En 2010, Statistique Canada a lancé le Programme intégré de la statistique des entreprises (PISE) pour avoir un modèle plus efficient pour la production de statistiques économiques. L'objectif principal était d'améliorer le programme de la statistique économique pour qu'il demeure aussi solide et souple que possible tout en allégeant le fardeau des entreprises répondantes.
Le PISE englobe une soixantaine d'enquêtes réparties entre quatre grands secteurs : fabrication, commerce de gros et de détail, services (y compris la culture) et dépenses en immobilisations. En 2019-2020, le PISE comprendra environ 150 enquêtes économiques couvrant tous les secteurs de la statistique économique. La liste d'enquêtes actuellement comprises dans le PISE est disponible en ligne.
Les changements au programme permettront à Statistique Canada de continuer de produire un ensemble uniforme et cohérent de statistiques économiques. De même, les utilisateurs des données et les chercheurs pourront plus facilement combiner les données économiques avec des renseignements d'autres sources pour effectuer leurs analyses.
Le PISE utilise un cadre normalisé pour les enquêtes économiques menées à Statistique Canada. Ce cadre comporte :
l'utilisation d'un Registre des entreprises commun comme base de sondage unique
l'optimisation de l'utilisation des données administratives pour alléger le fardeau de réponse des entreprises
le recours à des questionnaires électroniques comme principal mode de collecte
l'harmonisation des concepts et du contenu des questionnaires
l'adoption de méthodes communes d'échantillonnage, de collecte et de traitement.
Quels sont quelques-uns des changements les plus importants?
Une nouvelle approche de l'échantillonnage permet de veiller à ce que l'on pose uniquement aux entreprises les questions qui se rapportent à leurs activités. Cela crée une situation gagnant-gagnant pour Statistique Canada et les répondants. Statistique Canada réduit ainsi l'effort de collecte et a de meilleures chances de recueillir l'information requise pour produire des statistiques officielles qui soient pertinentes pour les Canadiens. Il réduit du même coup le temps que les répondants dans les entreprises doivent passer à répondre à des questionnaires.
L'utilisation accrue des données administratives permet d'alléger le fardeau de réponse des entreprises. Les fichiers de données administratives (comme les fichiers d'impôt sur le revenu des sociétés) sont exploités à fond comme substituts directs d'un sous-ensemble d'unités échantillonnées et pour l'imputation en cas de non-réponse. Pendant la transition au modèle du PISE, on a adapté les méthodes d'imputation afin de tirer plein parti de la disponibilité des données administratives. Cela a permis d'alléger davantage le fardeau de réponse dans l'ensemble des programmes d'enquête. La majorité des entreprises échantillonnées ne sont plus tenues de fournir des données dans le cas des renseignements concernant leurs revenus et leurs dépenses qui sont disponibles dans les données fiscales. Les questionnaires du PISE servent à recueillir de l'information qui n'est pas disponible dans les fichiers de données administratives, comme des données sur les biens et services produits et les pratiques commerciales.
Une nouvelle approche cohérente pour produire des estimations provinciales et territoriales utilise les renseignements qui existent déjà dans le Registre des entreprises de Statistique Canada pour déterminer les parts de revenus, de dépenses et de valeur ajoutée des provinces et territoires. Cela permet une approche cohérente et normalisée qui est la même dans toutes les enquêtes du PISE. Auparavant, ces données s'obtenaient directement de chaque répondant, et cette façon de procéder contribuait au fardeau de réponse.
Les questionnaires électroniques constituent désormais le principal mode de collecte de données auprès des entreprises répondantes. Les entreprises répondent aux enquêtes en utilisant une application en ligne sécurisée. Ainsi, on obtient un processus de collecte plus efficace et de qualité supérieure. De plus, la qualité des statistiques de l'enquête peut être améliorée parce que les questionnaires électroniques sont assortis de contrôles intégrés conçus pour limiter les erreurs de déclaration qui peuvent se produire dans les questionnaires papier.
La couverture accrue de la population d'entreprises permet un ensemble plus complet de statistiques sur les entreprises. À compter de l'année de référence 2013, la population visée par la série de programmes annuels d'enquêtes économiques s'est élargie et englobe désormais toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Les années précédentes, les entreprises dont les ventes étaient relativement petites n'étaient pas incluses dans la base centrale des entreprises de Statistique Canada. Toutefois, grâce à la nouvelle technologie d'autocodage, il est maintenant possible de classer dans cette base centrale toutes les entreprises en activité dans l'économie canadienne, quelles que soient leurs ventes. Par conséquent, grâce à cet élargissement de couverture, les estimations fondées sur le PISE représenteront mieux la population des entreprises opérant au Canada.
