Glossaire – M

Glossaire des comptes économiques nationaux du Canada – M
Terme Définition
Machines et matériel Dépenses d'immobilisations en biens matériels durables d'une durée utile anticipée d'un an ou plus, comme les meubles, véhicules, machines de bureau et équipement. L'équipement installé de façon permanente dans des immeubles ou d'autres structures fait partie des dépenses en immobilisations pour des ouvrages non résidentiels. La valeur comprend les coûts de livraison et d'installation.

Voir aussi : Formation brute de capital fixe
 
Composant de : Actifs fixes

Source : Système de comptabilité nationale de 2008, paragraphe 10.82

Anglais : Machinery and equipment
Manuel de la balance des paiements et du bilan des investissements internationaux Les lignes directrices du Fonds monétaire international (FMI) [le Manuel de la balance des paiements], préparées en consultation avec le Comité du Fonds monétaire international sur les statistiques de la balance des paiements, qui inclut des spécialistes de différents pays membres de même que d'organismes internationaux et régionaux et des commentaires de spécialistes du monde entier.
 
Manuel de statistiques de finances publiques Le Manuel de statistiques de finances publiques fournit des lignes directrices internationales sur les méthodes statistiques pour la compilation des statistiques sur les administrations publiques. La version la plus récente du Manuel de Statistiques de finances publiques a été publiée par le Fonds monétaire international en 2001.

Voir aussi : Guide du secteur public du Canada, no 12-589 au catalogue
 
Source : Manuel de statistiques de finances publiques de 2001

Notes : Le manuel de statistiques de finances publiques est utilisé pour compiler les statistiques de finances publiques depuis le premier trimestre de 1991.

Anglais : Government Finance Statistics Manual
Marchandises Voir produits.
 
Composant de : Production, Consommation finale

Anglais : Commodity
Marché Forum pour la vente, l'achat ou l'échange de biens ou de services.
 
Marchés secondaires Marchés des valeurs mobilières établies ou hors cote où se font les achats et les ventes de titres cotés entre investisseurs.
 
Marge commerciale La marge commerciale est la différence entre le prix effectif ou imputé d'un bien acheté pour la revente (en gros ou au détail) et le prix qui devrait être payé par le distributeur pour remplacer le bien au moment où il est vendu ou autrement écoulé.
 
Marge de transport Les marges de transport incluent les éventuels frais de transport acquittés séparément par l'acheteur pour prendre possession des produits au moment et au lieu requis.
 
Marge d'impôt Une marge d'impôt est le total des impôts sur les produits applicables à l'utilisation intermédiaire ou finale d'un bien ou d'un service donné. Une marge d'impôt est estimée pour chaque bien et service utilisé par chaque industrie et pour chaque catégorie de la demande finale, indiquant le montant total d'impôt sur les produits payé à l'achat du bien ou du service. La marge d'impôt totale pour une industrie ou pour une catégorie de demande finale correspond au total de ces marges payées sur tous les biens et les services consommés.
 
Référence : Les comptes d'entrées-sorties

Anglais : Tax margin
Marges Les marges sont les éléments de coût supplémentaires qui représentent l'écart entre les prix de base modifiés et les prix d'achat. Les comptes d'entrées-sorties comprennent sept types différents de marges, soit : les marges de détail, les marges de gros, les marges d'impôt, les marges de transport, les marges de distribution interurbaine de gaz, les marges d'entreposage et les marges de pipeline.
 
Référence : Produit intérieur brut par industrie, Sources et méthodes, no 15-547 au catalogue

Anglais : Margins
Ménages Pour les besoins des comptes nationaux, un ménage est un groupe de personnes qui partagent le même logement, qui mettent en commun une partie ou la totalité de leurs revenus et de leur patrimoine et qui consomment collectivement certains types de biens et de services, principalement des services de logement et de la nourriture.

Voir aussi : Consommation finale, Secteurs institutionnels
 
Composant de : Secteur des ménages

Référence : Produit intérieur brut par industrie, Sources et méthodes, no 15-547 au catalogue, Travail non rémunéré des ménages, no 13-603, no 3, au catalogue

Source : Système de comptabilité nationale de 2008, paragraphe 4.4

Notes : Introduit dans le cadre de la révision historique de 2012 du Système de comptabilité nationale du Canada.

Anglais : Household
Méthode hédoniste La méthode hédoniste est une technique de régression employée pour estimer les prix de qualités ou de modèles qui ne se trouvent pas sur le marché durant certaines périodes, mais dont on a besoin de connaître le prix présumé dans ces périodes afin de pouvoir calculer des prix relatifs. Cette solution repose sur le postulat que les prix de modèles différents en vente simultanément sur le marché sont fonction de certaines caractéristiques mesurables, par exemple les dimensions, le poids, la puissance, la vitesse, etc., et on peut donc utiliser des techniques de régression pour estimer la variation des prix correspondant à chacune des caractéristiques.
 
