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1. Durant la période à l'étude, le taux de chômage des décrocheurs du secondaire (pour le groupe des 15 ans et plus) a oscillé entre 12 % et 17 %, tandis que le taux de chômage national a fluctué entre 7 % et 11 %. Source : tableau CANSIM 282-0004, Statistique Canada.

2. Les coûts sociaux sont importants eux aussi. Une étude du Conference Board du Canada (Lafleur, 1992) estimait en 1989 que 140 000 décrocheurs – soit environ 5 000 de plus que le nombre de décrocheurs canadiens qui avaient de 20 à 22 ans en 2001 – occasionnent durant leur vie professionnelle des coûts sociaux de près de 4 milliards de dollars. En 2005, cela aurait coûté, en dollars courants, 58,7 milliards de dollars.

3. Calculé par l'auteure à partir des données des deux premiers cycles de l'Enquête auprès des jeunes en transition, cohorte B, de Statistique Canada. Cette proportion exclut les personnes qui poursuivaient des études postsecondaires ou qui avaient obtenu un diplôme d'études postsecondaires en 1999. Sans leur exclusion, le taux de retour s'élève à 27 % selon les calculs de Zeman, Knighton et Bussière.

4. Les taux de retour plus élevés observés chez les jeunes femmes expliquent probablement en partie leur taux de décrochage moindre à 20 ans.

5. La population totale des personnes de 20 à 24 ans est celle de l'année civile, pas de l'année scolaire. Dans les calculs, les données basées sur l'année scolaire sont divisées par l'année complète correspondante. Par exemple, le taux de décrochage utilise le nombre de décrocheurs durant l'année scolaire 1990-1991 divisé par la population totale en 1990.

6. Dans la présente section, les décrocheurs sont les individus des groupes A et B de la diagramme A1, c'est-à-dire ceux qui sont sans diplôme d'études secondaires et qui ne fréquentent pas l'école.

7. Bowlby (2005) présente aussi un taux de décrochage basé sur l'Enquête sur la population active. Son taux de décrochage se fonde sur le plus haut niveau de scolarité atteint (plus haut diplôme ou grade obtenu) et exclut donc du numérateur du taux les personnes sans diplôme d'études secondaires qui ont obtenu un diplôme d'études postsecondaires. Environ 2 % à 3 % de toutes les personnes âgées de 20 à 24 ans sont sans diplôme d'études secondaires mais ont un diplôme d'études postsecondaires. Les chiffres de la présente étude sont de ce fait de 2 % à 3 % plus élevés que ceux de Bowlby.

8. L'Enquête sur la population active recueille de l'information sur la fréquentation scolaire, demandant s'il s'agit d'une fréquentation à temps plein ou à temps partiel, et sur le type d'établissement fréquenté. Le répondant a les choix de réponse suivants : école primaire ou secondaire; collège communautaire; collège préuniversitaire; université; et autre.

9. L'augmentation la plus forte a été observée du côté des programmes universitaires et touchait très probablement les certificats universitaires à l'intention d'étudiants adultes. Elle s'est surtout produite depuis 2000-2001 chezles femmes et depuis 2003-2004 chez les hommes et a été plus forte chez les premières que les seconds. On ne sait trop si cette tendance persistera. Veuillez également noter que les données porteraient aussi sur la formation parrainée par l'employeur.

10. Cette section traite du décrochage et du retour à l'école selon ce qu'en dit la littérature économique. D'aucuns y ont décrit le décrochage comme un processus d'éloignement. Voir « Après l'école – Résultats d'une enquête nationale comparant les sortants de l'école aux diplômés d'études secondaires âgés de 18 à 20 ans » de Gilbert, S., L. Barr, W. Clark, M. Blue et D. Sunter. Développement des ressources humaines Canada et Statistique Canada, no 81-575F. 1993.

11. Bushnik et coll. (2004) montrent qu'à 15 ans, les futurs décrocheurs avaient des résultats significativement moindres au test de lecture du PISA, un test normalisé de l'OCDE, que les élèves qui ont ultérieurement obtenu leur diplôme. Les décrocheurs de sexe masculin obtenaient des scores encore plus bas que ceux des décrocheuses.

