Mois du patrimoine asiatique de 2024 – En chiffres

Asian Heritage Month 2024... By the Numbers

Origines ethniques

  • Selon le recensement de 2021, 7 013 835 personnes au Canada ont déclaré avoir des origines asiatiques, ce qui représente 19,3 % de la population.
  • Les trois principales origines asiatiques déclarées en 2021 étaient chinoises (environ 1,7 million de personnes), indiennes (Inde) (environ 1,3 million) et philippines (925 490).

Sources :

Groupes racisés

  • Les groupes racisés comptant une forte proportion de personnes d’origine asiatique étaient coréens, chinois, japonais, philippins, d’Asie du Sud-Est, d’Asie occidentale et d’Asie du Sud-Est.
  • Sur une période de 20 ans (de 2001 à 2021), les populations de l’Asie occidentale (+214,1 %) et des Philippines (+207,1 %) ont enregistré des taux de croissance considérablement plus élevés que ceux d’autres groupes de population asiatiques, comme les Asiatiques du Sud (+154,0 %), les Coréens (+114,6 %), les Asiatiques du Sud-Est (+87,9 %), les Chinois (+59,9 %) et les Japonais (+42,4 %).
  • La majorité (plus de 60 %) des groupes asiatiques sont des immigrants de première génération.
  • En raison d’un historique d’immigration distinct, plus du tiers (34,2 %) des Japonais sont au Canada depuis trois générations ou plus.

Sources :

Niveau de scolarité élevé et emplois professionnels

  • De nombreux groupes de la population asiatique ont des niveaux de scolarité élevés. En 2021, les membres en âge de travailler (de 25 à 64 ans) des populations d’origine coréenne (60,5 %), chinoise (56,3 %), sud-asiatique (55,2 %), asiatique occidentale (52,9 %), japonaise (48,2 %) et philippine (45,5 %) détenaient un diplôme de premier cycle ou un grade supérieur dans une proportion supérieure à la moyenne nationale (32,9 %).
  • Les Asiatiques du Sud-Est (30,5 %) étaient le seul groupe asiatique à obtenir un diplôme universitaire à un taux inférieur à celui de la population totale.
  • En grande partie grâce à des diplômes d’études supérieurs, les membres de nombreuses populations asiatiques occupaient des emplois professionnels mieux rémunérés. Dans la population en âge de travailler, les travailleurs sud-asiatiques et chinois étaient bien représentés parmi les ingénieurs, les professionnels de l’informatique et les médecins. Les Asiatiques occidentaux en âge de travailler étaient également fortement représentés parmi les ingénieurs et les médecins.

Sources :

Activité de la population active, travail autonome et revenu

  • Au cours des trois premiers mois de l’année 2024, les travailleurs philippins âgés de 25 à 54 ans ont affiché des taux d’emploi nettement plus élevés (88,6 %) que la population totale du principal groupe d’âge actif (83,7 %).
  • De mars 2023 à mars 2024, les travailleurs coréens en âge de travailler ont connu la plus grande amélioration de leurs résultats en matière d’emploi — leur taux d’emploi est passé de 80,0 % à 84,4 %.
  • Les travailleurs asiatiques occidentaux âgés de 25 à 54 ans ont compté parmi les groupes ayant les taux d’emploi les plus faibles. Leur taux d’emploi est passé de 78,4 % à 74,0 % de mars 2023 à mars 2024.
  • Au cours des trois premiers mois de l’année 2024, les taux de chômage des travailleurs d’origine sud-asiatique (6,7 %), chinoise (7,2 %) et asiatique occidentale (9,0 %) ont été plus élevés que le taux de chômage de la population totale des 25 à 54 ans (5,5 %).
  • De nombreuses personnes parmi la population asiatique sont des entrepreneurs. En 2021, tous les groupes de personnes asiatiques âgées de 25 à 64 ans, à l’exception de la population philippine, ont affiché des taux de travail autonome plus élevés (de 15,2 à 24,0 %) que celui de l’ensemble de la population en âge de travailler (14,9 %).
  • Comme dans le cas de la population totale, le taux de pauvreté de tous les groupes asiatiques a également diminué de 2015 à 2020.
  • En 2020, les Philippins (3,9 %) ont enregistré un taux de pauvreté nettement inférieur à celui de la population non racisée (6,1 %), tandis que les personnes d’origine asiatique occidentale (13,4 %), coréenne (13,4 %), chinoise (12,2 %), asiatique du Sud-Est (9,3 %), japonaise (7,3 %) et asiatique du Sud (7,2 %) ont présenté des taux de pauvreté plus élevés que les personnes des populations non racisées.

Sources :

Le Mois de l'histoire des Noirs 2024... en chiffres

Le Mois de l'histoire des Noirs 2024... en chiffres

Diversité sociodémographique

  • En 2021, la population noire du Canada a atteint 1,5 million de personnes, ce qui représente 4,3 % de la population totale et 16,1 % de la population racisée. Footnote 1Footnote 2
  • La population noire continue de croître et devrait atteindre plus de 3,0 millions de personnes d'ici 2041, selon les projections démographiques de Statistique Canada. Footnote 3
  • En 2021, plus de 40,9 % de la population noire était née au Canada; cela comprend les personnes ayant des racines canadiennes multigénérationnelles ainsi que les enfants d'immigrants. Footnote 4
  • Parmi la population noire du Canada née à l'extérieur du pays, 55,3 % des personnes sont nées en Afrique. Le Nigéria (12 %), l'Éthiopie (4,7 %) et la République démocratique du Congo (4,1 %) étaient les principaux lieux de naissance.
  • De plus, 35,6 % de la population noire née à l'extérieur du Canada est née dans les Caraïbes et aux Bermudes, principalement en Jamaïque (14,9 %) et en Haïti (12,1 %). Footnote 5
  • La population noire du Canada s'est identifiée à plus de 300 origines ethniques ou culturelles dans le Recensement de 2021. Footnote 6
  • En 2021, la population noire a déclaré diverses affiliations religieuses : 25,9 % ont déclaré être chrétiens sans préciser de confession particulière; 18,1 % ont déclaré être catholiques; 11,9 %, musulmans; 8,0 %, pentecôtistes. De plus, 18,0 % ont indiqué ne pas avoir d'affiliation religieuse. Footnote 7
  • Au cours de la période allant de 2015 à 2018, 2,1 % de la population noire âgée de 15 ans et plus ont déclaré être des personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles (LGB), et 0,6 % se sont identifiés comme étant des personnes gaies ou lesbiennes. Footnote 8
  • Parmi les Canadiens âgés de 15 ans et plus ayant une incapacité, 2,2 % font partie de la population noire.Footnote 9 En 2017, cela représentait environ 136 600 personnes noires ayant une incapacité, ce qui correspondait à 15,8 % de la population noire de ce groupe d'âge. Footnote 10

