Pour la première fois en plus de 15 ans, de nouvelles données tirées de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS), recueillies de novembre 2022 à décembre 2024, fournissent des mesures directes de la santé buccodentaire des Canadiens, révélant à la fois des améliorations et des défis persistants.
Les mesures directes fournissent des évaluations objectives des conditions de santé buccodentaire, offrant des renseignements plus précis que ceux obtenus au moyen de l'autodéclaration et contribuant à une meilleure compréhension de la santé buccodentaire des Canadiens.
Les résultats montrent que moins de personnes âgées de 60 à 79 ans ont perdu toutes leurs dents (édentulisme) en 2022–2024, comparativement à 15 ans plus tôt. La proportion de personnes âgées de 60 à 79 ans n'ayant plus aucune dent naturelle a diminué pour passer d'environ 1 personne âgée sur 5 (22 %) en 2007–2009, la dernière fois que l'ECMS a recueilli des mesures directes de la santé buccodentaire, à moins de 1 personne âgée sur 10 (8 %) en 2022–2024. En dépit de cette amélioration, la prévalence et la gravité de la carie dentaire sont inchangées depuis le cycle de l'ECMS de 2007 à 2009. De plus, les signes d'inflammation des gencives restent fréquents chez les Canadiens de 20 à 79 ans, 83 % d'entre eux présentant des saignements aux gencives en 2022–2024, un signe précoce important de maladie des gencives.
Chez les enfants de 6 à 11 ans, la prévalence et la gravité de la carie dentaire en 2022–2024 étaient relativement stables par rapport à 2007–2009, plus de la moitié (57 %) ayant au moins une dent temporaire ou permanente touchée par la carie dentaire.
Pas de changement en ce qui concerne la carie dentaire chez les enfants, les jeunes et les adultes
L'indice dents cariées absentes obturées (CAOD), qui compte le nombre de dents (D) cariées (C), absentes à la suite d'une carie (A) ou obturées (O), est souvent utilisé pour évaluer la carie dentaire et les besoins en matière de traitement. Cet indice détermine le nombre moyen de dents touchées par personne, indiquant la gravité du problème. Il est souvent combiné à la prévalence, c'est-à-dire la proportion de personnes ayant au moins une dent touchée, afin de déterminer à la fois la fréquence et la gravité des caries dentaires au sein d'une population.
La carie dentaire chez les enfants de 1 à 5 ans a été mesurée pour la première fois au cours du cycle de 2022 à 2024 de l'ECMS. Au sein de ce groupe, 17 % des enfants avaient au moins une dent temporaire touchée, ce qui fournit un point de référence aux futures observations. La carie de la petite enfance peut progresser rapidement et est souvent associée à des douleurs, à des difficultés à manger et à un risque accru de complications dentaires plus tard au cours de la vie. La présence de carie chez les enfants de ce groupe d'âge met en lumière l'importance d'une prévention qui débute dès les premières années de vie.
Parmi les enfants (6 à 11 ans) et les jeunes (12 à 19 ans), la proportion ayant au moins une dent touchée a peu varié et aucun changement statistiquement significatif n'a été observé entre le cycle de l'ECMS de 2007 à 2009 et celui de 2022 à 2024. En 2022–2024, un peu plus de la moitié (57 %) des enfants de 6 à 11 ans avaient au moins une dent temporaire ou permanente touchée, ce qui correspond au taux de prévalence enregistré en 2007–2009 (57 %). Il en est de même pour ce qui est des jeunes : 58 % d'entre eux avaient au moins une dent permanente touchée en 2022–2024, comparativement à 59 % en 2007–2009. Le nombre moyen de dents touchées était également semblable chez les enfants (2,4 dents) et les jeunes (2,3 dents), sans changement significatif au fil du temps.
Bien que la prévalence de la carie dentaire chez les enfants et les jeunes ait été stable en 2022–2024, plus de la moitié des enfants et des jeunes ont eu des caries dentaires, ce qui montre que des défis persistent.
Chez les adultes (20 à 79 ans), le pourcentage de personnes ayant au moins une dent permanente touchée était stable, passant de 96 % en 2007–2009 à 93 % en 2022–2024. Le nombre moyen de dents touchées était également constant, soit 10,7 en 2007–2009 et 9,7 en 2022–2024.
Mesurer les conséquences des caries non traitées
Au cours de la période de 2022 à 2024, l'enquête a recueilli pour la première fois des données relatives à l'indice pulpe exposée ulcération fistule abcès (PUFA), qui identifie les dents présentant des conséquences avancées de caries non traitées : atteinte pulpaire visible (partie interne de la dent) (P), ulcération causée par des fragments de dent ou de racine disloqués (U), fistule (F) ou abcès (A). Alors que l'indice CAOD reflète l'expérience globale en matière de caries dentaires, l'indice PUFA met en évidence la gravité et les complications résultant de caries dentaires non traitées.
