Guide de déclaration

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1-877-604-7828 or TTY 1-855-382-7745.

Le présent guide a pour objet de vous aider à répondre au questionnaire de l’Enquête mensuelle de 2017 sur l’approvisionnement et l’écoulement du charbon

Assistance directe : 1-877-604-7828

Confidentialité

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Statistique Canada utilisera les données de cette enquête à des fins statistiques et de recherche.

Table des matières

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A – Instructions de déclaration

Ce questionnaire d'enquête doit être rempli et retourné dans les 10 jours à Statistique Canada, à la Division des opérations et de l'intégration, au 150, promenade Tunney's Pasture, Ottawa (Ontario) K1A 0T6. Si vous avez besoin d'aide pour remplir le présent questionnaire ou si vous avez des questions ayant trait à l'enquête, veuillez communiquer avec nous : Téléphone : 1-877-604-7828 ou TTY : 1-855-382-7745.

  • Veuillez écrire en caractères d'imprimerie, à l'encre.
  • Déclarez tous les montants en milliers de dollars canadiens ('000).
  • Exclure la taxe de vente.
  • Les pourcentages devraient être arrondis en nombres entiers.
  • Ne rapportez pas en décimales. Arrondissez les valeurs au nombre entier le plus près.
  • Déclarez les quantités (le volume) en tonnes métriques.
  • Lorsque les chiffres exacts ne sont pas disponibles, veuillez nous fournir vos meilleures estimations.
  • Veuillez consulter le guide de déclaration au www.statcan.gc.ca/guides-f pour obtenir plus de renseignements.

B – Renseignements sur l'entreprise ou l'organisation et la personne-ressource

Veuillez confirmer le nom légal et/ou opérationnel de l'entreprise ou de l'organisation pour laquelle vous effectuez la présente déclaration ainsi le nom de la personne ressource qui aura complété ce questionnaire. Si cette entreprise est actuellement en opération,  veuillez sélectionner « Opérationnelle » à la question 3 et passez à la question 4 de la page 6 sur l'activité principale de votre entreprise. Par contre, si cette entreprise n'est pas opérationnelle, veuillez en indiquer la raison et répondre aux questions appropriées des pages 4 et 5.

C – Caractéristiques :

D – Production de charbon brut provenant des travaux d'exploitation minière (question 1)

  • Déclarez la quantité de charbon exploité à partir de la production tout-venant souterraine brute (installations souterraines), de charbon exploité à partir de la production tout-venant brute en surface (installations en surface), de charbon envoyé aux haldes de rebuts (jeté au rebut comme étant inutilisable du montant de charbon exploité dans des travaux souterrains et en surface) et de charbon récupéré des haldes de rebuts (charbon utilisable des haldes de rebuts ou des bacs de décantation des résidus miniers).
  • Déclarez la somme totale de la production nette de charbon brut découlant des exploitations minières (c.-à-d. la production « tout-venant » souterraine et en surface).

E – Charbon brut importé de pays étrangers (questions 2, 3 et 4)

  • À la question 2 : Indiquez si cet établissement a importé du charbon brut de pays étrangers pour être traité à l'usine de traitement de la mine.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 3.
  • Si la réponse est « non », passez à la question 5.
  • À la question 3 : Déclarez le volume total de charbon brut importé de pays étrangers pour être traité à l'usine de traitement de la mine spécifiée.
  • À la question 4 : Déclarez vis-à-vis du pays approprié, le volume de charbon brut importé pour être traité à l'usine de traitement de la mine.
  • Déclarez le volume total de charbon brut importé de pays étrangers; cette valeur doit correspondre à la réponse de la question 3.

F - Charbon brut acheté ou reçu des entreprises canadiennes (domestiques) (questions 5, 6 et 7)

  • À la question 5 : Indiquez si cet établissement a acheté ou reçu du charbon brut des entreprises canadiennes pour être traité à l'usine de traitement de la mine.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 6.
  • Si la réponse est « non », passez à la question 8.
  • À la question 6 : Déclarez le volume total de charbon brut acheté ou reçu des entreprises canadiennes (autres entreprises canadiennes) pour être traité à l'usine de traitement de la mine.
  • À la question 7 : Déclarez vis-à-vis de la province ou du territoire approprié, le volume de charbon brut acheté ou reçu des entreprises canadiennes pour être traité à l'usine de traitement de la mine.
  • Déclarez le volume total de charbon brut acheté ou reçu des entreprises canadiennes; cette valeur doit correspondre à la réponse de la question 6.

G – Production de charbon commercial (question 8)

  • Déclarez le volume de charbon brut perdu au cours du processus de production à l'usine (par exemple, humidité, débris, etc.); le volume de charbon brut commercial provenant des opérations d'exploitation utilisé par cet établissement pour son autoconsommation (p. ex. par les chaudières); le volume de charbon métallurgique commercial produit durant le mois de référence; le volume de charbon thermique commercial (charbon de qualité moyenne obtenu dans les usines de traitement une fois que l'humidité et les débris ont été retirés du charbon bitumineux). Veuillez noter que le charbon thermique est surtout utilisé pour la production d'électricité.

H – Charbon importé de pays étrangers pour la revente (questions 9 et 10)

  • À la question 9 : Indiquez si cet établissement a importé du charbon brut, métallurgique ou thermique aux fins de la revente.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 10.
  • Si la réponse est « non », passez à la question 11.
  • À la question 10 : Inscrivez vis-à-vis du pays approprié, le volume de charbon brut, métallurgique ou thermique importé aux fins de la revente. Veuillez inclure la réception de charbon brut aux ports ainsi que la livraison aux utilisateurs finaux par d'autres fournisseurs en leur nom. Veuillez exclure le charbon brut importé dans le but d'être traité à l'usine de traitement appartenant à cet établissement.
  • Déclarez le volume total de charbon brut, métallurgique ou thermique importé de pays étrangers dans le but de la revente.

I – Charbon acheté ou reçu des entreprises canadiennes (domestiques) pour la revente (questions 11 et 12)

  • À la question 11 : Indiquez si cet établissement a acheté ou reçu du charbon brut, métallurgique ou thermique des entreprises canadiennes aux fins de la revente.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 12.
  • Si la réponse est « non », passez à la question 13.
  • À la question 12 : Déclarez vis-à-vis de la province ou du territoire approprié, le volume de charbon brut, métallurgique ou thermique acheté ou reçu d'autres entreprises canadiennes dans le but de la revente. Veuillez inclure la réception de charbon brut aux ports ainsi que la livraison aux utilisateurs finaux par d'autres fournisseurs en leur nom. Veuillez exclure le charbon brut acheté ou reçu à des fins de traitement à l'usine de traitement appartenant à cet établissement. Veuillez exclure le charbon brut importé pour être traité à l'usine de traitement appartenant à cet établissement.
  • Déclarez le volume total de charbon brut, métallurgique ou thermique acheté ou reçu des entreprises canadiennes dans le but de la revente.

J– Stocks d'ouverture de charbon (question 13)

  • Déclarez pour cet établissement le stock d'ouverture de charbon brut, métallurgique et thermique à la fin du mois précédent pour les catégories suivantes :
    • Situé sur la mine;
    • Livraison en transit (p.ex. sur des wagons porte-rails);
    • Stocks aux ports (somme de tous les ports de l'Atlantique, du Pacifique et des Grands Lacs).
  • Déclarez le stock d'ouverture total de charbon brut, métallurgique et thermique.

K – Valeur calorifique moyenne (question 14)

  • Déclarez la valeur calorifique moyenne nette de charbon brut, métallurgique et thermique, en mégajoules par tonne métrique.
  • La valeur calorifique moyenne : Cette valeur représente la valeur énergétique du charbon ou de la composition des combustibles et elle est définie comme étant la quantité d'énergie potentielle en charbon qui peut être convertie en capacité de chauffage.
  • Charbon métallurgique/cokéfiable : Le charbon bitumineux d'une qualité permettant la production de coke apte à supporter une charge des hauts fourneaux. Sa valeur calorifique brute est égale ou supérieure à 24 000 kJ/kg sur une base humide sans cendres.
  • Charbon thermique ou autre charbon bitumineux : Le charbon utilisé principalement pour la production de vapeur et inclus tous les charbons bitumineux qui ne sont pas inclus comme coke de charbon ou anthracite. Il est caractérisé par une matière volatile plus élevée que l'anthracite (plus de 10 %) et d'un contenu en carbone plus bas (moins de 90 % de carbone fixe). Sa valeur calorifique brute est égale ou supérieure à 24 000 kJ/kg calculée sur produit humide sans cendre.
  • Le charbon brut comprend le lignite et le charbon sous-bitumineux.
  • Lignite : Charbon non agglomérant avec une valeur calorifique brute inférieure à 20 000 kJ/kg et supérieure à 31 % de matière volatile calculé sur produit sec, sans matières minérales.
  • Charbon sous-bitumineux : Charbon non agglomérant avec une valeur calorifique brute égale ou supérieure à 20 000 kJ/kg et inférieure à 24 000 kJ/kg contenant plus de 31 % de matière volatile calculé sur produit sec, sans matières minérales.

L – Utilisation de charbon brut des travaux d'exploitation minière (questions 15 et 16)

  • À la question 15 : Indiquez si à d'autres fins que pour les chaudières, cet établissement a utilisé du charbon brut pour son autoconsommation.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 16.
  • Si la réponse est « non », passez à la question 17.
  • À la question 16 : Déclarez la valeur et le volume de charbon brut utilisé pour son autoconsommation.

M – Ventes de charbon brut selon le type de clients (question 17)

  • Déclarez vis-à-vis de la province ou du territoire approprié, la quantité et la valeur de charbon brut livré ou vendu aux différents types de clients tels que les utilisateurs finaux (centrales d'énergie électrique, usines de coke, clients résidentiels et autres utilisateurs finaux comme par exemple les aciéries, les fermes agricoles, les manufactures de ciment, les usines de pâtes et papiers, etc.) et les autres producteurs ou distributeurs (autres producteurs de charbon ou à des entreprises domestiques comme par exemple les marchands en gros ou distributeurs). Veuillez exclure les exportations vers les autres pays.
  • Déclarez le volume total et la valeur totale de charbon brut livré ou vendu aux différents types de clients.

N – Exportations de charbon brut à destination de pays étrangers (questions 18 et 19)

  • À la question 18 : Indiquez si cet établissement a exporté du charbon brut vers des pays étrangers.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 19.
  • Si la réponse est « non », passez à la question 20.
  • À la question 19 : Déclarez vis-à-vis du pays approprié, la quantité et la valeur de charbon brut exporté durant le mois de référence.
  • Déclarez le volume total et la valeur totale de charbon brut exporté vers les pays étrangers.

O – Bilan de l'approvisionnement et de l'utilisation de charbon brut (questions 20 et 21)

  • À la question 20 : Déclarez la répartition du stock de charbon brut provenant des sources suivantes :
    • Situé sur le site de la mine;
    • Livraison en transit (p. ex. sur des wagons porte-rail);
    • Stock aux ports (somme de tous les ports de l'Atlantique, du Pacifique et des Grands Lacs.
  • À la question 21 : Déclarez la valeur calorifique moyenne nette de l'approvisionnement de charbon brut vendu (c.-à-d. le lignite ou le charbon sous-bitumineux), en mégajoules par tonne métrique.
  • Valeur calorifique moyenne : Cette valeur représente la valeur énergétique du charbon ou de la composition des combustibles et elle est définie comme étant la quantité d'énergie potentielle en charbon qui peut être convertie en capacité de chauffage.
  • Lignite : Charbon non agglomérant avec une valeur calorifique brute inférieure à 20 000 kJ/kg et supérieure à 31 % de matière volatile calculé sur produit sec, sans matières minérales.
  • Charbon sous-bitumineux : Charbon non agglomérant avec une valeur calorifique brute égale ou supérieure à 20 000 kJ/kg et inférieure à 24 000 kJ/kg contenant plus de 31 % de matière volatile calculé sur produit sec, sans matières minérales.

P – Charbon métallurgique – autoconsommation des entreprises (questions 22 et 23)

  • À la question 22 : Indiquez si cet établissement a utilisé du charbon métallurgique à des fins d'autoconsommation.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 23.
  • Si la réponse est « non », passez à la question 24.
  • À la question 23 : Déclarez la valeur et le volume de charbon métallurgique utilisé par cet établissement durant le mois de référence à des fins d'autoconsommation.

