Donnez votre avis sur le numéro spécial de Regards sur la société canadienne

Mise en cours : janvier 2025
Terminée : mars 2025

Objectifs de la mobilisation consultative

Regards sur la société canadienne est la publication sociale phare de Statistique Canada. Elle présente un large éventail de sources de données fournissant des renseignements sur divers aspects de la société canadienne, notamment le travail, le revenu, l’éducation et les questions sociales et démographiques qui ont une incidence sur la vie des Canadiennes et Canadiens.

En vue de moderniser la diffusion des données sociales, Statistique Canada élargit Regards sur la société canadienne pour y inclure un numéro spécial qui offrira divers produits, comme des articles analytiques plus courts, afin de permettre aux utilisateurs d’examiner de manière interactive différentes facettes de nos histoires axées sur un thème général. Dans le cadre de cette initiative, des discussions de groupe virtuelles seront organisées pour recueillir des commentaires sur l’utilité et l’accessibilité du numéro spécial, afin de mieux comprendre sa pertinence et sa valeur pour les lecteurs.

Pour participer

Cette initiative de mobilisation consultative est maintenant terminée.

Si vous souhaitez obtenir plus d'informations sur cette activité de mobilisation consultative, ou si vous souhaitez y participer, veuillez nous contacter par courrier électronique à l'adresse suivante : consultativeengagement-mobilisationconsultative@statcan.gc.ca.

Statistique Canada s’engage à respecter la vie privée des participants et participantes à la mobilisation consultative. Tous les renseignements personnels créés, détenus ou recueillis par Statistique Canada demeurent strictement confidentiels; ils sont protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada en matière de protection des renseignements personnels, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats sommaires des initiatives de mobilisation seront publiés en ligne dès qu'ils seront disponibles.

Faites-nous part de vos commentaires sur les services de Statistique Canada pour favoriser l’accessibilité et appuyer la communauté des personnes en situation de handicap

Mise en cours : décembre 2024

Terminée: décembre 2024

Objectifs de la mobilisation consultative

En 2019, la Loi canadienne sur l’accessibilité a été publiée. Cette loi engage le gouvernement et toutes les autres entités sous réglementation fédérale à devenir pleinement accessibles d’ici 2040. Les ministères et organismes gouvernementaux doivent repérer, éliminer et prévenir les obstacles à l’accessibilité.

Statistique Canada s’engage à veiller à ce que ses produits et services soient accessibles dès leur conception, permettant ainsi à l’ensemble des Canadiens et Canadiennes d’y accéder.

Cette activité de mobilisation vise à mieux comprendre le point de vue des personnes ayant une expérience vécue avec un handicap, des partenaires externes et des intervenants. Ces perspectives permettront à Statistique Canada d’améliorer la conception de ses produits et de ses services afin de favoriser l’accessibilité et de mieux servir la communauté des personnes en situation de handicap au Canada. L’objectif de cette activité consiste à relever, à prévenir et à éliminer tous les obstacles que les personnes en situation de handicap peuvent rencontrer lorsqu’elles accèdent aux produits et aux services de Statistique Canada et les utilisent.

Les commentaires que nous recueillerons seront utilisés pour :

  1. Contribuer à l'élimination des obstacles à l'accessibilité dans les produits, services et lieux de travail de Statistique Canada.
  2. Contribuer à l'élimination des obstacles à l'accessibilité dans nos pratiques d'embauche.
  3. Éclairer la façon dont Statistique Canada peut adapter la diffusion des données pour qu’elle soit plus inclusive et sans obstacle;
  4. Contribuer à le plan d’accessibilité 2026-2028 de Statistique Canada;
  5. Contribuer à la création d'enquêtes et données plus accessibles. Cela aidera à rendre nos données plus abordables, représentatives, et pertinentes pour les Canadiens.

Pour participer

Cette initiative de mobilisation consultative est maintenant terminée.

Si vous soutenez la communauté des personnes en situation de handicap qui utilisent les produits et services de Statistique Canada ou que vous en faites partie et que vous voulez transmettre vos commentaires, veuillez communiquer avec nous à l’adresse consultativeengagement-mobilisationconsultative@statcan.gc.ca pour obtenir de plus amples renseignements.

Statistique Canada s’engage à respecter la vie privée des participants et des participantes à l’activité de consultation. Tous les renseignements personnels créés, détenus ou recueillis par l’organisme demeurent strictement confidentiels et sont protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour en savoir plus sur les politiques de Statistique Canada en matière de protection des renseignements personnels, veuillez consulter l'avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats sommaires des initiatives de mobilisation seront publiés en ligne dès qu’ils seront disponibles.

