Série de webinaires sur le Recensement de 2021 : chiffres de population et des logements (17220001)

Le 9 février 2022, Statistique Canada diffusera les premiers chiffres de population et des logements du Recensement de la population de 2021. La diffusion présentera des renseignements sur les chiffres de population et des logements pour le Canada, les provinces et territoires, les municipalités et de nombreux autres niveaux géographiques allant jusqu’à l’îlot de diffusion.

Vous êtes invité·e à assister à un webinaire d’introduction qui portera sur les concepts suivants :

  • les chiffres de population et des logements;
  • les concepts géographiques;
  • les produits de données et les ressources offerts dans le cadre de la première diffusion du Recensement de la population de 2021.

Apprenez-en davantage sur les concepts de population et des logements pour mieux comprendre l’histoire du Canada à la lumière des données de notre Recensement de 2021. Après la présentation, ce webinaire comportera une période de questions et réponses.

Vidéo du webinaire :

Qu'est-ce que la série de webinaires sur le Recensement de 2021?

La série de webinaires sur le Recensement de 2021 est basé sur notre plus récent recensement, tenu le 11 mai 2021. Le recensement de la population brosse un portrait statistique détaillé et complet du Canada qui se veut essentiel pour notre pays. Ces webinaires seront présentés après les principales diffusions de données planifiées entre le 9 février et le 30 novembre 2022, et nous partagerons de l'information sur les concepts, les produits de données et ressources disponibles pour le Recensement de 2021.

Restez à l'affût de nos webinaires sur la démographie, les familles, l'expérience militaire canadienne, le revenu, la diversité linguistique, les peuples autochtones, le logement, la diversité ethnoculturelle et religieuse, l'immigration et la mobilité, la scolarité, le travail et plus encore.

L'importance de la qualité des données (19220009)

Joignez-vous à nous pour assister à une présentation du Secrétariat de la qualité de Statistique Canada sur l'importance de la qualité des données. Nous vivons une époque formidable pour les données : les sources sont plus abondantes, elles sont générées de manière innovante et elles sont accessibles plus rapidement que jamais. Cependant, une source de données est non seulement sans valeur si elle ne répond pas aux normes de qualité de base, mais elle peut également être trompeuse, ce qui est pire que de ne pas avoir de données du tout!

Le Secrétariat de la qualité de Statistique Canada a pour mandat de promouvoir les bonnes pratiques en matière de qualité au sein de l'organisme, dans l'ensemble du gouvernement du Canada et à l'échelle internationale. La qualité n'existe vraiment que lorsqu'elle est incorporée dans chaque processus (de la conception à l'analyse) et dans le produit lui-même, que ce produit soit un fichier de microdonnées ou des estimations dérivées de celui-ci.

Nous aborderons les raisons pour lesquelles la qualité des données est importante et la façon dont on peut l'évaluer en pratique. Nous parlerons de quelques concepts de base de la qualité des données (assurance qualité par rapport au contrôle, métadonnées, etc.), et présenterons la qualité des données comme un concept multidimensionnel. Enfin, nous évaluerons ensemble une source de données. Tous sont les bienvenus, peu importe leurs connaissances en matière de qualité des données. Après tout, tout le monde a un rôle à jouer dans la qualité!

Webinaires en anglais :

Webinaires en français :

Séance intermédiaire : considérations concernant l'affichage de données à l'aide de graphiques – Une étude de cas (19220008)

Les visualisations de données sont un outil puissant pour explorer et présenter des idées. En réponse aux commentaires des participants aux séances d'information passées, cette séance utilisera une étude de cas pour illustrer comment explorer vos données et quel outil de visualisation de données vous aidera à raconter une histoire à votre public. Conçue pour un public débutant à intermédiaire, cette séance portera principalement sur l'une des parties les plus difficiles de la conception de graphiques : savoir par où commencer.

Webinaires en anglais :

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Nous restons au service des Canadiens tout en traçant le chemin de la reprise

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Alors que nous traversons ensemble cette période sans précédent, l'importance de fournir des statistiques fiables aux Canadiens devient plus évidente que jamais. Les répercussions sociales et économiques de la pandémie de COVID-19 ont alimenté une demande extraordinaire de données en temps réel et de grande qualité sur la population, la société et l'économie du Canada. Pour répondre à cette demande, Statistique Canada a accéléré la collecte de données et la diffusion de renseignements relatifs aux effets de la COVID-19 sur les entreprises et les particuliers.

Notre partenariat avec l'Agence de la santé publique du Canada a permis d'obtenir des données provisoires sur le nombre de cas confirmés de COVID-19 qui ont pu être mises à la disposition des Canadiens et des chercheurs. Notre portail Web La COVID-19 : sous l'angle des données a facilité l'accès rapide à une variété de renseignements et d'outils.

Grâce à la mise en œuvre rapide d'initiatives de collecte par approche participative, les Canadiens ont pu nous fournir des renseignements sur la façon dont la COVID-19 touche leur santé mentale, leurs finances, leur situation familiale, et même leur capacité à terminer leur scolarité. Grâce à un partenariat avec la Chambre de commerce du Canada et à la participation des propriétaires d'entreprises canadiennes, l'Enquête canadienne sur la situation des entreprises a permis de faire état de facteurs comme les recettes, les mises à pied et la masse salariale, le commerce et les exportations, ainsi que les mesures de relance.

Statistique Canada utilise son expertise dans le domaine de l'intelligence artificielle et de la gestion des données pour aider Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada à travailler en étroite collaboration avec les provinces et les territoires afin de mieux gérer l'équipement de protection individuelle.

Nous avons également mis en place de nouveaux outils qui aident les Canadiens à adapter les renseignements à leurs besoins. Le Tableau de bord sur l'économie du Canada et la COVID-19 est un outil de visualisation des données qui propose 16 indicateurs ainsi qu'un commentaire analytique hebdomadaire pour suivre les effets de la pandémie sur l'activité économique au Canada. L'Explorateur géospatial des statistiques canadiennes permet aux utilisateurs de rechercher, d'explorer, de personnaliser et d'exporter nos données dans divers formats et comprend des indicateurs sociaux et économiques pour mieux aider les personnes qui gèrent la pandémie.

