Description de la Figure 1 : Processus de la préparation des certificats

Ce schéma est une description graphique du processus des certificats de péréquation, des parties qui y prennent part et du rôle qu’elles assument pendant le déroulement du processus. Le graphique comporte trois colonnes. La colonne du centre est celle de la Division de l’intégration et du développement de la comptabilité nationale (DIDCN), qui coordonne le processus des certificats. La colonne de gauche est celle des examinateurs externes et la colonne de droite est celle des divisions fournissant les données (DFD). Le graphique commence dans la colonne du centre, avec le premier encadré qui indique que la DIDCN demande les données aux DFD qui utilisent les modèles structurés. À partir de là, le processus se déplace vers la colonne de droite (celle des DFD), où le premier encadré indique que les DFD préparent les données; de là, on passe à l’étape suivante (encadré situé en dessous) du processus interne d’assurance de la qualité dans les DFD. En restant dans la même colonne, on passe à l’étape de l’interrogation et de l’approbation des données par les directeurs. Ensuite, on retraverse (en suivant la flèche) vers la colonne du milieu où l’encadré indique que les modèles remplis sont soumis à la DIDCN. À cette étape, la DIDCN effectue les vérifications de base de la qualité puis envoie ses éventuelles questions aux DFD selon les résultats des examens. Une flèche bidirectionnelle entre la colonne de la DIDCN et la colonne des DFD illustre le va et vient des questions adressées aux DFD et des réponses fournies à la DIDCN au fil des examens des données. Le graphique montre ensuite que lorsque l’information figurant dans les certificats a été finalisée, la DIDCN envoie cette information aux examens des travaux en cours. Cette étape est illustrée par l’encadré de la colonne de gauche (celle des examinateurs externes). Ce processus est illustré à l’aide d’une flèche bidirectionnelle, car les examens de TEC sont effectués à différents moments. À mesure que se déroulent ces examens, la DIDCN envoie les questions des examinateurs externes aux DFD, qui y répondent. Ce processus continue de façon bidirectionnelle jusqu’à ce que tous les examens soient terminés et que l’on ait dûment répondu à toutes les questions. Les examens de TEC qui sont effectués comprennent les examens par les coordonnateurs, au mois d’août, un premier examen par le ministère des Finances, en septembre, et un second en novembre. Une fois qu’on a effectué tous les examens et qu’on a répondu à toutes les questions, on met la dernière main aux certificats, et la DIDCN obtient la signature du statisticien en chef avant que les certificats finalisés soient soumis à l’examen du ministère des Finances, avant le 1er décembre.

Description de la Figure 1 : Processus intégré de planification stratégique (PIPS)

Le graphique représente un organigramme descriptif du Processus intégré de planification stratégique (PIPS), qui comprend six étapes. Les quatre premières étapes du PIPS sont appelées processus de PLT, et représentent la première phase du PIPS, les étapes cinq et six ayant lieu pendant la mise en œuvre du projet, qui représente la deuxième phase du PIPS.

L'organigramme commence par la première colonne qui s'appelle Étapes du processus de PLT. La première case de la colonne du processus de PLT, soit l'étape 1 : Définition du concept, montre que la première étape du PIPS commence en avril de chaque année par une séance d'orientation stratégique, afin de faire correspondre cette dernière et les priorités et enjeux émergents, et que la deuxième étape du PIPS va de mai à juin et permet aux gestionnaires d'élaborer une proposition opérationnelle de haut niveau, en vue d'obtenir du financement par l'intermédiaire du processus de PLT. Les propositions sont regroupées en trois grandes catégories pour les décisions : améliorations et initiatives de l'Architecture opérationnelle du Bureau (AOB); continuité et maintien de la qualité (CMQ) des programmes existants; et nouvelles initiatives/améliorations. Les propositions soumises à un examen plus poussé par le Conseil d'examen de la haute direction passent dans la deuxième case de la colonne des Étapes du processus de PLT. La deuxième case du processus de PLT, soit l'étape 2 : Évaluation du projet, montre que la troisième étape du PIPS va de juin à octobre et permet aux programmes d'élaborer des propositions d'investissement qui sont soumises à l'étape 4, en novembre, à la Conférence d'examen de la haute direction pour approbation. Cela marque la fin du processus de PLT.

Les projets approuvés en novembre à partir de ce point passent dans la colonne de mise en œuvre, qui représente la deuxième étape du PIPS. Les deux premières cases de la colonne Mise en œuvre du projet, soit l'étape 3 : Lancement du projet et l'étape 4 : Planification du projet, montrent que la cinquième étape du PIPS va de décembre à mars, lorsque les responsables des programmes lancent les nouveaux projets de PLT, les planifient et communiquent avec les intervenants à ce sujet. Les deux dernières cases de la colonne de mise en œuvre du projet, soit l'étape 5 : Exécution du projet et l'étape 6 : Clôture du projet, montrent que la sixième et dernière étape du PIPS correspond au contrôle permanent des projets de PLT.

Description de la Figure 2 : Étapes du processus PLT

Contrôles financiers clés: explication du processus

Ce graphique illustre les deux étapes du processus de PLT qui s'intègrent au Processus intégré de planification stratégique (PIPS). Les quatre premières étapes du PIPS sont appelées Processus de PLT. Elles ont été réparties en deux étapes dans l'organigramme. Les deux premières étapes correspondent à la première étape du processus de PLT, soit la définition du concept, et les deux autres étapes correspondent à la deuxième étape du processus de PLT, soit l'évaluation du projet.

L'organigramme commence avec l'étape 1, Définition du concept, où les propositions opérationnelles de l'AOB et non parrainées par l'AOB sont préparées par les responsables des programmes pour examen et approbation. Le graphique montre que les propositions de l'Architecture opérationnelle du Bureau (AOB) sont soumises à un processus d'approbation par le Comité de gestion de l'AOB et les conseils de planification du secteur (CPS). L'organigramme montre aussi que les projets non parrainés par l'AOB ne sont soumis qu'aux CPS pour approbation. Les propositions de l'AOB et non parrainées par l'AOB qui ont été approuvées vont au CEHD pour l'approbation de la porte de décision 1 et l'examen du financement. Les propositions approuvées passent à l'étape 2, Évaluation du projet. À cette étape, les responsables des programmes doivent préparer un modèle d'Évaluation de la complexité et des risques des projets (ECRP), d'analyse de rentabilisation et d'établissement des coûts de l'analyse de rentabilisation (ECAR) pour toutes les propositions de l'AOB et non parrainées par l'AOB. L'organigramme illustre que les propositions de l'AOB sont distinctes de celles non parrainées par l'AOB et doivent être soumises au Comité de gestion de l'AOB pour approbation. Une fois cette approbation donnée, les propositions de l'AOB sont fusionnées avec les autres propositions, puis sont soumises aux CPS, pour que les formulaires d'analyse de rentabilisation et d'ECAR soient approuvés. Les propositions approuvées passent à la porte de décision 2 du CEHD pour approbation et financement. Toutes les propositions de PLT approuvées sont consignées dans le Registre des décisions de Statistique Canada, appelé le Livre bleu.