Faites-nous part de vos commentaires sur l'outil d'intelligence artificielle IntelliStatCan de Statistique Canada

Mise en cours : octobre 2024

Terminée: décembre 2024

Objectifs de la mobilisation consultative

Dans le cadre de la modernisation de Statistique Canada, la Division de la diffusion a collaboré avec l'équipe du projet de mise en œuvre de l'intelligence artificielle (IA) générative pour créer un nouvel outil de recherche bilingue alimenté par l'IA. Cet outil s'appelle « IntelliStatCan » et servira à améliorer les résultats de recherche actuels du site Web de Statistique Canada.

Cette activité de mobilisation a pour but d'effectuer des essais de convivialité auprès d'un public cible, comme les chercheurs et chercheuses qui tireraient profit de cet outil d'IA (c.-à-d. les bibliothécaires, les chercheurs et chercheuses universitaires et les réseaux de collaboration en matière d'IA). Cette activité permettra aux utilisateurs et utilisatrices de fournir des commentaires qui aideront à orienter l'élaboration de l'outil.

Les principaux objectifs de cette activité sont les suivants :

  • évaluer la capacité de l'outil à trouver des renseignements;
  • évaluer la précision des réponses aux questions;
  • déterminer si l'outil fournit les renseignements les plus pertinents;
  • évaluer l'expérience de l'utilisateur lors de son utilisation de l'outil;
  • déterminer si l'outil fonctionne comme prévu.

Pour participer

Cette initiative de mobilisation consultative est maintenant terminée.

Si vous pensez qu'un outil d'IA pourrait vous être utile et que vous souhaitez partager vos idées, veuillez communiquer avec nous à l'adresse consultativeengagement-mobilisationconsultative@statcan.gc.ca pour obtenir plus de renseignements.

Statistique Canada s'engage à respecter la vie privée des participants et des participantes à la mobilisation consultative. Tous les renseignements personnels créés, détenus ou recueillis par l'organisme demeurent strictement confidentiels et sont protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada en matière de protection des renseignements personnels, veuillez consulter l'avis de confidentialité.

Résultats

Le sommaire des résultats des initiatives de mobilisation sera publié en ligne lorsqu'il sera disponible.

Donnez votre avis sur le programme de suppléments de l'Enquête sur la population active (EPA)

Mise en cours : octobre 2024

Terminée: décembre 2024

Objectifs de la mobilisation consultative

Le programme de suppléments de l'Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada est une série d'enquêtes non obligatoires qui complètent le questionnaire de base de l'EPA. Le programme de suppléments comble les lacunes statistiques sur la qualité de l'emploi et d'autres thèmes émergents touchant le marché du travail, en mettant l'accent sur la situation de divers groupes sur le marché du travail. Il s'appuie sur le plan de sondage avec renouvellement de l'EPA, dans le cadre duquel les répondants sont invités à participer à l'enquête pendant six mois consécutifs, en posant des questions à un sous-ensemble de répondants. Afin de réduire au minimum le fardeau de réponse, les suppléments ne sont pas recueillis auprès des personnes qui en sont à leur premier mois de participation à l'EPA. Depuis son lancement en janvier 2022, le programme de suppléments a permis de recueillir de précieuses données sur divers indicateurs du marché du travail, comme l'emplacement des travailleurs travaillant à distance et l'emploi sur des plateformes numériques.

Statistique Canada invite les intervenants et les utilisateurs de l'EPA à donner leur avis sur le programme de suppléments de l'EPA. Les commentaires serviront à évaluer les ajustements potentiels à apporter aux intervalles de collecte de données et/ou aux sujets abordés par le programme.

Pour participer

Cette initiative de mobilisation consultative est maintenant terminée.

Si vous souhaitez obtenir plus d'informations sur cette activité de mobilisation consultative, ou si vous souhaitez y participer, veuillez nous contacter par courrier électronique à l'adresse suivante : consultativeengagement-mobilisationconsultative@statcan.gc.ca.

Statistique Canada s'engage à respecter la vie privée des participants. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada en matière de protection des renseignements personnels, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

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Les résultats sommaires des initiatives de mobilisation seront publiés en ligne dès qu'ils seront disponibles.