Fiche d'information

Niveau de scolarité

  • En 2021, environ le tiers (32,4 %) de la population noire âgée de 25 à 64 ans était titulaire d'un baccalauréat ou d'un diplôme de niveau supérieur, ce qui est comparable à la population totale de personnes de 25 à 64 ans en âge de travailler (32,9 %). Footnote 11
  • Près du tiers des hommes noirs (31,9 %) et des femmes noires (32,8 %) était titulaire d'un baccalauréat ou d'un diplôme de niveau supérieur, ce qui représente une augmentation importante par rapport à 2016, où 27,3 % des hommes noirs et 26,6 % des femmes noires avaient atteint ce niveau de scolarité. Footnote 12
  • Les femmes noires sont de plus en plus nombreuses à faire des études supérieures. Par exemple, au sein de la population noire diplômée, les femmes représentaient 64 % des diplômés de 2014 à 2017 titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme de niveau supérieur. Footnote 13
  • Le niveau de scolarité de la population noire née au Canada âgée de 25 à 54 ans varie considérablement selon le lieu de naissance des parents. Près de la moitié (46,4 %) des enfants d'immigrants africains nés au Canada et plus du quart (27,4 %) des enfants d'immigrants caribéens nés au Canada sont titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme de niveau supérieur. En revanche, une proportion plus faible (15,9 %) de la population noire de troisième génération ou plus a atteint le même niveau de scolarité.Footnote 14

Participation au marché du travail et propriété d'entreprise

  • Au cours des trois mois précédant la fin du mois de décembre 2023, le taux d'emploiFootnote 15 de la population noire âgée de 25 à 54 ans était de 78,9 %, en légère baisse par rapport à décembre 2022 (80,6 %). Footnote 16
  • Parmi les personnes âgées de 25 à 54 ans, les hommes noirs (81,4 %) et les femmes noires (76,4 %) affichaient des taux d'emploi inférieurs aux moyennes de l'ensemble des hommes et des femmes (87,7 % et 81,8 %, respectivement) en décembre 2023 (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées). Footnote 17
  • Le taux de chômageFootnote 18 des travailleurs noirs du principal groupe d'âge actif (25 à 54 ans) a augmenté pour s'établir à 8,5 % en décembre 2023 par rapport à 6,9 % en décembre 2022.
  • Les hommes noirs du principal groupe d'âge actif présentaient un taux de chômage plus élevé (9,2 %) que les femmes noires du principal groupe d'âge actif (7,8 %). Ces taux étaient nettement plus élevés que ceux de la population totale du principal groupe d'âge actif (4,8 % et 4,2 %, respectivement). Footnote 19
  • Les membres de la population noire née au Canada exerçaient une profession de niveau inférieur par rapport à leur niveau de scolarité et étaient moins susceptibles de travailler à temps plein toute l'année, par rapport à la population non racisée de troisième génération ou plus. Footnote 20
  • En 2021, 16 % des travailleurs noirs titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme de niveau supérieur décerné par un établissement canadien exerçaient une profession exigeant un diplôme d'études secondaires ou un grade inférieur. Ce taux est nettement plus élevé que la moyenne de la population ayant étudié au Canada (11,1 %). Footnote 21
  • En 2021, les principaux groupes professionnels de la population noire étaient la vente et les services (28,6 %); les affaires, la finance et l'administration (15,5 %); les métiers, le transport, la machinerie et les domaines apparentés (14,9 %); et les professions de la santé (12,9 %). Footnote 22
  • En 2018, le Canada comptait environ 66 880 propriétaires d'entreprises noirs, ce qui représente 2,1 % de l'ensemble des propriétaires d'entreprise. Footnote 23
  • De 2005 à 2018, la proportion de Noirs parmi les propriétaires d'entreprises constituées en société et non constituées en société (c.-à-d. ceux que l'on appelle communément les travailleurs autonomes) a augmenté, tant chez les femmes que chez les hommes, signe d'une tendance à la hausse de la propriété d'entreprises par les Noirs au Canada. Footnote 24
  • La majorité des propriétaires d'entreprises noirs étaient des hommes (70,4 %) et des immigrants (61,4 %). Footnote 25

Revenu et inégalité

  • En 2020, le revenu médian des Noirs titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme de niveau supérieur était de 50 000 $, comparativement à 70 000 $ pour la population non racisée. Footnote 26
  • Les hommes noirs, dans les différents groupes d'âge et selon la région de naissance des parents, gagnaient moins que leurs homologues non racisés — l'écart de revenus le plus grand se situait entre les hommes non racisés et les hommes noirs de troisième génération ou plus (-16 300 $), et le plus faible écart, entre les hommes noirs nés d'immigrants africains et les hommes non racisés (-8 500 $). Footnote 27
  • Parmi les femmes, les Canadiennes noires de troisième génération ou plus (-9 500 $) et les enfants d'immigrants caribéens (-1 300 $) gagnent moins que les femmes non racisées de troisième génération ou plus, tandis que les enfants d'immigrants africains gagnent plus (+3 100 $). Footnote 28
  • Au sein de la population noire, 15,0 % (ce qui correspond à 232 010 personnes) vivaient dans des conditions de faible revenuFootnote 29 (MFR-ApI)Footnote 30. Ce pourcentage est plus élevé que celui de la population non racisée (10,3 %). Footnote 31
  • Les immigrants faisant partie de la population noire étaient légèrement plus susceptibles de vivre dans des conditions de faible revenu (16,3 %), suivis de ceux de la troisième génération ou plus (15,8 %) et de ceux de la deuxième génération (12,4 %). Footnote 32
  • Bien que les taux de pauvreté parmi les groupes racisés diminuent généralement d'une génération à l'autre, la population noire affiche systématiquement des taux de pauvreté plus élevés que la population non racisée, toutes générations confondues. Parmi la population noire appartenant à la troisième génération ou plus, le taux de pauvreté (12,1 %) représente plus du double de celui de leurs homologues appartenant à la population non racisée (6 %). Footnote 33

