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Vous projetez d’avoir un enfant?

15 mai 2024, 11 h 00 (HAE)

Vous envisagez d’agrandir votre famille ou d’en fonder une? Si c’est le cas, nous vous proposons un tour d’horizon de ce qui s’y rattache : les dépenses liées au fait d’élever un enfant, les aides gouvernementales offertes aux parents, les coûts de service de garde d’enfants, et même les prénoms que vous pourriez donner à votre bébé!

Environ les deux tiers des personnes de 15 à 49 ans ont des enfants ou comptent en avoir

En 2022, nous avons demandé aux jeunes et aux adultes de 15 à 49 ans combien d’enfants ils comptaient avoir au total.

Environ les deux tiers des personnes de 15 à 49 ans ont dit avoir l’intention d’avoir au moins un enfant, 12 % en voulant un, 36 % en voulant deux, 14 % en voulant trois et 6 % en voulant quatre ou plus.

Outre la parentalité biologique, on peut aussi être parent d’un enfant issu d’une adoption ou d’une relation par alliance. En 2022, 2 % des personnes de 15 à 49 ans avaient au moins un enfant adopté, tandis que 9 % avaient au moins un enfant par alliance.

En 2022, près de la moitié des conjoints ont demandé des prestations parentales ou avaient l’intention de le faire

Depuis le lancement du Programme de prestations parentales partagées en 1990, les deux parents peuvent s’absenter d’un emploi rémunéré pour prendre soin d’un nouveau-né ou d’un enfant nouvellement adopté et bénéficier d’un remplacement partiel de leur revenu (selon l’admissibilité).

En 2022, 47 % des conjoints ont demandé des prestations parentales ou avaient l’intention de le faire, en hausse par rapport à 35 % en 2019, avant la pandémie de COVID-19, et à 20 % en 2006. En ce qui concerne les mères, 94 % d’entre elles ont demandé ou avaient l’intention de demander des prestations parentales en 2022.

Comparativement à la moyenne canadienne, le Québec affiche depuis longtemps une proportion plus élevée de parents ayant un emploi assurable et une proportion plus élevée de parents assurés recevant des prestations de maternité ou des prestations parentales.

En 2022, les conjoints admissibles vivant au Québec (93 %) étaient trois fois plus susceptibles de demander ou d’avoir l’intention de demander des prestations pour la naissance ou l’adoption d’un enfant que ceux vivant ailleurs au Canada (31 %).

Élever un enfant : combien en coûte-t-il aux parents?

Au cours de la période allant de 2014 à 2017, les familles canadiennes biparentales ayant deux enfants (le type de famille le plus courant parmi les familles ayant des enfants) et gagnant un revenu moyen ont dépensé environ 293 000 $ (en dollars de 2017) pour élever un enfant de la naissance à l’âge de 17 ans, ce qui correspond à une moyenne de 17 235 $ par année. Ce montant englobe les coûts liés à l’alimentation, au logement, aux vêtements, au transport, aux soins de santé et à l’éducation ainsi que d’autres coûts, comme ceux liés aux produits de soins personnels et au matériel de loisirs.

En 2016, les familles biparentales ayant deux enfants et gagnant un revenu annuel avant impôt supérieur à 135 790 $ ont dépensé en moyenne 403 910 $ par enfant de la naissance à l’âge de 17 ans. À titre de comparaison, une famille de même taille ayant un revenu inférieur à 83 013 $ a dépensé en moyenne 238 190 $ par enfant.

La proportion de jeunes adultes vivant avec leurs parents a augmenté au cours des dernières décennies. Si l’on tient compte des enfants de 18 à 22 ans vivant avec un de leurs parents ou les deux, le montant total dépensé par enfant augmente de 29 %, et ce, pour les familles monoparentales aussi bien que pour les familles biparentales. Cette augmentation peut s’expliquer par la durée plus longue des dépenses, ainsi que par des frais de scolarité plus élevés pour ce groupe d’âge.

Les frais de garde d’enfants

Compte tenu de ce qu’il en coûte aux parents pour élever un enfant, il n’est peut-être pas surprenant qu’en 2021, parmi les familles composées d’un couple ayant des enfants de 5 ans ou moins, dans 68 % des cas, les deux parents travaillaient, ce qui a pour effet d’accroître les besoins en services de garde.