Donnez votre avis sur l’Enquête sur les dépenses des ménages (EDM)

Mise en cours : août 2024
Terminée : décembre 2024

Objectifs de la mobilisation consultative

L'Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) est une enquête nationale qui recueille des renseignements sur les habitudes de consommation des Canadiens et Canadiennes, et qui nous permet de mesurer les changements de celles-ci. Elle porte sur les montants que les ménages consacrent, entre autres, à l'alimentation, aux vêtements, au logement et au transport.

Afin de continuer à fournir des données de bonne qualité en temps opportun et de répondre à des défis tels que le fardeau de réponse et les coûts associés à l'enquête, Statistique Canada cherche à mieux comprendre comment les utilisateurs de l'EDM et les parties prenantes utilisent les données. L'objectif principal de la consultation est de recueillir des informations auprès des utilisateurs externes de l'EDM sur les données qu'ils utilisent, la fréquence, l'objectif (leur résultat) et les produits spécifiques qu'ils utilisent (comment ils accèdent aux données de l'EDM).

Pour participer

Cette initiative de mobilisation consultative est maintenant terminée.

Statistique Canada s'engage à respecter la vie privée des participants. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada en matière de protection des renseignements personnels, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

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Les résultats sommaires des initiatives de mobilisation seront publiés en ligne dès qu'ils seront disponibles.

Donnez votre avis sur une série de portraits pour certains groupes racisés au Canada

Mise en cours : août 2024
Terminée : septembre 2024

Objectifs de la mobilisation consultative

Pour appuyer la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme et le Plan d'action sur les données désagrégées, la Division de la diversité et de la statistique socioculturelle (DSS) a créé une série de portraits sur les six groupes racisés suivants : les populations noires, sud-asiatiques, philippines, chinoises, latino-américaines et arabes.

Des consultations informelles pour les populations noires et sud-asiatiques ont été menées à la fin de l'été et à l'automne 2023. Pour orienter les quatre portraits restants, Statistique Canada a organisé une série de séances d'information en été 2024 avec des partenaires et des organismes fédéraux clés, des chercheurs universitaires et des parties prenantes des communautés philippines, chinoises, arabes et latino-américaines.

Ces rencontres avaient pour but de recueillir des renseignements sur le contenu envisagé pour inclusion dans les portraits. Plus précisément, l'équipe de la DSS cherchait à déterminer s'il manquait des angles clés dans la présentation des données et à se renseigner sur les aspects délicats dont elle devait être au courant, par exemple la terminologie. L'équipe s'intéressait également aux priorités actuelles et futures des communautés en matière de données. Dans la mesure du possible, ces renseignements ont été inclus dans les portraits actuels et ont contribué à éclairer les futures stratégies de recherche sur ces populations à Statistique Canada.

Les points de vue et les commentaires reçus étaient importants pour assurer la pertinence des statistiques et des produits analytiques produits sur les divers groupes de population du Canada.

Pour participer

Cette initiative de mobilisation consultative est maintenant fermée.

Statistique Canada s'engage à respecter la vie privée des participants et des participantes à la consultation. Tous les renseignements personnels créés, détenus ou recueillis par Statistique Canada demeurent strictement confidentiels; ils sont protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada en matière de protection des renseignements personnels, veuillez consulter l'avis de confidentialité.

Résultats des séances de mobilisation consultative

Statistique Canada a consulté plus de 150 participants provenant de groupes de défense, d'organisations non gouvernementales (ONG), d'universités, de gouvernements, etc., par le biais de discussions de groupe virtuelles et de formulaires de rétroaction en ligne. Nous tenons à remercier les participants de leur contribution à cette initiative de mobilisation consultative.

Personnes noires

Le premier rapport de portrait a été publié dans La diversité sociodémographique des populations noires au Canada le 25 octobre 2024. Ce portrait analytique est le premier d'une série sur les groupes racisés au Canada, élaborée pour appuyer les initiatives de la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme.

Personnes sud-asiatiques

Infographie : L'immigration sud-asiatique au Canada

Personnes latino-américaines

Infographie : Immigration latino-américaine au Canada

Ces produits reflètent les demandes des participants pour des produits supplémentaires sur les groupes de population du Canada au cours du processus de consultation. Surveillez cette page pour obtenir des renseignements supplémentaires, y compris des produits sur les autres groupes de population (par exemple, les personnes philippines, chinoises et arabes).

Statistiques sur le Canada rural

Statistiques sur le Canada rural

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Indicateurs clés

Note : En ce qui concerne les indicateurs clés présentés ci-dessous, soient les « régions rurales » ou les « régions rurales et petites villes », ils désignent les régions situées à l'extérieur des régions métropolitaines de recensement ou des agglomérations de recensement.