Q – Ventes de charbon métallurgique selon le type de clients (question 24)

  • Déclarez vis-à-vis de la  province ou du territoire approprié, la valeur et le volume de charbon métallurgique livré ou vendu aux différents types de clients tels que les utilisateurs finaux (centrales d'énergie électrique, usines de coke, clients résidentiels et autres utilisateurs finaux comme par exemple les aciéries, les fermes agricoles, les manufacture de ciment, les usines de pâtes et papiers, etc.) et les autres producteurs ou distributeurs (autres producteurs de charbon ou à des entreprises domestiques comme par exemple les marchands en gros ou distributeurs). Veuillez exclure les exportations vers les autres pays.
  • Déclarez le volume total et la valeur totale de charbon métallurgique livré ou vendu aux différents types de clients.

R – Exportations de charbon métallurgique à destination de pays étrangers (questions 25 et 26)

  • À la question 25 : Indiquez si cet établissement a exporté du charbon métallurgique vers les pays étrangers.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 26.
  • Si la réponse est « non » passez à la question 27.
  • À la question 26 : Déclarez vis-à-vis du pays approprié, la valeur et la quantité de charbon métallurgique exporté durant le mois de référence.
  • Déclarez le volume total et la valeur totale de charbon métallurgique exporté vers les pays étrangers.

S – Bilan de l'approvisionnement et de l'utilisation de charbon métallurgique (questions 27 et 28)

  • À la question 27 : Déclarez la répartition du stock de charbon métallurgique provenant des sources suivantes :
    • Situé sur le site de la mine;
    • Livraison en transit (p. ex. sur des wagons porte-rail);
    • Stock aux ports (somme de tous les ports de l'Atlantique, du Pacifique et des Grands Lacs.
  • À la question 28 : Déclarez la valeur calorifique moyenne nette de l'approvisionnement de charbon métallurgique vendu (c.-à-d. le charbon bitumineux ou cokéfiable), en mégajoules par tonne métrique.
  • Valeur calorifique moyenne : Cette valeur représente la valeur énergétique du charbon ou de la composition des combustibles et elle se définit comme étant la quantité d'énergie potentielle en charbon qui peut être convertie en capacité de chauffage.

T – Charbon thermique – autoconsommation des entreprises (questions 29 et 30)

  • À la question 29 : Indiquez si cet établissement a utilisé du charbon thermique pour son autoconsommation.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 30.
  • Si la réponse est « non », passez à la question 31.
  • À la question 30 : Déclarez la valeur et la quantité de charbon thermique utilisé par cet établissement durant le mois de référence pour son autoconsommation.

U – Ventes de charbon thermique selon le type de client (question 31)

  • Déclarez vis-à-vis de la province ou du territoire approprié, la valeur et la quantité de charbon thermique livré ou vendu aux différents types de clients tels que les utilisateurs finaux (centrales d'énergie électrique, usines de coke, clients résidentiels et autres utilisateurs finaux comme par exemple les aciéries, les fermes agricoles, les manufacture de ciment, les usines de pâtes et papiers, etc.) et les autres producteurs ou distributeurs (autres producteurs de charbon ou à des entreprises domestiques comme par exemple les marchands en gros ou distributeurs). Veuillez exclure les exportations vers les autres pays.
  • Déclarez la quantité totale et la valeur totale de charbon thermique livré ou vendu aux différents types de clients.

V – Exportations de charbon thermique à destination de pays étrangers (questions 32 et 33)

  • À la question 32 : Indiquez si cet établissement a exporté du charbon thermique vers les pays étrangers.
  • Si la réponse est « oui », passez à la question 33.
  • Si la réponse est « non », passez à la question 34.
  • À la question 33 : Déclarez vis-à-vis du pays approprié, la valeur et quantité totale de charbon thermique exporté durant le mois de référence.
  • Déclarez la quantité totale et la valeur totale de charbon thermique exporté vers les pays étrangers.

W – Bilan de l'approvisionnement et de l'utilisation de charbon thermique (questions 34 et 35)

  • À la question 34 : Déclarez la répartition du stock de charbon thermique provenant des sources suivantes :
    • Situé sur le site de la mine;
    • Livraison en transit (p. ex. sur des wagons porte-rail);
    • Stock aux ports (somme de tous les ports de l'Atlantique, du Pacifique et des Grands Lacs.
  • À la question 35 : Déclarez la valeur calorifique moyenne nette de l'approvisionnement total de charbon thermique vendu (c.-à-d. le charbon bitumineux), en mégajoules par tonne métrique.
  • Valeur calorifique moyenne. Cette valeur représente la valeur énergétique du charbon ou de la composition des combustibles et elle se définit comme étant la quantité d'énergie potentielle en charbon qui peut être convertie en capacité de chauffage.

X – Déclaration reliée aux changements et faits qui ont influencé l'entreprise

  • Veuillez préciser tout changement ou événement qui aurait pu causer une variation des valeurs déclarées pour cette entreprise en comparaison à celles de la période de déclaration précédente. Sélectionnez tout ce qui s'applique.

Y – Personne-ressource

  • Indiquez le nom de la personne à joindre au sujet du présent questionnaire

Z  – Rétroaction

  • Nous invitons les répondants à donner leur avis à propos de l'enquête et du sujet traité. Soyez assuré que nous passons en revue tous les commentaires reçus dans le but d'améliorer l'enquête.

Nous vous remercions de votre participation.

C.v. pour revenu d'exploitation location, location à bail et gestion de biens immobiliers

C.v. pour revenu d'exploitation - location, location à bail et gestion de biens immobiliers
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de c.v. pour revenu d'exploitation. Les données sont présentées selon Géographie (titres de rangée) et c.v. pour le revenu d'exploitation et pourcentage (figurant comme en-tête de colonne).
Géographie C.v. pour revenu d'exploitation
pourcentage
Bailleurs d'immeubles résidentiels et de logements (sauf les ensembles de logements sociaux) Location à bail non résidentielle Gestionnaires de biens immobiliers
Canada 1,80 3,41 7,44
Terre‑Neuve‑et‑Labrador 5,88 5,90 14,67
Ile‑du‑Prince‑Édouard 5,35 6,82 6,83
Nouvelle‑Écosse 2,86 7,98 10,98
Nouveau‑Brunswick 3,37 3,66 7,98
Québec 4,11 5,46 16,12
Ontario 3,41 7,26 11,66
Manitoba 5,47 5,70 6,35
Saskatchewan 4,03 9,24 6,94
Alberta 3,54 4,63 15,56
Colombie‑Britannique 3,16 5,94 18,67
Yukon 1,57 6,76 7,62
Territoires du Nord‑Ouest 3,93 5,33 22,53
Nunavut 8,26 2,93 0,00

C.v. pour revenu d'exploitation Services de restauration et débits de boissons

C.v. pour revenu d'exploitation- Services de restauration et débits de boissons
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de C.v. pour revenu d'exploitation- Services de restauration et débits de boissons. Les données sont présentées selon Géographie (titres de rangée) et C.v. pour le revenu d'exploitation , calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Géographie C.v. pour revenu d'exploitation
pourcentage
Canada 1,02
Terre-Neuve-et-Labrador 2,66
Ile-du-Prince-Édouard 1,13
Nouvelle-Écosse 4,71
Nouveau-Brunswick 2,65
Québec 1,88
Ontario 1,56
Manitoba 2,85
Saskatchewan 4,80
Alberta 2,49
Colombie-Britannique 3,75
Yukon 3,81
Territoires du Nord-Ouest 1,15
Nunavut 0,00

Taux de tabagisme actuel par province, 2013 et 2015

Taux de tabagisme actuel par province, 2013 et 2015
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Taux de tabagisme actuel par province. Les données sont présentées selon Province (titres de rangée) et %CURSMK2015, IC2015, %CURSMK2013 et IC2013(figurant comme en-tête de colonne).
Province %CURSMK2015Note 1 IC2015Note 2 %CURSMK2013Note 1 IC2013Note 2
Toutes 13,0 [12,0 – 14,0] 14,6 [13,4 – 15,7]
T.-N.-L. 18,5 [15,9 – 21,1] 19,5 [17,0 – 22,0]
Î.-P.-É 12,9 [10,9 – 15,0] 17,3 [14,7 – 19,8]
N.-É. 17,8 [14,9 – 20,6] 19,3 [17,0 – 21,7]
N.-B. 14,2 [11,5 – 16,9] 19,6 [16,7 – 22,4]
Qc 14,2 [11,9 – 16,5] 17,0 [14,3 – 19,6]
Ont. 11,3 [9,2 – 13,5] 12,5 [10,3 – 14,8]
Man. 14,8 [12,5 – 17,2] 17,4 [15,0 – 19,8]
Sask. 16,9 [14,4 – 19,4] 17,5 [15,0 – 20,1]
Alb. 15,8 [13,5 – 18,1] 16,0 [13,0 – 19,0]
C.-B. 10,2 [8,4 – 11,9] 11,4 [9,1 – 13,8]

Tableau 2: C.V.- Résultats pour le T4 EVRC 2015

Tableau 2: C.V.- Résultats pour le T4 EVRC 2015
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 2: C.V.- Résultats pour le T4 EVRC 2015. Les données sont présentées selon Province (titres de rangée) et C.V. Dépense totale et C.V. Personne-voyages, calculées selon % unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Province C.V. Dépense totale C.V. Personne-voyages
%
Terre-Neuve-et-Labrador 11,58 7,80
Île-du-Prince-Édouard 12,43 8,61
Nouvelle-Écosse 7,62 4,76
Nouveau-Brunswick 9,18 6,42
Québec 5,03 3,83
Ontario 4,53 3,74
Manitoba 8,73 5,72
Saskatchewan 6,82 5,46
Alberta 5,30 4,66
Colombie-Britannique 6,05 5,57
Canada 2,55 2,04

Tableau 1: Tailles d’échantillon par province pour EVRC 2015

Tableau 1: Tailles d’échantillon par province pour 2015
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 1: Tailles d’échantillon par province pour 2015. Les données sont présentées selon Province (titres de rangée) et Ménages EPA éligibles, Ménages EVRC éligibles et Ménages EVRC répondants(figurant comme en-tête de colonne).
Province Ménages EPA éligibles Ménages EVRC éligibles Ménages EVRC répondants
Terre-Neuve-et-Labrador 3 725 3 598 2 776
Île-du-Prince-Édouard 2 704 2 637 2 058
Nouvelle-Écosse 5 642 5 494 4 426
Nouveau-Brunswick 5 060 4 937 3 816
Québec 18 975 18 518 14 171
Ontario 25 728 24 225 17 445
Manitoba 9 234 9 009 7 165
Saskatchewan 7 391 7 226 5 645
Alberta 10 202 9 943 7 396
Colombie-Britannique 11 679 11 249 8 209
Canada 100 340 96 836 73 107

Tableau 3: Taux de réponse pour EVRC 2015

Tableau 3: Taux de réponse pour EVRC 2015
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 3: Taux de réponse pour 2015. Les données sont présentées selon Province (titres de rangée) et Taux de réponse global, calculées selon % unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Province Taux de réponse global
%
Terre-Neuve-et-Labrador 74,5
Île-du-Prince-Édouard 76,1
Nouvelle-Écosse 78,4
Nouveau-Brunswick 75,4
Québec 74,7
Ontario 67,8
Manitoba 77,6
Saskatchewan 76,4
Alberta 72,5
Colombie-Britannique 70,3
Canada 72,9

Bilan des aliments

Le programme de la statistique des aliments repose sur l’analyse de bilans. Les stocks au début d’une période sont ajoutés aux flux entrants de cette période pour estimer l’offre totale. L’utilisation est estimée comme les flux sortants de la période ; est les stocks enregistrés à la fin de la période représentent l’approvisionnement moins l’utilisation. Par conséquent, l’offre totale d’un produit au cours d’une période donnée doit correspondre à la demande totale pour la même période. De plus, les stocks à la fin d’une période doivent équivaloir aux stocks au début de la période suivante. En réalité, il est plutôt rare que tous les stocks et flux soient mesurés directement. Toutefois, il est possible d’obtenir par recoupement une composante manquante en recourant aux principes de base.

