Les produits et documents de référence relatifs au Recensement de l'environnement sont destinés à appuyer l'utilisation des données et à fournir des sources d'information supplémentaires à nos utilisateurs.
Comptabilité économique et environnementale
La comptabilité des écosystèmes est un cadre permettant de faire le suivi de l'étendue, de la condition et des services des écosystèmes au fil du temps.
Les données du Recensement de l'environnement sont agrégées et présentées pour différentes régions géographiques, et l'accent est mis sur les limites écologiques et hydrologiques :
Pour obtenir des renseignements sur la Classification géographique type, la Classification des centres de population et des régions rurales ainsi que d'autres classifications, consultez la page des classifications géographiques.
Méthodes et documentation
Cela comprend de la documentation et des documents techniques qui décrivent les méthodes ou fournissent un cadre pour l'élaboration de comptes écosystémiques dans le cadre du Recensement de l'environnement. Les comptes écosystémiques permettront de mesurer l'étendue et les conditions des écosystèmes, ainsi que les services qu'ils fournissent, tout en assurant la conformité à la norme de comptabilité économique et environnementale reconnue à l'échelle internationale.
Le recensement de l'environnement fournira des informations sur l'étendue, l'état et les services fournis par plusieurs types d'écosystèmes au Canada. Sur cette page, vous trouverez les dernières informations du Recensement de l'environnement par thème. Pour une liste complète de tous nos produits, cliquez ci-dessous sur "Tous les produits de données".
Les agroécosystèmes sont des mosaïques de différentes couvertures terrestres et utilisations des terres, et comprennent les terres dédiées aux cultures annuelles et aux cultures pérennes ainsi que les pâturages et les habitats semi-naturels. Ces écosystèmes aménagés procurent des services écosystémiques essentiels, qui contribuent à fournir de la nourriture pour les humains et le bétail, tout en fournissant un habitat pour diverses espèces, des services de régulation du climat, des espaces pour les loisirs et un soutien au patrimoine culturel.
Les services écosystémiques désignent les avantages qu'offre la nature. Ils comprennent le stockage du carbone, la protection contre les tempêtes et les inondations côtières, le maintien de la quantité et de la qualité de l'eau, la fourniture d'aliments et d'habitats ainsi que le soutien aux activités culturelles et récréatives. Les bénéficiaires comprennent les entreprises, les gouvernements et les ménages qui bénéficient des services écosystémiques.
La disponibilité de l'eau dans l'environnement varie d'une année, d'une saison et d'une région du pays à l'autre. Le suivi de l'apport en eau, une estimation des ressources renouvelables en eau, fournit des renseignements qui permettent de comprendre la demande en eau destinée à l'utilisation humaine ainsi que les besoins des écosystèmes, par rapport aux ressources disponibles.
Les écosystèmes océaniques et côtiers abritent une vie marine diversifiée et jouent un rôle essentiel pour ce qui est de protéger les côtes, stocker le carbone et servir de nourricerie à de nombreuses espèces de poissons. Les écosystèmes océaniques et côtiers comprennent les zones océaniques par classe de profondeur; les écosystèmes côtiers, comme les marais salés, les herbiers marins et les forêts de varech; et les écosystèmes du plancher océanique classés par zone de récifs de corail et d'éponges, type de substrat et classe topographique.
Les marais salés sont des terres humides côtières qui constituent un lien important entre les milieux terrestres et marins. Des marais salés sains offrent des avantages, comme la régulation du climat et la protection côtière contre les tempêtes et les inondations, et ils constituent l'habitat de nombreuses espèces végétales et animales.
Les écosystèmes urbains sont un type d'écosystème où les gens vivent et travaillent et qui fait l'objet d'une utilisation intensive. Les zones habitées sont les endroits où les écosystèmes naturels sont les plus modifiés et où la demande de services écosystémiques est la plus concentrée. L'expansion des zones urbaines sur les territoires adjacents a une grande incidence sur le milieu environnant.
Les écosystèmes, comme les forêts, les montagnes, les prairies, la toundra, les lacs et les rivières, les zones océaniques et côtières ainsi que les villes font partie intégrante du Canada et sont une source de richesse et de biodiversité pour notre pays.
