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Chapitre 12: Les femmes ayant une incapacité

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Plus de femmes vivent avec une incapacité

La pleine participation des personnes ayant une incapacité à tous les aspects de la vie sociale est devenue un objectif stratégique important des différents ordres de gouvernement au Canada ces dernières années. En 2001, près de 2 millions de femmes, soit 13 % de l’ensemble de la population féminine, avaient une incapacité1 (tbleau 12.1).

Tableau 12.1 Personnes ayant une incapacité, selon l’âge, 2001

En fait, les femmes constituent la majorité de la population canadienne ayant une incapacité. En 2001, 54 % des personnes ayant une incapacité étaient des femmes, alors que celles-ci représentaient seulement 51 % de la population totale. Cette même année, 13,3 % des Canadiennes avaient une incapacité, comparativement à 11,5 % de la population masculine.

Définition de l’incapacité

Il est difficile de définir une incapacité, car il s’agit d’un concept complexe dont les caractéristiques sont à la fois objectives et subjectives. En fait, l’élaboration d’une seule définition harmonisée de l’incapacité peut s’avérer impossible, étant donné les nombreuses réalités comprises dans le concept d’incapacité, depuis les troubles réels ou perçus jusqu’aux obstacles liés à l’environnement, qui restreignent la participation à une gamme d’activités.

De plus, l’incapacité est un concept fluide plutôt que statique. Une incapacité peut être légère ou profonde; elle peut aussi être temporaire ou permanente. Certaines incapacités peuvent être constantes tout au long de la vie d’une personne, alors que d’autres traversent des périodes de rémission ou sont progressivement dégénératives. Par ailleurs, comme c’est le cas dans l’ensemble de la population canadienne, la population ayant une incapacité est très diversifiée. On retrouve des personnes ayant une incapacité dans toutes les cultures, les races, les classes sociales, ainsi qu’à tous les niveaux de scolarité et dans tous les groupes d’âge. De même, les conséquences d’une incapacité pour une personne peuvent être très différentes d’une personne à l’autre.

Il s’ensuit qu’il n’existe pas, à l’heure actuelle, de définition unique de l’incapacité à l’échelon fédéral du Canada. Aux fins du présent rapport, toutefois, les personnes ayant une incapacité comprennent celles dont la capacité d’effectuer des activités quotidiennes est limitée par un état physique ou mental ou un problème de santé, tels qu’ils ont été déclarés par les personnes concernées à partir d’un ensemble de questions standards.

Il convient également de souligner que les personnes ayant une incapacité qui font l’objet du présent chapitre ne comprennent que celles faisant partie d’un ménage privé. Les données sur les personnes ayant une incapacité qui vivent en établissement ne sont pas disponibles à l’heure actuelle.

Les incapacités augmentent avec l’âge

La probabilité que les femmes aient une incapacité augmente avec l’âge. En 2001, 42 % des femmes de 65 ans et plus avaient une incapacité. Cette proportion est presque le double de celle enregistrée par les femmes de 55 à 64 ans, dont 22 % avaient une incapacité, et elle est bien supérieure aux pourcentages obtenus chez les femmes plus jeunes. Cette année-là, seulement 12 % des femmes de 35 à 54 ans, 5 % de celles de 15 à 34 ans et seulement 3 % de celles de moins de 15 ans étaient considérées comme ayant une incapacité.

La prévalence des incapacités augmente aussi chez les femmes plus âgées au sein de la population des personnes âgées. En effet, 72 % des femmes de 85 ans et plus avaient une incapacité, comparativement à 50 % des femmes de 75 à 84 ans et à 32 % de celles de 65 à 74 ans en 2001.

Les incapacités augmentent également avec l’âge chez les hommes âgés. Il n’existe pas, toutefois, de différence statistique quant à l’incidence des incapacités chez les femmes et les hommes de différents groupes d’âge de la population des personnes âgées. En 2001, chez les 85 ans et plus, 72 % des femmes et 69 % des hommes avaient une incapacité. Étant donné que les femmes constituent la majorité des personnes âgées au Canada, il existe donc beaucoup plus de femmes que d’hommes âgés ayant une incapacité. En effet, cette même année, on a dénombré 136 000 femmes de 85 ans et plus ayant une incapacité, soit le double du nombre réel d’hommes de cet âge qui sont aux prises avec une incapacité.

Gravité de l’incapacité

La majorité des femmes ayant une incapacité sont aux prises avec une incapacité légère2. En 2001, 32 % des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité étaient aux prises avec une incapacité légère, tandis que 25 % d’entre elles étaient aux prises avec une incapacité moyenne, 28 %, une incapacité grave et 14 %, une incapacité très grave. Cette même année, un peu plus de 800 000 femmes, soit près de 7 % des femmes de 15 ans et plus, avaient une incapacité considérée comme grave ou très grave (tableau 12.2).