Nous continuons d'appuyer les membres de notre centre de données de recherche en leur offrant gratuitement l'accès à distance en temps réel et la collection de fichiers de microdonnées à grande diffusion, en plus de soutenir d'autres activités de recherche universitaire.

Notre expertise statistique de renommée internationale (méthodologie éprouvée, conception innovatrice d'enquêtes, analyse et intendance des données), combinée à des données actuelles et de grande qualité, est essentielle pendant que nous nous engageons sur la voie de la reprise. Cette reprise nécessitera également l'instauration de nouvelles collaborations et une approche pangouvernementale renforcée.

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La COVID-19 : sous l'angle des données

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Enquête sociale générale de 2019 sur la sécurité des Canadiens : rapport technique

Table des matières

Résumé

L'Enquête sociale générale (ESG) sur la sécurité des Canadiens (victimisation) recueille des données sur les expériences des répondants en matière de crimes signalés et non signalés, de violence familiale et de perception de l'application de la loi. Ces données sont recueillies tous les cinq ans dans les provinces et les territoires à l'aide de l'autodéclaration électronique, de suivis téléphoniques et, dans les territoires, d'interviews sur place pour le dernier cycle, en 2019.

Le taux de réponse à l'ESG de 2019 est inférieur aux taux d'autres enquêtes sociales générales et enquêtes sur la victimisation d'autres pays. Toutefois, cela peut s'expliquer, du moins en partie, par les méthodes de collecte (autodéclaration électronique et collecte par téléphone au Canada, et interviews sur place dans les autres pays).

Statistique Canada a appliqué des procédures rigoureuses de traitement et de validation des données afin de vérifier que le faible taux de réponse n'avait pas nui de façon importante à la qualité des données. Ces procédures, qui comprenaient la vérification, la pondération et la comparaison des données avec celles des cycles précédents et avec les résultats d'autres enquêtes, ont permis de faire en sorte que les données produites soient représentatives de la population canadienne et qu'elles soient adéquates à leur utilisation.

Introduction

L'Enquête sociale générale (ESG) de 2019 sur la sécurité des Canadiens (victimisation) est le septième cycle du genre. Le premier a eu lieu en 1988, et l'exercice se répète tous les cinq ans depuis lors. L'enquête a fait l'objet de nombreuses révisions; la version actuelle est une enquête d'une durée de 45 minutes (en moyenne) qui permet de recueillir des données sur :

  • les perceptions de la criminalité, de la sécurité et de l'application de la loi;
  • les efforts déployés pour se protéger de la criminalité;
  • les expériences en matière de criminalité et de violence entre partenaires intimes;
  • les antécédents de négligence et de mauvais traitements à l'égard d'enfants;
  • la consommation d'alcool et de drogues, l'itinérance et le bien-être économique;
  • les expériences en matière de discrimination.

Ces données ont été recueillies en même temps que diverses variables démographiques. Les variables de revenu ont été extraites des données fiscales des répondants.

Les données ont été publiées dans deux fichiers : le fichier principal et le fichier d'incidents. Le fichier d'incidents comprend des données relatives à des crimes précis, non commis par un conjoint ou partenaire actuel ou précédent, dont le répondant a été victime au cours des douze mois précédant la réalisation de l'enquête. Le fichier principal comprend toutes les autres données, dont celles en matière de violence exercée par un conjoint ou partenaire actuel ou précédent.

Le taux de réponse à l'ESG de 2019 (victimisation) était de 36,4 % pour les provinces (41,0 % pour l'échantillon principal, y compris le suréchantillon de l'Alberta, et 21,2 % pour le suréchantillon d'autochtones), ce qui est inférieur aux taux des cycles précédents sur la victimisation et des autres cycles de l'ESG. Pour faire face à ce faible taux de réponse, Statistique Canada a appliqué des méthodes statistiques rigoureuses et des pratiques de validation approfondies aux étapes de la production et de la diffusion des estimations de l'ESG afin de limiter le risque de biais statistique (veuillez consulter les sections « Réduction des erreurs et des biais » et « Validation des données » pour en savoir plus). À la lumière de ces ajustements et techniques statistiques, Statistique Canada a jugé que les données de l'ESG de 2019 étaient adéquates à leur utilisation. Néanmoins, les utilisateurs de données doivent tenir compte du fait que les estimations pour certains types de crimes déclarés par une petite partie de l'échantillon, ou pour de petites zones géographiques, peuvent donner lieu à des erreurs d'échantillonnage plus importantes et à des risques de biais plus élevés.

Cette note technique fournit des renseignements sur la qualité des données de l'ESG de 2019 ainsi que sur les diverses méthodes d'ajustement et les diverses stratégies de validation utilisées par Statistique Canada pour faire en sorte que ces données soient adéquates à leur utilisation.

Collecte des données

Pour la première fois, les répondants avaient la possibilité de répondre en ligne à l'enquête sur la victimisation. Les ménages sélectionnés dont les numéros de téléphone était associé à une adresse ont reçu par la poste une lettre d'invitation indiquant qui, dans le ménage, avait été choisi pour répondre à l'enquête; la lettre comportait également un code unique pour se connecter et répondre à l'enquête en ligne. On a ensuite appelé les répondants qui n'ont pas répondu à l'enquête avant la date limite et les ménages dont les numéros de téléphone n'étaient pas associés à une adresse pour qu'ils répondent aux questions de l'intervieweur par téléphone. Cette méthode de collecte a été utilisée à l'échelle des provinces et dans les capitales territoriales. Les ménages des régions territoriales en dehors des capitales ainsi que les ménages des capitales territoriales qui n'ont pas répondu à la collecte en ligne ou par téléphone ont été invités à répondre à l'enquête dans le cadre d'une interview sur place au cours de laquelle l'intervieweur a utilisé un ordinateur pour enregistrer leurs réponses.

