvez également copier et mettre en correspondance les entrées entre les ensembles de données pour accroître la probabilité que la jointure soit réussie.

Pour le tutoriel, nous allons utiliser les Chiffres de population et des logements qui ont été téléchargés précédemment. Leur mise en forme est idéale, puisq+ue les données de la jointure sont disponibles et que les modifications des limites entre les collectes des données du recensement ont été prises en compte; par conséquent, aucune mise en forme externe n'est nécessaire.

Vous pouvez charger les ensembles de données de tableaux dans QGIS en suivant les procédures établies, en cliquant deux fois avec le bouton gauche de la souris ou en utilisant la fonction glisserdéplacer dans le panneau Couches. Donc, avec les tableaux et les limites correspondantes qui ont été chargés, ouvrons la boîte Propriétés de la couche Division de recensement, que nous utiliserons pour faire la démonstration des procédures à suivre. Vous pouvez utiliser l'onglet Jointures pour réaliser des jointures un à un. Pour créer notre jointure, nous allons cliquer sur l'icône Plus.

La couche Jointure est l'ensemble de données que nous souhaitons joindre. Le champ Jointure est la colonne ou le champ utilisé pour lier les ensembles de données. Le champ dans la couche cible est le champ correspondant, dans le fichier vectoriel, aux identifiants uniques. Dans le cas présent, il s'agit de l'identifiant unique des divisions de recensement. Nous allons également vérifier les boîtes suivantes et préciser les champs à joindre; autrement, tous les champs sont joints par défaut.

Plus précisément, nous allons ajouter les champs « Chiffres de population et total des logements privés », « Variation en pourcentage », ainsi que « Superficie des terres », « Densité de la population » et les deux champs « Rang selon la population ». Nous allons supprimer le préfixe personnalisé pour conserver les noms initiaux des colonnes.

Maintenant, dans l'onglet Champs source, nous pouvons voir que les colonnes ont été jointes temporairement et qu'elles sont présentées sous forme de zones de texte simple, ce qu'elles ne sont pas. Il s'agit d'un paramètre par défaut de QGIS. De plus, les noms des champs qui ont été joints dépassent les limites du format de fichier que nous utilisons. Pour joindre les ensembles de données de façon permanente, nous devons exporter l'ensemble de données vers une nouvelle couche. Pour accomplir les trois tâches en même temps, nous nous servirons de l'outil de refactorisation des champs.

Nous pouvons rechercher l'outil dans la boîte à outils Traitement et cliquer deux fois sur le bouton gauche de la souris pour l'ouvrir. Fermons la description de l'outil. À l'aide des menus déroulants, nous pouvons changer les types de champs pour les colonnes jointes. Plus précisément, nous allons utiliser un Entier pour les variables sur le dénombrement tandis que pour les champs de la variation en pourcentage, de la superficie des terres et de la densité de la population, nous allons utiliser un Double, soit l'équivalent des types de champs en nombres décimaux. Nous devons ensuite préciser les paramètres : nous allons fixer la longueur à 12, et pour les colonnes des « nombres doubles », la précision sera de 2. Enfin, nous allons renommer nos champs sous forme d'entêtes abrégés de moins de dix caractères, soit la limite du format de fichier cartographique que nous utilisons. N'hésitez pas à utiliser les abréviations qui sont les plus intelligibles pour vous.

Nous allons sauvegarder le fichier en fournissant un répertoire de sortie et un nom. Je le sauvegarde dans le répertoire de la démonstration sur les jointures et je le nomme JDRPop, pour « jointure des populations de la Division de recensement ». Une fois cette étape terminée, rafraîchissez le panneau Navigation et chargez l'ensemble de données joint dans le panneau Couches.

Nos champs étant maintenant correctement attribués, nous pouvons visualiser les variables jointes et appliquer une symbologie graduée aux types de champs numériques, en particulier les variations de la population en pourcentage. Nous allons sélectionner une rampe de couleurs appropriée pour la visualisation. En ce qui concerne la couche Division de recensement, nous pouvons utiliser les Jolies ruptures pour établir les plages de valeurs pour la visualisation. Cliquez sur OK.

Nous pouvons maintenant examiner les variations spatiales dans les variables jointes pour l'ensemble des divisions au Canada.

Nous vous recommandons de vous exercer en reproduisant ces procédures avec la couche Subdivisions de recensement afin de vous familiariser avec la méthodologie. Là encore, vous devez spécifier la couche et l'information à joindre, dans ce casci, à l'aide de l'identifiant unique des subdivisions de recensement.

Pour la démonstration, j'ai chargé une couche des subdivisions jointes que j'ai créée précédemment. Compte tenu de la répartition des données de ce niveau, le mode quantile (nombre égal) a été utilisé pour établir les valeurs de rupture pour la visualisation. En basculant d'une fenêtre à l'autre, nous pouvons voir comment ces procédures permettent d'évaluer les variables à de multiples échelles assez rapidement et facilement.

À ce propos, si nous voulons dégager les tendances de façon plus générale, nous pouvons utiliser l'outil Agrégation. Nous devons préciser la couche à regrouper, puis le menu déroulant Grouper par Expression pour permet de sélectionner le champ utilisé pour regrouper les géométries et les attributs. Étant donné que nous utilisons l'identificateur unique provincial, les trois premiers champs de la Division de recensement sont redondants; nous allons donc les supprimer. Nous pouvons spécifier l'opérateur à appliquer dans le regroupement des champs à partir du menu déroulant. Nous allons utiliser First Value pour les deux premières zones de texte, et pour la variation en pourcentage, nous allons utiliser l'opérateur Moyenne, que nous recalculerons une fois le champ créé. Enfin, nous allons supprimer les champs « Rang selon la population ». Nous allons sauvegarder cette couche dans le même répertoire et la nommer JAgPopPr pour « populations provinciales jointes et regroupées ». Une fois cette étape terminée, nous allons une fois de plus rafraîchir le panneau Navigation et charger la couche.