Le Recensement de l'environnement de Statistique Canada vise à suivre la taille et la santé de ces écosystèmes. Il permet également de mesurer les services écosystémiques , comme la nourriture, l'air pur, l'eau propre, le stockage du carbone, l'atténuation des catastrophes naturelles, l'habitat faunique et les possibilités de loisirs. Ainsi, tous ont accès à de l'information sur la valeur écosystémique et les avantages que procurent les écosystèmes à l'économie et au bien-être.
Le Recensement de l'environnement a pour objectif de brosser un tableau complet et facilement accessible des relations complexes entre les écosystèmes, l'économie, la société et le bien-être humain. Statistique Canada donne actuellement accès à un vaste éventail de renseignements économiques et socioéconomiques. Le suivi continu des données sur les écosystèmes au fil du temps est plus récent. Le Recensement de l'environnement jette les bases de la communication des données sur les écosystèmes en réunissant des renseignements sur l'environnement provenant de nombreuses sources, y compris les données d'observation de la Terre obtenues par satellite.
Le fait de rendre compte de l'étendue et de l'état des écosystèmes au Canada et de fournir des renseignements sur les services qu'ils offrent permet d'aider la population canadienne à prendre des décisions éclairées sur les écosystèmes et le capital naturel.
Description - Image des comptes écosystémiques
Les différents types d'écosystèmes du Canada, pour lesquels des renseignements seront produits dans le cadre du Recensement de l'environnement, sont illustrés. L'image, intitulée « Types d'écosystèmes », est celle d'une surface tridimensionnelle sur laquelle sont illustrés les différents types d'écosystèmes, chacun relié à une étiquette, sur laquelle figure le nom de l'écosystème. À partir du coin supérieur gauche puis en se déplaçant dans le sens antihoraire, les types d'écosystèmes suivants sont présentés :
Zones océaniques et côtières, représentées par de l'eau bleue sur laquelle navigue un bateau;
Zones urbaines, représentées par des gratte-ciel et des immeubles de hauteur moyenne (immeubles gris et bleus accompagnés d'une végétation urbaine et d'un paysage de rue), de petits bâtiments résidentiels (petites maisons individuelles à toits rouges entourées de végétation urbaine) et des rues;
Étendues d'eau douce, représentées par un cours d'eau turquoise;
Zones agricoles, représentées par un pâturage et des bâtiments agricoles;
Prairies et zones de végétation arbustive, représentées par un paysage vert sans relief, parsemé d'arbustes;
Milieux humides, représentés par un étang bleu entouré de végétation;
Forêts, représentées par un regroupement de conifères et d'arbres feuillus;
Terres stériles et zones de végétation clairsemée, représentées par un paysage rocheux de couleur grise parsemé de parcelles de verdure;
Neige permanente et glaciers, représentés par des montagnes de couleur grise aux sommets enneigés.
Dans un tableau sous l'image, les différentes facettes de la comptabilité des écosystèmes au Canada sont présentées et expliquées. Le texte se lit comme suit :
Étendue : Estimations de la superficie et de l'emplacement des écosystèmes.
Condition : Estimations de la santé des écosystèmes en fonction de diverses caractéristiques déterminantes.
Services écosystémiques : Estimations de la contribution des écosystèmes à la société.
Bénéficiaires : Utilisateurs et bénéficiaires des services écosystémiques, y compris les entreprises, les gouvernements et les ménages.
Produits : Tableaux, profils régionaux, outils interactifs de cartographie, fichiers géospatiaux et articles analytiques.
Normes : Normes statistiques rigoureuses et niveau élevé de gouvernance des données.
Évolution prévue du Recensement de l'environnement
Au cours des prochaines années, le Recensement de l'environnement fournira des renseignements sur l'étendue et l'état des écosystèmes partout au Canada, y compris les zones terrestres, les zones d'eau douce et les zones marines. Ils engloberont les systèmes utilisés de façon intensive, comme les régions urbaines et les paysages agricoles, ainsi que les régions naturelles et semi-naturelles, comme les herbiers marins, les terres humides côtières, les forêts, les prairies et les tourbières.