Pour l’utilisation, les exportations, l’utilisation industrielle et les pertes sont indiquées, suivies des stocks à la fin. La disparition intérieure ou  la nourriture disponible pour consommation est obtenue par la soustraction des flux sortants et des stocks à la fin de l’offre totale. La disparition intérieure est considérée comme la quantité totale d’aliments disponibles au niveau du détail.

La disparition intérieure est divisée par la population canadienne au 1er juillet de l’année décrite pour calculer les aliments disponibles par personne et par année au niveau du détail. Elle est habituellement exprimée en kilogrammes, sauf lorsque le poids ne convient pas, comme dans le cas des boissons.

Les données sont parfois présentées différemment, selon le produit. Par exemple, les fruits et légumes transformés sont exprimés en poids de détail et en équivalent frais. La mesure utilisée en plus du poids de détail vise simplement à procurer des renseignements supplémentaires à des fins d’analyse.

L’information requise pour produire les statistiques sur les aliments est vaste et variée. Les sources de données proviennent souvent de ramifications profondes dans le programme de la statistique agricole, reposant sur des enquêtes menées par la Division de l’agriculture (DA). De plus, quelques autres divisions de Statistique Canada, telles que la Division du commerce international (DCI) ou la Division de la fabrication et de l’énergie (DFE), contribuent à l’obtention de composantes essentielles de l’ensemble de données. Les statistiques sur le commerce utilisées sont celles produites en fonction des données des administrations douanières, lesquelles proviennent des registres administratifs de l’Agence des services frontaliers du Canada et de l’United States Customs Border Protection. Ces statistiques sur le commerce couvrent les déplacements des biens. Les données administratives considérables d’organismes tels qu’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), les ministères provinciaux et les groupes de l’industrie, sont également inestimables.

Les stocks au début représentent les stocks physiques de produits frais et congelés entreposés d’un produit particulier au début de l’année. Ils correspondent aux stocks à la fin de l’année précédente. Cet élément a une incidence relativement faible sur la disparition intérieure, parce que l’ampleur de la variation des stocks est généralement faible. Il existe de nombreux produits pour lesquels les données sur les stocks ne sont pas disponibles; toutefois, compte tenu de la portée restreinte de ces dernières, l’effet de ce type de lacune statistique est sans doute mineur. Pour des raisons de confidentialité, certaines données sur les stocks ne sont pas indiquées, mais entrent dans les calculs.

La production représente la quantité d’un produit particulier produite au cours de l’année de référence. Les données reposent souvent sur des enquêtes indépendantes sur les fermes et les transformateurs d’aliments. Beaucoup de ces enquêtes sont réalisées par la DA.

Les importations comprennent toutes les produits qui ont franchi les frontières du Canada, que ce soit pour y être consommées immédiatement ou pour être mises dans un entrepôt de douane.

L’offre totale est la somme des stocks au début, de la production et des importations. Ce nombre représente l’offre totale d’un produit particulier disponible pour toutes les utilisations.

Les exportations comprennent les produits cultivés, extraits ou fabriqués au Canada (y compris les produits d’origine étrangère qui ont été transformés au Canada). Les réexportations sont les exportations de produits d’origine étrangère qui n’ont pas été transformés au Canada (y compris les produits étrangers sortis des entrepôts de douane aux fins d’exportation). Le total des exportations correspond à la somme des exportations nationales et des réexportations.

L’utilisation industrielle englobe les quantités nécessaires à la transformation, à l’ensemencement, à l’alimentation animale et à l’utilisation industrielle. Si les données sont présentées de façon plus détaillée, une composante importante de l’utilisation industrielle est alors la quantité utilisée pour la transformation. Parallèlement, les produits transformés doivent être pris en compte. Par exemple, les pommes contiennent une quantité pour la transformation et les pommes transformées, qu’elles soient en conserve, séchées, surgelées, en compote ou en garniture de tarte, sont prises en compte comme produit individuel. Si des données détaillées ne sont pas disponibles pour les produits transformés, le produit est alors pris en compte à un niveau de transformation moindre, bien qu’il puisse servir à une autre étape de transformation. Par exemple, la farine de blé est prise en compte, mais les produits faits de farine de blé, allant du pain aux biscuits, ne le sont pas. Par conséquent, aucune déduction de farine de blé n’est indiquée pour transformation ultérieure.

Le facteur de perte vise à mesurer les quantités supprimées durant la transformation ou perdues pendant l’entreposage. Il ne tient pas compte des pertes subies au niveau du détail ainsi que dans les ménages, les restaurants ou les établissements lors de l’entreposage et de la préparation, ou des aliments non consommés.

Les stocks à la fin représentent les stocks physiques de produits frais et congelés entreposés d’un produit particulier à la fin de l’année. Ils correspondent aux stocks au début suivants. Cet élément a une incidence relativement faible sur l’offre nette, puisque c’est la variation des stocks qui compte vraiment. Il existe de nombreux produits pour lesquels les données sur les stocks ne sont pas disponibles; toutefois, compte tenu de la portée restreinte de ces dernières, l’effet de ce type de lacune statistique est sans doute mineur. Pour des raisons de confidentialité, certaines données sur les stocks ne sont pas indiquées, mais entrent dans les calculs.

La disposition intérieure est obtenue en soustrayant les utilisations et les stocks à la fin de l’offre totale. Les utilisations comprennent les exportations, l’utilisation industrielle,  et les pertes. La disposition intérieure représente la totalité des aliments disponibles pour la consommation humaine à partir de l’approvisionnement alimentaire canadien.

Les aliments disponibles par personne sont calculés en divisant la disposition intérieure par la population canadienne au 1er juillet d’une année donnée.

Les aliments disponibles par personne sont présentés de différentes manières.

Le poids de détail — Il s’agit du volume d’aliments disponibles par personne, pour la consommation, au niveau du détail. Cela est considéré comme le nombre le plus important, puisqu’il indique les niveaux et les tendances pour des aliments individuels. Elle permet de comparer facilement un type d’aliment avec un autre ou de faire des comparaisons à l’intérieur d’un groupe d’aliments ou entre divers groupes. De plus, tous les autres calculs reposent sur ce nombre, dont les diverses manières de présenter les données et les estimations des aliments disponibles rajustés en fonction des pertes. Les fruits et légumes transformés ou certaines boissons sont exprimés en équivalent frais. Les produits laitiers sont indiqués en solides lactiques. Les estimations sur la teneur en sucre sont fournies pour des produits contenant du sucre, tels que le sucre raffiné, le miel ou le sirop d’érable, tandis que des estimations pour les huiles et les corps gras comprennent celles sur la teneur en gras. Les viandes rouges sont présentées en poids désossé et en poids abattu, tandis que les volailles le sont en poids éviscéré et désossé. Les poissons sont exprimés en poids comestible. Dans le cas des boissons alcoolisées, les données sont estimées pour deux groupes de population. Une estimation porte sur la population canadienne totale et l’autre représente la population canadienne âgée de 15 ans et plus.

Rajustés pour les pertes — Les pertes qui surviennent dans l’entreposage, la préparation et la cuisson des aliments, ainsi que les aliments qui se retrouvent dans l’assiette, mais qui ne sont pas consommés, ou perte dans l’assiette, sont déduits des aliments disponibles pour la consommation au poids de détail. Ces pertes peuvent survenir dans les points de vente au détail, dans les ménages, dans les restaurants et dans les établissements. L’objectif est de fournir une estimation de la consommation au niveau de la bouche à partir des données sur l’approvisionnement alimentaire. Comme les facteurs utilisés pour calculer les données sur les aliments disponibles sont eux‑mêmes des estimations, il faut être très prudent lorsqu’on utilise ces données, car elles reposent sur un modèle statique. L’Economic Research Service du département de l’Agriculture des États‑Unis a fourni les facteurs utilisés.

Les facteurs de perte qui tiennent compte des quantités supprimées durant la transformation ou perdues pendant l’entreposage à l’étape industrielle, sont supprimés avant de calculer la disposition intérieure. Par conséquent, ils n’apparaissent pas dans le poids de détail disponible par personne.

Perspective par groupe d’aliments

Produits de céréales

Les aliments disponibles de produits de céréales pour la consommation par personne correspondent à la quantité disponible à la sortie des minoteries. Par conséquent, les données sur l’utilisation industrielle font abstraction de la transformation ultérieure. Dans le cas de la farine de blé, de la farine de seigle, de la farine d’avoine, des flocons d’avoine, de la production et des stocks, les données sont tirées d’une enquête mensuelle menée auprès des minoteries canadiennes par la Section des cultures de la DA. Les statistiques sur les importations et les exportations de ces produits proviennent de la DCI. La production de blé englobe les variétés suivantes : le blé roux de printemps, le blé roux d’hiver, le blé blanc tendre de printemps et le blé dur ambré de l’Ouest canadien, ainsi que le blé d’hiver et de printemps de l’Ontario et du Québec.

Les données sur les aliments disponibles par personne sont fournies pour l’orge mondé et l’orge perlé, ainsi que pour la farine et la semoule de maïs; cependant, certaines composantes du calcul sont assujetties aux restrictions relatives à la confidentialité.

La presque totalité de l’offre intérieure de riz est importée. Les données sur la production représentent le riz sauvage cultivé au Canada, d’après les renseignements fournis par les ministères de l’Agriculture du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Ontario. Les statistiques sur les importations englobent le riz sauvage. Les données sur les stocks ne sont pas disponibles pour le riz.

Dans le cas des céréales pour le déjeuner, les données comprennent les céréales préparées prêtes à servir, le gruau et les flocons d’avoine non préparés et les autres céréales non préparées. On retranche le volume du gruau et de flocons d’avoine des données sur la production et le commerce afin d’éviter le double comptage. Historiquement, les données sur la production de céréales pour le déjeuner étaient fondées sur les données de livraisons fournies par la DFE.

Sucres et sirops

Les données sur la disponibilité par personne de sucre raffiné englobent tout le sucre destiné aux ménages et aux entreprises (pâtisserie et confiserie). Elles sont exprimées en fonction du poids de détail (le poids du produit) et de la teneur en sucre (la quantité de sucre que renferme le produit).

Dans le passé, la DFE recueillait des données sur la production et les stocks de sucre raffiné auprès de toutes les raffineries canadiennes connues de sucre brut. Parmi les facteurs de production employés par ces dernières, mentionnons le sucre de canne ou de betterave, le saccharose solide chimiquement pur et le saccharose liquide. Les importations englobent le sucre granulé, le sucre en morceaux, la cassonade et le sucre à glacer. Au chapitre des exportations, on retrouve le sucre de canne et le sucre de betterave raffinés. Les données sur les stocks et la production proviennent maintenant de l’Institut canadien du sucre.

En 2005, à la suite de consultations avec l’Institut canadien du sucre, le bilan du sucre raffiné a été modifié pour inclure les importations et les exportations de produits contenant du sucre. Le Canada exporte de façon croissante davantage de ces produits qu’il n’en importe.

Les données sur la production des produits de l’érable en Ontario, en Nouvelle‑Écosse et au Nouveau‑Brunswick sont recueillies par la DA dans le cadre d’une enquête auprès des producteurs, tandis que les données sur la production et les stocks pour le Québec sont fournies par l’Institut de la statistique du Québec. La production est exprimée en unités de sirop d’érable, mais tous les produits (tire, beurre et sirop) sont convertis en équivalent de sucre d’érable. Les produits synthétiques de l’érable ne sont pas pris en compte; seul le sucre d’érable produit à la ferme est visé par l’enquête. Les données sur le commerce sont converties en équivalent de sucre d’érable afin que les unités soient uniformes entre les tableaux des bilans. Ces tableaux couvrent la campagne agricole (avril à mars).

Les estimations de la production de miel sont tirées d’une enquête menée auprès des apiculteurs. On ajoute les stocks au début (le cas échéant) et les importations à la production afin de déterminer l’offre brute. On retranche de cette valeur les stocks à la fin (le cas échéant) et les exportations pour connaître la disposition intérieure. Les données sur la disponibilité de miel sont exprimées en poids de détail et selon la teneur en sucre.

