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Les femmes en sciences et en génie

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Au fil des ans, de plus en plus de femmes embrassent des carrières en sciences et en génie. Cependant, même si de nos jours la majorité des étudiants universitaires de premier cycle sont des femmes, celles‑ci sont toujours sous-représentées en sciences pures et en génie, que ce soit à l’université ou sur le marché du travail. Attirer et retenir les femmes sont des préoccupations généralisées dans l’industrie.

Des indicateurs révèlent que ce déséquilibre change — lentement dans certains domaines et plus rapidement dans d’autres. Les effectifs universitaires constituent un de ces indicateurs. En effet, ils présentent le nombre de personnes formées et prêtes à entrer sur le marché du travail dans une discipline donnée.

Le secteur de l’architecture et du génie, par exemple, est depuis toujours un domaine ou l’homme domine. Toutefois, au cours de l’année scolaire 2003‑2004, le nombre de femmes inscrites dans cette discipline a grimpé de 65 % comparativement à 1992‑1993. En fait, les femmes représentaient 23 % de l’effectif total dans ce secteur en 2003‑2004, par rapport à 19 % en 1992‑1993.

Graphique : Effectifs universitaires en sciences physiques et de la vie et en technologies, premier cycle, selon le sexeDans le même ordre d’idées, le nombre de femmes inscrites en physique et en sciences de la vie est en hausse de 46 % depuis 1992-1993. En outre, depuis 1996‑1997, les données démographiques ont changé du tout au tout : davantage de femmes que d’hommes sont maintenant inscrites dans cette discipline.

Les chiffres relatifs à l’emploi sont un autre indicateur du changement des tendances. Ces chiffres montrent encore un important déséquilibre entre les hommes et les femmes dans la population active en sciences et en génie.

L’accroissement de l’effectif féminin dans les disciplines de sciences et de génie aux universités ne s’est pas encore traduit en changements semblables dans la population active, particulièrement en génie. En 2005, selon les chiffres de l’industrie, la proportion de femmes titulaires d’une licence en génie se situait à seulement 9 % environ.