Description pour Évaluation du CIRF

Contrôles financiers clés: explication du processus

La description graphique ci-dessous du processus d'évaluation des contrôles internes en matière de rapports financiers (CIRF) présente les quatre activités de base qui y sont menées, avec une description, juste en dessous de chaque activité, de ce qu'elles produisent. Les activités et leurs résultats/extrants sont différenciés par la couleur et la forme. Le graphique est structuré en cinq étapes clés alignées avec des flèches pointées vers la droite. Un encadré regroupe les quatre activités de base de l'évaluation des CIRF. Le graphique commence par la première étape, à gauche, qui est celle de la planification et de la définition de la portée. Les extrants de cette activité sont les plans stratégiques pour les CIRF et CGTI et les plans de travail. De là, le processus passe, à droite, à la documentation des processus opérationnels inclus dans la portée. Les extrants de cette activité sont les descriptifs ou graphiques de processus. En continuant vers la droite, le processus arrive à la troisième étape, l'activité des tests de conception des contrôles clés, qui produit, s'il y a lieu, des lettres de recommandations (LR) sur la conception. Enfin, les tests d'efficacité du fonctionnement (TEF) des contrôles clés représentent la dernière activité exécutée dans le processus d'évaluation des CIRF. Des LR sont également produites comme extrants à cette étape. Avec les flèches allant du haut vers le bas, le graphique illustre l'exécution continue d'une surveillance et d'une gestion des risques à chaque étape du processus d'évaluation. À l'issue du processus d'évaluation des CIRF, on trouve une étape décrite à l'extérieur de l'encadré, à droite. Les rapports faits au SC, au DPF et à la haute direction de chaque secteur comprennent la communication des progrès accomplis dans l'atteinte de la conformité à la PCI, des résultats de l'évaluation des CIRF et de l'état de préparation à l'audit. Finalement, une flèche est pointée vers l'extrant des rapports, qui est la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le CIRF, laquelle comporte les signatures du SC et du DPF.

Comment faire une demande d'accès à l'information ou une demande d'accès aux renseignements personnels

Vous pouvez soumettre votre demande d'Accès à l'information ou de Renseignements personnels en ligne ou par courrier.

Demande en ligne

Utiliser le service de demande d'AIPRP en ligne est une façon plus rapide, plus pratique de soumettre les demandes d'accès à l'information ou à des renseignements personnels. Soumettez votre demande en ligne aujourd'hui, et gagnez du temps et économisez les frais postaux.

Soumettre une demande par courrier

Il existe des formulaires pour présenter des demandes d'accès à l'information et de protection des renseignements personnels, mais il n'est pas obligatoire de les utiliser. Vous pouvez présenter votre demande sous forme de lettre à condition que vous expliquiez clairement quels sont les documents que vous cherchez à obtenir et en vertu de quelle loi.

Il n'y a aucuns frais pour les demandes relatives à la protection des renseignements personnels. Les demandes d'accès à l'information doivent être accompagnées d'un montant de 5 $ non remboursable tel que prescrit par l'article 7(1)(a) des règlements de la Loi. Le paiement peut se faire par chèque ou par mandat postal à l'ordre du Receveur général du Canada ou en argent comptant.

Avant de soumettre une demande

Veuillez prendre note qu'il ne s'agit pas d'un service permettant de demander des renseignements statistiques. Pour obtenir des renseignements statistiques, veuillez communiquer avec le Service de renseignements statistiques de Statistique Canada par téléphone au 1-800-263-1136 ou par courriel à infostats@statcan.gc.ca. Il est possible que les renseignements que vous cherchez soient déjà publiés ou en vente. Ce type de renseignements est exclu conformément à la Loi sur l'accès à l'information.

Si vous ne savez pas si votre demande doit être considérée comme une demande d'accès à l'information ou comme une demande de renseignements statistiques, veuillez contacter la coordonnatrice de l'accès à l'information et de la protection des renseignements personnels de Statistique Canada par courriel à statcan.atip-aiprp.statcan@statcan.gc.ca avant de soumettre votre demande.

Si vous voulez de l'information au sujet du recensement et/ou des Registres nationaux de 1940, vous pouvez aller directement au lien « Demande et autorisation ».

Formulaire de demande d'accès à l'information

Formulaire de demande de renseignements personnels

Veuillez envoyer votre demande à l'adresse suivante :

Pierre Desrochers
Dirigeant principale de la protection des renseignements personnels
Bureau de gestion de la protection de la vie privée et de coordination de l'information
Statistique Canada
Immeuble R. H. Coats, 2e étage
100, promenade du Pré Tunney
Ottawa (Ontario)  K1A 0T6

Si vous avez besoin d'aide, communiquez avec nous en utilisant une des options suivantes :

Courriel : statcan.atip-aiprp.statcan@statcan.gc.ca
Téléphone : 613-894-4086

Principes sur l'assistance aux auteurs de demandes

Pour traiter votre demande en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, nous devons :

  1. Traiter votre demande sans tenir compte de votre identité.
  2. Offrir une aide raisonnable tout au long du processus de traitement de votre demande.
  3. Fournir des renseignements au sujet de la Loi sur l'accès à l'information, notamment en ce qui concerne le traitement de votre demande et votre droit de porter plainte auprès du Commissaire à l'information du Canada.
  4. Communiquer avec vous dans un délai raisonnable si des précisions sur votre demande sont requises.
  5. Faire tous les efforts raisonnables pour trouver et recueillir les documents demandés qui sont sous le contrôle de l'institution fédérale.
  6. Appliquer les exceptions aux documents demandés de façon précise et limitée.
  7. Fournir des réponses exactes et complètes.
  8. Communiquer en temps utile l'information demandée.
  9. Fournir, s'il y a lieu, les documents sur le support et dans la langue officielle demandés.
  10. Fixer un endroit approprié dans l'institution fédérale pour examiner l'information demandée.

Archivé - Examen de la diffusion de l'Enquête sur la population active de juillet 2014

Cet examen a été mené par :
Claude Julien, directeur général de la Direction de la méthodologie et
responsable du Secrétariat pour la qualité, et
Craig Kuntz, directeur général de la Direction de la statistique économique

La version originale a été signée par Claude Julien, Directeur général, Direction de la méthodologie et responsable du Secrétariat pour la qualité, et Craig Kuntz, Directeur général, Direction de la statistique économique.