12. D'autres changements peuvent être apportés au modèle de l'investissement dans le capital humain de façon à ce qu'on puisse modifier les préférences au fil du temps. Cette modification permet de rendre compte despressions sociales et d'autres facteurs environnementaux susceptibles d'inciter les jeunes à décrocher.

13. Les études « à compléter » s'appliquent également aux personnes qui choisissent de poursuivre des études en vue d'obtenir un diplôme collégial puisqu'elles devront très probablement devoir suivre un programme de mise à niveau basé sur les études qu'ils n'ont pas faites.

14. La notion de région économique est définie par Statistique Canada définit et utilisée pour analyser la population active. Une telle région englobe une division de recensement ou un grand nombre d'entre elles selon la densité de la population.

15. Le nombre de trimestres d'absence de l'école secondaire est mesuré en date de décembre 1999 et comprend les trimestres d'été.

16. Lorsqu'on exclut ceux qui ignorent le niveau de scolarité de leurs parents, 21 % des hommes et 23 % des femmes ont des parents titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires.

17. Les décisions de travailler et d'aller à l'école sont très probablement contemporaines. La difficulté en l'occurrence consiste à déterminer si ces décisions sont prises ou non à l'avance. Il faudrait un modèle de prise de décisions beaucoup plus élaboré pour explorer la problématique, mais rien ne justifie l'emploi d'un tel modèle pour tester l'hypothèse présente du retour des sortants involontaires. Veuillez noter que l'instrumentation du fait de travailler ou non à l'automne de 1999 a été testée au moyen du taux de chômage obtenu suivant la méthode utilisée par Parent (2006) et avec des variables nominales provinciales. D'autres tentatives ont été faites avec la part du marché local du travail des industries primaires, part calculée à partir du nombre de personnes occupées selon l'industrie par rapport au nombre total de personnes employées au Recensement de 2001. Les deux types d'instruments ont été inefficaces.

18. Cela a été testé par l'application d'un modèle pour les deux sexes en faisant interagir le genre avec les aspirations postsecondaires. Le paramètre d'interaction n'est pas statistiquement significatif avec une statistique Z de 0,35 (calcul fait par la méthode bootstrap).

19. Le recensement comprend également les résidents non permanents. On ne sait pas vraiment si la fréquence de la non-obtention d'un diplôme d'études secondaires est plus élevée chez les résidents non permanents que parmi le reste de la population. Il est donc impossible de déterminer l'effet sur le taux de décrochage de l'inclusion de ce groupe dans les calculs.

20. Idéalement, on ne devrait exclure des calculs que les personnes inscrites au niveau secondaire si les décrocheurs correspondent aux membres des groupes A et B. Si la notion de décrocheur ne s'applique qu'aux individus du groupe A, il faudrait alors exclure toute fréquentation scolaire du calcul du taux de décrochage.

21. Certains auteurs d'écrits sur l'éducation feront des distinctions plus poussées. Par exemple, les individus qui fréquentent l'école secondaire après avoir décroché ne sont pas considérés comme des décrocheurs, mais ceux qui vont à l'école des adultes ou qui suivent un programme d'équivalence à un diplôme le sont tout de même. Dans un tel cas, le taux de décrochage se situerait entre le taux d'inachèvement et le taux de décrochage selon la définition que nous en donnons.

22. En décembre 1999, 189 décrocheurs du secondaire étaient inscrits à un programme d'études postsecondaires ou avaient complété un tel programme. Ces personnes sont exclues de l'échantillon, car plusieurs caractéristiques préalables au retour n'ont pas été recueilles. L'échantillon, ainsi que le montre le tableau A.1 à l'annexe A. l, n'est formé que d'individus du groupe A.

23. La repondération s'est faite en tenant compte des caractéristiques personnelles, familiales et géographiques. Elle a été faite à l'échelle provinciale. On constate au terme d'une comparaison rapide qu'il y a très peu de différence entre les décrocheurs dénombrés au cycle 1 et les décrocheurs dénombrés aux deux cycles à l'exception de l'ignorance du dernier grade atteint (répondants au cycle 2 moins susceptibles de l'avoir déclaré). Voir Raymond (2003) pour plus de détails sur la procédure de repondération faite par Statistique Canada afin d'apporter des corrections pour tenir compte de l'attrition.