Les questionnaires ont été mis à jour en fonction de la plus récente terminologie des entreprises et des plus récentes pratiques comptables des entreprises canadiennes. En outre, les questionnaires mettent en application les nouvelles classifications normalisées qu'utilise Statistique Canada, telles que le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord et le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord.
Ces changements auront-ils des répercussions sur la comparabilité des données dans le temps?
L'étendue des changements au programme des statistiques des entreprises qui font partie du PISE fera que certaines séries pourraient ne plus être compatibles avec les estimations de périodes précédentes. Par exemple, l'augmentation de la population d'entreprises à elle seule signifie que les estimations auront tendance à être plus élevées que celles précédemment publiées.
Pour certaines séries, les changements de 2013 seront minimes et les comparaisons avec les estimations de 2012 seront cohérentes. Dans d'autres cas, les répercussions pourraient être importantes, donnant lieu à des bris de continuité entre les estimations de 2012 et de 2013.
Reconnaissant l'importance de la continuité des données, Statistique Canada a analysé les estimations de 2013 en les comparant avec les données de 2012 pour déterminer s'il y a eu un bris de la continuité des séries. Parmi les techniques d'évaluation, on peut mentionner :
évaluation des estimations des enquêtes à tous les niveaux de détail (national, infranational, SCIAN);
comparaison des estimations obtenues des enquêtes infra-annuelles (là où il y a lieu);
comparaison des renseignements fiscaux;
analyse des résultats des répondants communs en 2012 et 2013;
comparaison des mouvements historiques par répondant et par l'industrie de façon générale.
On a constaté un bris de continuité de la série entre 2012 et 2013 lorsque la direction et l'ampleur du changement, pour une variable/province ou territoire/industrie, se trouvait à l'extérieur de la limite de tolérance particulière de l'enquête. On entend par « limite de tolérance » en partie la limite entre la plus forte augmentation et la plus forte diminution établie par un modèle de prévision. La limite de tolérance pourrait aussi subir l'influence de comparaisons avec des données de confrontation auxiliaires, comme celles signalées plus haut.
La détermination d'un bris de série met l'accent sur les principales variables agrégées seulement. Ces variables comprennent le revenu total, les revenus d'exploitation totaux, les dépenses totales, les dépenses d'exploitation totales, les salaires et traitements et l'amortissement. Compte tenu de la nature et de la portée des changements apportés au programme d'enquêtes, les bris de série pour les variables plus détaillées sont inévitables et ne seront pas analysées par l'organisme.
Dans tous les cas, les utilisateurs sont informés qu'il peut exister des bris de série et qu'ils devraient faire preuve de discernement dans les comparaisons avec les données de 2012.
Lorsque les estimations de l'année de référence 2014 seront disponibles, on procédera aux révisions des données de 2013, comme d'habitude. À ce moment-là, les estimations de 2012 pourront également être révisées, étant donné que de nouvelles données seront disponibles.
Qui utilisera les nouvelles estimations du PISE?
Les entreprises utilisent les estimations pour mieux comprendre leur rendement dans leur industrie donnée par rapport à la moyenne de l'industrie.
Les analystes de l'industrie utilisent les estimations du PISE pour analyser le rendement de certaines industries dans l'économie canadienne, sur le plan national et régional.
Les données du PISE sont le principal intrant dans le Système canadien des comptes macroéconomiques. Elles sont d'abord rajustées en fonction des concepts et des définitions de la comptabilité macroéconomique, puis intégrées dans les cadres de comptabilité macroéconomique. Cette intégration oblige à rajuster les données pour respecter les identités des comptes macroéconomiques et veiller à la cohérence dans le temps. Ces données forment les éléments de base de la mesure de référence de Statistique Canada pour ce qui est du produit intérieur brut et elles sont un intrant clé dans les estimations servant à déterminer les paiements de péréquation et la répartition des revenus de la taxe de vente harmonisée.