Méthodes d'évaluation en prix constants On calcule les valeurs en prix constants des biens et des services soit en éliminant la variation des prix des valeurs courantes (déflation par les prix), soit en évaluant les quantités de la période courante aux prix d'une année de base (évaluation des quantités en l'année de base). Comparer aux méthodes d'évaluation en prix courants.

Voir aussi : Déflation
 
Méthodes d'évaluation en prix courants La valeur courante d'un bien ou d'un service correspond à la somme d'argent qui change de main au moment de la vente d'un bien ou d'un service donné. Les valeurs courantes peuvent être soit observées directement, soit calculées à partir d'observations distinctes sur les quantités et les prix dans la mesure où la valeur d'une marchandise est égale à la quantité multipliée par le prix.
 
Minimisation quadratique La minimisation quadratique est une méthode d'ajustement du niveau de la série mensuelle du produit intérieur brut de façon à ce que ses sommes annuelles correspondent aux données repères annuelles de telle sorte que soient préservés, le plus possible, les mouvements d'un mois à l'autre de la série originale. En d'autres termes, la minimisation quadratique permet de trouver la série la plus parallèle possible à la série originale compte tenu des contraintes imposées par la totalisation annuelle. Cette méthode consiste à déterminer l'écart entre les pentes (différences premières) de la série originale et de la série ajustée inconnue, à faire la somme des carrés de ces écarts et à trouver ensuite la série inconnue permettant d'obtenir la somme la moins élevée. On utilise le carré des écarts pour éviter que les termes de signes opposés ne s'annulent.
 
Ministère Un ministère est un département d'une administration publique dirigé par un ministre. Les ministres sont habituellement placés sous l'autorité du cabinet et du premier ministre. Une administration publique comprend habituellement de nombreux ministères dont chacun œuvre dans un domaine d'activité spécialisé. Les ministères nationaux varient beaucoup d'un pays à l'autre mais comprennent habituellement le ministère de la Défense, le ministère des Affaires étrangères, le ministère des Finances et le ministère de la Santé. Au Canada, certains ministères provinciaux sont appelés en anglais « ministry » (par exemple, en Ontario et en Colombie-Britannique) mais la plupart, comme leurs homologues fédéraux, sont appelés « department » en anglais et « ministère » en français. Toutefois, à l'un et l'autre palier de gouvernement, ils sont dirigés par un ministre. Certains pays, comme la Suisse, les Philippines et les États-Unis, n'utilisent pas le mot « ministry » mais le mot « department » en anglais. À Hong Kong, on utilise le terme « bureau ».

Voir aussi : Classification sectorielle des unités institutionnelles
 
Modèles d'entrées-sorties Le modèle d'entrées-sorties canadien est particulièrement intéressant aux fins d'analyse structurale de l'incidence. Il fournit une ventilation détaillée de l'activité économique des industries appartenant au secteur des entreprises au Canada et une ventilation détaillée de leurs entrées et de leurs sorties par biens ou services associées à une demande exogène fixée de manière arbitraire. En outre, il indique les besoins d'approvisionnement d'autres sources comme les importations et la production de biens et de services par les administrations publiques. Le modèle d'entrées-sorties est un modèle structurel qui porte principalement sur l'affectation des ressources dans l'économie en fonction d'une demande fixée de façon exogène.
 
Monétisation ou démonétisation de l'or La monétisation est l'acquisition par les autorités monétaires d'or-marchandise en vue d'augmenter le stock d'or monétaire. La démonétisation est la disposition par les autorités monétaires de l'or monétaire à des fins non monétaires. Bien que ces acquisitions ou ventes accroîtront ou décroîtront les actifs de réserve officiels d'un pays, les opérations ne sont pas comptabilisées dans les actifs de réserve de la Balance des paiements. Toutefois, lorsqu'une autorité monétaire d'un pays traite avec le secteur privé d'un autre pays pour acheter ou vendre de l'or, ces opérations sont enregistrées dans les statistiques commerciales des deux pays.

Voir aussi : Secteurs institutionnels; Balance des paiements internationaux du Canada, Qualité des données, concepts et méthodologie, no 67-001 au catalogue; Guide des comptes des revenus et dépenses, no 13-017 au catalogue
 
Multiplicateurs Un multiplicateur des entrées-sorties est une mesure quantitative créée au moyen d'un modèle économique particulier fondé sur les entrées-sorties. Il s'agit d'une réponse analytique à la question hypothétique de savoir quel serait l'effet d'une dépense donnée sur l'économie.
 
Anglais : Multipliers
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