Introduction

Cet examen a été lancé par le statisticien en chef du Canada à la suite d'une erreur survenue dans la diffusion de l'Enquête sur la population active (EPA) du Canada pour la période de référence de juillet 2014. L'objet du présent rapport est d'établir ce qui s'est produit, les raisons pour lesquelles l'erreur est survenue, les raisons pour lesquelles elle n'a pas été détectée dans le processus d'assurance de la qualité et les mesures à prendre pour atténuer le risque qu'une telle erreur se répète.

L'examen a été mené par Claude Julien, directeur général de la Direction de la Méthodologie et responsable du Secrétariat de la qualité, et Craig Kuntz, directeur général de la Direction de la statistique économique.

Méthodologie

Pour comprendre ce qui s'est produit et connaître les raisons pour lesquelles l'erreur est survenue et n'a pas été détectée plus tôt dans le processus, nous avons interviewé les employés et les membres de la direction de l'EPA, ainsi que les équipes des systèmes et de la méthodologie affectées au soutien de l'EPA. L'examen a comporté une analyse des résultats de l'EPA, de la documentation connexe et des diagnostics opérationnels.

Contexte

L'EPA est un important indicateur économique clé. Chaque mois, dans le cadre de l'EPA, des données sur la population active sont recueillies à partir d'un échantillon aléatoire de 56 000 ménages. Cet échantillon est constitué de six panels de logements. Statistique Canada communique avec chaque panel pendant six mois ou cycles consécutifs de l'enquête. Chaque mois, le plus ancien panel est retiré et un nouveau est introduit. Par conséquent, deux cycles consécutifs de l'enquête ont cinq panels en commun.

Comme toute autre enquête, l'EPA doit composer avec des données incomplètes ou manquantes, en raison d'un certain pourcentage de non-réponse. L'une des méthodes utilisées pour composer avec la non-réponse s'appelle « imputation » : au moyen des différentes données disponibles, des valeurs plausibles pour les « substituer » aux données manquantes sont déterminées. Puisque deux cycles de l'enquête ont en commun cinq panels, l'EPA peut reprendre les réponses du mois précédent pour vérifier la validité des réponses du mois en cours et déterminer les valeurs les plus plausibles à substituer à toute donnée manquante attribuable à la non-réponse. Les réponses du mois précédent utilisées dans l'imputation comprennent les caractéristiques démographiques (dont l'âge et le sexe) et la situation d'activité (occupé, en chômage, inactif). En raison de la dynamique connue du marché du travail, quelqu'un qui a déclaré avoir eu un emploi le mois précédent et qui ne met pas à jour sa situation d'activité dans le mois en cours sera probablement considéré comme ayant toujours un emploi dans le système de traitement des données (selon la méthode de l'imputation). Toutefois, afin de respecter la dynamique connue du marché du travail, le système de traitement impute à certaines personnes précédemment occupées une situation de chômeur ou d'inactif.

Comme tous les programmes à Statistique Canada, l'EPA se déroule conformément au cadre d'assurance de la qualité de l'organisme et aux pratiques exemplaires suggérées dans ses Lignes directrices concernant la qualité. Au printemps 2014, les résultats d'un audit de performance effectué par le Bureau du vérificateur général du Canada sur l'EPA et trois autres programmes clés ont permis de conclure que « Statistique Canada respectait son cadre d'assurance de la qualité pour garantir la qualité des programmes de statistiques que nous avons examinés ». Les recommandations du vérificateur général ont porté essentiellement sur les améliorations visant à « assurer la pertinence et la qualité soutenues des données ».

Pour veiller à ce qu'elle reste pertinente et donne une image fidèle du marché du travail canadien, l'EPA fait l'objet d'importantes mises à jour après chaque recensement et d'un remaniement tous les 10 ans. Depuis 2011, le programme de l'EPA est soumis à un remaniement majeur qui renouvellera l'infrastructure de l'enquête, en adoptant un nombre considérable de systèmes et de services intégrés de l'organisme.

Le projet de remaniement de l'EPA se déroule en deux phases. La première phase consiste à ajuster les estimations selon les plus récents résultats du recensement de la population et à remanier l'échantillon pour, entre autres objectifs, intégrer davantage le registre des adresses de l'organisme dans l'EPA. Ce sous-projet d'ajustement comprend également l'introduction de nouvelles classifications types des professions et l'examen de la méthodologie d'imputation. La deuxième phase de ce remaniement consiste à examiner le contenu de l'enquête et à mettre au point de nouveaux systèmes en adoptant les systèmes et les services intégrés de l'organisme pour remplacer l'infrastructure existante de l'EPA.

Les systèmes actuels de l'EPA ont été élaborés à l'origine en 1997, et depuis, ils ont fait l'objet des travaux nécessaires de maintenance et de mise à jour. L'environnement de production de l'EPA comprend trois grands systèmes : le prétraitement (préparation de l'échantillon, collecte et transmission de l'échantillon), le traitement (réception, codage, révision, imputation, dérivation, pondération et production de rapports) et l'agrégation et la diffusion (agrégation, désaisonnalisation et préparation des produits de données). Le système de prétraitement change fréquemment et est soumis chaque mois à des essais visant à s'assurer qu'ils fonctionnent correctement. Le système de traitement et le système d'agrégation et de diffusion sont complexes et dotés de nombreux modules et programmes. Ils changent peu fréquemment et sont soumis à des essais uniquement lorsque des modifications y sont apportées.

En prévision de la première phase du remaniement de l'EPA, il a fallu modifier le système d'agrégation et de diffusion existant pour y incorporer le numéro d'identification du logement (NIL) révisé afin de permettre d'intégrer davantage, dans l'EPA, le registre des adresses de l'organisme pour en étayer la base de sondage. Les changements à apporter pour incorporer le NIL avaient déjà été effectués aux systèmes de prétraitement et de traitement dans le cadre du « projet de listage continu » réalisé en janvier 2013. Un cliché d'enregistrement a été changé dans quatre composantes du système de traitement : un dictionnaire de données central et trois modules (imputation, dérivation et pondération). À l'époque, conformément au plan, le système d'agrégation et de diffusion n'avait pas été changé, car les changements à apporter étaient jugés trop complexes et débordaient du cadre du projet de listage continu. Une solution provisoire a été mise en œuvre pour veiller à ce que le système d'agrégation et de diffusion continue de fonctionner correctement. La qualité de l'EPA n'a pas été touchée.

En mars 2013, une solution visant à intégrer le NIL révisé dans le système d'agrégation et de diffusion a été élaborée, et ce, d'une façon qui réduirait le risque d'introduction d'erreurs dans le système. La solution consistait à modifier le cliché du fichier d'enregistrement fixe, appelé « fichier des systèmes de tabulation » (FST), en déplaçant l'une des variables pour la faire passer du début à la fin du fichier. Cela a permis de créer de la place pour le NIL révisé au début du fichier, laissant le reste du fichier intact et lisible par le système d'agrégation et d'imputation avec un minimum de changement. Cependant, la solution nécessitait de retourner au système de traitement et d'apporter un autre changement aux clichés d'enregistrements. Le projet de mise en œuvre des changements apportés au NIL a donc été réalisé à titre d'activité de maintenance des systèmes, et non d'activité faisant partie du remaniement.