Viandes

On procède sensiblement de la même façon pour déterminer les aliments disponibles des produits du bœuf, du veau, du porc, du mouton et de l’agneau. Les données sur les animaux abattus englobent ce qui suit : les bêtes provenant des abattoirs sous inspection fédérale, d’après les rapports d’AAC; le nombre estimatif de bêtes abattues dans les établissements commerciaux qui ne sont pas inspectés par l’administration fédérale; les bêtes abattues à la ferme. Le poids total à chaud de la carcasse parée est tiré des renseignements recueillis par AAC sur les animaux abattus sous inspection fédérale par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Pour convertir le poids du bœuf en équivalent de carcasse parée refroidie, on réduit le poids de 1,5 % afin de tenir compte de la freinte et l’on ajoute 2,04 kg par carcasse, ce qui correspond à la viande de tête récupérée. Dans le cas du veau, on réduit le poids de 15 % en raison de la freinte et de l’écorchement; on soustrait ensuite 0,23 kg par carcasse (cela représente le poids des rognons, qui sont dans la carcasse au moment de la pesée) et l’on ajoute 0,36 kg par carcasse afin d’inclure la viande de tête récupérée.

Pour ce qui est du mouton et de l’agneau, on réduit le poids de 3 % en raison de la freinte; on retranche ensuite 0,09 kg par carcasse (poids des rognons dans la carcasse) et l’on ajoute 0,18 kg par carcasse pour la viande de tête récupérée.

En 1988, une nouvelle méthodologie a été élaborée aux fins de l’estimation de la viande de porc disponible en fonction du poids de la carcasse de manière à tenir compte de la tendance privilégiant les porcs plus maigres. Pour connaître le poids de la carcasse refroidie, on réduit de 3 % le poids à chaud de la carcasse. De plus, on retranche 0,68 kg par carcasse, ce qui correspond aux rognons et à la langue laissés dans la carcasse. On obtient ainsi le poids final de la carcasse de porc. Auparavant, on soustrayait 17 % du poids de la carcasse refroidie afin de tenir compte du lard dorsal. Toutefois, on n’utilise plus ce calcul.

Le facteur de conversion au poids de détail du porc est similaire à celui élaboré à l’égard du bœuf. Il est calculé à partir de la portion de la carcasse pouvant être consommée une fois que la peau, les os et le lard excédentaire ont été enlevés. Pour déterminer le poids moyen de la carcasse parée refroidie, on divise le poids des carcasses parées refroidies des animaux abattus sous inspection fédérale par le nombre d’animaux abattus sous inspection fédérale. On multiplie ensuite ce poids moyen par le nombre total d’animaux abattus pour obtenir le poids total des carcasses parées refroidies. On soustrait de l’offre totale les exportations et les stocks à la fin afin de déterminer la consommation intérieure. Dans le cas du porc, on soustrait également l’utilisation industrielle et les pertes.

Les données sur les exportations de viande sont recueillies et publiées par la DCI. À l’aide des facteurs de conversion, on ramène les exportations de viande à un équivalent de carcasse parée refroidie.

Les abats comprennent le foie, le cœur, les rognons, la langue, le ris, la queue de bœuf et les tripes comestibles et sont calculés en fonction d’un poids précis par carcasse. Pour calculer la disponibilité d’abats par personne, on procède sensiblement de la même façon que pour les autres viandes.

Volaille

On additionne la production, les stocks au début et les importations pour déterminer l’offre totale. On retranche ensuite de cette valeur les exportations et les stocks à la fin pour obtenir la disposition intérieure. Le poids des exportations et des importations de volailles vivantes est converti en poids de l’animal éviscéré (paré, prêt à la vente). Comme le bilan est établi en fonction du poids de l’animal éviscéré, rien n’est imputé à l’utilisation industrielle ni au facteur de perte. Les données disponibles sont exprimées selon le poids de l’animal éviscéré.

Poissons

Des données sont disponibles pour quatre catégories : les poissons de mer frais et congelés, les poissons de mer transformés, les fruits de mer et les poissons d’eau douce. Pêches et Océans Canada fournit les données de production pour la pêche commerciale et celles sur l’aquaculture proviennent de la DA. Les données sur les stocks ne sont pas disponibles. Les données sur les importations et les exportations émanent de la DCI. Au début, toutes les données sont converties en poids comestible en raison de la diversité des espèces, des produits, des sources et des facteurs de conversion. Donc, les renseignements sur les aliments disponibles par personne sont présentés seulement en poids comestible.

Œufs

La production totale d’œufs englobe les œufs vendus sur le marché de consommation, les œufs consommés par les producteurs, les œufs vendus aux couvoirs, les œufs coulants et les œufs de rebut. La production des aviculteurs inscrits et non inscrits ainsi que des troupeaux d’approvisionnement des couvoirs a également été prise en compte dans ces estimations. La production d’œufs est mesurée à partir du nombre moyen de pondeuses et de leur taux de ponte estimatif. Les données administratives d’AAC et de l’Office canadien de commercialisation des œufs, ainsi que les données des enquêtes menées par la DA, ont été employées aux fins de l’établissement de ces estimations. Les données sur les stocks au début et à la fin sont tirées d’une enquête menée chaque mois par la DA avec AAC. Quant aux données sur les importations et les exportations, elles sont fournies par la DCI. Le chiffre correspondant à l’utilisation industrielle représente les œufs produits au Canada qui sont destinés aux couvoirs et qui, par conséquent, n’ont pas été inclus dans la quantité destinée à la consommation humaine.

Les œufs transformés ne sont pas déclarés sous la rubrique « Utilisation industrielle »; ils sont plutôt convertis en œufs en coquille et pris en compte dans la détermination du bilan. Le facteur de perte englobe les œufs qui ne satisfont pas aux normes de qualité, soit les œufs coulants et les œufs de rebut.

Légumes à gousse (ou légumineuses à gousse)

La Division de l’agriculture fournit les données sur la production de légumes à gousse tout‑venant (tels que les pois secs, les lentilles, les graines de moutarde, les graines de l’alpiste des Canaries et les pois chiches) par l’entremise d’une enquête menée auprès des producteurs. Le produit est retiré des champs et le poids total de la récolte est déclaré à titre de production, sans déduction des produits avariés. Les données sur les importations et les exportations proviennent de la DCI. On a ajouté les importations à la production pour déterminer l’offre totale; on ne dispose d’aucun renseignement sur les stocks. Les importations et les exportations sont converties en équivalent de pois entiers afin que l’on puisse inclure les données sur le commerce, qui englobent les pois cassés. Les données sur les pois secs et les haricots secs couvrent la campagne agricole (août à juillet). Les données sur l’utilisation industrielle englobent les besoins aux fins de l’ensemencement et la quantité utilisée par les fabricants. Le facteur de perte représente approximativement 2 % de la production. Les pois secs utilisés à des fins industrielles sont notamment destinés à l’alimentation animale, à l’ensemencement et à la transformation.

Noix

Le gros de l’offre de noix au Canada est importé. La Colombie‑Britannique produit des avelines et des noisettes en quantité restreinte. Les données sur cette culture sont fournies par le ministère de l’Agriculture de cette province. Les statistiques sur les importations et les exportations sont communiquées par la DCI et sont en grande partie exprimées en fonction du poids du fruit écalé. Au besoin, les données sont converties en fonction du poids du fruit écalé. L’offre de noix comprend les importations (p. ex., amandes, noix du Brésil, pacanes et noix de Grenoble), à l’exclusion des noix oléagineuses telles que les faînes.

Produits laitiers

Les données sur les produits laitiers proviennent de plusieurs sources. Les données sur la production de lait et crème de consommation sont principalement tirées des données administratives des offices provinciaux de mise en marché, qui sont produites à partir des ventes des laiteries. Le facteur de perte, qui représente le lait détruit durant le transport et la perte de volume, est pris en compte dans les données des ventes. Dans le cas de la crème et du lait de consommation, il n’y a pas de stocks, d’importations, d’exportations ni de pertes à retrancher; par conséquent, le volume de production représente la disposition intérieure de ces denrées. 

Pour ce qui est des autres produits laitiers et de leurs dérivés, tels que le cheddar, le fromage fondu, les fromages de spécialité, le lait concentré, le lait en poudre, la crème glacée, le fromage cottage, le sorbet, le lait frappé, le lait glacé, le yogourt et la crème sure, l’information émane des offices de mise en marché et des ministères provinciaux et est compilée par la DA. Les données sur la production et les stocks sont diffusées chaque trimestre, et les statistiques sur les importations et les exportations sont fournies par la DCI et, dans le cas de quelques produits d’exportation, par la Commission canadienne du lait. Comme la plupart de ces produits sont considérés comme des produits finaux, c’est‑à‑dire qu’aucune autre transformation n’est nécessaire, les données sur l’utilisation industrielle ne sont pas publiées. Le volume de production englobe le facteur de perte. Cette valeur est également exprimée en solides lactiques (la partie du lait qui comprend la matière grasse et les solides non gras tels que les protéines, le calcium, etc.). Les valeurs des solides lactiques sont déterminées en fonction du poids plutôt que du volume.

Huiles et corps gras

Il existe quatre catégories d’huiles et de corps gras : le beurre, la margarine, les huiles à salade (végétales) ainsi que le shortening et les huiles de friture. Les données décrivant les quantités disponibles pour consommation sont présentées selon le poids de détail et la teneur en gras.

Le beurre est estimé indépendamment à partir de l’information provenant des offices de commercialisation et des ministères de l’Agriculture provinciaux, laquelle est compilée par la DA. Dans le cas du beurre, les données sur le commerce proviennent de la DCI et de la Commission canadienne du lait.

Les trois autres catégories sont traitées comme un groupe. Si l’on effectue un retour en arrière, avant 1994, comme les données sur la production étaient fondées sur les ventes aux détaillants et aux autres établissements commerciaux pour la margarine, les huiles à salade ainsi que le shortening et les huiles de friture, les données sur les stocks n’étaient pas requises. Les données sur le commerce émanaient de la DCI. On considérait que ces denrées étaient des produits finaux sans transformation ultérieure, d’où l’absence de données sur la fabrication. Comme les données sur la production tenaient déjà compte des pertes, aucun facteur de perte n’était employé.

En juillet 1995, l’enquête sur les huiles et corps gras, menée par la DFE, a fait l’objet de révisions, en collaboration avec la Canadian Oilseed Processors Association. Avant cette date, la population cible visait à couvrir la totalité des huiles et corps gras désodorisés. L’enquête comprenait également les achats d’huiles et corps gras désodorisés canadiens effectués par les établissements déclarants. À partir de juillet 1995, l’accent a été mis sur la production et le volet des achats a été supprimé, réduisant le nombre d’entreprises visées par l’enquête au cours du second semestre de 1995. Toutefois, les chiffres annuels de 1995 figurent toujours dans les données des entreprises qui n’ont pas participé à l’enquête au cours de la deuxième moitié de l’année.

À la suite des changements de méthodologie apportés en 1995, la DFE a mis en garde des utilisateurs qui désirent comparer les données antérieures à 1995 avec celles établies à partir de cette date. Une discontinuité dans la série s’était déjà produite en 1988, lors de la mise en œuvre d’un nouveau système de codage descriptif.

En 1995, la non‑réponse était estimée à 1,8 %. En 2001, dernière année de l’enquête, ce taux était passé à 37,3 %. À partir 2001, il n’y avait plus de données sur l’utilisation industrielle, rendant nécessaire la découverte d’une source de rechange. Jusqu’à ce que cette nouvelle source soit trouvée et vérifiée, une analyse des tendances servait de substitut.

La série de données sur les huiles et corps gras a fait l’objet d’un important examen en 2003, à la suite en partie d’une perte de données sur l’utilisation industrielle et en partie également pour veiller à ce que les données soient raisonnables en raison de l’augmentation importante des quantités disponibles au fil du temps. Les huiles sont traitées actuellement comme un groupe et sont ensuite réparties en trois catégories : la margarine, les huiles à salade ainsi que le shortening et les huiles de friture.

La méthode actuelle repose sur les calculs de bilans pour l’huile de canola, l’huile de soya et les autres huiles. L’huile de canola et l’huile de soya occupent une place prépondérante dans les estimations. La Sous‑section de la commercialisation des grains de la DA fournit les données confidentielles sur les stocks au début et à la fin. Les données sur la production sont tirées de l’Enquête sur le broyage menée par la Sous‑section de la commercialisation des grains. Techniquement, les données sont obtenues de la Canadian Oilseed Processors Association à la suite d’une entente de coopération conclue entre la Sous‑section et l’Association. De petits ajustements sont apportés aux données pour les exprimer en données brutes. Les données sur le commerce sont fournies par la DCI. À l’aide de ratios, la nourriture pour animaux de compagnie et les utilisations chimiques d’huile sont déduites avant d’obtenir l’utilisation nette par recoupement.