À présent, nous allons recalculer le champ de la variation de la population en pourcentage à l'aide de la Calculatrice de champ. Nous allons donc ouvrir les parenthèses, soustraire la population de 2016 de celle de 2011, fermer les parenthèses et diviser le tout par la population de référence dans ce casci, Pop11 et multiplier par 100. Là encore, nous pouvons utiliser l'onglet Symbologie pour visualiser la variable aux trois niveaux.

Le dernier sujet à aborder est le menu déroulant Graphiques de la boîte à outils Traitement. Il peut être utilisé pour évaluer rapidement la répartition des données, comme le dénombrement des entités dans différentes catégories à l'aide des histogrammes et des diagrammes de quartiles, ainsi que les liens entre les variables jointes à l'aide du diagramme de dispersion. Nous pourrions utiliser la population de 2016 comme variable indépendante et le nombre total de logements privés dans la même année comme variable dépendante. Une fois la requête exécutée, nous pouvons cliquer sur l'hyperlien dans Afficher les résultats pour examiner le lien. Il n'est pas étonnant de constater qu'il y a un lien positif très fort entre la population et le nombre de logements privés.

Ceci conclut la démonstration sur les jointures un à un, lorsqu'il y a une seule entrée pour chaque entité correspondante, à l'aide de l'onglet Jointures. Les procédures s'appliquent également à la jointure de tableaux ou à la liaison de deux ensembles de données vectorielles ou plus pour pouvoir visualiser les variables. Nous avons également appris comment utiliser l'outil de refactorisation des champs pour modifier les types de champs des données jointes, et comment utiliser l'outil Agréger pour examiner les tendances de façon plus générale. Nous pourrions répéter ces procédures pour combiner de multiples variables afin d'examiner l'évolution des liens entre les variables d'un emplacement à l'autre et au fil du temps. Dans la prochaine démonstration, nous allons nous intéresser à la façon d'effectuer une jointure un à plusieurs.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette video, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Vidéo - Pratiques exemplaires, conseils et modifier les paramètres par défaut dans QGIS

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020011

Date de diffusion : le 19 novembre 2020

QGIS Démo 11

Pratiques exemplaires, conseils et modifier les paramètres par défaut dans QGIS - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Pratiques exemplaires, conseils et modifier les paramètres par défaut dans QGIS » apparaissent à l'écran.)

Bonjour à toutes et à tous, Nous vous présenterons aujourd'hui des conseils et des pratiques exemplaires pour utiliser QGIS, et traiterons de sujets tels que la gestion des fichiers, l'optimisation des flux de travail ainsi que l'accès, l'exécution et le dépannage de problèmes courants qui surviennent lors de l'utilisation des outils de traitement. Nous aborderons aussi brièvement le changement des paramètres par défaut du programme, de façon à permettre certaines personnalisations de l'interface et du traitement des données selon les besoins individuels. Ces pratiques exemplaires et conseils vous éviteront des frustrations et faciliteront le traitement, l'analyse et le partage des produits et des visualisations de données spatiales avec d'autres utilisateurs.

Les premiers conseils portent sur la gestion des fichiers et des répertoires. À l'instar de nombreux programmes, QGIS utilise des chemins d'accès absolus par défaut pour relier les couches aux fichiers du projet. Par conséquent, si un répertoire ou un fichier est déplacé ou renommé, le nouveau chemin doit être fourni au moment de rouvrir le projet, sinon les couches concernées seront supprimées. Vous devez donc sélectionner la couche et cliquer sur « Parcourir » pour naviguer jusqu'au nouveau répertoire ou nom du fichier et, dans le cas d'un fichier géographique, vous devez sélectionner le fichier .shp relié à la couche.

Comme on l'a mentionné, toutes les données spatiales devraient se trouver dans un répertoire commun — le dossier de données géospatiales — et on devrait utiliser d'autres sous-répertoires et des noms de fichier distinctifs pour une meilleure organisation. La pratique exemplaire consiste toujours à éviter les espaces et les caractères spéciaux dans les noms de fichier ou les répertoires, puisque cela peut compliquer la sauvegarde ou le chargement des fichiers. Remplacez les espaces par des traits de soulignement ou des tirets, au besoin. Enfin, avec le système d'information géographique, il est facile de créer rapidement plusieurs fichiers, alors gérez vos répertoires de manière judicieuse.

Le format de fichier optimal pour un ensemble de données varie selon l'usage prévu. Le format « Shapefile » aide à partager rapidement les couches avec d'autres utilisateurs en vue de l'analyse, de la visualisation et de la modification – alors que les fichiers Geodatabase et GeoPackage permettent d'entreposer des couches de différents types de géométrie dans un seul fichier; les couches originales sont alors verrouillées et non modifiables, et, à l'opposé du format « Shapefile », il n'y a pas de limite concernant la longueur du nom du fichier. L'outil Paquetage de couches peut servir à créer un paquetage géographique. Vous pourriez ensuite combiner les points à partir des Élévateurs à grains, les lignes à partir des segments routiers et les polygones à partir des subdivisions de recensement du Manitoba. Après la sauvegarde dans un fichier permanent, vous pourriez ensuite charger les couches comme les bases de données géographiques du fichier. Il existe divers autres formats, tels que KML pour le chargement et l'affichage d'une couche vectorielle dans Google Earth. En général, utilisez le format du menu déroulant dans la boîte « Enregistrer la couche vectorielle sous… »  pour le modifier tel que désiré. Bon nombre de sources décrivent les applications, les avantages et les inconvénients des formats importants, qui peuvent être consultés afin de déterminer le meilleur format pour vos données.

Pour accélérer les délais de rendu dans le cas de grands ensembles de données vectorielles, vous pouvez utiliser « Créer un index spatial » dans la boîte à outils ou l'onglet « Source » de la boîte « Propriétés de la couche ». L'équivalent pour les rasters est « Construire des aperçus (pyramides) », qui crée des résolutions plus grossières des images pour un rendu plus rapide et à plus grande échelle.