Périodiquement, Statistique Canada procède à des changements à grande échelle dans le cadre de son processus de renouvellement des enquêtes. Les nouvelles données du PISE seront intégrées aux comptes macroéconomiques. Les nouvelles données peuvent toujours entraîner certains changements ou certaines révisions aux comptes nationaux, mais le cadre du Système de comptabilité nationale donne la garantie que les estimations des comptes nationaux sont solides et cohérentes.
Calendrier de diffusion
Pour mettre en œuvre cette importante initiative, Statistique Canada prend toutes les mesures nécessaires pour effectuer les vérifications finales des données et des systèmes. Les statistiques économiques annuelles sont habituellement disponibles environ 15 mois après la période de référence, mais, à la suite de la transformation majeure amenée par le PISE, il n'a pas été possible de maintenir ce calendrier de diffusion. Statistique Canada est engagé à diffuser les données le plus tôt possible, une fois que toutes les vérifications d'assurance de qualité et de confidentialité auront été effectuées.
On prévoit que, à compter de l'année de référence 2014, le calendrier de diffusion reviendra à l'objectif de publication dans les 15 mois de la période de référence.
Par Susie Fortier et Guy Gellatly, Statistique Canada
Cet article spécial fournit des réponses non techniques à certaines questions ayant trait à l'utilisation et à l'interprétation des données désaisonnalisées. Présenté sous forme de foire aux questions (FAQ), il sert de complément aux discussions plus techniques sur la désaisonnalisation qui figurent dans les publications de Statistique Canada et les ouvrages de référence.
Ce document de référence est divisé en deux sections. La section 1 est une récapitulation des concepts de base et des définitions qui sont au cœur de la théorie et de l'application de la désaisonnalisation. La section 2 présente une discussion de certaines questions reliées à l'analyse et à l'interprétation des données désaisonnalisées.
Section 1 : Concepts et définitions
1. Qu'est-ce qu'une série chronologique?
Une série chronologique est une série d'observations recueillies à intervalles de temps réguliers. Ces données fournissent de l'information sur un concept statistique bien défini pendant une période de référence précise, et sont présentées à différents points dans le temps. La plupart des données économiques diffusées par Statistique Canada le sont sous forme de séries chronologiques. Les données mensuelles sur les prix à la consommation, les ventes dans les magasins de détail, l'emploi et le produit intérieur brut sont des exemples. Ces données, qui correspondent à des périodes de référence mensuelles, sont disponibles pour une longue suite de mois afin de faciliter les comparaisons au fil du temps.
2. Qu'est-ce qu'une série chronologique désaisonnalisée?
Les données des séries chronologiques mensuelles ou trimestrielles sont parfois influencées par des effets saisonniers et de calendrier. Ces effets peuvent entraîner dans les données des changements qui, habituellement, surviennent au même moment et sont d'à peu près la même importance chaque année. Ainsi, historiquement, les ventes au détail mensuelles atteignent leur valeur la plus élevée de l'année en décembre en raison des achats de la période des Fêtes, puis diminuent pour atteindre leur niveau le plus faible en janvier. Ce phénomène se produit chaque année et a une incidence sur la mesure dans laquelle la comparaison des données brutes sur les ventes pour ces deux mois peut renseigner sur les tendances dans le secteur du commerce de détail. Une série chronologique désaisonnalisée est une série chronologique mensuelle ou trimestrielle que l'on a modifiée afin d'éliminer les effets saisonniers et de calendrier. Ces données désaisonnalisées permettent d'effectuer des comparaisons plus justes de la conjoncture économique d'une période à l'autre. Une série chronologique brute est la série équivalente avant que l'on procède à la désaisonnalisation et on l'appelle parfois série chronologique originale ou non désaisonnalisée.
3. Pourquoi la désaisonnalisation est-elle nécessaire?
De nombreux utilisateurs de statistiques économiques et sociales s'appuient sur les données chronologiques pour comprendre l'évolution des phénomènes socioéconomiques au fil du temps. Les propriétés statistiques importantes d'une série chronologique comprennent sa direction et ses points de retournement, ainsi que ses liens avec d'autres indicateurs socioéconomiques. La présence d'une influence saisonnière dans une série peut obscurcir ces caractéristiques importantes en rendant plus difficile l'interprétation des fluctuations des données d'une période à l'autre. De nombreux utilisateurs de séries chronologiques considèrent que les variations des données découlant d'effets saisonniers et d'autres effets de calendrier sont sans grande importance analytique. Ces effets saisonniers et de calendrier peuvent masquer les variations sous-jacentes « réelles » de la série chronologique attribuables au cycle économique ou à des événements non saisonniers, comme des grèves ou des interruptions non prévues de la production. Par conséquent, les techniques de désaisonnalisation qui éliminent des données originales l'effet des caractéristiques saisonnières et de calendrier peuvent rendre une série chronologique plus utile pour évaluer les changements de conjoncture économique significatifs au cours du temps.
