Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) – Énoncé de la qualité des données

Objectifs, utilisation et utilisateurs
Concepts, variables et classifications
Couverture et bases de sondage
Échantillonnage
Conception du questionnaire
Réponse et non-réponse
Opérations de collecte et de saisie des données
Vérification
Imputation
Estimation
Révisions et désaisonnalisation
Évaluation de la qualité des données
Contrôle de la divulgation

1. Objectifs, utilisation et utilisateurs

1.1. Objectifs

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) fournit des renseignements sur la performance du secteur du commerce de détail et, quand les données sont combinées à d’autres statistiques, représente un important indicateur de l'état de l’économie canadienne.

1.2. Utilisation

Les estimations fournissent une mesure de la santé et de la performance du secteur du commerce de détail. L'information recueillie est utilisée pour estimer le niveau et la tendance mensuelle des ventes ainsi que le nombre d’emplacements. À la fin de chaque année, les estimations donnent un premier aperçu de la valeur annuelle des ventes au détail et de la performance du secteur.

1.3. Utilisateurs

Divers organismes, associations sectorielles et gouvernements utilisent l'information. Les détaillants utilisent les résultats de l'enquête pour comparer leurs résultats à ceux d'entreprises similaires, ainsi qu'à des fins de marketing. Les associations de détaillants peuvent surveiller la performance de leur industrie et promouvoir les industries du commerce de détail. Les investisseurs peuvent surveiller la croissance de l'industrie, ce qui peut donner aux détaillants un meilleur accès au capital d'investissement. Les données de l'enquête aident les administrations à comprendre le rôle des détaillants dans l'économie, ce qui facilite l'élaboration des politiques et des encouragements fiscaux. Le commerce de détail étant un important secteur de l'économie canadienne, les données permettent aux administrations de déterminer plus exactement la santé globale de l'économie grâce à l'utilisation des estimations dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) national.

2. Concepts, variables et classifications

2.1. Concepts

Le secteur du commerce de détail comprend les établissements dont l’activité principale consiste à vendre des marchandises au détail, généralement sans transformation, et à fournir des services connexes.

Le commerce de détail représente le dernier maillon de la chaîne de distribution; les détaillants sont donc organisés pour vendre des marchandises en petites quantités au grand public. Ce secteur comprend deux grands types d’établissements : les détaillants en magasin et les détaillants hors magasin. L’EMCD couvre uniquement les détaillants en magasin. Leurs principales caractéristiques sont décrites ci-après.

Les détaillants en magasin exploitent des points de vente fixes, situés et conçus de manière à attirer un grand nombre de passants. De façon générale, les magasins de détail ont de grands étalages et font de la publicité dans les médias. Ils vendent surtout des biens de consommation qui intéressent les particuliers ou les ménages, mais certains servent aussi les entreprises et une clientèle institutionnelle. Parmi ces établissements, on compte les magasins de fournitures de bureau, les magasins d’ordinateurs et de logiciels, les stations-service, les vendeurs de matériaux de construction, les magasins de fournitures de plomberie et de fournitures électriques.

En plus de vendre des marchandises, certains types de détaillants fournissent des services après-vente, comme des services de réparation et d’installation. Ainsi, les concessionnaires d’automobiles neuves, les magasins d’électronique et d’appareils ménagers, et les magasins d’instruments et de fournitures de musique assurent fréquemment un service de réparation, alors que les magasins de revêtements de sol et les magasins de garnitures de fenêtres fournissent souvent des services d’installation. En règle générale, les établissements qui vendent des marchandises au détail et qui ont un service après-vente sont classés dans ce secteur.

Les salles d’exposition des sociétés de vente sur catalogue, les stations-service et les marchands de maisons mobiles sont assimilés à des détaillants en magasin.

2.2. Variables

Les ventes sont définies comme étant les ventes de toutes les marchandises achetées pour la revente, nettes des rendus et des escomptes. Sont inclus les honoraires et les commissions résultant de la vente de biens et de services pour le compte de tiers, comme la vente de billets de loterie, de billets d’autobus et de cartes de téléphone. Sont également inclus les recettes provenant des pièces et de la main-d’oeuvre utilisées pour les services d'entretien et de réparation, les revenus de location et de location à bail de biens et de matériel, les revenus provenant de services, y compris les services de restauration, les ventes de biens fabriqués en tant qu’activité secondaire et la valeur des marchandises prélevées par le propriétaire pour son usage personnel. Sont exclus les autres revenus de location de biens immobiliers, les frais de placement, les subventions d’exploitation et autres, les redevances et les droits de franchise.

L’emplacement d’affaires comprend le ou les emplacements physiques où a lieu l’activité commerciale dans chaque province et territoire et dont les ventes sont créditées ou comptabilisées dans les états financiers de l’entreprise. Pour les détaillants, il s’agit normalement d’un magasin.

Dollars constants : La valeur du commerce de détail est mesurée de deux façons : par la prise en compte des effets de la variation des prix sur la valeur des ventes et par l’élimination des effets de la variation des prix. La première mesure est la valeur des ventes au détail en dollars courants et la seconde, la valeur des ventes au détail en dollars constants. Pour calculer l’estimation en dollars courants, on agrège la valeur des ventes pondérées de tous les points de vente au détail. Pour calculer l’estimation en dollars constants, il faut d’abord rajuster la valeur des ventes par rapport à une année de base en utilisant l’Indice des prix à la consommation, puis additionner les valeurs résultantes.

2.3. Classification

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail est fondée sur la définition du commerce de détail adoptée dans le SCIAN (Système de classification des industries de l’Amérique du Nord). Le SCIAN est le cadre commun reconnu pour la production de statistiques comparables par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États-Unis. L’accord définit les limites de 20 secteurs. Le SCIAN est fondé sur un cadre conceptuel axé sur la production, ou l’offre, en ce sens que les établissements sont regroupés en classes ou branches d’activité d’après la similarité des processus utilisés pour produire les biens et les services.

Les estimations sont calculées pour 21 groupes fondés sur des agrégations spéciales du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) de 2012. Les 21 groupes sont en outre agrégés en onze sous-secteurs.

Du point de vue géographique, les estimations des ventes sont produites pour le Canada et pour chaque province et territoire.

3. Couverture et bases de sondage

La base de sondage de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) est le Registre des entreprises (RE) de Statistique Canada. Ce dernier est une liste structurée d'entreprises productrices de biens et de services au Canada. Cette base de données tenue à jour centralement contient des renseignements détaillés sur la plupart des entités commerciales exploitées au Canada. Le RE couvre toutes les entreprises constituées en société, avec ou sans employés. Pour les entreprises non constituées en société, le RE comprend toutes les entreprises ayant des employés, ainsi que les entreprises sans employés ayant des ventes annualisées provenant d'un compte de la taxe sur les produits et services (TPS) ou un revenu annuel provenant de la déclaration d'impôt individuelle.

Dans le RE, les entreprises sont représentées selon une structure hiérarchique à quatre niveaux ayant pour sommet l'entreprise statistique suivie, par ordre décroissant, par la compagnie statistique, l'établissement statistique et l'emplacement statistique. Une entreprise peut être reliée à une ou à plusieurs compagnies statistiques, une compagnie statistique à un ou à plusieurs établissements statistiques et un établissement statistique à un ou à plusieurs emplacements statistiques.

La population cible de l'EMCD comprend tous les établissements statistiques figurant dans le RE, excluant les entreprises non constituées en société n'ayant pas d'employés dont les ventes annuelles sont inférieures à 30 000 $, qui sont classés dans le secteur du commerce de détail d'après le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) (environ 200 000 établissements). La fourchette de codes du SCIAN pour le secteur du commerce de détail varie de 441100 à 453999. Un établissement statistique est l'entité de production ou le plus petit groupe d'entités de production qui produit un ensemble de biens ou de services homogènes, dont les activités ne débordent pas les frontières provinciales/territoriales, et qui est en mesure de fournir des données sur la valeur de la production, ainsi que sur le coût des matières utilisées et le coût et l'importance de la main-d'oeuvre affectée à la production. L'entité de production est l'unité physique où se déroulent les activités de l'entreprise. Elle doit avoir une adresse de voirie et une main-d'oeuvre directement affectée au processus de production.

Sont exclus de la population cible les établissements auxiliaires (producteurs de services de soutien de l'activité de production de biens et services destinés au marché de plus d'un établissement au sein de l'entreprise, et qui sont considérés comme un centre de coûts ou un centre de dépenses discrétionnaires pour lequel les données sur tous les coûts, y compris la main-d'oeuvre et l'amortissement, peuvent être déclarées par l'entreprise), les futurs établissements, les établissements pour lesquels les signaux économiques indiquent un revenu manquant ou nul, et les établissements appartenant aux catégories du SCIAN non couvertes qui suivent :

  • 4541 (entreprises de télémagasinage et de vente par correspondance)
  • 4542 (exploitants de distributeurs automatiques)
  • 45431 (marchands de combustible)
  • 45439 (autres établissements de vente directe)

4. Échantillonnage

L'échantillon de l'EMCD est formé de 10 000 groupes d'établissements (grappes) classés dans le secteur du commerce de détail et sélectionnés à partir du Registre des entreprises de Statistique Canada. Par définition, une grappe d'établissements comprend tous les établissements appartenant à une entreprise statistique qui font partie d'un même groupe industriel et d'une même région géographique. L’EMCD est fondée sur un plan d'échantillonnage stratifié avec sélection d'un échantillon aléatoire simple dans chaque strate. La stratification est faite selon des groupes industriels (majoritairement mais non exclusivement des SCIAN à quatre chiffres) et selon la région géographique, c'est-à-dire selon la province ou le territoire. Ensuite, la population est stratifiée selon la taille de l'établissement. La mesure de taille est créée en combinant des données provenant d'enquêtes indépendantes et trois variables administratives, à savoir le revenu annuel profilé, les ventes assujetties à la TPS exprimées sur une base annuelle et le revenu de la déclaration d’impôt (T1 ou T2).

Les strates de taille comptent une strate à tirage complet (recensement), au moins deux strates à tirage partiel (échantillonnées partiellement) et une strate à tirage nul (non échantillonnée). La strate à tirage nul est destinée à réduire le fardeau de réponse en excluant les entreprises les plus petites de la population observée. Ces entreprises représentent, en principe, au plus 10 % du total des ventes. Au lieu d'envoyer un questionnaire à ces entreprises, on produit les estimations d'après des données administratives.

L'échantillon est réparti de façon optimale afin d'atteindre les coefficients de variation cibles au niveau du Canada dans son ensemble, de la province ou du territoire, de l’industrie et des groupes industriels selon la province ou le territoire. On procède aussi à un suréchantillonnage pour tenir compte des unités disparues, non répondantes ou classées incorrectement.

L'EMCD est une enquête répétée avec maximisation du chevauchement des échantillons mensuels. On retient l'échantillon d’un mois à l’autre et, chaque mois, on y ajoute de nouvelles unités (naissances). Pour découvrir les nouvelles unités visées par l'EMCD, c'est-à-dire les nouvelles grappes d'établissement(s), on examine chaque mois l'univers le plus récent du RE. On stratifie ces nouvelles unités conformément aux mêmes critères que ceux appliqués à la population initiale, puis on les échantillonne conformément à la fraction d'échantillonnage de la strate à laquelle elles appartiennent et on les ajoute à l'échantillon mensuel. Des disparitions d'entité surviennent également chaque mois. Une entité disparue peut être une grappe d'établissements qui ont cessé leurs activités (fermeture) ou dont les activités principales ne se rattachent plus au commerce de détail (hors du champ). La situation de ces entreprises est mise à jour dans le RE d'après des renseignements de source administrative et les commentaires reçus lors des enquêtes, y compris ceux des entreprises prenant part à l'EMCD. Les méthodes suivies pour traiter les unités disparues et les unités classées incorrectement font partie des procédures d'échantillonnage et de mise à jour de la population.

5. Conception du questionnaire

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail englobe les sous-enquêtes suivantes :

Enquête mensuelle sur le commerce de détail – R8

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (avec les stocks) – R8

Enquête sur les ventes et stocks de boissons alcooliques

Le questionnaire est conçu pour recueillir mensuellement auprès d'un échantillon de détaillants des données sur les ventes au détail, sur le nombre d'emplacements commerciaux par province ou territoire et sur les stocks de biens possédés et destinés à la revente. Lors du remaniement de 2004, la plupart des questionnaires n'ont subi que des changements de présentation. Le questionnaire sur les ventes et les stocks de boissons alcooliques a subi des modifications plus importantes. Les modifications ont été discutées avec les intervenants et les répondants ont eu l'occasion de faire des commentaires avant que le nouveau questionnaire ne soit finalisé. Si d'autres modifications devaient être apportées à l'un des questionnaires, les changements proposés seraient soumis à un comité d'examen et ferait l'objet d'un essai sur le terrain auprès de répondants et d'utilisateurs de données pour s'assurer de leur pertinence.

6. Réponse et non-réponse

6.1. Réponse et non-réponse

Bien que les gestionnaires d'enquête et les employés des opérations fassent tout leur possible pour maximiser la réponse à l'EMCD, un certain degré de non-réponse a lieu. Pour qu'un établissement statistique soit considéré comme répondant, il faut que le degré de réponse partielle (situation où une réponse exacte n'est obtenue que pour certaines questions posées au répondant) atteigne un seuil minimal au-dessous duquel la déclaration fournie par l'établissement serait rejetée et l'établissement, considéré comme une unité non répondante. Le cas échéant, on considère que l'entreprise n'a pas répondu du tout.

La non-réponse a deux effets sur les données : premièrement, elle introduit un biais dans les estimations si les non-répondants diffèrent des répondants en ce qui concerne les caractéristiques mesurées et, deuxièmement, elle fait augmenter la variance d'échantillonnage des estimations, parce que la taille effective de l'échantillon est réduite comparativement à celle considérée au départ.

L'ampleur des efforts déployés pour obtenir une réponse auprès d'un non-répondant dépend des contraintes budgétaires et de temps, de l'effet de la non-réponse sur la qualité globale et du risque de biais dû à la non-réponse.

La méthode principalement utilisée pour réduire l'effet de la non-réponse à l'étape de l'échantillonnage consiste à augmenter la taille de l'échantillon en appliquant un taux de suréchantillonnage déterminé d'après les résultats d'enquêtes similaires.

Les cas de non-réponse qui surviennent malgré les méthodes appliquées aux étapes de l'échantillonnage et de la collecte pour réduire l'effet de la non-réponse sont traités par imputation.

Afin de déterminer l'importance de la non-réponse qui a lieu chaque mois, on calcule divers taux de réponse. Pour un mois de référence donné, on produit les estimations au moins deux fois (estimations provisoires et estimations révisées). Entre les deux exécutions, certaines données fournies par les répondants peuvent être jugées inutilisables et des valeurs imputées peuvent être corrigées au moyen de données fournies par les répondants. Par conséquent, les taux de réponse sont calculés après chaque exécution du processus d'estimation.

Pour l'EMCD, deux types de taux sont calculés (non pondérés et pondérés). Afin d'évaluer l'efficacité du processus de collecte, on calcule les taux de réponse non pondérés. Les taux pondérés, fondés sur le poids d'estimation et la valeur de la variable d'intérêt, évaluent la qualité de l'estimation. À l'intérieur de chacun de ces types de taux, il existe des taux distincts pour les unités faisant partie de l'échantillon et pour les unités qui sont uniquement modélisées à partir de données administratives qui ont été extraites des fichiers de TPS.

Afin d’obtenir une meilleure idée du succès du processus de collecte de données, on calcule deux taux non pondérés appelés « taux de résultat de la collecte » et « taux de résultat de l'extraction ». On calcule ces taux en divisant le nombre de répondants par le nombre d'unités avec lesquelles on a essayé de prendre contact ou pour lesquelles on a essayé de recevoir des données extraites. Les déclarants non mensuels (répondants bénéficiant de modalités de déclaration spéciales leur permettant de ne pas produire de déclaration chaque mois, mais pour lesquels des données réelles sont disponibles lors des révisions subséquentes) sont exclus du numérateur ainsi que du dénominateur pour les mois où aucun contact n'est pris avec eux. Brièvement, les divers taux de réponse se calculent comme suit :

Taux pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i / Somme des ventes pondérées des unités faisant partie de l'échantillon

i = unités pour lesquelles il existe des données déclarées qui seront utilisées dans l'estimation ou qui sont des refus convertis, ou pour lesquelles il existe des données déclarées qui n'ont pas encore été évaluées pour l'estimation.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (estimation) = Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse ii / Somme des ventes pondérées des unités modélisées à partir de données administratives

ii = unités pour lesquelles il existe des données extraites des fichiers administratifs et qui sont utilisables pour l'estimation.

Taux de réponse total (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i ou situation de réponse ii / Somme de toutes les ventes pondérées

Taux non pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (collecte) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse iv

iii = unités pour lesquelles il existe des données déclarées (dont le cas n'est pas résolu, utilisées ou non utilisées pour l'estimation) ou qui sont des refus convertis;

iv = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de répondre, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (extraction) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse vi / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

vi = unités dans le champ d'observation pour lesquelles il existe des données (utilisables ou non utilisables) extraites des fichiers administratifs;

vii = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de déclarer la source de données administratives, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation)

Taux de résultat de la collecte =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse viii

iii = même que iii défini plus haut;

viii = même que iv, à part l'exclusion des unités avec lesquelles on a pris contact, parce que leur réponse n'est pas disponible pour un mois particulier, puisqu'il s'agit de déclarants non mensuels.

Taux de résultat de l'extraction =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse ix / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

ix = même que vi, avec l'ajout des unités extraites qui ont été imputées ou qui étaient hors du champ de l'enquête;

où vii = même que vii défini plus haut.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation que nous avons tenté de recueillir)

Tous les taux pondérés et non pondérés susmentionnés sont calculés au niveau du groupe industriel, de la région et du groupe de taille, ainsi que pour toute combinaison de ces niveaux.

Utilisation des données administratives

Réduire le fardeau de réponse est un défi à long terme pour Statistique Canada. Afin d’alléger le fardeau de réponse et de réduire les coûts reliés à l’enquête, notamment en ce qui a trait aux petites entreprises, l’EMCD a réduit le nombre d’établissements simples de l’échantillon qui sont enquêtés directement et dérive plutôt les chiffres de vente pour ces établissements à partir des fichiers de la TPS en utilisant un modèle statistique. Le modèle explique les différences entre les ventes et les recettes déclarées aux fins de la TPS, ainsi que le décalage entre la période de référence de l’enquête et celle de la TPS.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

Le tableau 1 contient les fractions de réponses pondérées pour tous les groupes industriels ainsi que pour toutes les provinces et territoires. Pour des fractions de réponses pondérées plus détaillées, veuillez contacter la section du marketing et de la diffusion au (613) 951-3549, sans frais: 1-877-421-3067 or par courriel à retailinfo@statcan.

6.2. Méthodes utilisées pour réduire la non-réponse durant la collecte

Beaucoup d’efforts sont déployés en vue de réduire au minimum la non-réponse durant la collecte. Les méthodes utilisées incluent des techniques d'interview, comme l'utilisation de questions d'approfondissement et des techniques de persuasion, la replanification répétée des appels téléphoniques pour obtenir l'information et la mise en place de procédures indiquant aux intervieweurs comment s'y prendre avec les répondants qui refusent de participer à l'enquête.

Si les données demandées ne sont pas disponibles au moment de la collecte, la meilleure estimation fournie par le répondant est acceptée et est révisée par la suite, quand les données réelles sont disponibles.

Pour réduire au minimum la non-réponse totale pour toutes les variables, des réponses partielles sont acceptées. En outre, les questionnaires sont personnalisés pour la collecte de certaines variables, comme les stocks, de sorte que la collecte ait lieu durant les mois où les données sont disponibles.

Enfin, pour établir un climat de confiance entre les intervieweurs et les répondants, les cas sont généralement affectés au même intervieweur chaque mois. Ce dernier peut ainsi établir une relation personnelle avec le répondant et renforcer sa confiance.

7. Opérations de collecte et de saisie des données

La collecte des données est réalisée par les bureaux régionaux de Statistique Canada.

Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires, octobre 2016 :
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires Fractions de réponse pondérées(figurant comme en-tête de colonne).
  Fractions de réponse pondérées
Total Enquêté Administrative
SCIAN - Canada  
Concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles 90,5 91,2 64,1
Concessionnaires d'automobiles 92,2 92,5 68,4
Concessionnaires d'automobiles neuves 93,6 93,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Concessionnaires d'automobiles d'occasion 70,0 70,4 68,4
Autres concessionnaires de véhicules automobiles 71,0 72,4 62,9
Magasins de pièces, de pneus et d' accessoires pour véhicules automobiles 81,2 84,1 60,4
Magasins de meubles et d'accessoires de maison 77,7 80,2 48,3
Magasins de meubles 77,8 79,1 53,1
Magasins d'accessoires de maison 77,6 82,4 44,6
Magasin d'appareils électroniques et ménagers 67,7 68,7 21,6
Marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage 89,7 90,2 85,4
Magasins d'alimentation 84,2 85,0 72,9
Épiceries 90,0 90,7 80,9
Supermarchés et autres épiceries (sauf les dépanneurs) 92,3 92,9 83,8
Dépanneurs 58,4 57,7 62,6
Magasins d'alimentation spécialisés 54,0 58,4 34,4
Magasins de bière, de vin et de spiritueux 70,0 70,2 59,4
Magasins de produits de santé et de soins personnels 86,2 86,3 84,5
Stations-service 73,0 73,9 58,3
Magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires 84,9 85,8 41,0
Magasins de vêtements 85,6 86,6 34,1
Magasins de chaussures 83,2 83,3 77,0
Bijouteries et magasins de bagages et de maroquinerie 80,3 81,6 54,5
Magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres 80,8 84,3 26,8
Magasins de marchandises diverses 98,9 99,0 80,8
Grands magasins 100,0 100,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Autres magasins de marchandises diverses 98,1 98,3 80,8
Magasins de détail divers 78,7 81,2 52,9
Total 86,4 87,2 67,0
Régions  
Terre-Neuve-et-Labrador 83,7 83,8 81,3
Île-du-Prince-Édouard 80,7 81,1 50,5
Nouvelle Écosse 85,9 86,0 82,2
Nouveau-Brunswick 81,6 82,9 50,7
Québec 89,9 90,7 74,8
Ontario 87,2 88,6 58,8
Manitoba 81,7 82,0 64,4
Saskatchewan 82,3 82,3 82,6
Alberta 85,4 86,1 68,8
Colombie-Britannique 83,6 84,1 68,9
Territoire du Yukon 79,7 79,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Territoires du Nord-Ouest 85,7 85,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Nunavut 95,2 95,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Fractions de réponse pondérées

Ces derniers envoient un questionnaire aux répondants ou communiquent avec ceux-ci par téléphone afin d'obtenir les valeurs de leurs ventes et de leurs stocks, et de confirmer l'ouverture ou la fermeture des emplacements d'affaires. Ils effectuent aussi un suivi auprès des non-répondants. La collecte des données débute environ sept jours ouvrables après la fin du mois de référence et se poursuit pendant tout le mois en question.

Les entités qui participent à l'enquête pour la première fois reçoivent une lettre d'introduction en vue d’informer le répondant qu'un représentant de Statistique Canada l'appellera. Cet appel a pour but de présenter l'enquête, de confirmer l'activité de l'entreprise, d'établir et de commencer la collecte des données, et de répondre à toutes questions que le répondant pourrait avoir.

8. Vérification

La vérification des données est l'application de contrôles pour déceler les entrées manquantes, invalides ou incohérentes, ou pour repérer les enregistrements de données susceptibles d'être erronés. Durant le processus d'enquête de l'EMCD, les données sont vérifiées à deux moments distincts.

Premièrement, une vérification est faite durant la collecte des données. Après leur collecte par téléphone ou au moyen du questionnaire à renvoyer par la poste, les données sont saisies à l'aide d'applications informatiques personnalisées. Toutes sont soumises à une vérification. Les contrôles réalisés durant la collecte des données, appelés contrôles sur le terrain, comprennent généralement des contrôles de validité et certains contrôles de cohérence simples. Ils servent aussi à déceler les erreurs commises durant l'interview par le répondant ou par l'intervieweur et de repérer l'information manquante à l'étape de la collecte en vue de réduire le besoin d'un suivi ultérieur. Les contrôles sur le terrain ont également pour but d'épurer les réponses. Dans le cas de l'EMCD, les réponses du mois courant sont comparées aux réponses fournies par le répondant le mois précédent et (ou) l'année précédente pour le mois courant. Les contrôles sur le terrain permettent de repérer les problèmes que posent les procédures de collecte des données et la conception des questionnaires, et de déterminer s'il faut offrir une formation supplémentaire aux intervieweurs.

Tout enregistrement de données rejeté lors des contrôles préliminaires fait l'objet d'un suivi auprès du répondant afin de valider les données soupçonnées d'être incorrectes. Une fois validé, les données recueillies sont transmises de façon régulière au Bureau central à Ottawa.

Deuxièmement, après la collecte, les données sont soumises à une vérification statistique dont la nature est plus empirique. On exécute la vérification statistique avant l'imputation, afin de repérer les données qui serviront de base pour l'imputation de valeurs pour les non-répondants. Les valeurs très extrêmes risquant de perturber une tendance mensuelle sont exclues des calculs de tendance lors de la vérification statistique. Il convient de souligner qu'aucun ajustement n'est fait à cette étape pour corriger les valeurs extrêmes déclarées.

La première étape de la vérification statistique consiste à repérer les réponses qui seront soumises aux règles de vérification statistique. Les données déclarées pour le mois de référence courant sont soumises à divers contrôles.

Le premier ensemble de contrôles est fondé sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot qui consiste à examiner le rapport des données du mois courant fournies par un répondant à des données historiques (c.-à-d. dernier mois ou même mois l'année précédente) ou administratives. Si le rapport calculé pour le répondant diffère significativement de ceux obtenus pour des répondants dont les caractéristiques sont comparables en ce qui concerne le groupe industriel et/ou la région géographique, la réponse est considérée comme une valeur extrême.

Le deuxième ensemble de contrôles est basé sur la vérification de la part de marché. Cette méthode, qui s'appuie sur les données du mois courant uniquement, permet de vérifier les données fournies par tous les répondants, mêmes ceux pour lesquels on ne dispose pas de données historiques ou de données auxiliaires. Par conséquent, parmi un groupe de répondants présentant des caractéristiques similaires en ce qui concerne le groupe industriel et (ou) la région géographique, toute valeur dont la contribution pondérée au total du groupe est trop importante sera considérée comme une valeur extrême.

Pour les contrôles fondés sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot, les données jugées extrêmes ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation (ceux fondés sur les ratios). En outre, les données considérées comme des valeurs extrêmes lors de la vérification de la part de marché ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation où les moyennes et les médianes sont calculées pour imputer des valeurs pour les réponses pour lesquelles il n'existe pas de données historiques.

Conjointement avec les vérifications statistiques effectuées après la collecte de données, on procède à la détection d’erreurs des données extraites des fichiers administratifs. Les données modélisées de la TPS sont également assujetties à une phase de vérification approfondie. Chaque fichier sur lequel les données modélisées sont fondées est vérifié de même que les valeurs modélisées. Les vérifications sont effectuées au niveau agrégé (industrie, géographie) afin de détecter les fichiers qui dévient de la norme (soit en exhibant des différences d’un mois à l’autre trop importantes ou qui diffèrent considérablement des autres unités. Toutes les données qui faillissent ces étapes de contrôle sont sujettes à une vérification manuelle, et si nécessaire, à une action corrective.

9. Imputation

Le processus d’imputation de l'EMCD a pour but de remplacer les données manquantes par des valeurs imputées. Des valeurs sont attribuées aux enregistrements pour lesquels la vérification a révélé des valeurs manquantes afin de s'assurer que les estimations soient de haute qualité et d'établir une cohérence interne plausible. Pour des raisons de fardeau de réponse, de coût et d'actualité des données, il est généralement impossible de réaliser auprès des répondants tous les suivis nécessaires pour résoudre les problèmes de réponses manquantes. Puisqu'il est souhaitable de produire un fichier de microdonnées complet et cohérent, on recourt à l'imputation pour traiter les cas persistants de données manquantes.

Dans le cas de l'EMCD, on peut fonder l'imputation des valeurs manquantes sur des données historiques ou sur des données administratives. Le choix de la méthode appropriée est fondé sur une stratégie qui dépend de l'existence de données historiques ou de données administratives et (ou) du mois de référence en question.

Il existe trois types de méthode d'imputation d'après des données historiques. Le premier est l’application d’une tendance générale qui s'appuie sur une source unique de données historiques (mois précédent, données recueillies pour le mois suivant ou données recueillies pour le même mois l'année précédente). Le deuxième est un modèle de régression dans lequel sont utilisées simultanément les données provenant du mois précédent et celles provenant du même mois l'année précédente. La troisième méthode consiste à remplacer directement les valeurs manquantes par des données historiques.

Selon le mois de référence, il existe, pour le choix de la méthode, un ordre de préférence en vue d'assurer une imputation de haute qualité. Le troisième type de méthode d'imputation historique est toujours la dernière option considérée pour chaque mois de référence.

La méthode d’imputation fondée sur des données administratives est sélectionnée automatiquement lorsqu'on ne dispose pas de données historiques pour un non-répondant.  Des tendances sont alors appliquées à la source de données administratives (mesure de taille mensuelle) selon que la structure est simple (entreprises ne comptant qu’un seul établissement) ou complexe.

10. Estimation

L'estimation est un processus qui consiste à calculer une valeur approximative des paramètres de population inconnus en utilisant uniquement la partie de la population qui est incluse dans un échantillon. Des inférences sont ensuite faites au sujet des paramètres inconnus en utilisant les données d'échantillon et les renseignements connexes sur le plan de sondage. Cette étape fait usage du Système généralisé d'estimation (SGE) de Statistique Canada.

Pour les ventes des détaillants, la population est divisée en une partie observée (strates à tirage complet et à tirage partiel) et une partie non observée (strate à tirage nul). D'après l'échantillon tiré à partir de la partie observée, on calcule une estimation pour la population au moyen d'un estimateur d'Horvitz-Thompson où les réponses concernant les ventes sont pondérées par l'inverse des probabilités d'inclusion des unités échantillonnées. Ces poids (appelés poids d'échantillonnage) peuvent être interprétés comme étant le nombre de fois que chaque unité échantillonnée devrait être répétée pour représenter la population complète. Les valeurs pondérées des ventes ainsi calculées sont totalisées par domaine, pour produire une estimation du total des ventes pour chaque combinaison des groupes industriels/région géographique. Un domaine est défini comme correspondant aux valeurs de classification les plus récentes disponibles dans le RE pour l'unité et la période de référence de l'enquête. Les domaines peuvent différer des strates d'échantillonnage originales, parce que les unités peuvent avoir changé de taille, d'industrie ou d'emplacement. Les changements de classification sont reflétés immédiatement dans les estimations et ne sont pas cumulés au cours du temps. Pour la partie non observée de la population, les ventes sont estimées à l’aide de modèles statistiques exploitant les ventes assujetties à la TPS exprimées sous forme mensuelle.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

La variance est la mesure de précision utilisée dans le cas de l'EMCD pour évaluer la qualité de l'estimation des paramètres de population et pour obtenir des inférences valides. Pour la partie observée de la population, la variance est calculée directement à partir d'un échantillon aléatoire simple stratifié sans remise.

Les estimations d'échantillon peuvent différer de la valeur prévue des estimations. Cependant, puisque l'estimation est fondée sur un échantillon probabiliste, il est possible d'évaluer la variabilité de l'estimation d'échantillon par rapport à la valeur prévue. La variance d'une estimation est une mesure de la précision de l'estimation d'échantillon qui est définie comme étant la moyenne, sur tous les échantillons possibles, de l'écart quadratique de l'estimation par rapport à sa valeur prévue.

11. Révisions et désaisonnalisation

Les données brutes sont révisées, sur une base mensuelle, pour le mois précédant immédiatement le mois de référence en cours qui fait l'objet de la publication. C'est donc dire que lorsque les données pour décembre sont publiées pour la première fois, on procédera aussi à des révisions, au besoin, à l'égard des données brutes pour novembre. En outre, des révisions sont aussi effectuées une fois par année, au moment de la première publication des données de février, pour tous les mois de l'année précédente. On vise ainsi à corriger tout problème important que l'on ait décelé et qui s'applique pour une période prolongée. La période de révision proprement dite dépend de la nature du problème décelé, mais elle ne dépasse rarement trois ans. Toutefois, la période de révision peut être plus longue lors de révisions historiques ou de restratification.

Depuis avril 2008, les données de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail sont désaisonnalisées en utilisant la méthode X12-ARIMA. Cette technique consiste essentiellement, dans un premier temps, à extrapoler une année de données brutes avec des modèles ARIMA (modèles autorégressifs à moyennes mobiles intégrées); et dans un deuxième temps, à désaisonnaliser la série brute prolongée par la méthode X-11. Ensuite, les données désaisonnalisées sont ajustées aux totaux annuels des données brutes.

Les données désaisonnalisées doivent aussi être révisées. Elles doivent notamment rendre compte des révisions déterminées pour les données brutes. Par ailleurs, les estimations désaisonnalisées sont calculées à partir de X-12-ARIMA, et la tendance est sensible aux valeurs les plus récentes déclarées dans les données brutes. C'est pourquoi, au moment de la diffusion de nouvelles données pour chaque mois, les valeurs désaisonnalisées pour les trois mois précédents sont révisées. Les séries de données désaisonnalisées sont des données chronologiques qui ont été modifiées pour éliminer l’effet des influences saisonnières et du calendrier.  Pour cette raison, la désaisonnalisation des données permet des comparaisons plus significatives des conditions économiques d’un mois à l’autre.

Une fois par année, les options de désaisonnalisation sont révisées afin d'intégrer les données les plus récentes. Des estimations désaisonnalisées révisées pour chacun des mois des années civiles précédentes sont diffusées en même temps que la révision annuelle des données brutes. La période exacte de révision dépend de la période de révision des données brutes.

12. Évaluation de la qualité des données

La méthodologie de l'enquête a pour objectif de contrôler les erreurs et de réduire leurs effets éventuels sur les estimations. Les résultats de l'enquête peuvent néanmoins contenir des erreurs dont l'erreur d'échantillonnage n'est que l'une des composantes. L'erreur d'échantillonnage survient lorsque les observations sont faites uniquement sur un échantillon et non sur l'ensemble de la population. Toutes les autres erreurs commises aux diverses phases de l'enquête sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage. Des erreurs de ce type peuvent survenir, par exemple, quand un répondant fournit des renseignements erronés ou qu'il ne répond pas à certaines questions; quand une unité du champ de l'enquête y est incluse erronément ou que des erreurs sont commises lors du traitement des données, comme des erreurs de codage ou de saisie.

Avant la publication, on analyse les résultats combinés de l'enquête afin d'en évaluer la comparabilité; il s'agit généralement d'un examen détaillé des réponses individuelles (particulièrement celles des grandes entreprises), de la conjoncture économique générale et des tendances historiques.

Une mesure habituelle de la qualité des données des enquêtes est le coefficient de variation (CV). Le coefficient de variation, défini comme étant l'erreur-type divisée par l'estimation d'échantillon, est une mesure de la précision relative. Puisque le coefficient de variation est calculé d'après les réponses des unités individuelles, il mesure aussi certaines erreurs non dues à l'échantillonnage.

La formule utilisée pour calculer le coefficient de variation (CV) en pourcentage est :

CV (X) = S(X) * 100% / X
où X représente l'estimation et S(X) représente l'erreur-type de X.

On peut construire les intervalles de confiance autour des estimations en utilisant l'estimation et le CV. Donc, pour notre échantillon, il est possible de déclarer avec un niveau donné de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle de confiance construit autour de l'estimation. Par exemple, si une estimation de 12 millions de dollars à un CV de 2 %, l'erreur-type sera de 240 000 $ (l'estimation multipliée par le CV). On peut déclarer avec 68 % de confiance que les valeurs prévues seront comprises dans l'intervalle dont la longueur est égale à un écart type de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 760 000 $ et 12 240 000 $. Ou bien, nous pouvons déclarer avec 95 % de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle dont la longueur est égale à deux écarts types de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 520 000 $ et 12 480 000 $.

Enfin, étant donné la faible contribution de la partie non observée de la population aux estimations totales, le biais dans la partie non observée a un effet négligeable sur les CV. Par conséquent, on utilise le CV provenant de la partie observée pour l'estimation totale qui est égale à la somme des estimations pour les parties observée et non observée de la population.

13. Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler l'information recueillie en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable, sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité des données inclut la détection de la « divulgation directe » éventuelle, qui survient lorsque la valeur figurant dans une cellule d'un tableau ne correspond qu'à quelques répondants ou que la cellule est dominée par un petit nombre d'entreprises.

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) – Énoncé de la qualité des données

Objectifs, utilisation et utilisateurs
Concepts, variables et classifications
Couverture et bases de sondage
Échantillonnage
Conception du questionnaire
Réponse et non-réponse
Opérations de collecte et de saisie des données
Vérification
Imputation
Estimation
Révisions et désaisonnalisation
Évaluation de la qualité des données
Contrôle de la divulgation

1. Objectifs, utilisation et utilisateurs

1.1. Objectifs

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) fournit des renseignements sur la performance du secteur du commerce de détail et, quand les données sont combinées à d’autres statistiques, représente un important indicateur de l'état de l’économie canadienne.

1.2. Utilisation

Les estimations fournissent une mesure de la santé et de la performance du secteur du commerce de détail. L'information recueillie est utilisée pour estimer le niveau et la tendance mensuelle des ventes ainsi que le nombre d’emplacements. À la fin de chaque année, les estimations donnent un premier aperçu de la valeur annuelle des ventes au détail et de la performance du secteur.

1.3. Utilisateurs

Divers organismes, associations sectorielles et gouvernements utilisent l'information. Les détaillants utilisent les résultats de l'enquête pour comparer leurs résultats à ceux d'entreprises similaires, ainsi qu'à des fins de marketing. Les associations de détaillants peuvent surveiller la performance de leur industrie et promouvoir les industries du commerce de détail. Les investisseurs peuvent surveiller la croissance de l'industrie, ce qui peut donner aux détaillants un meilleur accès au capital d'investissement. Les données de l'enquête aident les administrations à comprendre le rôle des détaillants dans l'économie, ce qui facilite l'élaboration des politiques et des encouragements fiscaux. Le commerce de détail étant un important secteur de l'économie canadienne, les données permettent aux administrations de déterminer plus exactement la santé globale de l'économie grâce à l'utilisation des estimations dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) national.

2. Concepts, variables et classifications

2.1. Concepts

Le secteur du commerce de détail comprend les établissements dont l’activité principale consiste à vendre des marchandises au détail, généralement sans transformation, et à fournir des services connexes.

Le commerce de détail représente le dernier maillon de la chaîne de distribution; les détaillants sont donc organisés pour vendre des marchandises en petites quantités au grand public. Ce secteur comprend deux grands types d’établissements : les détaillants en magasin et les détaillants hors magasin. L’EMCD couvre uniquement les détaillants en magasin. Leurs principales caractéristiques sont décrites ci-après.

Les détaillants en magasin exploitent des points de vente fixes, situés et conçus de manière à attirer un grand nombre de passants. De façon générale, les magasins de détail ont de grands étalages et font de la publicité dans les médias. Ils vendent surtout des biens de consommation qui intéressent les particuliers ou les ménages, mais certains servent aussi les entreprises et une clientèle institutionnelle. Parmi ces établissements, on compte les magasins de fournitures de bureau, les magasins d’ordinateurs et de logiciels, les stations-service, les vendeurs de matériaux de construction, les magasins de fournitures de plomberie et de fournitures électriques.

En plus de vendre des marchandises, certains types de détaillants fournissent des services après-vente, comme des services de réparation et d’installation. Ainsi, les concessionnaires d’automobiles neuves, les magasins d’électronique et d’appareils ménagers, et les magasins d’instruments et de fournitures de musique assurent fréquemment un service de réparation, alors que les magasins de revêtements de sol et les magasins de garnitures de fenêtres fournissent souvent des services d’installation. En règle générale, les établissements qui vendent des marchandises au détail et qui ont un service après-vente sont classés dans ce secteur.

Les salles d’exposition des sociétés de vente sur catalogue, les stations-service et les marchands de maisons mobiles sont assimilés à des détaillants en magasin.

2.2. Variables

Les ventes sont définies comme étant les ventes de toutes les marchandises achetées pour la revente, nettes des rendus et des escomptes. Sont inclus les honoraires et les commissions résultant de la vente de biens et de services pour le compte de tiers, comme la vente de billets de loterie, de billets d’autobus et de cartes de téléphone. Sont également inclus les recettes provenant des pièces et de la main-d’oeuvre utilisées pour les services d'entretien et de réparation, les revenus de location et de location à bail de biens et de matériel, les revenus provenant de services, y compris les services de restauration, les ventes de biens fabriqués en tant qu’activité secondaire et la valeur des marchandises prélevées par le propriétaire pour son usage personnel. Sont exclus les autres revenus de location de biens immobiliers, les frais de placement, les subventions d’exploitation et autres, les redevances et les droits de franchise.

L’emplacement d’affaires comprend le ou les emplacements physiques où a lieu l’activité commerciale dans chaque province et territoire et dont les ventes sont créditées ou comptabilisées dans les états financiers de l’entreprise. Pour les détaillants, il s’agit normalement d’un magasin.

Dollars constants : La valeur du commerce de détail est mesurée de deux façons : par la prise en compte des effets de la variation des prix sur la valeur des ventes et par l’élimination des effets de la variation des prix. La première mesure est la valeur des ventes au détail en dollars courants et la seconde, la valeur des ventes au détail en dollars constants. Pour calculer l’estimation en dollars courants, on agrège la valeur des ventes pondérées de tous les points de vente au détail. Pour calculer l’estimation en dollars constants, il faut d’abord rajuster la valeur des ventes par rapport à une année de base en utilisant l’Indice des prix à la consommation, puis additionner les valeurs résultantes.

