Le produit intérieur brut (PIB) du Canada a augmenté de 2,0 % en 2024, soit le même taux de croissance qu'en 2023, après une hausse de 4,7 % en 2022. La croissance observée en 2024 est principalement attribuable à une hausse des dépenses de consommation finale des ménages, suivie d'une augmentation des dépenses de consommation finale des administrations publiques et des exportations. Le ralentissement de l'accumulation des stocks et la baisse des investissements des entreprises ont toutefois atténué l'augmentation globale du PIB en 2024.
Carte 1 : Produit intérieur brut en 2024
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Le titre de la carte est « Produit intérieur brut en 2024 »
Il s'agit d'une carte du Canada, selon les provinces et les territoires, affichant la variation en pourcentage d'une année à l'autre, en dollars enchaînés (2017), du produit intérieur brut en 2024.
Cette carte du Canada montre le produit intérieur brut réel en 2024. Le Canada affiche une hausse de 2,0 %; Terre-Neuve-et-Labrador, une hausse de 2,7 %; l'Île-du-Prince-Édouard, une hausse de 3,8 %; la Nouvelle-Écosse, une hausse de 3,1 %; le Nouveau-Brunswick, une hausse de 2,7 %; le Québec, une hausse de 1,7 %; l'Ontario, une hausse de 1,6 %; le Manitoba, une hausse de 1,7 %; la Saskatchewan, une hausse de 3,0 %; l'Alberta, une hausse de 3,0 %; la Colombie-Britannique, une hausse de 1,1 %; le Yukon, un repli de 2,5 %; les Territoires du Nord-Ouest, un repli de 0,8 % et le Nunavut, une hausse de 6,9 %.
Source : Tableau 36-10-0222-01.
En 2024, le PIB a augmenté dans toutes les provinces et au Nunavut, tandis que le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest ont affiché des reculs. Le Nunavut (+6,9 %) a enregistré la plus forte hausse en pourcentage du PIB, suivi de l'Île-du-Prince-Édouard (+3,8 %), de la Nouvelle-Écosse (+3,1 %), de la Saskatchewan (+3,0 %) et de l'Alberta (+3,0 %). Les trois plus grandes provinces, à savoir le Québec (+1,7 %), l'Ontario (+1,6 %) et la Colombie-Britannique (+1,1 %), ont toutes connu une croissance plus lente que celle de l'ensemble de l'économie canadienne.
Graphique 1 : Contributions à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel selon les dépenses, 2024
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Tableau de données : Contributions à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel selon les dépenses, 2024
Source : Tableau 36-10-0222-01.
La hausse des dépenses des ménages stimule la croissance économique
En 2024, les dépenses des ménages ont augmenté de 2,2 %, soit le même taux de croissance qu'en 2023, après une hausse de 6,8 % enregistrée en 2022. La croissance enregistrée en 2024 a été principalement attribuable à l'augmentation des dépenses pour les camions, fourgonnettes et véhicules utilitaires sport neufs, les loyers, les services financiers et les services de télécommunication.
Le Nunavut (+5,1 %) a enregistré la plus forte croissance des dépenses des ménages, suivi du Manitoba (+3,4 %). L'Île-du-Prince-Édouard (+0,1 %) a quant à elle enregistré la plus faible hausse.
Le déflateur des dépenses de consommation des ménages a ralenti en 2024 (+2,7 %) par rapport à 2023 (+3,7 %) et à 2022 (+6,0 %), alors que l'inflation s'est atténuée à l'échelle du pays.
En 2024, les prix relatifs à la consommation des ménages ont connu la plus forte croissance en Alberta, suivi du Nouveau-Brunswick, tandis que le Manitoba a enregistré la hausse la plus modeste.
La hausse des salaires soutient la croissance des dépenses de consommation finale des administrations publiques
Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont augmenté de 3,8 % en 2024, alimentées par une hausse de la rémunération réelle des employés. Les augmentations les plus marquées des dépenses de consommation finale des administrations publiques ont été observées en Colombie-Britannique (+5,1 %), en Alberta (+4,7 %), en Ontario (+4,2 %) et en Saskatchewan (+4,1 %), tandis que les Territoires du Nord-Ouest (-2,4 %) ont été les seuls à connaître un repli.
Les exportations internationales augmentent à un rythme nettement inférieur à celui affiché l'année précédente
Les exportations internationales ont progressé de 0,9 % en 2024, ce qui représente un ralentissement important par rapport à la croissance de 6,2 % enregistrée en 2023. La hausse des exportations de services de voyage (c.-à-d. les voyages effectués par des non-résidents au Canada) a constitué le principal facteur de croissance observée en 2024, tandis que la diminution des exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicules automobiles a été la principale source du ralentissement des exportations internationales.