Tableau 12.2 Personnes de 15 ans et plus ayant une incapacité, selon l’âge et la gravité de l’incapacité, 2001

Il n’est donc pas étonnant que les femmes âgées soient plus susceptibles que leurs homologues plus jeunes d’avoir une incapacité grave. En 2001, 6 % des femmes de 65 ans et plus avaient une incapacité très grave, alors que 12 % étaient aux prises avec une incapacité grave. Une fois encore, ces chiffres équivalent à environ le double de ceux obtenus par les femmes de 55 à 64 ans et sont bien au-dessus de ceux enregistrés chez les femmes plus jeunes.

Chez les personnes âgées, les femmes sont aussi un peu plus susceptibles que les hommes d’avoir une incapacité grave. En 2001, 12 % des femmes de 65 ans et plus avaient une incapacité grave, comparativement à 9 % des hommes de ce groupe d’âge. Par contre, il n’existait pas de différence statistique dans la répartition des femmes et des hommes âgés qui ont une incapacité très grave. On observait également peu de différences quant à l’incidence des incapacités chez les femmes et les hommes plus jeunes.

Situation familiale des femmes ayant une incapacité

Comme c’est le cas pour l’ensemble de la population, la plupart des femmes ayant une incapacité vivent dans leur famille3. En 2001, 64 % des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité étaient la conjointe dans une famille époux-épouse, une partenaire en union libre, une mère seule ou une fille vivant chez ses parents. Cette année-là, 47 % des femmes aux prises avec une incapacité vivaient avec leur époux ou leur partenaire en union libre, 12 % étaient des mères seules et 5 % vivaient chez leurs parents (tableau 12.3).

Tableau 12.3 Situation familiale des personnes de 15 ans et plus ayant une incapacité, selon l’âge, 2001

Parallèlement, un grand nombre de femmes ayant une incapacité vivent toutefois en dehors d’un contexte familial. En 2001, 684 000 femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité — 36 % du total — vivaient seules, avec un parent ou une personne non apparentée. En fait, les femmes ayant une incapacité sont beaucoup plus susceptibles que leurs homologues de sexe masculin de vivre ailleurs que dans leur famille. Cette même année, seulement 24 % des hommes ayant une incapacité vivaient seuls, avec un parent ou une personne non apparentée.

Les femmes âgées ayant une incapacité sont particulièrement susceptibles de ne pas vivre auprès des membres de leur famille. En 2001, 53 % des femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité vivaient seules, avec d’autres parents ou avec une personne non apparentée, comparativement à seulement 24 % des hommes âgés aux prises avec une incapacité et à 22 % des femmes de moins de 65 ans vivant dans une situation identique.

Par contre, les femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité sont proportionnellement à peu près deux fois moins nombreuses que les hommes âgés aux prises avec une incapacité à vivre avec leur conjoint. En 2001, 35 % de ces femmes étaient mariées, par rapport à 70 % des hommes et des femmes âgés.

Il existe moins de variation dans la situation familiale des femmes et des hommes de 15 à 64 ans ayant une incapacité. En fait, les femmes de ce groupe d’âge ayant une incapacité étaient tout aussi susceptibles que les hommes dans la même situation de vivre avec leur conjoint ou leur partenaire en union libre, ou de ne pas vivre dans leur famille.

Les femmes de 15 à 64 ans ayant une incapacité sont toutefois beaucoup plus susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’être des parents seuls. En 2001, 13 % de ces femmes étaient des parents seuls, par rapport à seulement 3 % de leurs homologues de sexe masculin.

Niveau de scolarité

De façon générale, les femmes aux prises avec une incapacité ont un niveau de scolarité inférieur à celui des femmes n’ayant pas d’incapacité. Parmi les femmes de 15 ans et plus, 10 % des femmes ayant une incapacité détenaient un diplôme universitaire en 2001, comparativement à 19 % des femmes n’ayant pas d’incapacité. Parallèlement, près de la moitié (48 %) des femmes de ce groupe d’âge aux prises avec une incapacité n’avaient pas terminé leurs études secondaires, par rapport à seulement 28 % de leurs homologues n’ayant pas d’incapacité (tableau 12.4).