2.3. Classification

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail est fondée sur la définition du commerce de détail adoptée dans le SCIAN (Système de classification des industries de l’Amérique du Nord). Le SCIAN est le cadre commun reconnu pour la production de statistiques comparables par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États-Unis. L’accord définit les limites de 20 secteurs. Le SCIAN est fondé sur un cadre conceptuel axé sur la production, ou l’offre, en ce sens que les établissements sont regroupés en classes ou branches d’activité d’après la similarité des processus utilisés pour produire les biens et les services.

Les estimations sont calculées pour 21 groupes fondés sur des agrégations spéciales du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) de 2012. Les 21 groupes sont en outre agrégés en onze sous-secteurs.

Du point de vue géographique, les estimations des ventes sont produites pour le Canada et pour chaque province et territoire.

3. Couverture et bases de sondage

La base de sondage de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) est le Registre des entreprises (RE) de Statistique Canada. Ce dernier est une liste structurée d'entreprises productrices de biens et de services au Canada. Cette base de données tenue à jour centralement contient des renseignements détaillés sur la plupart des entités commerciales exploitées au Canada. Le RE couvre toutes les entreprises constituées en société, avec ou sans employés. Pour les entreprises non constituées en société, le RE comprend toutes les entreprises ayant des employés, ainsi que les entreprises sans employés ayant des ventes annualisées provenant d'un compte de la taxe sur les produits et services (TPS) ou un revenu annuel provenant de la déclaration d'impôt individuelle.

Dans le RE, les entreprises sont représentées selon une structure hiérarchique à quatre niveaux ayant pour sommet l'entreprise statistique suivie, par ordre décroissant, par la compagnie statistique, l'établissement statistique et l'emplacement statistique. Une entreprise peut être reliée à une ou à plusieurs compagnies statistiques, une compagnie statistique à un ou à plusieurs établissements statistiques et un établissement statistique à un ou à plusieurs emplacements statistiques.

La population cible de l'EMCD comprend tous les établissements statistiques figurant dans le RE, excluant les entreprises non constituées en société n'ayant pas d'employés dont les ventes annuelles sont inférieures à 30 000 $, qui sont classés dans le secteur du commerce de détail d'après le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) (environ 200 000 établissements). La fourchette de codes du SCIAN pour le secteur du commerce de détail varie de 441100 à 453999. Un établissement statistique est l'entité de production ou le plus petit groupe d'entités de production qui produit un ensemble de biens ou de services homogènes, dont les activités ne débordent pas les frontières provinciales/territoriales, et qui est en mesure de fournir des données sur la valeur de la production, ainsi que sur le coût des matières utilisées et le coût et l'importance de la main-d'oeuvre affectée à la production. L'entité de production est l'unité physique où se déroulent les activités de l'entreprise. Elle doit avoir une adresse de voirie et une main-d'oeuvre directement affectée au processus de production.

Sont exclus de la population cible les établissements auxiliaires (producteurs de services de soutien de l'activité de production de biens et services destinés au marché de plus d'un établissement au sein de l'entreprise, et qui sont considérés comme un centre de coûts ou un centre de dépenses discrétionnaires pour lequel les données sur tous les coûts, y compris la main-d'oeuvre et l'amortissement, peuvent être déclarées par l'entreprise), les futurs établissements, les établissements pour lesquels les signaux économiques indiquent un revenu manquant ou nul, et les établissements appartenant aux catégories du SCIAN non couvertes qui suivent :

  • 4541 (entreprises de télémagasinage et de vente par correspondance)
  • 4542 (exploitants de distributeurs automatiques)
  • 45431 (marchands de combustible)
  • 45439 (autres établissements de vente directe)

4. Échantillonnage

L'échantillon de l'EMCD est formé de 10 000 groupes d'établissements (grappes) classés dans le secteur du commerce de détail et sélectionnés à partir du Registre des entreprises de Statistique Canada. Par définition, une grappe d'établissements comprend tous les établissements appartenant à une entreprise statistique qui font partie d'un même groupe industriel et d'une même région géographique. L’EMCD est fondée sur un plan d'échantillonnage stratifié avec sélection d'un échantillon aléatoire simple dans chaque strate. La stratification est faite selon des groupes industriels (majoritairement mais non exclusivement des SCIAN à quatre chiffres) et selon la région géographique, c'est-à-dire selon la province ou le territoire. Ensuite, la population est stratifiée selon la taille de l'établissement. La mesure de taille est créée en combinant des données provenant d'enquêtes indépendantes et trois variables administratives, à savoir le revenu annuel profilé, les ventes assujetties à la TPS exprimées sur une base annuelle et le revenu de la déclaration d’impôt (T1 ou T2).

Les strates de taille comptent une strate à tirage complet (recensement), au moins deux strates à tirage partiel (échantillonnées partiellement) et une strate à tirage nul (non échantillonnée). La strate à tirage nul est destinée à réduire le fardeau de réponse en excluant les entreprises les plus petites de la population observée. Ces entreprises représentent, en principe, au plus 10 % du total des ventes. Au lieu d'envoyer un questionnaire à ces entreprises, on produit les estimations d'après des données administratives.

L'échantillon est réparti de façon optimale afin d'atteindre les coefficients de variation cibles au niveau du Canada dans son ensemble, de la province ou du territoire, de l’industrie et des groupes industriels selon la province ou le territoire. On procède aussi à un suréchantillonnage pour tenir compte des unités disparues, non répondantes ou classées incorrectement.

L'EMCD est une enquête répétée avec maximisation du chevauchement des échantillons mensuels. On retient l'échantillon d’un mois à l’autre et, chaque mois, on y ajoute de nouvelles unités (naissances). Pour découvrir les nouvelles unités visées par l'EMCD, c'est-à-dire les nouvelles grappes d'établissement(s), on examine chaque mois l'univers le plus récent du RE. On stratifie ces nouvelles unités conformément aux mêmes critères que ceux appliqués à la population initiale, puis on les échantillonne conformément à la fraction d'échantillonnage de la strate à laquelle elles appartiennent et on les ajoute à l'échantillon mensuel. Des disparitions d'entité surviennent également chaque mois. Une entité disparue peut être une grappe d'établissements qui ont cessé leurs activités (fermeture) ou dont les activités principales ne se rattachent plus au commerce de détail (hors du champ). La situation de ces entreprises est mise à jour dans le RE d'après des renseignements de source administrative et les commentaires reçus lors des enquêtes, y compris ceux des entreprises prenant part à l'EMCD. Les méthodes suivies pour traiter les unités disparues et les unités classées incorrectement font partie des procédures d'échantillonnage et de mise à jour de la population.

5. Conception du questionnaire

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail englobe les sous-enquêtes suivantes :

Enquête mensuelle sur le commerce de détail – R8

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (avec les stocks) – R8

Enquête sur les ventes et stocks de boissons alcooliques

Le questionnaire est conçu pour recueillir mensuellement auprès d'un échantillon de détaillants des données sur les ventes au détail, sur le nombre d'emplacements commerciaux par province ou territoire et sur les stocks de biens possédés et destinés à la revente. Lors du remaniement de 2004, la plupart des questionnaires n'ont subi que des changements de présentation. Le questionnaire sur les ventes et les stocks de boissons alcooliques a subi des modifications plus importantes. Les modifications ont été discutées avec les intervenants et les répondants ont eu l'occasion de faire des commentaires avant que le nouveau questionnaire ne soit finalisé. Si d'autres modifications devaient être apportées à l'un des questionnaires, les changements proposés seraient soumis à un comité d'examen et ferait l'objet d'un essai sur le terrain auprès de répondants et d'utilisateurs de données pour s'assurer de leur pertinence.

6. Réponse et non-réponse

6.1. Réponse et non-réponse

Bien que les gestionnaires d'enquête et les employés des opérations fassent tout leur possible pour maximiser la réponse à l'EMCD, un certain degré de non-réponse a lieu. Pour qu'un établissement statistique soit considéré comme répondant, il faut que le degré de réponse partielle (situation où une réponse exacte n'est obtenue que pour certaines questions posées au répondant) atteigne un seuil minimal au-dessous duquel la déclaration fournie par l'établissement serait rejetée et l'établissement, considéré comme une unité non répondante. Le cas échéant, on considère que l'entreprise n'a pas répondu du tout.

La non-réponse a deux effets sur les données : premièrement, elle introduit un biais dans les estimations si les non-répondants diffèrent des répondants en ce qui concerne les caractéristiques mesurées et, deuxièmement, elle fait augmenter la variance d'échantillonnage des estimations, parce que la taille effective de l'échantillon est réduite comparativement à celle considérée au départ.

L'ampleur des efforts déployés pour obtenir une réponse auprès d'un non-répondant dépend des contraintes budgétaires et de temps, de l'effet de la non-réponse sur la qualité globale et du risque de biais dû à la non-réponse.

La méthode principalement utilisée pour réduire l'effet de la non-réponse à l'étape de l'échantillonnage consiste à augmenter la taille de l'échantillon en appliquant un taux de suréchantillonnage déterminé d'après les résultats d'enquêtes similaires.

Les cas de non-réponse qui surviennent malgré les méthodes appliquées aux étapes de l'échantillonnage et de la collecte pour réduire l'effet de la non-réponse sont traités par imputation.

Afin de déterminer l'importance de la non-réponse qui a lieu chaque mois, on calcule divers taux de réponse. Pour un mois de référence donné, on produit les estimations au moins deux fois (estimations provisoires et estimations révisées). Entre les deux exécutions, certaines données fournies par les répondants peuvent être jugées inutilisables et des valeurs imputées peuvent être corrigées au moyen de données fournies par les répondants. Par conséquent, les taux de réponse sont calculés après chaque exécution du processus d'estimation.

Pour l'EMCD, deux types de taux sont calculés (non pondérés et pondérés). Afin d'évaluer l'efficacité du processus de collecte, on calcule les taux de réponse non pondérés. Les taux pondérés, fondés sur le poids d'estimation et la valeur de la variable d'intérêt, évaluent la qualité de l'estimation. À l'intérieur de chacun de ces types de taux, il existe des taux distincts pour les unités faisant partie de l'échantillon et pour les unités qui sont uniquement modélisées à partir de données administratives qui ont été extraites des fichiers de TPS.

Afin d’obtenir une meilleure idée du succès du processus de collecte de données, on calcule deux taux non pondérés appelés « taux de résultat de la collecte » et « taux de résultat de l'extraction ». On calcule ces taux en divisant le nombre de répondants par le nombre d'unités avec lesquelles on a essayé de prendre contact ou pour lesquelles on a essayé de recevoir des données extraites. Les déclarants non mensuels (répondants bénéficiant de modalités de déclaration spéciales leur permettant de ne pas produire de déclaration chaque mois, mais pour lesquels des données réelles sont disponibles lors des révisions subséquentes) sont exclus du numérateur ainsi que du dénominateur pour les mois où aucun contact n'est pris avec eux. Brièvement, les divers taux de réponse se calculent comme suit :

Taux pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i / Somme des ventes pondérées des unités faisant partie de l'échantillon

i = unités pour lesquelles il existe des données déclarées qui seront utilisées dans l'estimation ou qui sont des refus convertis, ou pour lesquelles il existe des données déclarées qui n'ont pas encore été évaluées pour l'estimation.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (estimation) = Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse ii / Somme des ventes pondérées des unités modélisées à partir de données administratives

ii = unités pour lesquelles il existe des données extraites des fichiers administratifs et qui sont utilisables pour l'estimation.

Taux de réponse total (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i ou situation de réponse ii / Somme de toutes les ventes pondérées

Taux non pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (collecte) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse iv

iii = unités pour lesquelles il existe des données déclarées (dont le cas n'est pas résolu, utilisées ou non utilisées pour l'estimation) ou qui sont des refus convertis;

iv = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de répondre, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (extraction) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse vi / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

vi = unités dans le champ d'observation pour lesquelles il existe des données (utilisables ou non utilisables) extraites des fichiers administratifs;

vii = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de déclarer la source de données administratives, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation)

Taux de résultat de la collecte =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse viii

iii = même que iii défini plus haut;

viii = même que iv, à part l'exclusion des unités avec lesquelles on a pris contact, parce que leur réponse n'est pas disponible pour un mois particulier, puisqu'il s'agit de déclarants non mensuels.

Taux de résultat de l'extraction =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse ix / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

ix = même que vi, avec l'ajout des unités extraites qui ont été imputées ou qui étaient hors du champ de l'enquête;

où vii = même que vii défini plus haut.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation que nous avons tenté de recueillir)

Tous les taux pondérés et non pondérés susmentionnés sont calculés au niveau du groupe industriel, de la région et du groupe de taille, ainsi que pour toute combinaison de ces niveaux.

Utilisation des données administratives

Réduire le fardeau de réponse est un défi à long terme pour Statistique Canada. Afin d’alléger le fardeau de réponse et de réduire les coûts reliés à l’enquête, notamment en ce qui a trait aux petites entreprises, l’EMCD a réduit le nombre d’établissements simples de l’échantillon qui sont enquêtés directement et dérive plutôt les chiffres de vente pour ces établissements à partir des fichiers de la TPS en utilisant un modèle statistique. Le modèle explique les différences entre les ventes et les recettes déclarées aux fins de la TPS, ainsi que le décalage entre la période de référence de l’enquête et celle de la TPS.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

Le tableau 1 contient les fractions de réponses pondérées pour tous les groupes industriels ainsi que pour toutes les provinces et territoires. Pour des fractions de réponses pondérées plus détaillées, veuillez contacter la section du marketing et de la diffusion au (613) 951-3549, sans frais: 1-877-421-3067 or par courriel à retailinfo@statcan.

6.2. Méthodes utilisées pour réduire la non-réponse durant la collecte

Beaucoup d’efforts sont déployés en vue de réduire au minimum la non-réponse durant la collecte. Les méthodes utilisées incluent des techniques d'interview, comme l'utilisation de questions d'approfondissement et des techniques de persuasion, la replanification répétée des appels téléphoniques pour obtenir l'information et la mise en place de procédures indiquant aux intervieweurs comment s'y prendre avec les répondants qui refusent de participer à l'enquête.

Si les données demandées ne sont pas disponibles au moment de la collecte, la meilleure estimation fournie par le répondant est acceptée et est révisée par la suite, quand les données réelles sont disponibles.

Pour réduire au minimum la non-réponse totale pour toutes les variables, des réponses partielles sont acceptées. En outre, les questionnaires sont personnalisés pour la collecte de certaines variables, comme les stocks, de sorte que la collecte ait lieu durant les mois où les données sont disponibles.

Enfin, pour établir un climat de confiance entre les intervieweurs et les répondants, les cas sont généralement affectés au même intervieweur chaque mois. Ce dernier peut ainsi établir une relation personnelle avec le répondant et renforcer sa confiance.

7. Opérations de collecte et de saisie des données

La collecte des données est réalisée par les bureaux régionaux de Statistique Canada.

Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires, septembre 2016 :
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires Fractions de réponse pondérées(figurant comme en-tête de colonne).
  Fractions de réponse pondérées
Total Enquêté Administrative
SCIAN - Canada  
Concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles 90,6 91,2 67,4
Concessionnaires d'automobiles 92,3 92,5 71,2
Concessionnaires d'automobiles neuves 93,6 93,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Concessionnaires d'automobiles d'occasion 70,3 70,1 71,2
Autres concessionnaires de véhicules automobiles 71,1 69,8 80,0
Magasins de pièces, de pneus et d' accessoires pour véhicules automobiles 82,2 87,1 48,1
Magasins de meubles et d'accessoires de maison 68,5 70,5 42,9
Magasins de meubles 74,5 75,0 61,9
Magasins d'accessoires de maison 57,0 61,0 32,7
Magasin d'appareils électroniques et ménagers 70,3 69,8 92,4
Marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage 79,6 83,1 42,9
Magasins d'alimentation 87,1 88,3 69,2
Épiceries 91,7 92,8 76,8
Supermarchés et autres épiceries (sauf les dépanneurs) 93,3 93,9 83,9
Dépanneurs 70,0 76,1 31,0
Magasins d'alimentation spécialisés 58,6 62,5 39,2
Magasins de bière, de vin et de spiritueux 77,0 78,0 28,3
Magasins de produits de santé et de soins personnels 83,9 83,9 83,1
Stations-service 76,5 77,8 55,6
Magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires 69,8 70,2 48,5
Magasins de vêtements 66,4 66,7 47,9
Magasins de chaussures 82,1 82,5 36,9
Bijouteries et magasins de bagages et de maroquinerie 83,5 84,7 55,9
Magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres 86,2 89,3 35,0
Magasins de marchandises diverses 98,4 98,8 33,0
Grands magasins 100,0 100,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Autres magasins de marchandises diverses 97,2 97,9 33,0
Magasins de détail divers 80,5 84,4 33,0
Total 85,5 86,6 59,7
Régions  
Terre-Neuve-et-Labrador 83,0 84,3 36,5
Île-du-Prince-Édouard 82,7 83,0 59,2
Nouvelle Écosse 90,7 91,6 60,4
Nouveau-Brunswick 79,6 80,7 54,7
Québec 88,0 89,3 66,0
Ontario 85,2 86,7 52,5
Manitoba 82,3 82,7 62,3
Saskatchewan 88,9 89,9 64,3
Alberta 86,2 87,1 64,2
Colombie-Britannique 82,1 82,8 63,4
Territoire du Yukon 77,9 77,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Territoires du Nord-Ouest 82,2 82,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Nunavut 95,0 95,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Fractions de réponse pondérées

Ces derniers envoient un questionnaire aux répondants ou communiquent avec ceux-ci par téléphone afin d'obtenir les valeurs de leurs ventes et de leurs stocks, et de confirmer l'ouverture ou la fermeture des emplacements d'affaires. Ils effectuent aussi un suivi auprès des non-répondants. La collecte des données débute environ sept jours ouvrables après la fin du mois de référence et se poursuit pendant tout le mois en question.

Les entités qui participent à l'enquête pour la première fois reçoivent une lettre d'introduction en vue d’informer le répondant qu'un représentant de Statistique Canada l'appellera. Cet appel a pour but de présenter l'enquête, de confirmer l'activité de l'entreprise, d'établir et de commencer la collecte des données, et de répondre à toutes questions que le répondant pourrait avoir.

8. Vérification

La vérification des données est l'application de contrôles pour déceler les entrées manquantes, invalides ou incohérentes, ou pour repérer les enregistrements de données susceptibles d'être erronés. Durant le processus d'enquête de l'EMCD, les données sont vérifiées à deux moments distincts.

Premièrement, une vérification est faite durant la collecte des données. Après leur collecte par téléphone ou au moyen du questionnaire à renvoyer par la poste, les données sont saisies à l'aide d'applications informatiques personnalisées. Toutes sont soumises à une vérification. Les contrôles réalisés durant la collecte des données, appelés contrôles sur le terrain, comprennent généralement des contrôles de validité et certains contrôles de cohérence simples. Ils servent aussi à déceler les erreurs commises durant l'interview par le répondant ou par l'intervieweur et de repérer l'information manquante à l'étape de la collecte en vue de réduire le besoin d'un suivi ultérieur. Les contrôles sur le terrain ont également pour but d'épurer les réponses. Dans le cas de l'EMCD, les réponses du mois courant sont comparées aux réponses fournies par le répondant le mois précédent et (ou) l'année précédente pour le mois courant. Les contrôles sur le terrain permettent de repérer les problèmes que posent les procédures de collecte des données et la conception des questionnaires, et de déterminer s'il faut offrir une formation supplémentaire aux intervieweurs.

Tout enregistrement de données rejeté lors des contrôles préliminaires fait l'objet d'un suivi auprès du répondant afin de valider les données soupçonnées d'être incorrectes. Une fois validé, les données recueillies sont transmises de façon régulière au Bureau central à Ottawa.

Deuxièmement, après la collecte, les données sont soumises à une vérification statistique dont la nature est plus empirique. On exécute la vérification statistique avant l'imputation, afin de repérer les données qui serviront de base pour l'imputation de valeurs pour les non-répondants. Les valeurs très extrêmes risquant de perturber une tendance mensuelle sont exclues des calculs de tendance lors de la vérification statistique. Il convient de souligner qu'aucun ajustement n'est fait à cette étape pour corriger les valeurs extrêmes déclarées.

La première étape de la vérification statistique consiste à repérer les réponses qui seront soumises aux règles de vérification statistique. Les données déclarées pour le mois de référence courant sont soumises à divers contrôles.

Le premier ensemble de contrôles est fondé sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot qui consiste à examiner le rapport des données du mois courant fournies par un répondant à des données historiques (c.-à-d. dernier mois ou même mois l'année précédente) ou administratives. Si le rapport calculé pour le répondant diffère significativement de ceux obtenus pour des répondants dont les caractéristiques sont comparables en ce qui concerne le groupe industriel et/ou la région géographique, la réponse est considérée comme une valeur extrême.

Le deuxième ensemble de contrôles est basé sur la vérification de la part de marché. Cette méthode, qui s'appuie sur les données du mois courant uniquement, permet de vérifier les données fournies par tous les répondants, mêmes ceux pour lesquels on ne dispose pas de données historiques ou de données auxiliaires. Par conséquent, parmi un groupe de répondants présentant des caractéristiques similaires en ce qui concerne le groupe industriel et (ou) la région géographique, toute valeur dont la contribution pondérée au total du groupe est trop importante sera considérée comme une valeur extrême.

Pour les contrôles fondés sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot, les données jugées extrêmes ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation (ceux fondés sur les ratios). En outre, les données considérées comme des valeurs extrêmes lors de la vérification de la part de marché ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation où les moyennes et les médianes sont calculées pour imputer des valeurs pour les réponses pour lesquelles il n'existe pas de données historiques.

Conjointement avec les vérifications statistiques effectuées après la collecte de données, on procède à la détection d’erreurs des données extraites des fichiers administratifs. Les données modélisées de la TPS sont également assujetties à une phase de vérification approfondie. Chaque fichier sur lequel les données modélisées sont fondées est vérifié de même que les valeurs modélisées. Les vérifications sont effectuées au niveau agrégé (industrie, géographie) afin de détecter les fichiers qui dévient de la norme (soit en exhibant des différences d’un mois à l’autre trop importantes ou qui diffèrent considérablement des autres unités. Toutes les données qui faillissent ces étapes de contrôle sont sujettes à une vérification manuelle, et si nécessaire, à une action corrective.

9. Imputation

Le processus d’imputation de l'EMCD a pour but de remplacer les données manquantes par des valeurs imputées. Des valeurs sont attribuées aux enregistrements pour lesquels la vérification a révélé des valeurs manquantes afin de s'assurer que les estimations soient de haute qualité et d'établir une cohérence interne plausible. Pour des raisons de fardeau de réponse, de coût et d'actualité des données, il est généralement impossible de réaliser auprès des répondants tous les suivis nécessaires pour résoudre les problèmes de réponses manquantes. Puisqu'il est souhaitable de produire un fichier de microdonnées complet et cohérent, on recourt à l'imputation pour traiter les cas persistants de données manquantes.

Dans le cas de l'EMCD, on peut fonder l'imputation des valeurs manquantes sur des données historiques ou sur des données administratives. Le choix de la méthode appropriée est fondé sur une stratégie qui dépend de l'existence de données historiques ou de données administratives et (ou) du mois de référence en question.

Il existe trois types de méthode d'imputation d'après des données historiques. Le premier est l’application d’une tendance générale qui s'appuie sur une source unique de données historiques (mois précédent, données recueillies pour le mois suivant ou données recueillies pour le même mois l'année précédente). Le deuxième est un modèle de régression dans lequel sont utilisées simultanément les données provenant du mois précédent et celles provenant du même mois l'année précédente. La troisième méthode consiste à remplacer directement les valeurs manquantes par des données historiques.

Selon le mois de référence, il existe, pour le choix de la méthode, un ordre de préférence en vue d'assurer une imputation de haute qualité. Le troisième type de méthode d'imputation historique est toujours la dernière option considérée pour chaque mois de référence.

La méthode d’imputation fondée sur des données administratives est sélectionnée automatiquement lorsqu'on ne dispose pas de données historiques pour un non-répondant.  Des tendances sont alors appliquées à la source de données administratives (mesure de taille mensuelle) selon que la structure est simple (entreprises ne comptant qu’un seul établissement) ou complexe.

10. Estimation

L'estimation est un processus qui consiste à calculer une valeur approximative des paramètres de population inconnus en utilisant uniquement la partie de la population qui est incluse dans un échantillon. Des inférences sont ensuite faites au sujet des paramètres inconnus en utilisant les données d'échantillon et les renseignements connexes sur le plan de sondage. Cette étape fait usage du Système généralisé d'estimation (SGE) de Statistique Canada.

Pour les ventes des détaillants, la population est divisée en une partie observée (strates à tirage complet et à tirage partiel) et une partie non observée (strate à tirage nul). D'après l'échantillon tiré à partir de la partie observée, on calcule une estimation pour la population au moyen d'un estimateur d'Horvitz-Thompson où les réponses concernant les ventes sont pondérées par l'inverse des probabilités d'inclusion des unités échantillonnées. Ces poids (appelés poids d'échantillonnage) peuvent être interprétés comme étant le nombre de fois que chaque unité échantillonnée devrait être répétée pour représenter la population complète. Les valeurs pondérées des ventes ainsi calculées sont totalisées par domaine, pour produire une estimation du total des ventes pour chaque combinaison des groupes industriels/région géographique. Un domaine est défini comme correspondant aux valeurs de classification les plus récentes disponibles dans le RE pour l'unité et la période de référence de l'enquête. Les domaines peuvent différer des strates d'échantillonnage originales, parce que les unités peuvent avoir changé de taille, d'industrie ou d'emplacement. Les changements de classification sont reflétés immédiatement dans les estimations et ne sont pas cumulés au cours du temps. Pour la partie non observée de la population, les ventes sont estimées à l’aide de modèles statistiques exploitant les ventes assujetties à la TPS exprimées sous forme mensuelle.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

La variance est la mesure de précision utilisée dans le cas de l'EMCD pour évaluer la qualité de l'estimation des paramètres de population et pour obtenir des inférences valides. Pour la partie observée de la population, la variance est calculée directement à partir d'un échantillon aléatoire simple stratifié sans remise.

Les estimations d'échantillon peuvent différer de la valeur prévue des estimations. Cependant, puisque l'estimation est fondée sur un échantillon probabiliste, il est possible d'évaluer la variabilité de l'estimation d'échantillon par rapport à la valeur prévue. La variance d'une estimation est une mesure de la précision de l'estimation d'échantillon qui est définie comme étant la moyenne, sur tous les échantillons possibles, de l'écart quadratique de l'estimation par rapport à sa valeur prévue.

11. Révisions et désaisonnalisation

Les données brutes sont révisées, sur une base mensuelle, pour le mois précédant immédiatement le mois de référence en cours qui fait l'objet de la publication. C'est donc dire que lorsque les données pour décembre sont publiées pour la première fois, on procédera aussi à des révisions, au besoin, à l'égard des données brutes pour novembre. En outre, des révisions sont aussi effectuées une fois par année, au moment de la première publication des données de février, pour tous les mois de l'année précédente. On vise ainsi à corriger tout problème important que l'on ait décelé et qui s'applique pour une période prolongée. La période de révision proprement dite dépend de la nature du problème décelé, mais elle ne dépasse rarement trois ans. Toutefois, la période de révision peut être plus longue lors de révisions historiques ou de restratification.

Depuis avril 2008, les données de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail sont désaisonnalisées en utilisant la méthode X12-ARIMA. Cette technique consiste essentiellement, dans un premier temps, à extrapoler une année de données brutes avec des modèles ARIMA (modèles autorégressifs à moyennes mobiles intégrées); et dans un deuxième temps, à désaisonnaliser la série brute prolongée par la méthode X-11. Ensuite, les données désaisonnalisées sont ajustées aux totaux annuels des données brutes.

Les données désaisonnalisées doivent aussi être révisées. Elles doivent notamment rendre compte des révisions déterminées pour les données brutes. Par ailleurs, les estimations désaisonnalisées sont calculées à partir de X-12-ARIMA, et la tendance est sensible aux valeurs les plus récentes déclarées dans les données brutes. C'est pourquoi, au moment de la diffusion de nouvelles données pour chaque mois, les valeurs désaisonnalisées pour les trois mois précédents sont révisées. Les séries de données désaisonnalisées sont des données chronologiques qui ont été modifiées pour éliminer l’effet des influences saisonnières et du calendrier.  Pour cette raison, la désaisonnalisation des données permet des comparaisons plus significatives des conditions économiques d’un mois à l’autre.

Une fois par année, les options de désaisonnalisation sont révisées afin d'intégrer les données les plus récentes. Des estimations désaisonnalisées révisées pour chacun des mois des années civiles précédentes sont diffusées en même temps que la révision annuelle des données brutes. La période exacte de révision dépend de la période de révision des données brutes.

12. Évaluation de la qualité des données

La méthodologie de l'enquête a pour objectif de contrôler les erreurs et de réduire leurs effets éventuels sur les estimations. Les résultats de l'enquête peuvent néanmoins contenir des erreurs dont l'erreur d'échantillonnage n'est que l'une des composantes. L'erreur d'échantillonnage survient lorsque les observations sont faites uniquement sur un échantillon et non sur l'ensemble de la population. Toutes les autres erreurs commises aux diverses phases de l'enquête sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage. Des erreurs de ce type peuvent survenir, par exemple, quand un répondant fournit des renseignements erronés ou qu'il ne répond pas à certaines questions; quand une unité du champ de l'enquête y est incluse erronément ou que des erreurs sont commises lors du traitement des données, comme des erreurs de codage ou de saisie.

Avant la publication, on analyse les résultats combinés de l'enquête afin d'en évaluer la comparabilité; il s'agit généralement d'un examen détaillé des réponses individuelles (particulièrement celles des grandes entreprises), de la conjoncture économique générale et des tendances historiques.

Une mesure habituelle de la qualité des données des enquêtes est le coefficient de variation (CV). Le coefficient de variation, défini comme étant l'erreur-type divisée par l'estimation d'échantillon, est une mesure de la précision relative. Puisque le coefficient de variation est calculé d'après les réponses des unités individuelles, il mesure aussi certaines erreurs non dues à l'échantillonnage.

La formule utilisée pour calculer le coefficient de variation (CV) en pourcentage est :

CV (X) = S(X) * 100% / X
où X représente l'estimation et S(X) représente l'erreur-type de X.

On peut construire les intervalles de confiance autour des estimations en utilisant l'estimation et le CV. Donc, pour notre échantillon, il est possible de déclarer avec un niveau donné de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle de confiance construit autour de l'estimation. Par exemple, si une estimation de 12 millions de dollars à un CV de 2 %, l'erreur-type sera de 240 000 $ (l'estimation multipliée par le CV). On peut déclarer avec 68 % de confiance que les valeurs prévues seront comprises dans l'intervalle dont la longueur est égale à un écart type de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 760 000 $ et 12 240 000 $. Ou bien, nous pouvons déclarer avec 95 % de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle dont la longueur est égale à deux écarts types de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 520 000 $ et 12 480 000 $.

Enfin, étant donné la faible contribution de la partie non observée de la population aux estimations totales, le biais dans la partie non observée a un effet négligeable sur les CV. Par conséquent, on utilise le CV provenant de la partie observée pour l'estimation totale qui est égale à la somme des estimations pour les parties observée et non observée de la population.

13. Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler l'information recueillie en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable, sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité des données inclut la détection de la « divulgation directe » éventuelle, qui survient lorsque la valeur figurant dans une cellule d'un tableau ne correspond qu'à quelques répondants ou que la cellule est dominée par un petit nombre d'entreprises.

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) – Énoncé de la qualité des données

Objectifs, utilisation et utilisateurs
Concepts, variables et classifications
Couverture et bases de sondage
Échantillonnage
Conception du questionnaire
Réponse et non-réponse
Opérations de collecte et de saisie des données
Vérification
Imputation
Estimation
Révisions et désaisonnalisation
Évaluation de la qualité des données
Contrôle de la divulgation

1. Objectifs, utilisation et utilisateurs

1.1. Objectifs

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) fournit des renseignements sur la performance du secteur du commerce de détail et, quand les données sont combinées à d’autres statistiques, représente un important indicateur de l'état de l’économie canadienne.

1.2. Utilisation

Les estimations fournissent une mesure de la santé et de la performance du secteur du commerce de détail. L'information recueillie est utilisée pour estimer le niveau et la tendance mensuelle des ventes ainsi que le nombre d’emplacements. À la fin de chaque année, les estimations donnent un premier aperçu de la valeur annuelle des ventes au détail et de la performance du secteur.

1.3. Utilisateurs

Divers organismes, associations sectorielles et gouvernements utilisent l'information. Les détaillants utilisent les résultats de l'enquête pour comparer leurs résultats à ceux d'entreprises similaires, ainsi qu'à des fins de marketing. Les associations de détaillants peuvent surveiller la performance de leur industrie et promouvoir les industries du commerce de détail. Les investisseurs peuvent surveiller la croissance de l'industrie, ce qui peut donner aux détaillants un meilleur accès au capital d'investissement. Les données de l'enquête aident les administrations à comprendre le rôle des détaillants dans l'économie, ce qui facilite l'élaboration des politiques et des encouragements fiscaux. Le commerce de détail étant un important secteur de l'économie canadienne, les données permettent aux administrations de déterminer plus exactement la santé globale de l'économie grâce à l'utilisation des estimations dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) national.

2. Concepts, variables et classifications

2.1. Concepts

Le secteur du commerce de détail comprend les établissements dont l’activité principale consiste à vendre des marchandises au détail, généralement sans transformation, et à fournir des services connexes.

Le commerce de détail représente le dernier maillon de la chaîne de distribution; les détaillants sont donc organisés pour vendre des marchandises en petites quantités au grand public. Ce secteur comprend deux grands types d’établissements : les détaillants en magasin et les détaillants hors magasin. L’EMCD couvre uniquement les détaillants en magasin. Leurs principales caractéristiques sont décrites ci-après.

Les détaillants en magasin exploitent des points de vente fixes, situés et conçus de manière à attirer un grand nombre de passants. De façon générale, les magasins de détail ont de grands étalages et font de la publicité dans les médias. Ils vendent surtout des biens de consommation qui intéressent les particuliers ou les ménages, mais certains servent aussi les entreprises et une clientèle institutionnelle. Parmi ces établissements, on compte les magasins de fournitures de bureau, les magasins d’ordinateurs et de logiciels, les stations-service, les vendeurs de matériaux de construction, les magasins de fournitures de plomberie et de fournitures électriques.

En plus de vendre des marchandises, certains types de détaillants fournissent des services après-vente, comme des services de réparation et d’installation. Ainsi, les concessionnaires d’automobiles neuves, les magasins d’électronique et d’appareils ménagers, et les magasins d’instruments et de fournitures de musique assurent fréquemment un service de réparation, alors que les magasins de revêtements de sol et les magasins de garnitures de fenêtres fournissent souvent des services d’installation. En règle générale, les établissements qui vendent des marchandises au détail et qui ont un service après-vente sont classés dans ce secteur.

Les salles d’exposition des sociétés de vente sur catalogue, les stations-service et les marchands de maisons mobiles sont assimilés à des détaillants en magasin.

2.2. Variables

Les ventes sont définies comme étant les ventes de toutes les marchandises achetées pour la revente, nettes des rendus et des escomptes. Sont inclus les honoraires et les commissions résultant de la vente de biens et de services pour le compte de tiers, comme la vente de billets de loterie, de billets d’autobus et de cartes de téléphone. Sont également inclus les recettes provenant des pièces et de la main-d’oeuvre utilisées pour les services d'entretien et de réparation, les revenus de location et de location à bail de biens et de matériel, les revenus provenant de services, y compris les services de restauration, les ventes de biens fabriqués en tant qu’activité secondaire et la valeur des marchandises prélevées par le propriétaire pour son usage personnel. Sont exclus les autres revenus de location de biens immobiliers, les frais de placement, les subventions d’exploitation et autres, les redevances et les droits de franchise.

L’emplacement d’affaires comprend le ou les emplacements physiques où a lieu l’activité commerciale dans chaque province et territoire et dont les ventes sont créditées ou comptabilisées dans les états financiers de l’entreprise. Pour les détaillants, il s’agit normalement d’un magasin.

Dollars constants : La valeur du commerce de détail est mesurée de deux façons : par la prise en compte des effets de la variation des prix sur la valeur des ventes et par l’élimination des effets de la variation des prix. La première mesure est la valeur des ventes au détail en dollars courants et la seconde, la valeur des ventes au détail en dollars constants. Pour calculer l’estimation en dollars courants, on agrège la valeur des ventes pondérées de tous les points de vente au détail. Pour calculer l’estimation en dollars constants, il faut d’abord rajuster la valeur des ventes par rapport à une année de base en utilisant l’Indice des prix à la consommation, puis additionner les valeurs résultantes.

2.3. Classification

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail est fondée sur la définition du commerce de détail adoptée dans le SCIAN (Système de classification des industries de l’Amérique du Nord). Le SCIAN est le cadre commun reconnu pour la production de statistiques comparables par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États-Unis. L’accord définit les limites de 20 secteurs. Le SCIAN est fondé sur un cadre conceptuel axé sur la production, ou l’offre, en ce sens que les établissements sont regroupés en classes ou branches d’activité d’après la similarité des processus utilisés pour produire les biens et les services.

Les estimations sont calculées pour 21 groupes fondés sur des agrégations spéciales du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) de 2012. Les 21 groupes sont en outre agrégés en onze sous-secteurs.

Du point de vue géographique, les estimations des ventes sont produites pour le Canada et pour chaque province et territoire.

3. Couverture et bases de sondage

La base de sondage de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) est le Registre des entreprises (RE) de Statistique Canada. Ce dernier est une liste structurée d'entreprises productrices de biens et de services au Canada. Cette base de données tenue à jour centralement contient des renseignements détaillés sur la plupart des entités commerciales exploitées au Canada. Le RE couvre toutes les entreprises constituées en société, avec ou sans employés. Pour les entreprises non constituées en société, le RE comprend toutes les entreprises ayant des employés, ainsi que les entreprises sans employés ayant des ventes annualisées provenant d'un compte de la taxe sur les produits et services (TPS) ou un revenu annuel provenant de la déclaration d'impôt individuelle.

Dans le RE, les entreprises sont représentées selon une structure hiérarchique à quatre niveaux ayant pour sommet l'entreprise statistique suivie, par ordre décroissant, par la compagnie statistique, l'établissement statistique et l'emplacement statistique. Une entreprise peut être reliée à une ou à plusieurs compagnies statistiques, une compagnie statistique à un ou à plusieurs établissements statistiques et un établissement statistique à un ou à plusieurs emplacements statistiques.

La population cible de l'EMCD comprend tous les établissements statistiques figurant dans le RE, excluant les entreprises non constituées en société n'ayant pas d'employés dont les ventes annuelles sont inférieures à 30 000 $, qui sont classés dans le secteur du commerce de détail d'après le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) (environ 200 000 établissements). La fourchette de codes du SCIAN pour le secteur du commerce de détail varie de 441100 à 453999. Un établissement statistique est l'entité de production ou le plus petit groupe d'entités de production qui produit un ensemble de biens ou de services homogènes, dont les activités ne débordent pas les frontières provinciales/territoriales, et qui est en mesure de fournir des données sur la valeur de la production, ainsi que sur le coût des matières utilisées et le coût et l'importance de la main-d'oeuvre affectée à la production. L'entité de production est l'unité physique où se déroulent les activités de l'entreprise. Elle doit avoir une adresse de voirie et une main-d'oeuvre directement affectée au processus de production.

Sont exclus de la population cible les établissements auxiliaires (producteurs de services de soutien de l'activité de production de biens et services destinés au marché de plus d'un établissement au sein de l'entreprise, et qui sont considérés comme un centre de coûts ou un centre de dépenses discrétionnaires pour lequel les données sur tous les coûts, y compris la main-d'oeuvre et l'amortissement, peuvent être déclarées par l'entreprise), les futurs établissements, les établissements pour lesquels les signaux économiques indiquent un revenu manquant ou nul, et les établissements appartenant aux catégories du SCIAN non couvertes qui suivent :

  • 4541 (entreprises de télémagasinage et de vente par correspondance)
  • 4542 (exploitants de distributeurs automatiques)
  • 45431 (marchands de combustible)
  • 45439 (autres établissements de vente directe)

4. Échantillonnage

L'échantillon de l'EMCD est formé de 10 000 groupes d'établissements (grappes) classés dans le secteur du commerce de détail et sélectionnés à partir du Registre des entreprises de Statistique Canada. Par définition, une grappe d'établissements comprend tous les établissements appartenant à une entreprise statistique qui font partie d'un même groupe industriel et d'une même région géographique. L’EMCD est fondée sur un plan d'échantillonnage stratifié avec sélection d'un échantillon aléatoire simple dans chaque strate. La stratification est faite selon des groupes industriels (majoritairement mais non exclusivement des SCIAN à quatre chiffres) et selon la région géographique, c'est-à-dire selon la province ou le territoire. Ensuite, la population est stratifiée selon la taille de l'établissement. La mesure de taille est créée en combinant des données provenant d'enquêtes indépendantes et trois variables administratives, à savoir le revenu annuel profilé, les ventes assujetties à la TPS exprimées sur une base annuelle et le revenu de la déclaration d’impôt (T1 ou T2).

Les strates de taille comptent une strate à tirage complet (recensement), au moins deux strates à tirage partiel (échantillonnées partiellement) et une strate à tirage nul (non échantillonnée). La strate à tirage nul est destinée à réduire le fardeau de réponse en excluant les entreprises les plus petites de la population observée. Ces entreprises représentent, en principe, au plus 10 % du total des ventes. Au lieu d'envoyer un questionnaire à ces entreprises, on produit les estimations d'après des données administratives.