La croissance des importations internationales a également ralenti; les importations internationales ont progressé de 0,7 % en 2024, après avoir augmenté de 1,2 % en 2023. Bien que les importations de services de voyage (c.-à-d. les voyages effectués par des Canadiens à l'étranger) aient augmenté de 8,9 % en 2024, il s'agissait d'un ralentissement marqué comparativement à la hausse de 31,8 % observée au cours de l'année précédente.
À l'échelle infranationale en 2024, les exportations ont affiché les plus fortes hausses au Nouveau-Brunswick (+6,2 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (+5,0 %). Au Nouveau-Brunswick, la croissance provenait surtout des exportations internationales, tandis que, à Terre-Neuve-et-Labrador, elle découlait principalement d'une augmentation des exportations vers d'autres provinces et territoires.
Les importations ont enregistré la plus forte progression au Nunavut (+8,1 %) en 2024, en raison principalement d'une hausse des importations en provenance d'autres provinces et territoires, suivi du Nouveau-Brunswick (+4,2 %), où la hausse s'expliquait autant par les importations en provenance d'autres provinces et territoires que par celles en provenance d'autres pays. Parmi les provinces, les importations totales ont reculé en Ontario (-0,3 %) et en Colombie-Britannique (-1,1 %).
Le commerce intérieur représente environ le tiers de l'ensemble des flux du commerce en 2024
En 2024, la valeur nominale du commerce intérieur, c'est-à-dire les exportations et les importations entre les provinces et les territoires, s'établissait à 527,2 milliards de dollars, ce qui représente environ le tiers de l'ensemble du commerce au Canada. Le Yukon (69,2 %) et le Manitoba (52,4 %) ont vendu une plus grande proportion de leurs biens et services à l'intérieur du pays par rapport à leurs exportations totales, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador (25,3 %) affichait la plus faible part d'exportations intérieures au pays.
En ce qui concerne les importations, les trois territoires ainsi que l'Île-du-Prince-Édouard ont enregistré les parts d'importations intérieures les plus élevées, puisque près des deux tiers de leurs biens et services importés provenaient d'autres provinces ou territoires plutôt que de l'étranger. En revanche, l'Ontario enregistrait la plus faible proportion d'importations intérieures en 2024, les biens et services importés par la province provenant principalement de l'extérieur du Canada.
Dans le présent communiqué, un nouveau tableau de données, intitulé « Flux commerciaux provinciaux et territoriaux », et un produit de visualisation des données, « Flux des échanges commerciaux des provinces et des territoires selon la classification détaillée des produits », sont publiés pour la première fois.
Ralentissement de l'accumulation des stocks des entreprises par rapport au sommet atteint en 2022
L'accumulation des stocks non agricoles des entreprises a ralenti en 2024 (6,8 milliards de dollars) et en 2023 (12,8 milliards de dollars), comparativement au sommet record atteint en 2022 (35,1 milliards de dollars). Le ralentissement de l'accumulation des stocks a été généralisé, mais il a été principalement attribuable aux secteurs de la fabrication et du commerce de distribution. L'Ontario et le Québec ont affiché les ralentissements les plus prononcés de l'accumulation des stocks des entreprises en 2024 par rapport à 2022, alors que Terre-Neuve-et-Labrador et l'Île-du-Prince-Édouard ont enregistré une croissance légèrement plus marquée en 2024 par rapport à 2022.
Baisse des investissements des entreprises attribuable au recul des dépenses en ouvrages non résidentiels et en machines et matériel
Les investissements des entreprises dans les ouvrages non résidentiels ont diminué de 1,7 % en 2024, ce qui représente une première baisse annuelle depuis 2020. La contraction des investissements dans les ouvrages non résidentiels s'explique principalement par une baisse de 19,0 % en Colombie-Britannique, où quatre mégaprojets énergétiques ont été achevés en tout ou en grande partie en 2024. Les Territoires du Nord-Ouest (-22,3 %) et le Yukon (-16,7 %) ont également affiché d'importants reculs dans les investissements en ouvrages non résidentiels, tandis que le Nunavut (+26,7 %) a enregistré la plus forte hausse au pays, ce qui a coïncidé avec un important projet de mine d'or.
En 2024, les entreprises ont investi 1,0 % de moins en machines et matériel. Les baisses ont été observées dans cinq provinces et dans deux territoires. Les Territoires du Nord-Ouest (+7,0 %) ont affiché la plus forte hausse des investissements des entreprises en machines et matériel, menée par le secteur de la construction.