Les prochains conseils font référence aux flux de travail du SIG. En fin de compte, il y a plusieurs manières d'exécuter la même tâche dans le SIG. Le flux de travail le plus court, en nombre d'étapes, en sorties intermédiaires ou en délais de traitement qui atteignent les mêmes résultats représentent le meilleur flux de travail. Si l'on compare ces expressions, qui produisent la même sélection, la deuxième est meilleure, puisqu'elle évite la répétition du nom du champ et de l'opérateur pour chaque attribut d'intérêt. Il faut donc appliquer ces principes à vos propres flux de travail, que ce soit l'application d'outils précis, l'ordre de la mise en œuvre ou, comme montré, la manière d'écrire une expression ou un code.

Les outils QGIS sont accessibles à partir du menu déroulant ou de la boîte à outils de traitements. Veuillez noter qu'il y a une exclusion mutuelle dans les outils disponibles – telles que l'extension Vérifier les géométries dans le menu déroulant et les autres outils GDAL, SAGA et GRASS ainsi que les modèles créés par l'utilisateur et les scripts de traitement de la boîte à outils. Selon moi, la boîte à outils est la méthode la plus rapide et simple pour isoler les outils disponibles à l'aide de la barre de recherche, car cela renvoie également à d'autres outils ou outils de rechange qui peuvent être pertinents pour votre flux de travail. Utilisez au besoin les descriptions situées à droite d'un outil pour le paramétrer. Veuillez noter que les paramètres peuvent varier selon la source précise de l'outil. Par exemple, l'outil de pente QGIS a seulement deux paramètres, un pour le modèle d'élévation numérique et un pour le facteur Z; alors que l'outil de pente GDAL contient d'autres paramètres, tels que l'expression de la pente en pourcentages par rapport aux degrés. L'aspect des outils varie aussi selon l'emplacement à partir duquel on y accède. Par exemple, ouvrir « Sélectionner à l'aide d'une expression » dans la boîte à outils a un aspect très différent de la barre d'outils « Attribut », qui n'a pas de menu déroulant central pour aider à créer des expressions.

Le prochain point porte sur les propriétés spatiales. Comme mentionné, lorsqu'on utilise les couches multiples dans QGIS, la projection, le référentiel et le système de référence cartographique devraient être uniformes. Bien que QGIS projete les couches automatiquement pour la visualisation du SRC projeté — établi selon la première couche chargée — cela ne corrige pas les propriétés  pour le traitement et l'analyse. À des fins d'analyse spatiale, utilisez un SRC projeté, en adaptant le système sélectionné selon la précision requise pour vos besoins analytiques. 

Inversement, en raison des effets possibles sur les valeurs ou l'alignement des pixels, les matrices ne devraient pas être projetées de nouveau, sauf si cela est nécessaire comme dans le cas d'une analyse spatiale ou de l'intégration de plusieurs matrices provenant de diverses sources. Dans ces cas, l'alignement et la résolution des pixels devraient correspondre, ce qui peut être exécuté à l'aide de l'outil Aligner les rasters. Sélectionnez les couches d'entrée, le nom du fichier de sortie et la méthode de rééchantillonnage. La matrice de résolution plus grossière devrait servir comme couche de référence. Comme vous pouvez le constater, la position des pixels en comparaison de la matrice initiale a légèrement changé, mais en la basculant sur le MNE aligné, vous constaterez que leurs pixles sont alignées, ce qui pourrait être traité et analysé de manière plus approfondie, au besoin. De la même façon, lorsqu'il s'agit d'échantillonner des couches matricielles, assurez-vous que la distance minimale entre les points est plus grande que la résolution des pixels pour éviter d'enfreindre les hypothèses d'indépendance statistique.

Les prochains conseils abordent l'exécution des outils de traitement. La plupart des outils peuvent être exécutés en une seule couche ou exécutés à l'aide d'un traitement par lots pour des entrées multiples. Cependant, lors de l'exécution du traitement par lots, les couches temporaires et l'option Entités sélectionnées uniquement ne sont pas disponibles. La boîte de sélection multiple peut permettre la sélection rapide des couches d'intérêt et, lorsque cela est possible, vous pouvez copier et coller les paramètres afin de réduire les entrées manuelles. À condition que les couches soient nommées par le nom du fichier désiré, vous pouvez adapter le préfixe et utiliser les paramètres de remplissage automatique, Remplir avec les valeurs des paramètres afin d'automatiser les noms de fichier. Pour entreposer des couches intermédiaires, créez un répertoire temporaire qui peut être supprimé après le traitement, comme je l'ai fait afin de projeter de nouveau les couches en WGS84, la zone UTM 14N.

Sinon, pour le traitement vectoriel, vous pouvez activer la fonction « Éditer les entités sur place » dans la boîte à outils. Cela permet de modifier les couches d'entrée sans créer de nouvelles couches. Vous pourriez donc projeter de nouveau les couches ou, en l'occurrence, la couche ZI, et faire pivoter les entités de 180 degrés. Utilisez la fonction Annuler pour récupérer les entrées initiales, au besoin. Une autre option consiste à créer un modèle représentant les traitements voulus, en définissant les entrées et les algorithmes pour les tâches répétitives, telles que celle-ci qui reprojette une couche dans un SRC et la découpe une étendue commune. Vous pourriez ensuite cliquer deux fois dans la boîte à outils et l'exécuter individuellement ou à l'aide d'un traitement par lots afin de normaliser les propriétés spatiales et l'étendue de l'analyse. Nous aborderons le Modeleur de chaîne de traitement dans une démonstration ultérieure.