4. La désaisonnalisation est-elle toujours nécessaire?
La désaisonnalisation n'est pas toujours appropriée ni requise. Il n'est pas nécessaire de désaisonnaliser une série qui ne présente ni caractéristiques saisonnières ni autres effets de calendrier identifiables. Il n'est pas toujours bon non plus d'utiliser des données désaisonnalisées lorsque l'estimation brute représente la vraie statistique d'intérêt. Par exemple, on conseille aux décideurs qui se servent de l'Indice des prix à la consommation (IPC) à des fins d'indexation d'utiliser des données non désaisonnalisées, car celles-ci reflètent les mouvements réels des prix observés d'une période à l'autre. Par contre, les utilisateurs des données qui souhaitent analyser les tendances sous-jacentes des prix dans l'économie sont invités à utiliser les indices de prix désaisonnalisés.
De même, les analystes qui souhaitent calculer la croissance brute du nombre de jeunes adultes qui travaillaient d'avril 2012 à mai 2012 doivent examiner les estimations brutes pour ces deux mois et calculer la différence. Cette variation d'un mois à l'autre de l'emploi brut pourrait ne pas fournir beaucoup d'information utile à propos de l'évolution des conditions du marché du travail à laquelle faisaient face les jeunes adultes si des effets saisonniers et de calendrier avaient une influence importante sur les niveaux d'emploi durant l'un ou l'autre mois, ou les deux. Toutefois, les données brutes montrent la mesure dans laquelle l'emploi réel pour ce groupe s'est accru, ou a diminué, d'avril à mai — information qui pourrait être utile à d'autres fins.
5. La désaisonnalisation est-elle courante à Statistique Canada?
Statistique Canada désaisonnalise presque tous ses indicateurs économiques infra-annuels importants, y compris les estimations trimestrielles et mensuelles de la croissance du produit intérieur et ses estimations mensuelles de l'emploi d'après les données de l'Enquête sur la population active. Même si la grande majorité des diffusions de l'organisme mettent l'accent sur les données désaisonnalisées, les séries désaisonnalisées ainsi que non désaisonnalisées sont souvent toutes deux mises à la disposition des utilisateurs.
6. Comment les données désaisonnalisées sont-elles estimées?
Les données désaisonnalisées sont estimées en désagrégeant la série chronologique en diverses composantes. Ce processus, qui est fondé sur des méthodes statistiques bien établies, comprend la décomposition de la série chronologique en quatre composantes distinctes, à savoir 1) la tendance-cycle, 2) les effets saisonniers, 3) les autres effets de calendrier, tels que les effets de jours ouvrables et de jours fériés mobiles, et 4) la composante irrégulière. La série désaisonnalisée correspond à la série chronologique originale dont on a supprimé les effets saisonniers et de calendrier estimés, ou de manière équivalente, à la combinaison estimée de la tendance-cycle et de la composante irrégulière.
7. Quelles sont les composantes d'une série chronologique?
Une série chronologique peut être subdivisée en quatre composantes distinctes : 1) la tendance-cycle, 2) les effets saisonniers, 3) les autres effets de calendrier, tels que les effets de jours ouvrables et des jours de fêtes mobiles, et 4) la composante irrégulière. Voici un aperçu de chacune de ces composantes :
La tendance-cycle : Elle représente la version lissée de la série chronologique et indique la tendance ou direction générale de celle‑ci. La tendance-cycle peut être interprétée comme la variation de long terme de la série chronologique, qui résulte de différents facteurs (ou déterminants) qui conditionnent les variations à long terme des données au cours du temps. Comme son nom l'indique, la tendance-cycle reflète aussi les expansions et les contractions de l'activité économique, dont celles associées au cycle économique.
