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Le tout petit monde de la nanotechnologie

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La nanotechnologie est la discipline scientifique se consacrant à la mise au point et à la manipulation de matières à une échelle d’un milliardième de mètre, ce qui équivaut à environ trois ou quatre atomes de largeur.

En 2003, 89 entreprises canadiennes effectuaient de la recherche et du développement (R. et D.) en nanotechnologie dans sept industries, notamment les services scientifiques de R. et D. (65 %), la fabrication de produits chimiques (11 %) ainsi que la fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments (7 %).

Bien qu’elles soient encore peu nombreuses, de plus en plus d’entreprises s’intéressent à la nanotechnologie. Elles explorent d’éventuelles applications dans les domaines de la médecine, de l’énergie, de l’environnement, de l’informatique et des télécommunications. Les chercheurs canadiens envisagent la création de superordinateurs de la taille d’une seule cellule, de caméras numériques qui fonctionnent dans l’obscurité et même de vêtements qui génèrent de l’électricité à partir de l’énergie solaire. On trouve déjà des produits de la nanotechnologie sur le marché — par exemple des bandages contenant de l’argent qui combattent l’infection et des matériaux 100 fois plus résistants et 16 fois moins lourds que l’acier.

Graphique : Entreprises impliquées dans la recherche et développement (R. et D.) en nanotechnologie, selon le secteur, 2003Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, plus de 30 pays ont mis en place des programmes de R. et D. en nanotechnologie, les États‑Unis et le Japon s’étant classés en tête de liste pour ce qui est du financement de la R. et D. en 2000. La contribution du Canada à la recherche internationale prend la forme d’un nombre considérable d’articles de recherche publiés chaque année sur le sujet.

La principale initiative du gouvernement fédéral en matière de nanotechnologie est la création, à Edmonton, de l’Institut national de nanotechnologie, un projet de collaboration entre le Conseil national de recherches du Canada et le gouvernement de l’Alberta. Le Québec a également investi des sommes considérables dans les nanotechnologies et comptait, en 2004, environ 2 000 étudiants inscrits à des programmes d’études supérieures dans ce domaine.