Santé mentale perçue

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Importance de l'indicateur
Contexte
Faits saillants et graphiques
Bibliographie

On a demandé aux personnes interrogées d'évaluer leur santé mentale en indiquant si elle était mauvaise, passable, bonne, très bonne ou excellente.

La santé mentale perçue donne une idée générale du nombre de personnes de la population qui souffrent d'une certaine forme de trouble mental, de problème mental ou émotionnel ou de détresse qui n'est pas nécessairement reflétée dans l'autoperception de la santé.

Importance de l'indicateur

L'Organisation mondiale de la Santé définit la santé mentale comme étant « un état de bien–être dans lequel la personne comprend ses propres capacités, peut surmonter les tensions normales de la vie, peut accomplir un travail productif et fructueux, et peut contribuer à la vie de sa communauté »1.

La santé mentale perçue est une mesure subjective de l'état de santé mentale global.

Bien que l'état de santé mentale perçu ne corresponde pas directement aux troubles mentaux mesurés (ou diagnostiqués)2,3, les perceptions sont, en elles–mêmes, importantes et peuvent avoir une incidence sur l'utilisation des services.

Contexte

Des recherches récentes ont révélé des associations entre la santé mentale perçue et la classe sociale4, le support familial et les conflits familiaux reliés à la culture5, le sentiment d'appartenance à la communauté6, l'utilisation de service7,8,9,10,11, la poursuite du traitement aux antidépresseurs12 et la restriction d'activités ainsi que l'adaptation sociale au rôle3.

Les désavantages socioéconomiques persistants, tels que le faible niveau de scolarité et de revenu ainsi que les mauvaises conditions de logement, sont des risques reconnus de problèmes de santé mentale1.

Faits saillants et graphiques

Tendance temporelle

Description

Graphique 2.1 - Pourcentage normalisé selon l'âge de personnes déclarant  une excellente ou une très bonne santé mentale, selon le sexe, population à  domicile de 12 ans et plus, Canada, 2003, 2005, 2007 et 2008 .

  • De 2003 à 2008, le pourcentage normalisé selon l'âge des Canadiens déclarant que leur santé mentale était très bonne ou excellente est demeuré systématiquement élevé.
  • En 2003, l'écart entre les pourcentages d'hommes et de femmes déclarant que leur santé mentale était très bonne ou excellente n'était pas significatif. En 2007 et en 2008, les hommes étaient significativement plus susceptibles que les femmes de juger leur santé mentale comme étant très bonne ou excellente.

Note : Normalisation selon l'âge par la méthode directe en prenant pour référence la population canadienne de 1991.

Groupe d'âge et sexe

Description

Graphique 2.2 - Pourcentage  de personnes déclarant une excellente ou une très bonne santé mentale, selon le  groupe d'âge et le sexe, population à domicile de 12 ans et plus, Canada,  2008 .

  • En 2008, environ les trois quarts des hommes et des femmes âgés de 12 ans et plus percevaient leur santé mentale comme très bonne ou excellente.
  • Parmi le groupe des 45 à 54 ans, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de déclarer que leur santé mentale était très bonne ou excellente (73,6 % contre 69,8 %). Dans tous les autres groupes d'âge, les estimations pour les hommes et pour les femmes ne différaient pas.
  • Les jeunes Canadiens, c'est–à–dire ceux âgés de 12 à 34 ans, étaient plus susceptibles que l'ensemble de la population canadienne de percevoir leur santé mentale comme excellente ou très bonne, tandis que les personnes âgées étaient moins susceptibles de le faire.

Province

Description

Graphique 2.3 - Pourcentage  normalisé selon l'âge de personnes déclarant une excellente ou une très bonne  santé mentale, population à domicile de 12 ans et plus, Canada, provinces  et territoires, 2008.

  • En 2008, les pourcentages normalisés selon l'âge des personnes percevant leur santé mentale comme très bonne ou excellente au Manitoba, en Saskatchewan, en Colombie–Britannique, dans les Territoires du Nord–Ouest et au Nunavut étaient plus faibles que pour le Canada dans son ensemble.
  • Les résidents de Terre–Neuve–et–Labrador et du Québec étaient plus susceptibles que l'ensemble de la population canadienne de juger leur santé mentale excellente ou très bonne.

Note : Normalisation selon l'âge par la méthode directe en prenant pour référence la population canadienne de 1991.

Bibliographie

1. Organisation mondiale de la Santé. 2007. Santé mentale : renforcement de la promotion de la santé mentale (aide–mémoire No 220), Genève.

2. Mawani F. et H. Gilmour. 2010 (sous presse). « Étude de validation de l'autoévaluation de la santé mentale », Rapports sur la santé.

3. Fleishman J.A. et S.H. Zuvekas. 2007. « Global self–rated mental health: associations with other mental health measures and with role functioning », Medical Care, vol. 45, no 7, p. 602 à 609.

4. Honjo K., N. Kawakami, T. Takeshima et coll. 2006. « Social class inequalities in self–rated health and their gender and age group differences », Japan Journal of Epidemiology, vol. 16, p. 223 à 232.

5. Mulvaney-Day N.E., M. Alegria et W. Sribney. 2007. « Social cohesion, social support, and health among Latinos in the United States 2007 », Social Science and Medicine, vol. 64, p. 477 à 495.

6. Shields M. 2008. « Appartenance à la communauté et autoévaluation de l'état de santé », Rapports sur la santé, produit no 82-003 au catalogue de Statistique Canada, vol. 19, no 2, p. 57 à 67.

7. Katz S.J., R.C. Kessler, R.G. Frank et coll. 1997. « The use of outpatient mental health services in the United States and Ontario: the impact of mental morbidity and perceived need for care », American Journal of Public Health, vol. 87, no 7, p. 1136 à 1143.

8. Leaf P.J., M.L. Bruce, G.L. Tischler et coll. 1998. « Factors affecting the utilization of specialty and general medical mental health services », Medical Care, vol. 26, no 1, p. 9 à 26.

9. Albizu-Garcia C.E., M. Alegria, D. Freeman et M. Vera. 2001. « Gender and health service use for a mental health problem », Social Science and Medicine, vol. 53, p. 865 à 878.

10. Ng T.P., A.Z. Jin, R. Ho et coll. 2008. « Health beliefs and help seeking for depressive and anxiety disorders among urban Singaporean adults », Psychiatric Services, vol. 59, no 1, p. 105 à 108.

11. Zuvekas S.H. et J.A. Fleishman. 2008. « Self–rated mental health and racial/ethnic disparities in mental health service use », Medical Care, vol. 46, no 9, p. 915 à 923.

12. Olfson M., S.C. Marcus, M. Tedeschi et G.J. Wan. 2006. « Continuity of antidepressant treatment for adults with depression in the United States », American Journal of Psychiatry, vol. 163, p. 101 à 108.

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