Plus d'indicateurs clés

Bulletin d'analyse : régions rurales et petites villes du Canada

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Le Bulletin d'analyse : régions rurales et petites villes du Canada propose des articles analytiques qui présentent un aperçu de l'environnement socioéconomique des régions rurales et petites villes au Canada.

Visualiseur de données rurales

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Visualisez les bases de données relatives aux régions rurales et petites villes du Canada à l'aide du Visualiseur de données rurales, une application de cartographie interactive.

Demandes de renseignements et services personnalisés

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L'Environnement de couplage de données ouvertes

Bases de données ouvertes

Explorez les bases de données ouvertes, qui contiennent des microdonnées désagrégées provenant de sources municipales, provinciales et fédérales.

Centre de données municipales et locales

Centre de données municipales et locales

Le Centre de données municipales et locales permet aux Canadiens et aux Canadiennes d'accéder aux données locales et de les comprendre.

Un regard sur l'Indice de gravité de la criminalité

Vidéo - Un regard sur l'Indice de gravité de la criminalité

L'Indice de gravité de la criminalité, ou IGC, a été élaboré en 2009 à titre de nouvelle mesure analytique venant compléter le taux de criminalité et remédier aux limites de ce dernier. L'IGC est une mesure fondée sur la région qui tient compte à la fois du volume des crimes et de leur gravité relative, et qui permet de faire le suivi des variations au fil du temps.

Feuillet d'information : Comprendre et utiliser l'Indice de gravité de la criminalité

Infofiche : Comprendre et utiliser l'Indice de gravité de la criminalité
Description - Infofiche : Comprendre et utiliser l'Indice de gravité de la criminalité

L'Indice de gravité de la criminalité (IGC) a été mis au point en 2009 comme mesure complémentaire au taux de criminalité traditionnel et aux données sur la victimisation autodéclarée. Il s'agissait du premier grand changement, en près de 50 ans, à la façon dont  Statistique Canada examine les renseignements sur les crimes déclarés par la police.

Pourquoi utilisons-nous l'IGC?

L'IGC est une mesure normalisée et uniforme de la criminalité et un indicateur clé de celle-ci.

Une importante façon d'examiner la criminalité est sous l'angle de l'IGC, et quand celui-ci est combiné à d'autres sources d'information – nombre de crimes déclarés par la police, données des tribunaux et des services correctionnels, données sur les ressources policières, données sur la victimisation autodéclarée, les perceptions à l'égard de la sécurité et la confiance à l'égard des institutions –, il peut contribuer à une compréhension approfondie de la situation.

L'IGC n'est qu'un élément d'un tableau bien plus vaste qui aide les Canadiens et les Canadiennes à mieux comprendre leur pays – sa population, ses ressources, son économie, son environnement, sa société et sa culture.

Pour parvenir à une compréhension globale et entière de tout enjeu, il faut davantage de renseignements que ceux pouvant être produits par un seul indicateur, comme l'IGC. C'est pourquoi l'IGC est utilisé en complément à une série d'autres indicateurs aux fins du Cadre d'indicateurs canadien pour les objectifs de développement durables et du Cadre de qualité de vie pour le Canada.

De plus, en tant qu'indice géographique, l'IGC ne rend pas compte des caractéristiques démographiques particulières de chaque région ni de la façon dont différents groupes de personnes peuvent être victimes de préjudice ou de discrimination. D'autres sources d'information, comme les profils détaillés du recensement ou les articles analytiques détaillés diffusés dans le Portail de statistiques sur le crime et la justice, sur le site Web de Statistique Canada (www.statcan.gc.ca), peuvent aider à fournir plus de contexte.

Mesure des crimes déclarés par la police à l'aide de l'IGC

Le taux de criminalité traditionnel mesure le nombre total de crimes déclarés par la police dans une région donnée relativement à la taille de sa population. Chaque crime a la même incidence sur le taux de criminalité. Par exemple, un meurtre a la même incidence qu'un vol. De manière générale, les crimes plus fréquents, qui sont aussi des crimes de nature moins grave, ont la plus forte incidence sur le taux de criminalité.

Bien qu'il s'agisse d'une mesure utile du volume de la criminalité au fil du temps, cette méthode rend moins bien compte des changements dans les crimes moins fréquents, même s'ils sont plus graves.