Effets saisonniers : Il s'agit des caractéristiques ou des variations régulières dans les données de la série chronologique qui se manifestent durant le même mois ou le même trimestre chaque année. Sur la base des variations antérieures de la série chronologique, ces caractéristiques régulières se répètent d'année en année. Ces caractéristiques saisonnières sont raisonnablement stables en ce qui concerne le moment de leur manifestation, leur direction et leur grandeur. Souvent, ces effets saisonniers résultent de variations bien établies de l'activité économique liées au calendrier, comme les augmentations des ventes au détail durant la période qui précède Noël, ou la hausse de l'emploi dans le secteur de la construction au printemps. Les effets saisonniers représentent ces mouvements survenant régulièrement dans les données.
Autres effets de calendrier, comme les effets des jours ouvrables et des jours de fêtes mobiles : En plus des effets saisonniers, des effets systématiques liés au calendrier peuvent influer sur le niveau d'activité économique durant une période particulière. Les plus importants sont les effets de jours ouvrables. Ces effets peuvent être présents quand le niveau d'activité économique varie selon le jour de la semaine. Ainsi, les ventes au détail sont habituellement plus importantes le samedi que n'importe quel autre jour. Par conséquent, elles seront vraisemblablement plus élevées durant un mois comprenant cinq samedis que durant un mois n'en comprenant que quatre. Un autre exemple courant d'effet de calendrier est celui de la date de Pâques, qui pourrait donner lieu à une augmentation des ventes au détail en mars ou en avril selon le mois où elle tombe. Cet effet de calendrier particulier est ce qu'on appelle un effet de jour de fêtes mobiles.
La composante irrégulière : Cette composante comprend les fluctuations inattendues dans les données qui 1) ne font pas partie de la tendance-cycle et 2) ne sont pas reliées à des facteurs saisonniers ou à des effets de calendrier courants. La composante irrégulière pourrait résulter d'événements ou de chocs économiques non prévus (p. ex., grèves, perturbations, conditions météorologiques inhabituelles pour la saison), ou simplement être due au bruit (causé par les erreurs d'échantillonnage et non dues à l'échantillonnage) dans la mesure des données non désaisonnalisées.
8. Quelles sont les composantes incluses dans une série désaisonnalisée et celles qui en sont exclues?
Les effets saisonniers et les autres effets de calendriers, comme les effets de jours ouvrables et de jours de fêtes mobiles, sont exclus de la série désaisonnalisée. Par conséquent, cette dernière représente la combinaison de la tendance-cycle et de la composante irrégulière. Il importe de souligner la contribution de la composante irrégulière, car les données désaisonnalisées sont parfois interprétées à tort comme fournissant aux utilisateurs une information « pure » sur la tendance-cycle.
9. Pourquoi les données brutes et les données désaisonnalisées sont-elles révisées au cours du temps?
Les données brutes peuvent être révisées pour tenir compte de données supplémentaires qui ont été obtenues tardivement, pour corriger des données qui ont d'abord été déclarées incorrectement ou pour diverses autres raisons. Le cas échéant, les données désaisonnalisées fondées sur les données non corrigées doivent aussi être révisées.
Le recul est un élément très important dans l'analyse des séries chronologiques. Même si la série brute n'a pas été révisée, il est souvent utile de réviser les données désaisonnalisées. Pour estimer les effets saisonniers à une période donnée, les statisticiens utilisent l'information sur les observations antérieures, courantes et futures. L'information sur les observations futures n'est pas disponible en temps réel, de sorte que la désaisonnalisation est effectuée en utilisant les valeurs antérieures et les valeurs courantes, ainsi que des valeurs projetées. Ces projections sont fondées sur un modèle statistique qui s'appuie sur l'information passée. À mesure que de nouvelles données deviennent disponibles, les diverses composantes de la série chronologique peuvent être estimées plus précisément. Cela donne des estimations révisées, plus exactes, des données désaisonnalisées.
Périodiquement, les méthodes utilisées pour estimer les composantes des séries chronologiques pour des séries de données particulières sont révisées également. À Statistique Canada, chaque programme statistique possède sa propre stratégie de révision, et les calendriers sont communiqués systématiquement aux utilisateurs des données avant ces révisions.
10. Les comparaisons d'une année à l'autre des données brutes donnent-elles d'aussi bons résultats que les techniques plus formelles de désaisonnalisation?