La majorité des outils QGIS sont exécutés en arrière-plan, ce qui veut dire que d'autres tâches peuvent avoir lieu pendant que les outils de traitement sont exécutés. Cela ne concerne pas nécessairement les outils GRASS ou SAGA. Faites preuve de patience, même si le programme semble bloqué,  il arrive fréquemment que les outils soient exécutés et prendront fin dans les délais de traitement nécessaires. QGIS n'offre pas l'option de sauvegarde automatique, assurez-vous donc de sauvegarder souvent vos modifications de couches, de visualisations et de fichiers de projet, en particulier avant d'exécuter les outils de traitement intensif. Si QGIS tombe en panne lorsque vous utilisez un outil de traitement, l'icône « Boîte à outils » peut disparaître de la barre d'outils « Attribut » lorsque le programme est rouvert. En tant que module d'extension de base, il peut être chargé de nouveau à partir de la boîte « Installer/Gérer les extensions » ouverte dans le menu déroulant « Extension ». Vous pouvez ensuite décocher et cocher de nouveau la boîte « Traitement ».

Les modules d'extension sont un autre composant clé de QGIS, car ils intègrent les fonctions créées par l'utilisateur. Ils peuvent être installés et mis à jour directement à partir de cette fenêtre lorsque vous êtes connectés à Internet ou chargés à partir d'un dossier compressé s'ils sont téléchargés à partir du répertoire en ligne. Veuillez noter que les modules d'extension autres que ceux de base peuvent reposer sur d'autres dépendances et devenir désuets entre les versions de QGIS, dans un tel cas ils apparaissent en rouge.

Nous traiterons maintenant brièvement de la modification des paramètres par défaut dans QGIS. Pour ce faire, agrandissez le menu déroulant « Préférences » et sélectionnez « Options ». Veuillez noter que  les changements apportés ici concernent TOUS les fichiers de projet et exigent de redémarrer le programme pour s'appliquer.

Dans l'onglet « Général », vous pouvez modifier la langue de l'interface en précisant la langue et la localité – en sélectionnant ici « Français canadien ». Comme vous pouvez le voir, cela traduit la plupart des aspects de l'interface, y compris les outils et les sorties en conséquence. De retour dans l'onglet « Général », en dessous se trouvent les paramètres par défaut additionnels dans les invites du système et les paramètres du projet. Dans l'onglet « SCR ou SRC », vous pouvez modifier les paramètres par défaut du système de référence cartographique. Conservez WGS84, car c'est le système de coordonnées géographiques le plus utilisé. Nous pouvons également modifier comment le système de coordonnées est établi lors du chargement des couches en utilisant les paramètres par défaut, les invites pour chaque couche ou en utilisant le SRC projeté.

Dans l'onglet « Sources de données », vous pouvez modifier le comportement et le formatage du tableau des attributs. Vous pouvez préciser les entités qui apparaissent, l'affichage par défaut dans un formulaire ou un tableau et les paramètres par défaut pour copier le tableau. Les paramètres par défaut comprennent la Représentation textuelle connue, ou WKT en anglais, qui sont les coordonnées des géométries de chaque entité. Cela active le traitement et l'analyse externes des tableaux puis les chargent de nouveau en format de fichier spatial. Toutefois, si aucune analyse approfondie dans le SIG n'est nécessaire ou que les données peuvent être trouvées à l'aide des identificateurs uniques, vous pourriez passer en texte uniquement, sans géométrie pour réduire les délais d'exportation du tableau.

L'onglet Rendu fournit de l'information sur les paramètres par défaut afin de visualiser les types de couches vectorielle et matricielle, tels que la simplification géométrique pour les vecteurs et les styles de rendu par défaut pour les matrices. Les quatre prochains onglets permettent des modifications au niveau de la sélection et des couleurs pour d'autres outils d'interaction de la carte, d'ajuster les couleurs et les échelles prédéfinies et d'appliquer des paramètres pour les délimitations des entités.

Dans l'onglet « Traitement », vous pouvez sélectionner les formats de fichier par défaut pour les couches matricielles et vectorielles, comment aborder les géométries invalides dans un vecteur — en les laissant par défaut — ainsi que l'information affichée lors de l'exécution d'outils et du dossier de sortie par défaut. Dans le menu déroulant « Menus », vous pouvez personnaliser les outils énumérés dans les menus déroulants de la barre de menus et dans les barres d'outils. Pour les ajouter à la barre de menus, copiez la syntaxe chemin au menu à partir d'un outil qui est déjà ajouté et collez-le. Pour les ajouter à une barre d'outils, fournissez simplement une icône et cochez la boîte « Ajouter le bouton à la barre d'outils » J'ai ainsi créé une barre d'outils personnalisée à l'aide des outils de traitement des données géographiques, y compris Extraire par emplacement à l'aide de l'outil Accrochage pour extraire des icônes de la boîte à outils. La barre d'outils sera ensuite accessible une fois que QGIS sera redémarré, elle apparaîtra ainsi dans l'interface française.

La boîte « Propriétés du projet » contient des paramètres semblables, mais qui sont propres au fichier de projet actif. Elle peut s'ouvrir en cliquant sur le bouton « SCR projeté » dans le coin inférieur droit de l'interface. Dans l'onglet « Général », vous pouvez transférer « Sauvegarder les chemins d'accès » d'Absolu à Relatif pour sauvegarder les couches, ce qui réduira les complications au moment de partager les fichiers et les répertoires avec d'autres utilisateurs. Vous pouvez aussi préciser les visualisations par défaut pour différents types de géométries. L'onglet « Relations » permet d'ajouter des relations avec les couches, et la couche de référence contenant de « nombreuses » entrées, comme la couche Subdivisions de recensement, et la couche référencée contenant une entrée correspondante — utilisant ici la couche Division de recensement — les reliant par les identifiants uniques des divisions.

