C’est la rentrée scolaire pour 5,8 millions d’enfants et de jeunes partout au Canada, ce qui veut dire que plusieurs millions de boîtes à lunch et de collations seront préparées au cours des semaines et des mois à venir.
Dans cette optique, ouvrons notre boîte à données sur les aliments pour les partager avec tout le monde.
Les agricultrices et agriculteurs canadiens offrent de nombreux aliments frais, sains et délicieux pour remplir les boîtes à lunch
La rentrée tombe à point nommé pour les étudiants et étudiantes retournant aux études : bon nombre de produits courants dans les boîtes à lunch au Canada sont en saison, comme les pommes et les carottes. Le blé, cultivé pour la confection de pain, de pâtes et de couscous, mûrit lui aussi dans les champs. Bien sûr, on retrouve également de délicieux aliments sains qui sont offerts toute l’année, comme les produits laitiers.
Que de bonnes pommes!
Les agricultrices et agriculteurs canadiens ont vendu 377 432 tonnes métriques de pommes en 2024, en hausse de 6,1 % par rapport à l’année précédente. Néanmoins, cette quantité était nettement inférieure à celle observée à la fin des années 2000, lorsque les ventes ont dépassé 400 000 tonnes par année, atteignant un sommet inégalé de 446 367 tonnes en 2007.
Voici une question pour les génies des mathématiques! Combien de pommes retrouve-t-on exactement dans 377 432 tonnes métriques? Simplifions les choses un peu : si une pomme de taille moyenne pèse environ 100 grammes, cela nous donnerait un peu moins de 3,8 milliards de pommes. Il s’agit d’une quantité suffisante pour fournir plus de trois pommes par jour à chaque enfant d’âge scolaire au Canada pour chaque jour d’école de l’année scolaire.
En 2024, les pommes sont cultivées et vendues commercialement dans huit provinces; ensemble, l’Ontario et le Québec sont à l’origine d’un peu plus des deux tiers (72,6 %) de la production nationale. Dans le Canada atlantique, la Nouvelle-Écosse était la principale province productrice de pommes, tandis que dans l’Ouest canadien, la Colombie-Britannique a enregistré la production la plus importante.
Du fromage, s’il vous plaît!
Le fromage se conserve bien à la température ambiante pendant quelques heures, ce qui en fait un autre excellent choix de collation à emporter dans une boîte à lunch. Le cheddar (41 560 tonnes) a remplacé la mozzarella (38 592 tonnes) au premier rang de la production fromagère lors du premier trimestre de 2025, tandis que le fromage à la crème (9 758 tonnes) a suivi de loin au troisième rang.
Du yogourt crémeux à souhait
Dans les boîtes à lunch, on retrouve souvent du yogourt, un délice crémeux bon pour la santé, surtout lorsqu’il est accompagné de fruits. Il est aussi incroyablement populaire auprès de la population canadienne : au premier trimestre de 2025, les laiteries du Canada ont produit plus de yogourt (99 808 tonnes) que de tous les autres types de fromage cottage et de fromages de spécialité réunis (85 553 tonnes).
Toutefois, si votre boîte à lunch contient du yogourt, assurez-vous de le garder au frais pour qu’il puisse être consommé en toute sécurité.
Les carottes donnent un peu de croquant
Vous avez envie d’un peu de croquant dans votre boîte à lunch? Eh bien, les carottes constituent une option saine et sûre. Les agricultrices et agriculteurs canadiens ont vendu 345 768 tonnes de carottes en 2024, ce qui représente une augmentation de 2,9 % par rapport à l’année précédente, mais une quantité nettement inférieure au nombre record de carottes vendues en 2011 (424 907 tonnes).
En ce qui concerne la production de carottes, l’Ontario et le Québec arrivent en tête des provinces, représentant ensemble les trois quarts (75,4 %) des ventes nationales. L’Île-du-Prince-Édouard s’est classée au premier rang de la production de carottes dans le Canada atlantique, tandis que la Colombie-Britannique a occupé la première place dans l’Ouest canadien.
Du blé pour le pain, les pitas, les pâtes et le couscous
Les agricultrices et agriculteurs canadiens cultivent le blé, lequel est ensuite réduit en poudre dans les minoteries pour qu’il puisse servir à la confection de toutes sortes de pains, comme le pain français raffiné, le simple pain blanc, les pitas et les nans. Les minotiers et minotières ont produit 2,3 millions de tonnes de farine de blé moulu (sauf le blé dur) en 2024. Pour une troisième année consécutive, la production de farine de blé (à l’exclusion du blé dur) a dépassé la barre des 2,3 millions de tonnes.
Le blé dur, quant à lui, est un type spécial de blé utilisé dans la confection de pâtes et de couscous, deux excellents choix pour la boîte à lunch. En 2024, les minoteries ont produit 170 000 tonnes de farine de blé dur, ce qui représente une diminution de 1,2 % par rapport à l’année précédente et une diminution de 7,6 % par rapport à la production record enregistrée en 2003.
La majorité de la farine moulue au Canada reste presque toujours au Canada. De 2019 à 2023, en moyenne, 87,9 % de l’offre totale de farine de blé au Canada était consacrée à un usage intérieur.
La bonne nouvelle pour les amateurs de blé, c’est que le prix de détail moyen d’un sac de 2,5 kilogrammes de farine a diminué de 10,3 % d’une année à l’autre en 2024.
Trempette ou tartinade de houmous
Le houmous est une tartinade ou une trempette lisse faite à partir de pois chiches, de tahini (une pâte à base de graines de sésame) et d’ail. Bien que nous ne cultivions pas de graines de sésame au Canada, nous faisons plus que compenser en produisant beaucoup de pois chiches et d’ail.
La production de pois chiches s’est accrue pour une troisième année consécutive en 2024, en hausse de 80,2 % d’une année à l’autre pour atteindre 286 768 tonnes, ce qui représente le niveau de production le plus élevé depuis 2018, année où 311 300 tonnes ont été cultivées. Plus des quatre cinquièmes (84,7 %) des pois chiches cultivés au Canada en 2024 provenaient de champs de la Saskatchewan.
L’ail est un autre ingrédient essentiel du houmous. En 2024, les agricultrices et agriculteurs canadiens ont vendu une quantité record d’ail (1 996 tonnes). Il s’agit d’une quantité supérieure de 3,4 % par rapport à l’année précédente et quatre fois plus importante que celle observée en 2002.
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