L'échantillon est réparti de façon optimale afin d'atteindre les coefficients de variation cibles au niveau du Canada dans son ensemble, de la province ou du territoire, de l’industrie et des groupes industriels selon la province ou le territoire. On procède aussi à un suréchantillonnage pour tenir compte des unités disparues, non répondantes ou classées incorrectement.

L'EMCD est une enquête répétée avec maximisation du chevauchement des échantillons mensuels. On retient l'échantillon d’un mois à l’autre et, chaque mois, on y ajoute de nouvelles unités (naissances). Pour découvrir les nouvelles unités visées par l'EMCD, c'est-à-dire les nouvelles grappes d'établissement(s), on examine chaque mois l'univers le plus récent du RE. On stratifie ces nouvelles unités conformément aux mêmes critères que ceux appliqués à la population initiale, puis on les échantillonne conformément à la fraction d'échantillonnage de la strate à laquelle elles appartiennent et on les ajoute à l'échantillon mensuel. Des disparitions d'entité surviennent également chaque mois. Une entité disparue peut être une grappe d'établissements qui ont cessé leurs activités (fermeture) ou dont les activités principales ne se rattachent plus au commerce de détail (hors du champ). La situation de ces entreprises est mise à jour dans le RE d'après des renseignements de source administrative et les commentaires reçus lors des enquêtes, y compris ceux des entreprises prenant part à l'EMCD. Les méthodes suivies pour traiter les unités disparues et les unités classées incorrectement font partie des procédures d'échantillonnage et de mise à jour de la population.

5. Conception du questionnaire

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail englobe les sous-enquêtes suivantes :

Enquête mensuelle sur le commerce de détail – R8

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (avec les stocks) – R8

Enquête sur les ventes et stocks de boissons alcooliques

Le questionnaire est conçu pour recueillir mensuellement auprès d'un échantillon de détaillants des données sur les ventes au détail, sur le nombre d'emplacements commerciaux par province ou territoire et sur les stocks de biens possédés et destinés à la revente. Lors du remaniement de 2004, la plupart des questionnaires n'ont subi que des changements de présentation. Le questionnaire sur les ventes et les stocks de boissons alcooliques a subi des modifications plus importantes. Les modifications ont été discutées avec les intervenants et les répondants ont eu l'occasion de faire des commentaires avant que le nouveau questionnaire ne soit finalisé. Si d'autres modifications devaient être apportées à l'un des questionnaires, les changements proposés seraient soumis à un comité d'examen et ferait l'objet d'un essai sur le terrain auprès de répondants et d'utilisateurs de données pour s'assurer de leur pertinence.

6. Réponse et non-réponse

6.1. Réponse et non-réponse

Bien que les gestionnaires d'enquête et les employés des opérations fassent tout leur possible pour maximiser la réponse à l'EMCD, un certain degré de non-réponse a lieu. Pour qu'un établissement statistique soit considéré comme répondant, il faut que le degré de réponse partielle (situation où une réponse exacte n'est obtenue que pour certaines questions posées au répondant) atteigne un seuil minimal au-dessous duquel la déclaration fournie par l'établissement serait rejetée et l'établissement, considéré comme une unité non répondante. Le cas échéant, on considère que l'entreprise n'a pas répondu du tout.

La non-réponse a deux effets sur les données : premièrement, elle introduit un biais dans les estimations si les non-répondants diffèrent des répondants en ce qui concerne les caractéristiques mesurées et, deuxièmement, elle fait augmenter la variance d'échantillonnage des estimations, parce que la taille effective de l'échantillon est réduite comparativement à celle considérée au départ.

L'ampleur des efforts déployés pour obtenir une réponse auprès d'un non-répondant dépend des contraintes budgétaires et de temps, de l'effet de la non-réponse sur la qualité globale et du risque de biais dû à la non-réponse.

La méthode principalement utilisée pour réduire l'effet de la non-réponse à l'étape de l'échantillonnage consiste à augmenter la taille de l'échantillon en appliquant un taux de suréchantillonnage déterminé d'après les résultats d'enquêtes similaires.

Les cas de non-réponse qui surviennent malgré les méthodes appliquées aux étapes de l'échantillonnage et de la collecte pour réduire l'effet de la non-réponse sont traités par imputation.

Afin de déterminer l'importance de la non-réponse qui a lieu chaque mois, on calcule divers taux de réponse. Pour un mois de référence donné, on produit les estimations au moins deux fois (estimations provisoires et estimations révisées). Entre les deux exécutions, certaines données fournies par les répondants peuvent être jugées inutilisables et des valeurs imputées peuvent être corrigées au moyen de données fournies par les répondants. Par conséquent, les taux de réponse sont calculés après chaque exécution du processus d'estimation.

Pour l'EMCD, deux types de taux sont calculés (non pondérés et pondérés). Afin d'évaluer l'efficacité du processus de collecte, on calcule les taux de réponse non pondérés. Les taux pondérés, fondés sur le poids d'estimation et la valeur de la variable d'intérêt, évaluent la qualité de l'estimation. À l'intérieur de chacun de ces types de taux, il existe des taux distincts pour les unités faisant partie de l'échantillon et pour les unités qui sont uniquement modélisées à partir de données administratives qui ont été extraites des fichiers de TPS.

Afin d’obtenir une meilleure idée du succès du processus de collecte de données, on calcule deux taux non pondérés appelés « taux de résultat de la collecte » et « taux de résultat de l'extraction ». On calcule ces taux en divisant le nombre de répondants par le nombre d'unités avec lesquelles on a essayé de prendre contact ou pour lesquelles on a essayé de recevoir des données extraites. Les déclarants non mensuels (répondants bénéficiant de modalités de déclaration spéciales leur permettant de ne pas produire de déclaration chaque mois, mais pour lesquels des données réelles sont disponibles lors des révisions subséquentes) sont exclus du numérateur ainsi que du dénominateur pour les mois où aucun contact n'est pris avec eux. Brièvement, les divers taux de réponse se calculent comme suit :

Taux pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i / Somme des ventes pondérées des unités faisant partie de l'échantillon

i = unités pour lesquelles il existe des données déclarées qui seront utilisées dans l'estimation ou qui sont des refus convertis, ou pour lesquelles il existe des données déclarées qui n'ont pas encore été évaluées pour l'estimation.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (estimation) = Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse ii / Somme des ventes pondérées des unités modélisées à partir de données administratives

ii = unités pour lesquelles il existe des données extraites des fichiers administratifs et qui sont utilisables pour l'estimation.

Taux de réponse total (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i ou situation de réponse ii / Somme de toutes les ventes pondérées

Taux non pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (collecte) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse iv

iii = unités pour lesquelles il existe des données déclarées (dont le cas n'est pas résolu, utilisées ou non utilisées pour l'estimation) ou qui sont des refus convertis;

iv = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de répondre, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (extraction) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse vi / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

vi = unités dans le champ d'observation pour lesquelles il existe des données (utilisables ou non utilisables) extraites des fichiers administratifs;

vii = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de déclarer la source de données administratives, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation)

Taux de résultat de la collecte =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse viii

iii = même que iii défini plus haut;

viii = même que iv, à part l'exclusion des unités avec lesquelles on a pris contact, parce que leur réponse n'est pas disponible pour un mois particulier, puisqu'il s'agit de déclarants non mensuels.

Taux de résultat de l'extraction =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse ix / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

ix = même que vi, avec l'ajout des unités extraites qui ont été imputées ou qui étaient hors du champ de l'enquête;

où vii = même que vii défini plus haut.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation que nous avons tenté de recueillir)

Tous les taux pondérés et non pondérés susmentionnés sont calculés au niveau du groupe industriel, de la région et du groupe de taille, ainsi que pour toute combinaison de ces niveaux.

Utilisation des données administratives

Réduire le fardeau de réponse est un défi à long terme pour Statistique Canada. Afin d’alléger le fardeau de réponse et de réduire les coûts reliés à l’enquête, notamment en ce qui a trait aux petites entreprises, l’EMCD a réduit le nombre d’établissements simples de l’échantillon qui sont enquêtés directement et dérive plutôt les chiffres de vente pour ces établissements à partir des fichiers de la TPS en utilisant un modèle statistique. Le modèle explique les différences entre les ventes et les recettes déclarées aux fins de la TPS, ainsi que le décalage entre la période de référence de l’enquête et celle de la TPS.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

Le tableau 1 contient les fractions de réponses pondérées pour tous les groupes industriels ainsi que pour toutes les provinces et territoires. Pour des fractions de réponses pondérées plus détaillées, veuillez contacter la section du marketing et de la diffusion au (613) 951-3549, sans frais: 1-877-421-3067 or par courriel à retailinfo@statcan.

6.2. Méthodes utilisées pour réduire la non-réponse durant la collecte

Beaucoup d’efforts sont déployés en vue de réduire au minimum la non-réponse durant la collecte. Les méthodes utilisées incluent des techniques d'interview, comme l'utilisation de questions d'approfondissement et des techniques de persuasion, la replanification répétée des appels téléphoniques pour obtenir l'information et la mise en place de procédures indiquant aux intervieweurs comment s'y prendre avec les répondants qui refusent de participer à l'enquête.

Si les données demandées ne sont pas disponibles au moment de la collecte, la meilleure estimation fournie par le répondant est acceptée et est révisée par la suite, quand les données réelles sont disponibles.

Pour réduire au minimum la non-réponse totale pour toutes les variables, des réponses partielles sont acceptées. En outre, les questionnaires sont personnalisés pour la collecte de certaines variables, comme les stocks, de sorte que la collecte ait lieu durant les mois où les données sont disponibles.

Enfin, pour établir un climat de confiance entre les intervieweurs et les répondants, les cas sont généralement affectés au même intervieweur chaque mois. Ce dernier peut ainsi établir une relation personnelle avec le répondant et renforcer sa confiance.

7. Opérations de collecte et de saisie des données

La collecte des données est réalisée par les bureaux régionaux de Statistique Canada.

Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires, août 2016 :
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires Fractions de réponse pondérées(figurant comme en-tête de colonne).
  Fractions de réponse pondérées
Total Enquêté Administrative
SCIAN - Canada  
Concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles 91,9 92,6 64,1
Concessionnaires d'automobiles 93,8 94,2 65,0
Concessionnaires d'automobiles neuves 95,4 95,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Concessionnaires d'automobiles d'occasion 69,3 70,2 65,0
Autres concessionnaires de véhicules automobiles 70,8 71,9 60,9
Magasins de pièces, de pneus et d' accessoires pour véhicules automobiles 83,8 86,6 65,8
Magasins de meubles et d'accessoires de maison 84,6 87,2 56,4
Magasins de meubles 87,4 88,7 59,9
Magasins d'accessoires de maison 79,4 83,9 54,4
Magasin d'appareils électroniques et ménagers 80,2 81,5 19,9
Marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage 86,3 89,8 46,5
Magasins d'alimentation 79,4 80,6 58,3
Épiceries 87,7 89,4 62,9
Supermarchés et autres épiceries (sauf les dépanneurs) 91,3 92,7 68,3
Dépanneurs 44,3 46,6 25,4
Magasins d'alimentation spécialisés 60,3 63,5 39,1
Magasins de bière, de vin et de spiritueux 56,1 56,5 35,0
Magasins de produits de santé et de soins personnels 84,1 84,1 83,7
Stations-service 75,0 76,1 57,7
Magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires 86,5 87,3 48,2
Magasins de vêtements 85,5 86,3 46,6
Magasins de chaussures 94,7 95,2 26,0
Bijouteries et magasins de bagages et de maroquinerie 82,8 84,2 58,0
Magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres 90,4 93,1 60,7
Magasins de marchandises diverses 65,9 65,6 94,7
Grands magasins 100,0 100,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Autres magasins de marchandises diverses 42,4 41,7 94,7
Magasins de détail divers 78,6 83,1 24,1
Total 82,3 83,3 58,5
Régions  
Terre-Neuve-et-Labrador 76,8 77,8 42,3
Île-du-Prince-Édouard 75,0 75,9 10,6
Nouvelle Écosse 79,4 80,0 58,6
Nouveau-Brunswick 73,7 74,3 60,3
Québec 80,2 81,1 66,4
Ontario 85,5 87,2 46,7
Manitoba 80,6 80,8 71,6
Saskatchewan 86,0 87,1 62,0
Alberta 82,3 83,1 64,3
Colombie-Britannique 79,7 80,2 66,9
Territoire du Yukon 79,9 79,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Territoires du Nord-Ouest 73,9 73,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Nunavut 94,3 94,3 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Fractions de réponse pondérées

Ces derniers envoient un questionnaire aux répondants ou communiquent avec ceux-ci par téléphone afin d'obtenir les valeurs de leurs ventes et de leurs stocks, et de confirmer l'ouverture ou la fermeture des emplacements d'affaires. Ils effectuent aussi un suivi auprès des non-répondants. La collecte des données débute environ sept jours ouvrables après la fin du mois de référence et se poursuit pendant tout le mois en question.

Les entités qui participent à l'enquête pour la première fois reçoivent une lettre d'introduction en vue d’informer le répondant qu'un représentant de Statistique Canada l'appellera. Cet appel a pour but de présenter l'enquête, de confirmer l'activité de l'entreprise, d'établir et de commencer la collecte des données, et de répondre à toutes questions que le répondant pourrait avoir.

8. Vérification

La vérification des données est l'application de contrôles pour déceler les entrées manquantes, invalides ou incohérentes, ou pour repérer les enregistrements de données susceptibles d'être erronés. Durant le processus d'enquête de l'EMCD, les données sont vérifiées à deux moments distincts.

Premièrement, une vérification est faite durant la collecte des données. Après leur collecte par téléphone ou au moyen du questionnaire à renvoyer par la poste, les données sont saisies à l'aide d'applications informatiques personnalisées. Toutes sont soumises à une vérification. Les contrôles réalisés durant la collecte des données, appelés contrôles sur le terrain, comprennent généralement des contrôles de validité et certains contrôles de cohérence simples. Ils servent aussi à déceler les erreurs commises durant l'interview par le répondant ou par l'intervieweur et de repérer l'information manquante à l'étape de la collecte en vue de réduire le besoin d'un suivi ultérieur. Les contrôles sur le terrain ont également pour but d'épurer les réponses. Dans le cas de l'EMCD, les réponses du mois courant sont comparées aux réponses fournies par le répondant le mois précédent et (ou) l'année précédente pour le mois courant. Les contrôles sur le terrain permettent de repérer les problèmes que posent les procédures de collecte des données et la conception des questionnaires, et de déterminer s'il faut offrir une formation supplémentaire aux intervieweurs.

Tout enregistrement de données rejeté lors des contrôles préliminaires fait l'objet d'un suivi auprès du répondant afin de valider les données soupçonnées d'être incorrectes. Une fois validé, les données recueillies sont transmises de façon régulière au Bureau central à Ottawa.

Deuxièmement, après la collecte, les données sont soumises à une vérification statistique dont la nature est plus empirique. On exécute la vérification statistique avant l'imputation, afin de repérer les données qui serviront de base pour l'imputation de valeurs pour les non-répondants. Les valeurs très extrêmes risquant de perturber une tendance mensuelle sont exclues des calculs de tendance lors de la vérification statistique. Il convient de souligner qu'aucun ajustement n'est fait à cette étape pour corriger les valeurs extrêmes déclarées.

La première étape de la vérification statistique consiste à repérer les réponses qui seront soumises aux règles de vérification statistique. Les données déclarées pour le mois de référence courant sont soumises à divers contrôles.

Le premier ensemble de contrôles est fondé sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot qui consiste à examiner le rapport des données du mois courant fournies par un répondant à des données historiques (c.-à-d. dernier mois ou même mois l'année précédente) ou administratives. Si le rapport calculé pour le répondant diffère significativement de ceux obtenus pour des répondants dont les caractéristiques sont comparables en ce qui concerne le groupe industriel et/ou la région géographique, la réponse est considérée comme une valeur extrême.

Le deuxième ensemble de contrôles est basé sur la vérification de la part de marché. Cette méthode, qui s'appuie sur les données du mois courant uniquement, permet de vérifier les données fournies par tous les répondants, mêmes ceux pour lesquels on ne dispose pas de données historiques ou de données auxiliaires. Par conséquent, parmi un groupe de répondants présentant des caractéristiques similaires en ce qui concerne le groupe industriel et (ou) la région géographique, toute valeur dont la contribution pondérée au total du groupe est trop importante sera considérée comme une valeur extrême.

Pour les contrôles fondés sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot, les données jugées extrêmes ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation (ceux fondés sur les ratios). En outre, les données considérées comme des valeurs extrêmes lors de la vérification de la part de marché ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation où les moyennes et les médianes sont calculées pour imputer des valeurs pour les réponses pour lesquelles il n'existe pas de données historiques.

Conjointement avec les vérifications statistiques effectuées après la collecte de données, on procède à la détection d’erreurs des données extraites des fichiers administratifs. Les données modélisées de la TPS sont également assujetties à une phase de vérification approfondie. Chaque fichier sur lequel les données modélisées sont fondées est vérifié de même que les valeurs modélisées. Les vérifications sont effectuées au niveau agrégé (industrie, géographie) afin de détecter les fichiers qui dévient de la norme (soit en exhibant des différences d’un mois à l’autre trop importantes ou qui diffèrent considérablement des autres unités. Toutes les données qui faillissent ces étapes de contrôle sont sujettes à une vérification manuelle, et si nécessaire, à une action corrective.

9. Imputation

Le processus d’imputation de l'EMCD a pour but de remplacer les données manquantes par des valeurs imputées. Des valeurs sont attribuées aux enregistrements pour lesquels la vérification a révélé des valeurs manquantes afin de s'assurer que les estimations soient de haute qualité et d'établir une cohérence interne plausible. Pour des raisons de fardeau de réponse, de coût et d'actualité des données, il est généralement impossible de réaliser auprès des répondants tous les suivis nécessaires pour résoudre les problèmes de réponses manquantes. Puisqu'il est souhaitable de produire un fichier de microdonnées complet et cohérent, on recourt à l'imputation pour traiter les cas persistants de données manquantes.

Dans le cas de l'EMCD, on peut fonder l'imputation des valeurs manquantes sur des données historiques ou sur des données administratives. Le choix de la méthode appropriée est fondé sur une stratégie qui dépend de l'existence de données historiques ou de données administratives et (ou) du mois de référence en question.

Il existe trois types de méthode d'imputation d'après des données historiques. Le premier est l’application d’une tendance générale qui s'appuie sur une source unique de données historiques (mois précédent, données recueillies pour le mois suivant ou données recueillies pour le même mois l'année précédente). Le deuxième est un modèle de régression dans lequel sont utilisées simultanément les données provenant du mois précédent et celles provenant du même mois l'année précédente. La troisième méthode consiste à remplacer directement les valeurs manquantes par des données historiques.

Selon le mois de référence, il existe, pour le choix de la méthode, un ordre de préférence en vue d'assurer une imputation de haute qualité. Le troisième type de méthode d'imputation historique est toujours la dernière option considérée pour chaque mois de référence.

La méthode d’imputation fondée sur des données administratives est sélectionnée automatiquement lorsqu'on ne dispose pas de données historiques pour un non-répondant.  Des tendances sont alors appliquées à la source de données administratives (mesure de taille mensuelle) selon que la structure est simple (entreprises ne comptant qu’un seul établissement) ou complexe.

10. Estimation

L'estimation est un processus qui consiste à calculer une valeur approximative des paramètres de population inconnus en utilisant uniquement la partie de la population qui est incluse dans un échantillon. Des inférences sont ensuite faites au sujet des paramètres inconnus en utilisant les données d'échantillon et les renseignements connexes sur le plan de sondage. Cette étape fait usage du Système généralisé d'estimation (SGE) de Statistique Canada.

Pour les ventes des détaillants, la population est divisée en une partie observée (strates à tirage complet et à tirage partiel) et une partie non observée (strate à tirage nul). D'après l'échantillon tiré à partir de la partie observée, on calcule une estimation pour la population au moyen d'un estimateur d'Horvitz-Thompson où les réponses concernant les ventes sont pondérées par l'inverse des probabilités d'inclusion des unités échantillonnées. Ces poids (appelés poids d'échantillonnage) peuvent être interprétés comme étant le nombre de fois que chaque unité échantillonnée devrait être répétée pour représenter la population complète. Les valeurs pondérées des ventes ainsi calculées sont totalisées par domaine, pour produire une estimation du total des ventes pour chaque combinaison des groupes industriels/région géographique. Un domaine est défini comme correspondant aux valeurs de classification les plus récentes disponibles dans le RE pour l'unité et la période de référence de l'enquête. Les domaines peuvent différer des strates d'échantillonnage originales, parce que les unités peuvent avoir changé de taille, d'industrie ou d'emplacement. Les changements de classification sont reflétés immédiatement dans les estimations et ne sont pas cumulés au cours du temps. Pour la partie non observée de la population, les ventes sont estimées à l’aide de modèles statistiques exploitant les ventes assujetties à la TPS exprimées sous forme mensuelle.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

La variance est la mesure de précision utilisée dans le cas de l'EMCD pour évaluer la qualité de l'estimation des paramètres de population et pour obtenir des inférences valides. Pour la partie observée de la population, la variance est calculée directement à partir d'un échantillon aléatoire simple stratifié sans remise.

Les estimations d'échantillon peuvent différer de la valeur prévue des estimations. Cependant, puisque l'estimation est fondée sur un échantillon probabiliste, il est possible d'évaluer la variabilité de l'estimation d'échantillon par rapport à la valeur prévue. La variance d'une estimation est une mesure de la précision de l'estimation d'échantillon qui est définie comme étant la moyenne, sur tous les échantillons possibles, de l'écart quadratique de l'estimation par rapport à sa valeur prévue.

11. Révisions et désaisonnalisation

Les données brutes sont révisées, sur une base mensuelle, pour le mois précédant immédiatement le mois de référence en cours qui fait l'objet de la publication. C'est donc dire que lorsque les données pour décembre sont publiées pour la première fois, on procédera aussi à des révisions, au besoin, à l'égard des données brutes pour novembre. En outre, des révisions sont aussi effectuées une fois par année, au moment de la première publication des données de février, pour tous les mois de l'année précédente. On vise ainsi à corriger tout problème important que l'on ait décelé et qui s'applique pour une période prolongée. La période de révision proprement dite dépend de la nature du problème décelé, mais elle ne dépasse rarement trois ans. Toutefois, la période de révision peut être plus longue lors de révisions historiques ou de restratification.

Depuis avril 2008, les données de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail sont désaisonnalisées en utilisant la méthode X12-ARIMA. Cette technique consiste essentiellement, dans un premier temps, à extrapoler une année de données brutes avec des modèles ARIMA (modèles autorégressifs à moyennes mobiles intégrées); et dans un deuxième temps, à désaisonnaliser la série brute prolongée par la méthode X-11. Ensuite, les données désaisonnalisées sont ajustées aux totaux annuels des données brutes.

Les données désaisonnalisées doivent aussi être révisées. Elles doivent notamment rendre compte des révisions déterminées pour les données brutes. Par ailleurs, les estimations désaisonnalisées sont calculées à partir de X-12-ARIMA, et la tendance est sensible aux valeurs les plus récentes déclarées dans les données brutes. C'est pourquoi, au moment de la diffusion de nouvelles données pour chaque mois, les valeurs désaisonnalisées pour les trois mois précédents sont révisées. Les séries de données désaisonnalisées sont des données chronologiques qui ont été modifiées pour éliminer l’effet des influences saisonnières et du calendrier.  Pour cette raison, la désaisonnalisation des données permet des comparaisons plus significatives des conditions économiques d’un mois à l’autre.

Une fois par année, les options de désaisonnalisation sont révisées afin d'intégrer les données les plus récentes. Des estimations désaisonnalisées révisées pour chacun des mois des années civiles précédentes sont diffusées en même temps que la révision annuelle des données brutes. La période exacte de révision dépend de la période de révision des données brutes.

12. Évaluation de la qualité des données

La méthodologie de l'enquête a pour objectif de contrôler les erreurs et de réduire leurs effets éventuels sur les estimations. Les résultats de l'enquête peuvent néanmoins contenir des erreurs dont l'erreur d'échantillonnage n'est que l'une des composantes. L'erreur d'échantillonnage survient lorsque les observations sont faites uniquement sur un échantillon et non sur l'ensemble de la population. Toutes les autres erreurs commises aux diverses phases de l'enquête sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage. Des erreurs de ce type peuvent survenir, par exemple, quand un répondant fournit des renseignements erronés ou qu'il ne répond pas à certaines questions; quand une unité du champ de l'enquête y est incluse erronément ou que des erreurs sont commises lors du traitement des données, comme des erreurs de codage ou de saisie.

Avant la publication, on analyse les résultats combinés de l'enquête afin d'en évaluer la comparabilité; il s'agit généralement d'un examen détaillé des réponses individuelles (particulièrement celles des grandes entreprises), de la conjoncture économique générale et des tendances historiques.

Une mesure habituelle de la qualité des données des enquêtes est le coefficient de variation (CV). Le coefficient de variation, défini comme étant l'erreur-type divisée par l'estimation d'échantillon, est une mesure de la précision relative. Puisque le coefficient de variation est calculé d'après les réponses des unités individuelles, il mesure aussi certaines erreurs non dues à l'échantillonnage.

La formule utilisée pour calculer le coefficient de variation (CV) en pourcentage est :

CV (X) = S(X) * 100% / X
où X représente l'estimation et S(X) représente l'erreur-type de X.

On peut construire les intervalles de confiance autour des estimations en utilisant l'estimation et le CV. Donc, pour notre échantillon, il est possible de déclarer avec un niveau donné de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle de confiance construit autour de l'estimation. Par exemple, si une estimation de 12 millions de dollars à un CV de 2 %, l'erreur-type sera de 240 000 $ (l'estimation multipliée par le CV). On peut déclarer avec 68 % de confiance que les valeurs prévues seront comprises dans l'intervalle dont la longueur est égale à un écart type de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 760 000 $ et 12 240 000 $. Ou bien, nous pouvons déclarer avec 95 % de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle dont la longueur est égale à deux écarts types de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 520 000 $ et 12 480 000 $.

Enfin, étant donné la faible contribution de la partie non observée de la population aux estimations totales, le biais dans la partie non observée a un effet négligeable sur les CV. Par conséquent, on utilise le CV provenant de la partie observée pour l'estimation totale qui est égale à la somme des estimations pour les parties observée et non observée de la population.

13. Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler l'information recueillie en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable, sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité des données inclut la détection de la « divulgation directe » éventuelle, qui survient lorsque la valeur figurant dans une cellule d'un tableau ne correspond qu'à quelques répondants ou que la cellule est dominée par un petit nombre d'entreprises.

L'Indice des prix à la consommation – mesures privilégiées de l'inflation fondamentale de la Banque du Canada Document de méthodologie

Aperçu

L'Indice des prix à la consommation (IPC) joue un rôle important dans la conduite de la politique monétaire de la Banque du Canada.

En 1991, la Banque du Canada et le gouvernement du Canada ont établi conjointement un cadre de maîtrise de l'inflation pour la conduite de la politique monétaire. Cette entente est réexaminée tous les 5 ans et le dernier renouvellement a eu lieu en octobre 2016. Selon ce cadre, la Banque du Canada mène une politique monétaire axée sur le maintien de l'inflation mesurée par l'IPC d'ensemble à 2 pour cent, soit le point médian d'une fourchette de maîtrise de l'inflation allant de 1 à 3 pour cent.

Pour faciliter l'atteinte de cette cible, la Banque du Canada utilise un ensemble de mesures de l'inflation fondamentale. Ces mesures visent à capter les mouvements de prix persistants en éliminant les fluctuations transitoires ou les effets des variations de prix spécifiques à certaines composantes de l'IPC. De 2001 jusqu'au plus récent renouvellement de la cible de maîtrise de l'inflation, l'indice des prix à la consommation excluant huit des composantes les plus volatiles de l'IPC d'ensemble telles que définies par la Banque du Canada ainsi que l'effet des variations d'impôts indirects (l'IPCX) était la mesure phare de l'inflation fondamentale utilisée par la Banque du Canada. Pour plus de détails, voir l'article de Revue de la Banque du Canada (Macklem (2001)).

Tel que discuté dans le Renouvellement de la cible de maîtrise de l'inflation – Document d'information, la Banque du Canada a identifié trois mesures privilégiées de l'inflation fondamentale qui seront utilisées pour évaluer l'inflation sous-jacente au CanadaNote 1. La Banque du Canada a choisi ces trois mesures en se basant principalement sur une étude menée en 2015 par ses chercheurs (Khan, Morel et Sabourin (2015)) (disponible en anglais seulement). Alors que la Banque mettra l'emphase sur ces trois mesures, Statistique Canada continuera de calculer et publier l'IPCX.

Bien qu'aucune mesure de l'inflation fondamentale n'était supérieure aux autres au regard de l'ensemble des critères d'évaluation, trois d'entre elles performaient mieux. En se basant sur les résultats de cette analyse, la Banque du Canada a décidé de changer son approche en utilisant conjointement les trois mesures: i) une mesure fondée sur la moyenne tronquée (IPC-tronq), ii) une mesure basée sur la médiane pondérée (IPC-méd) et iii) une mesure basée sur la composante commune (IPC-comm). Pour plus de détails sur le choix des trois mesures, voir le document d'information publié par la Banque du Canada au sujet du renouvellement de la cible de maîtrise de l'inflation (Banque du Canada (2016)). Dans la suite de ce document, nous présenterons de l'information détaillée sur les méthodologies et les données utilisées pour produire ces mesures de l'inflation fondamentaleNote 2.

Période de référence

Ces mesures sont exprimées sous la forme du taux de variation en glissement annuel, soit en pourcentage d'un mois d'une année donnée par rapport au même mois de l'année précédente. Elles ne sont donc pas disponibles sous forme d'indice en niveau et n'ont pas une période de référence du type (p. ex., 2002=100).

Sources de données et méthodologies

Les trois mesures privilégiées de l'inflation fondamentale sont calculées par Statistique Canada en utilisant des données de l'enquête de l'IPC. En ce qui concerne les sources des données, la détection des erreurs, les règles d'imputation, l'estimation et le calcul d'indices des prix, l'évaluation de la qualité des données collectées et le contrôle de la divulgation des données de l'enquête de l'IPC, voir la description de cette enquête. Dans ce qui suit, nous décrivons les données d'IPC utilisées ainsi que les méthodes de calcul de ces trois mesures de l'inflation fondamentale.

Les trois mesures requièrent des séries historiques d'indices des prix à la consommation selon la désagrégation de l'IPC d'ensemble en un nombre fixe de composantes. Ces composantes sont exhaustives et mutuellement exclusives. Ainsi, la somme de leurs pondérations respectives dans le panier de l'IPC est égale à 100. Ces mesures utilisent une désagrégation en 55 composantes; la liste complète de ces composantes se trouve dans le tableau A1 dans l'annexe de ce document. Ces séries historiques sont disponibles sur une base mensuelle. Étant donné la limitation des données, ces 55 composantes sont calculées à partir de janvier 1989Note 3. Puisque nous utilisons des indices de prix calculés au niveau national, les trois mesures sont calculées seulement à ce niveau de détails.

Les indices des prix à la consommation des 55 composantes sont préalablement corrigés pour éliminer l'effet des variations d'impôts indirects.

Mesure de l'inflation fondamentale basée sur la moyenne tronquée (IPC-tronq)

IPC-tronq, consiste à exclure parmi les 55 composantes celles dont les taux de variation mensuelle de l'indice des prix sont situés dans les queues de la distribution de l'ensemble des taux de variation mensuelle des indices des prix pour un mois donné. Ainsi, la mesure est calculée comme la moyenne arithmétique pondérée des variations de prix des composantes non exclues. La pondération d'une composante représente son poids dans le panier de l'IPC au mois d'enchaînement du panier. La procédure de calcul de l'IPC-tronq à chaque mois peut être décrite de la façon suivante.

Étape 1 : Les séries historiques d'indices des prix des 55 composantes, corrigées pour l'effet des variations d'impôts indirects, sont désaisonnalisées. Pour plus de détails sur la désaisonnalisation des séries, se reporter à la section « Révisions et désaisonnalisation » ci-dessous.

Étape 2 : Nous produisons la distribution de l'ensemble des taux d'inflation mensuels calculés pour les 55 composantes à partir des taux de variation d'indices des prix du mois courant par rapport au mois précédent. Ces taux d'inflation mensuels sont ensuite classés par ordre de valeur croissante, c'est-à-dire de la plus petite valeur à la plus grande. En ordonnant conjointement toutes les pondérations des composantes et les taux d'inflation, on exclut les composantes ayant les plus faibles taux d'inflation jusqu'à hauteur de 20 pour centNote 4 du panier total de l'IPC. On procède de la même manière pour exclure les composantes ayant les taux d'inflation les plus élevés jusqu'à hauteur de 20 pour centNote 5 du panier.

Étape 3 : Nous calculons un taux d'inflation mensuel tronqué, IPCtronqtm/mMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWG0bGaamOCaiaad+gacaWG UbGaamyCa8aadaqhaaWcbaWdbiaadshaa8aabaWdbiaad2gacaGGVa GaamyBaaaaaaa@4237@ , défini comme la moyenne arithmétique pondérée des taux d'inflation mensuels des composantes non exclues à l'issue de l'étape 2 et qui constituent 60 pour cent du panier total de l'IPC. Le poids total des composantes exclues sera toujours égal à 40 pour cent du panier total de l'IPC, mais les composantes exclues ne sont pas nécessairement les mêmes d'un mois à l'autre.

Étape 4 : Nous obtenons le taux d'inflation annuel pour un mois donné, IPCtronqta/aMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWG0bGaamOCaiaad+gacaWG UbGaamyCa8aadaqhaaWcbaWdbiaadshaa8aabaWdbiaadggacaGGVa Gaamyyaaaaaaa@421F@ , à partir du cumul des taux d'inflation mensuels tronqués de la période de douze mois se terminant au mois courant. La formule suivante est utilisée à cette fin :

IPC-tronqta/a=((1+IPC-tronqt11m/m100)×(1+IPC-tronqt10m/m100)××(1+IPC-tronqtm/m100)1)×100.MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaqGjbGaaeiuaiaaboeacaqGTaGaaeiDaiaabkhacaqGVbGaaeOB aiaabghapaWaa0baaSqaa8qacaWG0baapaqaa8qacaGGHbGaai4lai aacggaaaGccqGH9aqpdaqadaWdaeaapeWaaeWaa8aabaWdbiaaigda cqGHRaWkdaWcaaWdaeaapeGaaeysaiaabcfacaqGdbGaaeylaiaabs hacaqGYbGaae4Baiaab6gacaqGXbWdamaaDaaaleaapeGaamiDaiab gkHiTiaaigdacaaIXaaapaqaa8qacaWGTbGaai4laiaad2gaaaaak8 aabaWdbiaaigdacaaIWaGaaGimaaaaaiaawIcacaGLPaaacqGHxdaT daqadaWdaeaapeGaaGymaiabgUcaRmaalaaapaqaa8qacaqGjbGaae iuaiaaboeacaqGTaGaaeiDaiaabkhacaqGVbGaaeOBaiaabghapaWa a0baaSqaa8qacaWG0bGaeyOeI0IaaGymaiaaicdaa8aabaWdbiaad2 gacaGGVaGaamyBaaaaaOWdaeaapeGaaGymaiaaicdacaaIWaaaaaGa ayjkaiaawMcaaiabgEna0kabgAci8kabgEna0oaabmaapaqaa8qaca aIXaGaey4kaSYaaSaaa8aabaWdbiaabMeacaqGqbGaae4qaiaab2ca caqG0bGaaeOCaiaab+gacaqGUbGaaeyCa8aadaqhaaWcbaWdbiaads haa8aabaWdbiaad2gacaGGVaGaamyBaaaaaOWdaeaapeGaaGymaiaa icdacaaIWaaaaaGaayjkaiaawMcaaiabgkHiTiaaigdaaiaawIcaca GLPaaacqGHxdaTcaaIXaGaaGimaiaaicdacaGGUaaaaa@8C9D@

En d'autres termes, le taux d'inflation annuel, IPCtronqta/aMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWG0bGaamOCaiaad+gacaWG UbGaamyCa8aadaqhaaWcbaWdbiaadshaa8aabaWdbiaadggacaGGVa Gaamyyaaaaaaa@421F@ , mesuré en un mois donné tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ est calculé comme le cumul des taux d'inflation mensuels tronqués sur la période de douze mois se terminant au mois tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ .

Mesure de l'inflation fondamentale basée sur la médiane pondérée (IPC-méd)

IPC-méd, représente, pour un mois donné, la variation de prix correspondant au 50e centile de la distribution des variations de prix des 55 composantes, pondérées selon les poids des composantes dans panier de l'IPC. Comme pour l'IPC-tronq, la pondération d'une composante représente son poids dans le panier de l'IPC au mois d'enchaînement du panier. Pour le calcul de l'IPC-méd, le traitement des données est très similaire au cas de l'IPC-tronq. La procédure de calcul de l'IPC-méd à chaque mois peut être décrite de la façon suivante.

Étape 1 : Les séries historiques d'indices des prix des 55 composantes, corrigées pour l'effet des variations d'impôts indirects, sont désaisonnalisées. Pour plus de détails sur la désaisonnalisation des séries, voir la section « Révisions et désaisonnalisation » ci-dessous.

Étape 2 : Nous produisons la distribution de l'ensemble des taux d'inflation mensuels calculés pour les 55 composantes comme des taux de variation d'indices des prix du mois courant par rapport au mois précédent. Ces taux d'inflation mensuels sont ensuite classés par ordre de valeur croissante, c'est-à-dire de la plus petite valeur à la plus grande. En ordonnant conjointement toutes les pondérations des composantes et les taux d'inflation, on identifie le taux d'inflation mensuel correspondant au 50e centileNote 6 (en termes des pondérations du panier de l'IPC) de la distribution des taux d'inflation mensuels des 55 composantes. Cette valeur représente le taux d'inflation mensuel basé sur la médiane pondérée, IPCmédtm/mMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWGTbGaamy6aiaadsgapaWa a0baaSqaa8qacaWG0baapaqaa8qacaWGTbGaai4laiaad2gaaaaaaa@40B3@ . La composante à laquelle correspond la valeur de la médiane pondérée n'est pas nécessairement la même d'un mois à l'autre. Ainsi, l'approche utilisée pour l'IPC-méd est similaire à celle utilisée pour l'IPC-tronq puisqu'elle élimine toutes les variations mensuelles pondérées des prix autant du bas que du haut de la distribution des variations de prix dans un mois donné, à l'exception de celle de la composante qui est le point médian de cette distribution.

Étape 3 : Nous obtenons le taux d'inflation annuel, IPCmédta/aMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWGTbGaamy6aiaadsgapaWa a0baaSqaa8qacaWG0baapaqaa8qacaWGHbGaai4laiaadggaaaaaaa@409B@ , pour un mois donné, à partir du cumul des taux d'inflation mensuels basés sur la médiane pondérée de la période de douze mois se terminant au mois courant. La formule suivante est utilisée à cette fin :

IPC-médta/a=((1+IPC-médt11m/m100)×(1+IPC-médt10m/m100)××(1+IPC-médtm/m100)1)×100.MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaqGjbGaaeiuaiaaboeacaqGTaGaaeyBaiaabMoacaqGKbWdamaa DaaaleaapeGaamiDaaWdaeaapeGaaiyyaiaac+cacaGGHbaaaOGaey ypa0ZaaeWaa8aabaWdbmaabmaapaqaa8qacaaIXaGaey4kaSYaaSaa a8aabaWdbiaabMeacaqGqbGaae4qaiaab2cacaqGTbGaaey6aiaabs gapaWaa0baaSqaa8qacaWG0bGaeyOeI0IaaGymaiaaigdaa8aabaWd biaad2gacaGGVaGaamyBaaaaaOWdaeaapeGaaGymaiaaicdacaaIWa aaaaGaayjkaiaawMcaaiabgEna0oaabmaapaqaa8qacaaIXaGaey4k aSYaaSaaa8aabaWdbiaabMeacaqGqbGaae4qaiaab2cacaqGTbGaae y6aiaabsgapaWaa0baaSqaa8qacaWG0bGaeyOeI0IaaGymaiaaicda a8aabaWdbiaad2gacaGGVaGaamyBaaaaaOWdaeaapeGaaGymaiaaic dacaaIWaaaaaGaayjkaiaawMcaaiabgEna0kabgAci8kabgEna0oaa bmaapaqaa8qacaaIXaGaey4kaSYaaSaaa8aabaWdbiaabMeacaqGqb Gaae4qaiaab2cacaqGTbGaaey6aiaabsgapaWaa0baaSqaa8qacaWG 0baapaqaa8qacaWGTbGaai4laiaad2gaaaaak8aabaWdbiaaigdaca aIWaGaaGimaaaaaiaawIcacaGLPaaacqGHsislcaaIXaaacaGLOaGa ayzkaaGaey41aqRaaGymaiaaicdacaaIWaGaaiOlaaaa@869D@

En d'autres termes, la mesure du taux d'inflation annuel, IPCmédta/aMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWGTbGaamy6aiaadsgapaWa a0baaSqaa8qacaWG0baapaqaa8qacaWGHbGaai4laiaadggaaaaaaa@409B@ , en un mois donné tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@  est calculée comme le cumul des taux d'inflation mensuels basés sur la médiane pondérée sur la période de douze mois se terminant au mois tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ .

Mesure de l'inflation fondamentale basée sur la composante commune (IPC-comm)

L'IPC-comm est une mesure qui extrait les mouvements communs des prix entre les 55 composantes du panier de l'IPC.