Les autres huiles sont fondées sur les données sur le commerce, puisqu’elles ne sont pas produites au Canada. Les exportations sont déduites des importations pour de nombreuses huiles, dont l’huile de palme, d’arachide, d’olive, de sésame, de tournesol, de carthame, de coton et de maïs. Le commerce de la margarine et du shortening est également pris en compte.

Lorsque la quantité disponible totale de toutes les huiles est établie, elle est répartie entre le beurre, la margarine, les huiles à salade et le shortening. Après la prise en compte du beurre, le résidu est également réparti entre les trois autres catégories selon des proportions historiques.

Fruits frais

La DA fournit les données sur la production de fruits frais. Ces renseignements proviennent des enquêtes menées auprès des producteurs ou sont directement obtenus des représentants des divers ministères provinciaux de l’Agriculture. Les données sur les stocks de pommes sont communiquées par AAC. Les données sur les importations et les exportations pour l’année civile proviennent de la DCI. Toute l’offre de plusieurs produits (avocats, bananes, noix de coco, dattes, figues, goyaves et mangues, melons brodés et cantaloups, melons d’hiver, papayes, prunes, pruneaux, ananas, coings) est importée. La quantité de chaque produit acquise par les transformateurs ou utilisée comme produit intermédiaire en fabrication est déclarée sous la rubrique « Utilisation industrielle ». Il peut s’agir de la quantité déclarée par les transformateurs. Pour éviter tout double compte, on retranche l’utilisation industrielle de la disposition intérieure des produits frais. L’information émane de la DA et de la DFE.

Agrumes

Les données sur les agrumes sont tirées de l’information sur les importations et les exportations diffusée par la DCI. Comme il n’y a ni stocks ni production intérieure de ces produits, les importations représentent la disposition intérieure de ceux‑ci. Depuis 1988, des données sur les mandarines sont disponibles, information qui a été ajoutée dans ce tableau. Toutefois, les mandarines continuent à être prises en compte avec les oranges fraîches pour que les séries chronologiques demeurent homogènes dans le temps.

Fruits transformés

Historiquement, les fabricants déclaraient la production de fruits transformés à la DFE. Les données sur les stocks de fruits en conserve et congelés étaient disponibles de la DFE. Les données sur les importations et les exportations pour l’année civile sont fournies par la DCI. On considère les produits transformés comme des produits finaux, c’est‑à‑dire sans transformation ultérieure.

Légumes frais

La DA décrit la production de légumes frais à l’aide de données recueillies par des enquêtes auprès des producteurs ou directement obtenues des représentants des divers ministères provinciaux de l’Agriculture. AAC présente des chiffres sur les stocks de légumes frais, incluant le chou, la carotte, l’oignon et l’échalote, la pomme de terre blanche, et le rutabaga et le navet. Les données sur les importations et les exportations émanent de la DCI. Dans le cas de plusieurs produits, toute l’offre est importée (artichaut, chou chinois, autres légumes racines comestibles, aubergine, chou‑rave, manioc, okra, olives, autres légumineuses, rappini et pommes de terre sucrées).

La DA produit six estimations : pommes de terre blanches, pommes de terre fraîches, pommes de terre transformées; pommes de terre congelées; croustilles et autres pommes de terre transformées. Les pommes de terre blanches représentent la somme des pommes de terre fraîches et transformées, tandis que les pommes de terre transformées correspondent au total des trois catégories de pommes de terre transformées.

Pour estimer le volume de pommes de terre fraîches disponibles pour la consommation, on ajoute aux stocks du 1er janvier de pommes de terre fraîches fournis par AAC, les estimations de production de cette année‑là provenant de la DA et les importations de pommes de terre fraîches fournies par la DCI, puis on soustrait le volume de pommes de terre fraîches utilisées pour la transformation, l’alimentation des animaux, l’exportation ou l’ensemencement. Pour estimer la disposition intérieure, on soustrait également les stocks frais à la fin de l’année.

Légumes transformés

Les fabricants déclaraient la production de légumes transformés à la DFE. Les données sur les importations et les exportations pour l’année civile proviennent de la DCI. Comme l’on considère les produits transformés comme des produits finaux, c’est‑à‑dire sans transformation ultérieure, il n’y a plus de composante « utilisation industrielle ».

Pour les produits de pommes de terre transformés, on estime l’offre en commençant par le volume estimé de produits transformés entreposés au début de l’année. On ajoute le volume de pommes de terre provenant de l’approvisionnement en pommes de terre fraîches et destinées à l’utilisation industrielle et les importations de produits transformés. Pour estimer la disposition intérieure, on soustrait les exportations de produits transformés et le volume estimé de stocks transformés entreposés à la fin de l’année.

Il importe de noter que ces calculs sont tous effectués en équivalent frais. Par conséquent, les données sur les importations et les exportations sont converties en équivalent frais en fonction des facteurs de l’industrie.

Le volume de pommes de terre disponible pour les produits transformés est réparti entre les catégories de pommes de terre congelées, croustilles et autres pommes de terre transformées, en fonction des utilisations industrielles pour chacun de ces produits par province. En raison du nombre restreint de transformateurs, certaines de ces données sont considérées comme confidentielles et ne peuvent pas être divulguées.

Jus

Les données sur les jus de pamplemousse, de raisin, de citron, d’orange et d’ananas sont tirées de l’information sur les importations et les exportations diffusée par la DCI. Comme il n’y a ni stocks ni données de production intérieure de ces produits, les importations représentent la disposition intérieure de ceux‑ci. Dans le cas des jus de pomme et de tomate, la DFE diffusait des données sur la production et les stocks. On mesure les jus de fruit au poids et non pas au volume. Une fois exprimées en kilogrammes, les données sur les concentrés, congelés ou non, sont converties en jus non concentré. Il est possible de décrire tous les jus selon cette base, puis en équivalence de produit frais. Deux valeurs — en kilogrammes et en litres — sont présentées.

Boissons non alcoolisées

Thé, café et cacao

Toutes les composantes du bilan du thé sont exprimées en feuilles de thé et en litres. Les données sur le café sont exprimées en fèves et en litres. Les données sur le cacao sont exprimées en fèves. Le Canada ne produit aucune de ces denrées; les importations et les stocks au début représentent l’offre totale. La consommation apparente de café par personne est basée sur les données ajustées sur les ventes au détail intérieures. Ces produits sont convertis en poids aux fins de comparaison.

Boissons gazeuses

La disposition intérieure est fondée sur les ventes intérieures totales, fournies par l’Association canadienne de boissons gazeuses. Les chiffres correspondant aux importations et aux exportations englobent les données sur l’eau minérale et l’eau gazeuse, additionnées de sucre ou d’autres édulcorants, ou aromatisées. Ces chiffres sont fournis à titre indicatif seulement et n’entrent pas dans les calculs.

Eau en bouteille

Dans le passé, les données sur l’eau en bouteille provenaient des renseignements sur les ventes intérieures communiqués par l’Association canadienne des eaux embouteillées. Ces données représentent les ventes d’eau en bouteille, c’est‑à‑dire l’eau de source, l’eau minérale, l’eau de puits, l’eau artésienne, l’eau purifiée et l’eau gazeuse en bouteille. L’eau en bouteille ne peut contenir ni édulcorants ni additifs chimiques et doit être sans calories et sans sucre. Le soda, l’eau de Seltz et le soda tonique ne sont pas considérés comme de l’eau en bouteille. Présentement, il n’y a plus de sources de données pour l’eau en bouteille.

Boissons alcoolisées

La disposition intérieure et les données sur le commerce sont les seules composantes du bilan qui sont fournies. Les données sont fondées sur le volume des ventes de boissons alcoolisées réalisées par les régies des alcools des gouvernements provinciaux et territoriaux et d’autres points de vente au détail.

Toutefois, ces données font abstraction des ventes effectuées par les centres de brassage libre‑service ou par les établissements qui vendent des articles en vue de la production de vin et de bière à la maison. Ces tableaux portent sur l’exercice financier allant d’avril à mars.

Deux estimations sont publiées pour la consommation de boissons alcoolisées. L’une est fondée sur l’ensemble de la population canadienne. L’autre représente la population des Canadiens âgés de 15 ans et plus.

Foire aux questions

1. Qui doit remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture?

Toute personne responsable de l'exploitation d'une ferme ou d'une exploitation agricole doit remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture.

2. Comment définit-on « exploitant agricole » ?

Le Recensement de l'agriculture utilise le mot exploitant pour désigner une personne responsable de la gestion ou de la prise de décisions financières liées à la production de produits agricoles. Une même exploitation agricole peut compter plus d'un exploitant, par exemple, un couple, un père et son fils, deux sœurs ou deux voisins.

Les expressions « exploitant agricole » et « exploitation » sont utilisées dans le recensement parce qu'elles ont une portée plus large que les mots « fermier » et « ferme », et reflètent mieux la diversité des activités agricoles sur lesquelles le Recensement de l'agriculture recueille des données. Par exemple, le mot ferme n'est pas normalement associé aux activités auxquelles se livrent des érablières, des champignonnières, des ranchs et des parcs d'engraissement.

3. Comment définit-on « exploitation agricole » ?

On définit une exploitation agricole comme une ferme, un ranch ou une autre exploitation qui produit des produits agricoles dans l'intention de vendre.

Les exploitations suivantes sont considérées comme des exploitations agricoles selon le Recensement de l'agriculture :

Toutes les exploitations qui cultivent, élèvent ou produisent n'importe quel des produits agricoles énumérés ci-dessous dans l'intention de les vendre (il n'est pas nécessaire que ces produits aient bel et bien été vendus, mais juste qu'ils soient destinés à la vente).

Cultures :

  • foin et grandes cultures (foin, céréales, pois secs, haricots, pommes de terres, coriandre et autres épices, etc.);
  • légumes (tous les légumes, herbes, rhubarbe, melons, ail, cucurbitacées, etc.);
  • gazon, produits de pépinière et arbres de Noël;
  • fruits, petits fruits ou noix (pommes, autres arbres fruitiers, raisins, bleuets et autres petits fruits, Saskatoon, noisettes, etc.);
  • semence.

Volailles :

  • poules pondeuses et poulettes;
  • poules et poulettes pour œufs d'incubation;
  • poulets à griller, poulets à rôtir et Cornouailles;
  • dindes et dindons;
  • autres volailles (oies, canards, coqs, autruches, émeus, faisans, cailles, pigeons, etc.);
  • couvoirs commerciaux.

Animaux :

  • bovins et veaux;
  • porcs;
  • moutons ou agneaux;
  • autres animaux (chevaux, chèvres, lamas, alpagas, lapins, bisons, élans, chevreuils, sangliers, visons, renards, ânes, mulets et mules, chinchillas, etc.).

Produits d'origine animale :

  • lait ou crème;
  • œufs;
  • laine;
  • fourrure;
  • viande.

Autres produits agricoles :

  • produits de serre;
  • champignons;
  • produits de l'érable;
  • abeilles possédées (pour le miel ou la pollinisation).

Autres activités ou entreprises considérées comme des exploitations agricoles selon le Recensement de l'agriculture :

  • la récolte du riz sauvage;
  • la germination de luzerne ou de haricots;
  • la culture de cannabis légal;
  • la culture de champignons sur billots dans un environnement contrôlé;
  • les exploitations vinicoles, si elles cultivent des raisins ou des fruits;
  • les centres de jardin, s'ils cultivent des produits;
  • les usines de transformation ou de déshydratation du foin, si elles cultivent du foin sur les terres possédées ou louées;
  • les exploitations équines qui ne vendent pas de produits agricoles, mais qui offrent des services de pension, de randonnée ou d'entraînement.