Perspectives d'avenir

  • Malgré les défis persistants auxquels la population noire est confrontée (p. ex. en matière de marché du travail, d'inégalité des revenus, d'écart en ce qui concerne le niveau de scolarité), la population noire du Canada fait preuve de résilience et affiche une tendance à la hausse soutenue au chapitre de la scolarité et de l'emploi. Footnote 34
  • En 2021-2022, près des trois quarts (72,5 %) de la population noire ont déclaré avoir une perception positive de l'avenir, par rapport à 64,1 % de la population totale. Footnote 35
  • En 2023, les propriétaires d'entreprises noirsFootnote 36 (22,3 %) étaient les plus susceptibles de déclarer une perception positive de l'avenir très optimiste au cours des 12 mois suivants, par rapport à l'ensemble des propriétaires d'entreprises (18,9 %) qui sont en activité dans le secteur privé. Footnote 37

Sources

Publications :

Tableaux :

Le mois de l’histoire des femmes 2023… en chiffres

Mois de l'histoire des femmes - À travers son regard

Démographie

  • En 2021, il y avait au Canada plus de 18,4 millions de femmes et de fillesFootnote1, dans les ménages privés au Canada, ce qui représentait la moitié (50,6 %) de la population population dans les ménages privés. Plus du quart (26,8 %) de ces personnes étaient raciséesFootnote2, 23,8 % étaient des immigrantes et 5,1 % étaient autochtonesFootnote6,Footnote7.
    • Un peu plus de la moitié (51,3 %) de toutes les femmes immigrantes admises depuis 1980 ont été admises dans la catégorie économique, le tiers (33,4 %) ont été parrainées par leur famille et 13,9 % ont été admises en tant que réfugiéesFootnote3,Footnote8.
  • Au cours de la période de 2015 à 2018, 3,5 % des femmesFootnote5 âgées de 15 ans et plus étaient lesbiennes (1,1 %) ou bisexuelles (2,4 %)Footnote9.
  • Près de 3,5 millions de femmes âgées de 15 ans et plus avaient une incapacité en 2017, ce qui représente près du quart (24,3 %) de toutes les femmesFootnote10. Plus de 2 femmes ayant une incapacité sur 5 avaient une incapacité grave (21,7 %) ou très grave (23,1 %)Footnote11.

Scolarité

  • Le niveau de scolarité des femmes au Canada s'est grandement amélioré ces dernières décennies. En 2021, 36,1 % des femmes âgées de 25 à 64 ans étaient titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur, ce qui était près de trois fois supérieur à la proportion de femmes titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur en 1991 (12,7 %)Footnote12,Footnote13.
  • Le taux d'obtention d'un diplôme d'études secondaires chez les femmes autochtones âgées de 25 à 64 ans a augmenté de 2011 à 2021. Environ les trois quarts (74,2 %) des femmes des Premières Nations, 85,6 % des femmes métisses et 54,2 % des femmes inuites étaient titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou d'un équivalent en 2021 (par rapport aux taux observés de 64,8 %, de 77,4 % et de 44,4 % chez les femmes des Premières Nations, métisses et inuites, respectivement, en 2011)Footnote14,Footnote15.
  • Les femmes immigrantes, en particulier les femmes immigrantes récentesFootnote5, ont un niveau de scolarité élevé. En 2021, 3 femmes immigrantes récentes âgées de 25 à 64 ans sur 5 (60,7 %) étaient titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur, par rapport à 31,1 % des femmes non immigrantesFootnote16.
  • Chez les femmes noires, les femmes noires d'origine africaine de deuxième génération avaient un niveau de scolarité particulièrement élevé. En 2021, près de 3 femmes noires d'origine africaine de deuxième génération âgées de 25 à 54 ans sur 5 (57,3 %) étaient titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur, par rapport à 35,3 % des femmes noires d'origine caribéenne de deuxième génération et à 41,7 % des femmes non racisées de deuxième générationFootnote17.
  • Chez les femmes âgées de 25 à 64 ans titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur, plus du tiers (35,8 %) des femmes asiatiques occidentales avaient un diplôme en science, technologie, génie, mathématiques ou sciences informatiques en 2021, par rapport à 16,9 % de la population totale des femmes âgées de 25 à 64 ans titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur. Il en était de même pour plus du quart des femmes sud-asiatiques (27,6 %), chinoises (27,1 %) et arabes (26,3 %)Footnote18.
  • .

Travail

  • Ces dernières décennies, l'activité des femmes sur le marché du travail au Canada a augmenté. En 1981, 57,7 % des femmes âgées de 25 à 64 ans faisaient partie de la population active. Quarante ans plus tard, plus des trois quarts (76,5 %) des femmes en faisaient partieFootnote19,Footnote20.
  • Les femmes lesbiennes âgées de 25 à 64 ans (83,7 %) étaient plus susceptibles d'occuper un emploi pendant la période de 2015 à 2018 que les femmes hétérosexuelles (74,0 %) et bisexuelles (68,1 %). Le revenu d'emploi médian (avant impôt) des femmes bisexuelles âgées de 25 à 64 ans qui travaillaient à temps plein (38 500 $) était nettement plus faible que celui des femmes hétérosexuelles (47 300 $) et lesbiennes (48 600 $)Footnote21.
  • De 2016 à 2021, le taux d'activité des femmes asiatiques occidentales âgées de 25 à 64 ans a augmenté de 5,9 points de pourcentage pour atteindre 68,0 %. Des augmentations ont également été observées chez les femmes coréennes (+5,4 points de pourcentage pour atteindre 70,7 %), les femmes arabes (+4,6 points de pourcentage pour atteindre 62,2 %) et les femmes sud-asiatiques (+4,4 points de pourcentage pour atteindre 75,1 %)Footnote22,Footnote23.
  • Au cours de la période de 2015 à 2018, les revenus d'emploi médians (avant impôt) des femmes lesbiennes (48 600 $) et des femmes hétérosexuelles (47 300 $) âgées de 25 à 64 ans qui occupaient un emploi à temps plein étaient comparables, tandis que les femmes bisexuelles avaient un revenu inférieur (38 500 $). Même s'il y avait un écart substantiel entre les revenus d'emploi médians des hommes et des femmes hétérosexuels (61 400 $ par rapport à 47 300 $, respectivement), ce n'était pas le cas entre les hommes gais et les femmes lesbiennes (51 400 $ par rapport à 48 600 $, respectivement), ni entre les hommes et les femmes bisexuels (39 400 $ par rapport 38 500 $)Footnote24.