L'IGC permet d'examiner le nombre de crimes aussi bien que leur gravité relative. Pour calculer l'IGC, on attribue à chaque type de crime un poids qui représente sa gravité relative. Ensuite, le nombre d'affaires déclarées par la police pour un type de crime donné est multiplié par le poids qui lui a été attribué. Les poids assignés sont fondés sur des renseignements normalisés tirés des données sur les peines imposées par les tribunaux au cours des cinq années précédentes.

Les crimes qui sont plus susceptibles de donner lieu à des peines d'emprisonnement et à des peines plus longues se voient attribuer des poids plus élevés. Les crimes ayant un poids plus élevé auront une plus grande incidence sur l'IGC que ceux ayant un poids plus faible. Trois indices sont produits, chacun portant sur différents groupes de crimes, soit l'IGC global, l'IGC avec violence et l'IGC sans violence. Un IGC est également calculé pour les jeunes auteurs présumés de crimes.

Taux de criminalité traditionnel

L'incidence de 1 meurtre est la même que celle de 1 vol de biens.

Le poids d'une affaire de meurtre équivaut au poids d'une affaire de vol de biens.

Indice de gravité de la criminalité

L'incidence de 1 meurtre est environ 280 fois celle de 1 vol de biens.

Le poids d'une affaire de meurtre est de plus 8 200, alors que celui d'une affaire de vol de biens est de 29Note de bas de page 2.

Information additionnelle

Comprendre et utiliser l'Indice de gravité de la criminalité

L'Indice de gravité de la criminalité (IGC) est une mesure sommaire du volume et de la gravité des crimes déclarés par la police dans une région donnée — une ville, une province ou un territoire, ou le pays.

Cependant, l'IGC n'est pas conçu pour être utilisé seul ni comme indicateur universel de la sécurité communautaire. Ce document met en évidence les origines de l'IGC et souligne l'importance de l'interpréter en complément d'autres sources de données pour mieux comprendre la criminalité dans une région donnée.

Une méthodologie plus détaillée et des publications de référence sont également présentées à la fin de ce document.

Les origines de l'Indice de gravité de la criminalité

Depuis les années 1960, le taux de criminalité traditionnel est utilisé pour comprendre les crimes déclarés par la police dans le cadre du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC)Note de bas de page 1.

L'Indice de gravité de la criminalité (IGC) a été mis au point en 2009 comme mesure complémentaire au taux de criminalité traditionnel et aux données sur la victimisation autodéclaréeNote de bas de page 2. Il s'agissait du premier grand changement , en près de 50 ans, à la façon dont Statistique Canada examine les renseignements déclarés par la police.

L'IGC est destiné à être l'une des nombreuses sources d'information qui peuvent être utilisées pour mieux comprendre la nature évolutive de la criminalité au Canada.

La combinaison de renseignements provenant de différentes sources permet de mieux comprendre les problèmes complexes. Par exemple, il existe de nombreuses façons d'examiner la criminalité, notamment à l'aide des données sur les crimes déclarés par la police, des données des tribunaux et des services correctionnels, des données des ressources policières, ainsi que des données d'enquête sur la victimisation autodéclarée et les perceptions à l'égard de la sécurité et de la confiance envers les institutions.

Chaque source offre une façon particulière de comprendre la criminalité et, en combinaison avec d'autres indicateurs et sources d'information, la société.

Mesurer les crimes déclarés par la police à l'aide de l'Indice de gravité de la criminalitéNote de bas de page 3

Le taux de criminalité traditionnel est calculé en additionnant le nombre de crimes déclarés par la police pour une période et une région géographique données, puis en divisant ce total par le nombre d'habitants de la région. Par conséquent, chaque crime a la même incidence sur le taux de criminalité — par exemple, un meurtre a la même incidence qu'un vol.

Généralement, les crimes plus fréquents mais moins graves ont la plus forte incidence sur le taux de criminalité.

Bien que le taux de criminalité traditionnel soit une mesure utile du volume de crimes portés à l'attention de la police au fil du temps, et donc contribuant à notre compréhension de la charge de travail de la police et des demandes sur le système judiciaire, il n'est pas aussi efficace pour refléter les changements concernant les crimes moins fréquents mais plus graves.

L'IGC a été mis au point pour répondre aux limites du taux de criminalité traditionnel, puisqu'il est fondé à la fois sur le nombre et la gravité relative des crimes. Il est utilisé pour suivre les changements au fil du temps.

En fait, il existe trois indices connexes — l'IGC global, l'IGC avec violence et l'IGC sans violence — qui permettent d'examiner différents types de crimes. Un IGC est également calculé pour les jeunes auteurs présumés de crimes.

