Il semble qu’on ne peut plus se passer des appareils électroniques les plus récents, qu’il s’agisse de téléphones cellulaires, d’appareils électroménagers ou autres. Mais la question se pose : où vont tous ces appareils une fois obsolètes?
Tous les deux ans, dans le cadre de l’Enquête sur les ménages et l’environnement, nous demandons aux ménages des 10 provinces canadiennes la façon dont ils se défont de leurs déchets électroniques ou les conservent. Voyons ce que les Canadiennes et Canadiens ont répondu par rapport au sort qu’ils ont réservé à leurs appareils électroniques.
Les petits appareils électroménagers sont les articles les plus susceptibles d’être en attente d’être jetés, suivis de près par les téléviseurs et les téléphones cellulaires
En 2023, 1 ménage canadien sur 6 (16 %) avait de petits appareils électroménagers dont il voulait se défaire. Ce type d’article était celui le plus couramment déclaré.
Venaient ensuite les ordinateurs (14 % des ménages), les téléviseurs (14 %), les téléphones cellulaires (14 %), les imprimantes (10 %), l’équipement audiovisuel (9 %), les fours à micro-ondes (6 %), les téléphones filaires (5 %), les boîtiers décodeurs (5 %), les appareils électroniques pouvant être portés (4 %) et les consoles de jeux électroniques (3 %).
Dans la plupart des cas, les différences étaient minimes d’un point de vue géographique, hormis quelques exceptions. Par exemple, en Colombie-Britannique, plus de 1 ménage sur 4 (26 %) avait de petits appareils électroménagers dont il voulait se défaire, tandis qu’au Nouveau-Brunswick, 1 ménage sur 10 (10 %) avait des téléphones cellulaires dont il n’avait plus besoin.
La plupart des ménages qui avaient des ordinateurs, des imprimantes ou des téléviseurs dont ils voulaient se défaire en ont fait don
Parmi les 14 % des ménages canadiens qui ont déclaré avoir des ordinateurs dont ils voulaient se départir en 2023, près des deux tiers (64 %) les avaient apportés à un centre de récupération, tandis que plus de 1 sur 6 (16 %) en avait fait don.
Des proportions similaires de ménages avaient apporté leurs anciens téléviseurs (67 %), équipement audiovisuel (66 %) et imprimantes (67 %) à un centre de récupération, tandis que ces articles étaient moins susceptibles d’être donnés (16 %, 18 % et 12 %, respectivement).
Les ménages canadiens conservent leurs consoles et jeux vidéo
C’est peut-être chez les adeptes de jeux vidéo que la nostalgie est la plus forte : ils étaient peu nombreux à avoir des consoles dont ils voulaient se départir. (Vous vous reconnaîtrez; vous avez sans doute un t-shirt nostagique assorti!) Parmi la petite fraction de ménages (3 %) ayant déclaré avoir des consoles de jeux électroniques dont ils voulaient se défaire, un peu plus de la moitié (52 %) les avaient apportées à un centre de récupération, tandis que 1 sur 5 (21 %) en avait fait don.
Il convient de noter que 1 ménage sur 6 (16 %) avait réparé ou vendu les accessoires de jeux électroniques dont il voulait se défaire. (Parfois, souffler dans la cartouche de jeu ne suffit pas.)
Le sort des téléphones, cellulaires ou filaires
En 2023, 14 % des ménages avaient des téléphones cellulaires dont ils voulaient se défaire, un pourcentage identique à celui enregistré en 2021.
Cependant, en 2023, une plus grande part de ces ménages (16 % en 2023 par rapport à 12 % en 2021) avaient retourné leurs téléphones cellulaires à un fournisseur ou à un détaillant, tandis qu’une plus petite part (33 % en 2023 par rapport à 40 % en 2021) les avaient apportés à un centre de récupération.
Bien que les contrats de téléphonie mobile de plus courte durée soient devenus la norme, de nombreux Canadiens et Canadiennes conservent leurs vieux téléphones et choisissent de les utiliser avec un forfait mensuel moins cher.
Parmi les 5 % de ménages possédant des téléphones filaires dont ils voulaient se défaire en 2023, 1 sur 7 (14 %) en avait fait don, mais plus de la moitié (54 %) les avaient jetés aux ordures.
De trop grandes quantités de matières se retrouvent encore aux ordures
En parlant de déchets, il semble que nous soyons encore nombreux à devoir adopter de meilleures pratiques d’élimination sécuritaire ou de récupération des déchets.
Le mercure est l’une des nombreuses toxines présentes dans le matériel électronique qui sont nocives pour la santé humaine ainsi que pour l’environnement, tout comme le plomb, le cadmium, le béryllium et l’arsenic.
En 2023, 1 ménage canadien sur 6 (16 %) avait des ampoules contenant du mercure (ampoules fluorescentes compactes, tubes fluorescents ou les deux) dont ils voulaient se défaire, en légère baisse par rapport à 2023 (19 %). Cependant, plus du tiers (36 %) de ces ménages en 2023 en avaient jeté aux ordures, un taux pratiquement inchangé par rapport à 2021 (35 %).
Les ménages étaient plus susceptibles d’apporter leurs tubes fluorescents à un centre de récupération et moins susceptibles de les jeter aux ordures, tandis que l’inverse était vrai pour les ampoules fluorescentes compactes.
Le taux de matières jetées aux ordures a peu ou pas changé de 2021 à 2023, ce qui donne à penser que des améliorations s’imposent.
Nos collègues du Bureau de la consommation offrent des conseils pour l’élimination adéquate des déchets électroniques, y compris un répertoire des différents programmes de recyclage au Canada.
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