Résultats

Que s'est-il produit?

Pour mettre en œuvre les changements au système de traitement, l'équipe a cru que tout ce qu'elle avait à faire était de modifier les modules de dérivation et de pondération. Elle ne s'est toutefois pas rendu compte que le module d'imputation comprenait un renvoi au cliché d'enregistrement du FST.

Seuls les modules jugés pertinents (dérivation, pondération, agrégation, désaisonnalisation et préparation des produits statistiques) ont été changés et soumis aux essais associés avant d'être mis en œuvre pour la période de référence de juillet 2014; le module d'imputation n'a toutefois pas été changé ni soumis à des essais.

Voilà pourquoi, dans le cycle de production de juillet 2014, le module d'imputation n'a pas repris la situation d'activité du cycle de l'enquête de juin. Autrement dit, la situation d'activité de juin 2014 n'a pas été reprise, comme prévu, pour déterminer les valeurs les plus plausibles pour les personnes dont la situation d'activité de juillet était manquante, pour cause de non-réponse. Cela a eu pour effet d'accroître le nombre de personnes qui avaient déclaré avoir un emploi en juin et auxquelles le système a imputé, parce qu'elles n'ont pas répondu à l'enquête en juillet, un statut d'inactif ou de chômeur en juillet. Dans l'ensemble, le système de l'EPA a traité les données et les relevés de production n'ont pas déclenché de codes de système pour cette erreur parce que la situation d'activité est l'une de plusieurs caractéristiques utilisées dans l'imputation. Il n'y avait pas d'opération de diagnostic qui aurait permis de détecter ce type d'erreur.

Pourquoi cette erreur s'est-elle produite?

Compte tenu des faits recueillis, nous avons conclu que plusieurs facteurs ont contribué à l'erreur survenue dans les résultats de l'EPA de juillet 2014. L'équipe chargée de mettre en œuvre le changement à apporter au FST et de le soumettre à des essais n'avait pas une compréhension complète du système de traitement de l'EPA. Ce changement a été perçu comme une activité de maintenance du système; la surveillance et la gouvernance n'ont pas été à la mesure du risque potentiel. La documentation du système n'était plus à jour, était inexacte et justifiait à tort les hypothèses de l'équipe à propos du système. Les essais effectués n'étaient pas assez complets, et le système ne disposait pas de diagnostic opérationnel pour détecter ce type d'erreur. De même, les rôles et les responsabilités au sein de l'équipe n'étaient pas définis aussi clairement qu'ils auraient dû l'être. Il n'y a pas eu suffisamment de communication entre les membres de l'équipe, les analystes du marché du travail et la haute direction concernant cet enjeu particulier.

Comment l'erreur a-t-elle été détectée?

Le premier indice qu'il pourrait y avoir un problème dans les résultats de l'EPA de juillet 2014 est apparu le matin du vendredi 8 août 2014, après la diffusion officielle des données. Un membre de l'équipe responsable des systèmes essayait de comprendre, dans le cadre de l'examen de la méthodologie de l'imputation dans le sous-projet d'ajustement, les raisons pour lesquelles les résultats d'une imputation d'un mois précédent n'avaient pas pu être reproduits dans l'environnement d'essai. Le programmeur s'est rendu compte que le module d'imputation comportait un renvoi au cliché d'enregistrement du FST et en a constaté les conséquences possibles. Il a aussitôt fait part de ses préoccupations à son superviseur et dès le matin même, la gestion a pris la décision d'apporter aux systèmes les changements qui s'imposaient dans l'environnement d'essai et de relancer le cycle de production de juillet 2014 afin d'en évaluer l'incidence sur les résultats. Lorsque l'erreur et son ampleur ont été confirmées à la satisfaction du statisticien en chef, le mardi 12 août 2014, la gestion a décidé, conformément à la Directive sur les corrections apportées aux communiqués du Quotidien et aux produits statistiques de l'organisme, de retirer les données erronées, d'annoncer publiquement l'erreur et de lancer le processus de diffusion des données corrigées le 15 août 2014.

Quelles sont les procédures d'assurance de la qualité de l'EPA?

Toutes les données de Statistique Canada sont soumises à un rigoureux processus de validation. Les mécanismes de base pour la gestion de la qualité sont décrits dans le Cadre d'assurance de la qualité de Statistique Canada et dans ses Lignes directrices concernant la qualité. L'efficacité de ces mécanismes dépend non pas d'un mécanisme ou d'un processus en particulier, mais plutôt de l'effet collectif de nombreuses mesures interdépendantes.

La production de l'EPA respecte un calendrier strict de diffusion mensuelle, qui est établi chaque année. Les principales étapes de la production comprennent la mise à l'essai des systèmes de collecte, la sélection de l'échantillon, la collecte, le traitement et la diffusion (analyse et validation). Notre examen a surtout porté sur le traitement (soit l'étape à laquelle s'est produite l'erreur) et sur l'analyse et la validation (soit les étapes auxquelles l'erreur aurait pu être détectée).

Le système de traitement comprend neuf modules, dont les cinq derniers sont entièrement automatisés et comprennent le module dans lequel l'erreur s'est produite. Le système, géré par un agent de production, produit des relevés, des diagnostics opérationnels et les résultats de l'enquête. À chaque cycle de l'enquête, l'agent de production et le gestionnaire de la production examinent les relevés et les diagnostics opérationnels.

L'équipe de production livre les tableaux principaux sur support imprimé et les tableaux détaillés sur support électronique aux analystes du marché du travail de la Section de l'analyse du marché du travail actuel de la Division de la statistique du travail. Les tableaux principaux sont généralement livrés neuf jours avant la date de la diffusion officielle des données; les tableaux détaillés sont livrés le lendemain. Le gestionnaire de la production et les méthodologistes de la Division des méthodes d'enquêtes auprès des ménages valident les poids de sondage. Les analystes du marché du travail n'interviennent pas dans le processus de production pour s'assurer que les chiffres de l'EPA font l'objet d'un examen indépendant. Il s'agit d'une pratique exemplaire de l'organisme.

Les analystes du marché du travail examinent les chiffres pour détecter les anomalies, à savoir soit les variations de mois en mois anormalement fortes ou les variations anormalement faibles. Ils peuvent demander au gestionnaire de la production des tableaux supplémentaires ou des vérifications du système. Les analystes du travail, les experts dans l'analyse des séries chronologiques et le gestionnaire de la production produisent et valident les chiffres désaisonnalisés. Les analystes consultent également la Direction des études analytiques pour remettre en question les chiffres et leur interprétation dans une vaste perspective économique. L'un des analystes du travail est désigné pour diriger la rédaction de l'article à diffuser dans Le Quotidien, publication officielle des données de Statistique Canada.