Mesurer — ou pondérer — la gravité des crimes

Pour calculer l'IGC, on attribue à chaque type de crime un poids qui représente sa gravité relative. Ensuite, le nombre d'affaires déclarées par la police pour un type de crime donné est multiplié par le poids attribué au type de crime en question. Les poids attribués sont fondés sur des renseignements normalisés tirés des données sur les peines imposées par les tribunaux au cours des cinq années précédentesNote de bas de page 4.

Les crimes qui sont plus susceptibles d'entraîner une peine d'emprisonnement et des peines plus longues se voient attribuer un poids plus élevé.

Par exemple : Selon le taux de criminalité traditionnel, un vol de biens a la même incidence sur le taux de criminalité qu'un meurtre. Une affaire de meurtre a donc un poids équivalent à une affaire de vol de biens.

Cependant, selon l'Indice de gravité de la criminalité, le meurtre a un poids de plus de 8 200, tandis que le vol de biens a un poids de 29Note de bas de page 5. Ainsi, l'incidence d'un meurtre sur l'IGC est environ 280 fois plus importante que celle d'un vol de biens.

Selon l'IGC, le meurtre au premier degré a un poids beaucoup plus lourd que le vol de biens, soulignant sa gravité, même s'il se produit beaucoup moins fréquemment. Ainsi, l'IGC reflétera mieux l'incidence d'un changement dans la fréquence des meurtres au premier degré que le taux de criminalité traditionnel, selon lequel ce changement pourrait passer inaperçu.

Autrement dit, l'IGC est l'un des moyens utilisés pour refléter plus précisément les changements dans les cas de crimes plus graves mais moins fréquents dans une région, tandis que les changements dans les crimes moins graves auront moins d'incidence sur l'IGC que sur le taux de criminalité. On obtient ainsi une image plus complète et nuancée de la criminalité, surtout lorsque l'IGC est combiné à d'autres mesures de la criminalité.

L'IGC permet également de comparer les changements en matière de la criminalité au fil du temps et partout au Canada lorsque les circonstances uniques de chaque région sont prises en compte, telles que le nombre d'habitants, la répartition selon l'âge et le sexe, les possibilités d'emploi et les salaires, le niveau d'éloignement et la disponibilité des services, entre autres.

Nous pouvons alors interpréter la variation de l'IGC dans le contexte d'autres indicateurs.

Comme tout indicateur social, économique ou environnemental individuel, d'autres sources d'information complémentaires, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du système de justice pénale, doivent également être prises en compteNote de bas de page 6 pour dresser un tableau complet de la criminalité et de la sécurité dans une région.

L'Indice de gravité de la criminalité a été mis au point en collaboration avec des partenaires et le public et est utilisé pour mesurer les objectifs de développement durable

L'IGC est une mesure normalisée et uniforme de la criminalité et un indicateur clé pour le pays. Il est fondé sur les données normalisées tirées du Programme DUC, un recensement de tous les crimes déclarés par la police au Canada.

Un travail approfondi de consultation et de développement garantit que l'IGC est méthodologiquement solide, facile à comprendre et robuste face aux changements en matière de criminalité.

L'IGC est également un indicateur dans le Cadre d'indicateurs canadien pour les objectifs de développement durablesNote de bas de page 7, une initiative internationale visant à atteindre un avenir plus durable et équitable. C'est aussi un indicateur clé dans le Cadre de qualité de vie pour le CanadaNote de bas de page 8, qui rassemble des données sur le bien-être des Canadiens et des Canadiennes.

À ce titre, l'IGC n'est qu'un élément d'un tableau bien plus vaste qui aide les Canadiens et les Canadiennes à mieux comprendre le pays — sa population, ses ressources, son économie, son environnement, sa société et sa culture.

Principaux éléments à prendre en considération lors de l'utilisation de l'Indice de gravité de la criminalité

À la base, l'IGC est une mesure des crimes déclarés par la police dans une région précise. Il tient compte de la gravité pondérée de chaque crime déclaré, par rapport aux chiffres de population du recensement dans la région, exprimée pour 100 000 habitants.

La variation de la population

Les chiffres de population utilisés pour calculer l'IGC sont dérivés du Recensement de la population effectué tous les cinq ansNote de bas de page 9. Cependant, les populations peuvent être dynamiques, en particulier dans les régions où l'économie est largement tributaire d'une activité saisonnière comme le tourisme, ou de certaines activités commerciales ou de passages frontaliersNote de bas de page 10.