Enfin, nous parlerons de la résolution des problèmes courants pour traiter les couches. La plupart des résolutions renvoient aux pratiques exemplaires déjà abordées. Il faut d'abord consulter l'onglet « Journal » pour cibler des initiatives de dépannage. Par exemple, si vous obtenez des géométries non valides – exécutez les couches au moyen de l'outil de nettoyage, comme « Réparer les géométries » et exécutez de nouveau l'outil de départ à l'aide de la sortie réparée. S'il y a toujours des erreurs, les outils comme « Vérifier la validité » et « Vérificateur d'une topologie » peuvent aider à repérer les erreurs, pour ensuite les résoudre avec des outils de nettoyage plus avancés, tels que « v.clean » et « Vérifier les géométries ». Il existe aussi des outils propres à certains cas spécifiques, tels que « Supprimer les trous » et « Retirer les géométries nulles ». Il est moins intéressant de modifier les paramètres par défaut pour « Ignorer le filtrage d'entités non valides », puisque cela ne règle pas les problèmes sous-jacents et pourrait entraîner des incohérences dans les sorties et l'analyse.

Si l'onglet « Journal » indique qu'une couche ou un dossier est introuvable, assurez-vous qu'il n'y a pas d'espace ou de caractères spéciaux dans les répertoires, les sous-répertoires et/ou les noms de fichier.

Les incohérences dans les projections des couches d'entrée peuvent également entraîner des défaillances. Les codes EPSG distincts montreront des différences après les noms de fichiers – dans ce cas, reprojetez les couches dans le même système. Si vous obtenez l'erreur de traitement des données géographiques GEOS, cela peut indiquer que les types de couches diffèrent – notamment partie unique versus des multiparties, ce qui renvoie au nombre d'entités et aux entrées correspondantes du tableau des attributs. Dans ce cas, vous n'avez qu'à utiliser « De morceaux multiples à morceaux uniques » ou « Promouvoir les multiparties » pour veiller à la conformité entre les couches.

Enfin, des problèmes semblables peuvent se produire avec les outils nécessitant une conformité ou ayant des contraintes concernant les types de champs acceptés ou les formats de fichier des couches d'entrée.

  • S'ils sont liés à des types de champ connexes, vous pouvez utiliser l'outil de réfactorisation des champs pour vous assurer que les types de champ sont les mêmes. Sinon, des défaillances dans les champs courants entre les couches peuvent entraîner les outils « Joindre les attributs par valeurs de champ », « Fusionner » et d'autres outils à être défaillant. Dans l'outil, vous pouvez préciser le type et la longueur du champ ainsi que les paramètres de précision. En plus de relier les couches, il peut aussi servir à attribuer correctement un type de champ selon son contenu  – comme changer un champ de type textuel ayant des variables numériques, par un champ de type entier relatif ou double pour l'utiliser dans la Calculatrice de champ, les outils d'interpolation ou dans le but d'appliquer une symbologie graduée.
  • S'ils appartiennent aux types de géométrie acceptés : divers outils de conversion géométrique permettent le transfert vers la géométrie désirée. Des outils pertinents comme Tampon pour générer des polygones à partir des lignes ou des points, « De polygones à lignes » ou Points vers lignes pour la conversion en lignes et Centroïdes et Extraire les sommets pour extraire des sommets. Certaines couches peuvent nécessiter plus de formatage pour que la conversion fonctionne. En règle générale, les outils Polygoniser et Rastérisation sont disponibles pour la conversion entre les formats matriciels et vectoriels.
  • S'ils sont en format vectoriel : Utilisez Exporter – Sauvegarder en tant que boîte pour changer le format du fichier, qui permettrait la modification et le traitement des couches de la base de données géographiques.
  • Sinon, utilisez un outil comparable dans la « Boîte à outils des traitements ». Si l'outil de remplacement échoue également, cela indique que le problème est probablement lié aux ensembles de données d'entrée.
  • Cependant, vous pouvez aussi obtenir du dépannage en ligne en explorant les forums sur le SIG et d'autres documents en ligne. Vous serez rarement la première personne qui éprouve ce problème, et ces ressources sont des moyens fantastiques de repérer les problèmes ou les bogues connus qui ont été signalés pour, en fin de compte, résoudre les problèmes que vous éprouvez.
  • Enfin, vous pouvez explorer et installer les modules d'extension en tant que solutions de rechange pour exécuter une tâche particulière.

Utiliser ces pratiques exemplaires facilitera l'exploration, le chargement, la modification et la visualisation de plusieurs ensembles de données géospatiales dans QGIS. Appliquez ces pratiques pour réduire les erreurs, les frustrations ou les processus répétitifs éventuels lorsque vous utilisez QGIS. Comme dans tout programme, sauvegardez fréquemment les modifications apportées aux couches, aux styles de symbologie et au fichier de projet pour éviter la perte de données si le programme se ferme de manière inattendue.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette video, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Vidéo - Visualisation des données vectorielles (partie 2) : Visualisation par ensemble de règles et étiquetages

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020010

Date de diffusion : le 19 novembre 2020

QGIS Démo 10

Visualisation des données vectorielles (partie 2) — Visualisation par ensemble de règles et étiquetages - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Visualisation des données vectorielles (partie 2) — Visualisation par ensemble de règles et étiquetages » apparaissent à l'écran.)

Content de vous revoir, Pour donner suite à la Partie I sur la Visualisation des données vectorielles, où nous avons exploré l'application de différents styles de symbologie, aujourd'hui nous allons :

Appliquer des visualisations fondées sur des règles, y compris les symbologies et les styles d'étiquettes. Ces règles peuvent être utilisés pour attribuer différents paramètres de visualisation aux entités dans une couche en fonction de leurs attributs, en utilisant, par exemple, différents champs, symboles ou mises en forme pour la visualisation. Nous allons utiliser les règles pour créer des visualisations dépendantes de l'échelle pour les classes d'entités dans la couche CPRoutier.

De plus, nous allons discuter de l'utilisation des formats de fichier symbologiques disponibles et de la façon de les appliquer aux données vectorielles. Cela vous permettra de visualiser rapidement les ensembles de données, y compris ceux dans d'autres emplacements ou périodes de collecte qui partagent les mêmes paramètres, ainsi que de partager les styles de visualisation avec vos autres collègues.