Selon l'indice PUFA, 7 % des enfants et des jeunes de 1 à 19 ans et 22 % des adultes de 20 à 79 ans étaient touchés en 2022–2024, ce qui met en évidence le fardeau persistant des maladies à un stade avancé, quel que soit l'âge. Le suivi de l'indice PUFA peut permettre d'identifier les populations ayant un besoin urgent de soins dentaires et d'appuyer les efforts visant à prévenir les complications graves.
Changements des profondeurs des poches gingivales chez les adultes
La maladie parodontale survient lorsque les tissus et les os soutenant les dents sont abîmés, souvent en raison de bactéries ou d'une inflammation. Le sondage parodontal est une méthode clé pour surveiller la santé des gencives chez les adultes; il consiste à mesurer la profondeur de l'espace située entre les dents et la gencive, appelée sillon ou poche. À mesure que la maladie gingivale progresse, la profondeur augmente sous l'effet de l'inflammation et de la dégradation des tissus de soutien. Des poches d'une profondeur de 3 mm ou moins sont généralement considérées comme saines, alors que des poches plus profondes pourraient être un premier signe de maladie des gencives.
Du cycle de l'ECMS de 2007 à 2009 à celui de 2022 à 2024, la profondeur des poches parodontales a changé chez les adultes de 20 à 79 ans. Le pourcentage d'adultes ayant des poches d'une profondeur de 0 à 2 mm a baissé, passant de 45 % à 13 %; en revanche, le pourcentage d'adultes ayant des poches de 3 mm a augmenté pour passer de 34 % à 51 %. Parallèlement, les poches plus profondes sont devenues plus courantes. En effet, la prévalence des poches de 4 mm est passée de 11 % à 21 % et celle des poches de 5 mm, de 5 % à 9 %. En revanche, aucun changement statistiquement significatif n'a été observé en ce qui concerne la prévalence des poches de 6 mm ou plus (4 % en 2007–2009 et 7 % en 2022–2024). Même si la profondeur des poches de près des deux tiers des adultes se situait dans la fourchette saine (0 à 3 mm) en 2022–2024, un peu plus d'un tiers des adultes avaient des poches plus profondes (4 mm ou plus), comparativement à 1 adulte sur 5 en 2007–2009.
Cette progression vers des poches parodontales plus profondes semble refléter les tendances enregistrées à l'échelle internationale. Selon des études récentes réalisées au Royaume-Uni (lien en anglais seulement) et en Australie (lien en anglais seulement), on observe un fardeau croissant en matière de maladie parodontale, dont la prévalence et la gravité devraient continuer à augmenter. Cette tendance est associée (lien en anglais seulement) à un accès limité aux soins dentaires préventifs, à des coûts de traitement élevés, à une couverture d'assurance inégale et à des obstacles socioéconomiques. Au Canada, les lacunes sur le plan de l'intervention précoce, combinées à des barrières d'accès et de couverture qui persistent depuis 2007–2009, peuvent également contribuer à la hausse de la prévalence et de la gravité.
L'inflammation des gencives est assez répandue, en particulier chez les jeunes adultes
Bien que la profondeur des poches fournisse des renseignements sur les changements structurels associés à la maladie des gencives, le saignement au sondage indique une inflammation active et permet d'avoir une meilleure idée du stade actuel de l'activité de la maladie.
Dans l'ensemble, le nombre moyen de dents présentant un saignement chez les Canadiens de 20 ans à 79 ans en 2022–2024 s'établissait à 7, et 83 % des personnes de ce groupe d'âge avaient au moins une dent qui saignait lors du sondage parodontal. Les personnes de 20 à 39 ans affichaient le taux le plus élevé (90 %) et celles de 60 à 79 ans, le taux le plus faible (76 %). Ces résultats suggèrent que l'inflammation est relativement fréquente dans certains groupes d'âge, en particulier chez les jeunes adultes (20 à 39 ans), soulignant les avantages potentiels d'une meilleure hygiène buccodentaire et d'un meilleur accès aux soins dentaires pour cette population.