La comparaison des données brutes recueillies pour une même période chaque année fournit certains renseignements sur les tendances de long terme et les cycles économiques, mais ces comparaisons n'éliminent pas nécessairement toutes les tendances saisonnières des données. Certains jours de fêtes mobiles, comme le jour de Pâques, ne tombent pas à la même date ni même le même mois chaque année. Si la date de ces jours de fêtes mobiles influence la variable mesurée, comme les ventes au détail mensuelles, la comparaison des données brutes d'une année à l'autre peut être trompeuse. Par exemple, en 2013, le jour de Pâques était le 31 mars, tandis qu'en 2012, il tombait le 8 avril. Par conséquent, il pourrait être faux de conclure qu'un changement dans les ventes de mars 2012 à mars 2013 représente la tendance économique sous-jacente dans le secteur du commerce de détail, alors que ce changement pourrait être influencé par la date de la fête de Pâques.
De même, les comparaisons d'une année à l'autre des données brutes ne tiennent pas compte de l'effet de jours ouvrables qui se manifeste dans de nombreuses séries et qui peut affecter la validité des comparaisons d'une année à l'autre. Ainsi, la production de nombreuses entreprises est plus faible le samedi et le dimanche qu'en semaine. En 2011, octobre a débuté un dimanche, et comprenait cinq fins de semaine complètes et 21 jours de semaine. En 2012, octobre a débuté un lundi et comprenait quatre fins de semaine complètes et 23 jours de semaine. La simple comparaison d'une année à l'autre entre ces deux mois ne tient pas compte de ces différences et pourrait nuire à l'analyse des variations du produit économique au cours du temps.
Même si aucun autre effet de calendrier n'est présent dans les données, la comparaison des mêmes périodes d'une année à l'autre peut poser problème. En général, on peut montrer que ce genre de comparaison manque d'actualité en ce qui concerne la détermination des points de retournement (par exemple, point auquel une série décroissante commence à croître).
La comparaison d'une valeur courante avec une seule valeur passée (la valeur de la série 12 mois avant le mois de référence courant) peut aussi induire en erreur, si cette valeur particulière est inhabituelle. Par exemple, la comparaison des données économiques pour la Colombie-Britannique pour février 2011 aux données pour février 2010 (le mois durant lequel la province a été l'hôte des Jeux olympiques d'hiver) pourrait ne pas fournir d'information utile sur l'évolution de la tendance. Afin d'atténuer partiellement cet effet, les données du mois courant (février 2011) peuvent être comparées à une moyenne des données pour plusieurs mois de février antérieurs (par exemple, les cinq dernières années). Une technique similaire peut être appliquée pour examiner les fluctuations d'un mois à l'autre. Par exemple, on pourrait comparer les variations de décembre à janvier de cette année à une moyenne historique des variations de décembre à janvier pour les cinq dernières années. Bien que cette méthode puisse fournir certains éclaircissements supplémentaires, les résultats doivent être interprétés avec prudence, car elle ne remplace pas les techniques plus formelles de désaisonnalisation.
Références
Ladiray, D. et Quenneville B. (2001) Seasonal Adjustment with the X-11 Method, Springer-Verlag, Lecture Notes in Statistics, vol. 158. Une version française Désaisonnaliser avec la méthode X-11.
Wyman, D. (2010), La désaisonnalisation et le repérage des tendances économiques, Statistique Canada : L'observateur économique canadien, mars 2010, no au catalogue 11-010-X.
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Section 2 : Questions reliées à l'analyse et à l'interprétation
1. Comment dois-je interpréter les variations des données désaisonnalisées d'une période à l'autre?
Les variations d'une période à l'autre des données brutes et les variations d'une période à l'autre des données désaisonnalisées fournissent des renseignements différents. En guise d'exemple, examinons les données fictives sur l'emploi par secteur industriel mesurées par une enquête mensuelle. Chaque mois, ces données sont recueillies et traitées pour obtenir une estimation de l'emploi total. Cette estimation est brute (non désaisonnalisée), il s'agit d'une mesure du nombre de personnes ayant un emploi durant la semaine de référence du mois en question, sans distinguer (ou dissocier) les différentes composantes de la série chronologique qui contribuent à cette estimation.
Avant la publication, l'estimation est désaisonnalisée afin d'éliminer des données brutes l'influence des effets saisonniers et de calendrier (en utilisant l'information courante et passée sur l'emploi). Cette estimation désaisonnalisée constitue l'estimation officielle de l'emploi par secteur industriel diffusée dans le Quotidien.