Le vendredi, une semaine avant la diffusion officielle, les analystes communiquent les chiffres généraux et leur interprétation au directeur adjoint et au directeur de l'EPA. Le directeur communique ensuite les résultats au directeur général et au statisticien en chef adjoint. À chacune de ces réunions, les chiffres et leur interprétation sont remis en question. Des vérifications de la production et des analyses supplémentaires peuvent être demandées.

Le lundi précédant la diffusion officielle, une première ébauche de l'article à diffuser dans Le Quotidien a été examinée et validée ligne par ligne pendant une séance de trois à quatre heures, à laquelle participent les analystes du marché du travail, le directeur adjoint et le directeur responsable de l'EPA. Des changements et une analyse ou une recherche plus ciblée et poussée sont généralement recommandés, et ceux-ci sont effectués et mis en place dans la deuxième ébauche de l'article, qui est examinée et validée ligne par ligne le mardi pendant une deuxième séance de trois à quatre heures avec le même groupe. Pendant toute la durée de l'analyse et de la validation des chiffres, les analystes demandent des tableaux plus détaillés ou consultent l'information supplémentaire sur Internet qui pourrait expliquer les chiffres produits par l'enquête ou les éclairer dans un meilleur contexte.

Un communiqué provisoire est transmis à la Division des communications pour la préparation et la traduction de tous les documents à diffuser officiellement. Avant la diffusion, ces documents sont examinés par l'analyste du marché du travail et par des employés de la Division des communications. Deux jours avant la diffusion officielle, les résultats de l'EPA sont présentés par le chef de la Section de l'analyse du travail et des perspectives sur le travail et le revenu aux membres du Conseil exécutif de gestion (statisticien en chef et statisticiens en chef adjoints), au directeur général, Statistique de l'éducation, du travail et du revenu, au directeur général et au chercheur principal, Direction des études analytiques, et au directeur général, Communications. Les résultats sont remis en question et des vérifications et analyses supplémentaires peuvent être demandées.

Quelques jours après la diffusion officielle, l'EPA tient une réunion rétrospective mensuelle visant à examiner la qualité des données. Le directeur ou le directeur adjoint, les gestionnaires de la collecte, les gestionnaires du traitement, les analystes du marché du travail et les méthodologistes y participent. Il s'agit d'une pratique exemplaire de l'organisme. La réunion porte généralement sur l'environnement de la collecte, notamment les taux de réponse, et sur la couverture démographique de l'échantillon de l'EPA.

Pourquoi l'erreur n'a-t-elle pas été détectée plus tôt?

Dans le cycle de juillet 2014, toutes les vérifications de la production des données ont été effectuées comme prévu et les tableaux ont été livrés dans le respect du calendrier. En raison du changement qui avait été apporté au système de traitement, le gestionnaire de la production a contrevérifié les relevés du système et les diagnostics opérationnels. Tout d'abord, la production semble s'être déroulée sans incident. Les relevés du système et les diagnostics opérationnels, y compris ceux du module d'imputation, n'ont déclenché aucun code d'erreur ni résultat atypique, malgré les changements apportés au cliché d'enregistrement du FST. Notre examen a consisté à évaluer les diagnostics opérationnels produits dans le module d'imputation et a permis de confirmer que ces diagnostics n'ont pas révélé de résultats irréguliers qui auraient pu indiquer l'existence d'un problème. Sans diagnostic dans le module d'imputation pour évaluer le taux d'appariement des enregistrements du mois en cours et du mois précédent, l'équipe de production n'a pas pu savoir que le module n'avait pas fonctionné correctement. Ce diagnostic a été ajouté dans le module pendant le processus de correction.

Avant de lancer le processus de validation, trois secteurs ont été identifiés comme ayant besoin d'une attention particulière : la construction, les services d'enseignement, ainsi que les soins de santé et l'assistance sociale. Pour examiner le secteur des soins de santé, une analyse complexe spéciale a été planifiée et effectuée. Les chiffres dans ces secteurs, la faible progression nette de l'emploi (200 emplois) et la diminution de l'emploi à temps plein (-59 700 emplois) ont été remis en question et ont fait l'objet de discussions pendant tout le processus de validation jusqu'à la présentation finale aux membres du Conseil exécutif de gestion. À la fin de chaque étape, les résultats de l'EPA ont été jugés plausibles dans le contexte économique actuel et en raison de la variabilité de l'échantillonnage inhérente à l'EPA.

Les résultats étaient-ils plausibles? Pour vérifier cette conclusion, nous avons procédé, dans le cadre de notre examen, à une analyse des résultats de l'EPA disponibles dans CANSIM, base de données socioéconomiques de Statistique Canada, depuis janvier 1985 (soit 355 cycles d'enquête au total). Les résultats suivants de l'EPA sont tous désaisonnalisés. Nous avons observé que lorsque le total des emplois augmente, l'EPA produit une variation nette de 200 emplois ou moins (voire une variation négative) dans près d'un cinquième des cas. Lorsque l'emploi progresse, la variation nette médiane correspond à un gain de 22 000 emplois. Cette hausse est comparable à la prévision consensuelle de l'EPA produite par des économistes externes pour le mois de juillet 2014. Quant aux emplois à temps plein, les résultats de l'EPA montrent qu'ils ont récemment été stables. Auparavant, dans des situations comparables, l'EPA a donné une diminution nette de 60 000 emplois ou plus dans environ un sixième des cas. À la lumière de cette analyse, nous jugeons que les résultats erronés initiaux de l'EPA étaient plausibles, compte tenu de la variabilité d'échantillonnage inhérente au processus d'enquête.

Bien que les étapes de la validation des données aient été exécutées comme prévu, notre examen a permis de constater deux grands points faibles. Premièrement, l'équipe d'analystes qui a participé au processus de validation n'était pas parfaitement au courant du changement qui avait été apporté au système de production. Alors que les analystes du travail savaient qu'un changement était à l'étude, ce n'est que pendant la validation analytique qu'ils ont appris que ce changement avait été apporté. Toutefois, lorsque les résultats ont été présentés à la haute direction et qu'ils ont été remis en question, le changement apporté au système de traitement n'a pas été évoqué. Deuxièmement, il n'y a pas eu, dans le processus analytique, de rapports formels qui auraient permis d'évaluer l'importance de l'imputation dans les résultats de l'EPA. Un rapport détaillant la non-réponse et l'importance de l'imputation dans les estimations selon la situation d'activité aurait pu donner lieu à des questions à propos des résultats. L'examen de rapports plus détaillés sur les indicateurs de traitement lors des réunions mensuelles sur la qualité des données aurait pu sensibiliser davantage les participants aux répercussions potentielles de l'imputation.