La collecte dans les provinces a eu lieu du 15 avril 2019 au 31 mars 2020. La collecte par téléphone a pris fin le 15 mars 2020, lorsque les centres d'appels de Statistique Canada ont fermé en raison de l'éclosion de COVID-19. Toutefois, les questionnaires en ligne pouvaient encore être complétés jusqu'au 31 mars.

Dans les territoires, la collecte par téléphone et celle en ligne ont commencé le 3 juin 2019, on est passé aux interviews sur place (connues sous le nom d'interviews sur place assistées par ordinateur) le 9 septembre 2019, et la collecte a pris fin comme prévu le 13 mars 2020.

Dans les provinces, près de 60 % des répondants ont répondu à l'enquête à l'aide du questionnaire en ligne, ce qui représente une augmentation par rapport aux cycles précédents de l'ESG. Environ la moitié des personnes interrogées dans les territoires ont répondu à l'enquête au cours d'interviews sur place tandis que l'autre moitié était répartie de manière égale entre la collecte par téléphone et la collecte en ligne.

Taux de réponse

Le taux de réponse global des provinces était de 36,4 %. Dans les territoires, il était de 57,0 %.

Le nombre de répondants visé pour l'ESG de 2019 était de 25 035 tandis que le nombre réel de répondants était de 20 454. Dans les territoires, l'objectif était de 2 080 alors que le nombre réel de répondants était de 1 958.

Le graphique ci-dessous présente le taux de réponse selon la province ou la région (groupes de provinces de petite taille) et le taux de réponse dans les territoires (regroupés). Il sépare également, dans les provinces, l'échantillon principal du suréchantillon autochtone. Comme on peut le constater, la partie principale de l'échantillon provincial a enregistré des taux de réponse supérieurs dans l'ensemble, et le taux le plus élevé, soit 52,2 %, a été observé au Québec. Il y a peu de variation entre les provinces ou régions quant aux taux de réponse du suréchantillon d'autochtones, qui vont de 18,1 % au Québec à 23,8 % dans les Prairies.

Description Figure 1 – Taux de réponse selon la province ou la région
Taux de réponse selon la province ou la région
Province ou région Échantillon principal (%) Suréchantillon autochtone (%)
Atlantique 38,0 19,2
Québec 52,2 18,1
Ontario 45,0 20,4
Prairies 35,2 23,8
Colombie-Britannique 43,8 22,1
Territoires 57,0  

Comparaison du taux de réponse avec ceux des autres cycles de l'Enquête sociale générale

Les taux de réponse à l'ESG ont eu tendance à baisser au cours des 10 derniers cycles. L'un des facteurs contributifs est le changement de la base de sondage utilisée dans le cadre de l'ESG qui, au fil du temps, pourrait avoir eu un effet sur les taux de réponse. Les taux de réponse de 2013 à aujourd'hui ne sont pas directement comparables à ceux de 2012 et des années précédentes. En 2013, une nouvelle base de sondage a été utilisée pour sélectionner l'échantillon, ce qui a nécessité des modifications quant à la façon de calculer les taux de réponse. La nouvelle base comprend également les ménages qui n'ont que des téléphones portables, ce qui n'était pas le cas de l'ancienne base. Ce paramètre est essentiel, car le nombre de foyers ne disposant que de téléphones portables ne cesse d'augmenter, et la couverture n'a cessé de diminuer par rapport à la base précédente. L'ajout de ces ménages à la base de sondage a permis une couverture plus complète des ménages canadiens. Même si cet ajout a permis d'améliorer la couverture en augmentant le nombre de foyers qui pouvaient participer à l'enquête, ces foyers ont également été plus difficiles à joindre. L'une des difficultés est que les téléphones portables sont liés à une personne et non à un ménage, ce qui rend la tâche de joindre le répondant sélectionné plus difficile si cette personne n'est pas celle à laquelle le téléphone portable est rattaché (et si le propriétaire du téléphone ne veut pas fournir les coordonnées nécessaires). Les difficultés à joindre les ménages contribuent à la baisse des taux de réponse.

Les taux de réponse présentés dans le graphique ci-dessous représentent uniquement la collecte provinciale. Seuls les taux provinciaux de victimisation sont utilisés dans cette section, car les autres cycles de l'ESG ne recueillent pas de données dans les territoires. Il convient de souligner que, sans le suréchantillon d'autochtones, le taux de réponse provincial relatif à l'enquête sur la victimisation (41,0 %) serait semblable à celui de l'enquête sur le don, le bénévolat et la participation (41,9 %).

Description Figure 2 – Taux de réponse à l’Enquête sociale générale
Taux de réponse à l’Enquête sociale générale
Enquête Taux de réponse (%)
Victimisation (2009) 61,6
Emploi du temps (2010) 55,2
Famille (2011) 65,8
Soins données et reçus (2012) 65,7
Identité sociale (2013) 48,0
Don, bénévolat et participation (2013) 46,0
Victimisation (2014) 52,9
Emploi du temps (2015) 38,0
Canadiens au travail et à la maison (2016) 50,8
Famille (2017) 52,4
Soins données et reçus (2018) 52,8
Don, bénévolat et participation (2018) 41,9
Victimisation (2019) 36,4

Pour l'échantillon territorial (taux de réponse = 57 %), la comparabilité du taux de réponse au fil du temps est influencée par la capacité de résolution des cas en cours de collecte. Tout d'abord, l'ESG de 2019 a sélectionné les ménages qui ont été récemment inclus dans l'Enquête sur la population active (c'est-à-dire les ménages dont les coordonnées ont été récemment confirmées); ainsi, la probabilité de prise de contact a été optimisée. De même, toutes proportions gardées, plus d'unités ont été traitées au cours d'interviews sur place assistées par ordinateur en 2019 et en 2014 que lors des cycles précédents, ce qui a permis de disposer d'un potentiel beaucoup plus important pour mener à bien les interviews et résoudre les cas.