Tableau 12.4 Niveau de scolarité des personnes de 15 ans et plus ayant une incapacité et de celles n’ayant pas d’incapacité, 2001

Les femmes ayant une incapacité, toutefois, sont à peu près aussi scolarisées que leurs homologues de sexe masculin. En 2001, 10 % des femmes et des hommes de 15 ans et plus ayant une incapacité détenaient un diplôme universitaire. De même, les femmes de ce groupe d’âge ayant une incapacité étaient plus susceptibles de détenir un diplôme d’études collégiales que leurs homologues de sexe masculin, tandis qu’elles étaient moins susceptibles de détenir un diplôme d’une école de métiers. En outre, les femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité étaient à peu près aussi nombreuses que les hommes ayant une incapacité à ne pas détenir de diplôme d’études secondaires.

Comme c’est le cas pour l’ensemble de la population, le niveau de scolarité des femmes ayant une incapacité diminue avec l’âge. À tous les âges, cependant, le niveau de scolarité des femmes ayant une incapacité est bien inférieur à celui de leurs homologues n’ayant pas d’incapacité. Chez les femmes de 55 à 64 ans, celles ayant une incapacité étaient seulement deux fois moins nombreuses que celles n’ayant pas d’incapacité à détenir un diplôme universitaire en 2001, soit 8 % par rapport à 16 % (tableau 12.5).

Tableau 12.5 Niveau de scolarité des personnes ayant une incapacité et de celles n’ayant pas d’incapacité, selon l’âge, 2001

Il existe un écart un peu moindre entre les niveaux de scolarité des femmes de 15 à 34 ans qui ont une incapacité et celles qui n’en ont pas. Pourtant, 13 % des femmes de ce groupe d’âge ayant une incapacité détenaient un diplôme universitaire, comparativement à 20 % des femmes n’ayant pas d’incapacité en 2001. Les femmes de 15 à 34 ans ayant une incapacité étaient également un peu plus susceptibles que leurs homologues sans incapacité — 30 % par rapport à 26 % — de ne pas avoir terminé leurs études secondaires.

Toutefois, les femmes de 15 à 34 ans ayant une incapacité ont tendance à être plus scolarisées que les hommes de ce groupe d’âge aux prises avec une incapacité. En 2001, 13 % des femmes de 15 à 34 ans ayant une incapacité détenaient un diplôme universitaire, soit près du double de la proportion de 7 % enregistrée chez les hommes de ce groupe d’âge ayant une incapacité. Parallèlement, 30 % des femmes de ce groupe d’âge aux prises avec une incapacité n’avaient pas terminé leurs études secondaires, comparativement à 40 % de leurs homologues de sexe masculin. Cela contraste avec la situation des personnes de 55 ans et plus ayant une incapacité, parmi lesquelles les hommes ont tendance à être plus scolarisés que les femmes.

Moins de femmes aux prises avec une incapacité ont un emploi

Les femmes aux prises avec une incapacité sont généralement moins susceptibles d’avoir un emploi que les femmes sans incapacité. En 2001, seulement 40 % des femmes de 15 à 64 ans ayant une incapacité faisaient partie de la population active au Canada, comparativement à 69 % des femmes de ce groupe d’âge n’ayant pas d’incapacité. Les femmes n’ayant pas d’incapacité étaient aussi un peu moins susceptibles que leurs homologues de sexe masculin — 40 % par rapport à 47 % — d’avoir un emploi cette année-là (tableau 12.6).

Tableau 12.6 Pourcentage de personnes occupées de 15 à 64 ans ayant une incapacité et de celles n’ayant pas d’incapacité, 2001

L’écart entre les niveaux d’emploi des femmes ayant une incapacité et qui n’en ont pas tend à augmenter avec l’âge, bien que dans le cas des premières, elles soient beaucoup moins susceptibles que leurs homologues sans incapacité d’avoir un emploi et ce, dans tous les groupes d’âge. En effet, il existe une différence particulièrement importante chez les femmes de 55 à 64 ans. En 2001, seulement 22 % des femmes de ce groupe d’âge ayant une incapacité faisaient partie de la population active rémunérée. Cette proportion équivaut à moins de la moitié que leurs homologues sans incapacité, dont 46 % avaient un emploi cette même année.

Les femmes de 15 à 34 ans aux prises avec une incapacité sont également moins susceptibles que les femmes de ce groupe d’âge sans incapacité d’avoir un emploi. En 2001, 52 % des femmes de 15 à 34 ans ayant une incapacité faisaient partie de la population active rémunérée, comparativement à 66 % de leurs homologues sans incapacité. Toutefois, les femmes de 15 à 34 ans ayant une incapacité étaient proportionnellement à peu près aussi nombreuses à avoir un emploi que les hommes de ce groupe d’âge aux prises avec une incapacité. En outre, les femmes de 35 ans et plus ayant une incapacité étaient moins susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’avoir un emploi.