Léger repli de l'investissement en logements en 2024, mais à un rythme plus lent que les deux années précédentes
L'investissement en logements a affiché une légère diminution de 0,2 % en 2024, après des baisses de plus de 9 % observées en 2023 et en 2022. La diminution affichée en 2024 est attribuable à la contraction des rénovations de logements existants, mais les hausses observées dans les constructions neuves et les coûts de transfert de propriété ont atténué l'incidence globale. Le recul observé à l'échelle nationale en 2024 découle d'une diminution de l'investissement en Ontario (-4,8 %) et en Colombie-Britannique (-6,8 %). Les Territoires du Nord-Ouest (-11,7 %) sont la seule autre région ayant enregistré un recul de l'investissement en logements en 2024. Parallèlement, les augmentations les plus marquées ont été observées à l'Île-du-Prince-Édouard (+18,2 %), en Alberta (+13,6 %) et au Yukon (+11,1 %), alors que ces régions ont également enregistré les plus fortes croissances démographiques au pays.
Ralentissement de la croissance du produit intérieur brut nominal après le pic d'inflation atteint en 2022
Le PIB nominal a augmenté de 4,8 % en 2024, après avoir progressé de 3,5 % en 2023 et de 12,9 % en 2022. Le ralentissement observé en 2024 par rapport à la croissance affichée en 2022 s'explique principalement par la faible croissance des dépenses de consommation finale des ménages en termes nominaux, laquelle a coïncidé avec un affaiblissement des pressions inflationnistes. Le ralentissement de l'accumulation des stocks des entreprises, nettement inférieure au sommet atteint en 2022, a également contribué au ralentissement du PIB nominal sur la période de deux ans.
La rémunération des employés continue d'augmenter
La rémunération des employés a augmenté dans l'ensemble des provinces et des territoires en 2024, marquant ainsi une quatrième année consécutive de progression depuis la baisse liée à la pandémie de COVID-19 en 2020.
À l'échelle nationale, la rémunération des employés a progressé de 5,9 % en 2024, surtout sous l'effet des hausses dans les services professionnels et personnels, les soins de santé et l'assistance ainsi que les services d'enseignement. La croissance a été la plus marquée au Nunavut (+12,2 %), suivi de l'Île-du-Prince-Édouard (+7,7 %), des Territoires du Nord-Ouest (+7,6 %) et de la Nouvelle-Écosse (+7,2 %). Parallèlement, la hausse de la rémunération des employés la plus faible a été enregistrée en Alberta (+4,9 %).
Les revenus des sociétés se redressent
En 2024, les revenus des sociétés, mesurés par leur excédent brut d'exploitation, ont augmenté de 0,6 %, après avoir diminué de 5,2 % en 2023. La hausse affichée en 2024 a été menée par des augmentations au Québec (+4,1 %) et en Alberta (+2,7 %). La vigueur observée au Québec s'explique principalement par les hausses dans les secteurs de la fabrication et de la construction, tandis que l'Alberta a enregistré des augmentations dans les secteurs influencés par la croissance démographique, tels que le commerce de détail, le commerce de gros ainsi que la construction. L'Ontario (+1,5 %) a affiché une croissance modérée de l'excédent brut d'exploitation des sociétés, la vigueur du secteur des services ayant continué de compenser les revenus stables du secteur de la fabrication. En 2024, la Colombie-Britannique (-7,3 %) et la Saskatchewan (-6,1 %) ont enregistré des baisses notables de l'excédent brut d'exploitation des sociétés, ces régions ayant été touchées par la faiblesse des prix des ressources naturelles.
Hausse de l'épargne des ménages en raison de la baisse des taux d'intérêt et de l'atténuation des pressions exercées sur les dépenses
À l'échelle nationale, le taux d'épargne des ménages a atteint 5,0 % en 2024, soit plus du double du taux observé un an plus tôt (2,3 %). Le revenu, stimulé par la hausse de la rémunération des employés et des revenus des entreprises non agricoles non constituées en société, a progressé plus rapidement que les dépenses de consommation en termes nominaux, alors que les pressions inflationnistes s'atténuaient.
Parmi les provinces, les taux d'épargne les plus élevés ont été observés au Québec (8,3 %), en Alberta (8,1 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (8,0 %). L'Ontario (4,1 %) affichait un taux d'épargne inférieur à la moyenne en 2024, mais a connu la plus forte augmentation de l'épargne nette par rapport à l'année précédente. Les territoires ont continué de présenter les taux d'épargne des ménages les plus élevés au pays. Selon les données agrégées, en 2024, les ménages de la Nouvelle-Écosse demeuraient en situation d'épargne négative nette, c'est-à-dire que leurs dépenses de consommation nominales dépassaient leur revenu disponible.