Nous allons conclure avec des procédures d'étiquetage supplémentaires, comme l'élaboration d'expressions d'étiquetage multichamps et conditionnelles.

Double cliquez sur la couche CPRoutier avec le bouton gauche de la souris pour ouvrir la boîte des propriétés de la couche. Dans l'onglet Symbologie, nous allons commencer en appliquant un Style catégorisé au champ Classe créé dans la démonstration sur la Calculatrice de champ, et cliquer sur Classer pour les ajouter à l'onglet. Le Style catégorisé est utilisé pour établir les valeurs pour les symboles et la légende avant de passer au Style basé sur les règles.

Nous pouvons cliquer avec le bouton gauche et glisser pour réorganiser les classes dans l'onglet. Nous allons les placer en ordre croissant pour assurer que les plus grandes classes n'empêchent pas la visualisation des classes de plus petite taille. Maintenant qu'elles sont en ordre croissant, nous pouvons sélectionner les routes Loisirs jusqu'aux routes Artère, en maintenant la touche maj enfoncée entre les clics gauches, puis en cliquant avec le bouton droit et en sélectionnant Modifier la couleur – que nous allons mettre à Noir. Répétez avec les classes Bretelle et Autoroute; nous allons alors sélectionner la couleur rouge. Comme la Symbologie graduée appliquée aux silos à grains lors de la démonstration précédente, nous allons ajuster les largeurs des lignes pour chaque classe, en cliquant deux fois avec le bouton gauche pour ouvrir le Sélecteur de symboles.

Donc, maintenant que les valeurs pour la visualisation et la légende sont établies, nous pouvons passer au style basé sur les règles. Cela ajoute des paramètres supplémentaires, y compris les colonnes Règle, Échelle minimale et Échelle maximale. Sélectionnez une entrée et cliquez sur l'icône Crayon ou double-cliquez avec le bouton gauche pour ouvrir la fenêtre Modifier une règle. Ici, nous allons remplacer les règles actuelles avec les expressions originales utilisées pour créer le champ Classe. Cela nous permettra d'appliquer la visualisation non seulement à la couche CPRoutier, mais aussi à la couche originale Segments routiers au Manitoba et dans d'autres provinces qui ont les mêmes paramètres de visualisation. En cliquant sur la fenêtre d'expression, nous allons remplacer la règle « road_class » > 316 AND « road_class » < 321 pour la classe Loisirs. Copiez la dernière composante de l'expression afin de paramétrer d'autres classes. Cliquez sur OK. Cochez la case Plage d'échelle. Pour l'Échelle minimale, au-delà de laquelle la visualisation est suspendue, sélectionnez 1 : 50 000 à partir du menu déroulant. Fixez l'Échelle maximale à 0, étant donné que nous ne voulons pas suspendre le rendu à mesure que nous faisons un zoom de plus en plus rapproché.

Nous pouvons aussi cliquer une fois avec le bouton gauche pour modifier les règles dans l'onglet symbologie. Donc, les classes Voie correspondaient aux valeurs de 307 OR 321. Nous allons entrer 100 000 pour l'échelle minimale. Je vais entrer les expressions restantes et les valeurs d'échelle minimales, précisées dans la description vidéo.

Maintenant, nous pouvons cliquer sur Appliquer et sur OK et jeter un coup d'œil à notre visualisation dynamique des différentes classes de routes. Avec l'échelle actuelle légèrement supérieure à 1 : 1 000 000, nous ne pouvons voir que des autoroutes. En faisant un zoom avant, les classes Collectrice et Artère apparaissent, et en nous rapprochant encore plus, les classes Voie et Local.

Maintenant, sélectionnons les règles à partir de l'onglet Symbologie, copions-les en utilisant Contrôle C, puis collons-les dans l'onglet Étiquettes après avoir sélectionné Basé sur les règles dans le menu déroulant. Pour l'onglet Symbologie comme pour l'onglet Étiquettes, nous pouvons ajouter de nouvelles règles en utilisant l'icône en forme de signe Plus et les paramétrer dans la fenêtre Modifier une règle. Les règles individuelles peuvent être suspendues en les désactivant ou retirées complètement avec l'icône en forme de signe Moins. Nous allons enlever les classes Loisirs et Bretelle pour l'étiquetage. Nous devons toujours ouvrir la fenêtre de modification des règles pour chaque entrée, pour cocher la case Étiqueter les entités et spécifier le champ utilisé dans l'étiquetage. De plus, nous voulons toujours appliquer de plus petites valeurs d'échelle minimale pour les étiquettes.

Donc, en double cliquant sur la classe Voie, cochez la case Étiquettes et sélectionnez le champ « official_s » dans le menu déroulant. Cela étiquettera les entités par le nom complet de la route. Copiez le champ de l'étiquette, que nous allons coller pour les autres classes d'entités. Nous allons augmenter la taille du texte par 1 en ordre croissant, donc pour Voie, gardez la taille par défaut de 10. Nous allons appliquer des halos aux textes correspondant aux largeurs de lignes appliquées à chaque classe dans la symbologie basée sur les règles. Pour Emplacement, il y a toute une gamme d'options qui varient entre les types de géométrie vectorielle. Pour les classes Voie et Local, nous allons utiliser Courbé – pour les autres, nous allons utiliser Parallèle, et pour toutes les classes nous allons changer Emplacement de Au-dessus à Sur la ligne. Nous pouvons préciser l'angle maximal entre les caractères au bas de l'Onglet. Enfin, nous allons changer l'échelle minimale à 1 : 50 000 pour notre classe Voie. Je vais paramétrer moi-même les classes restantes. Comme nous l'avons noté précédemment, nous pouvons également utiliser le style basé sur les règles pour l'utilisation de différents champs pour la visualisation. Pour notre classe Autoroute, utilisons le champ Route_Numb. Changeons la Police de caractères à 14. Au lieu de simplement ajouter un halo au texte, nous allons appliquer un fond de texte, en sélectionnant Ellipse dans le menu déroulant Forme et en appliquant un halo de 0,5 autour du texte. Changez la couleur de remplissage à bleu et le contour à rouge, avec une largeur de 0,25. Enfin, comme précisé plus tôt, changez Emplacement d'Au-dessus à Sur la ligne. Maintenant, examinons la visualisation.