Certaines régions peuvent également connaître une plus grande mobilité de la population en raison de plusieurs facteurs, tels que le marché du travail local, les coûts du logement, l'emplacement (ville, village, région éloignée) et la présence ou l'absence de services communautaires dans ces régions.

Ces caractéristiques de la population doivent également être prises en compte lors de l'interprétation des tendances de la criminalité.

Les crimes non déclarés ne sont pas couverts par l'IGC

Les données sous-jacentes tirées du Programme DUC constituent un recensement de tous les crimes portés à l'attention de la police au Canada.

Les données font l'objet d'une vérification rigoureuse de la qualité et sont fondées sur un manuel de déclaration normalisé pour les statistiques nationales sur la criminalitéNote de bas de page 11.

Cependant, ces données ne permettent pas de rendre compte des crimes qui ne sont pas signalés à la police.

L'IGC est mis à jour régulièrement pour refléter les modifications apportées aux lois et aux peines imposées

Des changements particuliers dans les pratiques policières, les ressources policièresNote de bas de page 12, les campagnes de sensibilisation du publicNote de bas de page 13, les initiatives policières visant à lutter contre des types précis de crimeNote de bas de page 14, et la relation entre le public et la police peuvent également avoir une incidence sur les données du Programme DUC.

Les poids de l'IGC sont régulièrement mis à jour pour refléter les modifications apportées aux lois et aux peines imposées par les tribunaux canadiensNote de bas de page 15.

Les poids utilisés pour calculer l'IGC sont ajustés tous les cinq ans, et la méthodologie sous-jacente employée pour compter les crimes est révisée pour s'assurer que les modifications législatives, ainsi que les changements dans la déclaration des crimes et les pratiques des tribunaux sont pris en compteNote de bas de page 16.

Examiner l'IGC en mettant l'accent sur la diversité

En tant que mesure fondée sur la région, l'IGC ne prend pas en compte les caractéristiques démographiques particulières de chaque région ni la façon dont différents groupes de personnes dans une région peuvent être victimes de préjudice ou de discrimination.

Par exemple, les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuit sont depuis longtemps surreprésentés parmi les victimes d'homicideNote de bas de page 17, les victimes de violence autodéclaréesNote de bas de page 18 et dans le système de justice pénaleNote de bas de page 19Note de bas de page 20. Le colonialisme, la dépossession territoriale, la marginalisation socioéconomique et la discrimination systémique ont été identifiés comme des facteurs contribuant grandement à la surreprésentation des Autochtones dans le système de justice pénaleNote de bas de page 21.

Disposition relative aux peines imposées aux Autochtones

Le gouvernement, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire canadiens ont cherché à remédier à la surreprésentation des Autochtones dans le système judiciaire canadien au fil du tempsNote de bas de page 22. Plus précisément, l'alinéa 718. 2e) du Code criminel, ajouté en 1996, prévoit « l'examen, plus particulièrement en ce qui concerne les délinquants autochtones, de toutes les sanctions substitutives qui sont raisonnables dans les circonstances et qui tiennent compte du tort causé aux victimes ou à la collectivité », et ce, avant que le tribunal détermine la peine à infliger.

Cette disposition relative aux peines imposées a été interprétée pour la première fois dans l'affaire R. c. Gladue (l'« arrêt Gladue ») en 1999. Selon la décision de la Cour suprême dans l'arrêt Gladue , les tribunaux doivent tenir compte des circonstances uniques des délinquants autochtones lors de la détermination de la peine. La décision a permis d'établir un cadre pour aider les juges à déterminer la peine à infliger aux délinquants autochtones. Cela a conduit à l'utilisation recommandée des « rapports Gladue », qui fournissent des renseignements de base sur un délinquant pour aider à une détermination de peine appropriée.

Diverses critiques et préoccupations concernant l'application de l'arrêt Gladue ont ensuite été soulevées. En 2012, dans R. c. Ipeelee, la Cour suprême a réaffirmé son engagement envers les principes énoncés dans Gladue, a abordé un certain nombre de critiques et a clarifié des préoccupations. La Cour suprême a également reconnu que le système de justice pénale portait une part de responsabilité dans les infractions discutées dans l'affaireNote de bas de page 23.

Les peuples autochtones rapportent également des niveaux de confiance plus faibles envers la policeNote de bas de page 24 et sont plus susceptibles de déclarer avoir subi de la discrimination lors de leurs interactions avec la police que leurs homologues non autochtonesNote de bas de page 25.