Les exploitations suivantes ne sont PAS considérées comme des exploitations agricoles selon le Recensement de l'agriculture.
Les exploitations qui récoltent, élèvent, cultivent ou produisent seulement :

  • de la sphaigne;
  • de la terre végétale;
  • du gravier;
  • du poisson (sauvage ou d'aquaculture);
  • des produits sylvicoles;
  • des cônes sauvages, des arbres de Noël sauvages, des bûches, du bois de chauffage, du bois à pâte, de branches décoratives, etc.;
  • des baies sauvages, des plantes sauvages, des champignons sauvages, etc.
  • des animaux sauvages, quels qu'ils soient;
  • des pigeons de concours;
  • des vers de terre;
  • des grillons, des rats, des souris, etc. destinés aux animaleries;
  • des animaux de laboratoire;
  • des animaux domestiques, quels qu'ils soient (chiens, chats, porcs ventrus, cochons d'Inde, pinsons, perruches, etc.), y compris au moyen de chenils.

Pour le Yukon, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest seulement, les activités suivantes sont considérées comme des exploitations agricoles aux fins du Recensement de l'agriculture :

  • la garde d'animaux sauvages (comme les caribous et les bœufs musqués);
  • l'élevage de chiens de traîneau;
  • les pourvoiries de chevaux;
  • la récolte de plantes et de baies indigènes.

4. Les fermes d'agrément sont-elles aussi visées par le Recensement de l'agriculture?

Oui. Les fermes ayant de très faibles revenus — communément appelées « fermes d'agrément » — sont comprises dans tous les cas où les produits agricoles qui résultent de leurs activités sont produits dans l'intention de vendre.

5. Pourquoi les exploitants de très petites exploitations doivent-ils remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture?

Le Recensement de l'agriculture recense les petites exploitations parce qu'il est important que le total des superficies agricoles et des stocks de l'ensemble des cultures et du bétail et de tout autre produit agricole au Canada soit mesuré. Il existe un très grand nombre de petites exploitations agricoles qui, ensemble, contribuent de façon importante à la production agricole.

6. En quoi le Recensement de l'agriculture est-il avantageux pour les exploitants?

Chaque fois qu'un exploitant remplit et retourne son questionnaire de recensement, il ajoute une voix de plus au quart de million de réponses que reflètent les données du recensement. Une fois réunies, ces données représentent le seul portrait statistique complet du secteur agricole canadien offert aux organismes d'agriculteurs et aux autres décideurs dans le domaine de l'agriculture. Les médias interprètent aussi les données du recensement et sensibilisent ainsi le public aux enjeux de l'heure.

S'il existe d'autres enquêtes sur l'agriculture, seul le Recensement de l'agriculture produit des données à l'échelle régionale. Ses données au niveau des collectivités permettent de veiller à ce que les questions qui concernent les exploitants, leur collectivité et les exploitations agricoles soient prises en compte dans les décisions qui les touchent et influent sur leurs moyens de subsistance.

Les exploitants peuvent utiliser les données du recensement pour prendre des décisions liées à la production, à la mise en marché et à l'investissement.

Les groupes de producteurs et les organismes de mise en marché utilisent les données du recensement dans des activités privées pour informer les Canadiens et le gouvernement de leur situation économique.

Les entreprises qui fournissent des produits et des services agricoles utilisent les données pour déterminer à quel endroit installer leurs centres de service.

Les conseillers du gouvernement en matière de politiques utilisent les données pour aider à élaborer des programmes liés à la protection du revenu et aux ressources humaines pour le secteur agricole.

Les exploitants peuvent s'informer des tendances de l'agriculture canadienne grâce à l'analyse des données du Recensement de l'agriculture publiées dans les médias agricoles.

Les sites Web agricoles peuvent cibler leur information d'après les tendances et les besoins actuels du secteur qui se sont dégagés des données du recensement.

Les gouvernements et les organisations agricoles utilisent les données du recensement pour évaluer les répercussions des catastrophes naturelles sur l'agriculture (par exemple, les inondations, les sécheresses et les tempêtes) et réagir rapidement.

7. Quelle est l'autorisation légale du Recensement de l'agriculture?

Le mandat de réaliser le Recensement de l'agriculture tous les 10 ans vient de la Loi constitutionnelle de 1867 (autrefois appelée Acte de l'Amérique du Nord britannique [AANB]).

Après quelques dizaines d'années, le mandat relatif à la réalisation d'un recensement énoncé dans la Loi constitutionnelle de 1867 a été augmenté par la Loi sur la statistique de 1970, laquelle stipule que :
« Un recensement agricole du Canada est fait par Statistique Canada :

  1. tous les dix ans, à compter de l'année 1971;
  2. tous les dix ans à compter de l'année 1976, sauf, éventuellement, dans le cas où le gouverneur en conseil en décide autrement, 1970-71-72, ch. 15, art. 19. »

8. Est-ce obligatoire de remplir et de retourner le questionnaire?

Oui. En vertu de la Loi sur la statistique, les exploitants agricoles doivent remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture.

9. Une personne peut-elle être identifiée par l'information qu'elle fournit?

Non. Toutes les données publiées sont sujettes à des restrictions de confidentialité, et toute donnée permettant l'identification d'une personne ou d'une exploitation agricole est supprimée.

10. Pourquoi Statistique Canada réalise-t-il le Recensement de l'agriculture?

Le Recensement de l'agriculture recueille un large éventail de données sur le secteur agricole, par exemple, le nombre d'exploitations et d'exploitants agricoles, les superficies agricoles, les formes juridiques, les pratiques de gestion des terres, le nombre d'animaux d'élevage et les superficies en culture, les dépenses et les revenus d'exploitation totaux, le capital agricole et les machines, le matériel et l'équipement agricoles.

Ces données fournissent une description complète de l'industrie agricole au Canada tous les cinq ans aux échelles nationale, provinciale et infraprovinciale.

11. Pourquoi le Recensement de l'agriculture ne fait-il pas usage d'échantillons?

Aux termes de la Loi sur la statistique, un recensement de toutes les exploitations agricoles au Canada doit être effectué tous les cinq ans. Comme un recensement est, par définition, un relevé de toutes les exploitations agricoles, le fait d'échantillonner seulement une partie des exploitations ne respecterait pas la Loi, ni ne fournirait une description aussi complète que celle que permet un recensement.

Le Recensement de l'agriculture est la principale source de données sur les petites régions et pour l'établissement d'échantillons pour les enquêtes. Il est important que chaque exploitation agricole remplisse un questionnaire du Recensement de l'agriculture, peu importe sa taille ou son emplacement géographique. Les échantillons sont utilisés aux fins des estimations agricoles entre les années de recensement.

12. Pourquoi n'y a-t-il pas des questionnaires différents pour les différents types d'exploitations agricoles?

Le Recensement de l'agriculture envoie un questionnaire général à toutes les exploitations au Canada, car certaines questions sont semblables pour tous les répondants. L'utilisation d'un seul questionnaire pour l'ensemble du Canada a pour effet d'assurer la cohérence à l'échelle nationale, alors que les cases à cocher et les différentes étapes destinées aux types d'exploitation particuliers permettent aux exploitants de répondre seulement aux questions pertinentes pour leur exploitation. Un même questionnaire permet aussi de réaliser des économies au niveau de la conception des questionnaires. Nous ne ménageons aucun effort pour que le questionnaire soit aussi concis que possible afin de minimiser le fardeau de réponse.

13. Combien le Recensement de l'agriculture coûte-t-il?

Le coût total prévu pour le Recensement de l'agriculture de 2016, qui porte sur un cycle de six ans, est de 46,9 millions de dollars. Si le Recensement de l'agriculture était effectué indépendamment du Recensement de la population, il en coûterait au total au moins 13 millions de dollars de plus.

14. Pourquoi le Recensement de l'agriculture a-t-il lieu en mai, en une période d'activité intense pour les exploitants agricoles?

En cette période particulièrement occupée et difficile, l'arrivée du questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2016 en mai peut paraître inopportune. Cependant, comme il est combiné avec le Recensement de la population et que cela se traduit par la mise en commun de nombreux aspects touchant la collecte, notamment les frais postaux et l'envoi au centre de traitement, il permet aux contribuables d'épargner des millions de dollars. Le moment choisi pour le Recensement de la population, lequel a une portée plus générale, découle de la nécessité de recenser le plus grand nombre possible de Canadiens qui sont à la maison durant le recensement. En hiver, les retraités migrent vers le sud, et c'est le moment où un grand nombre de familles canadiennes ayant des enfants à l'école partent en vacances. Ces facteurs ont amené les responsables du Recensement de la population à fixer au 10 mai le jour du recensement. Bien que le recensement ait pour effet d'éloigner les exploitants agricoles de leur travail, le fait de remplir le questionnaire porte ses fruits.

15. Statistique Canada réalise-t-il une Enquête financière sur les fermes en plus du Recensement de l'agriculture?

L'Enquête financière sur les fermes est menée tous les deux ans. En 2016, la période de collecte est en juillet et en août et coïncide avec la période de collecte du recensement. Afin d'alléger le fardeau des répondants, le chevauchement avec d'autres enquêtes agricoles est minimisé et la taille de l’échantillon est réduite. En 2016, la taille de l’échantillon sera d’environ 10 200 exploitations agricoles à l’échelle nationale.

16. Qu'en est-il de ma déclaration de revenus? Il me semble que le recensement demande des renseignements que j'ai déjà fournis au gouvernement.

En 2016, les répondants doivent fournir seulement les dépenses d’exploitation totales et les revenus bruts liés à leur exploitation agricole dans le questionnaire du Recensement de l'agriculture. Les questions sur le détail des dépenses ont été supprimées pour le Recensement de l'agriculture de 2016, ce qui allégera le fardeau de réponse des agriculteurs.

17. Pourquoi d'autres enquêtes agricoles sont-elles menées en même temps que le recensement?

Étant donné que les gouvernements et d'autres utilisateurs ont besoin de renseignements sur le secteur agricole en temps opportun, il faut effectuer des enquêtes-échantillons dans un délai plus court que celui d'un recensement. Le Recensement de l'agriculture est une activité nationale qui exige la collecte de renseignements auprès de toutes les exploitations agricoles au Canada. Les activités de collecte, de suivi, de contrôle de la qualité, de totalisation et de diffusion des données obtenues dans le cadre d'une activité d'une aussi grande envergure prennent environ une année. Le recensement ne pourrait remplacer les enquêtes à plus petite échelle, qui se font dans un délai beaucoup plus court. Il est également plus économique de recueillir certains types de renseignements à l'aide d'un échantillon, surtout si les données requises ne concernent que certaines provinces ou certains groupes de la population. Une fois obtenues, les données du Recensement de l'agriculture sont utilisées comme points de référence des enquêtes sur les exploitations agricoles.

18. Quelles sont les autres enquêtes agricoles effectuées durant le cycle du Recensement de 2016?

  • Entre la mi-avril et la fin juin, Statistique Canada réalisera les enquêtes agricoles suivantes :
    • Enquête sur les produits de l'érable (taille de l'échantillon : environ 600 en Ontario et au Nouveau-Brunswick);
    • Enquête sur la superficie et le rendement des pommes de terre (taille de l'échantillon : environ 250 dans la région de l'Atlantique, au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique);
    • Rapport des fermes à fourrure – Visons et renards (taille de l'échantillon : environ 300 à l'échelle nationale);
    • Enquête sur les fermes, juin (Série de rapports sur les grandes cultures) (taille de l'échantillon : environ 24 500 à l'échelle nationale);
    • Enquête de juillet sur le bétail (taille de l'échantillon : environ 11 000 nationale);
    • Enquête sur les prix du foin cultivé et de la paille (Ontario seulement; taille de l'échantillon : environ 125).

19. Comment a-t-on réduit le fardeau de réponse?

Pendant la période de collecte du Recensement de l'agriculture, la Division de l'agriculture annule quelques petites enquêtes, réduit la taille de l'échantillon de certaines autres et minimise le chevauchement avec les grosses enquêtes comme l'Enquête financière sur les fermes.

Offrant aux exploitants agricoles différents choix pour répondre au Recensement de l'agriculture — sur papier en retournant le questionnaire par courrier, en ligne ou par téléphone — aide à rendre plus facile et plus rapide les façons de répondre. Un numéro de téléphone sans frais est disponible pour aider à répondre aux questions des répondants à propos du Recensement de l'agriculture.

20. Combien d'exploitations agricoles a-t-on dénombrées au dernier Recensement de l'agriculture?

Le Recensement de l'agriculture de 2016 a dénombré 193 492 fermes de recensement.