Collecte et intégration des données
Le Recensement de l'environnement fait référence à la création, à la collecte, à la compilation et à l'analyse systématiques et exhaustives des données relatives aux écosystèmes au Canada. Et tout ça, sans questionnaire!
Les sources d'information comprennent des ensembles de données sur l'observation de la Terre et la surveillance de l'environnement, mis à la disposition du grand public et provenant d'autres ministères (dont Environnement et Changement climatique Canada, Ressources naturelles Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada et Pêches et Océans Canada), ainsi que d'autres partenaires et organismes clés. Le Recensement de l'environnement ne compte pas de période de référence ni de période de collecte, car les ensembles de données pertinents sont associés à des périodes et à des fréquences différentes. Bon nombre de ces ensembles de données sont en cours d'intégration.
Accès aux données
De nouveaux produits du Recensement de l'environnement seront offerts régulièrement par l'intermédiaire de ce portail. Des tableaux de données, des infographies, des outils de cartographie et des articles analytiques seront produits. Au fur et à mesure que le programme prendra de l'expansion, d'autres données seront intégrées.
Pour comprendre les écosystèmes au Canada, il est essentiel de donner accès à des renseignements spatiaux détaillés ainsi qu'à des données régionales. Des fichiers de données spatiales (comme des fichiers de formes et des fichiers matriciels) seront accessibles, ce qui permettra aux utilisateurs spécialisés de tirer parti des données écosystémiques intégrées produites dans le cadre de ce programme.
Normes internationales, gouvernance et mobilisation
Nous maintenons des normes élevées au chapitre de la gouvernance des données et collaborons avec des partenaires autochtones et des intervenants pour répondre aux besoins stratégiques. Le Recensement de l'environnement fournira le cadre statistique et spatial nécessaire pour suivre nos progrès à l'égard de l'atteinte d'objectifs nationaux et internationaux, y compris ceux établis dans le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal qui orientent les mesures pour préserver et protéger la nature et les services essentiels qu'elle procure aux gens.
Foire aux questions
Qu'est-ce qui fait du Recensement de l'environnement un recensement?
Le terme « recensement » dans le contexte du Recensement de l'environnement fait référence à la création, à la collecte, à la compilation et à l'analyse systématiques et exhaustives des données relatives aux biens et aux services écosystémiques. Le Recensement de l'environnement mesurera les écosystèmes au moyen de données provenant de nombreuses sources différentes, y compris des données d'observation de la Terre obtenues par satellite, afin de produire des ensembles de données intégrés sur les écosystèmes et de nouvelles perspectives sur les services fournis par la nature.
Quelle est la portée du Recensement de l'environnement?
Le Recensement de l'environnement recueillera des renseignements sur l'étendue des écosystèmes, rendra compte de leur état et déterminera les flux de services écosystémiques et les bénéficiaires de ces services. Ces renseignements seront publiés sous forme de produits statistiques de grande qualité et seront accessibles sur le présent site Web. Par exemple, voici une illustration pour les zones urbaines.
Comment le Recensement de l'environnement répond-il aux besoins en matière de données environnementales au profit de la population canadienne?
Le programme vise à coupler des données sur les écosystèmes à des renseignements socioéconomiques, ce qui permettra de présenter les liens entre les écosystèmes, le bien-être humain et l'économie. Il soutient les efforts que le gouvernement déploie pour lutter contre les répercussions des changements climatiques sur les collectivités partout au Canada et rendre compte des progrès réalisés par rapport aux objectifs associés au Cadre mondial de la biodiversité.
Statistique Canada produit-il d'autres renseignements environnementaux?
Le Recensement de l'environnement met l'accent sur le suivi des changements des écosystèmes et des services écosystémiques au fil du temps. D'autres données environnementales sont également accessibles à partir des enquêtes et des comptes de Statistique Canada. Pour trouver une panoplie de renseignements, y compris des données sur les déchets solides et le recyclage, l'utilisation de l'eau et les eaux usées, les émissions de gaz à effet de serre, les technologies propres, les pratiques environnementales des ménages ou les dépenses et les taxes environnementales, consultez le portail Statistiques sur l'environnement (statcan.gc.ca).