Il n’est pas étonnant de constater que la probabilité d’avoir un emploi chez les femmes ayant une incapacité diminue avec la gravité de l’incapacité. En 2001, seulement 15 % des femmes de 15 à 64 ans ayant une incapacité très grave et 29 % de celles ayant une incapacité grave participaient à la population active rémunérée, comparativement à 47 % de celles aux prises avec une incapacité moyenne et à 57 % de celles ayant une incapacité légère (tableau 12.7).

Tableau 12.7 Pourcentage de personnes occupées de 15 à 64 ans ayant une incapacité, selon la gravité de l’incapacité, 2001

Le modèle est le même chez les hommes ayant une incapacité, bien que les femmes aux prises avec une incapacité soient généralement moins susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’avoir un emploi, quelle que soit la gravité de leur incapacité. Font exception à ce modèle les femmes qui ont une incapacité très grave. En 2001, 15 % des femmes de 15 à 64 ans aux prises avec une incapacité très grave avaient un emploi, comparativement à seulement 12 % des hommes de ce groupe d’âge dans la même situation. Par contre, les taux d’emploi des femmes ayant une incapacité légère ou moyenne se situaient à environ 10 points de pourcentage de moins que leurs homologues respectifs de sexe masculin, alors qu’il n’existe pas de différence statistique entre les taux d’emploi des femmes et des hommes aux prises avec une incapacité grave.

L’emploi augmente selon le niveau de scolarité

Comme pour l’ensemble de la population, les niveaux d’emploi chez les femmes ayant une incapacité augmentent selon le niveau de scolarité. En 2001, 66 % des femmes de 15 à 64 ans aux prises avec une incapacité et qui détenaient un diplôme universitaire avaient un emploi, comparativement à 54 % de celles qui possédaient un diplôme d’études collégiales, à 42 % de celles qui avaient un diplôme d’études secondaires et à seulement 22 % de celles dont les études secondaires n’étaient pas terminées (tableau 12.8).

Tableau 12.8 Pourcentage de personnes occupées de 15 à 64 ans ayant une incapacité et de celles n’ayant pas d’incapacité, selon le niveau de scolarité, 2001

Quel que soit leur niveau de scolarité, les femmes aux prises avec une incapacité sont moins susceptibles que les femmes sans incapacité d’avoir un emploi. L’écart entre les taux d’emploi des femmes qui ont une incapacité et de celles qui n’en ont pas diminue toutefois selon le niveau de scolarité. En 2001, les femmes de 15 à 64 ans aux prises avec une incapacité et qui n’avaient pas terminé leurs études secondaires étaient deux fois moins susceptibles que leurs homologues sans incapacité d’avoir un emploi. Par contre, la proportion de femmes aux prises avec une incapacité détenant un diplôme universitaire et ayant un emploi n’était qu’à 14 points de pourcentage sous celle des diplômées universitaires sans incapacité, soit 66 % par rapport à 80 %.

Parallèlement, les femmes ayant une incapacité et détenant soit un diplôme universitaire, soit un diplôme d’études collégiales, étaient presque aussi susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’avoir un emploi. Parmi les diplômés universitaires aux prises avec une incapacité, 66 % des femmes et 64 % des hommes avaient un emploi en 2001. De même, 54 % des femmes ayant une incapacité et détenant un diplôme d’études collégiales, comparativement à 58 % de leurs homologues de sexe masculin, faisaient partie de la population active rémunérée cette année-là. Par ailleurs, les femmes ayant une incapacité et un niveau de scolarité inférieur étaient un peu moins susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’avoir un emploi cette même année.

La plupart des femmes avaient un emploi traditionnellement réservé aux femmes

Comme c’est le cas de leurs homologues n’ayant pas d’incapacité, une proportion importante de femmes actives travaillent dans des domaines traditionnellement dominés par les femmes. En 2001, près de la moitié des femmes actives ayant une incapacité oeuvraient dans le domaine des ventes ou des services, ou occupaient un poste administratif. Cette année-là, 25 % de ces femmes travaillaient dans le domaine des ventes ou des services, tandis que 24 % d’entre elles occupaient un poste administratif (tableau 12.9).

Tableau 12.9 Répartition professionnelle des travailleurs ayant une incapacité et de ceux n’ayant pas d’incapacité, 2001

La part totale des femmes ayant une incapacité et qui travaillent dans le domaine des ventes ou des services, ou qui occupent un poste administratif est toutefois un peu inférieure à celle de leurs homologues sans incapacité. En 2001, 49 % des femmes actives ayant une incapacité travaillaient dans l’un de ces deux domaines, comparativement à 55 % des femmes sans incapacité.