Diminution de la perte totale des dents chez les adultes canadiens
Le taux d'édentulisme a diminué chez les adultes de 20 ans à 79 ans, passant de 6 % en 2007–2009 à 3 % en 2022–2024. Parmi les personnes âgées de 60 à 79 ans, ce taux a diminué, passant de 22 % à 8 % au cours de la même période. Ces baisses sont probablement attribuables à l'amélioration des soins dentaires (lien en anglais seulement) et à l'évolution des pratiques de traitement (lien en anglais seulement) depuis quelques décennies (délaissement des approches centrées sur l'extraction en faveur de la préservation des dents naturelles, dans la mesure du possible). Malgré ces changements positifs, le taux d'édentulisme demeure nettement plus élevé chez les personnes âgées que chez les adultes de 20 à 59 ans, ce qui met en évidence des disparités liées à l'âge en matière de santé buccodentaire.
Les premières données provinciales de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé sont accessibles afin d'appuyer le programme de surveillance de la santé buccodentaire de la Nouvelle-Écosse
Grâce à l'extension de la collecte de données à cinq sites supplémentaires dans le cadre d'une collaboration spéciale avec le ministère de la Santé et du Mieux-être de la Nouvelle-Écosse, des estimations de la santé buccodentaire, fondées sur des mesures directes recueillies dans le cadre de l'ECMS, sont accessibles à l'échelle provinciale pour la première fois au moment de la présente diffusion.
Dans l'ensemble, les résultats montrent que les indicateurs de la santé buccodentaire en Nouvelle-Écosse ressemblent fortement aux résultats nationaux. En 2022–2024, chez les adultes de 20 à 79 ans, l'indice CAOD moyen était de 9,2 dans la province, comparativement à 9,7 à l'échelle nationale, et 92 % avaient au moins une dent touchée, comparativement à 93 % à l'échelle du Canada. Le nombre moyen de caries coronaires non traitées chez les adultes s'établissait à 2,5 en Nouvelle-Écosse, ce qui est semblable à la moyenne nationale (2,9). Sur le plan de la santé parodontale, la profondeur moyenne des poches chez les adultes de 20 à 79 ans était de 5 mm (moyenne nationale : 5mm), tandis que 65 % des personnes de 20 à 79 ans saignaient des gencives lors du sondage parodontal (prévalence nationale : 83 %).
Ces constatations suggèrent que les défis en matière de santé buccodentaire en Nouvelle-Écosse correspondent à ceux qui sont observés à l'échelle nationale, ce qui fournit une base pour adapter les efforts de prévention et de traitement aux besoins de la population. La Nouvelle-Écosse compte s'appuyer sur ces résultats pour analyser les données plus en profondeur en vue de prendre des décisions éclairées en matière de politiques et de programmes provinciaux.
Graphique 1 : Prévalence des caries dentaires chez la population dentée âgée de 1 à 79 ans en Nouvelle-Écosse et au Canada (à l'exclusion des territoires)
Description - Graphique 1
Tableau de données : Prévalence des caries dentaires chez la population dentée âgée de 1 à 79 ans en Nouvelle-Écosse et au Canada (à l'exclusion des territoires)
Notes : Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre le Canada (à l'exclusion des territoires) et la Nouvelle-Écosse pour la période de 2022 à 2024. De même, aucune variation statistiquement significative n'a été constatée entre les cycles 2007–2009 et 2022–2024 pour le Canada (à l'exclusion des territoires). La prévalence des caries dentaires correspond à la proportion de personnes ayant au moins une dent touchée, mesurée par le nombre de dents (D) cariées (C), absentes en raison de la carie (A) et obturées (O), selon l'indice CAOD. Les données relatives aux enfants de 1 à 5 ans portent uniquement sur les dents primaires (caod), celles relatives aux enfants de 6 à 11 ans portent sur les dents primaires et permanentes (caod + CAOD) et celles relatives aux jeunes et adultes de 12 à 79 ans portent uniquement sur les dents permanentes (CAOD). En outre, les données relatives aux adultes de 20 à 79 ans ne concernent que la couronne. En ce qui concerne les estimations de la Nouvelle-Écosse, les résultats relatifs aux enfants de 1 à 5 ans et de 6 à 11 ans sont accompagnés du signe « E » et doivent être utilisés avec prudence.
... non disponible pour cette période
F trop peu fiable pour être publié
Sources : Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 7 (2022 à 2024) et cycle 1 (2007 à 2009) (5071).
Graphique 2 : Prévalence des poches parodontales selon le score le plus élevé chez la population dentée âgée de 20 à 79 ans en Nouvelle-Écosse et au Canada (à l'exclusion des territoires)
Description - Graphique 2
Tableau de données : Prévalence des poches parodontales selon le score le plus élevé chez la population dentée âgée de 20 à 79 ans en Nouvelle-Écosse et au Canada (à l'exclusion des territoires)
Notes : Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre le Canada (à l'exclusion des territoires) et la Nouvelle-Écosse pour la période de 2022 à 2024. La prévalence des poches parodontales selon le score le plus élevé correspond à la proportion de personnes classées en fonction de la profondeur de la poche parodontale la plus profonde mesurée dans leur bouche.