De 2019 à 2021, 4,9 % des femmes âgées de 15 ans et plus ont déclaré être LGB+Note de bas de page 5. Plus précisément, 1,2 % des femmes étaient lesbiennes ou homosexuelles, tandis que 3,2 % étaient bisexuelles. Les jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans, représentant 11,1 % du total) sont plus nombreuses à se déclarer bisexuelles que leurs aînées âgées de 25 à 64 ans (2,7 %) et de 65 ans et plus (0,3 %)Note de bas de page 6.
En 2021, le Canada comptait 31 555 femmes transgenres âgées de 15 ans et plus; elles représentaient 53,1 % de cette populationNote de bas de page 7.
En 2022, 3 femmes canadiennes sur 10 (29,9 %) étaient atteintes d'une incapacité. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'éprouver une incapacité plus grave (dans des proportions respectives de 43,1 % et de 38,5 %)Note de bas de page 8.
Le niveau de scolarité chez les femmes
Bien que les femmes soient, en 2021, sous-représentées dans certains domaines d'études liés aux technologies numériques, certains groupes s'en tirent mieux que d'autres. Par exemple, on comptait une femme sur 3 parmi les personnes immigrantes (33,6 %) et racisées (33,9 %) ayant un diplôme d'études secondaires en informatique et en sciences de l'information, par rapport à 1 citoyen canadien sur 4 (24,0 %) et 1 personne non racisée sur 4 (24,3 %) possédant ce type de diplômeNote de bas de page 9.
De 2010 à 2018, la proportion de femmes parmi les diplômés autochtones était plus élevée (72,1 %) que chez les diplômés non autochtones (61,8 %). Les femmes représentaient 81,0 % des titulaires inuits d'un baccalauréat, 75,7 % des diplômés des Premières Nations et 68,3 % des diplômés métisNote de bas de page 10.
La place des femmes dans l'économie
De 2007 à 2022, l'écart de salaire horaire moyen entre les hommes et les femmes s'est réduit chez les travailleurs rémunérés âgés de 20 à 54 ans. Pendant cette période, la réduction la plus grande a été constatée entre les hommes et les femmes autochtones (8,0 points de pourcentage) et entre les hommes et les femmes nés au Canada (5,9 points de pourcentage), mais la moins grande se rattachait aux immigrants, quel que soit leur âge à l'arrivée (2,7 points de pourcentage)Note de bas de page 11.
Bien que le nombre de femmes inventrices au Canada soit inférieur à celui de leurs homologues masculins, il a augmenté plus rapidement (de 14,3 points de pourcentage) entre 2005 et 2009 et de 2015 à 2019Note de bas de page 12.
Les femmes et le leadership
La représentation des femmes, parmi les députés du Parlement et les ministres du Cabinet fédéral, a augmenté au cours des dernières décennies. La proportion de femmes élues au Parlement est passée de 20,6 % à 30,6 % au cours de la période de 1997 à 2023, tandis que la proportion de femmes membres du Cabinet a doublé (passant de 24,3 % en 2002 à 48,7 % en 2023)Note de bas de page 13.
Près des trois quarts (73,5 %) des postes de direction des entreprises majoritairement détenues par des femmesNote de bas de page 14 étaient occupés par des femmes au premier trimestre de 2024, soit plus du double de la proportion moyenne de femmes occupant des postes de direction dans l'ensemble des entreprises du secteur privé (35,6 %)Note de bas de page 15.
Près d'un million de femmes canadiennes étaient des travailleuses autonomes en 2022, soit 37,3 % de la population totale des travailleurs autonomes. À titre de comparaison, la proportion se situait à 26,3 % en 1976. Les Canadiennes d'origine coréenne étaient les plus nombreuses à se décrire ainsi en 2021, puisqu'une sur 5 (19,9 %) se déclarait travailleuse autonomeNote de bas de page 16.
Les femmes et leurs familles
Depuis plus d'une décennie, le nombre d'enfants par femme au Canada suit une tendance générale à la baisse, étant passé de 1,69 en 2009 à 1,43 en 2021Note de bas de page 17.