Comparaison du taux de réponse avec ceux d'enquêtes internationales sur les victimes d'actes criminels

Le graphique ci-dessous présente les taux de réponse à des enquêtes similaires sur la victimisation menées dans d'autres pays. Dans le présent rapport, seules les enquêtes menées dans des nations francophones ou anglophones ont été retenues à titre de comparaison.

Description Figure 3 – Enquêtes internationales sur les victimes d’actes criminels : taux de réponse
Enquêtes internationales sur les victimes d’actes criminels : taux de réponse
Pays Taux de réponse (%)
Australie (2016) 68,1
Nouvelle-Zélande (2014) 81,0
Angelterre et pays de Galles (2020) 64,0
Écosse (2018) 63,4
États-Unis (2019) 71,0
France (2018) 67,9
Canada (provinces) (2019) 41,0
Canada (territoires) (2019) 57,0

Comme on peut le constater, les taux de réponse à l'ESG de 2019 sont inférieurs à ceux des autres enquêtes sur la victimisation en français et en anglais. Toutefois, il est important de souligner que la méthode de collecte peut jouer un rôle important dans les différences de taux. L'ESG de 2019 s'est appuyée sur l'autodéclaration électronique et les suivis téléphoniques pour recueillir les données dans les provinces. L'absence d'interaction personnelle avec les intervieweurs et la possibilité pour les répondants de filtrer les personnes qui les appellent à l'aide de l'identification du numéro peuvent permettre aux répondants potentiels d'éviter plus facilement la demande d'interview. Les mêmes méthodes de collecte ont été utilisées dans les capitales territoriales, mais des interviews sur place ont également été menées dans les régions plus éloignées. Chacun des autres pays figurant dans le graphique ci-dessus a recueilli des données au moyen d'interviews sur place. La France et l'Australie ont également utilisé, pour des modules précis ou à la demande du répondant, l'autodéclaration électronique.

Le taux de réponse du Canada est plus proche de ceux observés à l'échelle internationale lorsque l'on compare uniquement les méthodes de collecte sur place. Malgré cela, la collecte dans les territoires est un défi en raison de leur population plus petite que celles des provinces. Pour garantir la représentativité de l'échantillon, il faut demander à un pourcentage élevé de la population de participer. Dans les territoires les moins peuplés, cela signifie que les mêmes répondants peuvent être sélectionnés pour plusieurs enquêtes dans un court laps de temps, ce qui peut entraîner une lassitude des répondants et donc une baisse des taux de réponse.

Réduction des erreurs et des biais

Il existe deux types d'erreurs d'enquête : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage. Une erreur d'échantillonnage découle de l'estimation d'une caractéristique de la population au moyen de la mesure d'une partie de la population uniquement plutôt que de l'ensemble de celle-ci. Les erreurs non dues à l'échantillonnage comprennent les erreurs dues à la non-réponse, qui peuvent mener à des estimations biaisées lorsque les caractéristiques des répondants et des non- répondants sont différentes.

En ce qui concerne les erreurs non dues à l'échantillonnage, diverses mesures sont en vigueur à Statistique Canada pour réduire au minimum le biais dans les enquêtes. Par exemple, dans le cas de l'ESG de 2019, on a déployé des efforts importants pour réduire le biais en utilisant un questionnaire éprouvé, en faisant appel à des intervieweurs qui ont reçu une formation spécialisée sur le sujet de la victimisation et sur la façon d'aborder les contenus sensibles, et en effectuant un suivi auprès des ménages qui n'ont pas répondu initialement à l'enquête.

De plus, une méthodologie éprouvée a été utilisée pour compenser le risque de biais dû à la non-réponse et pour faire en sorte que les données de l'ESG de 2019 permettent de fournir des estimations de qualité aux échelles nationale et régionale (Atlantique, Québec, Ontario, Prairies, Colombie-Britannique, territoires).

La principale méthode utilisée pour réduire le biais dû à la non-réponse de l'ESG de 2019 a consisté en une série d'ajustements aux poids de l'enquête afin de tenir compte autant que possible de la non-réponse. Pour tous les cycles de l'ESG, les ajustements de poids utilisent des caractéristiques connues des non-répondants, qui proviennent de la base de sondage par exemple, pour créer des groupes de réponses homogènes qui sont utilisés pour ajuster les poids de sondage initiaux pour la non-réponse. Les sources de données administratives sont également utilisées pour fournir des renseignements utiles sur les ménages non-répondants et pour réduire le potentiel de biais dû à la non-réponse.

Comme c'est le cas pour la plupart des enquêtes auprès des ménages, une fois que tous les ajustements de poids relatifs à la non-réponse présentés ci-dessus ont été effectués pour l'ESG de 2019, une dernière étape de pondération a été appliquée pour ajuster les poids aux chiffres de population connus des provinces selon le groupe d'âge et le sexe. Ce calage des poids a permis de veiller à ce que les chiffres de population connus soient respectés pour les principales variables démographiques lorsque des données pondérées étaient utilisées. Par exemple, même si la non-réponse était plus élevée dans les Prairies, l'étape de calage a garanti que la population des Prairies était représentée avec exactitude lorsque les poids de l'enquête étaient utilisées pour produire des estimations. Enfin, des analyses supplémentaires ont été effectuées sur les poids finaux pour examiner la distribution, les valeurs aberrantes et l'effet de plan.