Comme pour la population n’ayant pas d’incapacité, les femmes aux prises avec une incapacité sont beaucoup plus susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’être employées dans le domaine des ventes et des services et d’occuper un poste administratif. En 2001, 49 % des femmes actives ayant une incapacité travaillaient dans l’un de ces domaines, par rapport à seulement 28 % des hommes aux prises avec une incapacité.

D’autre part, relativement peu de femmes ayant une incapacité occupent des postes de direction. En 2001, seulement 4 % des femmes actives ayant une incapacité occupaient un poste de direction, comparativement à 7 % des hommes dans la même situation et à 8 % des femmes sans incapacité.

Par ailleurs, on dénote peu de différence dans les proportions de femmes occupées ayant une incapacité et exerçant une autre profession libérale comparativement aux femmes sans incapacité. En effet, seulement 3 % des femmes actives, qu’elles aient une incapacité ou non, occupaient un emploi dans le domaine des sciences naturelles ou des sciences appliquées en 2001. Ces deux groupes de femmes étaient beaucoup moins susceptibles d’être employées dans ces domaines hautement techniques que leurs homologues de sexe masculin dans la même situation.

Chômage chez les femmes ayant une incapacité

Le taux de chômage chez les femmes ayant une incapacité est relativement élevé. En 2001, 10 % des femmes de 15 à 64 ans faisant partie de la population active et ayant une incapacité étaient en chômage, soit deux fois plus que les autres femmes, dont 5 % étaient sans emploi cette année-là (tableau 12.10).

Tableau 12.10 Taux de chômage des personnes de 15 à 64 ans ayant une incapacité et de celles n’ayant pas d’incapacité, 2001

Comme pour l’ensemble de la population féminine, les taux de chômage sont les plus élevés chez les jeunes femmes actives ayant une incapacité. En effet, 13 % des femmes de moins de 35 ans ayant une incapacité étaient en chômage en 2001, comparativement à seulement 7 % de celles de 55 à 64 ans. De même, le taux de chômage des femmes ayant une incapacité était beaucoup plus élevé que celui de leurs homologues sans incapacité dans tous les groupes d’âge.

Cependant, les femmes de moins de 35 ans ayant une incapacité affichent un taux de chômage beaucoup plus faible que celui des hommes de ce groupe d’âge aux prises avec une incapacité. En 2001, 13 % des femmes de ce groupe d’âge ayant une incapacité étaient en chômage, comparativement à 18 % de leurs homologues de sexe masculin. Par contre, on remarque peu de différences entre les taux de chômage des femmes et des hommes plus âgés ayant une incapacité.

Revenu des femmes ayant une incapacité

De façon générale, les femmes ayant une incapacité touchent un revenu relativement faible. En 2000, les femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité ont touché un revenu moyen provenant de toutes sources de 17 200 $. Il s’agit d’un revenu, par personne, inférieur de près de 5 000 $ à celui des femmes sans incapacité, lesquelles touchaient un revenu moyen de 22 000 $ cette année-là (tableau 12.11).

Tableau 12.11 Revenu moyen des personnes de 15 ans et plus ayant une incapacité et de celles n’ayant pas d’incapacité, 2000

Le revenu des femmes ayant une incapacité est aussi considérablement inférieur à celui de leurs homologues de sexe masculin. En 2000, les femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité ont touché un revenu moyen de 17 200 $ par rapport à 26 900 $ pour les hommes de ce groupe d’âge aux prises avec une incapacité. L’écart entre les revenus des femmes et des hommes ayant une incapacité est toutefois à peu près semblable à celui des personnes sans incapacité. Cette année-là, le revenu moyen des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité représentait 64 % de celui de leurs homologues de sexe masculin, alors que le revenu moyen de celles sans incapacité équivalait à 61 %.

Le revenu des femmes âgées ayant une incapacité est beaucoup plus près de celui de leurs homologues sans incapacité qu’il ne l’est de celui des groupes d’âge plus jeunes. En 2000, les femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité ont touché un revenu moyen provenant de toutes sources de 18 400 $, soit environ 1 000 $ seulement de moins, par personne, que le revenu des femmes âgées sans incapacité, dont le revenu moyen était de 19 400 $.

Toutefois, le revenu des femmes âgées ayant une incapacité est beaucoup moins élevé que celui des hommes âgés dans la même situation. En 2000, les femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité ont touché un revenu moyen de 18 400 $, soit plus de 8 000 $ de moins que le revenu des hommes âgés aux prises avec une incapacité, lesquels ont touché un revenu moyen de 26 800 $. Donc, une fois encore, l’écart entre le revenu des femmes et celui des hommes âgés ayant une incapacité était inférieur à l’écart correspondant pour leurs homologues sans incapacité. Cette année-là, le revenu des femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité représentait 69 % de celui des hommes âgés dans la même situation, alors que le revenu des femmes âgées sans incapacité équivalait à seulement 60 % de celui de leurs homologues de sexe masculin.