Il est évident que le contexte dans lequel toute enquête est menée et traitée a une incidence sur la qualité des résultats. À cet égard, les analystes de l'enquête et les cadres supérieurs qui examinent la qualité statistique des résultats dans l'ensemble devraient avoir connaissance de cette information contextuelle. De même, les analystes devraient avoir des rapports sur les répercussions de l'imputation et en connaître l'incidence sur les résultats de l'enquête.

La réunion rétrospective sur la qualité des données de l'EPA devrait porter sur tout enjeu relevé dans l'environnement de traitement, y compris l'imputation, en plus de donner l'occasion de faire connaître tous les changements projetés qui pourraient avoir une incidence sur de prochains cycles de production.

Recommandations

1. Gouvernance

En raison de l'importance de l'EPA et vu la complexité et l'âge des systèmes, il faudrait apporter tous les changements en étant plus attentif aux risques en cause, sans les considérer comme des activités régulières de maintenance. Nous recommandons de mettre en place une structure adéquate de gouvernance et de surveillance, quelle que soit l'envergure ou la simplicité perçue des changements à apporter à l'EPA. Lorsque des changements sont mis en œuvre, il faudrait séparer clairement les rôles du gestionnaire de la production et du gestionnaire de projet, ainsi que ceux du développeur, du responsable des essais et de l'agent chargé d'accepter les résultats de ces essais. Ces rôles et responsabilités devraient être consignés en bonne et due forme, et l'équipe devrait en prendre connaissance.

2. Protocoles d'essai

La mise à l'essai de tout changement de système doit être effectuée conformément à un protocole établi. Dans cet incident, la portée des essais a été contrainte par l'importance perçue et l'incidence du changement qui a été apporté. Si un protocole visant à soumettre à des essais systématiques tous les composants du système avait été mis en place plutôt qu'un sous-ensemble seulement, cette erreur aurait pu être évitée. Nous recommandons d'élaborer et de systématiquement mettre en œuvre, à Statistique Canada, un protocole d'essai formel et rigoureux. Ce protocole devrait tenir compte de l'importance du programme, ainsi que de l'âge et de la complexité des systèmes, en plus de définir clairement les différents rôles et les différentes responsabilités des employés appelés à intervenir dans les essais, de même que la portée des essais à effectuer. Lors de la mise à jour du cadre d'assurance de la qualité de l'organisme, ce protocole d'essai, ainsi que toute autre composante du cadre de gestion organisationnel, doivent être clairement indiqués et respectés.

3. Diagnostics

Il faudrait prévoir des diagnostics et des rapports supplémentaires dans le processus de production de l'EPA pour s'assurer que non seulement les systèmes fonctionnent, mais aussi qu'ils fonctionnent comme prévu et produisent les données qu'ils sont censés produire. En particulier, il faudrait inclure des diagnostics supplémentaires dans le module d'imputation, et les analystes devraient recevoir un rapport sur l'importance de l'imputation pour les estimations et en être conscients.

4. Documentation

Une documentation exacte et à jour sur les systèmes aurait pu permettre d'empêcher que cette erreur se produise. Il faudrait prendre des mesures pour s'assurer qu'un ensemble centralisé de documentation est systématiquement mis à jour et examiné afin d'en assurer l'exactitude lorsque des changements aux systèmes sont apportés. Nous recommandons d'examiner les pratiques exemplaires applicables à l'utilisation de la documentation sur les systèmes et les meilleurs moyens à prendre pour intégrer cette documentation dans le processus de gestion des changements.

5. Communication

Le contexte dans lequel une enquête est menée et traitée a une incidence sur la qualité des résultats. Bien que nous appuyions clairement la séparation des fonctions de production, d'analyse et de gestion, les analystes de l'enquête et les membres de la direction qui examinent la qualité statistique des résultats dans l'ensemble devraient être parfaitement au courant des événements contextuels entourant le cycle de production des enquêtes. La réunion sur la qualité statistique de l'EPA qui a lieu chaque mois pour l'EPA constitue également une pratique exemplaire et devrait donner lieu à une discussion sur tous les événements projetés qui pourraient influer sur les cycles de production suivants, y compris les changements quelle que soit leur importance perçue.

Les séances d'information présentées aux membres du Conseil exécutif de gestion sur les résultats des enquêtes essentielles à la mission de Statistique Canada devraient commencer par un sommaire des événements contextuels se rapportant à l'environnement des enquêtes. Pour tous les événements répertoriés, il faudrait expliquer les mesures adoptées afin d'en atténuer les risques pour la qualité des données. Ces séances devraient aussi comprendre de l'information sur tous les événements à venir qui pourraient influer sur les cycles de production à venir.

Conclusion

Notre examen de l'incident concernant l'EPA de juillet 2014 révèle qu'un certain nombre de facteurs ont contribué à la publication de données inexactes. La méconnaissance de l'incidence des changements apportés au numéro d'identification du logement sur l'ensemble du système a été le facteur premier.

Si le projet avait été mené non pas comme une activité de maintenance du système, mais plutôt comme un sous-projet formel dans le cadre du remaniement, aurait-il fait l'objet d'un examen détaillé et d'une surveillance supplémentaires, les risques potentiels auraient-ils été mieux compris, et le plan d'essais aurait-il été remis en question? Nous ne pouvons que spéculer sur la teneur des réponses à ces questions, mais avec le recul, il est évident que ce projet se serait mieux déroulé grâce à une meilleure surveillance et à une gouvernance plus rigoureuse, à une plus grande sensibilisation aux risques en cause, à un protocole d'essai plus formel et à une meilleure communication.

L'EPA est un système complexe, qui comprend de multiples vérifications et contrôles. Les recommandations formulées dans le présent rapport visent à corriger les lacunes qui ont conduit à l'erreur survenue dans l'EPA de juillet 2014 et à faire en sorte que dorénavant, l'assurance de la qualité soit renforcée.

À propos de Statistique Canada

Notre mission

Au service du Canada avec des renseignements statistiques de grande qualité qui comptent.

Notre travail

À titre d'organisme central de la statistique du Canada, Statistique Canada produit des données et des renseignements statistiques qui aident les Canadiennes et Canadiens à mieux comprendre la population, les ressources, l'économie, la société et la culture de leur pays.

En plus d'effectuer le Recensement de la population et le Recensement de l'agriculture tous les cinq ans, Statistique Canada compte plus de 450 enquêtes actives qui portent sur pratiquement tous les aspects de la vie au Canada.

En tant que membre de la Commission de statistique des Nations Unies, Statistique Canada adhère aux Principes fondamentaux de la statistique officielle.

L'organisme, régi par la Loi sur la statistique, travaille en étroite collaboration avec ses partenaires provinciaux et territoriaux pour veiller au maintien d'un système statistique national robuste.