Validation des données

Une fois l'ensemble définitif des poids pour les provinces (y compris le suréchantillon) et des poids pour les territoires pour l'ESG de 2019 dérivé, les estimations de l'enquête ont été validées conformément aux normes de Statistique Canada en matière de validation des données et d'assurance de la qualité. On a examiné les estimations clés aux échelles nationale, provinciale et territoriale en les comparant à des normes internes et externes. Cet exercice a permis d'évaluer l'adéquation des données à leur utilisation et le potentiel biais dû à la non-réponse, qui se produit dans les enquêtes statistiques si les réponses des répondants diffèrent des réponses potentielles de ceux qui n'ont pas répondu.

L'exercice de validation consistait en la comparaison des caractéristiques démographiques des répondants avec celles du Recensement de la population de 2016, de l'Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés de 2018, et de l'ESG de 2014 sur la sécurité des Canadiens. Il comparait également les données relatives à certains indicateurs de criminalité, de violence familiale, de mauvais traitements infligés aux enfants, d'itinérance et d'incapacité. Dans l'ensemble, les résultats pondérés de l'ESG de 2019 étaient semblables à ceux des autres sources de données. Cependant, certaines différences ont été soulignées; elles ont été attribuées à un effet du mode d'enquête. De plus amples renseignements à ce sujet sont présentés dans la section suivante.

En raison ses pratiques rigoureuses en matière de traitement du biais dû à la non-réponse, de calage des poids d'enquête et de validation des données, Statistique Canada a confiance en la qualité des données diffusées qui sont tirées de l'ESG de 2019 et assure que les données soient adéquates à leur utilisation. Cependant, la qualité des estimations pour certains groupes de population tels que la population autochtone et les petites régions géographiques peut être affectée par le taux de réponse plus faible que prévu.

Effet du mode d'enquête

L'ESG de 2019 sur la sécurité des Canadiens (victimisation) offrait pour la première fois aux répondants la possibilité de répondre en ligne à l'enquête. Cette nouvelle méthode de collecte des données répondait à la nécessité, pour l'organisme, de s'adapter à l'évolution de l'utilisation de la technologie et de tenir compte des contraintes de temps avec lesquelles doivent composer les Canadiens. En ayant recours à des modes de collecte de données par téléphone et par Internet dans les provinces, l'ESG de 2019 a offert aux répondants une plus grande souplesse et une plus grande commodité pour fournir des renseignements clés et essentiels à Statistique Canada.

Il est impossible de déterminer avec certitude, d'une part, si les différences dans une variable sont attribuables à un changement réel dans la population ou à des changements de la méthodologie d'enquête et, d'autre part, dans quelle mesure elles le sont. Cependant, il y a des raisons de penser que l'utilisation d'un questionnaire électronique peut avoir une incidence sur les estimations; cette incidence est appelée l'effet de mode. Plusieurs études ont montré que les questions présentant une désirabilité sociale, par opposition aux questions factuelles, sont plus à risque. Des observations similaires ont été faites au sujet de l'ESG de 2019 dans les provinces. Par exemple, l'ESG de 2019 présente un pourcentage plus faible de répondants qui ont déclaré avoir subi des violences psychologiques ou une exploitation financière de la part d'un conjoint ou d'un partenaire actuel ou ancien que l'ESG de 2014. L'ESG de 2019 présente également un pourcentage plus faible de répondants qui ont déclaré avoir subi des violences physiques ou sexuelles de la part d'un conjoint ou d'un partenaire actuel, avoir fait l'objet de pratiques parentales sévères ou avoir subi de mauvais traitements quand ils étaient enfants que l'ESG de 2014.

Il est possible que les différences soient dues à des raisons autres que l'effet de mode, comme un biais de sélection, un biais dû à la non-réponse ou des erreurs non dues à l'échantillonnage. À chaque étape du traitement, de la vérification et de la diffusion, des efforts considérables ont été déployés pour produire des données aussi détaillées que possible et pour faire en sorte que les estimations publiées soient de bonne qualité, conformément aux normes de Statistique Canada. Cependant, en raison de ces changements, il n'est pas conseillé de comparer les résultats de l'ESG de 2019 à ceux des cycles précédents; à tout le moins, ces comparaisons doivent être accompagnées d'un avertissement.

Déclaration d'adéquation des données à leur utilisation

Les méthodes rigoureuses utilisées pour réduire les erreurs et les biais ainsi que pour valider les données permettent à Statistique Canada d'avoir confiance en la qualité des données diffusées. À ce titre, les données de l'ESG de 2019 sont jugées adéquates à leur utilisation.

Statistique Canada a traité le biais potentiel dû à la non-réponse en effectuant des ajustements de poids à l'aide des caractéristiques connues des non-répondants et en calant les poids de l'enquête avec des chiffres de population connus pour les principales variables démographiques. L'organisme a également validé les principales estimations de l'enquête aux échelles nationale, provinciale et territoriale par rapport à d'autres sources de données, conformément à ses propres normes quant à la validation des données.

En appliquant un ajustement de non-réponse et un calage appropriés aux poids de l'enquête, et en validant les principales estimations de l'enquête par rapport à plusieurs autres sources de données, Statistique Canada a voulu faire en sorte que les données de l'ESG de 2019 soient adéquates à leur utilisation. Cependant, la qualité des estimations pour certains groupes de population tels que la population autochtone et les petites régions géographiques peut être affectée par le taux de réponse plus faible que prévu.