Santé et bien-être

  • Au cours de la période de 2015 à 2018, plus du quart (27,4 %) des femmes bisexuelles âgées de 15 ans et plus ont vécu de l'insécurité alimentaire modérée ou grave dans leur ménage durant les 12 mois précédents, ce qui était plus du double de la proportion observée chez les femmes lesbiennes (13,0 %) et près du triple de la proportion observée chez les femmes hétérosexuelles (9,6 %)Footnote25.
  • Les jeunes femmes et les filles sont moins susceptibles de déclarer une santé mentale très bonne ou excellente que les jeunes hommes et les garçons. Par exemple, en 2021, un peu plus de la moitié (52,2 %) des femmes et des filles âgées de 12 à 17 ans ont évalué leur santé mentale comme étant très bonne ou excellente, ce qui était inférieur d'environ 20 points de pourcentage à la proportion d'hommes et de garçons de ce groupe d'âge qui ont déclaré la même chose (72,1 %)Footnote26.
  • Les femmes et les filles qui habitent des régions plus éloignées du Canada sont moins susceptibles que leurs homologues habitant des régions plus accessibles d'avoir un fournisseur habituel de soins de santé. Au cours de la période de 2015 à 2018, 55,4 % des femmes et des filles âgées de 12 ans et plus vivant dans des régions très éloignées ont indiqué avoir un fournisseur habituel de soins de santé, par rapport à près de 9 femmes et filles sur 10 (87,7 %) dans les régions facilement accessibles. Cet écart était encore plus prononcé chez les femmes et les filles autochtones; un peu plus du tiers (35,1 %) de ces dernières vivant dans des régions très éloignées ont déclaré avoir un fournisseur habituel de soins de santé, par rapport à 87,3 % de celles vivant dans des régions facilement accessiblesFootnote27.

Note aux lecteurs
Pour la première fois, en 2021, le recensement comportait des questions portant sur le sexe à la naissance et le genre des personnes. Bien que les données sur le sexe à la naissance soient nécessaires pour mesurer certains indicateurs, depuis le Recensement de 2021, le genre (et non le sexe) est la variable normalisée utilisée dans les concepts et les classifications. Guide de référence sur l'âge, le sexe à la naissance et le genre, Recensement de la population, 2021.

Étant donné que la taille de la population non binaire est petite, il est parfois nécessaire d'agréger les données dans une variable sur le genre à deux catégories pour protéger la confidentialité des réponses. Dans ces cas, les personnes dans la catégorie « personnes non binaires » sont réparties dans les deux autres catégories de genre. Pour toutes les données du Recensement de 2021 présentées dans le présent article, la catégorie « femmes » comprend les femmes (ou les filles) ainsi que certaines personnes non binaires.
Une fiche d'information sur les concepts relatifs au genre, Combler les lacunes : renseignements sur le genre dans le cadre du Recensement de 2021, est également disponible.

Dans le présent article, les données sur les « groupes racisés » sont mesurées au moyen de la variable « minorité visible ». Le terme « minorité visible » désigne le fait qu'une personne appartient ou non à un groupe de minorité visible défini par la Loi sur l'équité en matière d'emploi. La Loi sur l'équité en matière d'emploi définit les minorités visibles comme « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche  ». La population des minorités visibles est principalement composée des groupes suivants : Sud-Asiatiques, Chinois, Noirs, Philippins, Latino-Américains, Arabes, Asiatiques du Sud-Est, Asiatiques occidentaux, Coréens et Japonais.

Invitation à participer à la révision de la Classification des programmes d'enseignement (CPE) Canada

Mise en cours : avril 2024

Introduction

Statistique Canada invite les producteurs et les utilisateurs de données, les représentants des établissements d'enseignement et d'associations de gens d'affaires, les organismes gouvernementaux fédéraux, provinciaux et locaux, les experts en éducation, les universitaires et les chercheurs, ainsi que toutes les autres parties intéressées, à soumettre des propositions dans le cadre de la révision de la Classification des programmes d'enseignement (CPE) Canada.

À la suite de la décision du Comité directeur des normes sociales (CDNS) de Statistique Canada, le 9 janvier 2024, de mettre en place un processus de consultation permanent pour la CPE Canada, les propositions de modifications à apporter à la CPE Canada peuvent être soumises et examinées de façon continue. Seule une date limite pour l'examen des modifications proposées à inclure dans une nouvelle version de la CPE Canada sera établie à l'avenir. Pour les révisions futures de la CPE Canada, cette date limite sera maintenue à environ un an et demi avant la date de publication de la nouvelle version de la classification en fonction du cycle de révision quinquennal.

Dans des circonstances exceptionnelles, lorsqu'un consensus est atteint entre les producteurs et les utilisateurs de données à Statistique Canada, la classification pourrait être révisée avant la fin du cycle de révision régulier de 5 ans, comme façon d'assurer la « mise à jour en continu » de la norme.

Dans le contexte des classifications statistiques, on entend par « mise à jour en continu », la mise à jour de la classification et du fichier de référence (index) connexe de manière continuelle, afin de maintenir son degré d'actualité et sa pertinence. Toutefois, la « mise à jour en continu » n'entraîne pas nécessairement la diffusion d'une nouvelle version de la classification chaque année. La décision de publier une nouvelle version (avant la fin du cycle régulier de révision de 5 ans) doit être discutée et évaluée par les principaux responsables de la classification en tenant compte des répercussions possibles sur les données et les programmes statistiques.

Objectifs

Cette consultation vise à recueillir les commentaires des utilisateurs qui ont déjà mis en œuvre la classification, ainsi que d'autres parties intéressées qui pourraient souhaiter suggérer des mises à jour ou des modifications. L'objectif principal de la consultation est de recevoir les commentaires des utilisateurs de la classification afin de déterminer si la classification est à jour et reflète les programmes d'enseignement postsecondaire canadiens. Cela garantit que les informations quantitatives et qualitatives sur les programmes d'études postsecondaires continuent d'être fiables, actuelles et pertinentes pour un large éventail de publics.

Contexte

La Classification des programmes d'enseignement (CPE) Canada 2021 est la quatrième version canadienne de la CPE; les autres étant la CPE Canada 2000, 2011 et 2016. Les révisions de la CPE Canada ont été réalisées grâce aux efforts conjoints de Statistique Canada et du National Center for Education Statistics (NCES) aux États-Unis.

En septembre 2023, le Comité directeur des normes sociales (CDNS) de Statistique Canada a pris la décision de passer d'un cycle de révision de 10 ans à un cycle de 5 ans. La prochaine version de la CPE Canada sera pour 2027 et s'alignera sur la nouvelle CPE 2025 américaine d'une durée de 5 ans.

Nature et contenu des propositions

Les répondants sont invités à fournir leurs commentaires et suggestions sur la façon d'améliorer le contenu de la CPE Canada. Ils doivent fournir la justification des changements proposés.