Au Canada, les femmes reçoivent encore plus de prestations parentales et à un taux beaucoup plus élevé que leurs conjoints, mais l'écart se rétrécit. En 2022, la proportion de partenaires qui demandaient ou avaient l'intention de demander des prestations parentales atteignait 46,6 %; il s'agit de la plus forte proportion observée depuis que des renseignements sur les prestations de maternité et les prestations parentales ont commencé à être recueillis dans le cadre de l'Enquête sur la couverture de l'assurance-emploi (ECAE)Note de bas de page 18.
Note aux lecteurs
Pour toutes les données présentées ici et qui proviennent du Recensement de 2021, de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, de l'Enquête canadienne sur l'incapacité et du Système d'information sur les étudiants postsecondaires, ainsi que pour les données relatives aux députés fédéraux et aux membres du Cabinet du Canada, le genre est la variable utilisée, tandis que les données de l'Enquête sur la population active et de la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés utilisent la variable du sexe. Dans le cadre de l'Enquête canadienne sur la situation des entreprises, les répondants ont été invités à indiquer la proportion d'hommes et de femmes parmi les employés de leur entreprise.
Pour la première fois en 2021, le recensement comprenait des questions portant sur le sexe à la naissance et le genre des personnes. Bien que des données sur le sexe à la naissance soient nécessaires pour mesurer certains indicateurs, à compter du Recensement de 2021, le genre (et non le sexe) est la variable normalisée utilisée dans les concepts et les classifications. Pour obtenir plus de renseignements sur le nouveau concept de genre, consultez le Guide de référence sur l'âge, le sexe à la naissance et le genre, Recensement de la population, 2021.
Étant donné la petite taille de la population non binaire, il est parfois nécessaire d'agréger les données dans une variable sur le genre à deux catégories pour protéger la confidentialité des réponses. Dans ces cas, les personnes formant la catégorie « personnes non binaires » sont réparties dans les deux autres catégories de genre. Dans toutes les données présentées ici et provenant du Recensement de 2021, de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes et de l'Enquête canadienne sur l'incapacité de 2022 où l'on utilise la variable de genre, la catégorie « femmes » inclut les femmes ainsi que certaines personnes non binaires.
Les données du Recensement ont montré que la proportion de locuteurs de langues autochtones qui ont appris la langue comme langue seconde a augmenté pour passer de 25,7 % en 2016 à 29,5 % en 2021. La proportion restante de locuteurs (70,5 %) ont appris leur langue autochtone comme langue maternelle. (Familles de langues autochtones au Canada : nouveaux rapports du Recensement de la population de 2021)
Environ 18 % des membres des Premières Nations vivant hors réserve, 16 % des Métis et 40 % des Inuit ont voyagé hors de leur communauté pour avoir accès à des services de soins de santé au cours des 12 mois ayant précédé l'enquête de 2024. (Accès aux soins de santé et expériences connexes des peuples autochtones, 2024)
En 2024, les services de soins de santé qui soutiennent les remèdes traditionnels et les pratiques de guérison et de mieux-être autochtones au sein du système de santé canadien étaient très importants ou assez importants pour les membres des Premières Nations vivant hors réserve (86 %), les Inuit (82 %) et les Métis (70 %). (Accès aux soins de santé et expériences connexes des peuples autochtones, 2024)
Économie
En 2022, le revenu intérieur brut (RIB) des Autochtones a atteint 60,2 milliards de dollars, en hausse de 9,8 % par rapport à 2021. Cela représentait 2,3 % du RIB total du Canada. Le secteur des arts, des spectacles et des loisirs (+30,6 %) a enregistré la croissance la plus marquée, suivi de celui de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz (+21,1 %). Ensemble, ces secteurs étaient à l'origine de 6,8 % du RIB des Autochtones. (Compte économique des peuples autochtones, 2022)