Développement de logiciels et services informatiques : C.v. pour revenu d'exploitation – 2020

Développement de logiciels et services informatiques : C.v. pour revenu d'exploitation – 2020
Géographie C.v. pour revenu d'exploitation
pourcentage
Éditeurs de logiciels Traitement de données, hébergement de données et services connexes Conception de systèmes informatiques et services connexes
Canada 0,01 0,01 0,01
Terre-Neuve-et-Labrador 0,00 0,00 0,01
Île-du-Prince-Édouard 0,00 0,00 0,00
Nouvelle-Écosse 0,11 0,01 0,03
Nouveau-Brunswick 0,11 0,02 0,02
Québec 0,03 0,01 0,01
Ontario 0,02 0,02 0,01
Manitoba 0,00 0,00 0,02
Saskatchewan 0,00 0,01 0,00
Alberta 0,02 0,08 0,00
Colombie-Britannique 0,05 0,03 0,01
Yukon .. 0,00 0,00
Territoires du Nord-Ouest .. 0,00 0,00
Nunavut .. 0,00 0,00
.. indisponible pour une période de référence précise

Développement de logiciels et services informatiques : C.v. pour revenu d'exploitation - 2019

Développement de logiciels et services informatiques : C.v. pour revenu d'exploitation - 2018
Géographie Éditeurs de logiciels Traitement de données, hébergement de données et services connexes Conception de systèmes informatiques et services connexes
pourcentage
Canada 0,86 1,51 0,62
Terre-Neuve-et-Labrador 0,00 0,00 0,60
Île-du-Prince-Édouard 0,00 0,00 0,00
Nouvelle-Écosse 0,00 0,00 2,73
Nouveau-Brunswick 0,00 0,00 0,04
Québec 1,30 5,52 0,98
Ontario 1,29 1,37 1,04
Manitoba 0,00 3,55 1,35
Saskatchewan 0,00 0,00 0,80
Alberta 1,59 4,59 0,78
Colombie-Britannique 1,52 0,59 1,43
Yukon 0,00 0,00 0,00
Territoires du Nord-Ouest 0,00 0,00 0,00
Nunavut 0,00 0,00 0,00

Développement de logiciels et services informatiques : C.v. pour revenu d'exploitation - 2018

Développement de logiciels et services informatiques : C.v. pour revenu d'exploitation - 2018
Géographie Éditeurs de logiciels Traitement de données, hébergement de données et services connexes Conception de systèmes informatiques et services connexes
pourcentage
Canada 1,30 2,08 1,08
Terre-Neuve-et-Labrador 0,00 0,00 0,84
Île-du-Prince-Édouard 11,17 0,00 0,67
Nouvelle-Écosse 2,49 9,35 4,19
Nouveau-Brunswick 7,14 4,53 1,71
Québec 2,17 3,05 1,07
Ontario 1,95 2,97 1,98
Manitoba 1,70 1,05 0,87
Saskatchewan 0,43 4,52 1,39
Alberta 1,93 1,03 1,43
Colombie-Britannique 2,52 5,06 2,39
Yukon 0,00 0,00 0,00
Territoires du Nord-Ouest 0,00 0,00
Nunavut 0,00 0,00

Nouvelles économiques canadiennes, édition de novembre 2025

Le présent module fournit un résumé concis de certains événements économiques canadiens et de faits nouveaux survenus sur le marché international et les marchés financiers, selon le mois civil. L'objectif du module est de fournir des renseignements contextuels visant à guider les utilisateurs des données économiques publiées par Statistique Canada. En faisant état des principaux événements ou faits nouveaux, Statistique Canada ne laisse pas entendre que ceux-ci ont une incidence importante sur les données économiques publiées au cours d'un mois de référence en particulier.

Tous les renseignements présentés ici sont obtenus à partir de sources de nouvelles et d'information publiques, et ils ne comprennent pas les renseignements protégés qui sont fournis à Statistique Canada par les répondants aux enquêtes.

Ressources

  • La société Coeur Mining, Inc., établie en Illinois, et la société New Gold Inc., de Toronto, ont annoncé qu'elles avaient conclu une entente définitive en vertu de laquelle une filiale en propriété exclusive de Coeur acquerra la totalité des actions émises et en circulation de New Gold pour une valeur nette totale d'environ 7 milliards de dollars américains. Les sociétés ont déclaré que la transaction devrait se conclure au cours de la première moitié de 2026, sous réserve de l'approbation des actionnaires, des approbations réglementaires pertinentes et du respect d'autres conditions de clôture.
  • La société Baytex Energy Corp., établie à Calgary, a annoncé la conclusion d'une entente de vente et d'achat définitive afin de vendre ses actifs d'Eagle Ford aux États-Unis à un acheteur non divulgué pour environ 3,25 milliards de dollars en espèces. Baytex a déclaré que la transaction devrait se conclure vers la fin de 2025 ou au début de 2026, sous réserve des conditions de clôture habituelles et des autorisations réglementaires.
  • La société Enbridge Inc., établie à Calgary, a annoncé qu'elle avait pris une décision définitive concernant l'investissement dans le projet de la première phase d'optimisation de sa canalisation principale, dans l'optique de rehausser la capacité de son réseau de canalisation principale et de son oléoduc Flanagan South. Cette décision permettra d'accroître le transport de pétrole lourd canadien vers les marchés de raffinage du Midwest américain et de la côte du golfe du Mexique. Enbridge a déclaré que le coût en capital agrégé prévu serait de 1,4 milliard de dollars américains.
  • La société Canacol Energy Ltd., une entreprise d'exploration et de production de gaz naturel établie à Calgary, a annoncé qu'elle et ses filiales sollicitaient une ordonnance de protection contre les créanciers auprès de la Cour du Banc du Roi de l'Alberta, en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Canacol a déclaré qu'elle est confrontée à une crise de liquidité imminente engendrée par les paiements à venir des intérêts et du principal au titre de ses dettes à long terme, par la réduction de la production de gaz naturel, et par l'accroissement du commerce et d'autres comptes créditeurs.
  • La société West Fraser Timber Co. Ltd., établie à Vancouver, a annoncé la fermeture définitive de sa scierie d'Augusta, en Géorgie, et de sa scierie de 100 Mile House, en Colombie-Britannique, d'ici la fin de 2025 en raison de problèmes d'approvisionnement en bois d'œuvre et des marchés de bois d'œuvre de résineux. West Fraser a déclaré que les fermetures toucheraient 295 employés et réduiraient sa capacité de 300 millions de pieds-planches.