En outre, l’écart entre le revenu des jeunes femmes qui ont une incapacité et celles qui n’en ont pas est relativement faible. Chez les femmes de 15 à 34 ans, celles ayant une incapacité ont touché un revenu moyen de 13 800 $ en 2000, comparativement à 15 700 $ pour les femmes sans incapacité. Par contre, le revenu des femmes de 35 à 54 ans ayant une incapacité s’établissait à près de 10 000 $ de moins, en moyenne, que celui de leurs homologues sans incapacité, alors qu’il y avait une différence de près de 8 000 $ par personne entre les femmes de 55 à 64 ans qui ont une incapacité et celles qui n’en ont pas.

On a également observé une différence majeure entre le revenu des hommes et celui des femmes de 55 à 64 ans ayant une incapacité. Les femmes de ce groupe d’âge ayant une incapacité ont touché un revenu moyen de seulement 13 800 $ en 2000, soit moins de la moitié de celui de leurs homologues de sexe masculin, lesquels ont touché un revenu moyen de plus de 29 000 $. On a constaté une différence semblable dans le revenu moyen des femmes et des hommes de 35 à 54 ans ayant une incapacité, alors qu’il n’y avait aucune différence statistique entre le revenu moyen des femmes et celui des hommes de moins de 35 ans dans la même situation.

Les revenus des femmes en âge de travailler et qui ont une incapacité varient également selon le degré de gravité de l’incapacité. En 2000, les femmes de 15 à 64 ans qui avaient une incapacité très grave ont touché un revenu moyen provenant de toutes sources d’un peu plus de 12 000 $, comparativement à 19 400 $ par personne chez celles aux prises avec une incapacité légère. Quelle que soit la gravité de l’incapacité, toutefois, le revenu des femmes de ce groupe d’âge ayant une incapacité était beaucoup plus faible que celui de leurs homologues de sexe masculin (tableau 12.12).

Tableau 12.12 Revenu moyen des personnes occupées de 15 ans et plus ayant une incapacité, selon la gravité de l’incapacité, 2000

Par contre, il n’existe pas de différence statistique entre le revenu des femmes âgées ayant différents niveaux d’incapacité. En fait, le revenu des femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité s’établissait à environ 18 000 $ en 2000, quel que soit le degré de gravité de l’incapacité. À cet égard, toutefois, le revenu des femmes âgées ayant une incapacité était bien inférieur à celui de leurs homologues de sexe masculin.

Une plus grande dépendance aux transferts

Les femmes ayant une incapacité reçoivent généralement une part relativement importante de leur revenu des programmes de paiements de transfert. En 2000, 60 % du revenu reçu par les femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité provenait de ces programmes, alors que 31 % du revenu était un revenu gagné, y compris les retraites complémentaires, et 10 % provenait d’autres sources. En fait, la part du revenu provenant des transferts était deux fois plus élevée chez les femmes ayant une incapacité que chez celles sans incapacité; cette année-là, 26 % du revenu des femmes sans incapacité provenait de paiements de transfert (tableau 12.13).

Tableau 12.13 Répartition des sources de revenu des personnes ayant une incapacité et de celles n’ayant pas d’incapacité, selon l’âge, 2000

Les paiements de transfert représentent aussi une plus grande part du revenu des femmes ayant une incapacité comparativement à celui de leurs homologues de sexe masculin. En 2000, les paiements de transfert ont constitué 60 % du revenu des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité par rapport à 48 % de celui des hommes de ce groupe d’âge dans la même situation.

Parmi les femmes ayant une incapacité, ce sont les femmes âgées qui dépendent le plus des paiements de transfert. En 2000, 77 % du revenu total des femmes de 65 ans et plus provenait des paiements de transfert. Toutefois, il s’agit d’un revenu qui ne dépasse que de quelques points de pourcentage celui des femmes âgées sans incapacité, dont 72 % du revenu cette même année provenait de paiements de transfert. Parallèlement, 60 % du revenu des hommes âgés ayant une incapacité provenait de programmes de paiements de transfert.

Contrairement à leurs homologues âgés, la plus grande part du revenu des femmes de moins de 65 ans ayant une incapacité était un revenu gagné. En 2000, 47 % du revenu des femmes de 15 à 64 ans ayant une incapacité était un revenu gagné, tandis que 45 % du revenu provenait de paiements de transfert et 9 %, d’autres sources.