Tableau 1
Nombre d'exploitations agricoles en 2016 et 2011, Canada et provinces
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Nombre d'exploitations agricoles en 2016 et 2011. Les données sont présentées selon Province (titres de rangée) et 2016 et 2011(figurant comme en-tête de colonne).
Province 2016 2011
Terre-Neuve-et-Labrador 407 510
Île-du-Prince-Édouard 1 353 1 495
Nouvelle-Écosse 3 478 3 905
Nouveau-Brunswick 2 255 2 611
Québec 28 919 29 437
Ontario 49 600 51 950
Manitoba 14 791 15 877
Saskatchewan 34 523 36 952
Alberta 40 638 43 234
Colombie-Britannique 17 528 19 759
Canada 193 492 205 730

21. À quoi servent les données du Recensement de l'agriculture?

Les données du Recensement de l'agriculture sont utilisées par :

  • l'exploitant agricole, pour la prise de décisions quant à la production, à la mise en marché et à l'investissement;
  • les groupes de producteurs agricoles, afin d'informer leurs membres des tendances et des changements au sein de l'industrie, de faire connaître le point de vue des exploitants aux législateurs et au public canadien et de défendre leurs intérêts dans les négociations commerciales internationales;
  • les gouvernements, afin de prendre des décisions stratégiques concernant le crédit agricole, l'assurance-récolte, le soutien aux exploitations agricoles, le transport, les services de mise en marché et le commerce international;
  • Statistique Canada, afin de produire des estimations annuelles intercensitaires du secteur de l'agriculture;
  • les entreprises, au moment de faire la mise en marché de produits et services, pour la prise de décisions liées à la production et aux investissements;
  • les universitaires, qui effectuent des recherches sur le secteur agricole;
  • les médias, afin de décrire le secteur agricole au grand public canadien.

22. Quelles sont les différences entre le Recensement de l'agriculture de 2016 et celui de 2011?

Le questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2016 contient des questions qui étaient posées en 2011 ainsi que de nouvelles questions. Certaines questions demeurent inchangées afin de maintenir la cohérence et la comparabilité des données dans le temps. D'autres ont été ajoutées ou supprimées pour témoigner des changements dans le secteur agricole. Mentionnons par exemple :

  • Technologie : Une nouvelle étape (section) a été ajoutée pour demander quelles sont les différentes technologies utilisées dans l’exploitation agricole.
  • Vente directe : Une nouvelle étape a été ajoutée pour recueillir de l’information sur les pratiques de vente directe que peuvent avoir les exploitations agricoles.
  • Planification de la relève : Une nouvelle étape (section) a été ajoutée pour déterminer si l’exploitation agricole a un plan de relève officiel écrit et, le cas échéant, qui est le successeur.
  • Pratiques et aménagement des terres : Plusieurs catégories de réponse ont été éliminées pour réduire le fardeau des répondants et pour simplifier les questions sur les pratiques relatives à la gestion agraire, du fumier et à l’irrigation.
  • Intrants : Une nouvelle catégorie de réponse a été ajoutée : oligoéléments et nutriments (cuivre, manganèse, etc.).
  • Produits biologiques : Cette catégorie a été simplifiée pour réduire le fardeau des répondants et pour permettre l’introduction d’enjeux émergents dans le questionnaire, comme la planification de la relève.
  • Systèmes de production d’énergie renouvelable : Une nouvelle étape a été ajoutée pour recueillir de l’information sur les systèmes produisant de l’énergie renouvelable utilisés dans les exploitations agricoles, le cas échéant.
  • Dépenses d’exploitation agricoles : Seules les dépenses agricoles totales sont demandées en 2016. Toutes les dépenses détaillées ont été éliminées du questionnaire.

Une explication détaillée des autres changements, suppressions ou ajouts au questionnaire de 2016 est disponible selon leur ordre d’apparition dans le questionnaire de 2016. Veuillez consulter « Le Recensement de l’agriculture de 2016 en détail ». Ces changements découlent de consultations et de mises à l’essai auprès des utilisateurs et ont pour but de réduire le fardeau des répondants pour 2016. Quelques questions ont été légèrement reformulées à la suite de suggestions visant à les rendre plus faciles à comprendre pour qu’il soit plus facile d’y répondre.

23. Le Recensement de l'agriculture comporte-t-il des questions qui pourraient servir à évaluer les répercussions des activités agricoles sur l'environnement?

Bon nombre des questions du recensement peuvent contribuer d'une certaine façon à décrire la situation des exploitations agricoles canadiennes ainsi que les répercussions de leurs activités sur l'environnement.

Le Recensement de l'agriculture contient des questions sur les pratiques d'exploitation axées sur la conservation de la fertilité des sols et la prévention de l'érosion, l'utilisation des pesticides et des engrais, et l'aménagement des terres visant à prévenir les dommages causés par le vent ou l'eau. Il comporte différentes sections, notamment sur l'utilisation du fumier, l'irrigation, les pratiques de travail du sol et la mise en balle des résidus de récolte. Les données issues de ces questions brossent un tableau des relations des agriculteurs avec l'environnement et, en évaluant et en comparant les données dans le temps, les analystes peuvent voir comment les exploitants adaptent leurs méthodes et s'acquittent de leur rôle d'intendants de la terre.

24. À quel endroit les données du Recensement de l'agriculture seront-elles traitées?

Une fois reçus par Postes Canada, les questionnaires remplis sur papier sont envoyés à un centre de traitement central dans la région de la capitale nationale, où ils sont numérisés par balayage et imagerie électronique afin qu'on en saisisse les données. Les questionnaires soumis en ligne à Statistique Canada sont saisis automatiquement. Le traitement des questionnaires du Recensement de l'agriculture comprend de nombreuses vérifications et contrôles destinés à assurer une grande qualité des données. Il comporte de nombreuses étapes — notamment plusieurs vérifications (vérifications administratives, contrôle spécialisé et contrôle géographique), l'appariement et l'élimination des doubles comptes de fermes individuelles, l'ajustement pour tenir compte des données manquantes, la validation des données par comparaison avec plusieurs points de référence et l'estimation. Ces étapes ont évolué en un système complexe assurant des données de grande qualité. Les données produites sont sauvegardées dans une base de données et servent à produire des publications et à répondre aux demandes personnalisées des utilisateurs.

25. Quelles mesures a-t-on prises pour faire en sorte que toutes les exploitations agricoles soient recensées?

En 2016, Postes Canada livre une lettre d’invitation à remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture par Internet aux adresses auxquelles pourraient vivre des exploitants agricoles. Ces adresses sont tirées du registre des entreprises de Statistique Canada, provenant du recensement précédent et d'autres enquêtes agricoles. On y a livré également un questionnaire du Recensement de la population, mais il se peut que cela ait encore été fait par l'intermédiaire d'un agent recenseur dans les régions rurales.

Le questionnaire du Recensement de la population comporte une question où il est demandé si un exploitant agricole vit dans le ménage. Une réponse affirmative à cette question entraîne un suivi du bureau central, qui veillera à ce que les nouvelles exploitations agricoles soient identifiées et comptées.

Les répondants ont pu remplir leur questionnaire sur papier, par téléphone ou par Internet. Un suivi téléphonique sera effectué auprès des répondants qui ont reçu une lettre d’invitation ou un questionnaire, mais ne l'ont pas encore retourné.

De plus, la séquence de traitement des données prévoit des mesures permettant de retracer les exploitations « manquantes » recensées en 2011, mais qui n'ont pas retourné le questionnaire en 2016 ou, à l'inverse, les exploitations agricoles qui n'existaient pas en 2011, mais qu'on a relevées dans le cadre d'enquêtes subséquentes sur l'agriculture.

26. Quand les données du Recensement de l'agriculture de 2016 seront-elles mises à la disposition du public, et comment puis-je m'informer de la date de leur diffusion?

Première diffusion de la base de donnée du Recensement de l'agriculture : le 10 mai 2017.

Le bulletin de diffusion officiel de Statistique Canada, Le Quotidien, énumère toutes les données du recensement et met l'accent sur les principales tendances et conclusions.

Les données du Recensement de la population et du Recensement de l'agriculture seront diffusées dans les médias généraux et les médias agricoles. Les utilisateurs peuvent également communiquer avec les renseignements généraux de Statistique Canada en composant le numéro sans frais 1-800-263-1136.

27. Pourquoi faut-il une année avant que les résultats du Recensement de l'agriculture ne soient diffusés?

Le Recensement de l'agriculture est une activité nationale qui exige la collecte de renseignements auprès de toutes les exploitations agricoles au Canada. La collecte, le suivi, les contrôles de qualité, le traitement, la totalisation et la diffusion des données de cette activité d'envergure prennent environ une année.

Nous devons franchir toutes ces étapes pour nous assurer que les données sont exactes, même à des niveaux de contrôle des petites géographies. Ces étapes sont essentielles étant donné que les données du recensement servent de référence aux estimations et à l'établissement d'échantillons d'enquêtes entre les recensements.

28. Pour quelles régions géographiques les données du Recensement de l'agriculture sont-elles offertes?

Les données du Recensement de l'agriculture sont offertes aux échelons national, provincial et territorial et pour les régions correspondant à des comtés, des districts agricoles et des municipalités rurales. On peut également obtenir des données sur des régions définies par les utilisateurs en communiquant avec les renseignements généraux de Statistique Canada au numéro sans frais 1-800-263-1136. Toutes les données totalisées sont sujettes à des restrictions de confidentialité et toutes les données susceptibles d'entraîner la divulgation de renseignements concernant une personne en particulier ou une exploitation agricole donnée sont supprimées.

Statistiques de l'état civil, Base de données sur les décès – Glossaire

Les définitions utilisées pour la production des tableaux statistiques sur les données canadiennes des statistiques de l'état civil sont celles recommandées par l'Organisation mondiale de la santéNote 1 et les Nations UniesNote 2.

Accouchement. Un accouchement peut comprendre la mise au monde d'un ou de plusieurs enfants vivants ou mort-nés. Le nombre d'accouchements pendant une période donnée sera égal ou inférieur au nombre total de naissances, car les naissances multiples (jumeaux, triplés ou naissances multiples d'ordre plus élevé) sont comptées comme des accouchements uniques.

Âge. Âge au dernier anniversaire précédant le décès. Dans le cas de la mortalité infantile, le nombre de mois (ou minutes, heures, ou jours) révolus depuis la naissance.

Cause de décès. La cause de décès qui est codée et qui sert à la production des totalisations est la cause initiale de décès. Elle est définie comme étant « (a) la maladie ou le traumatisme qui a déclenché l'évolution morbide conduisant directement au décès, ou (b) les circonstances de l'accident ou de la violence qui ont entraîné le traumatisme mortel ». Cette cause initiale de décès est choisie d'après un certain nombre de conditions précisées sur le certificat médical de la cause de décès.

À partir de l'an 2000, au Canada, les causes de décès et de mortinaissances sont codées conformément à la 10e révision de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM-10) publiée par l'Organisation mondiale de la santé. L'ancienne révision, CIM-9Note 3 était utilisée au Canada pour classer les causes de décès et de mortinaissances de 1979 à 1999.

Codes de la CIM-10. Les codes de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM), 10e révision, ont été établis en 1992 par l'Organisation mondiale de la santé. Le manuel de la CIM-10 comprend la liste des codes particuliers attribués aux maladies, traumatismes et causes de décès.

Décès. La disparition permanente de tout signe de vie à tout moment après une naissance vivante. Les mortinaissances ne sont pas prises en compte dans les statistiques de décès, sauf indication contraire.

  • Mortalité infantile : Décès d'un enfant âgé de moins d'un an.
  • Mortalité néonatale : Décès d'un enfant âgé de moins de quatre semaines (de 0 à 27 jours).
  • Mortalité néonatale précoce : Décès d'un enfant âgé de moins d'une semaine (de 0 à 6 jours).
  • Mortalité périnatale : Décès d'un enfant âgé de moins d'une semaine (de 0 à 6 jours), ou décès d'un foetus de 28 semaines ou plus de gestation.
  • Mortalité post-néonatale : Décès d'un enfant âgé de moins d'un an, mais d'au moins 28 jours (de 28 à 364 jours).