Aperçu de la situation économique et financière

  • Le 6 novembre, le gouvernement de l'Ontario a publié son énoncé Perspectives économiques et revue financière de l'Ontario 2025. Le document fait état d'une atténuation des formalités administratives, d'investissements dans les infrastructures, de soutien aux travailleurs, d'une amélioration des services ainsi que de mesures de réduction du coût de la vie. Le gouvernement prévoit un déficit de 13,5 milliards de dollars en 2025-2026 ainsi qu'une croissance du produit intérieur brut réel (PIB) de 0,8 % en 2025 et de 0,9 % en 2026.
  • Le 25 novembre, le gouvernement de la Saskatchewan a publié son rapport semestriel. Le gouvernement prévoit un excédent de 12 millions de dollars en 2025-2026 et un PIB réel de 1,7 % en 2025.
  • Le 25 novembre, le gouvernement du Québec a publié sa mise à jour économique et financière de l'automne 2025. Le document englobe des initiatives supplémentaires totalisant 8,3 milliards de dollars pour protéger le pouvoir d'achat et l'économie. Le gouvernement prévoit un déficit de 9,9 milliards de dollars en 2025-2026 et une croissance du PIB réel de 0,9 % en 2025 et de 1,1 % en 2026.

Autres nouvelles

  • Le 4 novembre, le gouvernement du Canada a publié son budget de 2025, qui fait état d'investissements dans le logement, les infrastructures, la défense, ainsi que dans la productivité et la compétitivité. Le gouvernement prévoit un déficit de 78,3 milliards de dollars en 2025-2026, ainsi qu'une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 1,1 % en 2025 et de 1,2 % en 2026.
  • Le gouvernement du Canada a annoncé la deuxième série de projets d'intérêt national qui seront soumis au Bureau des grands projets. Il est notamment question de la ligne de transport d'électricité de la côte nord, en Colombie-Britannique, de Ksi Lisims LNG, sur la côte nord de la Colombie-Britannique, de la mine Sisson de Northcliff Resources, au Nouveau-Brunswick, du projet Crawford de Canada Nickel, en Ontario, du projet hydroélectrique de la Nunavut Nukkiksautiit Corporation à Iqaluit, au Nunavut, et de la mine Matawinie de Nouveau Monde Graphite, au Québec. Le gouvernement a déclaré que ces projets représentent 56 milliards de dollars en nouveaux investissements.
  • Le gouvernement du Canada a annoncé qu'en s'appuyant sur des mesures déjà annoncées pour contribuer à la transformation des industries canadiennes de l'acier et du bois d'œuvre résineux, il limiterait davantage les importations d'acier et favoriserait la construction employant de l'acier et du bois d'œuvre canadiens, en plus de renforcer la protection des travailleurs et des entreprises de l'acier et du bois d'œuvre du Canada.
  • Le gouvernement du Canada a annoncé qu'il a signé un protocole d'entente (PE) avec le gouvernement de l'Alberta précisant qu'à la réception d'une proposition du gouvernement de l'Alberta, le gouvernement du Canada veillerait à la tenue d'un processus d'approbation en vertu de la Loi visant à bâtir le Canada pour la construction d'un nouveau pipeline qui transporterait au moins un million de barils de pétrole par jour vers les marchés asiatiques. Le gouvernement a indiqué que le PE donne également suite à bon nombre de mesures et de projets liés à l'énergie propre, notamment la mise sur pied de Pathways Plus, un projet de captage, d'utilisation et de stockage du carbone, ainsi qu'une entente sur la tarification du carbone dans le secteur industriel pour la province et une entente visant à réduire les émissions de méthane de 75 % au cours de la prochaine décennie.
  • Le gouvernement de l'Ontario a annoncé qu'il avait approuvé le plan d'Ontario Power Generation visant à remettre à neuf quatre réacteurs nucléaires CANDU à la centrale nucléaire de Pickering. Le gouvernement a indiqué que l'initiative prolongera l'exploitation de l'installation pour une période pouvant aller jusqu'à 38 ans et que le projet devrait commencer au début de 2027 et se terminer d'ici le milieu des années 2030.
  • Le Comité du commerce intérieur (CCI) a annoncé que l'Accord canadien de reconnaissance mutuelle (ACRM) sur la vente de produits avait été signé par la plupart des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables du commerce intérieur. Selon le CCI, l'ACRM permet de veiller à ce que les entreprises puissent vendre leurs produits partout au Canada sans avoir à se conformer à des exigences réglementaires redondantes, à moins que les biens ne soient expressément exemptés de l'Accord.
  • Vianode, une entreprise établie en Norvège qui produit du matériel de pointe servant à la fabrication de batteries, a annoncé qu'elle avait officiellement commencé à préparer les lieux qui accueilleront sa nouvelle installation de graphite synthétique à St. Thomas, en Ontario. Vianode a déclaré que le projet prend la forme d'un investissement échelonné de plusieurs milliards de dollars et que, sous réserve d'une entente définitive, le gouvernement de l'Ontario accordera un prêt pouvant atteindre 670 millions de dollars à l'appui de cet investissement. Par ailleurs, l'entreprise a indiqué que l'usine devrait créer environ 300 emplois au cours de la première phase et jusqu'à 1 000 emplois une fois la capacité optimale atteinte.