Des appels ont été lancés pour lutter contre le racisme systémique dans les services de police et améliorer la relation entre la police et les peuples autochtonesNote de bas de page 26.

Cependant, les mesures régionales de la criminalité peuvent potentiellement occulter des problèmes systémiques complexes dans une région ou entre différents groupes de personnes, ou elles peuvent refléter ces problèmes sous-jacents.

Par exemple, l'IGC ne tient pas compte du contexte socioéconomique particulier d'une région ou de la présence ou de l'absence de services communautaires qui peuvent influer sur les interventions de la police dans une région donnée.

Il est donc essentiel de considérer un contexte supplémentaire pour mieux comprendre l'expérience vécue des personnes dans la région.

L'avant-propos de la Stratégie canadienne de lutte contre le racismeNote de bas de page 27 reconnaît que les expériences de racisme et de discrimination au sein des communautés racisées et des peuples autochtones peuvent varier. « L'application d'une optique intersectionnelle révèle une image complexe de la façon dont différents groupes et individus sont exclus et lésés. »

Selon la stratégie, « les données et les éléments d'information sont des outils indispensables permettant d'identifier et de traiter les inégalités, et [favorisant] l'action corrective vers l'élimination du racisme et de la discrimination. »

Une étape majeure pour répondre aux demandes croissantes de meilleures données désagrégées afin de mettre en lumière les diverses expériences des personnes en matière de criminalité est l'Initiative de collecte de données déclarées par la police sur les identités autochtones et racisées de Statistique CanadaNote de bas de page 28Note de bas de page 29

L'importance des renseignements supplémentaires et de la contextualisation lors de l'utilisation de l'IGC

Comprendre la criminalité dans une région, et particulièrement l'IGC, nécessite de comprendre les crimes qui touchent la région et les facteurs qui influent sur la criminalité et les signalements.

Chaque année, lorsque les renseignements déclarés par la police sont publiés par Statistique Canada, un ensemble de tableaux de données et d'analyses sont accompagnés de notes de bas de page détaillées et d'explications pour mieux comprendre les changements dans les modèles de criminalité. Ceux-ci sont élaborés en partie grâce à des discussions et des suivis avec les services de police individuels pour mieux comprendre l'évolution des pratiques policières, des initiatives, des tendances locales en matière de criminalité ou d'autres facteurs pertinents partout au paysNote de bas de page 30.

Les articles analytiques publiés par Statistique Canada offrent un contexte supplémentaire concernant les tendances plus larges de la criminalité, telles que les changements dans les crimes contre les biens et les crimes haineux au début de la pandémie de COVID-19, ou l'exploitation sexuelle des enfants en ligne.

Les notes de bas de page dans les tableaux de données et les analyses fournissent des renseignements importants sur les changements dans la législation, les stratégies policières locales, ou les types de crimes complexes commis au moyen de la cybertechnologie ou d'éléments du crime organisé.

Pour des renseignements contextuels supplémentaires au sein et en dehors du système de justice pénale, veuillez consulter les ressources suivantes :

Où obtenir de plus amples renseignements?

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'Indice de gravité de la criminalité et les autres statistiques sur les crimes déclarés par la police, veuillez communiquer avec le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités à statcan.ccjcss-ccsjsc.statcan@statcan.gc.ca.

Les tableaux de données à divers niveaux géographiques sont également accessibles gratuitement sur le site Web de Statistique Canada.

Les rapports méthodologiques suivants sont accessibles sur le site Web de Statistique Canada ou auprès du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (rapports internes) :

  • Cormak, A. et Tabuchi, T. (2020). Updating the Police-Reported Crime Severity Index: Calculating 2018 Weights. Statistique Canada. Document de travail SSMD-2020-01F.
  • Babyak, C., Campbell, A., Evra, R. et Franlkin, S. (2013). Mise à jour des poids de l'Indice de gravité de la criminalité déclarée par la police : Améliorations apportées à la méthodologie. Statistique Canada. Document de travail HSMD-2013-005E.
  • Babyak, C., Alavi, A., Collins, K., Halladay, A. et Tapper, D. (2009). La méthodologie de l'Indice de gravité de la criminalité déclarée par la police. Produit no HSMD-2009-006E/F au catalogue de Statistique Canada.
  • Wallace, M., Turner, J., Babyak, C. et Matarazzo, A. (2009). La mesure de la criminalité au Canada : présentation de l'Indice de gravité de la criminalité et des améliorations au Programme de déclaration uniforme de la criminalité. Produit no 85-004-X au catalogue de Statistique Canada.