Le montant que paient les parents pour le principal mode de garde de leur enfant varie selon l’âge de l’enfant, le nombre d’heures pendant lesquelles l’enfant se fait garder et le mode de garde utilisé. En 2023, les parents ont déclaré payer en moyenne 6 521 $ par année pour le principal mode de garde à temps plein (30 heures ou plus par semaine) de leur enfant de 5 ans ou moins (7 557 $ si on exclut le Québec).

Ce montant équivaut à une moyenne de 543 $ par mois pour la garde à temps plein (630 $ par mois si on exclut le Québec), soit 26 $ par jour (30 $ par jour si l’on exclut le Québec).

Les prestations pour enfants aident à couvrir les dépenses liées au fait d’élever un enfant

Les transferts gouvernementaux peuvent jouer un rôle important dans la couverture d’une partie des dépenses liées au fait d’élever un enfant.

Pour les couples ayant des enfants et les familles monoparentales, les prestations pour enfants représentent la principale composante des transferts gouvernementaux. En effet, en 2022, elles représentaient respectivement 44 % et 49 % de l’ensemble des transferts gouvernementaux versés à ces familles. Ainsi, la plupart (92 %) des familles composées d’un couple ayant des enfants ont reçu des prestations pour enfants en 2022, et le montant médian qu’elles ont reçu était de 5 300 $. Parmi les familles monoparentales, 99 % ont reçu des prestations pour enfants en 2022, et le montant médian de ces prestations était de 7 300 $.

À la recherche d’un prénom pour votre bébé?

Statistique Canada a récemment compilé une liste des prénoms de bébé les plus populaires au pays au cours de la période allant de 1991 à 2022.

En 2022, Noah dominait le palmarès des prénoms de garçon depuis deux ans, après avoir remplacé Liam en 2021. Liam avait été en tête de liste de 2012 à 2020.

Cette même année, Olivia était au sommet des prénoms féminins, indétrônable depuis sept ans. À partir de 2003, la première place était occupée tantôt par Emma, tantôt par Olivia, et cette dernière s’est classée première pendant 11 des 13 années s’étalant de 2010 à 2022.

Selon les tendances observées, de plus en plus de nouveaux parents recherchent pour leur enfant un prénom « qui sort de l’ordinaire », ce qui fait croître la diversité des prénoms de bébé. Au cours des 30 dernières années, le nombre de prénoms de bébé a augmenté de 31 % au Canada. En 2022, les prénoms uniques ou rares (portés par moins de cinq enfants) représentaient 86 % de tous les prénoms de bébé.

Plus de données sur les familles verront le jour prochainement

Statistique Canada continue de suivre les trajectoires des familles dans le cadre de l’Enquête sur les transitions familiales de 2024. L’enquête explore, pour la septième fois, les expériences des familles au Canada au fil du temps, en examinant la situation changeante des personnes et des familles aux différentes étapes de la vie, de l’enfance à la retraite en passant par l’âge adulte.

L’enquête portera sur les transitions familiales et permettra de répondre à différentes questions d’intérêt. Par exemple, les jeunes adultes tardent-ils encore à quitter le domicile de leurs parents? Ou encore, combien de personnes au Canada vivent une séparation ou un divorce, ou celui de leurs parents?

Elle permettra aussi de déterminer si les Canadiennes et Canadiens retardent le moment d’avoir des enfants et s’ils ont l’intention de se marier et d’avoir des enfants.

Les résultats de l’enquête serviront également à comparer les familles canadiennes à celles d’autres pays.

Journée internationale des familles des Nations Unies

Le 15 mai est la Journée internationale des familles des Nations Unies, et l’année 2024 marque également le 30e anniversaire de l’Année internationale de la famille des Nations Unies.

Cette année, le thème de la Journée internationale des familles porte sur les effets des changements climatiques sur les familles et sur le rôle que celles-ci peuvent jouer pour aider l’environnement, en particulier en ce qui concerne les changements climatiques.

Voici quelques articles traitant de la manière dont les ménages canadiens réduisent leur empreinte environnementale.

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