Les répondants peuvent proposer des changements virtuels (n'affectant pas la signification d'un élément de classification) et réels (affectant la signification ou la portée d'un élément de classification, accompagnés ou non de changements de dénomination et/ou de codage). Des exemples de changements réels sont : la création de nouveaux éléments de classification, la combinaison ou la décomposition d'éléments de classification, ainsi que l'élimination d'éléments de classification. Un élément de classification (parfois appelé « classe ») représente une catégorie, à un niveau donné de la structure d'une classification statistique. Il définit le contenu et les limites d'une catégorie, et contient généralement un code, un titre, une définition/description, ainsi que des exclusions lorsque nécessaire. Dans le cas de la CPE, les éléments de classification sont : la série (2 chiffres), la sous-série (4 chiffres) et la classe (6 chiffres).

Dates importantes pour le processus de révision de la CPE Canada 2027

Voici des dates clés pour le processus de révision de la CPE Canada 2027 :

  • Période de consultation publique officielle sur les modifications proposées pour inclusion dans la CPE Canada 2027 : en cours jusqu'à la fin de juin 2024. Au-delà de cette révision, la date limite pour intégrer les modifications approuvées dans la nouvelle version de la classification sera environ un an et demi avant la date de diffusion de la prochaine version de la CPE en fonction du cycle de révision quinquennal.
  • Avis public incluant les propositions de changements considérées pour la CPE Canada 2027 : décembre 2024
  • Avis public incluant les propositions finales approuvées de changements pour la CPE Canada 2027 : printemps/été 2025
  • Diffusion publique de la CPE Canada version 1.0 : fin 2027/début 2028

La prochaine version de la CPE Canada portera le nom de CPE Canada 2027, version 1.0.

Les personnes et les organisations qui souhaitent présenter des propositions de modifications à la CPE Canada peuvent le faire en tout temps, conformément au processus de consultation permanent adopté par Statistique Canada à l'égard de la CPE Canada.

Comment donner de la rétroaction pendant la consultation?

Les propositions de révision de la CPE Canada doivent inclure les coordonnées des personnes qui présentent la demande de changement :

  1. Nom
  2. Organisation (quand une personne propose un changement pour le compte d'une organisation)
  3. Adresse postale
  4. Adresse de courriel
  5. Numéro de téléphone

Statistique Canada pourrait communiquer avec les participants pour obtenir des renseignements supplémentaires ou des précisions.

Les propositions doivent être soumises par courriel à : statcan.cip-consultation-cpe-consultation.statcan@statcan.gc.ca.

Lignes directrices sur la consultation

On encourage les personnes ou les organisations à suivre les lignes directrices présentées ci-dessous lors de l'élaboration de leurs propositions.

Les propositions devraient :

  • indiquer clairement l’ajout, la modification ou le changement proposé à la CPE Canada; cela peut inclure la création de nouvelles classes ou la modification de classes existantes;
  • fournir la justification et des renseignements à l'appui du changement proposé, tels que :
    • le titre/nom du nouveau programme d’études postsecondaires proposé
    • le curriculum du nouveau programme proposé (les cours ou matières qui composent le programme)
    • les noms et le nombre d'établissements d'enseignement offrant le nouveau programme proposé;
  • si possible, décrire l'importance empirique (par ex., l’analyse du domaine d'études, prévisions en matière d'éducation, comparaison des résultats en matière d'éducation et de salaire entre les groupes) du changement proposé;
  • être conformes aux principes de classification (par ex., l'exclusion mutuelle, l'exhaustivité et l'homogénéité au sein des catégories);
  • être pertinentes, c'est-à-dire :
    • décrire l'intérêt analytique du moment présent;
    • définir comment le changement va améliorer l'utilité des données;
    • être fondées sur une recherche statistique appropriée ou une expertise dans le domaine.

Veuillez tenir compte des questions ci-dessous lorsque vous rédigerez vos commentaires pour la consultation sur la révision de la CPE Canada :

  • Y a-t-il des programmes d'études postsecondaires pour lesquels vous ne trouvez aucun code de la CPE Canada?
  • Y a-t-il des éléments de classification que vous trouvez difficiles à utiliser parce que leurs descriptions sont vagues ou peu claires?
  • Y a-t- différents programmes d'enseignement postsecondaire que vous trouvez difficiles à distinguer les uns des autres? Une délimitation plus précise de ces éléments est-elle souhaitable?
  • Y a-t-il des programmes d'enseignement postsecondaire pour lesquels vous pensez qu'ils méritent une catégorie de la CPE Canada? Prière d'indiquer à quel niveau et pourquoi, accompagné de la documentation pertinente sur le programme d'études postsecondaires en question (voir les lignes directrices ci-dessus pour une proposition).
  • Y a-t-il des programmes d'enseignement postsecondaire que vous êtes en mesure de trouver dans la CPE Canada, mais vous aimeriez qu’ils soient situés dans une autre série à deux chiffres ou sous-série à quatre chiffres? Et pourquoi?
  • Le langage ou la terminologie utilisés dans la CPE Canada doit-elle être mis à jour pour correspondre à l'usage actuel?

Il n'est pas nécessaire que les propositions portent sur l'ensemble des sujets. Vous pouvez soumettre des commentaires uniquement sur les domaines qui vous intéressent.

Les critères suivants seront utilisés pour examiner les propositions reçues :

  • respect des principes de classification, tels que l'exclusion mutuelle, l'exhaustivité et l'homogénéité des programmes d'enseignement postsecondaire au sein des catégories;
  • avoir une importance empirique en tant que domaine d'études;
  • données pouvant être recueillies et publiées;
  • être pertinente, c'est-à-dire présenter un intérêt analytique, produire des données utiles aux utilisateurs et être fondé sur une recherche statistique appropriée et une expertise en la matière;
  • une attention particulière sera accordée à certaines programmes d'enseignement postsecondaire, notamment :
    • les programmes nouveaux ou émergents;
    • les changements liés à la portée des programmes existants.

Structure de classification de la CPE Canada

La CPE Canada a une structure de classification hiérarchique à trois niveaux, composée de « séries » à 2 chiffres, de « sous-séries » à 4 chiffres et de « classes de programmes d'enseignement » à 6 chiffres. Des changements peuvent être proposés pour n’importe quel niveau.

La Classification des programmes d'enseignement (CPE) Canada 2021 version 1.0 est la version la plus récente de la classification, et celle sur laquelle les consultations seront basées. Dans le cadre d'un processus de consultation permanent, les personnes ou les organisations qui proposent une modification devraient toujours s'assurer de consulter la dernière version disponible de la CPE Canada.

Coûts liés aux propositions

Statistique Canada ne remboursera pas les dépenses engagées par les répondants pour l'élaboration de leur proposition.