Comme pour l'IPC-tronq et l'IPC-méd, les données utilisées pour l'IPC-comm sont les séries d'IPC des 55 composantes corrigées pour éliminer l'effet des variations d'impôts indirects. De plus, on utilise la série historique de l'IPC d'ensemble corrigée pour éliminer l'effet des variations d'impôts indirects pour normaliser l'IPC-comm en fonction du taux d'inflation. Contrairement aux cas de l'IPC-tronq et de l'IPC-méd, cette mesure est basée sur les taux de variation d'une année à l'autre des indices des prix. Pour cela, les séries d'indices des prix ne sont pas désaisonnalisées lors du calcul de l'IPC-comm.

Cette mesure est basée sur un modèle d'analyse factorielle. Les modèles d'analyse factorielle sont des méthodes statistiques qui permettent de représenter les variations présentes dans un ensemble de variables comme la somme d'un ou plusieurs facteurs représentant les mouvements communs aux différentes variables et d'un terme capturant des variations idiosyncratiques non expliquées par ce ou ces facteurs communs. Dans le contexte de l'estimation de l'inflation fondamentale, ces modèles sont utilisés pour séparer la source commune qui sous-tend les variations des séries de l'IPC des éléments indépendants qui sont liés à des évènements spécifiques à certains secteurs (Khan, Morel et Sabourin (2013)Note 7). Pour chacune des 55 composantes i=1,2,...,55MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaiabg2 da9iaaigdacaGGSaGaaGOmaiaacYcacaGGUaGaaiOlaiaac6cacaGG SaGaaGynaiaaiwdaaaa@3F06@ , le modèle s'écrit comme suit (dans le cas avec un facteur commun) :

πi,t=ΛiFt+εi,t;   i=1,2,...,55;  t=1,2,...,T,MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqaHapaCpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaadshaa8aabeaa k8qacqGH9aqpcqqHBoatpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbaapaqabaGcpe GaamOra8aadaWgaaWcbaWdbiaadshaa8aabeaak8qacqGHRaWkcqaH 1oqzpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaadshaa8aabeaakiaacU dacaqGGaGaaeiiaiaabccacaWGPbGaeyypa0JaaGymaiaacYcacaaI YaGaaiilaiaac6cacaGGUaGaaiOlaiaacYcacaaI1aGaaGynaiaacU dacaqGGaGaaeiiaiaadshacqGH9aqpcaaIXaGaaiilaiaaikdacaGG SaGaaiOlaiaac6cacaGGUaGaaiilaiaadsfacaGGSaaaaa@5D59@

TMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamivaaaa@36D0@ représente le nombre total de périodes de données disponibles, πi,tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqaHapaCpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaadshaa8aabeaa aaa@3AC5@ représente le taux d'inflation de la composante iMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@ à la période TMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamivaaaa@36D0@ qui dépend du facteur commun FtMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGgbWdamaaBaaaleaapeGaamiDaaWdaeqaaaaa@3835@ avec un coefficient de saturation ΛiMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqqHBoatpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbaapaqabaaaaa@38D4@ et εi,tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqaH1oqzpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaadshaa8aabeaa aaa@3AAF@ est un terme d'erreur idiosyncratique représentant des perturbations spécifiques aux composantes qui ne sont pas corrélées avec le facteur commun. Dans ce modèle, la mesure de l'inflation fondamentale est alors définie comme suit :

π˜t=ΛFt ,MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacuaHapaCpaGbaGaadaWgaaWcbaWdbiaadshaa8aabeaak8qacqGH 9aqpcqqHBoatcaWGgbWdamaaBaaaleaapeGaamiDaaWdaeqaaOGaae iiaiaabYcaaaa@3F45@

ΛMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqqHBoataaa@378C@  est la matrice des coefficients de saturation. Pour plus de détails, voir Khan, Morel et Sabourin (2013) (disponible en anglais seulement).

En pratique, l'IPC-comm est calculé en utilisant toute l'historique des séries d'indices des prix et en effectuant les étapes suivantes.

Étape 1 : Nous calculons les taux d'inflation annuels pour les 55 composantes ainsi que pour l'IPC d'ensemble après avoir éliminé l'effet des variations d'impôts indirects. En un mois donné, le taux d'inflation annuel d'une composante donnée est défini comme le taux de variation d'une année à l'autre de l'indice des prix de ce mois.

Étape 2 : Les taux d'inflation annuels des 55 composantes sont standardisés. En d'autres termes, la série historique des taux d'inflation annuels de chaque composante est centrée par rapport à sa moyenne et réduite en divisant chaque valeur centrée par l'écart-type de la série.

Étape 3 : Un modèle d'analyse factorielle est estimé en utilisant les données des 55 séries historiques des taux d'inflation annuels standardisés. La méthode d'analyse en composantes principales est utilisée à cet effet (Stock et Watson (2002a, 2002b)). Cette méthode consiste à construire 55 nouvelles variables, appelées composantes principales, expliquant chacune une certaine fraction des variations présentes dans l'ensemble des 55 séries historiques de taux d'inflation annuels. La première composante principale, qui est associée à la valeur propre la plus élevée, est celle qui explique le mieux les variations des 55 séries historiques des taux d'inflation annuels sur toute la période d'observation. C'est seulement la première composante principale qui est utilisée dans le calcul de l'IPC-commNote 8.

Étape 4 : Cette dernière étape sert à normaliser la première composante principale en fonction du taux d'inflation. La mesure de l'inflation fondamentale basée sur la composante commune, IPC-comm, est définie et calculée comme la série historique de valeurs prédites obtenue à partir de la régression linéaire simple de la série des taux d'inflation annuels de l'IPC d'ensemble excluant l'effet des variations d'impôts indirects (obtenue à l'étape 1) sur une constante et sur la première composante principale calculée à l'étape 3.

Puisque l'IPC-comm repose sur une analyse factorielle, une standardisation ainsi qu'une régression linéaire utilisant l'ensemble des données disponibles, les valeurs historiques de cette mesure sont sujettes à révision. Une étude de l'ampleur des révisions a été rapportée dans un document de travail du personnel de la Banque du Canada (Khan et al. (2013) (disponible en anglais seulement)) et suggère que les révisions sont pratiquement négligeables.

Révisions et désaisonnalisation

Les trois mesures de l'inflation fondamentale, l'IPC-tronq, l'IPC-méd et l'IPC-comm, sont sujettes à révision. En ce qui concerne l'IPC-méd et l'IPC-tronq, cela résulte du fait que ces mesures sont construites sur la base d'indices des prix désaisonnalisés. Pour l'IPC-comm, les révisions sont les résultats de la technique statistique utilisée : le modèle d'analyse factorielle étant estimé sur l'ensemble de l'échantillon.

Au moment de l'introduction des mesures IPC-tronq et IPC-méd par Statistique Canada, dans sa publication de l'IPC de novembre 2016, 44 parmi les 55 séries historiques seront désaisonnalisées, les autres ne présentant pas de variations saisonnières reconnaissables. Comme les paramètres techniques de la désaisonnalisation sont mis à jour une fois par année, il est possible que le nombre de séries désaisonnalisées change dans l'avenir selon que chacune des séries historiques disponibles présente des variations saisonnières reconnaissables ou pas. Comme pour d'autres séries de l'IPC, l'approche utilisée pour la désaisonnalisation est telle que chaque série est désaisonnalisée séparément. Pour plus d'information, voir la section « Révisions et désaisonnalisation » du document d'information détaillée de l'IPC.

Les séries d'IPC désaisonnalisées sont sujettes à révision. Chaque mois, les données désaisonnalisées des sept dernières années sont réviséesNote 9. Par contre, les modèles utilisés pour obtenir les données désaisonnalisées, sont régulièrement réexaminés et seront révisés et mis à jour lorsque cela s'avère nécessaire.

Exactitude des données

Comme pour l'IPC en général, la fiabilité statistique est difficile à évaluer pour les trois mesures privilégiées de l'inflation fondamentale. D'abord, un indicateur de fiabilité statistique n'est pas disponible pour les séries d'IPC utilisées comme intrants dans le calcul de ces mesures. À cela, s'ajoute la complexité des calculs conduisant à ces mesures, ce qui rend d'autant plus difficile l'évaluation de leur fiabilité statistique. Pour plus de détails au sujet de l'évaluation de la fiabilité statistique de l'IPC, voir cette publication de Statistique Canada. En pratique, ces mesures étant basées sur des IPC calculés au niveau national, leur niveau d'exactitude devrait être relativement comparable à celui de l'IPC d'ensemble.

Références

Banque du Canada. 2016. Renouvellement de la Cible de Maîtrise de l'Inflation—Document d'information—octobre 2016. Ottawa. Banque du Canada.

Khan, M., L. Morel et P. Sabourin. 2013. « The Common Component of CPI: An Alternative Measure of Underlying Inflation for Canada », document de travail du personnel no. 2013-35, Banque du Canada.

Khan, M., L. Morel et P. Sabourin. 2015. « A Comprehensive Evaluation of Measures of Core Inflation for Canada », document analyse du personnel no 2015-12, Banque du Canada.

Macklem, T. 2001. « Une nouvelle mesure de l'inflation fondamentale »,  Revue de la Banque du Canada, Automne 2001, pp. 3-14.

Statistique Canada, « Indice des prix à la consommation (IPC) – document d'information détaillée », fréquence mensuelle. Statistique Canada.

Stock, J. H. et M. W. Watson. 2002a. « Macroeconomic Forecasting Using Diffusion Indexes », Journal of Business and Economic Statistics, 20, pp. 147-62.

Stock, J. H. et M. W. Watson. 2002b. « Forecasting Using Principal Components from a Large Number of Predictors », Journal of the American Statistical Association, 97, pp. 1167-79.

Annexe

Tableau A1 : Liste des 55 composantes utilisées dans le calcul des mesures privilégiées de l'inflation fondamentale de la Banque du Canada
Numéro de catégorie Description de la catégorie
01 Viande
02 Poisson, fruits de mer et autres produits de la mer
03 Produits laitiers et œufs
04 Produits de boulangerie et produits céréaliers (excluant les aliments pour bébés)
05 Fruits, préparations à base de fruits et noix
06 Légumes et préparations à base de légumes
07 Autres produits alimentaires et boissons non alcoolisées
08 Aliments achetés au restaurant
09 Logement locatif
10 Coût de l'intérêt hypothécaire
11 Coût de remplacement par le propriétaire
12 Impôt foncier et autres frais spéciaux
13 Assurance habitation et assurance hypothécaire du propriétaire
14 Entretien et réparations par le propriétaire
15 Autres dépenses pour le logement en propriétéNote de bas de page *
16 Électricité
17 Eau
18 Gaz naturel
19 Mazout et autres combustibles
20 Communications
21 Services de garde d'enfants et d'entretien ménager
22 Produits de nettoyage ménager
23 Articles de papier, de plastique et de papier d'aluminium
24 Autres produits et services ménagers
25 Meubles
26 Articles pour la maison en matière textile
27 Articles ménagers
28 Services relatifs à l'ameublement et à l'équipement ménager
29 Vêtements
30 Chaussures
31 Accessoires vestimentaires, montres et bijoux
32 Tissus d'habillement, articles de mercerie et services vestimentaires
33 Achat de véhicules automobiles
34 Location à bail de véhicules automobilesNote de bas de page *
35 Location de véhicules automobiles
36 Essence
37 Pièces, entretien et réparation de véhicules automobiles
38 Autres dépenses d'utilisation de véhicules automobiles
39 Transport local et de banlieue
40 Transport interurbain
41 Produits de soins de santé
42 Services de soins de santé
43 Articles et accessoires de soins personnels
44 Services de soins personnels
45 Équipement et services de loisirs (excluant les véhicules de loisirs)
46 Achat de véhicules de loisirs et de moteurs hors-bord
47 Utilisation de véhicules de loisirs
48 Équipement, pièces et services de divertissement au foyer
49 Services de voyage
50 Autres services culturels et récréatifs
51 Formation
52 Matériel de lecture (excluant les manuels scolaires)
53 Boissons alcoolisées servies dans un établissement avec un permis d'alcool
54 Boissons alcoolisées achetées en magasin
55 Produits du tabac et articles pour fumeurs
Note de bas de page *

La série historique de cette composante a été construite en partie par la Banque du Canada.

Retour à la référence de la note de bas de page *

Archivée - L'Indice des prix à la consommation – mesures privilégiées de l'inflation fondamentale de la Banque du Canada Document de méthodologie

Aperçu

L'indice des prix à la consommation (IPC) joue un rôle important dans la conduite de la politique monétaire de la Banque du Canada.

En 1991, la Banque du Canada et le gouvernement du Canada ont établi conjointement un cadre de maîtrise de l'inflation pour la conduite de la politique monétaire. Cette entente est réexaminée tous les 5 ans et le dernier renouvellement a eu lieu en octobre 2016. Selon ce cadre, la Banque du Canada mène une politique monétaire axée sur le maintien de l'inflation mesurée par l'IPC d'ensemble à 2 pour cent, soit le point médian d'une fourchette de maîtrise de l'inflation allant de 1 à 3 pour cent.

Pour faciliter l'atteinte de cette cible, la Banque du Canada utilise un ensemble de mesures de l'inflation fondamentale. Ces mesures visent à capter les mouvements de prix persistants en éliminant les fluctuations transitoires ou les effets des variations de prix spécifiques à certaines composantes de l'IPC. De 2001 jusqu'au plus récent renouvellement de la cible de maîtrise de l'inflation, l'indice des prix à la consommation excluant huit des composantes les plus volatiles de l'IPC d'ensemble telles que définies par la Banque du Canada ainsi que l'effet des variations d'impôts indirects (l'IPCX) était la mesure phare de l'inflation fondamentale utilisée par la Banque du Canada. Pour plus de détails, voir l'article de Revue de la Banque du Canada (Macklem (2001)).

Tel que discuté dans le Renouvellement de la cible de maîtrise de l'inflation – Document d'information, la Banque du Canada a identifié trois mesures privilégiées de l'inflation fondamentale qui seront utilisées pour évaluer l'inflation sous-jacente au CanadaNote 1. La Banque du Canada a choisi ces trois mesures en se basant principalement sur une étude menée en 2015 par ses chercheurs (Khan, Morel et Sabourin (2015)) (disponible en anglais seulement). Alors que la Banque mettra l'emphase sur ces trois mesures, Statistique Canada continuera de calculer et publier l'IPCX.

Bien qu'aucune mesure de l'inflation fondamentale n'était supérieure aux autres au regard de l'ensemble des critères d'évaluation, trois d'entre elles performaient mieux. En se basant sur les résultats de cette analyse, la Banque du Canada a décidé de changer son approche en utilisant conjointement les trois mesures: i) une mesure fondée sur la moyenne tronquée (IPC-tronq), ii) une mesure basée sur la médiane pondérée (IPC-méd) et iii) une mesure basée sur la composante commune (IPC-comm). Pour plus de détails sur le choix des trois mesures, voir le document d'information publié par la Banque du Canada au sujet du renouvellement de la cible de maîtrise de l'inflation (Banque du Canada (2016)). Dans la suite de ce document, nous présenterons de l'information détaillée sur les méthodologies et les données utilisées pour produire ces mesures de l'inflation fondamentaleNote 2.

Période de référence

Ces mesures sont exprimées sous la forme du taux de variation en glissement annuel, soit en pourcentage d'un mois d'une année donnée par rapport au même mois de l'année précédente. Elles ne sont donc pas disponibles sous forme d'indice en niveau et n'ont pas une période de référence du type (p. ex., 2002=100).

Sources de données et méthodologies

Les trois mesures privilégiées de l'inflation fondamentale sont calculées par Statistique Canada en utilisant des données de l'enquête de l'IPC. En ce qui concerne les sources des données, la détection des erreurs, les règles d'imputation, l'estimation et le calcul d'indices des prix, l'évaluation de la qualité des données collectées et le contrôle de la divulgation des données de l'enquête de l'IPC, voir la description de cette enquête. Dans ce qui suit, nous décrivons les données d'IPC utilisées ainsi que les méthodes de calcul de ces trois mesures de l'inflation fondamentale.

Les trois mesures requièrent des séries historiques d'indices des prix à la consommation selon la désagrégation de l'IPC d'ensemble en un nombre fixe de composantes. Ces composantes sont exhaustives et mutuellement exclusives. Ainsi, la somme de leurs pondérations respectives dans le panier de l'IPC est égale à 100. Ces mesures utilisent une désagrégation en 55 composantes; la liste complète de ces composantes se trouve dans le tableau A1 dans l'annexe de ce document. Ces séries historiques sont disponibles sur une base mensuelle. Étant donné la limitation des données, ces 55 composantes sont calculées à partir de janvier 1989Note 3. Puisque nous utilisons des indices de prix calculés au niveau national, les trois mesures sont calculées seulement à ce niveau de détails.

Les indices des prix à la consommation des 55 composantes sont préalablement corrigés pour éliminer l'effet des variations d'impôts indirects.

Mesure de l'inflation fondamentale basée sur la moyenne tronquée (IPC-tronq)

IPC-tronq, consiste à exclure parmi les 55 composantes celles dont les taux de variation mensuelle de l'indice des prix sont situés dans les queues de la distribution de l'ensemble des taux de variation mensuelle des indices des prix pour un mois donné. Ainsi, la mesure est calculée comme la moyenne arithmétique pondérée des variations de prix des composantes non exclues. La pondération d'une composante représente son poids dans le panier de l'IPC au mois d'enchaînement du panier. La procédure de calcul de l'IPC-tronq à chaque mois peut être décrite de la façon suivante.

Étape 1 : Les séries historiques d'indices des prix des 55 composantes, corrigées pour l'effet des variations d'impôts indirects, sont désaisonnalisées. Pour plus de détails sur la désaisonnalisation des séries, se reporter à la section « Révisions et désaisonnalisation » ci-dessous.

Étape 2 : Nous produisons la distribution de l'ensemble des taux d'inflation mensuels calculés pour les 55 composantes à partir des taux de variation d'indices des prix du mois courant par rapport au mois précédent. Ces taux d'inflation mensuels sont ensuite classés par ordre de valeur croissante, c'est-à-dire de la plus petite valeur à la plus grande. En ordonnant conjointement toutes les pondérations des composantes et les taux d'inflation, on exclut les composantes ayant les plus faibles taux d'inflation jusqu'à hauteur de 20 pour centNote 4 du panier total de l'IPC. On procède de la même manière pour exclure les composantes ayant les taux d'inflation les plus élevés jusqu'à hauteur de 20 pour centNote 5 du panier.

Étape 3 : Nous calculons un taux d'inflation mensuel tronqué, IPCtronqtm/mMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWG0bGaamOCaiaad+gacaWG UbGaamyCa8aadaqhaaWcbaWdbiaadshaa8aabaWdbiaad2gacaGGVa GaamyBaaaaaaa@4237@ , défini comme la moyenne arithmétique pondérée des taux d'inflation mensuels des composantes non exclues à l'issue de l'étape 2 et qui constituent 60 pour cent du panier total de l'IPC. Le poids total des composantes exclues sera toujours égal à 40 pour cent du panier total de l'IPC, mais les composantes exclues ne sont pas nécessairement les mêmes d'un mois à l'autre.

Étape 4 : Nous obtenons le taux d'inflation annuel pour un mois donné, IPCtronqta/aMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWG0bGaamOCaiaad+gacaWG UbGaamyCa8aadaqhaaWcbaWdbiaadshaa8aabaWdbiaadggacaGGVa Gaamyyaaaaaaa@421F@ , à partir du cumul des taux d'inflation mensuels tronqués de la période de douze mois se terminant au mois courant. La formule suivante est utilisée à cette fin :

IPC-tronqta/a=((1+IPC-tronqt11m/m100)×(1+IPC-tronqt10m/m100)××(1+IPC-tronqtm/m100)1)×100.MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaqGjbGaaeiuaiaaboeacaqGTaGaaeiDaiaabkhacaqGVbGaaeOB aiaabghapaWaa0baaSqaa8qacaWG0baapaqaa8qacaGGHbGaai4lai aacggaaaGccqGH9aqpdaqadaWdaeaapeWaaeWaa8aabaWdbiaaigda cqGHRaWkdaWcaaWdaeaapeGaaeysaiaabcfacaqGdbGaaeylaiaabs hacaqGYbGaae4Baiaab6gacaqGXbWdamaaDaaaleaapeGaamiDaiab gkHiTiaaigdacaaIXaaapaqaa8qacaWGTbGaai4laiaad2gaaaaak8 aabaWdbiaaigdacaaIWaGaaGimaaaaaiaawIcacaGLPaaacqGHxdaT daqadaWdaeaapeGaaGymaiabgUcaRmaalaaapaqaa8qacaqGjbGaae iuaiaaboeacaqGTaGaaeiDaiaabkhacaqGVbGaaeOBaiaabghapaWa a0baaSqaa8qacaWG0bGaeyOeI0IaaGymaiaaicdaa8aabaWdbiaad2 gacaGGVaGaamyBaaaaaOWdaeaapeGaaGymaiaaicdacaaIWaaaaaGa ayjkaiaawMcaaiabgEna0kabgAci8kabgEna0oaabmaapaqaa8qaca aIXaGaey4kaSYaaSaaa8aabaWdbiaabMeacaqGqbGaae4qaiaab2ca caqG0bGaaeOCaiaab+gacaqGUbGaaeyCa8aadaqhaaWcbaWdbiaads haa8aabaWdbiaad2gacaGGVaGaamyBaaaaaOWdaeaapeGaaGymaiaa icdacaaIWaaaaaGaayjkaiaawMcaaiabgkHiTiaaigdaaiaawIcaca GLPaaacqGHxdaTcaaIXaGaaGimaiaaicdacaGGUaaaaa@8C9D@

En d'autres termes, le taux d'inflation annuel, IPCtronqta/aMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWG0bGaamOCaiaad+gacaWG UbGaamyCa8aadaqhaaWcbaWdbiaadshaa8aabaWdbiaadggacaGGVa Gaamyyaaaaaaa@421F@ , mesuré en un mois donné tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ est calculé comme le cumul des taux d'inflation mensuels tronqués sur la période de douze mois se terminant au mois tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ .

Mesure de l'inflation fondamentale basée sur la médiane pondérée (IPC-méd)

IPC-méd, représente, pour un mois donné, la variation de prix correspondant au 50e centile de la distribution des variations de prix des 55 composantes, pondérées selon les poids des composantes dans panier de l'IPC. Comme pour l'IPC-tronq, la pondération d'une composante représente son poids dans le panier de l'IPC au mois d'enchaînement du panier. Pour le calcul de l'IPC-méd, le traitement des données est très similaire au cas de l'IPC-tronq. La procédure de calcul de l'IPC-méd à chaque mois peut être décrite de la façon suivante.

Étape 1 : Les séries historiques d'indices des prix des 55 composantes, corrigées pour l'effet des variations d'impôts indirects, sont désaisonnalisées. Pour plus de détails sur la désaisonnalisation des séries, voir la section « Révisions et désaisonnalisation » ci-dessous.

Étape 2 : Nous produisons la distribution de l'ensemble des taux d'inflation mensuels calculés pour les 55 composantes comme des taux de variation d'indices des prix du mois courant par rapport au mois précédent. Ces taux d'inflation mensuels sont ensuite classés par ordre de valeur croissante, c'est-à-dire de la plus petite valeur à la plus grande. En ordonnant conjointement toutes les pondérations des composantes et les taux d'inflation, on identifie le taux d'inflation mensuel correspondant au 50e centileNote 6 (en termes des pondérations du panier de l'IPC) de la distribution des taux d'inflation mensuels des 55 composantes. Cette valeur représente le taux d'inflation mensuel basé sur la médiane pondérée, IPCmédtm/mMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWGTbGaamy6aiaadsgapaWa a0baaSqaa8qacaWG0baapaqaa8qacaWGTbGaai4laiaad2gaaaaaaa@40B3@ . La composante à laquelle correspond la valeur de la médiane pondérée n'est pas nécessairement la même d'un mois à l'autre. Ainsi, l'approche utilisée pour l'IPC-méd est similaire à celle utilisée pour l'IPC-tronq puisqu'elle élimine toutes les variations mensuelles pondérées des prix autant du bas que du haut de la distribution des variations de prix dans un mois donné, à l'exception de celle de la composante qui est le point médian de cette distribution.

Étape 3 : Nous obtenons le taux d'inflation annuel, IPCmédta/aMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWGTbGaamy6aiaadsgapaWa a0baaSqaa8qacaWG0baapaqaa8qacaWGHbGaai4laiaadggaaaaaaa@409B@ , pour un mois donné, à partir du cumul des taux d'inflation mensuels basés sur la médiane pondérée de la période de douze mois se terminant au mois courant. La formule suivante est utilisée à cette fin :

IPC-médta/a=((1+IPC-médt11m/m100)×(1+IPC-médt10m/m100)××(1+IPC-médtm/m100)1)×100.MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaqGjbGaaeiuaiaaboeacaqGTaGaaeyBaiaabMoacaqGKbWdamaa DaaaleaapeGaamiDaaWdaeaapeGaaiyyaiaac+cacaGGHbaaaOGaey ypa0ZaaeWaa8aabaWdbmaabmaapaqaa8qacaaIXaGaey4kaSYaaSaa a8aabaWdbiaabMeacaqGqbGaae4qaiaab2cacaqGTbGaaey6aiaabs gapaWaa0baaSqaa8qacaWG0bGaeyOeI0IaaGymaiaaigdaa8aabaWd biaad2gacaGGVaGaamyBaaaaaOWdaeaapeGaaGymaiaaicdacaaIWa aaaaGaayjkaiaawMcaaiabgEna0oaabmaapaqaa8qacaaIXaGaey4k aSYaaSaaa8aabaWdbiaabMeacaqGqbGaae4qaiaab2cacaqGTbGaae y6aiaabsgapaWaa0baaSqaa8qacaWG0bGaeyOeI0IaaGymaiaaicda a8aabaWdbiaad2gacaGGVaGaamyBaaaaaOWdaeaapeGaaGymaiaaic dacaaIWaaaaaGaayjkaiaawMcaaiabgEna0kabgAci8kabgEna0oaa bmaapaqaa8qacaaIXaGaey4kaSYaaSaaa8aabaWdbiaabMeacaqGqb Gaae4qaiaab2cacaqGTbGaaey6aiaabsgapaWaa0baaSqaa8qacaWG 0baapaqaa8qacaWGTbGaai4laiaad2gaaaaak8aabaWdbiaaigdaca aIWaGaaGimaaaaaiaawIcacaGLPaaacqGHsislcaaIXaaacaGLOaGa ayzkaaGaey41aqRaaGymaiaaicdacaaIWaGaaiOlaaaa@869D@

En d'autres termes, la mesure du taux d'inflation annuel, IPCmédta/aMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGjbGaamiuaiaadoeacqGHsislcaWGTbGaamy6aiaadsgapaWa a0baaSqaa8qacaWG0baapaqaa8qacaWGHbGaai4laiaadggaaaaaaa@409B@ , en un mois donné tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@  est calculée comme le cumul des taux d'inflation mensuels basés sur la médiane pondérée sur la période de douze mois se terminant au mois tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ .

Mesure de l'inflation fondamentale basée sur la composante commune (IPC-comm)

L'IPC-comm est une mesure qui extrait les mouvements communs des prix entre les 55 composantes du panier de l'IPC.

Comme pour l'IPC-tronq et l'IPC-méd, les données utilisées pour l'IPC-comm sont les séries d'IPC des 55 composantes corrigées pour éliminer l'effet des variations d'impôts indirects. De plus, on utilise la série historique de l'IPC d'ensemble corrigée pour éliminer l'effet des variations d'impôts indirects pour normaliser l'IPC-comm en fonction du taux d'inflation. Contrairement aux cas de l'IPC-tronq et de l'IPC-méd, cette mesure est basée sur les taux de variation d'une année à l'autre des indices des prix. Pour cela, les séries d'indices des prix ne sont pas désaisonnalisées lors du calcul de l'IPC-comm.

Cette mesure est basée sur un modèle d'analyse factorielle. Les modèles d'analyse factorielle sont des méthodes statistiques qui permettent de représenter les variations présentes dans un ensemble de variables comme la somme d'un ou plusieurs facteurs représentant les mouvements communs aux différentes variables et d'un terme capturant des variations idiosyncratiques non expliquées par ce ou ces facteurs communs. Dans le contexte de l'estimation de l'inflation fondamentale, ces modèles sont utilisés pour séparer la source commune qui sous-tend les variations des séries de l'IPC des éléments indépendants qui sont liés à des évènements spécifiques à certains secteurs (Khan, Morel et Sabourin (2013)Note 7). Pour chacune des 55 composantes i=1,2,...,55MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaiabg2 da9iaaigdacaGGSaGaaGOmaiaacYcacaGGUaGaaiOlaiaac6cacaGG SaGaaGynaiaaiwdaaaa@3F06@ , le modèle s'écrit comme suit (dans le cas avec un facteur commun) :

πi,t=ΛiFt+εi,t;   i=1,2,...,55;  t=1,2,...,T,MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqaHapaCpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaadshaa8aabeaa k8qacqGH9aqpcqqHBoatpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbaapaqabaGcpe GaamOra8aadaWgaaWcbaWdbiaadshaa8aabeaak8qacqGHRaWkcqaH 1oqzpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaadshaa8aabeaakiaacU dacaqGGaGaaeiiaiaabccacaWGPbGaeyypa0JaaGymaiaacYcacaaI YaGaaiilaiaac6cacaGGUaGaaiOlaiaacYcacaaI1aGaaGynaiaacU dacaqGGaGaaeiiaiaadshacqGH9aqpcaaIXaGaaiilaiaaikdacaGG SaGaaiOlaiaac6cacaGGUaGaaiilaiaadsfacaGGSaaaaa@5D59@

TMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamivaaaa@36D0@ représente le nombre total de périodes de données disponibles, πi,tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqaHapaCpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaadshaa8aabeaa aaa@3AC5@ représente le taux d'inflation de la composante iMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@ à la période TMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamivaaaa@36D0@ qui dépend du facteur commun FtMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGgbWdamaaBaaaleaapeGaamiDaaWdaeqaaaaa@3835@ avec un coefficient de saturation ΛiMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqqHBoatpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbaapaqabaaaaa@38D4@ et εi,tMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqaH1oqzpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaadshaa8aabeaa aaa@3AAF@ est un terme d'erreur idiosyncratique représentant des perturbations spécifiques aux composantes qui ne sont pas corrélées avec le facteur commun. Dans ce modèle, la mesure de l'inflation fondamentale est alors définie comme suit :

π˜t=ΛFt ,MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacuaHapaCpaGbaGaadaWgaaWcbaWdbiaadshaa8aabeaak8qacqGH 9aqpcqqHBoatcaWGgbWdamaaBaaaleaapeGaamiDaaWdaeqaaOGaae iiaiaabYcaaaa@3F45@

ΛMathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqqHBoataaa@378C@  est la matrice des coefficients de saturation. Pour plus de détails, voir Khan, Morel et Sabourin (2013) (disponible en anglais seulement).

En pratique, l'IPC-comm est calculé en utilisant toute l'historique des séries d'indices des prix et en effectuant les étapes suivantes.

Étape 1 : Nous calculons les taux d'inflation annuels pour les 55 composantes ainsi que pour l'IPC d'ensemble après avoir éliminé l'effet des variations d'impôts indirects. En un mois donné, le taux d'inflation annuel d'une composante donnée est défini comme le taux de variation d'une année à l'autre de l'indice des prix de ce mois.

Étape 2 : Les taux d'inflation annuels des 55 composantes sont standardisés. En d'autres termes, la série historique des taux d'inflation annuels de chaque composante est centrée par rapport à sa moyenne et réduite en divisant chaque valeur centrée par l'écart-type de la série.

Étape 3 : Un modèle d'analyse factorielle est estimé en utilisant les données des 55 séries historiques des taux d'inflation annuels standardisés. La méthode d'analyse en composantes principales est utilisée à cet effet (Stock et Watson (2002a, 2002b)). Cette méthode consiste à construire 55 nouvelles variables, appelées composantes principales, expliquant chacune une certaine fraction des variations présentes dans l'ensemble des 55 séries historiques de taux d'inflation annuels. La première composante principale, qui est associée à la valeur propre la plus élevée, est celle qui explique le mieux les variations des 55 séries historiques des taux d'inflation annuels sur toute la période d'observation. C'est seulement la première composante principale qui est utilisée dans le calcul de l'IPC-commNote 8.

Étape 4 : Cette dernière étape sert à normaliser la première composante principale en fonction du taux d'inflation. La mesure de l'inflation fondamentale basée sur la composante commune, IPC-comm, est définie et calculée comme la série historique de valeurs prédites obtenue à partir de la régression linéaire simple de la série des taux d'inflation annuels de l'IPC d'ensemble excluant l'effet des variations d'impôts indirects (obtenue à l'étape 1) sur une constante et sur la première composante principale calculée à l'étape 3.

Puisque l'IPC-comm repose sur une analyse factorielle, une standardisation ainsi qu'une régression linéaire utilisant l'ensemble des données disponibles, les valeurs historiques de cette mesure sont sujettes à révision. Une étude de l'ampleur des révisions a été rapportée dans un document de travail du personnel de la Banque du Canada (Khan et al. (2013) (disponible en anglais seulement)) et suggère que les révisions sont pratiquement négligeables.

Révisions et désaisonnalisation

Les trois mesures de l'inflation fondamentale, l'IPC-tronq, l'IPC-méd et l'IPC-comm, sont sujettes à révision. En ce qui concerne l'IPC-méd et l'IPC-tronq, cela résulte du fait que ces mesures sont construites sur la base d'indices des prix désaisonnalisés. Pour l'IPC-comm, les révisions sont les résultats de la technique statistique utilisée : le modèle d'analyse factorielle étant estimé sur l'ensemble de l'échantillon.

Au moment de l'introduction des mesures IPC-tronq et IPC-méd par Statistique Canada, dans sa publication de l'IPC de novembre 2016, 44 parmi les 55 séries historiques seront désaisonnalisées, les autres ne présentant pas de variations saisonnières reconnaissables. Comme les paramètres techniques de la désaisonnalisation sont mis à jour une fois par année, il est possible que le nombre de séries désaisonnalisées change dans l'avenir selon que chacune des séries historiques disponibles présente des variations saisonnières reconnaissables ou pas. Comme pour d'autres séries de l'IPC, l'approche utilisée pour la désaisonnalisation est telle que chaque série est désaisonnalisée séparément. Pour plus d'information, voir la section « Révisions et désaisonnalisation » du document d'information détaillée de l'IPC.

Les séries d'IPC désaisonnalisées sont sujettes à révision. Chaque mois, les données désaisonnalisées des sept dernières années sont réviséesNote 9. Par contre, les modèles utilisés pour obtenir les données désaisonnalisées, sont régulièrement réexaminés et seront révisés et mis à jour lorsque cela s'avère nécessaire.

Exactitude des données

Comme pour l'IPC en général, la fiabilité statistique est difficile à évaluer pour les trois mesures privilégiées de l'inflation fondamentale. D'abord, un indicateur de fiabilité statistique n'est pas disponible pour les séries d'IPC utilisées comme intrants dans le calcul de ces mesures. À cela, s'ajoute la complexité des calculs conduisant à ces mesures, ce qui rend d'autant plus difficile l'évaluation de leur fiabilité statistique. Pour plus de détails au sujet de l'évaluation de la fiabilité statistique de l'IPC, voir cette publication de Statistique Canada. En pratique, ces mesures étant basées sur des IPC calculés au niveau national, leur niveau d'exactitude devrait être relativement comparable à celui de l'IPC d'ensemble.

Références

Banque du Canada. 2016. Renouvellement de la Cible de Maîtrise de l'Inflation—Document d'information—octobre 2016. Ottawa. Banque du Canada.

Khan, M., L. Morel et P. Sabourin. 2013. « The Common Component of CPI: An Alternative Measure of Underlying Inflation for Canada », document de travail du personnel no. 2013-35, Banque du Canada.

Khan, M., L. Morel et P. Sabourin. 2015. « A Comprehensive Evaluation of Measures of Core Inflation for Canada », document analyse du personnel no 2015-12, Banque du Canada.

Macklem, T. 2001. « Une nouvelle mesure de l'inflation fondamentale »,  Revue de la Banque du Canada, Automne 2001, pp. 3-14.

Statistique Canada, « Indice des prix à la consommation (IPC) – document d'information détaillée », fréquence mensuelle. Statistique Canada.

Stock, J. H. et M. W. Watson. 2002a. « Macroeconomic Forecasting Using Diffusion Indexes », Journal of Business and Economic Statistics, 20, pp. 147-62.

Stock, J. H. et M. W. Watson. 2002b. « Forecasting Using Principal Components from a Large Number of Predictors », Journal of the American Statistical Association, 97, pp. 1167-79.

Annexe

Tableau A1
Liste des 55 composantes utilisées dans le calcul des mesures privilégiées de l'inflation fondamentale de la Banque du Canada
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau A1 : Liste des 55 composantes utilisées dans le calcul des mesures privilégiées de l'inflation fondamentale par la Banque du Canada. Les données sont présentées selon Numéro de catégorie (titres de rangée) et Description de la catégorie(figurant comme en-tête de colonne).
Numéro de catégorie Description de la catégorie
1 Viande
2 Poisson, fruits de mer et autres produits de la mer
3 Produits laitiers et œufs
4 Produits de boulangerie et produits céréaliers (excluant les aliments pour bébés)
5 Fruits, préparations à base de fruits et noix
6 Légumes et préparations à base de légumes
7 Autres produits alimentaires et boissons non alcoolisées
8 Aliments achetés au restaurant
9 Logement locatif
10 Coût de l'intérêt hypothécaire
11 Coût de remplacement par le propriétaire
12 Impôt foncier et autres frais spéciaux
13 Assurance habitation et assurance hypothécaire du propriétaire
14 Entretien et réparations par le propriétaire
15 Autres dépenses pour le logement en propriétéNote *
16 Électricité
17 Eau
18 Gaz naturel
19 Mazout et autres combustibles
20 Communications
21 Services de garde d'enfants et d'entretien ménager
22 Produits de nettoyage ménager
23 Articles de papier, de plastique et de papier d'aluminium
24 Autres produits et services ménagers
25 Meubles
26 Articles pour la maison en matière textile
27 Articles ménagers
28 Services relatifs à l'ameublement et à l'équipement ménager
29 Vêtements
30 Chaussures
31 Accessoires vestimentaires, montres et bijoux
32 Tissus d'habillement, articles de mercerie et services vestimentaires
33 Achat de véhicules automobiles
34 Location à bail de véhicules automobilesNote *
35 Location de véhicules automobiles
36 Essence
37 Pièces, entretien et réparation de véhicules automobiles
38 Autres dépenses d'utilisation de véhicules automobiles
39 Transport local et de banlieue
40 Transport interurbain
41 Produits de soins de santé
42 Services de soins de santé
43 Articles et accessoires de soins personnels
44 Services de soins personnels
45 Équipement et services de loisirs (excluant les véhicules de loisirs)
46 Achat de véhicules de loisirs et de moteurs hors-bord
47 Utilisation de véhicules de loisirs
48 Équipement, pièces et services de divertissement au foyer
49 Services de voyage
50 Autres services culturels et récréatifs
51 Formation
52 Matériel de lecture (excluant les manuels scolaires)
53 Boissons alcoolisées servies dans un établissement avec un permis d'alcool
54 Boissons alcoolisées achetées en magasin
55 Produits du tabac et articles pour fumeurs

Mesures privilégiées de l'inflation fondamentale de la Banque du Canada Document d'information générale

Définitions des mesures privilégiées de l'inflation fondamentale de la Banque du CanadaNote 1

Au cours des dernières années, l'utilité de l'inflation mesurée par l'IPCXNote 2 comme guide pour la conduite de la politique monétaire s'est amoindrie (Banque du Canada (2016)). Par conséquent, la Banque du Canada a sélectionné trois mesures privilégiées de l'inflation fondamentale au Canada : l'IPC-tronq, l'IPC-méd et l'IPC-commNote 3.

Ces trois mesures de l'inflation fondamentale, disponibles mensuellement, sont exprimées sous la forme de taux de variation en pourcentage d'une année à l'autre. Ces mesures sont calculées à partir des indices des prix correspondant à un niveau de désagrégation en 55 composantes de l'Indice des prix à la consommation (IPC), qui représentent 100 pour cent du panier de l'IPC au Canada. Ces indices des prix sont ajustés afin d'éliminer l'effet des variations d'impôts indirects et, dans le cas de l'IPC-tronq et de l'IPC-méd, ils sont aussi désaisonnalisés.

IPC-tronq est une mesure de l'inflation fondamentale qui exclut de l'IPC les composantes dont les taux de variation, au cours d'un mois donné, se situent dans les queues de la distribution des variations de prix. Cette mesure permet de cerner et d'exclure les variations de prix extrêmes qui pourraient être causées par des facteurs spécifiques à certaines composantes. En particulier, l'IPC-tronq retranche de la distribution des variations de prix les 20 pour cent inférieurs et supérieurs des variations mensuelles pondérées des prix. Elle exclut donc toujours 40 pour cent du panier total de l'IPCNote 4. Ces composantes exclues peuvent varier d'un mois à l'autre, selon celles qui sont extrêmes en un mois donné. Par exemple, il pourrait s'agir des répercussions qu'aurait un phénomène météorologique violent sur les prix de certaines composantes des aliments. Cette approche diffère des mesures traditionnelles (p. ex., IPCX), fondées sur l'exclusion mensuelle a priori d'une liste prédéterminée de composantes du panier de l'IPC.

IPC-méd est une mesure de l'inflation fondamentale qui correspond à la variation de prix se situant au 50e centile de la distribution des variations de prix au cours d'un mois donné, pondérées selon les poids des composantes dans le panier de l'IPC. Cette mesure permet de cerner et d'exclure les variations de prix extrêmes spécifiques à certaines composantes. Cette approche est similaire à celle de l'IPC-tronq, puisqu'elle élimine toutes les variations mensuelles pondérées des prix autant du bas que du haut de la distribution des variations de prix dans un mois donné, à l'exception de la variation de prix de la composante qui est le point médian de cette distributionNote 5.