Sources : Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 7 (2022 à 2024) et cycle 1 (2007 à 2009) (5071).
Graphique 3 : Prévalence des saignements des gencives au sondage chez la population dentée âgée de 20 à 79 ans en Nouvelle-Écosse et au Canada (à l'exclusion des territoires)
Description - Graphique 3
Tableau de données : Prévalence des saignements des gencives au sondage chez la population dentée âgée de 20 à 79 ans en Nouvelle-Écosse et au Canada (à l'exclusion des territoires)
Notes : Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre le Canada (à l'exclusion des territoires) et la Nouvelle-Écosse pour la période de 2022 à 2024. La prévalence des saignements des gencives au sondage correspond à la proportion de personnes présentant un saignement gingival sur au moins une dent lors du sondage. En ce qui concerne les estimations de la Nouvelle-Écosse, les résultats pour les adultes âgés de 20 à 39 ans, de 40 à 59 ans et de 60 à 79 ans sont accompagnés du signe « E » et doivent être utilisés avec prudence.
Sources : Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 7 (2022 à 2024) et cycle 1 (2007 à 2009) (5071).
Note aux lecteurs
L'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) est la seule source continue de données représentatives à l'échelle nationale pour les mesures directes de la santé au Canada. Elle fournit des renseignements détaillés sur les problèmes de santé de la population canadienne et les comportements liés à la santé. Elle a été conçue dans le but d'orienter la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies, ainsi que de promouvoir la santé et le bien-être.
Les données du cycle 7 de l'ECMS ont été recueillies de novembre 2022 à décembre 2024. La population cible comprend les personnes âgées de 1 à 79 ans résidant dans les 10 provinces. La population observée exclut les personnes vivant dans les trois territoires, les personnes vivant dans les réserves et autres établissements autochtones dans les provinces, les membres à temps plein des Forces canadiennes, la population vivant en établissement et les résidents de certaines régions éloignées. En tout, ces exclusions représentent environ 3 % de la population cible.
Le cycle 7 de l'ECMS est le premier cycle au cours duquel des données sur la santé buccodentaire ont été recueillies au moyen de mesures directes depuis le cycle 1 (2007 à 2009).
Les données de l'ECMS sur la santé buccodentaire pour la Nouvelle-Écosse combinent les données de l'un des sites de collecte (Halifax) du cycle 7 de l'ECMS ainsi que les données de cinq autres sites de la province recueillies de novembre 2024 à mars 2025. C'est la première fois qu'un fichier de données à l'échelle provinciale est accessible dans le cadre de l'ECMS, la collecte de données et la pondération ayant été spécifiquement conçues pour produire des estimations provinciales.
Toutes les estimations relatives à la carie dentaire et à la santé des gencives présentées dans ce communiqué sont fondées sur la population dentée (c'est-à-dire les personnes ayant au moins une dent naturelle).
Chez les adultes de 20 à 79 ans, l'indice dents cariées absentes obturées (CAOD) présenté dans ce communiqué concerne uniquement la couronne dentaire.
La carie dentaire désigne le processus de dégradation des dents, allant des premiers stades d'affaiblissement de l'émail à une détérioration plus profonde touchant les zones situées sous l'émail (la dentine et la pulpe). Aux premiers stades, la carie peut encore être réversible grâce à des traitements ou à de meilleures pratiques d'hygiène buccodentaire.
Une cavité est un trou physique dans la dent résultant d'une carie avancée. Elle nécessite généralement une intervention professionnelle (p. ex. obturation ou pose de couronne).
Le sondage parodontal sert à mesurer la profondeur des poches parodontales, soit la distance entre le bord libre de la gencive et le bas de la gencive, ou poche parodontale. Le sondage parodontal est réalisé sur toutes les surfaces dentaires au millimètre près, à l'aide d'une sonde parodontale graduée et standardisée. Outre la profondeur des poches, le sondage parodontal permet également de détecter le saignement au sondage, qui représente un indicateur important de l'inflammation gingivale.
Au cycle 7 de l'ECMS, la profondeur des poches parodontales a été mesurée par sondage parodontal direct pour évaluer la santé gingivale des adultes. Les examinateurs ont été formés et leurs instruments ont été calibrés afin d'accroître la cohérence et de prévenir les erreurs de mesure. Néanmoins, comme pour toute étude à grande échelle, il faut tenir compte de la possibilité d'erreurs de mesure mineures ou de biais potentiels lorsque l'on interprète les résultats à l'échelle de la population.
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