Au sujet des comparaisons au cours du temps, il est important de souligner que la différence entre les estimations désaisonnalisées de l'emploi pour deux mois consécutifs ne peut pas être interprétée comme la différence brute entre les nombres de personnes qui avaient effectivement un emploi durant ces mois. La différence brute est la différence entre les estimations de l'emploi non désaisonnalisées, obtenues directement d'après l'enquête.
La différence entre les estimations désaisonnalisées pour deux mois consécutifs représente plutôt une mesure directe de la variation du nombre de personnes ayant un emploi, après avoir tenu compte des changements prévus dus à la variation de l'emploi saisonnier entre ces deux mois. Le nombre résultant peut être inférieur ou supérieur à la différence brute, selon la façon dont les facteurs saisonniers varient d'un mois à l'autre.
L'exemple qui suit illustre le concept de désaisonnalisation au moyen de données brutes et de données désaisonnalisées sur l'emploi dans une industrie à l'aide de données fictives pour deux mois consécutifs. Dans cet exemple, on suppose qu'il n'y a pas d'autres effets de calendrier.
Tableau 1
Emploi dans l'industrie, estimations non désaisonnalisées et désaisonnalisées Tableau 1
Emploi dans l'industrie, estimations non désaisonnalisées et désaisonnalisées
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Produits de l'IDD. Les données sont présentées selon Période (titres de rangée) et Données non désaisonnalisées, Estimations désaisonnalisées, Tendance-cycle, Composante irrégulière et Effets saisonniers(figurant comme en-tête de colonne).
Période
Données non désaisonnalisées
Estimations désaisonnalisées
Tendance-cycle
Composante irrégulière
Effets saisonniers
Personnes
Source : Statistique Canada, calculs des auteurs.
Mois 1
6 200
7 200
6 650
550
-1 000
Mois 2
5 400
6 800
6 500
300
-1 400
Changement (mois 2 moins mois 1)
-800
-400
-150
-250
-400
L'estimation non désaisonnalisée de l'emploi dans l'industrie est 6 200 au mois 1. L'estimation désaisonnalisée de l'emploi était plus élevée, soit 7 200. Par conséquent, l'emploi attribué aux facteurs saisonniers était environ de -1 000. Qu'est-ce que cela signifie?
Cela veut dire que l'on prévoyait qu'environ 1 000 travailleurs de moins durant ce mois comparativement à un niveau moyen générique de l'emploi dans l'industrie tout au long de l'année. Les niveaux « que l'on prévoyait » et « moyen » sont fondés sur les tendances historiques antérieures qui reflètent les variations saisonnières types dans ces données.
Par conséquent, ces 1 000 travailleurs de moins sont rajoutés à l'estimation de l'emploi pour le mois 1, ce qui donne une estimation désaisonnalisée plus grande que l'estimation non désaisonnalisée, ou brute, calculée d'après les données de l'enquête. Pourquoi fait-on cela? Parce que l'objectif de la désaisonnalisation est de rendre les données plus comparables d'un mois à l'autre afin qu'elles fournissent une meilleure information sur l'évolution de la tendance et sur les variations cycliques. En désaisonnalisant les données, on place les comparaisons d'un mois à l'autre sur un pied d'égalité.
L'estimation de l'emploi dans l'industrie pour le mois 2 présente le même profil : l'estimation désaisonnalisée finale est plus élevée que l'estimation non désaisonnalisée. Pour ce mois, on s'attendrait à ce qu'il y ait 1 400 travailleurs en moins dans l'industrie (comparé à un niveau moyen générique de l'emploi mensuel dans une année) basé sur le patron saisonnier récurrent. Le rajout de ces emplois à l'estimation non désaisonnalisée calculée d'après les données d'enquête fait passer les données (désaisonnalisées) publiées à 6 800.
Les deux mois susmentionnés sont des exemples de « rajout » pour compléter les données d'enquête par des emplois additionnels, parce que les facteurs saisonniers sont négatifs. Dans ces exemples, un nombre plus faible d'emplois est prévu pour le mois en question en raison des caractéristiques saisonnières antérieures, de sorte que des emplois doivent être rajoutés afin que les données soient comparables d'un mois à l'autre. Pour d'autres mois, on pourrait observer la situation inverse parce que les effets saisonniers sont positifs. Dans ces cas, on prévoit qu'un plus grand nombre de personnes travailleront que durant le mois moyen hypothétique, de sorte que la désaisonnalisation supprime certains emplois des données non désaisonnalisées afin de mettre le mois en question (en termes statistiques) sur pied d'égalité avec les autres mois de l'année.