IPC-comm est une mesure de l'inflation fondamentale qui extrait les mouvements communs des prix entre les catégories du panier de l'IPC. Cette mesure utilise une procédure statistique, soit un modèle d'analyse factorielle, pour détecter les variations communes et, donc, elle permet de cerner et d'exclure les variations de prix qui pourraient être causées par des facteurs spécifiques à certaines composantesNote 6.

Motivation de la Banque du Canada derrière le choix de ces trois mesures de l'inflation fondamentale

La Banque du Canada vise à maintenir l'inflation à 2 pour cent, soit au point médian d'une fourchette de maîtrise de l'inflation allant de 1 à 3 pour cent. La cible d'inflation est exprimée en fonction de l'inflation mesurée par l'IPC d'ensemble. La Banque du Canada utilise les mesures de l'inflation fondamentale comme guide pour faciliter l'atteinte de la cible de l'inflation mesurée par l'IPC d'ensembleNote 7.

En octobre 2016, la Banque du Canada et le gouvernement du Canada ont renouvelé l'entente relative à la cible de maîtrise de l'inflation au Canada. L'une des questions sur laquelle la Banque du Canada s'est concentrée en prévision du renouvellement de 2016 était la mesure et l'utilisation de l'inflation fondamentaleNote 8. À ce titre, une évaluation des différentes mesures de l'inflation fondamentale a été menée par le personnel de la BanqueNote 9. La Banque du Canada (2016) indique que cet exercice a révélé peu de faits probants en faveur de l'inflation mesurée par l'IPCX comme mesure phare de l'inflation fondamentale; il a plutôt permis de conclure que l'IPC-tronq, l'IPC-méd et l'IPC-comm se démarquaient favorablement selon une variété de critères d'évaluation.

L'évaluation des mesures de l'inflation fondamentale était fondée sur une variété de critères sélectionnés par la Banque, notamment, (i) qu'elles devaient suivre de près les mouvements à long terme de l'inflation mesurée par l'IPC d'ensemble, (ii) qu'elles soient moins volatiles que l'inflation mesurée par l'IPC d'ensemble et rendent compte des variations persistantes de l'inflation, (iii) qu'elles soient liées aux déterminants sous-jacents de l'inflation, et (iv) qu'elles soient faciles à comprendre et à expliquer au grand public. Comme expliqué dans Banque du Canada (2016), ces trois mesures de l'inflation fondamentale, IPC-tronq, IPC-méd et IPC-comm, se démarquaient favorablement au regard de l'ensemble de ces critères, particulièrement en raison du fait qu'elles permettent de mieux prendre en compte les variations persistantes de l'inflation et suivent habituellement l'évolution des déterminants macroéconomiques. Cependant, la Banque du Canada explique également que chaque mesure de l'inflation fondamentale présente des lacunes, justifiant ainsi la décision de recourir à un ensemble de mesures plutôt que de se fier à une seule mesure phare.

Raisons derrière l'abandon d'une mesure phare de l'inflation fondamentale

La Banque utilise ces mesures de l'inflation fondamentale comme guide pour la conduite de la politique monétaire. Comme expliqué dans Banque du Canada (2016), il a été estimé que chacune des mesures de l'inflation fondamentale comportait des lacunes, d'où la décision de tenir compte d'un ensemble de mesures plutôt que de se fier à une seule mesure phare, renforçant l'idée que les décisions en matière de politique monétaire ne devraient pas procéder de l'utilisation mécanique de tels indicateurs. L'utilisation de multiples indicateurs vise à aider la Banque à gérer de façon transparente les risques associés aux lacunes de tout indicateur pris isolément.

Comment la Banque du Canada utilise ces mesures de l'inflation fondamentale

La Banque utilise ces mesures de l'inflation fondamentale comme indicateurs des pressions sur l'inflation, associées à une demande ou une offre excédentaire, c.-à-d., les pressions inflationnistes sous-jacentes. Puisque certaines des composantes du panier de l'IPC subissent des fluctuations de prix prononcées et souvent temporaires qui ne sont pas liées à ces tendances sous-jacentes, la Banque utilise un ensemble de mesures de l'inflation fondamentale qui lui permettent de faire abstraction des fluctuations transitoires de l'inflation mesurée par l'IPC d'ensembleNote 10.

L'interprétation des mouvements dans ces mesures de l'inflation fondamentale

L'évolution de ces mesures de l'inflation fondamentale devrait refléter les mouvements plus persistants et généralisés entre les composantes de l'IPC. C'est pourquoi il n'est pas recommandé de tenter de déterminer la contribution des composantes spécifiques de l'IPC aux mouvements de ces mesures. En ce qui concerne l'IPC-tronq et l'IPC-méd, puisque la liste des composantes exclues peut varier d'un mois à l'autre, cela signifie qu'il serait probablement impossible de calculer la contribution des composantes individuelles de l'IPC à l'évolution de ces deux mesures de l'inflation fondamentale. Pour ce qui est de l'IPC-comm, une hausse d'une composante aurait des répercussions sur cette mesure de l'inflation fondamentale uniquement si elle s'accompagnait de hausses de nombreuses autres composantes de l'IPC.

Responsabilités par rapport à l'élaboration et à la publication de ces mesures de l'inflation fondamentale

À compter du 22 décembre 2016, avec la diffusion de l'IPC de novembre 2016, Statistique Canada produira et publiera l'IPC-tronq, l'IPC-méd et l'IPC-comm. Par conséquent, toute question liée à la compilation de ces trois mesures devrait être adressée à Statistique Canada. Les questions liées à la spécification de leurs méthodologies et à leur utilisation dans le cadre de la politique monétaire devraient être transmises à la Banque du Canada.

Références

Banque du Canada. 2016. Renouvellement de la Cible de Maîtrise de l'Inflation—Document d'information—octobre 2016. Ottawa. Banque du Canada.

Khan, M., L. Morel et P. Sabourin. 2013. « The Common Component of CPI: An Alternative Measure of Underlying Inflation for Canada », document de travail du personnel no 2013-35, Banque du Canada.

Khan, M., L. Morel et P. Sabourin. 2015. « A Comprehensive Evaluation of Measures of Core inflation for Canada », document d'analyse du personnel no 2015-12, Banque du Canada.

Poloz, S. S. 2016. Lettre au ministre des Finances, 21 septembre 2016.

Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada

Guide de l'utilisateur

Novembre 2011


1.0 Introduction

L'Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada (EPMCC) est une enquête transversale qui permet de recueillir des renseignements sur l'expérience des Canadiens qui souffrent de problèmes de santé chroniques. Parrainée par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), l'EPMCC est réalisée tous les deux ans et traite de deux maladies chroniques par cycle d'enquête. L'enquête de 2011 portait sur le diabète et les problèmes respiratoires, soit l'asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

La population cible de l'EPMCC est l'ensemble de la population canadienne vivant dans un logement privé dans les dix provinces. Les résidents des trois territoires, les personnes vivant sur les réserves indiennes, les résidents d'institutions, ainsi que les membres à temps plein des Forces armées canadiennes sont exclus de l'enquête. L'EPMCC de 2011 a été menée auprès de personnes de 20 ans ou plus atteintes de diabète, de personnes de 12 ans ou plus atteintes d'asthme et de personnes de 35 ans ou plus atteintes d'une MPOC.

L'EPMCC de 2011 a comporté deux périodes de collecte des données, soit octobre et novembre 2010 ainsi que mars et avril 2011.

Le présent document a pour but de faciliter la manipulation du fichier maître de l'EPMCC et de décrire la méthodologie utilisée.

Pour toute question concernant les ensembles de données et leur utilisation ou des totalisations spéciales, s'adresser à :

Services personnalisés à la clientèle, Division de la statistique de la santé: 613–951-1746
Courriel: statcan.hd-ds.statcan@statcan.gc.ca

2.0 Contexte

L'Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada (EPMCC) est une enquête de suivi de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), laquelle est une enquête transversale annuelle permettant de recueillir des données sur l'état de santé, l'utilisation des services de soins de santé et les déterminants de la santé pour la population canadienne. Comme l'ESCC compte sur un vaste échantillon et relève plusieurs maladies chroniques diagnostiquées, elle sert à la fois de base de sondage pour l'EPMCC et de source de renseignements complémentaires sur la santé et les caractéristiques sociodémographiques.

L'objectif central de l'EPMCC est de recueillir des données sur les expériences des personnes qui vivent avec une maladie chronique, y compris sur le diagnostic de problème de santé chronique, les soins reçus de professionnels de la santé, la consommation de médicaments et l'autogestion du problème de santé chronique.

L'enquête a été parrainée par l'Agence de la santé publique du Canada.

3.0 Objectif

L'objectif de l'EPMCC est de fournir des données sur les répercussions des maladies chroniques sur les personnes, ainsi que sur la façon dont les personnes qui ont une maladie chronique gèrent leur problème de santé. Plus particulièrement, l'enquête visait à :

  • Déterminer l'impact des conditions de santé chroniques envers la qualité de vie
  • De fournir plus d'information pour savoir comment les gens gèrent leurs conditions de santé chroniques
  • Identifier les comportements liés à la santé influençant les effets de la maladie
  • D'identifier les barrières à l'autogestion des conditions de santé chroniques

4.0 Contenu de l'enquête

La présente section décrit le processus de consultation utilisé pour élaborer le contenu de l'enquête et résume le contenu final qui sera inclus dans l'EPMCC.

Le contenu de l'EPMCC a été élaboré à la suite d'un processus permanent de consultation entre la Division de la statistique de la santé de Statistique Canada et l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), avec la contribution importante de membres de groupes consultatifs d'experts dans les domaines du diabète et des problèmes respiratoires. La sélection du contenu a été fondée sur les objectifs et les besoins de données précisés par l'ASPC. Les membres de l'équipe de projet de l'ASPC ont été consultés régulièrement tout au long de l'élaboration et de la mise à l'essai des questionnaires de l'EPMCC. Le processus de consultation a abouti à deux questionnaires : 1) un sur le diabète ; et 2) un sur les problèmes respiratoires.

Un sommaire décrivant chacun des modules des questionnaires sur le diabète et les problèmes respiratoires figure à la section 4.2.

4.1 Essais qualitatifs

Comme il est indiqué précédemment, l'EPMCC de 2011 comprend deux questionnaires distincts : un sur le diabète et un sur les problèmes respiratoires. Ceux-ci ont été élaborés par Statistique Canada, en collaboration avec l'ASPC. Des groupes d'experts dans les domaines du diabète et des problèmes respiratoires ont également été consultés durant l'élaboration du contenu. Les questionnaires ont ensuite été traduits par la Division des langues officielles et de la traduction de Statistique Canada. Les deux questionnaires (en anglais et en français) ont été mis à l'essai par le Centre de ressources en conception de questionnaires (CRCQ), à partir d'interviews individuelles.

On a procédé à des essais qualitatifs pour évaluer le contenu et l'enchaînement des questionnaires de l'EPMCC. Ceux-ci ont été administrés en personne aux répondants. Les interviews individuelles ont porté sur les quatre étapes du processus cognitif de réponse : compréhension de la question et des catégories de réponse, rappel/recherche des renseignements demandés, réflexion au sujet de la réponse et décision quant aux données à déclarer, et réponse.

Les essais qualitatifs ont été menés en février 2010. Les essais en anglais on été effectués à Toronto et ceux en français à Montréal. La base de sondage utilisée pour sélectionner les répondants des interviews était celle de l'ESCC de 2009. Au total, 36 participants ont pris part à l'essai, représentant un échantillon de personnes qui ont déclaré dans leur interview de l'ESCC avoir reçu un diagnostic de diabète, de l'asthme, de la bronchite chronique, ou de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) d'un médecin ou d'un autre professionnel de la santé. Toutes les interviews qualitatives ont été menées par des intervieweurs formés au CRCQ et observées par des membres de l'équipe de projet de l'EPMCC, y compris des employés de la Division de la statistique de la santé de Statistique Canada et de l'ASPC. Certains des principaux résultats des essais qualitatifs sont abordés ci-après.

Principaux résultats du questionnaire sur le diabète :

En général, les participants ont estimé que le questionnaire était simple et facile à comprendre. Pour certaines questions, des répondants ont indiqué qu'ils n'étaient pas certains de la terminologie utilisée. Par exemple, un grand nombre de répondants n'ont pas compris le terme « test A1C » avant qu'on leur ait lu une note d'explication. Des répondants ont eu de la difficulté à comprendre certaines questions du module Faire face et soutien, particulièrement en français.

Après les essais qualitatifs, on a décidé de supprimer les cinq premières questions du module Faire face et soutien et de renommer ce dernier Soutien et bien-être. On a également décidé de supprimer plusieurs questions sur les difficultés d'accès à des soins de santé et aux équipes soignantes en diabète.

Principaux résultats du questionnaire sur les problèmes respiratoires :

Dans l'ensemble, les participants ont estimé que le questionnaire sur les maladies respiratoires était précis et facile à comprendre. Certains répondants ont eu l'impression que le questionnaire s'adressait aux personnes ayant des problèmes respiratoires graves. On a observé qu'il était plus facile pour les répondants d'indiquer la couleur de leur inhalateur que le type (de soulagement ou de contrôle), de sorte qu'on a insisté sur cet aspect dans la formation de l'intervieweur.

Le principal changement apporté à la suite des essais qualitatifs a été d'utiliser le nom de la maladie respiratoire du répondant dans le texte dynamique du questionnaire au lieu du terme « problèmes respiratoires ». Le module Historique de l'usage du tabac a été allongé et le module Coût des médicaments a été supprimé.

4.2 Contenu du questionnaire final

Cette section fait état des modules qui constituent le contenu des questionnaires sur le diabète et les problèmes respiratoires de l'EPMCC. Le questionnaire sur le diabète comprenait 15 modules, et celui sur les problèmes respiratoires, 17 modules.

Le diabète

GENX
État de santé général : Le module sur l'état de santé général sert à recueillir des données sur l'autoévaluation de la santé, la satisfaction à l'égard de la vie,l'autoévaluation de la santé mentale et l'autoévaluation du stress. Ce module est le même que celui utilisé dans l'ESCC.

Le but était de mettre les répondants à l'aise avant de leur poser des questions particulières sur leur diabète.
CNDX
Confirmation du diagnostic du diabète : Ce module sert à confirmer que le répondant a reçu un diagnostic de diabète d'un professionnel de la santé ainsi qu'à demander le type de diabète. En plus, ce module est utilisé afin d'identifier et d'éliminer à la sélection les femmes qui ont été diagnostiquées avec le diabète que durant leur grossesse. La question de sélection a été modifiée à partir du module Problèmes de santé chroniques de l'ESCC. Les autres questions sont nouvelles.

Si le répondant déclare qu'il ne fait pas de diabète, une question de suivi est posée pour essayer de déterminer pourquoi il y a une différence entre ce qu'il a déclaré dans l'ESCC et dans l'EPMCC. Même si le répondant dit qu'il ne fait pas de diabète parce que la maladie est contrôlée par des médicaments ou des modifications du mode de vie, il va participer à l'enquête. L'enquête s'intéresse aux expériences des personnes qui peuvent contrôler leurs problèmes de santé en prenant des médicaments ou en modifiant leur mode de vie.
XHUX
Utilisation des services de soins de santé : Le module Utilisation des services de soins de santé pose des questions aux répondants au sujet du professionnel de la santé qui est principalement responsable du traitement de leur diabète et leur demande si, au cours des 12 derniers mois, ils ont consulté une variété de professionnels de la santé, ainsi que s'ils ont rencontré des problèmes quant aux soins continue pour leur diabète.
CODX
Surveillance clinique : Dans ce module, on pose aux répondants des questions au sujet des tests et des examens administrés couramment par les professionnels de la santé pour surveiller le diabète et ses complications. Le module comprend des questions sur la fréquence des tests ainsi que sur leurs résultats.

Les résultats des tests et les mesures prises pourront être utilisés pour déterminer dans quelle mesure le diabète du répondant est bien contrôlé.
MEDX
Consommation de médicaments : Dans ce module, on pose aux répondants des questions au sujet des médicaments sur ordonnance, y compris les injections d'insuline, pris pour contrôler le taux de sucre dans le sang, la tension artérielle et le taux de cholestérol dans le sang. On leur demande également s'ils suivent les prescriptions du médecin concernant la prise des médicaments et s'ils prennent des remèdes à base de plantes ou des remèdes naturopathiques pour traiter leur diabète.

Divers facteurs de risque modifiables sont associés au diabète (p. ex., régime alimentaire, contrôle du poids, consommation d'alcool) et les chercheurs veulent savoir si des changements apportés à de telles variables concernant le « style de vie » sont liés à un taux réduit de consommation de médicaments sur ordonnance chez les personnes souffrant de diabète.
ICDX
Couverture d'assurance : Dans ce module, on demande aux répondants s'ils ont une assurance qui couvre en partie ou en totalité les frais de médicaments sur ordonnance, le coût du matériel pour la surveillance de la glycémie et les coûts des soins dentaires ainsi que des soins de la vue.

Le coût de médicaments sur ordonnance, des fournitures pour la surveillance de la glycémie, des soins dentaires et des soins de la vue peut empêcher certaines personnes de prendre les médicaments qui leur sont prescrits, d'autosurveiller leur glycémie et d'obtenir des soins préventifs.
CLDX
Recommandations cliniques : Ce module contient une série de questions sur les choses qu'un médecin ou un autre professionnel de la santé a pu suggérer au répondant pour l'aider à gérer son diabète.

Ces questions visent à permettre de déterminer dans quelle mesure les médecins suivent les lignes directrices sur les pratiques exemplaires de traitement du diabète, s'ils parlent à leurs patients de l'importance de leur régime alimentaire, de l'exercice, de contrôle du poids, etc.
SMDX
Autogestion : Le module Autogestion contient des questions sur les mesures que les répondants peuvent prendre pour gérer leur diabète. Le module porte sur les activités qui sont reconnues comme étant importantes pour la gestion du diabète (p. ex., le régime alimentaire, l'exercice et le contrôle du poids). Des questions de suivi permettant de mesurer les obstacles au changement sont posées aux répondants qui ne mènent pas actuellement des activités considérées comme des facteurs de risque modifiables dans le cas du diabète, plus précisément le régime alimentaire, l'exercice et le contrôle du poids.

Les questions sont semblables à celles contenues dans le module Recommandations cliniques et ils visent à déterminer la mesure dans laquelle les répondants suivent les lignes directrices sur les pratiques exemplaires en matière de traitement de leur diabète.
MODX
Auto surveillance : Ce module contient des questions sur la surveillance du diabète qu'un répondant fait lui-même en dehors du cabinet d'un professionnel de la santé. Les sujets comprennent la fréquence de l'auto surveillance de la glycémie, la fréquence de la surveillance de la tension artérielle et la fréquence des examens des pieds pour voir s'ils présentent des plaies ou des irritations.
DCDX
Complications du diabète : Ce module contient des questions sur les problèmes de santé et les complications associées au diabète. Les problèmes de santé comprennent les cataractes, l'insuffisance rénale, l'hypertension artérielle, etc. Le problème doit avoir été diagnostiqué par un professionnel de la santé.

Le nombre de complications dont souffre le répondant peut être une indication de la gravité de son diabète ou de la mesure dans laquelle celui-ci est bien contrôlé.
RADX
Limitation des activités : Ce module comporte une série de questions concernant la limitation des activités quotidiennes ou habituelles au cours des douze derniers mois, en raison du diabète.

Combinées aux renseignements obtenus durant le reste de l'interview, les réponses à ce module peuvent être utilisées pour comparer les personnes qui déclarent des limitations des activités attribuables au diabète et celles qui n'ont pas de telles limitations. De concert avec le module sur les complications du diabète, ce module aidera à identifier les personnes éprouvant des symptômes de diabète plus sévères.

Les personnes ayant plus de complications et de limitations des activités afficheront probablement des différences pour des variables telles que l'utilisation des services de santé et la consommation de médicaments, par rapport aux personnes ayant moins de complications et de limitations.
RWDX
Limitation des activités liées au travail : Ce module vise à identifier les répondants qui ont dû modifier leur travail rémunéré à cause du diabète. Le module contient des questions sur la vie professionnelle du répondant, y compris sa situation d'emploi actuelle et passée ainsi que sur les changements qu'il a apportés à son travail à cause de son diabète.
SWDX
Soutien et bien-être : Il a été démontré que le soutien de la famille et des amis et le fait de pouvoir faire face à des émotions comme le stress sont d'une grande aide aux personnes qui souffrent de diabète.

Ce module contient des questions sur l'autoévaluation par le répondant du soutien social qu'il reçoit et sur l'aide dont il a déjà pu avoir besoin sur le plan émotionnel ou de la santé mentale pour l'aider à gérer son diabète.
PADX
Activation des patients : Ce module contient une série de questions qui visent à déterminer dans quelle mesure les répondants jouent un rôle dans le traitement de leur diabète et s'ils sont sûrs de pouvoir faire face aux problèmes et complications éventuels.
ADMX
Administration : Ce module a pour but de demander aux répondants la permission de jumeler les renseignements provenant de l'EPMCC avec leurs réponses à l'ESCC de 2010. Ensuite, on leur demande si cette information peut être partagée avec nos partenaires de partage des données.

Les problèmes respiratoires

GENX
État de santé général : Le module sur l'état de santé général sert à recueillir des données sur l'autoévaluation de la santé, la satisfaction à l'égard de la vie, l'autoévaluation de la santé mentale et l'autoévaluation du stress. Ce module est le même que celui utilisé dans l'ESCC.

Le but visé était de mettre les répondants à l'aise avant de leur poser des questions particulières sur leur(s) problème(s) respiratoire(s).
DHRX
Diagnostic et antécédents familiaux : Ce module sert à confirmer que le répondant a déjà reçu un diagnostic d'asthme ou de bronchite chronique/d'emphysème/de MPOC d'un professionnel de la santé.

Aux répondants qui indiquent qu'ils n'ont pas un problème respiratoire, nous posons une autre question pour déterminer pourquoi la réponse qu'ils ont donnée à l'ESCC ne concorde pas avec celle donnée à l'EPMCC. Ceux qui déclarent qu'ils se sentent mieux ou qu'ils prennent des médicaments pour contrôler leurs problèmes respiratoires vont continuer répondre à l'enquête.

L'enquête s'intéresse aux expériences des personnes qui peuvent contrôler leur maladie grâce à des médicaments ou à une modification de leur mode de vie.

Ce module contient aussi des questions sur l'âge au moment du diagnostic, le type de maladie respiratoire et si le répondant a des parents en ligne directe qui ont déjà reçu un diagnostic d'asthme, de bronchite chronique, d'emphysème ou de MPOC.
SSRX
Symptômes et sévérité : Les questions dans ce module portent sur la fréquence et la sévérité des principaux symptômes d'asthme et de MPOC.

De concert avec le module sur la limitation des activités, ce module aidera à identifier les personnes éprouvant des symptômes respiratoires plus sévères. Les personnes ayant des symptômes plus sévères et plus de limitations des activités différeront vraisemblablement pour des variables comme l'utilisation des services de soins de santé et la consommation de médicaments, comparativement aux personnes dont les symptômes sont moins sévères.
TRRX
Déclencheurs : Les questions dans ce module portent sur les choses qui déclenchent chez le répondant ses symptômes d'asthme ou de MPOC ou qui les aggravent. Une liste de déclencheurs courants est lue aux répondants et ces derniers doivent indiquer ceux qui les affectent.
HURX
Utilisation des services de soins de santé : Ce module a trait aux contacts que les répondants ont eus avec divers professionnels de la santé au sujet de leur asthme ou de leur MPOC au cours des 12 derniers mois. On leur demande également le nombre total de leurs visites chez un médecin, le nombre de visites au service d'urgence et le nombre de nuits qu'ils ont passées à l'hôpital à cause de leur asthme ou MPOC au cours des 12 derniers mois.
MERX
Consommation de médicaments : Ce module contient des questions sur la consommation actuelle du répondant de médicaments sur ordonnance pour l'asthme ou la MPOC. Il vise à recueillir des renseignements détaillés sur les deux principaux types d'inhalateurs utilisés pour traiter ces maladiesrespiratoires (de soulagement ou de contrôle) ainsi que sur l'utilisation de corticostéroïdes et d'antibiotiques, traitements utilisés dans les cas plus graves. Le module contient également des questions sur les raisons pour lesquelles le répondant ne prend pas de médicaments sur ordonnance pour son asthme ou sa MPOC et sur le respect des prescriptions du médecin concernant la prise de médicaments.
HCRX
Problème de santé : Dans ce module, on pose aux répondants des questions au sujet de problèmes de santé qui sont associés aux maladies respiratoires comme l'apnée du sommeil, l'ostéoporose et l'insuffisance cardiaque. Les maladies sur lesquelles des questions sont posées varient selon l'âge du répondant.
ALRX
Allergies : Dans ce module, on pose aux répondants des questions au sujet de leurs allergies et on leur demande si elles ont été traitées. Nous nous intéressons seulement aux allergies qui ont été diagnostiquées par un professionnel de la santé à la suite de tests d'allergie.
RARX
Limitation des activités : Ce module comprend une série de questions qui visent à déterminer si les activités quotidiennes ou habituelles du répondant ont été limitées au cours des douze derniers mois à cause de son asthme ou de sa MPOC.

Combinées aux renseignements obtenus durant le reste de l'interview, les réponses à ce module peuvent être utilisées pour comparer les personnes qui déclarent des limitations des activités attribuables à l'asthme ou à la MPOC et celles qui n'ont pas de telles limitations.

De concert avec le module sur les complications associées aux maladies respiratoires, ce module aidera à identifier les personnes éprouvant des symptômes plus sévères. Les personnes ayant plus de complications et de limitations des activités afficheront probablement des différences pour des variables telles que l'utilisation des services de santé et la consommation de médicaments, par rapport aux personnes ayant moins de complications et de limitations.
RWRX
Limitation des activités liées au travail : Ce module vise à identifier les répondants qui ont dû modifier leur travail rémunéré à cause de leur maladie respiratoire.

Ce module comprend un certain nombre de questions sur la vie professionnelle du répondant, y compris sa situation d'activité actuelle et dans le passé, les changements qu'il a apportés à son travail à cause de sa maladie respiratoire et son exposition à la poussière, à la fumée ou aux gaz au travail.
RERX
Limitation des activités éducatives : Ce module vise à identifier les répondants qui ont dû modifier leurs activités éducatives à cause de leur maladie respiratoire.

Les questions de ce module sont posées uniquement aux répondants de moins de 50 ans et portent seulement sur les activités scolaires actuelles.
RVRX
Limitation des activités de bénévolat : Ce module vise à identifier les répondants qui ont dû modifier leurs activités bénévoles à cause de leur maladie respiratoire.

Le module comprend un certain nombre de questions sur la situation du répondant au regard du bénévolat, actuel et passé, et les changements qu'il a apportés à ses activités bénévoles à cause de sa maladie respiratoire.
SMRX
Autogestion : Le module Autogestion contient des questions sur les choses qu'un médecin ou un professionnel de la santé a pu suggérer au répondant pour l'aider à gérer ses problèmes respiratoires. On demande également au répondant s'il a fait ces choses pour aider à gérer son asthme ou sa MPOC. Le module porte sur un certain nombre d'activités et de changements qui sont reconnus comme étant importants pour la gestion des maladies respiratoires (p. ex., consulter un éducateur spécialisé en asthme ou en MPOC ou modifier son environnement à la maison).

Ces questions revêtent de l'intérêt pour les chercheurs qui veulent savoir si les professionnels de la santé recommandent certaines activités et si les personnes atteintes d'asthme ou de MPOC modifient ou non leur comportement et leur environnement après avoir reçu leur diagnostic.
SWRX
Soutien et bien-être : Il a été démontré que le soutien de la famille et des amis et le fait de pouvoir faire face à des émotions comme le stress sont d'une grande aide aux personnes qui souffrent d'asthme et de MPOC.

Ce module contient des questions sur l'autoévaluation par le répondant du soutien social qu'il reçoit et sur l'aide dont il a déjà pu avoir besoin sur le plan émotionnel ou de la santé mentale pour l'aider à gérer son asthme ou sa MPOC. Il contient également des questions supplémentaires à l'intention des répondants qui souffrent de MPOC, auxquels on demande s'ils ont discuté des soins qu'ils souhaitent recevoir en cas d'hospitalisation et au fur et à mesure que leur maladie progresse.
SHRX
Historique de l'usage du tabac : Dans ce module, on pose aux répondants des questions au sujet de l'usage de la cigarette au cours de leur vie.
Les questions portent sur la durée de leur consommation quotidienne ou occasionnelle de cigarettes et sur le nombre de cigarettes fumées. Ce module vise à calculer le nombre de « paquets-années », qui est le nombre de cigarettes fumées quotidiennement multiplié par le nombre d'années d'usage du tabac divisé par 20. Ce calcul est utilisé par les chercheurs et les médecins pour déterminer l'intensité de l'exposition au tabac d'une personne au cours de sa vie.
SCRX
Arrêt de l'usage du tabac : Dans ce module, on pose aux répondants qui fument des questions au sujet de leur intention de cesser de fumer dans un avenir rapproché, et on leur demande s'ils ont reçu des conseils ou de l'information de leur médecin au sujet de l'abandon du tabac et s'ils ont tâché de cesser de fumer au cours des 12 mois précédents, ainsi que d'indiquer les méthodes qu'ils peuvent avoir utilisées pour cesser de fumer. On leur pose également des questions au sujet de leur exposition à la fumée secondaire à la maison.
ADMX
Administration : Ce module a pour but de demander aux répondants la permission de jumeler les renseignements provenant de l'EPMCC avec leurs réponses à l'ESCC de 2010. Ensuite, on leur demande si cette information peut être partagée avec nos partenaires de partage des données.

Les répondants âgés de 12 et 13 ans répondent d'abord aux questions eux-mêmes. Puis, nous demandons au parent ou au tuteur s'il donne aussi la permission de partager et de jumeler les données. Pour le couplage et le partage des données, il faut l'autorisation à la fois du répondant et d'un de ses parents ou de son tuteur.

5.0 Plan d'échantillonnage

5.1 Population cible

La population cible de l'Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada (EPMCC) de 2011 est l'ensemble de la population canadienne des dix provinces vivant dans un logement privé et souffrant de l'un des problèmes de santé suivants :

  • Asthme (sauf les personnes ayant également une MPOC) et âgées de 12 ans ou plus au 31 décembre 2010
  • Diabète (sauf les femmes faisant du diabète seulement durant la grossesse) et âgées de 20 ans ou plus au 31 décembre 2010
  • MPOC (y compris les personnes souffrant également d'asthme) et âgées de 35 ans ou plus au 31 décembre 2010.

Ces problèmes de santé devaient avoir été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Ont été exclus du champ de l'enquête les habitants des trois territoires, les personnes vivant sur les réserves indiennes, sur les terres de la Couronne ou dans des établissements institutionnels, les membres à temps plein des Forces canadiennes et les habitants de certaines régions éloignées. Ces exclusions représentent environ 2 % de l'ensemble de la population canadienne.

5.2 Domaines d'intérêt

L'EPMCC vise à produire des estimations fiables au niveau national selon le groupe d'âge et le sexe. Les groupes d'âge visés diffèrent selon le problème de santé, comme suit :

  • Pour l'asthme (sauf les personnes ayant également une MPOC) : 12 à 24 ans, 25 à 39 ans, 40 à 54 ans et 55 ans et plus
  • Pour le diabète (sauf les femmes faisant du diabète seulement durant la grossesse) : 20 à 64 ans et 65 ans et plus
  • Pour la MPOC (y compris les personnes souffrant également d'asthme) : 35 ans et plus

Toutefois, comme l'échantillon de l'EPMCC de 2011 à été sélectionné à partir de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2010, la taille de l'échantillon de l'EPMCC a été limitée par le nombre de répondants de l'ESCC ayant ces problèmes. Par conséquent, il est possible que la taille de l'échantillon soit insuffisante dans le cas de certains groupes d'âge qui devront être regroupés aux fins de l'analyse.

5.3 Base de sondage

Dans le cadre de l'EPMCC de 2011, on a utilisé l'ESCC de 2010 pour sélectionner l'échantillon. L'EPMCC repose sur un plan d'échantillonnage à deux phases, la première correspondant à l'échantillon de l'ESCC et la deuxième, à celui de l'EPMCC.

L'échantillon de l'ESCC est sélectionné à partir de plusieurs bases de sondage. La première est une base aréolaire conçue pour l'Enquête sur la population active (EPA). La deuxième est une liste de numéros de téléphone. Environ la moitié de l'échantillon de l'ESCC est sélectionnée à partir de la base aréolaire et l'autre moitié, à partir de la liste. Pour des renseignements plus détaillés sur le processus d'échantillonnage de l'ESCC, voir le Guide de l'utilisateur de l'ESCC de 2010.

5.4 Taille et répartition de l'échantillon

Afin de produire des estimations fiables au niveau national selon le groupe d'âge et le sexe, les répondants de l'ESCC ont été stratifiés selon le problème de santé, le groupe d'âge et le sexe. Étant donné que les groupes d'âge d'intérêt diffèrent selon le problème de santé et que certaines unités avaient plus d'un problème de santé (p. ex. l'asthme ainsi que le diabète), les groupes d'âge utilisés aux fins de la stratification et de la répartition se situent à l'intersection des groupes d'âge énumérés à la section 5.2.

Afin de réduire le fardeau de réponse, il a été décidé que tous les répondants échantillonnés recevraient un seul questionnaire. Les personnes ayant deux problèmesNote de bas de page 1 de santé ont reçu de façon aléatoire un questionnaire correspondant à l'un de leurs problèmes de santé. La répartition de l'échantillon par questionnaire a été effectuée par groupes d'âge et sexe en proportion du nombre de répondants de l'ESCC de 2010 pour chaque problème de santé.

On a procédé à des exclusions avant la sélection de l'échantillon. Des unités ont été exclues si elles avaient été complétées par procuration ou encore si n'avaient pas donné l'autorisation de partager ou jumeler leurs données provenant de l'ESCC. Ces exclusions représentaient 13 % de l'échantillon de première phase et ont été prises en compte à l'étape de l'estimation, étant donné qu'elles font partie de la population d'intérêt.

Étant donné les nombres relativement peu importants de répondants de l'ESCC ayant chacun des trois problèmes de santé, la décision a été précise d'inclure toutes ces unités dans l'échantillon de l'EPMCC de 2011. En fin de compte, après exclusion de certaines unités pour des raisons d'ordre pratique et affectation d'un seul questionnaire aux unités ayant deux problèmes de santé, l'échantillon de personnes souffrant d'asthme comprenait 3 650 unités, l'échantillon de personnes souffrant de diabète comprenait 3 747 unités et l'échantillon de personnes ayant une MPOC comprenait 1 733 unités. Les tableaux 5.1, 5.2 et 5.3 montrent les tailles d'échantillon pour chacun des trois problèmes de santé selon le groupe d'âge et le sexe :

Table 5.1 Taille d'échantillonnage par strate pour l'EPMCC, asthme
Strate (Sexe, groupe d'âge) L'EPMCC 2011 taille de l'échantillon
Femmes 12 à 24 ans 512
Femmes 25 à 39 ans 544
Femmes 40 à 54 ans 427
Femmes 55+ ans 708
Total Femmes 2 191
Hommes 12 à 24 ans 504
Hommes 25 à 39 ans 325
Hommes 40 à 54 ans 272
Hommes 55+ ans 357
Total Hommes 1 459
Total 3 650
Table 5.2 Taille d'échantillonnage par strate pour l'EPMCC, diabète
Strate (Sexe, groupe d'âge) L'EPMCC 2011 taille de l'échantillon
Femmes 20 à 64 ans 769
Femmes 65 ans et plus 1 086
Total Femmes 1 855
Hommes 20 à 64 ans 875
Hommes 65 ans et plus 1 017
Total Hommes 1 892
Total 3 747
Table 5.3 Taille d'échantillonnage selon la strate pour l'EPMCC, MPOC
Strate (Sexe, groupe d'âge) L'EPMCC 2011 taille de l'échantillon
Femmes 35 ans et plus 1 078
Hommes 65 ans et plus 655
Total 1 733

6.0 Collecte des données

La collecte de l'EPMCC s'est déroulée en octobre et novembre 2010 ainsi qu'au mois du mars et avril 2011. Au cours de la période de collecte, on a mené au total 6 573 interviews valides au moyen de la méthode d'interviews téléphoniques assistées par ordinateur (ITAO).

6.1 Interview assistée par ordinateur

L'interview assistée par ordinateur (IAO) offre deux grands avantages par rapport aux autres méthodes de collecte des données. D'abord, la technique est étayée d'un système de gestion des cas et d'une fonctionnalité de transmission de données. Le système de gestion des cas enregistre automatiquement l'information de gestion importante sur chaque tentative visant un cas particulier et produit des rapports aux fins de la gestion du processus de collecte. L'IAO comporte aussi un ordonnanceur automatique d'appels, c'est–à–dire un système central qui optimise l'horaire des rappels et le calendrier des rendez–vous utilisés pour appuyer la collecte par ITAO.

Le système de gestion des cas achemine les applications de questionnaire et les fichiers d'échantillons du Bureau central de Statistique Canada aux bureaux régionaux de collecte (dans le cas de l'ITAO). Les données destinées au Bureau central sont acheminées en sens inverse. Par souci de confidentialité, les données sont encodées avant la transmission. Elles sont ensuite désencodées une fois sauvegardées sur un ordinateur sécurisé distinct, sans accès à distance.

Deuxièmement, l'IAO permet de concevoir une interview personnalisée à l'intention de chaque répondant en fonction de leurs caractéristiques particulières et de leurs réponses à l'enquête. Notamment, l'application :

  • saute automatiquement les questions qui ne s'appliquent pas au répondant;
  • applique automatiquement des règles de vérification pour repérer les réponses incohérentes ou non incluses dans la fourchette de valeurs permises et affiche des messages–guides à l'écran quand une entrée est invalide, ce qui permet au répondant de recevoir une rétroaction immédiate et à l'intervieweur, de corriger toute incohérence;
  • personnalise automatiquement le libellé des questions, y compris les périodes de référence et les pronoms, en fonction de facteurs comme l'âge et le sexe du répondant, la date de l'interview et les réponses aux questions précédentes.

6.2 Développement de l'application de l'EPMCC

Pour l'EPMCC, on a eu recours à une application d'ITAO. Celle–ci comprenait des composantes d'entrée, de contenu et de sortie.

Les composantes Entrée et Sortie comprennent des séries standard de questions conçues pour permettre à l'intervieweur de prendre contact avec le répondant, de confirmer la participation de ce dernier, de procéder au dépistage (au besoin) et de déterminer l'état du cas. La composante de contenu de l'enquête comprenait les modules du questionnaire sur le diabète et les problèmes respiratoires de l'EPMCC, qui constituent la partie principale de l'application. L'élaboration de l'application de l'ITAO et la mise à l'essai ont commencé en avril 2010. Il y avait trois étapes d'essai interne : essai modulaire, essai intégré et essai de bout en bout.

L'essai modulaire consiste à mettre à l'essai indépendamment chaque module de contenu afin de vérifier que les instructions « passez à », la logique d'enchaînement et le texte, dans les deux langues officielles, sont spécifiés correctement. Les instructions « passez à » et la logique d'enchaînement entre modules ne sont pas testées à cette étape, car chaque module est considéré comme un questionnaire autonome. Quand plusieurs responsables des essais ont vérifié tous les modules, ces derniers sont regroupés avec les composantes Entrée et Sortie pour former une application intégrée. Cette nouvelle application intégrée passe alors à l'étape suivante des essais.

L'essai intégré porte sur l'ensemble des modules testés à l'étape précédente, regroupés en applications intégrées avec les composantes Entrée et Sortie. Cette deuxième étape d'essai a permis de s'assurer que des renseignements clés, comme l'âge et le sexe, étaient transmis du fichier d'échantillon aux composantes d'entrée, de sortie et de contenu de l'enquête des applications. Elle a en outre permis de confirmer que les variables qui influent sur l'enchaînement des questions sont transmises correctement de module en module à l'intérieur de la composante du contenu. Étant donné qu'à cette étape, le fonctionnement de l'application est essentiellement identique à ce qu'il sera sur le terrain, tous les scénarios possibles auxquels feront face les intervieweurs sont simulés, afin de s'assurer qu'ils fonctionnent bien. Ces scénarios servent à tester divers aspects des composantes d'entrée et de sortie, y compris la prise de contact, la confirmation qu'il s'agit du bon répondant, la question de savoir si un cas fait partie du champ de l'enquête et la prise de rendez-vous.

L'essai de bout en bout situe l'application entièrement intégrée dans un environnement de collecte simulé. L'application est chargée dans des ordinateurs connectés à un serveur d'essai. Ensuite, des données sont recueillies, transmises et extraites en temps réel, comme cela se ferait sur le terrain. Cette dernière étape des essais permet d'expérimenter tous les aspects techniques de la saisie, de la transmission et de l'extraction des données pour chacune des applications de l'EPMCC. Il s'agit aussi de la dernière occasion de déceler des erreurs dans les composantes Entrée, Contenu de l'enquête et Sortie.

6.3 Formation des intervieweurs

En octobre 2010 et au mois de mars 2011, des représentants de la Division de la planification et de la gestion de la collecte de Statistique Canada ont visité les quatre bureaux régionaux participant à la collecte des données de l'EPMCC (Halifax, Sherbrooke, Sturgeon Falls et Edmonton). Les visites visaient à former les gestionnaires de projet et les équipes d'intervieweurs des bureaux régionaux au sujet des modules du diabète et les problèmes respiratoires de l'EPMCC. Des membres de l'équipe de projet de l'EPMCC de la Division de la statistique de la santé ont aussi participé aux séances de formation, en vue de présenter de l'information concernant le contexte et l'élaboration de l'EPMCC et d'offrir un soutien additionnel, ainsi que de préciser les questions et préoccupations soulevées.