Nouvelles des États-Unis et autres nouvelles internationales

  • La Banque de réserve de l'Australie a maintenu le taux à un jour à 3,60 %. La dernière modification du taux à un jour remonte à août 2025 et le taux avait alors été réduit de 25 points de base.
  • Le comité de la politique monétaire de la Banque d'Angleterre a voté en faveur du maintien du taux d'escompte à 4,0 %. La dernière modification du taux d'escompte remonte à août 2025 et le taux avait alors été réduit de 25 points de base.
  • Le conseil d'administration de la Riksbank de Suède a maintenu le taux des prises en pension à 1,75 %. La dernière modification du taux des prises en pension remonte à septembre 2025 et le taux avait alors été réduit de 25 points de base.
  • Le comité de politique monétaire et de stabilité financière de la banque centrale de Norvège, la Norges Bank, a maintenu son taux directeur à 4,00 %. La dernière modification du taux directeur remonte à septembre 2025 et le taux avait alors été réduit de 25 points de base.
  • La banque de réserve de la Nouvelle-Zélande a réduit le taux de base officiel, son principal taux directeur, de 25 points de base pour le faire passer à 2,25 %. La dernière modification du taux de base officiel remonte à octobre 2025 et le taux avait alors été réduit de 50 points de base.
  • Les huit pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires (OPEP+), soit l'Arabie saoudite, la Russie, l'Iraq, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l'Algérie et Oman, ont annoncé un ajustement de production de 137 000 barils par jour par rapport aux ajustements volontaires supplémentaires de 1,65 million de barils par jour annoncés en avril 2023. L'OPEP+ a indiqué que cet ajustement sera mis en œuvre en décembre 2025. l'OPEP+ a aussi déclaré que les huit pays avaient décidé de suspendre les augmentations de production en janvier, en février et en mars 2026.
  • Kimberly-Clark Corporation, établie au Texas, et Kenvue Inc., une société de produits de santé grand public établie au New Jersey, ont annoncé un accord en vertu duquel Kimberly-Clark fera l'acquisition de la totalité des actions ordinaires en circulation de Kenvue. La transaction en espèces et en actions évalue Kenvue à une valeur d'entreprise d'environ 48,7 milliards de dollars américains. Les sociétés ont déclaré que la transaction devrait se conclure au cours de la deuxième moitié de 2026, sous réserve de l'approbation des actionnaires, des approbations réglementaires et du respect d'autres conditions de clôture habituelles.
  • La société IREN Limited, établie à New York, a annoncé qu'elle avait signé un contrat pluriannuel de services de processeur graphique en nuage avec Microsoft. Dans le cadre de ce contrat totalisant environ 9,7 milliards de dollars américains, IREN accordera à Microsoft l'accès aux processeurs graphiques NVIDIA GB300 sur une période de cinq ans. IREN a par ailleurs indiqué que les processeurs graphiques devraient être mis en service par étapes jusqu'en 2026 dans son complexe de 750 MW à Childress, au Texas.
  • Amazon Web Services (AWS), établie à Seattle, dans l'État de Washington, et OpenAI, établie en Californie, ont annoncé un nouveau partenariat stratégique pluriannuel de 38 milliards de dollars américains. Celui-ci vise à mettre dès maintenant l'infrastructure d'AWS à la disposition d'OpenAI pour exécuter et élargir les charges de travail de base de son intelligence artificielle.
  • Plus tard, Amazon a annoncé un investissement qui pourrait atteindre 50 milliards de dollars américains pour élargir les capacités d'intelligence artificielle et de calcul de haute performance pour les clients d'AWS au sein du gouvernement américain. L'entreprise a déclaré que l'investissement devrait démarrer en 2026.
  • Google, une société établie en Californie, a annoncé un nouvel investissement de 5,5 milliards d'euros (de 2026 à 2029) dans son infrastructure et ses bureaux en Allemagne. Cet investissement comprend notamment un nouveau centre de données à Dietzenbach, des investissements continus dans le complexe de centres de données déjà établi à Hanau et l'agrandissement des bureaux à Berlin, à Francfort et à Munich.
  • Brookfield Asset Management, établie à New York, en partenariat avec NVIDIA et la Kuwait Investment Authority, a annoncé le lancement d'un programme mondial d'infrastructure d'intelligence artificielle totalisant 100 milliards de dollars américains. Brookfield a indiqué qu'elle mobilisera des investissements à chacune des étapes de la chaîne de valeur — c'est-à-dire ce qui touche à l'énergie et aux terres, ainsi qu'aux centres de données et à la capacité informatique.
  • Microsoft, une société établie dans l'État de Washington, a annoncé que du début de 2026 à la fin de 2029, elle dépensera plus de 7,9 milliards de dollars américains aux Émirats arabes unis, dont plus de 5,5 milliards de dollars en dépenses d'établissement pour l'élargissement continu et prévu de son infrastructure infonuagique et de son infrastructure d'intelligence artificielle. Microsoft a affirmé que de 2023 à la fin de l'année civile en cours, elle aura investi et dépensé un peu plus de 7,3 milliards de dollars aux Émirats arabes unis.
  • HP Inc., une société établie en Californie, a annoncé qu'elle prévoit une réduction brute de ses effectifs mondiaux d'environ 4 000 à 6 000 employés. HP a indiqué que ces mesures devraient être mises en œuvre d'ici la fin de l'exercice 2028.
  • Abbott, établie en Illinois, et Exact Sciences, établie au Wisconsin, ont annoncé la conclusion d'une entente définitive en vertu de laquelle Abbott acquerra Exact Sciences pour une valeur d'entreprise estimée à 23 milliards de dollars américains. Les sociétés ont déclaré que la clôture de l'entente devrait avoir lieu au cours du deuxième trimestre de 2026, sous réserve de l'approbation des actionnaires, des approbations réglementaires ainsi que des autres conditions de clôture habituelles.

Nouvelles des marchés financiers

  • Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate a clôturé à 58,55 $ US le baril le 28 novembre, en baisse par rapport à sa valeur de clôture de 60,98 $ US enregistrée à la fin d'octobre. Le pétrole brut Western Canadian Select s'est négocié entre 45,00 $ US et 49,00 $ US le baril tout au long du mois de novembre. Le dollar canadien a clôturé à 71,54 cents américains le 28 novembre, en hausse par rapport à sa valeur de 71,34 cents américains à la fin d'octobre. Le 28 novembre, l'indice composé Standard and Poor's/Bourse de Toronto a clôturé à 31 382,78, en hausse par rapport à sa valeur de clôture de 30 260,74 enregistrée à la fin d'octobre.