Les paiements d'intérêts sur les prêts hypothécaires et non hypothécaires ont augmenté de 9,6 % en 2024, mais cette hausse représentait un net ralentissement par rapport à 2023 (+42,7 %). La Banque du Canada a commencé à abaisser son taux directeur à compter de juin 2024, ce qui a contribué à alléger le coût d'emprunt pour certains ménages. Depuis 2021, toutefois, les paiements d'intérêts des ménages ont presque doublé, et toutes les provinces et tous les territoires ont enregistré des hausses. Le revenu de placement total, appelé revenu de la propriété reçu, a connu une hausse de 12,6 % en 2024, dépassant pour la première fois depuis 2021 les paiements d'intérêts.
Les ménages de l'Ontario (10,9 %) et de la Colombie-Britannique (10,3 %) affichaient les ratios du service de la dette les plus élevés au Canada puisqu'ils détenaient une dette moyenne plus importante, principalement liée au logement. En 2024, ces deux provinces ont également enregistré les plus fortes hausses de leur ratio du service de la dette depuis 2022.
Graphique 2 : Taux d'épargne des ménages, 2022, 2023 et 2024
Description - Graphique 2
Tableau de données : Taux d'épargne des ménages, 2022, 2023 et 2024
Source : Tableau 36-10-0224-01.
Note aux lecteurs
Comptes provinciaux et territoriaux du produit intérieur brut en termes de revenus et de dépenses
La présente diffusion comprend les mises à jour des comptes économiques provinciaux et territoriaux pour 2022 et 2023, ainsi que les nouvelles données de 2024. Cette publication intègre les tableaux repères des ressources et des emplois provinciaux et territoriaux de 2022 et comprend diverses données sources mises à jour, notamment, mais sans s'y limiter : les données de référence T4 sur les salaires et traitements pour 2023 et les estimations provisoires pour 2024; les données révisées de l'Enquête sur les produits de détail et de l'Enquête sur le commerce international des services; les estimations réelles de 2023 et les mises à jour des grands projets de 2024 de l'Enquête annuelle sur les dépenses en capital et en réparation.
À certaines périodes de l'année, les totaux pour le Canada dans les comptes économiques provinciaux et territoriaux ne correspondent pas aux estimations des comptes du produit intérieur brut (PIB) national en termes de revenus et de dépenses. Les deux ensembles de comptes correspondront à nouveau lorsque les révisions annuelles y seront intégrées au moment de la diffusion du troisième trimestre, le 28 novembre 2025.
Sauf indication contraire, toutes les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses de consommation des ménages, les exportations et les importations) sont calculées et présentées dans cette publication à partir de mesures en volume, qui sont corrigées en fonction des variations de prix à l'aide d'un indice en chaîne de Fisher.
Pour obtenir plus de renseignements sur le PIB, veuillez visionner la vidéo intitulée « Qu'est-ce que le produit intérieur brut (PIB)? ».
Pour obtenir plus de renseignements sur les révisions au PIB, veuillez visionner l'article « Révision du PIB du Canada ».
Le communiqué sur les comptes économiques provinciaux et territoriaux pour l'année 2025 sera diffusé le 5 novembre 2026.
Produit intérieur brut par industrie – provinces et territoires (annuel)
La présente diffusion contient des estimations révisées du PIB provincial et territorial par industrie pour la période allant de 1997 à 2024, en raison de l'intégration d'une nouvelle classification des industries.
La nouvelle classification des industries intègre le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2022 version 1.0. Elle comprend également une réorganisation des industries financières afin de mieux l'harmoniser avec la classification des secteurs institutionnels, l'agrégation de certaines industries dans les secteurs de la fabrication et de la construction, et la mise en application d'un niveau de détail accru pour certaines industries lorsque jugé utile sur le plan analytique ou statistique.
Un aperçu détaillé de ces changements et des fichiers de concordance pertinents sont offerts sur demande.
En plus des changements apportés à la classification des industries, les estimations du PIB provincial et territorial par industrie ont été révisées en raison de la mise en œuvre de la méthode de la double déflation pour la dérivation de mesures en prix constants, qui touche l'ensemble des séries chronologiques depuis 1997 jusqu'à l'année de référence 2022.
Ces révisions s'inscrivent dans le cadre de l'engagement de Statistique Canada à fournir des données exactes et de grande qualité, et reflètent les pratiques exemplaires en matière de statistique. L'incidence de ces révisions sur les chiffres principaux du PIB publiés précédemment et sur les tendances générales est minime, car les estimations pour l'économie totale demeurent conformes aux estimations publiées du PIB selon les revenus et dépenses.
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