L'objet de ces séances était de permettre aux intervieweurs d'être confortable avec l'utilisation de l'application de l'EPMCC, ainsi que de familiariser ceux-ci avec le contenu. La formation était centrée sur les sujets suivants :

  • les buts et objectifs de l'enquête
  • la méthodologie de l'enquête
  • les fonctionnalités des applications
  • l'examen du contenu du questionnaire, y compris des exercices
  • la simulation d'interviews difficiles et de situations de non–réponse
  • la gestion de l'enquête.

La formation visait en priorité à réduire au minimum les cas de non–réponse. À cette fin, les intervieweurs ont participé à des exercices qui consistaient à persuader des répondants réticents de participer à l'enquête.

6.4 L'interview

Les personnes dans l'échantillon de l'enquête ont été interviewées par la méthode d'ITAO à partir d'une centrale d'appels. Un intervieweur principal affecté à la même centrale d'appels assurait la surveillance des intervieweurs.

De nombreuses techniques, y compris les suivantes, ont été mises en œuvre afin de parvenir à un taux de réponse optimal :

Lettre d'introduction

Avant le début de la période de collecte, les ménages échantillonnés ont reçu des lettres d'introduction qui expliquaient l'objet de l'enquête. Elles énonçaient notamment l'importance de l'enquête et offraient des exemples de l'utilisation prévue des données tirées de l'EPMCC.

On ne disposait pas de données sur l'adresse postale pour tous les répondants de l'ESCC de 2010. Dans les cas où les adresses postales n'étaient pas disponibles, on n'a pas envoyé de lettres d'introduction.

Prise de contact

Les intervieweurs ont reçu l'instruction de faire toutes les tentatives raisonnables pour obtenir les interviews. Lorsque l'appel avait eu lieu à un moment inopportun, l'intervieweur fixait le moment d'un rappel qui convenait au répondant. De nombreux rappels ont été effectués, à divers moments de la journée et à des jours différents.

Lorsqu'un répondant n'était plus disponible au numéro de téléphone recueilli dans l'ESCC de 2010, on a procédé au dépistage. Afin de dépister les répondants, on a communiqué avec les personnes ressources identifiées par le répondant dans l'ESCC de 2010 pour obtenir le nouveau numéro de téléphone du répondant.

Conversion des cas de refus

Aux personnes qui refusaient dès le premier contact de participer à l'enquête, le bureau régional envoyait une lettre insistant sur l'importance de l'enquête et de la collaboration du répondant. Ensuite, un intervieweur principal, un surveillant de projet ou un autre intervieweur rappelait le répondant pour essayer de le convaincre de l'importance de sa participation à l'enquête.

Obstacles linguistiques

Pour parer au problème de langue susceptible de nuire aux interviews, les bureaux régionaux embauchent des intervieweurs qui parlent un grand nombre de langues. Au besoin, les cas étaient transférés à un intervieweur capable de remplir le questionnaire dans la langue voulue.

Interviews par procuration

Les interviews par procuration n'étaient pas permises pour l'EPMCC.

6.5 Opération sur le terrain

Il y a eu deux périodes de collecte de l'EPMCC, chaque période s'est étendue sur six semaines. La moitié de l'échantillon fut collecté lors de chacune des périodes de collectes. Les bureaux régionaux ont reçu l'instruction d'interviewer 40% de cas pendant les deux premières semaines de chaque période de collecte, les quatre semaines suivantes étant consacrées aux interviews restantes et au suivi des cas de non–réponse.

Il incombait au superviseur du projet, à l'intervieweur principal et à l'équipe de soutien technique du bureau régional de s'occuper de la transmission des cas au Bureau central. Tous les cas achevés ont été transmis chaque nuit au Bureau central de Statistique Canada.

6.6 Contrôle de la qualité et gestion de la collecte

Durant le cycle de collecte des données de l'EPMCC, plusieurs méthodes ont été appliquées pour s'assurer de la qualité des données et de l'optimisation de la collecte. Elles comportaient, entre autres, des mesures internes de vérification du rendement de l'intervieweur et les rapports quotidiens de contrôle des diverses cibles de collecte et de la qualité des données.

Les intervieweurs par ITAO ont été sélectionnés au hasard pour la validation. Cette dernière comportait la surveillance des interviews téléphoniques par des intervieweurs principaux en vue de s'assurer que l'intervieweur suivait les techniques et procédures prévues (c.-à-d. qu'il lisait le libellé des questions tel qu'il figurait dans les applications, qu'il ne posait pas de question pour susciter des réponses, etc.). De plus, les membres de l'équipe d'enquête du bureau central ont rendu visite à plusieurs bureaux région aux afin d'observer la collecte au début de chaque période de collecte.

Les responsables ont produit une série de rapports visant à contrôler et à gérer efficacement les objectifs de collecte, ainsi qu'à mettre à jour les problèmes posés par la collecte. Des rapports cumulatifs ont été produits quotidiennement et comprenaient les taux de réponse, les taux de refus et les taux d'unités hors du champ de l'enquête. Les taux de couplage et de partage ont été calculés chaque semaine.

Par ailleurs, des rapports personnalisés ont été établis et utilisés pour examiner des questions particulières de qualité des données qui se sont posées au cours de la collecte.

Parmi les problèmes qui se sont posés au cours de la collecte des données de l'EPMCC de 2009 figurait un taux d'unités hors du champ de l'enquête plus élevé que prévu. On a donc inclus dans le questionnaire de 2011 une série de questions de suivi s'adressant aux répondants ayant déclaré ne pas avoir reçu un diagnostic de diabète, d'asthme ou de MPOC. Ces questions visaient à repérer les répondants qui avaient reçu un diagnostic, mais qui n'éprouvaient plus de symptômes ou qui pouvaient gérer leur maladie grâce des médicaments ou à une modification de leur mode de vie. On a ainsi réduit le nombre d'unités hors champ.

Pour l'EPMCC de 2011, seule la MPOC a affiché un taux d'unités hors champ plus élevé que prévu. La question de l'ESCC servant à identifier les répondants ayant une MPOC est : Êtes-vous atteint de bronchite chronique, d'emphysème ou d'une maladie pulmonaire obstructive chronique ou MPOC? Après la collecte des données de l'EPMCC, on a examiné les notes et les commentaires relatifs aux cas ayant été codés comme étant hors champ afin de mieux comprendre pourquoi des répondants ont déclaré être atteints d'une MPOC lors de l'ESCC, mais ne l'ont pas fait lors de l'EPMCC. Il semble qu'il y a eu une certaine confusion au sujet du terme « bronchite chronique » pour certains répondants. Nombre d'entre eux ont confondu cette maladie avec la bronchite d'origine bactérienne ou virale et ont déclaré être atteints de « bronchite chronique » lors de l'ESCC et ont donc été inclus dans l'échantillon de l'EMPCC.

L'incidence des cas hors champ sur la pondération et la qualité des données sera examinée aux chapitres 8 et 9 respectivement.

7.0 Traitement des données

7.1 Vérification

La vérification des données a été exécutée en grande partie par l'application d'interview assistée par ordinateur (IAO) durant la collecte des données. Les intervieweurs ne pouvaient pas entrer de valeurs hors norme et les erreurs d'enchaînement faisaient l'objet de l'instruction de contrôle programmée « passez à ». Par exemple, l'IAO s'assurait de ne pas poser au répondant les questions non pertinentes.

En réponse à certaines données incompatibles ou inhabituelles, on a signalé des messages d'avertissement, mais sans prendre de mesures correctrices au moment de l'interview. On a plutôt mis au point, le cas échéant, des versions révisées à appliquer après la collecte des données au bureau central. Les incohérences ont été le plus souvent corrigées en attribuant à l'une ou aux deux variables en question la valeur « non déclaré ».

7.2 Codage

On a fourni des catégories de réponses précodées pour toutes les variables appropriées. Les intervieweurs ont reçu une formation durant laquelle ils ont appris à classer les réponses recueillies dans la catégorie appropriée.

Dans les cas où la réponse donnée par le répondant ne pouvait être assignée facilement à une catégorie existante, l'intervieweur pouvait choisir la catégorie « Autre ».

7.3 Création de variables dérivées et de variables groupées

Pour faciliter l'analyse des données, on a dérivé un certain nombre de variables à partir des éléments disponibles sur le questionnaire de l'EPMCC. Le cinquième caractère du nom des variables dérivées est en général un « D » ou un « G ». Dans certains cas, les variables dérivées sont simples, donnant lieu à un regroupement des catégories de réponses. Dans d'autres cas, on a combiné plusieurs variables pour en créer une nouvelle. La Documentation sur les variables dérivées (VD)fournit des détails sur la façon de dériver ces variables plus complexes. Pour de plus amples renseignements concernant la nomenclature, veuillez vous référer à la section 11.3.

7.4 Pondération

Le principe de base de l'estimation dans un échantillon aléatoire comme celui de l'EPMCC repose sur le fait que chaque personne représente, en plus d'elle-même, plusieurs autres personnes qui ne font pas partie de l'échantillon. Par exemple, dans un échantillon aléatoire simple de 2 % de la population, chaque personne en représente 50.

L'étape de détermination des facteurs de pondération donne lieu au calcul du poids d'échantillonnage de chaque personne échantillonnée. Ce poids apparaît dans le fichier de microdonnées à grande diffusion et doit servir à extraire des estimations de l'enquête. Par exemple, si l'on doit évaluer le nombre de personnes ayant déjà pris des injections d'insuline pour leur diabète, on le fait en choisissant dans l'échantillon les enregistrements des personnes qui présentent cette caractéristique et en faisant la somme des facteurs de pondération que représentent ces enregistrements.

Vous trouverez les détails sur la façon dont on calcule les poids d'échantillonnage au chapitre 8.

8.0 Pondération

Pour garantir que les estimations produites à partir des données d'enquête soient représentatives de la population couverte et non seulement de l'échantillon comme tel, l'utilisateur doit incorporer les poids de sondage dans ses calculs. Un poids de sondage est attribué à chaque personne incluse dans l'échantillon final, qui se compose de toutes les personnes faisant partie du champ de l'enquête ayant répondu à l'enquête. Intuitivement, le poids correspond au nombre de personnes dans la population de l'enquête représentées par le répondant.

Comme il est décrit au chapitre 5, la base de sondage de l'EPMCC se compose des répondants à l'ESCC de 2010. Le point de départ du processus de pondération de l'EPMCC est donc le fichier de partage de l'ESCC de 2010. Pour plus de renseignements sur ce poids, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'ESCC de 2010.

8.1 Ajustement des poids de sondage

Le tableau 8.1 donne un aperçu des divers ajustements qui font partie de la stratégie de pondération de l'EPMCC de 2011, dans l'ordre où ils sont appliqués.

Table 8.1 Étape de pondération pour l'EPMCC

  • CD 1 Ajustement lié à la procuration et au couplage
  • CD 2 Ajustement lié aux critères de sélection
  • CD 3 Ajustement des unités hors champ de l'EPMCC
  • CD 4 Ajustement des non-réponse à l'EPMCC
  • CD 5 Ajustement (final) lié au partage et au couplage
  • CD 6 Winsorisation
  • CD 7 Poststratification

8.1.1 Ajustement lié à la pondération et au couplage

La première étape de pondération de l'EPMCC a consisté à supprimer les unités de l'ESCC dans les territoires, car elles ne faisaient pas partie de la population cible. L'étape suivante a consisté à procéder à un ajustement pour tenir compte du fait que certains répondants de l'ESCC avaient été exclus de l'EPMCC pour des raisons d'ordre pratique, même s'ils faisaient partie de la population cible. Les motifs de leur exclusion se présentent comme suit :

  • Les personnes ayant refusé le couplage de leurs données de l'ESCC de 2010 ont été exclues. L'un des objectifs de l'EPMCC était de coupler les réponses données à l'EPMCC avec celles à l'ESCC de 2010 et de fournir les fichiers couplés aux partenaires de l'enquête. En l'absence de leur permission de procéder à ce couplage, il n'y avait pas de raison de mener l'enquête auprès de ces répondants de l'ESCC.
  • Les personnes pour lesquelles l'interview de l'ESCC de 2010 a été effectuée par procuration ont été exclues, car on ne pouvait pas répondre au questionnaire de l'EPMCC par procuration.

Comme ces répondants de l'ESCC faisaient partie de la population d'intérêt, des ajustements ont été apportés pour allouer leurs poids aux répondants de l'ESCC restants.

Le processus d'ajustement débute avec les poids de partage de l'ESCC de 2010 et, dans chaque cellule (définie comme étant l'intersection du problème de santé, du groupe d'âge, du sexe et de la région), l'ajustement est calculé comme suit :

Formule 1

Le poids wgtCD1 est calculé comme étant wgts3*adjCD1, où wgts3 est le poids de partage final de l'ESCC de 2010. Après calcul de l'ajustement, les unités exclues sont supprimées du fichier.

8.1.2 Ajustement lié aux critères de sélection de l'EPMCC

Dans le plan d'échantillonnage de l'EPMCC, les répondants de l'ESCC ont été stratifiés selon le groupe d'âge et le sexe (voir le chapitre 5). Dans chaque strate (groupe d'âge par sexe), une personne pouvait souffrir d'un seul problème de santé (asthme, MPOC ou diabète) ou de deux problèmes de santé (MPOC et diabète ou asthme et diabète). Les personnes souffrant de MPOC et d'asthme ont été considérées comme ayant seulement une MPOC. Toutes les personnes considérées comme ayant un seul problème de santé ont été sélectionnées pour participer à l'EPMCC et aucun ajustement de poids n'a été nécessaire. Pour réduire le fardeau de réponse pour les personnes ayant deux problèmes de santé, chaque unité échantillonnée ne pouvait recevoir qu'un seul questionnaire. Par conséquent, il a fallu apporter des ajustements de poids. L'ajustement pour les unités souffrant de deux problèmes de santé a été calculé comme suit.

Formule 2 Formule 3 Formule 4

Pour les répondants ayant reçu le questionnaire sur l'asthme, le poids a été calculé comme étant wgtCD2a=wgtCD1*adjCD2a. De même, pour les répondants ayant reçu le questionnaire sur la MPOC, le poids a été calculé comme étant wgtCD2c=wgtCD1*adjCD2c et pour ceux ayant reçu le questionnaire sur le diabète, il a été calculé comme étant wgtCD2d = wgtCD1*adjCD2d.

8.1.3 Ajustement lié aux unités hors du champ de l'EPMCC

Après la collecte, les unités ont été classées en deux groupes principaux, soit les cas résolus et les cas non résolus. Les cas résolus sont les unités où on a communiqué avec le répondant de l'ESCC et il a été confirmé qu'il souffrait encore ou ne souffrait plus du problème de santé (dans le champ de l'enquête ou hors du champ de l'enquête). Les unités hors du champ de l'enquête ont été supprimées du fichier. Les cas non résolus sont les unités avec lesquelles il est impossible de communiquer de sorte qu'on ne peut savoir si elles sont dans le champ de l'enquête ou hors du champ de l'enquête. Par conséquent, on a utilisé des modèles logistiques (fondés sur les cas résolus) pour estimer la probabilité qu'un cas non résolu soit dans le champ de l'enquête. On a ensuite utilisé cette probabilité pour ajuster les poids.

Le poids des unités non résolues ayant reçu le questionnaire sur l'asthme a été calculé comme étant wgtCD3a=wgtCD2a*p_inscope, où p_inscope est la probabilité prédite qu'une unité soit dans le champ de l'enquête. De même, le poids pour les unités ayant reçu le questionnaire sur la MPOC a été calculé comme étant wgtCD3c = wgtCD2c*p_inscope et celui pour les unités ayant reçu le questionnaire sur le diabète, comme étant wgtCD3d = wgtCD2d*p_inscope. Cet ajustement a eu pour effet de réduire le poids total des unités non résolues selon le nombre prédit d'unités hors du champ de l'enquête qu'elles représentent dans la population. Les unités restent dans le fichier et sont traitées au moment de l'ajustement pour tenir compte de la non-réponse.

8.1.4 Ajustement lié à la non-réponse à l'EPMCC

Il convient de souligner qu'ici tous les cas non résolus étaient considérés comme des non-répondants puisque leurs poids ont été ajustés pour tenir compte du fait qu'ils étaient hors du champ de l'enquête. De même, tous les cas résolus qui restaient (unités dans le champ de l'enquête) représentaient des répondants. Des modèles logistiques utilisant principalement des variables auxiliaires de l'ESCC ont été construits pour prédire les probabilités d'être considérés comme répondants. Des groupes de réponses homogènes (GRH) ont été créés à partir des probabilités prédites. Pour s'assurer que l'ajustement pour la non-réponse ne modifie pas le nombre estimé de personnes souffrant d'un problème de santé au niveau de la strate ou à l'échelle régionale, les GRH ont été créés dans chaque strate par région.

L'ajustement a été calculé à l'intérieur de chaque GRH, comme suit :

Formule 5 Formule 6 Formule 7

Le poids de l'asthme wgtCD4a a été calculé comme étant wgtCD3a*adjCD4a. De même, le poids de la MPOC wgtCD4c a été calculé comme étant wgtCD3c*adjCD4c et le poids du diabète wgtCD4d a été calculé comme étant wgtCD3d*adjCD4d. Après l'ajustement, les unités non répondantes ont été supprimées du fichier.

8.1.5 Ajustement lié au partage et au couplage

Seuls les renseignements relatifs aux personnes ayant accepté le partage et le couplage de leurs données de l'EPMCC seront diffusés. On note que 99 % des répondants à l'EPMCC de 2011 ont consenti au partage et au couplage de leurs données. Comme les personnes ayant refusé le partage ou le couplage de leurs données se trouvent toujours dans la population d'intérêt, des ajustements ont été apportés pour allouer les poids des personnes n'ayant pas consenti au partage ou au couplage leurs données aux unités restantes. La probabilité qu'un répondant accepte le partage et le couplage de ses données de l'EPMCC a été prédite à l'aide d'un modèle de régression logistique. Des groupes de réponses homogènes (GRH) ont été créés à partir des probabilités prédites, de la même façon que celle décrite à la section 8.1.4.

L'ajustement a été calculé à l'intérieur de chaque GRH, comme suit :

Formule 8 Formule 9 Formule 10

Ici, le poids wgtCD5a pour les répondants ayant reçu le questionnaire sur l'asthme qui ont accepté le partage et le couplage de leurs données de l'EPMCC a été calculé comme étant wgtCD4a*adjCD5a. De même, le poids wgtCD5c pour la MPOC a été calculé comme étant wgtCD4c*adjCD5c et le poids wgtCD5d pour le diabète a été calculé comme étant wgtCD4d*adjCD5d. Après l'ajustement, les répondants ayant refusé le partage ou le couplage de leurs données de l'EPMCC de 2011 ont été supprimés du fichier.

8.1.6 Winsorisation

À la suite à la série d'ajustements des poids, il est possible que certaines unités se retrouvent avec des poids se démarquant de ceux d'autres unités dans le même domaine d'intérêt. Ces unités peuvent représenter une forte proportion de leur strate ou influer fortement sur la variance. Afin d'éviter cette situation, le poids de ces unités aberrantes est ajusté à la baisse selon une méthode appelée « winsorisation » semblable à celle utilisée par l'ESCC. Après la winsorisation, les poids pour l'asthme, la MPOC et le diabète deviennent wgtCD6a, wgtCD6c, et wgtCD6d, respectivement.

8.1.7 Poststratification

La poststratification est utilisée pour s'assurer que le nombre total estimatif de personnes souffrant des problèmes de santé correspond aux chiffres avant la winsorisation selon la strate et la région. À chaque intersection de strate et région, on a calculé les facteurs d'ajustement suivants :

Formule 11 Formule 12 Formule 13

Le poids final pour l'asthme, wgtCD7a, a été calculé comme étant wgtCD6a*adjCD7a. De même, le poids final pour la MPOC, wgtCD7c, a été calculé comme étant wgtCD6c*adjCD7c et le poids final pour le diabète, wgtCD7d, a été calculé comme étant wgtCD6d*adjCD7d. Les poids wgtCD7a, wgtCD7c et wgtCD7d correspondent au poids final de l'EPMCC de 2011 qui se trouve sous le nom de la variable WTSX_S.

8.2 Poids bootstraps

Des poids bootstrap coordonnés sont utilisés pour l'EPMCC en raison de la dépendance de cette dernière à l'égard de l'échantillon de l'ESCC de 2010. Ainsi, le point de départ du calcul des poids bootstrap de l'EPMCC a été les 500 répliques tirées du fichier de poids bootstrap partagé de l'ESCC de 2010. Chaque réplique bootstrap a été corrigée en utilisant les sept ajustements énumérés au tableau 8.1.

9.0 Qualité des données

9.1 Cas hors du champ de l'enquête

Les taux d'unités hors champ de l'EPMCC varient selon le problème de santé. Ils sont de 7 % pour l'asthme, de 18 % pour la MPOC et de 3 % pour le diabète. Plusieurs raisons peuvent expliquer que des unités soient devenues hors du champ de l'enquête :

  • Des répondants ont été classés comme ayant le problème de santé lors de l'ESCC, alors qu'ils n'auraient pas dû l'être. Par exemple, un certain nombre de personnes ont déclaré que leur problème de santé n'avait pas été diagnostiqué par un professionnel de la santé, alors qu'un tel diagnostic est l'une des exigences pour participer à l'EPMCC.
  • Des répondants ont dit qu'ils ne souffraient pas du problème de santé parce qu'ils ne présentaient plus aucun symptôme.
  • Des répondants ont appris, après avoir participé à l'ESCC, à répondre négativement à certaines questions, sachant qu'ils seraient ainsi écartés de l'enquête. Dans un certain sens, ces cas peuvent être considérés comme des cas de refus.

À cause du taux élevé de cas hors du champ de l'enquête, le nombre total de personnes atteintes du problème de santé dans l'ESCC n'est pas le même que dans l'EPMCC. C'est particulièrement vrai pour le problème de la MPOC. L'ESCC a probablement inclus un certain nombre de répondants qui ont déclaré avoir le problème de santé, mais qui en réalité ne l'ont pas (faux positifs). Cependant, l'EPMCC a sans doute exclu certaines personnes qui avaient réellement le problème de santé, mais qui ont dit ne pas l'avoir pour éviter de participer à l'enquête (faux négatifs). Le choix de l'enquête auquel avoir recours dépend des besoins de chaque utilisateur. Par exemple, l'ESCC fournit une série chronologique des taux de prévalence de problèmes de santé, pendant que l'EPMCC est une enquête menée une seul fois. En outre, les données de l'ESCC peuvent servir à l'examen des comorbidités avec d'autres maladies ou affections. En revanche, l'EPMCC permet d'obtenir des mesures détaillées relatives à la qualité de vie et des comportements ayant une incidence sur la santé chez les personnes souffrant de maladies chroniques.

9.2 Taux de réponse

Au total, 9 130 personnes ont été sélectionnées pour prendre part à l'EPMCC de 2011, soit 3 650 pour le questionnaire sur l'asthme, 1 733 pour le questionnaire sur la MPOC et 3 747 pour le questionnaire sur le diabète.

Pour le questionnaire sur l'asthme, 238 unités ont été jugées hors champ parmi les cas résolus (unités ayant été contactées et ayant pu être classées comme étant ou non dans le champ de l'enquête). Parmi les cas non résolus (unités n'ayant pas été contactées, de sorte qu'il était impossible de déterminer si elles étaient ou non dans le champ de l'enquête), le modèle logistique prévoyait 68 unités hors champ. Pour en savoir plus sur l'utilisation du modèle logistique, se reporter à la section 8.1.3. Donc, il y avait au total 306 unités hors champ modélisées. Parmi les 3 344 unités admissibles modélisées, 2 507 ont participé à l'enquête et ont accepté le partage de leurs données avec nos partenaires et le couplage de leurs réponses avec celles de l'ESCC. Il en résulta donc un taux de réponse de 75,0 %. Le tableau 9.1 ci-dessous, présente un résumé des taux de réponse de l'EPMCC selon le groupe d'âge et le sexe pour le questionnaire sur l'asthme.

Tableau 9.1 : Taille initiale de l'échantillon, taux d'unités admissibles modélisées et taux de réponse selon le sexe et le groupe d'âge pour le questionnaire sur l'asthme, EPMCC.
Sexe Groupe d'âge Échantillon sélectionné Nombre d'unités admissibles modélisées Taux d'unités admissibles modélisées (%) Répondants Taux de réponse (%)
Féminin 12 à 24 ans 512 483 94,3 321 66,5
Féminin 25 à 39 ans 544 511 93,9 360 70,5
Féminin 40 à 54 ans 427 397 93,0 289 72,8
Féminin 55+ ans 708 648 91,5 566 87,3
Total Féminin 2 191 2 039 93,1 1 536 75,3
Masculin 12 à 24 ans 504 459 91,1 331 72,1
Masculin 25 à 39 ans 326 294 90,2 197 67,0
Masculin 40 à 54 ans 272 247 90,8 185 74,9
Masculin 55+ ans 357 305 85,4 258 84,6
Total Masculin 1 459 1 305 89,4 971 74,4
Total 3 650 3 344 91,6 2 507 75,0

Pour le questionnaire sur la MPOC, 315 unités ont été jugées hors champ parmi les cas résolus (unités ayant été contactées et ayant pu être classées comme étant ou non dans le champ de l'enquête). Parmi les cas non résolus (unités n'ayant pas été contactées, de sorte qu'il était impossible de déterminer si elles étaient ou non dans le champ de l'enquête), le modèle logistique prévoyait 57 unités hors champ. Donc, il y avait au total 372 unités hors champ modélisées. Parmi les 1 361 unités admissibles modélisées, 1 133 ont participé à l'enquête et ont accepté le partage de leurs données avec nos partenaires et le couplage de leurs réponses avec celles de l'ESCC. Il en résulta donc un taux de réponse de 83,2 %. Le tableau 9.2 ci-dessous, présente un résumé des taux de réponse de l'EPMCC selon le groupe d'âge et le sexe pour le questionnaire sur la MPOC.

Tableau 9.2 : Taille initiale de l'échantillon, taux d'unités admissibles modélisées et taux de réponse selon le sexe et le groupe d'âge pour le questionnaire sur la MPOC, EPMCC
Sexe Groupe d'âge Échantillon sélectionné Nombre d'unités admissibles modélisées Taux d'unités admissibles modélisées (%) Répondants Taux de réponse (%)
Féminin 35 ans et plus 1 078 870 80,7 728 83,7
Masculin 35 ans et plus 655 491 75,0 405 82,5
Total 1 733 1 361 78,5 1 133 83,2

Pour le questionnaire sur le diabète, 129 unités ont été jugées hors champ parmi les cas résolus (unités ayant été contactées et ayant pu être classées comme étant ou non dans le champ de l'enquête). Parmi les cas non résolus (unités n'ayant pas été contactées, de sorte qu'il était impossible de déterminer si elles étaient ou non dans le champ de l'enquête), le modèle logistique prévoyait 28 unités hors champ. Donc, il y avait au total 157 unités hors champ modélisées. Parmi les 3 590 unités admissibles modélisées, 2 933 ont participé à l'enquête et ont accepté le partage de leurs données avec nos partenaires et le couplage de leurs réponses avec celles de l'ESCC. Il en résulta donc un taux de réponse de 81,7 %. Le tableau 9.3 ci-dessous, présente un résumé des taux de réponse de l'EPMCC selon le groupe d'âge et le sexe pour le questionnaire sur le diabète.

Tableau 9.3 : Taille initiale de l'échantillon, taux d'unités admissibles modélisées et taux de réponse selon le sexe et le groupe d'âge pour le questionnaire sur le diabète, EPMCC
Sexe Groupe d'âge Échantillon sélectionné Nombre d'unités admissibles modélisées Taux d'unités admissibles modélisées (%) Répondants Taux de réponse (%)
Féminin 20 à 64 ans 769 735 95,6 589 80,1
Féminin 65ans et plus 1 086 1 042 95,9 874 83,9
Total Féminin 1 855 1 777 95,8 1 463 82,3
Masculin 20 à 64 ans 875 841 96,1 678 80,6
Masculin 65 ans et plus 1 017 972 95,6 792 81,5
Total Masculin 1 892 1 813 95,8 1 470 81,1
Total 3 747 3 590 95,8 2 933 81,7

9.3 Interprétation des données

Comme l'EMPCC de 2011 est une enquête de suivi visant à recueillir des données supplémentaires auprès d'un groupe cible de répondants de l'ESCC de 2010, la population observée est la même pour les deux enquêtes. Toutefois, les périodes de référence sont différentes. La période de référence de l'ESCC de 2010 est l'année civile 2010, alors que les données de l'EPMCC reflètent la situation de cette même population en octobre et novembre 2010 ou en mars et avril 2011, selon que l'unité faisait partie de la première ou deuxième vague de la collecte. Dans la plupart des cas, cette différence entre les périodes de référence ne nuit pas à la comparaison des données de l'ESCC et de l'EPMCC. L'interprétation des estimations fondées sur les données de l'EPMCC doit donc tenir compte de la période de référence si l'on estime que celle-ci a une incidence sur les réponses des répondants.

9.4 Erreurs relatives à l'enquête

Les estimations issues de l'enquête reposent sur un échantillon de personnes. Elles auraient pu être légèrement différentes si on avait procédé par dénombrement complet au moyen du même questionnaire et si on avait eu recours aux mêmes intervieweurs, superviseurs, méthodes de traitement, etc. que pour l'enquête. L'écart entre les estimations découlant de l'échantillon et celles que donnerait un dénombrement complet réalisé dans des conditions semblables est appelé erreur d'échantillonnage de l'estimation.

Presque toutes les étapes des opérations d'enquête peuvent comporter des erreurs qui n'ont pas rapport à l'échantillonnage. Il arrive que les intervieweurs comprennent mal les instructions, que les enquêtés répondent incorrectement aux questions, que les réponses soient mal saisies ou que des erreurs surviennent durant le traitement et la totalisation des données. Voilà des exemples d'erreurs non dues à l'échantillonnage.

Sur un grand nombre d'observations, les erreurs aléatoires auront peu d'effet sur les estimations issues de l'enquête. Toutefois, les erreurs systématiques contribuent à biaiser les estimations. On a consacré beaucoup de temps et d'efforts à réduire les erreurs non dues à l'échantillonnage. Afin de contrôler la qualité des données, on a prévu des mesures d'assurance de la qualité à chacune des étapes du cycle de collecte et de traitement des données. Ces mesures consistaient à recourir à des intervieweurs hautement qualifiés, à former intensément les intervieweurs au déroulement de l'enquête et du questionnaire, à les observer au travail pour cerner les problèmes liés à la conception du questionnaire ou à l'incompréhension des instructions, à prévoir le nécessaire pour éviter le plus possible les erreurs de saisie et à effectuer des contrôles pour vérifier la logique du traitement.

9.4.1 Base de sondage

L'EPMCC 2011 était un supplément de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2010 (ESCC), cette dernière étant principalement fondée sur une base aréolaire et une base de sondage téléphonique. La couverture de l'EPMCC 2011 devrait donc être la même que celle de l'ESCC dans les dix provinces; l'EPMCC n'inclue pas les habitants des trois territoires. Pour les dix provinces, il est peu probable que la sous couverture produise tout biais significatif dans les données de l'enquête.

9.4.2 Non-réponse

L'effet de la non-réponse sur les résultats de l'enquête constitue une source importante d'erreurs non dues à l'échantillonnage dans les enquêtes. L'ampleur de la non-réponse varie de non-réponse partielle (l'absence de réponse à une ou plusieurs questions) à une non-réponse complète. Dans le cas de l'EPMCC 2011, seulement les cas complétés ont été conservés. Il est à mentionner qu'une fois l'interview débutée, les répondants complétaient généralement l'enquête. Il y a eu non-réponse complète lorsque l'intervieweur a été incapable d'entrer en contact avec la personne sélectionnée pour participer à l'enquête ou qu'elle a refusé de le faire. On a traité les cas de non-réponse complète en corrigeant les poids des personnes qui ont répondu à l'enquête afin de compenser pour ceux qui n'y ont pas répondu.

Il est important de noter que les interviews de l'EPMCC ont eu lieu plusieurs mois après les interviews de l'ESCC 2011. Certains des cas n'ont pu être rejoints durant l'EPMCC dû au fait qu'ils ont déménagé ou changé de numéro de téléphone. La stratégie d'avoir deux périodes de collecte de données (octobre et novembre 2010 ainsi que mars et avril 2011) a réduit ce risque. Pour les cas non résolus (non rejoints) on a utilisé des modèles logistiques pour estimer la proportion d'unités dans le champ et la proportion d'unités hors champs (voir la section 8.1.3 pour avoir de plus amples détails).

9.4.3 Mesure de l'erreur d'échantillonnage

Puisqu'il est inévitable que des estimations établies à partir d'une enquête-échantillon (ou par sondage) soient sujettes à une erreur d'échantillonnage, une saine pratique de la statistique exige que les chercheurs fournissent aux utilisateurs une certaine indication de l'importance de cette erreur d'échantillonnage. Cette section de la documentation renferme un aperçu des mesures de l'erreur d'échantillonnage dont Statistique Canada se sert couramment et que le Bureau conseille vivement aux utilisateurs qui produisent des estimations à partir de ce fichier de microdonnées d'employer également.

La base pour mesurer l'importance potentielle des erreurs d'échantillonnage est l'erreur-type des estimations calculées à partir des résultats d'une enquête. En raison, cependant, de la diversité des estimations pouvant être produites à partir d'une enquête, l'erreur-type d'une estimation est habituellement exprimée en fonction de l'estimation à laquelle elle se rapporte. La mesure résultante, appelée coefficient de variation (CV) d'une estimation, s'obtient en divisant l'erreur-type de l'estimation par l'estimation elle-même et s'exprime en pourcentage de l'estimation.

Par exemple, supposons que d'après les résultats de l'enquête, on estime que 45,1% des Canadiennes et des Canadiens, au cours des 12 dernières mois, ont vu ou consulté un professionnel de la santé pour une maladie chronique et l'on constate que l'erreur-type de cette estimation est de 0,009. Le coefficient de variation de l'estimation est donc calculé comme suit :

Formule 14

Le chapitre 10 contient plus de détails sur le calcul du coefficient de variation.

10.0 Lignes directrices pour la totalisation, l'analyse et la diffusion

Cette section de la documentation décrit les lignes directrices que doivent suivre les utilisateurs pour totaliser, analyser, publier ou diffuser de toute autre façon des données tirées du fichier de données de l'enquête. Ces lignes directrices devraient leur permettre de reproduire les chiffres déjà publiés par Statistique Canada et de produire des chiffres non encore publiés conformes aux lignes directrices établies.

10.1 Lignes directrices pour l'arrondissement d'estimations

Afin que les estimations destinées à la publication, ou à toute autre forme de diffusion, qui sont calculées à partir de ces fichiers de données correspondent à celles produites par Statistique Canada, nous conseillons vivement aux utilisateurs de respecter les lignes directrices qui suivent en ce qui concerne leur arrondissement :

  1. les estimations qui figurent dans le corps d'un tableau statistique doivent être arrondies à la centaine près par la méthode d'arrondissement classique. Selon cette méthode, si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre 0 et 4, le dernier chiffre retenu ne change pas. Si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre 5 et 9, on augmente d'une unité (1) la valeur du dernier chiffre retenu. Par exemple, si l'on veut arrondir à la centaine près de la façon classique une estimation dont les deux derniers chiffres sont compris entre 00 et 49, il faut les remplacer par 00 et ne pas modifier le chiffre précédent (le chiffre des centaines). Si les deux derniers chiffres sont compris entre 50 et 99, il faut les remplacer par 00 et augmenter d'une unité (1) le chiffre précédent;
  2. les totaux partiels de marge et les totaux de marge des tableaux statistiques doivent être calculés à partir de leurs éléments correspondants non arrondis, puis arrondis à leur tour à la centaine près selon la méthode d'arrondissement classique;
  3. les moyennes, les proportions, les taux et les pourcentages doivent être calculés à partir d'éléments non arrondis (c'est–à–dire les numérateurs et (ou) dénominateurs), puis arrondis à une décimale par la méthode d'arrondissement classique. Si l'on veut arrondir une estimation à un seul chiffre décimal par cette méthode et que le dernier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre 0 et 4, le dernier chiffre à retenir ne change pas. Si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre 5 et 9, on augmente d'une unité (1) le dernier chiffre à retenir;
  4. les sommes et les différences d'agrégats (ou de rapports) doivent être calculées à partir de leurs éléments correspondants non arrondis, puis arrondies à leur tour à la centaine près (ou à la décimale près) selon la méthode d'arrondissement classique;
  5. si, en raison de contraintes d'ordre technique ou autre, on applique une autre méthode que l'arrondissement classique, si bien que les estimations qui seront publiées ou diffusées de toute autre façon diffèrent des estimations correspondantes publiées par Statistique Canada, il est vivement conseillé à l'utilisateur d'indiquer la raison de ces divergences dans le ou les documents à publier ou à diffuser;
  6. des estimations non arrondies ne doivent être publiées ou diffusées de toute autre façon en aucune circonstance. Des estimations non arrondies donnent l'impression d'être beaucoup plus précises qu'elles ne le sont en réalité.

10.2 Lignes directrices pour la pondération de l'échantillon en vue de la totalisation

Le plan d'échantillonnage utilisé pour cette enquête n'est pas autopondéré. Autrement dit, le poids d'échantillonnage n'est pas le même pour toutes les personnes qui font partie de l'échantillon. Même pour produire des estimations simples, y compris des tableaux statistiques ordinaires, l'utilisateur doit employer le poids d'échantillonnage approprié. Si les poids appropriés ne sont pas utilisés, les estimations calculées à partir des fichiers de données ne peuvent pas être considérées comme représentatives de la population visée par l'enquête et ne correspondront pas à celles produites par Statistique Canada.

L'utilisateur ne doit pas non plus perdre de vue qu'en raison du traitement réservé au champ du poids, certains progiciels ne permettent pas d'obtenir des estimations qui coïncident exactement avec celles de Statistique Canada.

10.2.1 Définitions : Estimations de type nominal, estimations quantitatives

Avant d'exposer la façon de totaliser et d'analyser les données de l'enquête, il est bon de décrire les deux grandes catégories d'estimations ponctuelles des caractéristiques de la population qui peuvent être produites d'après le fichier de données.

Estimations de type nominal :

Les estimations de type nominal sont des estimations du nombre ou du pourcentage de personnes qui, dans la population visée par l'enquête, possèdent certaines caractéristiques ou rentrent dans une catégorie particulière. La fréquence à laquelle une personne ressent des douleurs articulaires est un exemple de ce type d'estimation. Une estimation du nombre de personnes possédant une caractéristique particulière ou manifestant un comportement particulier peut aussi être considérée comme une estimation d'un agrégat.

Exemple de question de type nominal :

À quelle fréquence est-ce que votre professionnel de la santé vérifie votre tension artérielle lors de vos rendez-vous associés au diabète? (CODX_04)
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais

Estimations quantitatives :

Les estimations quantitatives sont des estimations de totaux ou de moyennes, de médianes ou d'autres mesures de tendance centrale de quantités qui ont trait à tous les membres de la population observée ou à certains d'entre eux.

Un exemple d'estimation quantitative est l'âge moyen à laquelle les personnes reçoivent leur premier diagnostique d'asthme. Le numérateur correspond à l'estimation de l'âge à laquelle les personnes reçoivent leur premier diagnostique de l'asthme et le dénominateur, à l'estimation du nombre de personnes qui font de l'asthme.

Exemple de question quantitative :

Quel âge aviez-vous quand on a diagnostiqué pour la première fois que vous faisiez de l'asthme? (DHRX_07)
Âge lors du diagnostic

10.2.2 Totalisation d'estimations de type nominal

Les estimations du nombre de personnes présentant une caractéristique particulière peuvent être calculées d'après le fichier de données en totalisant les poids finals des enregistrements de toutes les personnes possédant la caractéristique d'intérêt.

Pour obtenir les proportions et les rapports de la forme   on doit :

  1. additionner les poids finals des enregistrements contenant la caractéristique voulue pour le numérateur ( );
  2. faire la somme des poids finals des enregistrements contenant la variable étudiée pour obtenir le dénominateur ( ); ensuite
  3. diviser l'estimation du numérateur par celle du dénominateur

10.2.3 Totalisation d'estimations quantitatives

Pour obtenir l'estimation d'une somme ou d'une moyenne pour une variable quantitative, on procède aux étapes suivantes (seule l'étape (a) est nécessaire pour obtenir l'estimation pour une somme):

  1. multiplier la valeur de la variable étudiée par le poids final, puis faire la somme de cette quantité pour tous les enregistrements visés pour obtenir le numérateur ( );
  2. faire la somme des poids finals des enregistrements contenant la variable étudiée pour obtenir le dénominateur ( ); ensuite
  3. diviser l'estimation du numérateur par celle du dénominateur.

Par exemple, pour obtenir l'estimation de l'âge moyen au moment du diagnostic de l'asthme, il faut d'abord calculer le numérateur ( ) en faisant la somme du produit de la valeur de la variable DHRX_07 et du poids WTSX_S. Le dénominateur ( ) est obtenu en additionnant le poids final des enregistrements comportant une valeur de « 2 » à la variable CONFLAG. Diviser ( ) par ( ) pour obtenir l'âge moyen au moment du diagnostic de l'asthme.