Examen des propositions

Statistique Canada examinera toutes les propositions reçues. Statistique Canada se réserve le droit d'utiliser des consultants indépendants ou des employés du gouvernement, si cela est jugé nécessaire, pour évaluer les propositions.

Si cela est jugé approprié, un représentant de Statistique Canada communiquera avec les répondants pour poser des questions supplémentaires ou pour demander des précisions sur un aspect particulier de leur proposition.

Veuillez noter que les changements ne seront mis en œuvre que pendant les cycles de révision prévus et qu’une proposition n’entraînera pas nécessairement des changements à la CPE Canada.

Langues officielles

Les propositions peuvent être rédigées dans l'une ou l'autre des deux langues officielles du Canada, soit le français ou l'anglais.

Confidentialité

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des participants à cette consultation. Toute information personnelle créée, détenue ou recueillie par l'Agence sera protégée par la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour plus d'information sur les politiques de confidentialité de Statistique Canada, veuillez consulter : Avis de confidentialité

Remerciement

Nous remercions toutes les personnes participantes pour leur intérêt continu et leur collaboration aux diverses activités de mobilisation portant sur la CPE Canada.

Renseignements

Si vous avez des questions au sujet de ce processus, veuillez les faire parvenir à : statcan.cip-consultation-cpe-consultation.statcan@statcan.gc.ca.

Invitation à participer à la révision de la Classification nationale des professions (CNP)

Mise en cours : avril 2024

Introduction

Statistique Canada (StatCan) invite les producteurs et les utilisateurs de données, les experts dans le domaine de l'emploi, les représentants des associations d'entreprises, les organismes gouvernementaux fédéraux, provinciaux et territoriaux, et locaux, les universitaires, les chercheurs et toutes les autres parties intéressées à soumettre des propositions pour la révision de la Classification nationale des professions (CNP).

À la suite de la décision du Comité directeur des normes sociales (CDNS) de Statistique Canada, le 9 janvier 2024, de mettre en place un processus de consultation permanent pour la CNP, les propositions de modifications à apporter à la CNP peuvent être soumises et examinées de façon continue. Seule une date limite pour l'examen des modifications proposées à inclure dans une nouvelle version de la CNP sera établie à l'avenir.

Comme dans le cas de la CNP 2016, dans des circonstances exceptionnelles, lorsqu'un consensus est atteint parmi les producteurs et les utilisateurs de données à StatCan et nos partenaires d'Emploi et Développement social Canada (EDSC), la classification pourrait être révisée avant le cycle de révision régulier de 10 ans ou le cycle de mise à jour de 5 ans, comme moyen de « mise à jour en continue » de la norme. Dans le contexte des classifications statistiques, on entend par « mise à jour en continu », la mise à jour de la classification et du fichier de référence (index) connexe de manière continuelle, afin de maintenir la qualité, l'actualité et la pertinence. Toutefois, la « mise à jour en continu » n'entraîne pas nécessairement la diffusion d'une nouvelle version de la classification chaque année. La décision de publier une nouvelle version avant les cycles de révision/mise à jour des jalons doit être discutée et évaluée par les principaux responsables de la classification en tenant compte des répercussions possibles sur les données et les programmes statistiques.

Objectifs

Cette consultation vise à recueillir les commentaires des utilisateurs qui ont déjà mis en œuvre la classification, ainsi que d'autres parties intéressées qui pourraient vouloir suggérer des mises à jour ou des changements. L'objectif principal de la consultation est de recevoir les commentaires des utilisateurs de la classification afin de déterminer si la classification est à jour et reflète le marché du travail canadien. Cela garantit que l'information quantitative et qualitative sur les professions demeure fiable, opportune et pertinente pour un large éventail de publics.

Contexte

La CNP a été élaborée conjointement par EDSC et StatCan, et est maintenue en partenariat depuis la première édition publiée en 1991-1992. Avant 2011, la CNP d'EDSC et la CNP-S de StatCan différaient dans leurs structures de grands groupes et, par conséquent, dans leurs systèmes de codage. Cependant, la révision de la CNP 2011 a permis d'éliminer les différences entre les deux anciens systèmes.

La CNP a été révisée en 2016 dans le cadre d'une mise à jour du contenu tous les cinq ans ce qui se produit généralement en réponse aux changements du marché du travail ou pour améliorer la clarté et n'a aucune incidence sur les données. Depuis 2016, EDSC et StatCan ont mis en œuvre une pratique de « mise à jour en continue » pour la CNP, lorsque des mises à jour sont effectuées selon les besoins, entre les jalons de mise à jour /révision standard. Ces « mises à jour en continue » seraient restreintes à des situations ou cas spécifiques. Par exemple, dans la CNP 2016 version 1.2, la classification a été révisée pour tenir compte des nouveaux titres d'emploi créés après de l'adoption par le Canada d'une nouvelle loi légalisant le cannabis à des fins non médicales, ceci ayant des répercussions sur l'ensemble de l'économie et de la société canadiennes.

Nature et contenu des propositions

Les répondants sont invités à fournir leurs commentaires et suggestions sur la façon d'améliorer le contenu de la CNP, y compris une justification des changements proposés. Aucune restriction n'a été imposée sur le type de changement.

Les répondants peuvent proposer des changements virtuels (n'affectant pas la signification d'un élément de classification) et réels (affectant la signification ou la portée d'un élément de classification, accompagnés ou non de changements de dénomination et/ou de codage). Des exemples de changements réels sont : la création de nouveaux éléments de classification, la combinaison ou la décomposition d'éléments de classification, ainsi que l'élimination d'éléments de classification. Un élément de classification (parfois appelé « classe ») représente une catégorie, à un niveau donné de la structure d'une classification statistique. Il définit le contenu et les limites d'une catégorie, et contient généralement un code, un titre, une définition/description, ainsi que des exclusions lorsque nécessaire. Dans le cas de la CNP, les éléments de classification sont : le grand groupe (2 chiffres), les sous-grand groupe (3 chiffres), le Sous-groupe (4 chiffres), groupe de base (5 chiffres).

Comment donner de la rétroaction pendant la consultation?

Les propositions de révision de la CNP doivent inclure les coordonnées des personnes qui présentent la demande de changement :

  1. Nom
  2. Organisation (quand une personne propose un changement pour le compte d'une organisation)
  3. Adresse postale
  4. Adresse de courriel
  5. Numéro de téléphone

Statistique Canada pourrait communiquer avec les participants pour obtenir des renseignements supplémentaires ou des précisions.