Toutefois, les femmes en âge de travailler ayant une incapacité dépendent toujours beaucoup plus des paiements de transfert que leurs homologues sans incapacité. En 2000, 45 % du revenu des femmes de 15 à 64 ans ayant une incapacité provenait de paiements de transfert, comparativement à seulement 20 % de celui des femmes de ce groupe d’âge sans incapacité. En revanche, la part du revenu des femmes de 15 à 64 ans ayant une incapacité provenant de paiements de transfert n’était que légèrement supérieure à celle des hommes de ce groupe d’âge aux prises avec une incapacité, soit 45 % par rapport à 40 %.

De faibles revenus pour un grand nombre de femmes

On considère qu’une proportion relativement importante de femmes ayant une incapacité touchent de faibles revenus. En 2000, 26 % des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité ont touché des revenus inférieurs au seuil de faible revenu officiel, comparativement à 20 % des hommes aux prises avec une incapacité et à 16 % des femmes sans incapacité (tableau 12.14).

Tableau 12.14 Pourcentage de personnes ayant une incapacité et de celles n’ayant pas d’incapacité, et touchant un faible revenu, 2000

Chez les femmes ayant une incapacité, celles de moins de 55 ans sont un peu plus susceptibles que leurs homologues plus âgés de toucher un faible revenu. En 2000, 30 % des femmes de 15 à 34 ans et 29 % de celles de 35 à 54 ans ayant une incapacité étaient considérées comme touchant un faible revenu, alors que la proportion atteignait 24 % chez les femmes de 55 à 64 ans et chez les femmes âgées aux prises avec une incapacité.

La proportion de femmes âgées ayant une incapacité et un faible revenu était toutefois relativement élevée comparativement à leurs homologues de sexe masculin. En 2000, 24 % des femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité vivaient dans une situation de faible revenu, soit plus du double de la proportion des hommes âgés aux prises avec une incapacité, dont 11 % ont touché un faible revenu. Par contre, on a enregistré des différences beaucoup moindres quant à l’incidence du faible revenu chez les femmes et les hommes de moins de 65 ans ayant une incapacité. En effet, le taux de faible revenu des femmes de 55 à 64 ans ayant une incapacité était à peu près le même que celui des hommes de ce groupe d’âge aux prises avec une incapacité.

Les femmes âgées ayant une incapacité sont également plus susceptibles de vivre dans une situation de faible revenu que les femmes de 65 ans et plus sans incapacité. En 2000, 24 % des femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité étaient considérées comme ayant un faible revenu, comparativement à 19 % des femmes âgées sans incapacité. On constate toutefois des écarts encore plus importants entre les taux de faible revenu des femmes de moins de 65 ans qui ont une incapacité et celles qui n’en ont pas. Cette année-là, 29 % des femmes de 35 à 54 ans ayant une incapacité ont touché un faible revenu, comparativement à seulement 12 % de leurs homologues sans incapacité.

Déplacement local

La mobilité constitue l’un des problèmes les plus urgents concernant les personnes ayant une incapacité. En fait, la plupart des femmes ayant une incapacité sont en mesure de se déplacer localement en voiture sans difficulté découlant de leur état de santé. Pourtant, près de 1 femme sur 5 ayant une incapacité éprouve au moins certaines difficultés à se déplacer localement en raison de son état de santé. En 2001, 17 % des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité ont éprouvé des difficultés à se déplacer localement en raison de leur état de santé, tandis que 2 % ne pouvaient se déplacer localement à cause de leur incapacité (tableau 12.15).

Tableau 12.15 Indicateurs de déplacements locaux en voiture des personnes de 15 ans et plus ayant une incapacité, selon l’âge, 2001

Les femmes ayant une incapacité sont aussi un peu plus susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’éprouver des difficultés à se déplacer localement en raison de leur état de santé. En 2001, 17 % des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité ont éprouvé des difficultés à se déplacer localement en raison de leur état de santé, alors que la proportion s’établissait à 15 % chez les hommes aux prises avec une incapacité.

Parmi les femmes ayant une incapacité, celles de 35 à 54 ans sont les plus susceptibles d’éprouver des difficultés à se déplacer localement en voiture en raison de leur état de santé. En 2001, 25 % des femmes de ce groupe d’âge ayant une incapacité ont éprouvé des difficultés à se déplacer localement à cause de leur état de santé, alors que la proportion s’établissait à moins de 20 % chez les autres groupes d’âge, y compris les femmes âgées. Cette année-là, seulement 13 % des femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité ont déclaré avoir éprouvé de telles difficultés.