10.3 Lignes directrices pour l'analyse statistique

l'EPMCC se fonde sur un plan de sondage complexe qui prévoit une stratification et un échantillonnage à plusieurs degrés, ainsi que la sélection des répondants avec probabilités inégales. L'utilisation des données provenant d'une enquête aussi complexe pose des difficultés aux analystes, car le choix des méthodes d'estimation et de calcul de la variance dépend du plan de sondage et des probabilités de sélection.

Nombre de méthodes d'analyse intégrées aux progiciels statistiques permettent d'utiliser des poids, mais la signification et la définition de ces derniers peuvent différer de celles applicables dans le contexte d'une enquête par sondage. Par conséquent, si les estimations calculées au moyen de ces progiciels sont souvent exactes, les variances n'ont, quant à elles, pratiquement aucune signification.

Dans le cas de nombreuses méthodes d'analyse (par exemple la régression linéaire, la régression logistique, l'analyse de la variance), une méthode permet de rendre plus significatifs les résultats produits par les progiciels standard. Elle consiste à rééchelonner les poids qui figurent dans les enregistrements de façon à ce que le poids moyen soit égal à un (1). Les résultats produits par les progiciels standard sont ainsi plus raisonnables puisque, même s'ils ne reflètent toujours pas la stratification et la mise en grappes du plan d'échantillonnage, ils tiennent compte de la sélection avec probabilités inégales. On peut effectuer cette transformation en utilisant dans l'analyse un poids égal au poids original divisé par la moyenne des poids originaux pour les unités échantillonnées (personnes) qui contribuent à l'estimation en question.

10.4 Lignes directrices pour la diffusion

Avant de diffuser et/ou publier des estimations tirées du fichier de données, l'utilisateur doit déterminer le nombre de répondants dans l'échantillon qui ont la caractéristique d'intérêt (p. ex., le nombre de répondants ayant l'arthrite et souffrant de douleur articulaire). Si ce nombre est inférieur à 30, l'estimation non pondérée ne doit pas être diffusée, quelle que soit la valeur de son coefficient de variation. Pour les estimations pondérées basées sur des échantillons d'au moins 30 personnes, l'utilisateur doit calculer le coefficient de variation de l'estimation arrondie et suivre les lignes directrices qui suivent.

Table 10.1 Lignes directrices relatives à la variabilité d'échantillonnage
Type d'estimation CV (en %) Lignes directrices
Acceptable 0,0 ≤ CV ≤ 16,6 On peut envisager une diffusion générale non restreinte des estimations. Aucune annotation particulière n'est nécessaire.
Marginal 16,6 < CV ≤ 33,3 On peut envisager une diffusion générale non restreinte des estimations, en y joignant une mise en garde aux utilisateurs quant à la variabilité d'échantillonnage élevée liée aux estimations. Les estimations de ce genre doivent être identifiées par la lettre E (ou d'une autre manière similaire).
Inacceptable CV > 33,3 Statistique Canada recommande de ne pas publier d'estimations dont la qualité est inacceptable. Toutefois, si l'utilisateur choisit de le faire, il doit les marquer de la lettre F (ou d'un autre identificateur semblable) et les diffuser avec l'avertissement suivant:
"Nous avisons l'utilisateur que…(précisez les données)…ne répondent pas aux normes de qualité de Statistique Canada pour ce programme statistique. Les conclusions tirées de ces données ne sauraient être fiables et seront fort probablement erronées. Ces données et toute conclusion qu'on pourrait en tirer ne doivent pas être publiées. Si l'utilisateur choisit de les publier, il est tenu de publier également le présent avertissement."

10.5 Variances et coefficients de variation

Le calcul des coefficients de variation exacte n'est pas une tâche aisée, car il n'existe aucune formule mathématique simple permettant de tenir compte de tous les aspects de la base de sondage et de la pondération de l'EPMCC. Il faut donc recourir à d'autres méthodes, comme des méthodes de rééchantillonnage, pour estimer les mesures de précision. Parmi ces méthodes, celle du bootstrap est recommandée pour l'analyse des données de l'EPMCC.

Le calcul des coefficients de variation (ou de toute autre mesure de précision) par la méthode du bootstrap nécessite l'accès à des renseignements qui sont considérés confidentiels.

Pour le calcul des coefficients de variation, il est conseillé d'utiliser la méthode du bootstrap. Un programme macro, appelé « Bootvar », a été développé afin de permettre aux utilisateurs d'appliquer plus facilement cette méthode. Le programme Bootvar est offert en formats SAS et SPSS, et est constitué de macros qui calculent les variances de totaux, de ratios, de différences entre ratios, et de régressions linéaires et logistiques

Certains progiciels statistiques standard permettent d'intégrer les poids d'échantillonnage aux analyses, mais, souvent, les variances produites ne tiennent pas bien compte de la stratification et de la mise en grappes de l' échantillon, contrairement à celles obtenues grâce au programme de calcul de la variance exacte.

11.0 Utilisation du fichier

Cette section débute par la description du fichier maître et de la variable de poids de ce fichier et donne des explications sur la façon de l'utiliser dans les totalisations. Vient ensuite l'explication des règles d'attribution des noms de variables employées pour l'EPMCC.

11.1 Fichier de données

L'EPMCC comporte deux fichiers de données distincts, l'un pour le diabète et l'autre pour les problèmes respiratoires. Ces fichiers ont tous deux été couplés aux fichiers de données de l'ESCC 2010.

Puisque les variables provenant des deux enquêtes figurent dans le même fichier de données, il est important que les utilisateurs connaissent les variables qu'ils utilisent dans leurs analyses. Par exemple, les renseignements concernant certaines variables démographiques (âge, sexe et province de résidence) ont été recueillis sur l'ESCC et l'EMPCC. Les utilisateurs des données devraient par conséquent savoir quelles variables ils utilisent pour s'assurer que leurs estimations sont cohérentes. Plus de renseignements sur la façon de faire la distinction entre les variables de l'EMPCC et de l'ESCC figurent aux sections 11.3 et 11.4.

Contrairement aux autres fichiers de données de l'ESCC, l'EPMCC ne comporte pas de fichier principal distinct du fichier de partage. Le fichier de données de l'EPMCC comprend plutôt uniquement les répondants qui ont accepté que leurs données de l'EPMCC soient couplées aux données de l'ESCC de 2010. En outre, seuls les répondants qui ont accepté le partage des données couplées avec les partenaires sont inclus dans le fichier de données.

Les données sont accessibles de diverses façons, qui sont décrites dans les sections suivantes.

11.1.1 Partenaires du partage

Les partenaires du partage ont accès aux données en vertu des modalités des accords de partage. Ces fichiers de partage comprennent uniquement les données de répondants qui ont accepté de partager leurs données avec les partenaires de Statistique Canada. Les partenaires de partage de l'EPMCC sont l'Agence de la santé publique du Canada (qui parraine l'enquête), Santé Canada et certains ministères provinciaux de la santé. Statistique Canada demande également aux répondants résidant au Québec leur permission de partager leurs données avec l'Institut de la Statistique du Québec. Statistique Canada ne fournit le fichier de partage qu'à ces organisations. Les identificateurs personnels sont retirés des fichiers de partage pour préserver la confidentialité des répondants. Les utilisateurs de ces fichiers doivent au préalable confirmer qu'ils ne divulgueront en aucun temps de l'information susceptible d'identifier un répondant à l'enquête.

11.1.2 Centres de données de recherche

Le Programme des Centres de données de recherche (CDR) permet aux chercheurs d'utiliser les données d'enquête dans un environnement sécuritaire dans plusieurs universités au Canada. Les chercheurs doivent soumettre des propositions de recherche qui, une fois acceptées, leur donneront accès aux CDR. Pour plus de renseignements, consultez la page web suivante : CDR.

11.1.3 Totalisations personnalisées

Une façon de donner accès au fichier de données consiste à offrir aux utilisateurs l'option de demander au personnel des Services à la clientèle de la Division de la statistique de la santé de préparer des totalisations personnalisées. Ce service est offert contre recouvrement des coûts. Il permet aux utilisateurs qui ne savent pas se servir des logiciels de totalisation d'obtenir des résultats personnalisés. Les résultats sont filtrés pour s'assurer qu'ils sont conformes aux normes de confidentialité et de fiabilité avant d'être diffusés. Pour plus de renseignements, s'adresser aux Services à la clientèle, au 613–951–1746, ou par courriel, à statcan.hd-ds.statcan@statcan.gc.ca.

11.2 Utilisation de la variable de poids

La variable de poids WTSX_S représente le poids d'échantillonnage utilisé dans l'EPMCC. Pour un répondant donné, ce poids d'échantillonnage peut être interprété comme étant le nombre de personnes que le répondant représente dans la population. Il doit être utilisé en tout temps dans les calculs d'estimations statistiques, afin de permettre l'inférence à l'échelle de la population. La production de résultats non pondérés n'est pas recommandée. La répartition de l'échantillon, de même que les détails du plan de sondage, peuvent entraîner des résultats biaisés qui ne représentent pas correctement la population. Pour une description plus détaillée du calcul de ce poids, consulter le chapitre 8 sur la pondération.

11.3 Règles d'affectations des noms des variables

Pour l'EPMCC, on a adopté des règles d'affectation des noms des variables qui permettent d'utiliser et d'identifier facilement les données en se fondant sur le module et les conditions. Les règles d'affectation des noms des variables satisfont à l'obligation de restreindre les noms de variables à un maximum de huit caractères afin de faciliter leur utilisation dans les produits logiciels analytiques.

11.3.1 Structure des composantes du nom des variables dans l'EPMCC

Chacun des huit caractères du nom d'une variable fournit des renseignements sur le type de données que contient la variable.

Positions 1-2 :
Référence du module (p. ex., SS – Symptômes et sévérité, ME – Consommation de médicaments, et HU – Utilisation des services de soins de santé)
Position 3 :
Référence propre au questionnaire (D = diabète, R = problèmes respiratoires).
Position 4 :
Référence à l'Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada (X)
Position 5 :
Type de variable (_ – question, D – variable dérivée)
Positions 6-8 :
Numéro de la question

Par exemple : la variable correspondant à la question 1, module de l'utilisation des services de soins de santé, questionnaire sur les problèmes respiratoires, EPMCC (HURX_01) :

Position 1-2 :
HU Tiré du module Utilisation des services de soins de santé
Position 3 :
R Composante du questionnaire sur les problèmes respiratoires
Position 4 :
X EPMCC
Position 5 :
_ Tiret de soulignement (_ = données recueillies)
Position 6-8 :
01 Numéro de question (et option de réponse au besoin)

On se sert des valeurs suivantes pour la composante du nom de la variable correspondant à la section du questionnaire :

11.3.2 Positions 1 à 3 Nom de la variable/section du questionnaire
GEN État de santé général (utilisé pour les questionnaires sur le diabète et sur les problèmes respiratoires)
CN Confirmation du diagnostic et antécédents familiaux
SS Symptômes et sévérité
TR Déclencheurs
CO Surveillance clinique
HU Utilisation des services de soins de santé
ME Consommation de médicaments
IC Couverture d'assurance
HC Problèmes de santé
AL Allergies
CL Recommendations cliniques
RA Limitation des activités
RW Limitation des activités liées au travail
RE Limitation des activités éducatives
RV Limitation des activités de bénévolat
SM Autogestion
MO Auto surveillance
SW Soutien et bien-être
SH Historique de l'usage du tabac
SC Arrêt de l'usage du tabac
DC Complications du diabète
PA Activation des patients
ADM Administration (utilisé pour les questionnaires sur le diabète et sur les problèmes respiratoires)

La troisième position du nom de la variable est un D si le module appartient au questionnaire sur le diabète ou un R si le module appartient au questionnaire sur les problèmes respiratoires. Un certain nombre de modules figurent dans les deux questionnaires, mais les questions diffèrent pour le diabète et les problèmes respiratoires.

11.3.3 Position 4: Cycle et nom de l'enquête

Le X se retrouvant à la quatrième position de la variable indique que cette variable fait partie de l'EPMCC.

11.3.4 Position 5 : Type de variable
- Variable collectée Variable qui figure directement sur le questionnaire.
C Variable codée Variable codée à partir d'une ou de plusieurs variables collectées (par exemple, code de la Classification type des industries (CTI)).
D Variable dérivée Variable calculée d'après une ou plusieurs variables collectées ou codées, ordinairement pendant le traitement au Bureau central (p. ex., indice de l'état de santé).
F Variable indicatrice Variable calculée à partir d'une ou de plusieurs variables collectées (comme variable dérivée), mais ordinairement par l'application informatique de collecte des données, aux fins de son utilisation ultérieure durant l'interview (p. ex., indicateur de travail).
G Variable groupée Variables collectées, codées, supprimées ou dérivées, agrégées en un groupe (p. ex., groupes d'âge).

11.3.5 Positions 6-8: Nom de la variable

En général, les trois dernières positions correspondent à la numérotation de la variable qui figure sur le questionnaire. On supprime la lettre « Q » utilisée pour représenter le mot "question" et on présente tous les numéros de question au moyen d'un groupe de deux chiffres. Par exemple, la question Q01A d'un questionnaire devient simplement 01A, et la question Q15 devient simplement 15.

Quand certaines questions comportent plusieurs réponses, la position finale dans la séquence du nom de la variable correspond à une lettre. Pour ce genre de questions, de nouvelles variables sont créées dans le but de différencier un « oui » d'un « non » pour chaque possibilité de réponse. Par exemple, si la question Q2 possède 4 réponses possibles, les nouvelles questions seront Q2A pour la première possibilité, Q2B pour la deuxième, Q2C pour la troisième et ainsi de suite. Si les options 2 et 3 seulement sont choisies, Q2A = Non, Q2B = Oui, Q2C = Oui et Q2D = Non.

11.4 Structure des composantes du nom des variables dans l'ESCC

Comme les fichiers de données de l'EPMCC ont été couplés à ceux de l'ESCC, il est important de pouvoir faire la distinction entre les deux enquêtes. Les règles d'attribution de noms de variables de l'EPMCC et de l'ESCC sont très similaires. La seule exception étant que pour l'EPMCC, un X figure à la position quatre pour indiquer que la variable vient de cette enquête.

Par exemple, la variable d'âge figure dans l'ESCC ainsi que dans l'EPMCC. Voici à quoi ressemble son nom dans les deux enquêtes :
EPMCC : DHHX_AGE
ESCC : DHH_AGE

Ainsi, si la même variable figure dans l'EPMCC et dans l'ESCC, il est important de veiller à ce que la bonne variable soit spécifiée dans l'analyse.

Notes

Note de bas de page 1

Selon les définitions des problèmes de santé, aucun membre de l'échantillon de l'EPMCC ne pouvait être classé comme souffrant à la fois d'asthme et de MPOC. Par conséquent, les répondants pouvaient être classés au plus sous deux problèmes de santé, soit MPOC et diabète ou asthme et diabète.

Retour à la référence de la note de bas de page 1

Enquête annuelle sur les distributeurs secondaires des produits pétroliers raffinés

Guide de déclaration

1. Instructions de déclaration

Vous trouverez ci-dessous des renseignements qui vous aideront à remplir l’Enquête annuelle sur les distributeurs secondaires de produits pétroliers raffinés.

  • Il y a quatre tableaux de produits distincts : essence à moteurs, carburant diesel, mazout de chauffage et mazout lourd.
  • Pour chaque produit, veuillez déclarer le nombre total de litres vendus du 1er janvier au 31 décembre 2010 au Canada, par province ou territoire et selon le type de consommateur indiqué aux lignes 3 à 26 du questionnaire.
  • Si le nombre exact de litres vendus n’est pas disponible, veuillez nous fournir vos meilleures estimations.
  • Veuillez conserver une copie du questionnaire pour vos dossiers.

2. Définitions

Essence à moteur : Tous les carburants de type « essence » utilisés pour les moteurs à combustion interne, y compris l’éthanol/méthanol et autres additifs similaires.

Carburant diesel : Toutes les catégories de distillats pour moteurs diesel utilisé en transport routier, hors route, maritime et ferroviaire, quelque soit le traitement fiscal du diesel vendu (diesel coloré ou décoloré) y compris tout biodiesel rajouté au diesel.

Mazout de chauffage : Tous les combustibles de type distillat pour brûleurs à mélange surpressé. Comprend le mazout no.1, mazout no.2, le mazout no.3, mazout pour poêles, le mazout de chauffage, le gasoil et les carburants industriels légers, y compris tout biodiesel rajouté au mazout de chauffage.

Mazout lourd : Toutes les catégories de mazout de type résiduel, y compris les combustibles à faible teneur en soufre servant à la génération de vapeur, à la production d’énergie électrique ainsi qu’à l’alimentation de moteurs vapeurs et de moteurs diesels installés à bord de navires maritimes.  Comprend les mazouts nos 4, 5 et 6.  Également connu sous le nom de combustible de soute B ou C.

3. Section A

Note: Si vous avez vendu des produits pétroliers raffinés mélangés à des biocarburants à vos clients, veuillez cocher le cercle approprié dans la colonne fournie à cet effet sur chaque page du questionnaire.

Distribution du nombre de litres de carburant vendus par type de client (y compris les biocarburants)

Les définitions suivantes se rapportent aux lignes 1 à 27 du questionnaire et fournissent des instructions pour la déclaration de vos ventes selon le type de client.

Ligne 1 - Total, nombre de litres utilisé pour votre propre consommation
Déclarez toutes les quantités de produits pétroliers raffinés que vous avez achetées et que la compagnie a utilisées. (Par exemple, carburant utilisé pour vos véhicules ou mazout de chauffage).

Ligne 2 - Total, nombre de litres vendus (y compris les biocarburants)
Déclarez le nombre total de litres de produits pétroliers raffinés disponible pour la revente.  Ce nombre exclut les produits pétroliers raffinés que vous avez achetés et qui ont été utilisés pour le fonctionnement  de vos opérations, tel que le chauffage et le carburant pour vos véhicules,  et le carburant que vous avez transporté pour une tierce personne.

Ligne 3 - Résidences
Déclarez toutes les ventes destinées aux résidences privées, y compris les maisons unifamiliales,  les  blocs-appartements, les hôtels-résidences et les condominiums.

Ligne 4 - Ventes aux grossistes et marchands de produits pétroliers raffinés
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la vente en gros ou la vente directe (livraisons à domicile) de produits pétroliers raffinés.

Ligne 5 - Stations-service (nombre total de litres vendus à vos stations-service et  à celles qui appartiennent à d’autres)
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la vente au détail de carburants à moteurs, que les stations-services soient exploitées ou non conjointement avec un dépanneur, un atelier de réparation automobile, un restaurant ou un autre commerce. Les compagnies  qui exploitent des stations-service pour le compte de leurs propriétaires et qui perçoivent une commission sur les carburants vendus sont aussi incluses. Exclure les ventes aux marinas  -  les inclure à la ligne 26, « Autres clients commerciaux et institutionnels ».

Ligne 6 - Transporteurs ferroviaires et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est l’exploitation de chemins de fer.  Les ventes aux établissements dont l’activité principale consiste à fournir des services de transport ferroviaire de longue distance ou sur ligne principale, de courte distance, des services de transport ferroviaire de voyageurs et des services spécialisés au secteur du transport ferroviaire doivent également être incluses à la ligne 6.

Ligne 7 - Compagnies de transport routier et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à fournir des services de  transport de marchandises par camion, de transport en commun et de transport terrestre de voyageurs (y compris les services urbains de transport en commun, les compagnies de transport interurbain et rural par autocar, les services de taxis et limousines, les compagnies de transport scolaire et transport d’employés par autobus, les services d’autocars nolisés, les services de taxi et de limousine en direction et en provenance des aérogares et gares, services de navette et compagnies de transport pour passagers aux besoins spéciaux), de transport terrestre de tourisme et d’agrément et les compagnies dont l’activité principale consiste à fournir des services spécialisés aux compagnies de camionnage, aux exploitants d’autobus et à d’autres établissements utilisant le réseau routier (exemples : service de dépanneuse/remorqueuse, service de déneigement)

Ligne 8 - Transporteurs maritimes -  navires maritimes canadiens
Déclarez toutes les ventes faites au Canada aux compagnies dont l'activité principale est le transport par eau de passagers et de marchandises par des navires immatriculés au Canada (battant pavillon canadien).

Ligne 9 - Transporteurs maritimes -  navires maritimes étrangers
Déclarez toutes les ventes faites au Canada aux compagnies dont l'activité principale est le transport par eau de passagers et de marchandises par des navires immatriculés à l’étranger (battant pavillon étranger).

Ligne 10 - Fabricants de produits alimentaires
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la production d'aliments destinés à la consommation humaine ou animale. En général, ces établissements vendent leurs produits à des grossistes ou à des détaillants en vue de leur distribution finale aux consommateurs. 

Ligne 11 - Fabricants de papier  
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la fabrication de pâte à papier, de papier et de produits du papier. 

Ligne 12 - Fabricants de produits de fer et d’acier
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à fondre du minerai de fer et des débris d'acier pour produire du fer en gueuse sous forme liquide ou solide et à transformer du fer de première fonte en acier après avoir retiré le carbone qu'il contient par combustion dans des fours.  Inclure également à la ligne 12 toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à fabriquer des tuyaux et des tubes en fer ou en acier, à fabriquer par étirage du fil en acier, et à laminer à froid des formes en acier à partir d'acier acheté et les ventes aux fonderies de fer et d’acier.

Ligne 13 - Compagnies de production et de transformation d’aluminium et de métaux non ferreux   
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la fabrication d’aluminium ou dont l’activité principale consiste à fondre, raffiner, laminer, étirer et extruder des métaux non ferreux. Inclure également à la ligne 13 toutes les ventes aux fonderies de métaux non ferreux.

Ligne 14 - Fabricants de ciment
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à produire du ciment de mâchefer puis à le broyer à sec ou par voie humide.
Ne pas inclure les ventes aux fabricants de béton préparé et de produits en béton; ces ventes devraient être déclarées à la ligne 17 « Autres activités diverses de fabrication ».

Ligne 15 - Fabricants de produits du pétrole et du charbon 
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la transformation du pétrole et du charbon brut en produits intermédiaires et finis. Le procédé principal est le raffinage du pétrole, qui exige la séparation du pétrole brut en sous-produits à l'aide de techniques comme le craquage et la distillation.

Ligne 16 - Fabricants de produits chimiques et d’engrais  
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la fabrication de produits et de préparations chimiques à partir de matières premières organiques et inorganiques.

Ligne 17 - Autres activités diverses de fabrication
Déclarez toutes les ventes aux compagnies non visées aux lignes 10 à 16. Cette catégorie comprend les compagnies dont l’activité principale est la fabrication des produits suivants :

  • Fabrication de boissons et de produits du tabac
  • Usines de textiles
  • Usines de produits textiles
  • Fabrication de vêtements
  • Fabrication de produits en cuir et de produits analogues
  • Fabrication de produit en bois
  • Impression et activités connexes de soutien
  • Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc
  • Fabrication de produits en argile et produits réfractaires
  • Fabrication de verre et de produits en verre
  • Fabrication de béton préparé;
  • Fabrication de tuyaux, briques et blocs en béton et fabrication d’autres produits en béton
  • Fabrication de chaux et de produits en gypse
  • Fabrication de produits abrasifs
  • Fabrication de produits métalliques (inclues toutes les ventes aux compagnies de type suivant : Forgeage et estampage; Fabrication de coutellerie et d'outils à main; Fabrication de produits d'architecture et d'éléments de charpentes métalliques; Fabrication de chaudières, de réservoirs et de contenants d'expédition; Fabrication d'articles de quincaillerie; Fabrication de ressorts et de produits en fil métallique; Ateliers d'usinage, Fabrication de produits tournés, de vis, d'écrous et de boulons; Revêtement, gravure, traitement thermique et activités analogues; Fabrication d'autres produits métalliques)
  • Fabrication de machines
  • Fabrication de produits informatiques et électroniques
  • Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques
  • Fabrication de matériel de transport
  • Fabrication de meubles et de produits connexes
  • Activités diverses de fabrication

Ligne 18 - Mines de fer
Déclarez toutes les ventes aux établissements qui s’occupent principalement de l’extraction, de l’enrichissement et des autres modes de préparation du minerai de fer.

Ligne 19 - Extraction de pétrole et de gaz naturel et activités de soutien à l'extraction de pétrole et de gaz naturel
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est l’exploration ou la production du pétrole brut et du gaz naturel, selon des méthodes classiques ou non classiques (par exemple extraction de sables bitumineux) et à celles dont l'activité principale est la prestation, en vertu d'ententes contractuelles ou contre rémunération, de services de soutien requis pour l'extraction de pétrole et de gaz. (y compris le forage pétrolier et gazier et le forage en mer).

Ligne 20 - Autres mines et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est l’extraction minière, à l’exclusion des mines de fer et aux compagnies dont l'activité principale est la prestation, en vertu d'ententes contractuelles ou contre rémunération, des services de soutien requis par l'extraction minière et l'extraction en carrière de minéraux. Cette catégorie comprend les mines de charbon, de minerais métalliques (à l’exclusion des ventes aux mines de fer déclarées à la ligne 18), de minerais non-métalliques.

Exemples : extraction de charbon, d’or, d’argent, de plomb/zinc, de granite, d’amiante, de potasse et de diamants; extraction de sable, de gravier, d'argile, de céramique et de minerais réfractaires; drainage ou pompage minier, à forfait

Ligne 21  - Foresterie, exploitation forestière, pêche et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la production et la récolte du bois caractérisé par un long cycle de croissance (dix ans ou plus);  la prise ou la capture, à des fins commerciales, de poissons, de mollusques et crustacés et d'autres animaux aquatiques, dans leur habitat naturel; et l’offre des services de soutien essentiels à la production forestière et à la pêche.

Exclusion : Aquaculture (veuillez déclarer les ventes aux compagnies d’aquaculture à la ligne 22).

Ligne 22 - Agriculteurs, chasseurs, piégeurs et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la culture agricole, la culture de plantes, de plantes grimpantes, d'arbres et de leurs semences; la production de produits d'origine animale et l'engraissement des animaux; la chasse et le piégeage à des fins commerciales de même que l'exploitation et la gestion de parcs commerciaux à gibier; et l’offre de services de soutien essentiels à la production agricole et forestière.

Exemples : Culture de plantes oléagineuses et de céréales; culture de légumes, de fruits et de noix; culture en serre et en pépinière et floriculture; culture du tabac et coton; élevage de bovins; élevage de porcs; élevage de volailles et production d'oeufs; élevage de moutons et de chèvres; aquaculture; apiculture; service de moissonnage des récoltes; plantation de cultures; service de reproduction d'animaux; service de reboisement.

Ligne 23  -  Compagnies de construction et activités connexes
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la construction, la réparation et la rénovation d'immeubles et d'ouvrages de génie civil, et le lotissement et l'aménagement de terrain; cette catégorie comprend  aussi les compagnies dont l'activité première consiste à effectuer des travaux habituellement requis pour la construction des bâtiments et des structures, comme la maçonnerie, la peinture ou l'électricité.

Exemples : Construction de bâtiments (construction résidentielle et non résidentielle); travaux de génie civil (construction d'installations de services publics, de routes, de rues et de ponts et lotissement de terrains); entrepreneurs en travaux de fondations, de structure, et d'extérieur de bâtiment (ex. entrepreneurs en charpenterie, en travaux de maçonnerie, en travaux de vitrage et de vitrerie, en travaux de toiture, en travaux de parements, etc.); entrepreneurs en installations d'équipements techniques (ex. entrepreneurs en travaux d'électricité et en installation de câblage et en plomberie, chauffage et climatisation); entrepreneurs en travaux de finition de bâtiments (ex. entrepreneurs en installation de cloisons sèches et travaux d'isolation, en peinture et tapisserie, en travaux de revêtements de sol, en pose de carreaux et coulage de terrazzo et en travaux de finition de bâtiment); autres entrepreneurs spécialisés telle que la location de grues avec conducteur, et  les compagnies dont l’activité principale consiste à effectuer des activités de préparation du terrain, comme l'excavation, le nivellement et la démolition de bâtiments.

Ligne 24 - Administrations publiques
Déclarez toutes les ventes aux organismes dont l'activité principale est de nature gouvernementale : promulgation et interprétation judiciaire des lois et de leurs règlements d'application et administration des programmes établis sous le régime de ces lois et règlements d'application.

Exemples : administrations publiques fédérales, provinciales/territoriales, locales, municipales et régionales; sociétés de la Couronne; tribunaux fédéraux, provinciaux et municipaux; services d’immigration; Gendarmerie royale du Canada, services de police provinciaux et municipaux; services correctionnels fédéraux, provinciaux et municipaux; services provinciaux et municipaux de lutte contre les incendies; services fédéraux et provinciaux relatifs à la main-d’œuvre et à l'emploi; services de réglementation fédéraux et provinciaux (ex. service d'administration du gouvernement fédéral sur la santé et la sécurité au travail, commissions de contrôle des alcools);  administrations publiques autochtones; etc.

Ligne 25 - Compagnies de production d’électricité
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à produire de l'électricité en bloc à partir de l'énergie hydraulique, des combustibles fossiles, des combustibles nucléaires ou d'autres processus. Les ventes aux compagnies de transport et distribution d’électricité doivent être déclarées dans la catégorie « Autres ventes commerciales et institutionnelles »  (ligne 26).

Ligne 26 -  Autres clients commerciaux et institutionnels
Déclarez à la ligne 26, toutes les ventes (nombre total de litres vendus) aux compagnies non incluses aux lignes 3 à 25 du questionnaire.

La catégorie ‘Autres clients commerciaux et institutionnels’ comprend les compagnies dont l’activité principale est une des suivantes:

  • Transport  et distribution d'électricité
  • Distribution de gaz naturel
  • Réseaux d’aqueduc et d’égout et autres systèmes
  • Commerce de gros (à l’exclusion des grossistes en produits pétroliers)
  • Commerce de détail (à l’exclusion des stations-service)
  • Transport aérien et activités de soutien au transport aérien
  • Transport par pipeline
  • Services postaux
  • Messageries et services de messagers
  • Entreposage
  • Industrie de l’information et industrie culturelle (éditeurs de logiciels, radiodiffusion et télévision, télécommunications par fil)
  • Finances et assurances (banque centrale, sociétés d’assurance, caisses de retraite)
  • Services immobiliers et services de location et de location à bail (bailleurs de biens immobiliers, activités liées à l’immobilier, location de biens de consommation)
  • Services professionnels, scientifiques et techniques (services juridiques, services de comptabilité, de préparation des déclarations de revenus, de tenue de livres et de paye)
  • Gestion de sociétés et d’entreprises
  • Services administratifs, services de soutien, services de gestion, des déchets et services d’assainissement (services emploi, services de soutien d’entreprises, collecte des déchets)
  • Services d’enseignement (p. ex., écoles primaires et secondaires, collèges communautaires, universités)
  • Soins de santé et assistance sociale (p. ex., services de soins ambulatoires, hôpitaux, établissements de soins infirmiers et des soins pour bénéficiaires internes)
  • Industries d’arts, spectacles et loisirs (p. ex., compagnies d’arts d’interprétations, établissement du patrimoine, parcs d’attractions,  centres de ski, marinas et salles de jeux électroniques)
  • Hébergement et services de restauration (hébergement des voyageurs, maisons de chambres et pensions de famille,  restaurant à service complet)
  • Autres services (sauf les administrations publiques), par exemple réparation et entretien, organismes religieux, services funéraires

Exemple : Si votre compagnie a vendu du carburant diesel à des marinas, hôpitaux, universités et des compagnies de services immobiliers, veuillez calculer le nombre total de litres de diesel vendus à ces compagnies et le déclarer à la ligne 26.

Ligne 27 - Total, nombre de litres vendu, y compris les biocarburants
Déclarez le nombre total de litres de carburant, y compris le nombre total de litres de biocarburant rajouté aux carburants, vendus au cours de l’année civile. La ligne 27 est la somme des lignes 3 à 26.
Veuillez noter que le nombre déclaré à la ligne 27 doit être égal à celui déclaré à la ligne 2.

4. Section B: Biocarburants

Essence  à moteur

Si vous rajoutez de l’éthanol ou achetez de l’essence déjà mélangée à de l’éthanol, veuillez déclarer le nombre total de litres d’éthanol vendus aux lignes 1a et/ou 1b. Ne déclarez pas les ventes d’éthanol non mélangé à de l’essence.

Ligne 1a – Total, nombre de litres d’éthanol vendus (que vous avez vous-même mélangé à l’essence)

Si vous avez acheté de l’essence à moteur qui ne contenait pas d’éthanol, veuillez déclarer le nombre total de litres d’éthanol que vous avez vous-même mélangé à l’essence que vous avez vendue.

Ligne 1b – Veuillez indiquer ci-dessous la ou les sources d’éthanol utilisées; cochez toutes les sources qui s’appliquent
Cochez la case appropriée pour indiquer la source de l’éthanol utilisée. Cochez toutes les sources qui s’appliquent.
Si la source n’est pas le blé ou le maïs, veuillez cocher la case « Autre » et préciser la source dans la case réservée à cet effet.

Ligne 2a - Total, nombre de litres d’éthanol vendus (achetés prémélangés)
Si vous avez acheté de l’essence déjà mélangée à de l’éthanol, veuillez déclarer le nombre total de litres d’éthanol contenus dans l’essence que vous avez vendue.

Ligne 2b – Veuillez indiquer ci-dessous la ou les sources d’éthanol utilisées; cochez toutes les sources qui s’appliquent
Cochez la case appropriée pour indiquer la source de l’éthanol utilisée. Cochez toutes les sources qui s’appliquent.
Si la source n’est pas le blé ou le maïs, veuillez cocher la case « Autre » et préciser la source dans la case réservée à cet effet.

Carburant diesel et mazout de chauffage

Les instructions suivantes se rapportent aux biocarburants que vous avez mélangés au carburant diesel et au mazout de chauffage que vous avez vendus. Ne déclarez pas les ventes de biodiesel non mélangé à du diesel ou à du mazout de chauffage.

Ligne 1 -  Total, nombre de litres du biodiesel vendus
Si vous vendez du carburant diesel ou du mazout de chauffage mélangé à  du biodiesel, veuillez indiquer le nombre de litres de biodiesel vendus. 

Ligne 2 – Veuillez indiquer ci-dessous la ou les sources de biodiesel utilisées; cochez toutes les sources qui s’appliquent
Cochez tous les cercles qui s’appliquent.

Si la source du biodiesel utilisée n’est pas contenue dans la liste fournie, veuillez cocher la case « Autre » et préciser la source dans la case réservée à cet effet.

Enquête annuelle sur les distributeurs secondaires des produits pétroliers raffinés

Guide de déclaration

1. Instructions de déclaration

Vous trouverez ci-dessous des renseignements qui vous aideront à remplir l’Enquête annuelle sur les distributeurs secondaires de produits pétroliers raffinés.

  • Il y a quatre tableaux de produits distincts : essence à moteurs, carburant diesel, mazout de chauffage et mazout lourd.
  • Pour chaque produit, veuillez déclarer le nombre total de litres vendus du 1er janvier au 31 décembre 2009 au Canada, par province ou territoire et selon le type de consommateur indiqué aux lignes 3 à 26 du questionnaire.
  • Si le nombre exact de litres vendus n’est pas disponible, veuillez nous fournir vos meilleures estimations.
  • Veuillez conserver une copie du questionnaire pour vos dossiers.

2. Définitions

Essence à moteur : Tous les carburants de type « essence » utilisés pour les moteurs à combustion interne, y compris l’éthanol/méthanol et autres additifs similaires.

Carburant diesel : Toutes les catégories de distillats pour moteurs diesel utilisé en transport routier, hors route, maritime et ferroviaire, quelque soit le traitement fiscal du diesel vendu (diesel coloré ou décoloré) y compris tout biodiesel rajouté au diesel.

Mazout de chauffage : Tous les combustibles de type distillat pour brûleurs à mélange surpressé. Comprend le mazout no.1, mazout no.2, le mazout no.3, mazout pour poêles, le mazout de chauffage, le gasoil et les carburants industriels légers, y compris tout biodiesel rajouté au mazout de chauffage.

Mazout lourd : Toutes les catégories de mazout de type résiduel, y compris les combustibles à faible teneur en soufre servant à la génération de vapeur, à la production d’énergie électrique ainsi qu’à l’alimentation de moteurs vapeurs et de moteurs diesels installés à bord de navires maritimes.  Comprend les mazouts nos 4, 5 et 6.  Également connu sous le nom de combustible de soute B ou C.

3. Section A

Note: Si vous avez vendu des produits pétroliers raffinés mélangés à des biocarburants à vos clients, veuillez cocher le cercle approprié dans la colonne fournie à cet effet sur chaque page du questionnaire.

Distribution du nombre de litres de carburant vendus par type de client (y compris les biocarburants)

Les définitions suivantes se rapportent aux lignes 1 à 27 du questionnaire et fournissent des instructions pour la déclaration de vos ventes selon le type de client.

Ligne 1 - Total, nombre de litres utilisé pour votre propre consommation
Déclarez toutes les quantités de produits pétroliers raffinés que vous avez achetées et que la compagnie a utilisées. (Par exemple, carburant utilisé pour vos véhicules ou mazout de chauffage).

Ligne 2 - Total, nombre de litres vendus (y compris les biocarburants)
Déclarez le nombre total de litres de produits pétroliers raffinés disponible pour la revente.  Ce nombre exclut les produits pétroliers raffinés que vous avez achetés et qui ont été utilisés pour le fonctionnement  de vos opérations, tel que le chauffage et le carburant pour vos véhicules,  et le carburant que vous avez transporté pour une tierce personne.

Ligne 3 - Résidences
Déclarez toutes les ventes destinées aux résidences privées, y compris les maisons unifamiliales,  les  blocs-appartements, les hôtels-résidences et les condominiums.

Ligne 4 - Ventes aux grossistes et marchands de produits pétroliers raffinés
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la vente en gros ou la vente directe (livraisons à domicile) de produits pétroliers raffinés.

Ligne 5 - Stations-service (nombre total de litres vendus à vos stations-service et  à celles qui appartiennent à d’autres)
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la vente au détail de carburants à moteurs, que les stations-services soient exploitées ou non conjointement avec un dépanneur, un atelier de réparation automobile, un restaurant ou un autre commerce. Les compagnies  qui exploitent des stations-service pour le compte de leurs propriétaires et qui perçoivent une commission sur les carburants vendus sont aussi incluses. Exclure les ventes aux marinas  -  les inclure à la ligne 26, « Autres clients commerciaux et institutionnels ».

Ligne 6 - Transporteurs ferroviaires et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est l’exploitation de chemins de fer.  Les ventes aux établissements dont l’activité principale consiste à fournir des services de transport ferroviaire de longue distance ou sur ligne principale, de courte distance, des services de transport ferroviaire de voyageurs et des services spécialisés au secteur du transport ferroviaire doivent également être incluses à la ligne 6.

Ligne 7 - Compagnies de transport routier et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à fournir des services de  transport de marchandises par camion, de transport en commun et de transport terrestre de voyageurs (y compris les services urbains de transport en commun, les compagnies de transport interurbain et rural par autocar, les services de taxis et limousines, les compagnies de transport scolaire et transport d’employés par autobus, les services d’autocars nolisés, les services de taxi et de limousine en direction et en provenance des aérogares et gares, services de navette et compagnies de transport pour passagers aux besoins spéciaux), de transport terrestre de tourisme et d’agrément et les compagnies dont l’activité principale consiste à fournir des services spécialisés aux compagnies de camionnage, aux exploitants d’autobus et à d’autres établissements utilisant le réseau routier (exemples : service de dépanneuse/remorqueuse, service de déneigement)

Ligne 8 - Transporteurs maritimes -  navires maritimes canadiens
Déclarez toutes les ventes faites au Canada aux compagnies dont l'activité principale est le transport par eau de passagers et de marchandises par des navires immatriculés au Canada (battant pavillon canadien).

Ligne 9 - Transporteurs maritimes -  navires maritimes étrangers
Déclarez toutes les ventes faites au Canada aux compagnies dont l'activité principale est le transport par eau de passagers et de marchandises par des navires immatriculés à l’étranger (battant pavillon étranger).

Ligne 10 - Fabricants de produits alimentaires
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la production d'aliments destinés à la consommation humaine ou animale. En général, ces établissements vendent leurs produits à des grossistes ou à des détaillants en vue de leur distribution finale aux consommateurs. 

Ligne 11 - Fabricants de papier  
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la fabrication de pâte à papier, de papier et de produits du papier. 

Ligne 12 - Fabricants de produits de fer et d’acier
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à fondre du minerai de fer et des débris d'acier pour produire du fer en gueuse sous forme liquide ou solide et à transformer du fer de première fonte en acier après avoir retiré le carbone qu'il contient par combustion dans des fours.  Inclure également à la ligne 12 toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à fabriquer des tuyaux et des tubes en fer ou en acier, à fabriquer par étirage du fil en acier, et à laminer à froid des formes en acier à partir d'acier acheté et les ventes aux fonderies de fer et d’acier.

Ligne 13 - Compagnies de production et de transformation d’aluminium et de métaux non ferreux   
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la fabrication d’aluminium ou dont l’activité principale consiste à fondre, raffiner, laminer, étirer et extruder des métaux non ferreux. Inclure également à la ligne 13 toutes les ventes aux fonderies de métaux non ferreux.

Ligne 14 - Fabricants de ciment
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à produire du ciment de mâchefer puis à le broyer à sec ou par voie humide.
Ne pas inclure les ventes aux fabricants de béton préparé et de produits en béton; ces ventes devraient être déclarées à la ligne 17 « Autres activités diverses de fabrication ».

Ligne 15 - Fabricants de produits du pétrole et du charbon 
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la transformation du pétrole et du charbon brut en produits intermédiaires et finis. Le procédé principal est le raffinage du pétrole, qui exige la séparation du pétrole brut en sous-produits à l'aide de techniques comme le craquage et la distillation.

Ligne 16 - Fabricants de produits chimiques et d’engrais  
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la fabrication de produits et de préparations chimiques à partir de matières premières organiques et inorganiques.