À Statistique Canada, nous nous engageons à protéger le caractère confidentiel de tous les renseignements qui nous sont confiés et à fournir à la population canadienne des renseignements pertinents en temps opportun.

À propos de l'organisme

Mandat et rôle

La composition et les responsabilités de Statistique Canada, y compris sa vision, son mandat et son rôle.

Structure de l'organisation

Survol de la structure organisationnelle de Statistique Canada.

Transparence

Rapports sur les résultats de Statistique Canada, divulgations proactives, notes d'information et autres documents clés.

Possibilités d'emploi

Perspectives de carrière à Statistique Canada.

Prix et reconnaissance

Liste de témoignages de reconnaissance et de prix que l'organisme a reçus au fil des ans.

Centre de confiance

La façon dont Statistique Canada protège la confidentialité des données qu'il recueille, analyse et partage.

Programme de liaison avec les Autochtones

Pont entre Statistique Canada et les organisations autochtones et communautés des Premières Nations, Métis et Inuit.

Coopération internationale

Le mandat international de Statistique Canada, y compris ses projets et programmes internationaux.

Groupes consultatifs

Groupes consultatifs auxquels l'organisme participe, appuyant l'innovation et la modernisation des données et processus.

Quelques pages d'histoire

L'évolution de l'organisme national de statistique du Canada, de 1918 à nos jours.

Ressources

Accès aux microdonnées

L'accès aux microdonnées et les exigences connexes.

Centre de service de données

Services favorisant l'utilisation responsable de statistiques, à l'appui de la prise de décisions éclairée.

Bibliothèque

Vaste dépôt de publications produites par Statistique Canada, y compris des documents historiques remontant à 1851.

Centre de la science des données

Le mandat du centre et ses activités de rayonnement à l'appui de l'utilisation responsable de statistiques.

Développeurs

Accès aux données de Statistique Canada dans divers formats.

Annonces statistiques

Annonces statistiques récentes.

Environnement de fichiers couplables – Entreprises

Une ressource virtuelle pour le couplage de microdonnées à l'appui des analyses sur l'économie canadienne.

Environnement de couplage de données sociales

Environnement sécurisé facilitant la création de couplages pour appuyer la recherche sociale et économique.

Environnement de couplage de données ouvertes

Initiative exploratoire visant à optimiser l'utilisation et l'harmonisation de microdonnées ouvertes.

Réunion en présentiel du Conseil consultatif canadien de la statistique (CCCS) – les 2 et 3 juin 2025

Jour 1 : 2 juin 2025, de 8 h 30 à 16 h

Présences

Membres du CCCS

Dr. Howard Ramos (Président), André Loranger, Catherine Beaudry, David Chaundy, Benoit Dostie, Annette Hester, Anke Kessler, Vinamra Mathur, Stephen Tapp, Rosemary Bender, Jan Kestle

Statistique Canada

Josée Bégin, Geoff Bowlby, Kathleen Mitchell, Katy Champagne, Jennifer Withington, Eric Rancourt, Étienne Saint-Pierre

Heure Ordre du jour Présentateur(rice)(s)
8 h 30 – 8 h 50

Accueil des membres

Tous les membres

8 h 50 – 9 h 00

Mot d’ouverture du président

Howard Ramos
Président, CCCS

9 h 00 – 9 h 55

Compte rendu et dossiers prioritaires du statisticien en chef

André Loranger
Statisticien en chef du Canada

9 h 55 – 10 h 15

Pause

10 h 15 – 12 h 15

Système statistique national et statistiques officielles

Présentateurs :

1. Pierre Desrochers
Directeur et dirigeant principal de la protection des renseignements personnels, Bureau de gestion de la protection de la vie privée et de coordination de l’information

2. Antonio Bakopoulos
Directeur adjoint, Bureau de gestion de la protection de la vie privée et de coordination de l’information

Invité :

Tom Dufour
Directeur général, Direction de la gestion stratégique des données

12 h 15 – 13 h 15

Repas de travail – Discussion sur le mandat

13 h 15 – 14 h 55

La diffusion de statistiques à l’ère de l’intelligence artificielle : quelle est la suite des choses?

Présentateurs :

1. Natasha Maheu
Cheffe, Division de la diffusion

2. Caroline Gravel
Directrice adjointe, Division de la diffusion

3. Glen Hohlmann
Directeur, Division de la diffusion

Invités :

John Beler
Directeur, Division des communications et de la promotion

Geneviève Jourdain
Directrice, Division de la diffusion officielle, de la publication et des services de création

14 h 55 – 15 h 15

Pause

15 h 15 – 15 h 55

Tour de table

à huis clos

Tous les membres

15 h 55 – 16 h 00

Remarques de clôture du président

Howard Ramos
Président, CCCS

Résumé du jour 1

1. Mot d’ouverture du président – Howard Ramos

M. Ramos entame la réunion en souhaitant la bienvenue aux membres et aux statisticiens en chef adjoints. Il fait un survol de l’ordre du jour de la réunion.

2. Compte rendu et dossiers prioritaires du statisticien en chef — André Loranger

Le statisticien en chef André Loranger informe les membres du CCCS des grandes priorités et des principaux défis de Statistique Canada, y compris les enjeux liés à la frontière Canada–États-Unis, les incendies de forêt et la nécessité d’avoir des données exactes sur le commerce. Il souligne l’incidence des enjeux liés à l’abordabilité, des variations démographiques et du changement de gouvernement au Canada. Il mentionne que ces faits nouveaux donnent à Statistique Canada une occasion de jouer un rôle actif dans le soutien des décideurs. Il souligne également les efforts déployés pour prioriser les programmes et les activités de l’organisme et pour concrétiser une vision claire des stratégies en matière d’intelligence artificielle (IA) et de données. M. Loranger clôt son intervention en formulant quelques commentaires sur sa récente nomination à titre de président de la Conférence des statisticiens européens.

Les membres du Conseil sollicitent l’avis du statisticien en chef au sujet du prochain recensement et s’interrogent sur l’incidence que le changement de gouvernement pourrait avoir sur les échéanciers. M. Loranger confirme que les échéanciers demeurent cohérents avec les recensements précédents. Les membres soulèvent également des questions sur l’avenir du travail à Statistique Canada et expriment des préoccupations quant au maintien des efforts en matière de données dans un contexte de pressions budgétaires, de souveraineté des données et d’utilisation responsable de l’IA. M. Loranger réitère le rôle de chef de file de l’organisme, la valeur des données qu’il produit et les efforts déployés pour améliorer la qualité de celles-ci tout en assurant une gestion rigoureuse des coûts.

3. Système statistique national et statistiques officielles — Pierre Desrochers

M. Desrochers présente des mémoires portant sur le Système statistique national et les statistiques officielles, en soulignant à la fois l’importance d’un système qui fonctionne bien et les défis liés à sa coordination, notamment en ce qui concerne les coûts, les contraintes législatives, les partenariats et la nécessité d’un leadership affirmé.