En 2024, environ 6 membres des Premières Nations vivant hors réserve sur 10 (59 %) et des proportions semblables de Métis (58 %) et d'Inuit (62 %) ont déclaré que la hausse des prix a causé un stress supplémentaire dans leur ménage et leurs relations au cours des six derniers mois. (Répercussions de la hausse des prix sur le bien-être des Autochtones, 2024)
En 2024, la hausse des coûts, tels que ceux de l'essence, des munitions ou de l'équipement, a limité la capacité de chasser, de pêcher ou de piéger pour 17 % des membres des Premières Nations vivant hors réserve, 14 % des Métis et 32 % des Inuit. De plus, 61 % des membres des Premières Nations vivant hors réserve, 59 % des Métis et 64 % des Inuit ont déclaré que la hausse des prix avait limité la quantité d'aliments sains et nutritifs qu'ils ont pu acheter au cours des six mois précédents. (Répercussions de la hausse des prix sur le bien-être des Autochtones, 2024)
Emploi et éducation
Près de 886 000 emplois au Canada étaient occupés par des Autochtones en 2022, en hausse de 4,4 % par rapport à l'année précédente. Près de 1 emploi sur 22 au Canada était occupé par des personnes autochtones. (Compte économique des peuples autochtones, 2022)
Les métiers les plus souvent choisis par les compagnons autochtones étaient ceux d'électriciens (15 %), de charpentiers-menuisiers (10 %) et de soudeurs (8 %), alors que ceux choisis le plus souvent par les compagnes autochtones étaient ceux de coiffeuses (40 %) et de cuisinières (12 %). (Compagnons et compagnes autochtones : tendances et caractéristiques socioéconomiques, 2010 à 2020)
En 2021-2022, les femmes des Premières Nations (72 %), les femmes métisses (65 %) et les femmes inuites (69 %) étaient plus susceptibles de s'inscrire à des programmes menant à un grade de premier cycle que leurs homologues masculins (hommes des Premières Nations 28 %; hommes métis 35 %; hommes inuits 31 %). Les femmes autochtones, peu importe leur identité autochtone, étaient également plus susceptibles que les femmes non autochtones (59 %) de s'inscrire aux mêmes programmes. (Faits saillants sur les nouveaux inscrits autochtones aux études postsecondaires)
Plus de 80 origines ethniques ou culturelles asiatiques ont été déclarées lors du Recensement de 2021, ce qui met en évidence la grande contribution des personnes ayant des origines asiatiques à la diversité ethnoculturelle du Canada.
En 2021, environ 7 millions de personnes au Canada ont déclaré avoir une origine ethnique ou culturelle asiatique, soit comme réponse unique, soit en combinaison avec d'autres origines, ce qui représentait 19,3 % de la population canadienne.
Les 10 origines asiatiques les plus fréquemment déclarées étaient les suivantes : chinoise, indienne, philippine, pakistanaise, pendjabie, vietnamienne, asiatique (sans autres indications), coréenne, libanaise et iranienne.
Caractéristiques démographiques
En 2021, les personnes déclarant avoir des origines asiatiques au Canada avaient un âge médian plus jeune (34,4 ans) par rapport à la population totale (41,2 ans). Parmi les origines asiatiques les plus fréquemment déclarées (par au moins 50 000 personnes), les personnes d'origine afghane avaient l'âge médian le plus bas (28,4 ans), suivies des personnes d'origine syrienne (28,6 ans) et des personnes d'origine pakistanaise (29,4 ans). Les trois origines asiatiques les plus fréquemment déclarées, à savoir les origines indienne, philippine et chinoise, affichaient respectivement un âge médian de 32,8 ans, 35,6 ans et 38,8 ans.
En 2021, le ménage familial comptant un couple était le type de ménage le plus courant (57,3 %) chez les personnes déclarant avoir des origines asiatiques. Parmi les origines asiatiques les plus fréquemment déclarées, la proportion de personnes vivant dans ce type de ménage variait de 38,5 % pour les personnes d'origine pendjabie à 71,6 % pour les personnes d'origine syrienne. Plus de la moitié des personnes d'origine chinoise (57,9 %), d'origine philippine (56,4 %) et d'origine indienne (51,5 %) vivaient dans un ménage familial comptant un couple.
Certains groupes d'origine asiatique étaient plus susceptibles de vivre dans un ménage multigénérationnel que l'ensemble de la population (6,6 %). Ce type de ménage était le plus courant parmi les personnes d'origine sud-asiatique (19,4 %). Notamment, près du tiers des personnes d'origine pendjabie (32,5 %) vivaient dans un ménage multigénérationnel.