Ligne 17 - Autres activités diverses de fabrication
Déclarez toutes les ventes aux compagnies non visées aux lignes 10 à 16. Cette catégorie comprend les compagnies dont l’activité principale est la fabrication des produits suivants :

  • Fabrication de boissons et de produits du tabac
  • Usines de textiles
  • Usines de produits textiles
  • Fabrication de vêtements
  • Fabrication de produits en cuir et de produits analogues
  • Fabrication de produit en bois
  • Impression et activités connexes de soutien
  • Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc
  • Fabrication de produits en argile et produits réfractaires
  • Fabrication de verre et de produits en verre
  • Fabrication de béton préparé;
  • Fabrication de tuyaux, briques et blocs en béton et fabrication d’autres produits en béton
  • Fabrication de chaux et de produits en gypse
  • Fabrication de produits abrasifs
  • Fabrication de produits métalliques (inclues toutes les ventes aux compagnies de type suivant : Forgeage et estampage; Fabrication de coutellerie et d'outils à main; Fabrication de produits d'architecture et d'éléments de charpentes métalliques; Fabrication de chaudières, de réservoirs et de contenants d'expédition; Fabrication d'articles de quincaillerie; Fabrication de ressorts et de produits en fil métallique; Ateliers d'usinage, Fabrication de produits tournés, de vis, d'écrous et de boulons; Revêtement, gravure, traitement thermique et activités analogues; Fabrication d'autres produits métalliques)
  • Fabrication de machines
  • Fabrication de produits informatiques et électroniques
  • Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques
  • Fabrication de matériel de transport
  • Fabrication de meubles et de produits connexes
  • Activités diverses de fabrication

Ligne 18 - Mines de fer
Déclarez toutes les ventes aux établissements qui s’occupent principalement de l’extraction, de l’enrichissement et des autres modes de préparation du minerai de fer.

Ligne 19 - Extraction de pétrole et de gaz naturel et activités de soutien à l'extraction de pétrole et de gaz naturel
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est l’exploration ou la production du pétrole brut et du gaz naturel, selon des méthodes classiques ou non classiques (par exemple extraction de sables bitumineux) et à celles dont l'activité principale est la prestation, en vertu d'ententes contractuelles ou contre rémunération, de services de soutien requis pour l'extraction de pétrole et de gaz. (y compris le forage pétrolier et gazier et le forage en mer).

Ligne 20 - Autres mines et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est l’extraction minière, à l’exclusion des mines de fer et aux compagnies dont l'activité principale est la prestation, en vertu d'ententes contractuelles ou contre rémunération, des services de soutien requis par l'extraction minière et l'extraction en carrière de minéraux. Cette catégorie comprend les mines de charbon, de minerais métalliques (à l’exclusion des ventes aux mines de fer déclarées à la ligne 18), de minerais non-métalliques.

Exemples : extraction de charbon, d’or, d’argent, de plomb/zinc, de granite, d’amiante, de potasse et de diamants; extraction de sable, de gravier, d'argile, de céramique et de minerais réfractaires; drainage ou pompage minier, à forfait

Ligne 21  - Foresterie, exploitation forestière, pêche et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la production et la récolte du bois caractérisé par un long cycle de croissance (dix ans ou plus);  la prise ou la capture, à des fins commerciales, de poissons, de mollusques et crustacés et d'autres animaux aquatiques, dans leur habitat naturel; et l’offre des services de soutien essentiels à la production forestière et à la pêche.

Exclusion : Aquaculture (veuillez déclarer les ventes aux compagnies d’aquaculture à la ligne 22).

Ligne 22 - Agriculteurs, chasseurs, piégeurs et activités de soutien
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la culture agricole, la culture de plantes, de plantes grimpantes, d'arbres et de leurs semences; la production de produits d'origine animale et l'engraissement des animaux; la chasse et le piégeage à des fins commerciales de même que l'exploitation et la gestion de parcs commerciaux à gibier; et l’offre de services de soutien essentiels à la production agricole et forestière.

Exemples : Culture de plantes oléagineuses et de céréales; culture de légumes, de fruits et de noix; culture en serre et en pépinière et floriculture; culture du tabac et coton; élevage de bovins; élevage de porcs; élevage de volailles et production d'oeufs; élevage de moutons et de chèvres; aquaculture; apiculture; service de moissonnage des récoltes; plantation de cultures; service de reproduction d'animaux; service de reboisement.

Ligne 23  -  Compagnies de construction et activités connexes
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale est la construction, la réparation et la rénovation d'immeubles et d'ouvrages de génie civil, et le lotissement et l'aménagement de terrain; cette catégorie comprend  aussi les compagnies dont l'activité première consiste à effectuer des travaux habituellement requis pour la construction des bâtiments et des structures, comme la maçonnerie, la peinture ou l'électricité.

Exemples : Construction de bâtiments (construction résidentielle et non résidentielle); travaux de génie civil (construction d'installations de services publics, de routes, de rues et de ponts et lotissement de terrains); entrepreneurs en travaux de fondations, de structure, et d'extérieur de bâtiment (ex. entrepreneurs en charpenterie, en travaux de maçonnerie, en travaux de vitrage et de vitrerie, en travaux de toiture, en travaux de parements, etc.); entrepreneurs en installations d'équipements techniques (ex. entrepreneurs en travaux d'électricité et en installation de câblage et en plomberie, chauffage et climatisation); entrepreneurs en travaux de finition de bâtiments (ex. entrepreneurs en installation de cloisons sèches et travaux d'isolation, en peinture et tapisserie, en travaux de revêtements de sol, en pose de carreaux et coulage de terrazzo et en travaux de finition de bâtiment); autres entrepreneurs spécialisés telle que la location de grues avec conducteur, et  les compagnies dont l’activité principale consiste à effectuer des activités de préparation du terrain, comme l'excavation, le nivellement et la démolition de bâtiments.

Ligne 24 - Administrations publiques
Déclarez toutes les ventes aux organismes dont l'activité principale est de nature gouvernementale : promulgation et interprétation judiciaire des lois et de leurs règlements d'application et administration des programmes établis sous le régime de ces lois et règlements d'application.

Exemples : administrations publiques fédérales, provinciales/territoriales, locales, municipales et régionales; sociétés de la Couronne; tribunaux fédéraux, provinciaux et municipaux; services d’immigration; Gendarmerie royale du Canada, services de police provinciaux et municipaux; services correctionnels fédéraux, provinciaux et municipaux; services provinciaux et municipaux de lutte contre les incendies; services fédéraux et provinciaux relatifs à la main-d’œuvre et à l'emploi; services de réglementation fédéraux et provinciaux (ex. service d'administration du gouvernement fédéral sur la santé et la sécurité au travail, commissions de contrôle des alcools);  administrations publiques autochtones; etc.

Ligne 25 - Compagnies de production d’électricité
Déclarez toutes les ventes aux compagnies dont l'activité principale consiste à produire de l'électricité en bloc à partir de l'énergie hydraulique, des combustibles fossiles, des combustibles nucléaires ou d'autres processus. Les ventes aux compagnies de transport et distribution d’électricité doivent être déclarées dans la catégorie « Autres ventes commerciales et institutionnelles »  (ligne 26).

Ligne 26 -  Autres clients commerciaux et institutionnels
Déclarez à la ligne 26, toutes les ventes (nombre total de litres vendus) aux compagnies non incluses aux lignes 3 à 25 du questionnaire.

La catégorie ‘Autres clients commerciaux et institutionnels’ comprend les compagnies dont l’activité principale est une des suivantes:

  • Transport  et distribution d'électricité
  • Distribution de gaz naturel
  • Réseaux d’aqueduc et d’égout et autres systèmes
  • Commerce de gros (à l’exclusion des grossistes en produits pétroliers)
  • Commerce de détail (à l’exclusion des stations-service)
  • Transport aérien et activités de soutien au transport aérien
  • Transport par pipeline
  • Services postaux
  • Messageries et services de messagers
  • Entreposage
  • Industrie de l’information et industrie culturelle (éditeurs de logiciels, radiodiffusion et télévision, télécommunications par fil)
  • Finances et assurances (banque centrale, sociétés d’assurance, caisses de retraite)
  • Services immobiliers et services de location et de location à bail (bailleurs de biens immobiliers, activités liées à l’immobilier, location de biens de consommation)
  • Services professionnels, scientifiques et techniques (services juridiques, services de comptabilité, de préparation des déclarations de revenus, de tenue de livres et de paye)
  • Gestion de sociétés et d’entreprises
  • Services administratifs, services de soutien, services de gestion, des déchets et services d’assainissement (services emploi, services de soutien d’entreprises, collecte des déchets)
  • Services d’enseignement (p. ex., écoles primaires et secondaires, collèges communautaires, universités)
  • Soins de santé et assistance sociale (p. ex., services de soins ambulatoires, hôpitaux, établissements de soins infirmiers et des soins pour bénéficiaires internes)
  • Industries d’arts, spectacles et loisirs (p. ex., compagnies d’arts d’interprétations, établissement du patrimoine, parcs d’attractions,  centres de ski, marinas et salles de jeux électroniques)
  • Hébergement et services de restauration (hébergement des voyageurs, maisons de chambres et pensions de famille,  restaurant à service complet)
  • Autres services (sauf les administrations publiques), par exemple réparation et entretien, organismes religieux, services funéraires

Exemple : Si votre compagnie a vendu du carburant diesel à des marinas, hôpitaux, universités et des compagnies de services immobiliers, veuillez calculer le nombre total de litres de diesel vendus à ces compagnies et le déclarer à la ligne 26.

Ligne 27 - Total, nombre de litres vendu, y compris les biocarburants
Déclarez le nombre total de litres de carburant, y compris le nombre total de litres de biocarburant rajouté aux carburants, vendus au cours de l’année civile. La ligne 27 est la somme des lignes 3 à 26.
Veuillez noter que le nombre déclaré à la ligne 27 doit être égal à celui déclaré à la ligne 2.

4. Section B: Biocarburants

Essence  à moteur

Si vous rajoutez de l’éthanol ou achetez de l’essence déjà mélangée à de l’éthanol, veuillez déclarer le nombre total de litres d’éthanol vendus aux lignes 1a et/ou 1b. Ne déclarez pas les ventes d’éthanol non mélangé à de l’essence.

Ligne 1a – Total, nombre de litres d’éthanol vendus (que vous avez vous-même mélangé à l’essence)

Si vous avez acheté de l’essence à moteur qui ne contenait pas d’éthanol, veuillez déclarer le nombre total de litres d’éthanol que vous avez vous-même mélangé à l’essence que vous avez vendue.

Ligne 1b – Veuillez indiquer ci-dessous la ou les sources d’éthanol utilisées; cochez toutes les sources qui s’appliquent
Cochez la case appropriée pour indiquer la source de l’éthanol utilisée. Cochez toutes les sources qui s’appliquent.
Si la source n’est pas le blé ou le maïs, veuillez cocher la case « Autre » et préciser la source dans la case réservée à cet effet.

Ligne 2a - Total, nombre de litres d’éthanol vendus (achetés prémélangés)
Si vous avez acheté de l’essence déjà mélangée à de l’éthanol, veuillez déclarer le nombre total de litres d’éthanol contenus dans l’essence que vous avez vendue.

Ligne 2b – Veuillez indiquer ci-dessous la ou les sources d’éthanol utilisées; cochez toutes les sources qui s’appliquent
Cochez la case appropriée pour indiquer la source de l’éthanol utilisée. Cochez toutes les sources qui s’appliquent.
Si la source n’est pas le blé ou le maïs, veuillez cocher la case « Autre » et préciser la source dans la case réservée à cet effet.

Carburant diesel et mazout de chauffage

Les instructions suivantes se rapportent aux biocarburants que vous avez mélangés au carburant diesel et au mazout de chauffage que vous avez vendus. Ne déclarez pas les ventes de biodiesel non mélangé à du diesel ou à du mazout de chauffage.

Ligne 1 -  Total, nombre de litres du biodiesel vendus
Si vous vendez du carburant diesel ou du mazout de chauffage mélangé à  du biodiesel, veuillez indiquer le nombre de litres de biodiesel vendus. 

Ligne 2 – Veuillez indiquer ci-dessous la ou les sources de biodiesel utilisées; cochez toutes les sources qui s’appliquent
Cochez tous les cercles qui s’appliquent.

Si la source du biodiesel utilisée n’est pas contenue dans la liste fournie, veuillez cocher la case « Autre » et préciser la source dans la case réservée à cet effet.

Période de collecte 2008-2009

Histoire et Contexte

Le Projet statistique sur l’enseignement primaire et secondaire (PSEPS) est un projet pilote instauré par Statistique Canada en 2003. Il comporte trois (3) tableaux, qui faisaient initialement partie d’une enquête envoyée chaque année par des représentants du ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique à toutes les provinces et à tous les territoires. À la suite de consultations officielles avec chaque province et territoire et avec des utilisateurs de données, Statistique Canada a ajouté sept (7) autres tableaux à l’enquête afin de recueillir des données supplémentaires. L’objectif de ce projet est de receuillir des données portant sur les dépenses des écoles primaires et secondaires et de remplacer plusieurs enquêtes qui étaient utilisées afin de receuillir des données sur les effectifs, les diplômés et les éducateurs. Ces enquêtes sont l’Enquête sur les effectifs des écoles primaires et secondaires, l’Enquête sur les diplômés des écoles secondaires, l’Enquête sur les caractéristiques du personnel scolaire des écoles primaires et secondaires et le Rapport statistique du directeur de l’école. Même si ce projet recueille des données sur les dépenses, l’Enquête sur le système intégré d'information financière sur les commissions scolaires demeure active. Les principaux objectifs que nous espérons réaliser grâce à cet outil de collecte de données sont la production de statistiques pertinentes, comparables et actuelles, ainsi que la réduction du fardeau des répondants, c’est-à-dire des établissements d’enseignement et des directeurs d’école.

Statistique Canada entretient une relation étroite avec le Conseil des statistiques canadiennes de l’éducation (CSCE), notamment avec le Comité de gestion stratégique (CGS), dont il sollicite les conseils et les avis en ce qui touche l’enquête.

Le CSCE , un partenariat entre le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) (CMEC) et Statistique Canada, a été créé en 1989 afin d’améliorer la qualité et la comparabilité des données canadiennes sur l’éducation et de fournir des renseignements pouvant servir de base à l’élaboration de politiques en matière d’éducation.

Le CSCE produit les « Indicateurs de l’éducation au Canada : Rapport du Programme d’indicateurs pancanadiens de l’éducation » (PIPCE) pour procurer aux décideurs, aux praticiens et au grand public un ensemble de mesures statistiques permettant de suivre le rendement au fil du temps des systèmes d’éducation provinciaux et territoriaux.

En janvier 2010, le Projet statistique sur l’enseignement primaire et secondaire (PSEPS) a changé de nom pour devenir l’Enquête sur l’enseignement primaire et secondaire (EEPS), marquant son passage du statut de projet pilote à celui d’enquête principale permanente de Statistique Canada.

Afin d’obtenir des comptes uniformes des étudiants, des enseignants, des diplômés et des dépenses dans les commissions scolaires et les districts scolaires de toutes les provinces et tous les territoires, il est très important que les répondants utilisent des définitions communes.

La section des définitions

Le terme commission scolaire utilisé dans le présent document englobe les conseils scolaires de district, les administrations scolaires et leurs équivalents, selon la province ou le territoire.

Tableau 1 : Dépenses selon le type de dépenses

District scolaire
La terminologie “district scolaire” fait référence à toutes les commissions scolaires et/ou les districts scolaires.

Dépenses des districts scolaires
Comprend l’ensemble des dépenses (de fonctionnement et en immobilisation) engagées par les districts scolaires publiques.

Dépenses des ministères de l’Éducation
Comprend l’ensemble des dépenses (de fonctionnement et en immobilisation) engagées au nom des districts scolaires par les ministères de l'Éducation.

Dépenses des autres ministères et organismes provinciaux
Comprend l’ensemble des dépenses (de fonctionnement et en immobilisation) engagées par les autres ministères or organismes provinciaux tels que le ministère des Finances, le ministère des Transports, etc… Veuillez NE PAS inclure les dépenses payées au nom des districts scolaires par les ministères de l’Éducation. 

Sont incluses les dépenses suivantes :

  • Programmes réguliers pour les jeunes
  • Programmes de recyclages pour adultes tels que : les programmes de formation générale (FG), les programmes de formation de base des adultes (FBA) et d’autres programmes d’équivalence dans les écoles secondaires.
  • Programmes professionnels pour jeunes et adultes offerts au niveau secondaire seulement.

Sont exclues les dépenses suivantes :

  • dépenses fédérales ( p. ex. les écoles exploitées par le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien ou le ministère de la Défense nationale, les programmes fédéraux comme celui des langues officielles et les programmes de Ressources humaines et Développement des compétences Canada, de l' ACDI ou de Santé Canada)
  • dépenses des écoles privées
  • toutes les dépenses concernant les programmes au niveau post-secondaire
  • transactions intrasectorielles
  • remboursements du principal sur une dette ou un prêt bancaire
  • recouvrements des dépenses pour des buts spécifiques
  • provision pour paye de vacance et autres bénéfices de l’employé
  • provision pour créances douteuses ou autres provisions
  • réserves et autres comptes provisoires
  • dépréciation sur les dépenses en capital (charges d’amortissement)
  • déficits et radiation des comptes en souffrance
  • escomptes sur obligations
  • taxes versées aux sous-secteurs gouvernementaux (p.ex. : taxes municipales)

Commissions scolaires et districts scolaires

Rémunération des éducateurs :

Salaires, traitements et allocations des éducateurs (rangée 1)
Rémunération que reçoivent les éducateurs pour services rendus. Inclut les directeurs, les directeurs adjoints et le personnel professionnel non enseignant lesquels peuvent inclure, par exemple, les conseillers pédagogiques, les conseillers en orientation scolaire et les enseignants en éducation spécialisée.

Les allocations sont les paiements qui s’ajoutent au salaire de base en raison de l’isolement ou au titre de tâches administratives ou d’autres responsabilités supplémentaires, et d’autres coûts du même genre. Ces coûts comprennent les paiements de congé de maladie, de congé de maternité et d’autres congés approuvés. Les allocations spéciales de déplacement et d’hébergement sont exclues et sont reportés sous “autres dépenses de fonctionnement”. Les paiements au titre des cotisations aux régimes de retraite sont également exclus des allocations et sont reportés sous la rangée 3. Pour de plus amples renseignements concernant la définition « d’éducateur » veuillez consulter les tableaux concernant les éducateurs (voir section 2.3).

Avantages sociaux - excluant les contributions de l’employeur au régime des rentes du Québec et aux régimes de pension du Canada - RRQ/RPC (rangée 2)
Comprend les paiements effectués au nom de l'enseignant au titre des cotisations d'assurance-emploi, des régimes d'assurance-vie, des régimes de soins médicaux et dentaires et d'assurance-médicaments, des régimes de soins ophtalmologiques, d'indemnisation des accidentés du travail et d'assurance-invalidité, des primes de cessation d'emploi et de retraite anticipée, les paiements pour l'utilisation personnelle de biens et de services de l'institution, les rabais pour employés, les frais de perfectionnement professionnel, les paiements aux organismes gouvernementaux de sécurité au travail, l'achat et l'entretien des vêtements, les frais de déménagement, les services de counselling pour les employés, les congés pour activités syndicales, les comptes des rentes, les paiements au titre de la reconnaissance des états de service, les congés payés, les voyages, les allocations de service judiciaire, les frais de stationnement des employés ainsi que les paiements au titre des loisirs ou de l'adhésion faits par les commissions scolaires.

Les régimes de pension des éducateurs :

Les contributions de l’employeur au régime des rentes du Québec et aux régimes de pension du Canada (rangée 3)
Comprend le versement des contributions de l’employeur au régime des rentes des enseignants du Québec et aux régimes de pension du Canada ainsi que toutes contributions de l’employeur aux régimes de pensions en provenance d’autres provinces.

Autres – SI aucune contributions de l’employeur aux régimes de pension (rangée 4)
Versements alloués aux éducateurs à la retraite au cours de l’année courante, seulement s’il n’y a pas de contributions de l’employeur au régimes de pension.

Contributions périodiques afin de rectifier les différences actuarielles (rangée 5)
Ajustements effectués au cours de l’année courante afin de s’assurer que les fonds nécessaires soient disponibles, lesquels correspondent aux redressements de la provision actuarielle effectués sur les paiements des services courants afin de réduire ou d’éliminer la dette.

Autres dépenses de fonctionnement :

Autres dépenses de fonctionnement (rangée 6)
Inclut les autres coûts salariaux et non salariaux relativement à l’administration, l’instruction, les services éducatifs, les services alimentaires, les services d’entretien des installations, le transport scolaire et les autres dépenses relatives aux services offerts dans le système scolaire public. Ne pas inclure les intérêts sur les services de la dette.

Total des dépenses des districts scolaires (rangée 7)
La somme des rangées 1 à 6.

Dépenses en immobilisation :

Dépenses en immobilisation (rangée 8)
Comprend les dépenses pour les biens matériels de nature fixe ou permanente qui ont une durée d'utilisation de plus d'une année. Englobe aussi les dépenses de nature annuelle ou cyclique au titre de location-acquisition et d’améliorations locatives (c’est-à-dire réparations majeures aux immeubles scolaires et aux immeubles des conseils scolaires, et les dépenses au titre de nouveaux meubles, équipements et véhicules pour les écoles et les commissions scolaires. Exclut les dépenses pour des réparations mineures et pour le remplacement d'équipement et de meubles, qui font partie de la catégorie autres dépenses de fonctionnement (rangée 6).

Veuillez noter que toutes les dépenses en immobilisation doivent être reportées au coût historique et ce, au cours de l’année où la dépense initiale a eu lieu. Lorsque les dépenses en immobilisation sont sujettent à une charge d’amortissement, elles doivent être converties au coût historique et rapportées au cours de l’année du coût initial afin d’assurer la comparabilité entre les provinces et les territoires. Lorsque une charge d’amortissement est calculée sur un actif, veuillez s.v.p. compléter le formulaire intitulé « conversion des dépenses en immobilisation » et y inclure une description de chaque catégorie.

Service de la dette (rangée 9)
Inclut les intérêts débiteurs relatifs aux prêts et aux avances, aux obligations, aux obligations non garanties et aux hypothèques. Cela inclut également les autres frais de la dette tels les frais de services bancaires et les frais de service de la dette.

Total des dépenses en capital (rangée 10)
La somme des rangées 8 et 9.

Total des dépenses des commissions et districts scolaires (rangée 11)
La somme des rangées 7 et 10.

Ministère de l’éducation

Rémunération des éducateurs :

Salaires, traitements et allocations des éducateurs (rangée 12)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 1).

Avantages sociaux (tous, excluant les contributions de l’employeur au régime des rentes du Québec et aux régimes de pension du Canada - RRQ/RPC) (rangée 13)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 2).

Les régimes de pension des éducateurs :

Les contributions de l’employeur au régime des rentes du Québec et aux régimes de pension du Canada (rangée 14)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 3).

Autres – SI aucune contributions de l’employeur aux régimes de pension (rangée 15)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 4).

Contributions périodiques afin de rectifier les différences actuarielles (rangée 16)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 5).

Autres dépenses de fonctionnement :

Autres dépenses de fonctionnement (rangée 17)
Inclut seulement les dépenses du ministère de l’Éducation relativement au financement direct des commissions scolaires. Par exemple, les dépenses relatives aux programmes de distribution du lait, aux manuels scolaires et aux services d’audio visuel, de bibliothèque et d’orientation scolaire. Ne pas inclure des subventions ou contributions aux commissions scolaires ou aux districts scolaires. (voir rangée 16).

Administration générale (rangée 18)
Inclure seulement les frais généraux d’administration directement engagés par le ministère de l’Éducation. Par exemple, les dépenses du Bureau du ministre, incluant son salaire, les ressources humaines, le support administratif, les services financiers. Si les dépenses reliées aux frais généraux d’administration sont rapportées avec les dépenses du post-secondaire, veuillez indiquer seulement la partie applicable au niveau primaire et secondaire.

Total des dépenses de fonctionnement (rangée 19)
La somme des rangées 12 à 18.

Dépenses en immobilisation :

Dépenses en immobilisation (rangée 20)
Comprend seulement les dépenses annuelles en immobilisation effectuées par le ministère de l’Éducation pour le compte des commissions scolaires. Ne PAS inclure les subventions ou contributions du ministère de l’Éducation aux commissions scolaires.

Service de la dette (rangée 21)
Inclut les intérêts débiteurs relatifs aux prêts et aux avances, aux obligations, aux obligations non garanties et aux hypothèques. Cela inclut également les autres frais de la dette tels les frais de services bancaires et les frais de service de la dette.

Total des dépenses en immobilisation (rangée 22)
La somme des rangées 20 et 21.

Dépenses totales du ministère de l’Éducation (rangée 23)
La somme des rangées 19 et 22. 

Autres ministères et organismes provinciaux

Rémunération des éducateurs :

Salaires, traitements et allocations des éducateurs (rangée 24)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 1).

Avantages sociaux (tous, excluant les contributions de l’employeur au régime des rentes du Québec et aux régimes de pension du Canada - RRQ/RPC) (rangée 25)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 2).

Les régimes de pension des éducateurs :

Les contributions de l’employeur au régime des rentes du Québec et aux régimes de pension du Canada (rangée 26)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 3).

Autres – SI aucune contributions de l’employeur aux régimes de pension (rangée 27)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 4).

Contributions périodiques afin de rectifier les différences actuarielles (rangée 28)
Tel que définit sous « autres dépenses de fonctionnement des districts scolaires » (voir rangée 5).

Autres dépenses de fonctionnement :

Autres services aux commissions scolaires (rangée 29)
Inclut seulement les dépenses "d'autres ministères et organismes provinciaux" relativement au financement direct aux commissions scolaires. Par exemple, les dépenses relatives aux programmes de distribution du lait, aux manuels scolaires et aux services d’audio visuel, de bibliothèque et d’orientation scolaire. Ne pas inclure des subventions ou contributions aux commissions scolaires ou aux districts scolaires, ni des dépenses relatives à l’administration (voir rangée 17). Ne pas inclure les dépenses en provenance du ministère de l’Éducation.

Total des dépenses de fonctionnement (rangée 30)
La somme des rangées 24 à 29.

Dépenses annuelles en immobilisation :

Autres services aux commissions scolaires (rangée 31)
Comprend seulement les dépenses annuelles en immobilisation effectuées par les autres ministères ou agences provinciales pour le compte des commissions scolaires. Ne PAS inclure les subventions ou contributions aux commissions scolaires. Ne PAS inclure les dépenses du ministère de l’Éducation.

Service de la dette (rangée 32)
Inclut les intérêts débiteurs relatifs aux prêts et aux avances, aux obligations, aux obligations non garanties et aux hypothèques. Cela inclut également les autres frais de la dette tels que les frais de services bancaires et les frais de service de la dette.

Total des dépenses en immobilisation (rangée 33)
La somme des rangées 31 et 32.

Dépenses totales des autres ministères et organismes provinciaux (rangée 34)
La somme des rangées 30 et 33.

Total des dépenses reliées à l’éducation (rangée 35)
La somme des rangées 11, 23 et 34.

Tableaux 2A et 2B : Effectifs selon le genre de programme, l’année d’étude et le sexe, âge, commissions et districts scolaires (dénombrement)

Effectifs
Nombre d'étudiants (effectif) inscrits au début de l'année scolaire (en septembre ou aussitôt que possible par la suite) dans les écoles publiques exploitées par des commissions scolaires ou la province. Sont inclus tous les étudiants des écoles publiques ordinaires (cloisonnées ou décloisonnées), des établissements d'éducation surveillée ou des établissements de garde, tout comme les autres étudiants reconnus que finance une province ou un territoire. Sont exclus les étudiants inscrits dans des programmes d'éducation à distance ou par correspondance, dans des écoles privées ou dans des écoles financées par des ministères fédéraux (par exemple, le ministère de la Défense nationale et le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien).

Sont incluses les autres inscriptions non standard, c’est-à-dire celles des étudiants qui reçoivent des services d’enseignement (si la province les reconnaît) et pour lesquels les écoles et les districts scolaires reçoivent un financement particulier. Il peut s’agir de non‑diplômés qui ne suivent que quelques-uns des cours requis pour l’obtention d’un diplôme. Cela s’entend par exemple d’un étudiant qui n’est inscrit qu’à 25 % des cours « réguliers » et pour qui l’école ou le district scolaire ne reçoit que 25 % du financement habituel. Cette catégorie peut ne pas s’appliquer dans certaines provinces ou certains territoires.

Tableau 2.1 Programmes réguliers pour les jeunes
Inscriptions dans des programmes de formation générale offerts à des jeunes étudiants du même âge.

Tableau 2.2 Taux d’équivalence à temps plein (ETP) (facteur de correction) - Programmes réguliers pour les jeunes
Le taux équivalent temps plein (ETP) représente la portion du temps passé en classe pour laquelle les étudiants reçoivent du financement. Si cette portion est inconnue, on se sert d’une estimation. Par exemple, si des étudiants de niveau préscolaire inscrits à un programme à demi-temps reçoivent un financement, l’effectif en ETP au préscolaire correspondra à l’effectif inscrit divisé par deux, ce qui donne un taux de 0,5. Si un étudiant ne suit que le quart des cours habituels et reçoit un financement à ce titre, l’effectif en ETP au préscolaire correspondra à l’effectif inscrit divisé par quatre, c’est-à-dire un taux de 0,25.

Tableau 2.3 Programmes de recyclage pour les adultes
Inscriptions dans des programmes de formation générale (FG), des programmes de formation de base des adultes (FBA) et d’autres programmes d’équivalence. Exclut toute inscription dans des programmes de recyclage offerts au niveau postsecondaire.

Tableau 2.4 Programmes de formation professionnelle pour les jeunes et les adultes
Inscriptions dans tout programme de formation professionnelle et technique offert dans des écoles publiques exploitées par une commission scolaire ou par la province.
La formation professionnelle vise à permettre aux étudiants d’acquérir le savoir-faire, la compréhension et les habiletés pratiques nécessaires pour exercer une profession ou un métier donné ou occuper un emploi dans une catégorie donnée de professions ou de métiers. La réussite d’un programme de formation professionnelle mène généralement à l’obtention d’une qualification professionnelle pertinente au marché du travail et reconnue par les autorités compétentes de la province ou du territoire où elle a été obtenue.
On considère qu’un étudiant suit une formation professionnelle lorsqu’il consacre au moins 25 % de ses heures de cours à un programme de formation professionnelle ou technique.

Exclut toute inscription dans des programmes de formation professionnelle offerts au niveau postsecondaire.

Tableau 3 : Effectifs selon le genre de programme de langue seconde et de la minorité, secteur des jeunes, commissions et districts scolaires (dénombrement)

Tableau 3.1 Programme régulier de langue seconde (ou programmes de langue seconde de base)
Effectifs dans les programmes où le français est enseigné à des anglophones ou bien l’anglais enseignés à des étudiants francophones comme une « matière » dans le cadre des programmes réguliers proposés. Une ou plusieurs autres matières peuvent être enseignées dans la deuxième langue officielle de l’étudiant, sans constituer plus de 25 % de la semaine d'enseignement.

Tableau 3.2 Programmes d’immersion de langue seconde
Effectifs dans les programmes où le français est la langue d’enseignement pour les étudiants anglophones et l’anglais la langue d’enseignement pour les étudiants francophones. Le temps d’enseignement dans la deuxième langue officielle de l’étudiant constitue plus de 25 % de la semaine d'enseignement.

Tableau 3.3 Programmes d’enseignement dans la langue de la minorité (ou programmes de première langue officielle)
Effectifs dans les programmes destinés aux étudiants des minorités de langue officielle dans la province ou le territoire pertinent (français à l’extérieur du Québec, anglais au Québec). Ces programmes permettent aux enfants de la minorité linguistique de faire leurs études dans leur première langue officielle.

Tableau 4 : Effectifs selon le genre de programme en langue autochtone, commissions et districts scolaires (dénombrement)

Tableau 4.1 Enseignement en langue autochtone (ou programme de langue autochtone comme langue seconde, ou programme de langue autochtone de base)
Inscriptions aux programmes où une langue autochtone est enseignée comme matière dans le cadre du programme régulier proposé. Une ou plusieurs autres matières peuvent être enseignées dans une langue autochtone, sans constituer plus de 25 % de la semaine d'enseignement.
Une ou plusieurs autres matières peuvent également être enseignées dans une langue autochtone, mais sans représenter plus de 25 % de la période d’enseignement.
4.1 comprend les données pour tous les élèves, autochtones et non autochtones.

Tableau 4.2 Langue autochtone comme langue d’enseignement (ou programme de langue autochtone comme langue première)
Inscriptions dans des écoles où tout l'enseignement aux enfants autochtones est fait dans une langue autochtone.
(exclut les non-Autochtones/Premières Nations).

Tableau 5 : Effectifs reliés aux programmes d'enseignement pour les enfants ayant des besoins spéciaux, commissions et districts scolaires (dénombrement)

Programmes destinés aux groupes spéciaux
On entend par élèves aux besoins particuliers en matière d'éducation ceux pour lesquels on alloue des ressources supplémentaires publiques ou privées pour favoriser leur éducation. Les ressources supplémentaires dépassent celles dont disposent normalement les élèves ordinaires. Il s'agit de ressources qui servent à aider les élèves qui ont de la difficulté à suivre le programme régulier. Il peut s'agir de ressources en personnel (rapport maître-élèves plus favorable, enseignants supplémentaires, assistants ou autres membres du personnel), de ressources matérielles (outils ou soutiens variés, modification ou aménagement d'une salle de classe, matériel d'enseignement spécialisé) ou encore de ressources financières (modes de financement modifiés, argent réservé dans l'enveloppe budgétaire habituelle ou paiements supplémentaires).

Suivant l'exemple de l' OCDE et les recommandations des directeurs en éducation spécialisée et des services aux élèves du Western and Northern Canada Protocol, nous avons réparti ces élèves en trois sous-catégories :

  • A. Incapacités sensorielles, physiques et intellectuelles – Incapacités à faible incidence
    Désigne les élèves dont les incapacités sont clairement liées à des causes biologiques, telles que des incapacités physiques, une déficience visuelle ou la cécité, une déficience auditive ou la surdité, une déficience intellectuelle allant de modérée à sévère ou profonde, un problème de santé chronique, des incapacités multiples, l'autisme et le syndrome d'alcoolisme fœtal (SAF).
  • B. Troubles d'apprentissage et du comportement – Incapacités à incidence élevée
    Désigne les élèves qui ont des troubles d'apprentissage ou des troubles du comportement.
  • C. Pour compenser le statut socioéconomique ou d'autres désavantages
    Désigne les élèves dont on considère que leurs difficultés sont principalement causées par des désavantages socio-économiques, culturels ou linguistiques, que le système d'éducation cherche à compenser.

Si un élève a plusieurs besoins spéciaux, cet élève doit être compté dans chacune des sous-catégories. Par contre, veuillez compter qu’une seule fois ces élèves dans les totaux.

Classes régulières
Classes composées d’étudiants du même âge.
Les étudiants qui sont retirés d’un cours ordinaire pour recevoir des services d’enseignement spécialisé durant une période inférieure à 25 % de leur période d’enseignement et les étudiants à qui on fournit des ressources spéciales dans le cadre de leurs cours ordinaires sont réputés suivre un cours ordinaire.

Classes spéciales
Classes composées d’étudiants ayant des besoins spéciaux en éducation.
Classe spéciale (temps complet ou partiel) composée d’étudiants ayant des besoins spéciaux en éducation. Si un étudiant passe 25 % ou plus de son temps en dehors de la classe ordinaire, il est réputé suivre un enseignement spécial.

Tableau 6 : Diplômés, selon le genre de programme, l'âge et le sexe, commissions et districts scolaires 

Diplômés
Comprend les nouveaux diplômés seulement. On compte les diplômés tardifs mais on ne compte chaque diplômé qu’une seule fois.

Tableau 6.1 Programmes réguliers pour les jeunes
Diplômés de programmes de formation générale offerts à des jeunes étudiants du même âge.

Tableau 6.2 Programmes de recyclage pour les adultes
Comprend les diplômés de programmes de formation générale (FG), des programmes de formation de base des adultes (FBA) et d’autres programmes d’équivalence. Exclut tout diplômé de programme de recyclage offert au niveau postsecondaire.
Exclut tout diplômé d’un programme de recyclage offert au niveau postsecondaire ou par un établissement ne relevant pas d’une commission scolaire.

Tableaux 6.3a, b Programmes professionnels pour jeunes et adultes
Comprend les diplômés de tout programme de formation professionnel et technique. Exclut tout diplômé de programme professionnel offert au niveau postsecondaire.
Exclut tout diplômé d’un programme de formation professionnelle offert au niveau postsecondaire ou par un établissement ne relevant pas d’une commission scolaire.  

Tableaux concernant les éducateurs 

Éducateurs
On compte parmi les éducateurs tous les employés du réseau scolaire public qui appartiennent à l’une des trois catégories suivantes : les enseignants, le personnel de direction et le support pédagogique.

Sont inclus tous les éducateurs des écoles publiques ordinaires, des établissements d'éducation surveillée ou des établissements de garde. Sont exclus les programmes d'éducation à distance ou par correspondance, les écoles privées ou les écoles financées par des ministères fédéraux (par exemple, le ministère de la Défense nationale et le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien).

Veuillez noter que tous les enseignants dans les programmes réguliers pour les jeunes, les programmes de recyclage pour les adultes et les programmes professionnels pour jeunes et adultes sont considérés dans cette définition. Exclut tous les programmes offerts au niveau postsecondaire ou par un établissement ne relevant pas d’une commission scolaire.

Enseignants
Comprend le personnel directement impliqué dans l’enseignement aux élèves. Les chefs de départements qui consacrent la majeure partie de leur temps de travail à l’instruction doivent également être inclus dans cette catégorie. Le personnel temporairement absent du travail (c’est‑à‑dire pour des raisons de santé ou de blessures, en congé de maternité ou en congé parental, ou en vacance) devrait également être considéré.

Sont inclus :

  • les enseignants en salle de classe
  • les enseignants en éducation spécialisée
  • les enseignants spécialistes (ex : musique, éducation physique)
  • les autres enseignants qui travaillent avec les étudiants dans une salle de classe, avec des petits groupes dans une salle de ressource, ou un-à-un à l’intérieur ou à l’extérieur de la salle de classe régulière, incluant les enseignants suppléants.

Sont exclus :

  • les étudiants assistants et les assistants à l'enseignement
  • autres personnes qui ne sont pas payées pour leur emploi 

Le personnel de direction :
Cette catégorie comprend le personnel responsable de l’administration et la gestion d’une école (c’est-à-dire les directeurs, directeurs adjoints et les autres employés de la gestion qui assurent des responsabilités semblables), seulement si ceux-ci NE passe PAS la majorité de leur temps à l’enseignement.

Sont exclus :

  • Cadres supérieurs de gestion
  • Réceptionnistes, secrétaires, commis et autres employés qui supportent les tâches administratives de l’école.
  • Ceux-ci seront rapportés sous « autres qu’éducateurs ».

Le support pédagogique
Cette catégorie comprend les employés professionnels non-enseignants qui fournissent des services aux étudiants et ce, afin de les supporter dans leur programme d’enseignement. Sont inclus les assistants en éducation, les aides-enseignants rémunérés, les conseillers en orientation scolaire et les bibliothécaires.

Sont exclus :

  • Les spécialistes de la santé et des services sociaux, lesquels sont rapportés sous « autres qu’éducateurs ».

Personnel de direction :
Comprend le personnel responsable de la gestion et de l’administration d’une l’école (ex : directeurs, directeurs adjoints ou autres employés de gestion ayant les mêmes responsabilités).

Sont exclus, les niveaux supérieurs de gestion, les réceptionnistes, les secrétaires, les commis et les autres employés qui supportent les activités administratives de l’école. Ceux-ci sont rapportés sous : « autres qu’éducateurs »

Tableau 7.1 Effectifs à temps plein et à temps partiel selon le groupe d’âge et le sexe, commissions et districts scolaires (dénombrement)

Nombre d’éducateurs (effectif)
On compte comme éducateurs ceux travaillant en date du 30 septembre (ou à la date la plus rapprochée après cette date) de l’année scolaire qui ont la responsabilité de fournir des services aux étudiants faisant partie de l’effectif inscrit.

Tableau 7.2 Nombre d’éducateurs en équivalents temps plein (ETP), par catégorie

Éducateurs en équivalents temps plein (ETP)
On définit les éducateurs en équivalents temps plein (ETP) comme le nombre d’éducateurs à temps plein travaillant en date du 30 septembre (ou à la date la plus rapprochée après cette date) de l’année scolaire, plus le nombre total d'éducateurs à temps partiel, selon le pourcentage d’affectation d’emploi à temps plein (déterminée par la province ou le territoire). Par exemple, si une affectation d’emploi à temps plein normale est de dix mois par année, un éducateur qui travaille six mois pendant une année représentera 0,6 d’un équivalent temps plein (ETP). Il en est de même pour un employé qui travaille à 60 % du temps plein pendant dix mois représentera également 0,6 d’un ETP. 

Veuillez reporter les ETPs selon l’une des catégories suivantes : enseignants, personnel de direction et support pédagogique.

Si vous nécessitez des précisions supplémentaires, ou pour toute autre assistance/question, n’hésitez pas à communiquer avec nous en utilisant l’adresse de courriel générale (CTCES-Elementary.Secondary@statcan.gc.ca)

ou

Riley Brockington,
Gestionnaire d'enquêtes/Analyste
613-951-2995
Riley.Brockington@statcan.gc.ca

Elaine Tremblay,
Agente des statistiques
613-951-0695
Elaine.Tremblay@statcan.gc.ca