Au cours de la discussion, les membres du Conseil et les présentateurs soulignent la nécessité croissante d’éliminer les obstacles au commerce et à la circulation des données entre les provinces canadiennes. Parmi les autres éléments abordés, on note l’importance pour Statistique Canada de mobiliser plus activement les citoyens et les entreprises privées afin d’améliorer la qualité des données, de favoriser la transparence et de veiller à la pertinence continue de ses programmes statistiques en fonction des besoins sociétaux et économiques. Le Conseil fait également remarquer que la mise en place d’un système statistique national nécessitera le concours de personnes dévouées, une planification réfléchie et un financement durable.

Les membres réfléchissent à l’importance de se doter d’un cadre pour appuyer une définition normalisée des statistiques officielles, ainsi qu’à la faisabilité de son élaboration au sein du système statistique national canadien. Leurs discussions sont inspirées par des administrations homologues comme la Suède, le Royaume-Uni et l’Australie, où la gestion des statistiques officielles est encadrée par des modèles juridiques et institutionnels structurés, dont les registres nationaux, les protocoles d’accréditation et la désignation de compétences législatives.

La discussion se termine par un consensus : la collaboration entre toutes les provinces et Statistique Canada, laquelle repose sur un échange bidirectionnel des données, fait partie intégrante d’un système statistique national. Les membres du CCCS s’engagent à poursuivre leur réflexion sur ce qui a été présenté et formuleront la recommandation d’un cadre à l’intention de Statistique Canada.

4. Dîner de travail — Discussion sur le mandat

Les membres discutent du mandat du CCCS pour assurer la continuité des travaux durant l’absence temporaire du président.

5. La diffusion de statistiques à l’ère de l’intelligence artificielle : quelle est la suite des choses? - Natasha Maheu / Caroline Gravel / Glen Hohlmann

Médias sociaux — Natasha Maheu

Mme Maheu présente la stratégie axée sur l’utilisateur que Statistique Canada a adoptée relativement aux médias sociaux. Cette approche consiste à combiner des renseignements statistiques et des sujets d’actualité en adaptant le contenu en fonction des caractéristiques démographiques de publics particuliers. Elle décrit également l’orientation future de son équipe, y compris les plans pour améliorer la surveillance des médias sociaux afin de mieux comprendre comment se noue la collaboration entre la population canadienne et Statistique Canada ainsi que la façon dont le public utilise les données produites par l’organisme.

Site Web de Statistique Canada — Caroline Gravel

Mme Gravel présente le site Web de Statistique Canada et ses principes directeurs, en mettant en évidence son rôle en tant que principale plateforme de communication et de prestation de services de l’organisme. Elle souligne que le site Web est primordial pour que l’organisme s’acquitte de son mandat et qu’une approche axée sur l’utilisateur est essentielle pour instaurer la confiance du public. Elle présente également la refonte visuelle à venir pour la fonctionnalité de recherche, conçue dans le but d’assurer une accessibilité et une comparabilité accrues des renseignements à l’échelle des ministères et organismes fédéraux.

L’avenir de la diffusion des données — Glen Hohlmann

M. Hohlmann donne une présentation sur la diffusion des données à Statistique Canada, durant laquelle il fournit des renseignements pertinents pour le CCCS. Il montre des analyses sur la fréquentation du site Web, les préférences des utilisateurs entre les tableaux et les produits de données, ainsi que les sections du site les plus souvent consultées. Il souligne également l’évolution du paysage de l’utilisation des données publiques et les tendances contrastantes des XXe et XXIe siècles. L’un des thèmes principaux abordés est le rôle croissant de l’IA et son potentiel pour améliorer l’accès des utilisateurs aux renseignements et aux données.

Les membres du Conseil discutent des sujets soulevés et demandent des précisions sur la manière dont Statistique Canada utilise l’IA pour améliorer la communication avec le public et les superutilisateurs de données. En guise de réponse, le statisticien en chef décrit les objectifs de l’équipe des médias sociaux, en soulignant le rôle qu’elle joue dans la promotion des produits de l’organisme et dans la participation du public. Le statisticien en chef souligne également l’objectif de l’organisme de mettre en place une stratégie de diffusion s’adaptant au paysage changeant de l’IA.

6. Mot de clôture du jour 1 par le président — Howard Ramos

M. Ramos prononce le mot de clôture de la journée.

Jour 2 : 3 juin 2025, de 8 h 30 à 13 h

Présences

Membres du CCCS

Dr. Howard Ramos (Président), André Loranger, Catherine Beaudry, David Chaundy, Benoit Dostie, Annette Hester, Anke Kessler, Vinamra Mathur, Stephen Tapp, Rosemary Bender, Jan Kestle

Statistique Canada

Josée Bégin, Geoff Bowlby, Jennifer Withington, Eric Rancourt, Étienne Saint-Pierre, Holly Mullin

Heure Ordre du jour Présentateur(rice)(s)
8 h 30 – 8 h 50

Mot d’ouverture du président

Howard Ramos
Président, CCCS

8 h 50 – 10 h 15

Discussion entourant le départ de membres du CCCS
Réflexions sur les cinq dernières années 

  • Jan Kestle
  • David Chaundy
  • Annette Hester
Tous les membres
10 h 15 – 10 h 30

Pause

10 h 30 – 12 h 00 Discussion avec les membres du Conseil et prochaines étapes

Tous les membres

12 h 00 – 12 h 45

Dîner

12 h 45 – 13 h 00

Remarques de clôture du président

Howard Ramos
Président, CCCS

Résumé du jour 2

1. Mot d’ouverture du président – Howard Ramos

M. Ramos entame la réunion en souhaitant la bienvenue aux membres et aux statisticiens en chef adjoints. Il fait un survol de l’ordre du jour de la réunion.

2. Discussion entourant le départ de membres du CCCS : Jan Kestle, Annette Hester et David Chaundy

Les membres tiennent une séance à huis clos au cours de laquelle les trois membres sortants font part de leurs réflexions sur le CCCS, soulèvent des lacunes statistiques et exposent leur point de vue sur le fonctionnement global du système statistique.

3. Discussion avec les membres du Conseil et prochaines étapes

Les membres du Conseil poursuivent les discussions entamées au jour 1 en examinant la façon d’intégrer leurs principaux constats dans le prochain rapport du CCCS. Ils reviennent sur le départ des trois membres sortants en réfléchissant notamment à ce que ce changement signifie pour la structure du CCCS et la diversité au sein du Conseil.

4. Mot de clôture du président – Howard Ramos

M. Ramos remercie les membres du CCCS, dont le statisticien en chef, les statisticiens en chef adjoints et leurs équipes respectives, ainsi que le secrétariat du CCCS de leur soutien.