Il y a plusieurs étiquettes qui se répètent, puisqu'il s'agit d'un fichier sur les segments routiers – où chaque ligne entre les jonctions est une entrée distincte dans la table d'attributs. Il en résulte une apparence désordonnée. Par conséquent, il y a deux options – dans l'onglet Rendu, en défilant vers le bas, nous pouvons sélectionner Combiner les lignes connectées pour Enlever les étiquettes en double. Cela éliminera la plupart des étiquettes répétées. Une autre manière de le faire est d'utiliser l'outil Dissoudre et choisir le champ « official_s », ce qui combinera les routes portant le même nom en une seule entité. Pour nous assurer que tous les doublons sont enlevés, nous allons utiliser l'outil Regroupe. De multiples champs peuvent être spécifiés pour Dissolution au besoin, par exemple pour assurer que différentes routes portant le même nom ne sont pas combinées.

Plutôt que de réintégrer les règles pour notre couche Dissolue, nous allons tout simplement copier et coller le style de la couche CPRoutier. Utilisez Toutes les catégories pour vous assurer que la symbologie et les étiquettes sont toutes deux conservées. Cela permet la visualisation rapide entre les couches dans la mesure où elles ont le même type de géométrie et partagent les mêmes paramètres de visualisation. Si nous avons décidé que nous voulions seulement appliquer le style d'étiquettes ou de symbologie, les paramètres de visualisation peuvent également être précisés au collage des données.

En activant la couche Dissolue et en désactivant CPRoutier, nous pouvons voir que toutes les étiquettes dédoublées ont été enlevées, ce qui améliore grandement la visualisation. En effectuant un zoom avant plus rapproché, nous pouvons commencer à voir nos étiquettes courbées pour les classes Voie et Local.

Discutons maintenant des styles de symbologie pour sauvegarder nos visualisations. Il y a quelques formats de fichier disponibles dans QGIS avec différentes utilisations. Les deux principaux types pour les vecteurs se trouvent sous Exporter :

Le premier type est le fichier Définition de couche ou .qlr. Ce format est explicitement lié à l'ensemble de données source. Sauvegardez le fichier dans le même répertoire en tant que couche source. Le fichier de définition peut ensuite être chargé directement dans QGIS. Vous n'avez qu'à double cliquer avec le bouton gauche pour le charger dans le Panneau Couches avec les paramètres de visualisation prédéfinis, y compris à la fois la symbologie et les étiquettes. La même chose devrait s'appliquer lors du chargement de la couche source. Pour cette couche, j'ai utilisé Combiner les lignes connectées dans le sous-onglet Rendu des étiquettes. En effectuant un zoom arrière, on peut voir que la plupart des etiquettes en double ont été enlevées, mais pas toutes.

Le deuxième format, le Fichier de style de couche QGIS ou .qml, est semblable. Il sauvegarde les paramètres de visualisation, mais n'est pas lié à l'ensemble de données source. Par conséquent, il est utile de partager des visualisations avec d'autres, ou d'appliquer les visualisations créées au même ensemble de données dans un emplacement différent ou dans un autre moment donné. Pour charger ce fichier dans la fenêtre des Propriétés de la couche, cliquez sur l'onglet Style, puis sur Charger un style. Les paramètres spécifiques de visualisation peuvent être précisés dans la fenêtre Catégories. Ensuite, localisez-le dans le registre et chargez-le. Nous pouvons également copier et coller le style au fichier sur les Segments routiers de l'Ontario. La visualisation est maintenant appliquée à l'ensemble du Manitoba et de l'Ontario, avec un rendu dynamique à mesure que nous faisons des zooms arrière et avant. Cela souligne l'utilité de ces fichiers de visualisation.

Dans l'onglet Symbologie, nous pouvons aussi sauvegarder les rampes de couleurs que nous avons modifiées ou crées. Ce format n'est pas lié à une couche. On peut accéder aux rampes de couleur sauvegardées à partir du menu déroulant Colorier une rampe. Par exemple, j'ai inversé la Rampe spectrale et l'ai sauvegardée comme Température avec la case Ajouter aux favoris cochée. Cla qui signifie qu'elle est immédiatement accessible dans le menu déroulant Couleur de rampe. J'ai aussi sauvegardé le style de Carte de chaleur de notre couche Silos à grains, avec la case Favoris non cochée. Il se trouve donc dans la barre latérale Toutes les couleurs de rampes.

Maintenant, pour la composante finale, utilisons des expressions pour générer des étiquettes multichamps et des styles d'étiquettes conditionnels. Pour les étiquettes multichamps, nous allons choisir la couche Silos à grains et ouvrir la Calculatrice de champ.

Nous allons entrer MFLabel pour le nom du champ, changer le type à texte et la longueur à 100. Élargissez le menu déroulant Champs et valeurs pour voir les champs disponibles. Maintenant, nous pouvons entrer des composantes de texte générique avec des guillemets doubles, commençant avec "Oper / deux-points / espace guillement double" pour l'opérateur ferroviaire. Utilisez deux barres verticales (||) pour séparer les différentes composantes d'expression, dans ce cas en ajoutant le champ Chemin de fer. Ajoutant de nouveau les séparateurs, tapez un guillemet simple et appuyez deux fois sur Entrée, et tapez "Co - deux-points - espace et guillemet simple", suivi par les séparateurs et le champ Company_Consolidated. Enfin, ajoutez une virgule, un espace, fermé par des guillemets doubles, puis par les séparateurs et le champ PR. On peut maintenant voir un exemple d'étiquette dans le résultat d'Aperçu.