Géographie
Plus de la moitié (50,9 %) de la population ayant déclaré avoir une origine asiatique vivait en Ontario, 21,3 % vivaient en Colombie-Britannique et 12,2 %, en Alberta.
Vancouver était la région métropolitaine de recensement (RMR) où la proportion de la population déclarant être d'origine asiatique était la plus élevée, suivie de Toronto (43,6 %) et de Calgary (29,2 %).
Certaines régions métropolitaines se distinguent en affichant une proportion relativement importante de leur population déclarant avoir une origine asiatique précise. Par exemple, Vancouver (18,2 %) et Toronto (10,9 %) étaient les RMR qui comptaient les plus fortes proportions de la population ayant des origines chinoises. Abbotsford-Mission (14,3 %) était la RMR comptant la plus forte proportion de personnes d'origine indienne, suivie de Toronto (9,4 %) et de Vancouver (8,2 %). Winnipeg (9,9 %) et Red Deer (7,6 %) comptaient une forte proportion de personnes d'origine philippine.
Statut de génération
Plus des deux tiers (69,5 %) des personnes ayant déclaré avoir une origine asiatique sont nées à l'extérieur du Canada (première génération), tandis qu'un peu plus du quart (25,9 %) sont nées au Canada et avaient au moins un parent né à l'étranger (deuxième génération).
Les origines asiatiques les plus fréquemment déclarées par l'ensemble des générations reflètent à la fois les tendances d'immigration récentes et historiques. Parmi les origines asiatiques les plus fréquemment déclarées, les origines iranienne (81,3 %), perse (78,0 %) et coréenne (77,2 %) étaient celles qui présentaient la plus forte proportion de personnes nées à l'extérieur du Canada. Les origines libanaise (36,9 %), vietnamienne (36,7 %) et sri-lankaise (34,1 %) étaient celles présentant la plus grande part de personnes de deuxième génération dans leur population. Les origines asiatiques japonaise (32,8 %) et libanaise (20,5 %) étaient celles présentant la plus grande part de la population née au Canada et ayant des parents nés au Canada (troisième génération).
Immigration
Depuis 2006, l'Asie est le continent de naissance de la plupart des immigrants vivant au pays. En 2021, un peu plus de la moitié (51,5 %) de tous les immigrants au Canada étaient nés en Asie.
La proportion d'immigrants nés en Asie parmi les immigrants récents a atteint un niveau record de 62,0 % chez les immigrants récents admis de 2016 à 2021. En 1971, 12,1 % des immigrants récents étaient originaires d'Asie.
En 2021, 6 des 10 principaux pays de naissance des immigrants récents étaient des pays asiatiques : l'Inde, les Philippines, la Chine, la Syrie, le Pakistan et l'Iran.
En 2021, les populations noiresNote de bas de page 2 ont atteint 1 547 870 personnes, ce qui représentait 4,3 % de la population totale au Canada.
En 2021, plus de 4 personnes sur 10 parmi les populations noires sont nées au Canada (41,0 %). Les personnes noires représentaient la plus grande part (35,8 %) des populations racisées dans la catégorie de la troisième génération ou plus (nées au Canada et dont tous les parents sont nés au Canada).Note de bas de page 3
Alors que la taille des populations noires nées au CanadaNote de bas de page 4 a augmenté de 165,8 % de 1996 à 2021, la croissance des populations noires nées à l'extérieur du Canada a été légèrement plus élevée, s'établissant à 175,6 %.
En 2021, les populations noires au Canada ont déclaré le plus grand nombre de langues maternelles (approximativement 250) parmi tous les groupes racisésNote de bas de page 6 au Canada.
Parmi les populations noires, celles nées en Afrique avaient le profil de langue maternelle le plus diversifié selon le lieu de naissance, où 43,2 % des personnes ont déclaré une langue non officielle comme langue maternelle.
Plus de 25,0 % des personnes noires au Canada (396 960) ont rapporté plus d'une origineNote de bas de page 7 ethnique ou culturelle en 2021, les populations noires ont mentionné environ 371 différentes origines ethniques ou culturelles (réponses uniques et multiples).