Les propositions doivent être soumises par courriel à : statcan.noc-consultation-cnp-consultation.statcan@statcan.gc.ca

Lignes directrices sur la consultation

On encourage les personnes ou les organisations à suivre les lignes directrices présentées ci-dessous lors de l'élaboration de leurs propositions.

Les propositions devraient :

  • indiquer clairement l'ajout, la modification ou le changement proposé à la CNP;
  • décrire la justification et inclure les renseignements à l'appui du changement proposé, notamment :
    • la population approximative de travailleurs au pays;
    • fonctions;
    • les exigences de certification (le cas échéant);
    • les antécédents scolaires, les outils et la technologie utilisés, ainsi que l'expérience requise pour entrer dans la profession;
    • les titres d'emploi actuels utilisés sur le marché du travail;
  • si possible, décrire l'importance empirique (par ex., l'analyse du marché du travail, renseignements sur la carrière, prévisions professionnelles, équité en matière d'emploi, formation professionnelle et perfectionnement des compétences) du changement proposé;
  • être conformes aux principes de classification (par ex., l'exclusion mutuelle, l'exhaustivité et l'homogénéité au sein des catégories);
  • être pertinentes, c'est-à-dire :
    • décrire l'intérêt analytique du moment présent;
    • définir comment le changement va améliorer l'utilité des données;
    • être fondées sur une recherche statistique appropriée ou une expertise dans le domaine.

Veuillez tenir compte des questions ci-dessous lorsque vous rédigerez vos commentaires pour la consultation sur la révision de la CNP.

  • Y a-t-il des professions pour lesquelles vous ne trouvez aucun code de la CNP?
  • Y a-t-il des éléments de classification que vous trouvez difficiles à utiliser parce que leurs descriptions sont vagues ou peu claires?
  • Y a-t-il différentes professions que vous trouvez difficiles à distinguer les unes des autres? Une délimitation plus précise de ces éléments est-elle souhaitable?
  • Y a-t-il des professions pour lesquelles vous pensez qu'elles méritent une catégorie de la CNP? Prière d'indiquer à quel niveau et pourquoi, accompagné de la documentation pertinente sur les activités en question (voir les lignes directrices ci-dessus pour une proposition).
  • Y a-t-il des professions que vous êtes en mesure de trouver dans la CNP, mais vous aimeriez qu'elles soient situées dans une autre grande catégorie professionnelle ou TEER? Et pourquoi?
  • Le langage ou la terminologie utilisés dans la CNP doit-elle être mis à jour pour correspondre à l'usage actuel?

Il n'est pas nécessaire que les propositions portent sur l'ensemble des sujets. Vous pouvez soumettre des commentaires uniquement sur les domaines qui vous intéressent.

Les critères suivants seront utilisés pour examiner les propositions reçues :

  • respect des principes de classification, tels que l'exclusion mutuelle, l'exhaustivité et l'homogénéité des groupes professionnels au sein des catégories;
  • avoir une importance empirique en tant que production de la profession (main-d'œuvre), entrée à l'information sur le marché du travail);
  • données pouvant être recueillies et publiées;
  • être pertinente, c'est-à-dire présenter un intérêt analytique, produire des données utiles aux utilisateurs et être fondé sur une recherche statistique appropriée et une expertise en la matière;
  • les professions qui peuvent servir à créer de l'information sur le marché du travail;
  • une attention particulière sera accordée à certaines professions, notamment :
    • les professions nouvelles ou émergentes;
    • les changements liés aux fonctions et aux exigences.

Structure de classification de la CNP 2021

La CNP 2021 V1.0 est une structure de classification à cinq chiffres et à cinq niveaux hiérarchiques, composée de grands groupes à un chiffre, de grands groupes à deux chiffres, de sous-grands groupes à trois chiffres, de groupes mineurs à quatre chiffres et de groupes unitaires à cinq chiffres. Des changements peuvent être proposés pour n'importe quel niveau.

La Classification nationale des professions (CNP) 2021 version 1.0 est la version la plus récente de la classification, et celle sur laquelle les consultations seront basées. Dans le cadre d'un processus de consultation permanent, les personnes ou les organisations qui proposent une modification devraient toujours s'assurer de consulter la dernière version disponible de la CNP.

Coûts liés aux propositions

Statistique Canada ne remboursera pas les dépenses engagées par les répondants pour l'élaboration de leur proposition.

Examen des propositions

Statistique Canada examinera toutes les propositions reçues. Statistique Canada se réserve le droit d'utiliser des consultants indépendants ou des employés du gouvernement, si cela est jugé nécessaire, pour évaluer les propositions.

Si cela est jugé approprié, un représentant de Statistique Canada communiquera avec les répondants pour poser des questions supplémentaires ou pour demander des précisions sur un aspect particulier de leur proposition.

Veuillez noter que les changements ne seront mis en œuvre que pendant les cycles de mise à jour prévue ou les cycles de révision/mise à jour des jalons et qu'une proposition n'entraînera pas nécessairement des changements à la CNP.

Langues officielles

Les propositions peuvent être rédigées dans l'une ou l'autre des deux langues officielles du Canada, soit le français ou l'anglais.

Confidentialité

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des participants à cette consultation. Toute information personnelle créée, détenue ou recueillie par l'Agence era protégée par la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour plus d'information sur les politiques de confidentialité de Statistique Canada, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Remerciement

Nous remercions toutes les personnes participantes pour leur intérêt continu et leur collaboration aux diverses activités de mobilisation portant sur la CNP.

Renseignements

Si vous avez des questions au sujet de ce processus, veuillez les faire parvenir à : statcan.noc-consultation-cnp-consultation.statcan@statcan.gc.ca.

Mobilisation consultative sur la diffusion du Recensement de l'agriculture de 2026

Mise en cours : février 2024
Terminée : avril 2024

Avant chaque Recensement de l'agriculture, Statistique Canada mène des activités de mobilisation consultative afin d’obtenir de la rétroaction des utilisateurs sur la stratégie de diffusion et les produits du Recensement de l'agriculture.

Objectifs de la mobilisation consultative

Les activités de mobilisation consultative vous donneront l'occasion de formuler des commentaires et d'indiquer votre satisfaction à l'égard des produits de diffusion du Recensement de l'agriculture de 2021. Les résultats éclaireront les décisions relatives à la stratégie de diffusion du Recensement de l’agriculture de 2026, à ses produits et à ses services.

Comment participer

Cette activité de mobilisation consultative est maintenant terminée.

Les personnes souhaitant obtenir de plus amples renseignements ou participer à la mobilisation consultative doivent nous écrire à statcan.censusconsultation-consultationrecensement.statcan@statcan.gc.ca.