Les femmes âgées ayant une incapacité sont toutefois plus susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’éprouver des difficultés à se déplacer localement en raison de leur état de santé. En 2001, 13 % des femmes de 65 ans et plus ayant une incapacité ont éprouvé des difficultés à se déplacer localement à cause de leur état de santé, comparativement à 9 % des hommes âgés aux prises avec une incapacité.

D’autre part, relativement peu de femmes ayant une incapacité éprouvent des difficultés à utiliser d’autres moyens de transport local, tels que les services d’autobus spécialisés et les transports en commun, y compris les autobus, le métro et le taxi, en raison de leur état de santé. En 2001, 5 % des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité n’ont pu se déplacer localement en ayant recours aux services de transport spécialisé, tandis que 6 % ont éprouvé des difficultés à utiliser ces services (tableau 12.16).

Tableau 12.16 Indicateurs de déplacements locaux des personnes de 15 ans et plus ayant une incapacité, selon l’âge, 2001

Il convient cependant de souligner que les personnes ayant une incapacité se déplacent généralement beaucoup plus souvent en voiture qu’en ayant recours à d’autres moyens de transport. En 2001, 62 % des femmes de 15 ans et plus aux prises avec une incapacité n’ont pas utilisé les services spécialisés ni les transports en commun pour d’autres raisons que celle d’être empêchées de le faire en raison de leur incapacité.

Même si les personnes ayant une incapacité sont plus susceptibles de se déplacer en voiture qu’à l’aide des services spécialisés ou des transports en commun, elles sont toutefois plus nombreuses à ne pouvoir se déplacer en ayant recours à des services spécialisés ou aux transports en commun à cause de leur état de santé. En effet, près de 5 % des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité n’ont pu utiliser ces services en raison de leur état de santé, alors que seulement 2 % n’ont pu se déplacer en voiture en raison de leur incapacité.

De même, les femmes ayant une incapacité sont un peu plus susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’éprouver des difficultés à se déplacer localement à l’aide des services spécialisés ou des transports en commun à cause de leur état de santé. En 2001, 11 % des femmes de 15 ans et plus ayant une incapacité, comparativement à 8 % des hommes, ont été soit incapables d’utiliser les services spécialisés ou les transports en commun pour se déplacer localement, soit qu’ils ont éprouvé au moins certaines difficultés à utiliser ces services en raison de leur état de santé.

Patric Fournier-Savard est analyste pour l’Enquête sur la participation et les limitations d’activités de Statistique Canada.


Notes

  1. Les données qui figurent dans le présent chapitre proviennent de l’Enquête sur la participation et les limitations d’activités (EPLA) menée par Statistique Canada en 2001. Pour obtenir plus de renseignements sur les concepts et les définitions de cette enquête, veuillez consulter la publication Enquête sur la participation et les limitations d’activités (EPLA) de 2001 : Guide de l’utilisateur du fichier de microdonnées à grande diffusion, produit no 82M0023GPF au catalogue de Statistique Canada. L’EPLA de 2001, principale source de données utilisée dans le présent chapitre, fait suite à l’Enquête sur la santé et les limitations d’activités (ESLA) de 1986 et de 1991. Les données de l’ESLA et de l’EPLA, toutefois, ne peuvent être comparées en raison des différences importantes des méthodes d’échantillonnage, de la définition opérationnelle de la population cible, de même que du contenu des questionnaires. En partie à cause de ces différences, le nombre de femmes identifiées comme ayant une incapacité, qui s’établissait à 2,2 millions dans l’ESLA de 1991, est tombé à 2,0 millions dans l’EPLA de 2001.
  2. Statistique Canada a élaboré un indicateur général de gravité à l’aide des questions portant sur les différents types d’incapacités dans le questionnaire de l’EPLA de 2001. Des points ont été attribués à chaque question en fonction de la gravité de l’incapacité. Les personnes ayant une incapacité TOTALE dans tous les domaines ont reçu le nombre maximal de points. Deux autres questions ont été posées concernant l’intensité et la fréquence de chaque type d’incapacité. Des questions ont également porté sur l’intensité dans un certain nombre de contextes, et le score moyen a servi à mesurer cette intensité. La gravité de chaque type d’incapacité a été déterminée en multipliant la fréquence par l’intensité. Pour certains types d’incapacités, plusieurs questions ont été posées de manière à déterminer la limitation mesurée. Par exemple, trois questions ont porté sur les troubles auditifs dans le questionnaire adressé aux adultes. Étant donné que le nombre de questions varie en fonction des incapacités, les indices ont été standardisés pour chaque type d’incapacité. On a ainsi évité toute surreprésentation des incapacités pour lesquelles de nombreuses limitations fonctionnelles ont été mesurées.
  3. Dans ce contexte, « famille » signifie « famille de recensement ».