Les 10 origines ethniques ou culturelles les plus fréquemment rapportés par les populations noires au Canada étaient : africain, jamaïquain, haïtien, canadien, noir, nigérian, somalien, afro-caribéen, congolais et yourba.
En 2021, les populations noires avaient l'appartenance religieuseNote de bas de page 8 la plus élevée (81,8 %) — notamment au christianisme — par rapport aux autres groupes racisés (73,2 %) et aux populations non racisées (62,6 %).
En 2021, les femmesNote de bas de page 10 représentaient 51,3 % des populations noires au Canada.
Chez les immigrants noirs, les femmes sont plus nombreuses que les hommes depuis les années 1960, représentant 52,7 % des immigrants noirs qui sont venus au Canada de 1960 à 1990. Cela était principalement en raison de l'immigration menée par des femmes des Caraïbes.
Les trois pays de naissance des Caraïbes comptant la plus forte proportion de femmes parmi les populations noires au Canada sont Saint-Vincent-et-les Grenadines (62,4 %), Sainte-Lucie (61,4 %) et la Dominique (60,4 %).Note de bas de page 11
Populations noires 2ELGBTQ+
Au cours de la période allant de 2015 à 2018, 2,1 % des populations noires au Canada âgées de 15 ans et plus ont déclaré être des personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles (LGB).Note de bas de page 12
En 2021, 3 725 personnes noires au Canada étaient transgenresNote de bas de page 13 et 1 610 étaient non binaires.Note de bas de page 14 Parmi les personnes transgenres, 1 815 étaient des hommes transgenres noirs et 1 920 étaient des femmes transgenres noires.Note de bas de page 15
Les populations noires transgenres et non binaires représentaient 0,4 % de l'ensemble des populations noires au Canada en 2021, et 4,3 % de l'ensemble des populations transgenres et non binaires au Canada.Note de bas de page 16
Enfants et jeunes noirs
En 2021, les enfants et les jeunes (âgés de 0 à 25 ans) constituaient 41,9 % des populations noires au Canada. La plupart d'entre eux (62,4 %) étaient des enfants âgés de 0 à 14 ans.Note de bas de page 17
Les populations noires représentaient le deuxième groupe en importance parmi les 3,3 millions d'enfants et de jeunes racisés au Canada, suivi par les populations sud asiatiques. Au total, 647 940 enfants et jeunes noirs représentaient 19,4 % de tous les enfants et jeunes racisés et 6,4 % de tous les enfants et jeunes au Canada.Note de bas de page 18
Personnes noires âgées
En 2021, les personnes âgées (âgées de 65 ans et plus) constituaient 7,4 % des populations noires au Canada.Note de bas de page 19
Les personnes âgées étaient les plus représentés parmi les populations noires de première génération (11,6 %) et les moins représentés parmi les populations noires de deuxième génération (0,3 %).Note de bas de page 20
Ménages, inclusion sociale, sécurité du quartier, et difficultés économiques
Plus du tiers (35,0 %) des populations noires âgées de 15 ans et plus faisaient partie d'un ménage composé d'un couple avec enfants en 2021. Cette proportion est similaire à la moyenne nationale (34,5 %).Note de bas de page 21
En 2022, près des deux cinquièmes (39,0 %) des populations noires âgées de 15 ans et plus avaient un niveau de satisfaction élevé de faire partie de la communauté. Près des trois cinquièmes (59,0 %) avaient un niveau de satisfaction élevé du quartier dans lequel ils vivaient.Note de bas de page 22
Une majorité (82,3 %) des populations noires âgées de 15 ans et plus se sentaient en sécurité lorsqu'elles marchaient seules dans leur quartier après la tombée de la nuit, se classant juste après les populations philippines (83,8 %) parmi les groupés racisés.
Près de la moitié (48,0 %) des populations noires âgées de 15 ans et plus ont éprouvé des difficultés à subvenir aux besoins financiers de leur ménage en 2022 (se classant juste après les populations arabes parmi tous les groupes racisés).Note de bas de page 23
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