Statistique Canada s'engage à respecter la vie privée des participants. Tous les renseignements personnels créés, détenus ou recueillis par l'organisme sont protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour en savoir davantage sur les politiques de Statistique Canada à l'égard de la confidentialité, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats sommaires des initiatives de mobilisation consultative seront publiés en ligne à l'automne 2024

Invitation à participer à une consultation sur la sensibilisation aux inondations

Mise en cours : janvier 2024

Introduction

Cette initiative est un effort de collaboration mené par Sécurité publique Canada et soutenu par Statistique Canada en vue de créer une ressource numérique nationale pour renseigner les Canadiens sur les risques d'inondation et leur fournir des renseignements pour les aider à mieux se préparer aux inondations et à atténuer les répercussions de celles-ci. Cette ressource pourrait être élargie à l'avenir afin d'inclure des avertissements multidangers pour d'autres catastrophes naturelles.

Les inondations représentent la catastrophe naturelle la plus coûteuse pour le Canada. On estime que les coûts annuels moyens des inondations résidentielles au Canada s'élèvent à 2,9 milliards de dollars (Groupe de travail sur l'assurance contre les inondations et d'aide à la relocalisation du Canada, 2022). De plus, des études ont démontré qu'un nombre important de Canadiens se trouvant dans des zones inondables à risque élevé ne savent pas que leur maison ou leur propriété est en péril et qu'ils sont par conséquent exposés à d'éventuelles inondations, qui pourraient avoir des conséquences dévastatrices.

Pour résoudre ces problèmes, une ressource numérique nationale sera créée pour faire ce qui suit :

  • Renseigner les Canadiens sur leur risque d'inondation résidentielle. En effet, cette ressource aidera les utilisateurs à rechercher, à partir de leurs coordonnées géographiques, des renseignements sur les risques d'inondation adaptés à leur propriété et à leur collectivité;
  • Renseigner les Canadiens sur les mesures de réduction des risques d'inondation et encourager la prise de mesures visant à améliorer la préparation et la résilience aux inondations au niveau des propriétés et des collectivités.

Objectifs de la mobilisation consultative

Statistique Canada effectuera une étude pour le compte de Sécurité publique Canada afin d'éclairer la création et la conception de la nouvelle ressource numérique nationale.

Sécurité publique Canada s'est engagé à créer des ressources qui répondent aux besoins des Canadiens. Les commentaires des participants de partout au pays contribueront à faire en sorte que les nouvelles ressources, comme celles qui se rapportent à cette étude soient informatives, conviviales et utiles pour tous les Canadiens!

Si vous avez personnellement été victime d'une inondation au cours des cinq dernières années ou si vous vivez dans une zone à risque plus élevé d'inondation pour laquelle vous avez déjà dû préparer une maison ou une propriété aux inondations, nous vous invitons à partager votre expérience. Votre participation à cette étude est nécessaire pour que la nouvelle ressource numérique nationale réponde aux besoins des Canadiens.

Si vous n'avez pas été personnellement confronté à une inondation ou à un risque d'inondation chez vous ou dans votre collectivité au cours des cinq dernières années, mais que vous connaissez quelqu'un qui l'a été, veuillez lui faire part de la présente initiative.

Comment participer

Pour participer à cette étude ou obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec nous à l'adresse statcan.ux-eu.statcan@statcan.gc.ca.

Statistique Canada s'engage à respecter la vie privée des participants. Tous les renseignements personnels créés, détenus ou recueillis par l'organisme sont protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour en savoir davantage sur les politiques de Statistique Canada à l'égard de la confidentialité, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Référence

Groupe de travail sur l'assurance contre les inondations et l'aide à la relocalisation du Canada (2022). S'adapter à la hausse des risques d'inondation : Une analyse des solutions d'assurance pour le Canada Sécurité publique Canada

Mobilisation consultative sur la diffusion du Recensement de la population de 2026

Mise en cours : janvier 2024

Avant chaque recensement, Statistique Canada mène des activités de consultation pour faciliter le partage des points de vue des utilisateurs de données et des parties intéressées à l'étendue du Canada sur la stratégie de diffusion du recensement.

Objectifs de la mobilisation consultative

Les activités de mobilisation consultative vous donneront l'occasion de formuler des commentaires et d'indiquer votre satisfaction à l'égard de la stratégie et de la diffusion du Recensement de la population de 2021, de ses gammes de produits et de l'ensemble des services du Programme du recensement de Statistique Canada. Les résultats éclaireront les décisions relatives à la stratégie de diffusion du Recensement de la population de 2026, à ses produits et à ses services.

Comment participer

Les personnes souhaitant participer à la mobilisation consultative doivent nous écrire à statcan.censusconsultation-consultationrecensement.statcan@statcan.gc.ca.

Des renseignements supplémentaires sur les activités de consultation sont accessibles à partir de la page Web Consultation sur le Programme du Recensement de la population.

Statistique Canada s'engage à respecter la vie privée des participants. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada en matière de protection des renseignements personnels, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats sommaires des initiatives de mobilisation seront publiés en ligne à l'automne 2024.

Donnez votre avis sur le Programme de la statistique de la santé buccodentaire du Canada

Mise en cours : novembre 2023

Objectifs de la mobilisation consultative

Au nom du Centre des mesures directes de la santé (CMDS), Statistique Canada organisera une série de consultations avec les intervenants du milieu de la santé buccodentaire (c.-à-d. les organismes de réglementation, les associations professionnelles, et les réseaux de recherche). 

Le but de cette activité de mobilisation est de déterminer les préférences des intervenants en matière de communication des résultats et des nouvelles données issues du nouveau Programme de la statistique de la santé buccodentaire, leur accès à l’information et leur niveau d’intérêt pour l’utilisation directe des données. Cette activité vise également à identifier des sources de données supplémentaires. 

Les connaissances et les expériences des membres du milieu de la santé buccodentaire seront essentielles au développement de produits et stratégies de diffusion de données pertinents et opportuns qui aideront les futurs utilisateurs des données. Nous vous encourageons à participer à ces séances qui seront animées par le CMDS avec la participation de membres de la Direction générale de la santé buccodentaire de Santé Canada. 

Comment participer

Si vous faites partie de la communauté de la santé buccodentaire et que vous souhaitez partager vos connaissances, veuillez nous contacter à l'adresse consultativeengagement-mobilisationconsultative@statcan.gc.ca pour plus de détails sur les modalités de participation.

Statistique Canada s'engage à respecter la vie privée des participants. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada en matière de protection des renseignements personnels, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats sommaires des initiatives de mobilisation seront publiés en ligne dès qu'ils seront disponibles.