Durée de la gestation. L'intervalle, en semaines révolues, entre le premier jour des dernières menstruations de la mère et le jour de l'accouchement (c'est-à-dire durée de la grossesse), ou toute estimation de cet intervalle fondée sur une échographie, un examen médical, ou toute autre méthode. La méthode de calcul de la durée de la gestation n'est pas précisée dans les documents canadiens sur l'enregistrement des naissances. Avant terme désigne une période de gestation de moins de 37 semaines entières; à terme, une période de 37 à 41 semaines entières; et après terme, une période de 42 semaines entières ou davantage.

Espérance de vie. Mesure statistique tirée de la table de mortalité qui indique le nombre moyen d'années restant à vivre à une population d'âge x si les personnes composant cette population connaissaient leur vie durant les taux de mortalité par âge observés une année donnée.

État matrimonial. La situation conjugale légale de la personne décédée au moment de son décès. Les personnes qui vivent en union de fait sont classées dans la catégorie correspondant à leur état matrimonial légal (les unions de fait sont comprises dans la catégorie « état matrimonial inconnu » lorsque la situation conjugale légale ne peut être déterminée). Une personne célibataire est une personne qui n'a jamais été mariée, ou dont le mariage a été annulé et qui ne s'est pas remariée. Une personne séparée est une personne qui est légalement mariée, mais qui ne vit pas avec son (sa) conjoint(e) parce que le couple ne veut plus vivre ensemble. Une personne divorcée est une personne qui est légalement divorcée et qui ne s'est pas remariée. Une personne mariée est une personne qui est légalement mariée et qui n'est pas séparée. Une personne veuve est une personne dont le (la) conjoint(e) est mort(e) et qui ne s'est pas remariée.

Mort foetale (mortinaissance). Voir la définition sur la mortinaissance.

Mortinaissance (mort foetale). Décès d'un produit de conception, lorsque ce décès est survenu avant l'expulsion ou l'extraction complète du corps de la mère, indépendamment de la durée de la gestation; le décès est indiqué par le fait qu'après cette séparation, le foetus ne respire ni ne manifeste aucun autre signe de vie, tel que battement du coeur, pulsation du cordon ombilical ou contraction effective d'un muscle soumis à l'action de la volonté. Seules les mortinaissances où le produit de conception a un poids à la naissance de 500 grammes ou plus ou la durée de la grossesse est de 20 semaines ou plus sont enregistrées au Canada.

Le Québec (ainsi que la Saskatchewan avant 2001 et le Nouveau-Brunswick avant novembre 1996), exige uniquement que soient déclarées les mortinaissances (morts foetales) pour lesquelles le poids à la naissance est d'au moins de 500 grammes, indépendamment de la durée de la gestation.

Étant donné le manque d'uniformité des exigences de déclaration, les données sur les mortinaissances (morts foetales) sont présentées pour une durée de gestation de 20 semaines ou plus (y compris les morts foetales ou mortinaissances pour lesquelles on ne connaît pas les semaines de gestation) et pour une durée de gestation de 28 semaines ou plus (excluant les cas pour lesquels on ignore les semaines de gestation).

Naissance vivante. Expulsion ou extraction complète du corps de la mère, indépendamment de la durée de la gestation, d'un produit de conception qui, après cette séparation, respire ou manifeste tout autre signe de vie, tel que battement du coeur, pulsation du cordon ombilical ou contraction effective d'un muscle soumis à l'action de la volonté, que le cordon ombilical ait été coupé ou non, et que le placenta soit ou non demeuré attaché.

Population. Les personnes dont le lieu de résidence habituel se situe au Canada, y compris les fonctionnaires canadiens en poste à l'étranger et leur famille, les membres des Forces canadiennes en service à l'étranger et leur famille, les équipages des navires marchands canadiens, et les résidents non permanents du Canada.

La population au milieu de l'année (1er juillet) sert au calcul des taux dans les publications des statistiques de l'état civil (voir les notes de bas de page des tableaux). La Division de la démographie de Statistique Canada révise fréquemment les estimations démographiques.

Principales causes de décès. À partir des quelque 8 000 codes valides de causes initiales de décès énumérées dans la CIM–10, des groupes agrégés de causes de décès appelés « listes réduites » ont été élaborés afin d'être utilisés dans la liste sommaire des causes de décès et pour le classement des principales causes de décès. Les listes réduites de la CIM–10 servant à classer les principales causes de décès et la méthode de sélection des causes classables ont été élaborées par le National Center for Health Statistics (NCHS) du U.S Department of Health and Human ServicesNote 4.

Le nombre de décès est utilisé comme critère de classement parce qu'il représente de manière plus exacte la fréquence de la mortalité par cause. Les 50 causes de décès classables, présentées à l'annexe 1, ont été choisies à partir de la liste réduite de 113 causes de décès dressée par le NCHS pour être utilisée avec la CIM–10. Les 71 causes classables de décès infantiles, présentées à l'annexe 2, ont été choisies à partir de la liste réduite de 130 causes de décès infantiles dressée par le NCHS pour être utilisée avec la CIM–10.

Le classement des principales causes comporte des limites; il décrit le classement par ordre de rang, selon le nombre de décès, de chaque cause de décès tirée d'une liste choisie de causes. Le classement à lui seul ne permet pas de mesurer le risque relatif de décès. De plus, la comparaison des principales causes selon la région ou l'année ne tient pas compte des différences dans la structure par âge des populations.

Provinces et territoires. Sauf indication contraire, la répartition géographique des décès dans les tableaux de cette publication se fonde sur le lieu de résidence habituel de la personne décédée.

Le Nunavut est devenu officiellement un territoire canadien le 1er avril 1999. Le nom « Territoires du Nord-Ouest » désigne un territoire dont les frontières géographiques diffèrent selon que l'on se situe avant ou après cette date.

Les décès et les mortinaissances des résidents du Nunavut qui sont survenus avant le 1er avril 1999 sont inclus avec ceux des résidents des Territoires du Nord-Ouest. Les décès et les mortinaissances des résidents du Nunavut se produisant à partir du 1er avril 1999 sont totalisés séparément.

Rang des principales causes de décès. Le critère utilisé pour le classement en rang des principales causes de décès est le nombre de décès. Un même rang est attribué pour les causes principales ayant un nombre équivalent de décès. Par conséquent, le rang de la prochaine principale cause sera augmenté du nombre de rangs équivalents.  Par exemple, dans le cas où il y a trois causes principales de décès au 4e rang, la prochaine cause qui suit se classera au 7e rang.

Taux de mortalité

  • Taux brut de mortalité : Le nombre de décès pendant une année donnée pour 1 000 personnes (ou pour 100 000 personnes), à partir du 1er juillet de cette même année.
  • Taux de mortalité normalisé selon l'âge (Taux comparatif de mortalité selon l'âge) : Le calcul du taux normalisé selon l'âge vise à supprimer l'effet des différences dans la structure d'âge de diverses populations selon différentes zones géographiques et sur une certaine période. Les taux de mortalité normalisés selon l'âge montrent le nombre de décès pour 1 000 personnes (ou 100 000 personnes) qui seraient survenus dans une zone géographique donnée si la structure d'âge de la population de cette zone géographique était la même que celle d'une population-type. Pour les taux de mortalité normalisés selon l'âge utilisant la population éstimée de 1991 comme population-type, veuillez consulter les tableaux 13-10-0393-01 et 13-10-0396-01et pour les taux de mortalité normalisés selon l'âge utilisant la population éstimée de 2011 comme population-type, veuillez consulter les tableaux 13-10-0800-01 et 13-10-0801-01. Pour les taux de mortalité normalisés selon l'âge utilisant la population éstimée de 2021 comme population-type, veuillez consulter les tableaux 13-10-0932-01 et 13-10-0933-01.

Formule servant à calculer le taux de mortalité r normalisé selon l'âge :

r = i = 1 20 ( d i p i ) w i  où,

Pour le groupe d'âge i :

  • di est le nombre de décès spécifique par âge et sexe pour une cause particulière de décès pour une année et une zone géographique données,
  • pi est l'estimation démographique spécifique par âge et sexe au 1er juillet de la même année et zone géographique, et
  • wi est la pondération pour ce groupe d'âge dans une population-type. Cette population-type et les pondérations calculées figurent dans Tableau 1. Veuillez noter que la même pondération est utilisée pour chaque sexe.

Pour produire un taux pour 1 000 personnes (ou 100 000 personnes), r est multiplié par 1 000 (ou 100 000).

Tableau 1
Population-type selon le groupe d'âge, Canada, 1er juillet 1991, 2011 et 2021 (sexes réunis)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population-type selon le groupe d'âge. Les données sont présentées selon Groupe i (titres de rangée) et Âge en années, Population-type 1991, Pondération 1991 w, Population-type 2011 et Pondération 2011 w (figurant comme en-tête de colonne).
Groupe i Âge en années Population-type 1991 Pondération 1991
w
Population-type 2011 Pondération 2011
w
Population-type 2021 Pondération 2021
w
1 moins d'un an 403 061 0,0143 376 321 0,0110 362 725 0,0095
2 1 à 4 1 550 285 0,0551 1 522 743 0,0443 1 540 158 0,0403
3 5 à 9 1 953 045 0,0695 1 810 433 0,0527 2 072 565 0,0542
4 10 à 14 1 913 115 0,0680 1 918 164 0,0559 2 114 016 0,0553
5 15 à 19 1 926 090 0,0685 2 238 952 0,0652 2 059 975 0,0539
6 20 à 24 2 109 452 0,0750 2 354 354 0,0686 2 404 398 0,0629
7 25 à 29 2 529 239 0,0899 2 369 841 0,0690 2 674 655 0,0699
8 30 à 34 2 598 289 0,0924 2 327 955 0,0678 2 704 004 0,0707
9 35 à 39 2 344 872 0,0834 2 273 087 0,0662 2 643 161 0,0691
10 40 à 44 2 138 891 0,0761 2 385 918 0,0695 2 505 252 0,0655
11 45 à 49 1 674 153 0,0595 2 719 909 0,0792 2 381 758 0,0623
12 50 à 54 1 339 902 0,0476 2 691 260 0,0784 2 427 770 0,0635
13 55 à 59 1 238 441 0,0440 2 353 090 0,0685 2 690 509 0,0704
14 60 à 64 1 190 217 0,0423 2 050 443 0,0597 2 612 928 0,0683
15 65 à 69 1 084 588 0,0386 1 532 940 0,0446 2 226 492 0,0582
16 70 à 74 834 024 0,0297 1 153 822 0,0336 1 845 779 0,0483
17 75 à 79 622 221 0,0221 919 338 0,0268 1 272 339 0,0333
18 80 à 84 382 303 0,0136 701 140 0,0204 841 433 0,0220
19 85 à 89 192 410 0,0068 426 739 0,0124 521 396 0,0136
20 90 et plus 95 467 0,0034 216 331 0,0063 338 551 0,0089
Total   28 120 065 1 34 342 780 1 38 239 864 1
Note :  ... n'ayant pas lieu de figurer
Source Statistique Canada
  • Taux de mortalité par âge : Le nombre de décès dans un groupe d'âge particulier pendant une année donnée pour 1 000 personnes (ou pour 100 000 personnes) dans le même groupe d'âge au 1er juillet de la même année.
  • Taux de mortalité infantile : Le nombre de décès infantiles pendant une année donnée pour 1 000 naissances vivantes (ou pour 100 000 naissances vivantes) pendant la même année.
  • Taux de mortalité néonatale : Le nombre de décès néonatals pendant une année donnée pour 1 000 naissances vivantes pendant la même année.
  • Taux de mortalité néonatale précoce : Le nombre de décès néonatals précoces pendant une année donnée pour 1 000 naissances vivantes pendant la même année.
  • Taux de mortalité périnatale : Le nombre de décès périnatals pendant une année donnée pour 1 000 naissances totales (c'est-à-dire naissances vivantes et mortinaissances de 28 semaines ou plus de gestation) pendant la même année.
  • Taux de mortalité post-néonatale : Le nombre de décès post-néonatals pendant une année donnée pour 1 000 naissances vivantes pendant la même année.

Taux de mort foetale (mortinaissance). Voir la définition sur le taux de mortinaissance.

Taux de mortinaissance (mort foetale). Nombre de mortinaissances (morts foetales) pour 1 000 naissances vivantes plus mortinaissances (morts foetales).