[Expression multichamp détaillée ci-dessus]

'Oper. : ' || "Chemin de fer" || ' Co : ' || "Company_Consolidated" || ', '|| "PR" « Pr »

Ouvrez la boîte des propriétés de la couche, et dans l'onglet Étiquettes, sélectionnez Étiquettes uniques, puis le champ MFLabel en bas du menu déroulant. Encore une fois, nous pouvons préciser une taille de texte (12) et un halo (activé, largeur de 0,5). Dans l'onglet Emplacement, nous allons fixer les emplacements où les étiquettes devraient être placées, ce qui varie selon les types de géométrie, tel que noté précédemment. « Cartographique » pourrait être utilisé pour la cartographie, mais peut allonger les temps de rafraîchissement des étiquettes. Ici, nous allons utiliser Autour du point et préciser le Centre. En nous basant sur l'espacement dans notre étiquette, cela devrait placer le texte au dessus et en dessous des points. Finalement, dans l'onglet Rendu, ajoutez une échelle minimale de 1 : 500 000, puis cliquez sur OK.

En zoomant sur la valeur de l'Échelle minimale, nos étiquettes multichamp apparaissent pour chaque silo – indiquant l'opérateur ferroviaire, l'entreprise et l'abréviation de la province. Cela peut être appliqué à nouveau à tout type de couche, de champ et de géométrie vectorielle pour fournir des renseignements clés à partir de l'étiquetage.

Maintenant, nous allons explorer l'étiquetage conditionnel, utilisé pour étiqueter les entités avec certains critères ou des attributs précis. Activez et ouvrez la boîte des propriétés de la couche CPRoutier et changez à Étiquettes uniques. Cliquez sur le bouton Expression à côté d'Étiquette. En agrandissant le menu déroulant Conditionnel, double cliquez sur CASE avec le bouton gauche, et examinez la syntaxe à droite. Une fois que cela est ajouté à la boîte Expression, nous pouvons entrer les critères ou les conditions d'intérêt. En général, il s'agit de CASE WHEN; ensuite, vous devez préciser les conditions. Ce qu'il faut faire lorsque les conditions sont satisfaites et, facultativement, ce qu'il faut faire autrement, en tapant ELSE. Ici, nous allons utiliser le champ Classe et l'opérateur IN, ajoutant les classes Artère, Collectrice et Autoroute afin d'étiqueter les principales caractéristiques routières. Maintenant, nous devons préciser le champ d'étiquetage après : THEN, sélectionnant route_num dans le menu déroulant Champs et valeurs. Enfin, nous devons préciser ce qu'il faut faire avec les autres entités. Après ELSE, nous pouvons ajouter NULL. Cliquez sur Appliquer et OK.

CASE WHEN ("Classe" IN ('Artère', 'Collectrice', 'Autoroute')) THEN "route_numb" ELSE NULL END

Toutes les entités Autoroute sont maintenant étiquetées par leurs numéros de route. Toutefois, les routes Collectrice et Artère ne sont pas étiquetées puisqu'elles n'ont pas de numéros de route. Donc, ajoutons une autre expression conditionelle à l'étiquette, un énoncé IF, après THEN. Donc, si le format pour les énoncés IF précise le critère, alors il faut entrer ce qu'il faut faire si cet énoncé est « vrai », suivi par ce qu'il faut faire s'il est « faux » (FALSE), séparé par des virgules. Ici, nous allons donc préciser si le Numéro de route n'est « pas nul » (NOT NULL), l'étiqueter par Numéro de route, sinon, utiliser le champ Speed_Rest – que nous avons rempli dans la démonstration sur la Calculatrice de champ.

IF ("route_num" IS NOT NULL, "route_num", "speed_rest")

Maintenant, toutes nos classes spécifiées sont étiquetées. Cela n'est pas une visualisation qui est particulièrement plaisante sur le plan esthétique, mais elle démontre que nous pouvons utiliser des expressions pour préciser les attributs ou les conditions pour lesquels les étiquettes devraient être générées. De plus, nous pouvons emboîter les expressions l'une dans l'autre pour nous assurer que les attributs spécifiques et les paramètres d'étiquette qui nous intéressent sont utilisés. Appliquez ces compétences à d'autres ensembles de données en précisant les conditions et les attributs à utiliser.

Dans cette démonstration, nous avons couvert les symbologies et les styles d'étiquettes basés sur des règles. Nous avons également appris comment copier et coller des styles, ainsi que comment sauvegarder et charger les fichiers de symbologie afin de visualiser rapidement les ensembles de données vectorielles. Enfin, nous avons exploré les étiquettes de façon plus détaillée, y compris l'utilisation d'expressions pour créer des styles d'étiquettes multichamps et conditionnels. Appliquez ces compétences pour paramétrer, sauvegarder et partager des visualisations vectorielles. Ces compétences sont essentielles pour l'interprétation et à la création de cartes thématiques logiques. Dans le prochain tutoriel, nous allons couvrir des procédures pour joindre les ensembles de données par attributs, y compris les jointures un à un et un à plusieurs.

Nota : L'étiquetage basé sur les règles ne fonctionnait pas avec les couches segments_routiers au Manitoba ou en Ontario en raison des noms de champ. Les fichiers segments_routiers originaux en format de bases de données géospatiales ont des noms de champ complets, tandis que les CPRoutier ont été abrégés à moins de 10 caractères, lorsque convertis au format shapefile. Par conséquent, pour appliquer le système d'étiquetage pour les couches segments_routiers, nous pourrions rouvrir l'onglet Étiquettes et préciser les noms de champ complets dans le menu déroulant Étiquettes pour chaque classe d'entité ou les exporter au format shapefile et appliquer le Fichier de style de couche QGIS (.qml) qui a été créé.

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