2. Comment les effets saisonniers influencent-ils l'interprétation des variations d'un mois à l'autre?
L'interprétation des variations d'un mois à l'autre peut être complexe, car elle implique certains des aspects les plus techniques de la modélisation des données qui est utilisée dans les routines de désaisonnalisation. Les effets saisonniers peuvent être modélisés de manière « additive » ou « multiplicative ». Si les effets saisonniers sont modélisés comme étant additifs, il est possible d'examiner de façon assez simple la mesure dans laquelle les variations d'un mois à l'autre de l'emploi sont influencées par les variations des effets saisonniers.
Pour le voir, examinons de nouveau les données fictives utilisées dans l'exemple de la question 11. Sur une base désaisonnalisée, l'emploi a diminué pour passer de 7 200 au mois 1 à 6 800 au mois 2, soit une diminution de 400 travailleurs.
Ce chiffre est différent de la variation non désaisonnalisée calculée directement d'après les données de l'enquête. L'estimation non désaisonnalisée du nombre de travailleurs est passée de 6 200 au mois 1 à 5 400 au mois 2, soit une diminution de 800 travailleurs, c'est-à-dire deux fois plus que la diminution affichée par les données désaisonnalisées.
Quelles sont les raisons de cet écart important entre les deux estimations? Comme il est mentionné dans l'exemple, les deux mois présentent des facteurs saisonniers négatifs. Cela signifie que, compte tenu des caractéristiques antérieures de la saisonnalité, nous nous attendions à ce que, durant chacun des deux mois, le nombre de travailleurs dans l'industrie soit inférieur à une moyenne annuelle générique. Toutefois, en valeur absolue, le facteur saisonnier négatif du second mois dépassait nettement (d'environ 400 travailleurs) celui du premier mois. Par conséquent, alors qu'on a ajouté environ 1 000 emplois à l'estimation non désaisonnalisée du mois 1 pour obtenir une estimation désaisonnalisée, le mois 2 se voit augmenté de 1 400 emplois.
Numériquement, environ 40 % de cette réduction de l'estimation désaisonnalisée étaient attribuables à des variations de la tendance-cycle. Le 60 % restant était dû à la composante irrégulière.
3. Laquelle des estimations est « correcte » : désaisonnalisée ou brute?
Les deux estimations sont correctes, puisqu'elles découlent toutes deux de processus statistiques légitimes. Le choix de l'une plutôt que l'autre dépend de l'objectif de l'analyse.
Si l'utilisateur s'intéresse aux estimations du niveau réel d'emploi durant une période particulière (le nombre de personnes qui travaillent), ou aux variations d'une période à l'autre de ces niveaux réels d'emploi, les estimations peuvent être obtenues directement d'après les données de l'enquête sans aucune désaisonnalisation.
C'est lorsqu'on essaie d'utiliser ces données désaisonnalisées pour interpréter l'évolution de la conjoncture économique qu'un problème se pose. Les données brutes reflètent l'effet combiné de toutes les composantes qui ont contribué au niveau observé de l'emploi durant une période mensuelle ou trimestrielle. Cela inclut la tendance-cycle, les effets saisonniers, les autres effets de calendrier et la composante irrégulière. Dans l'exemple de la question 11, il est correct de dire que le nombre d'emplois dans l'industrie a diminué de 800 du mois 1 au mois 2, car il s'agit de la diminution du niveau de l'emploi calculée directement d'après les données brutes. Il est cependant moins approprié d'attribuer cette diminution à des facteurs précis, comme les ralentissements cycliques, en ne tenant pas compte de l'influence possible d'autres composantes, dont les changements saisonniers typiques liés à l'embauche, car ceux-ci contribuent également aux variations des données brutes.
L'élément important ici est que le choix entre les données désaisonnalisées et les données brutes est dicté par le contexte. Il dépend de la question à laquelle les données sont censées répondre et de la mesure dans laquelle les fluctuations d'une période à l'autre dues à des effets saisonniers sont pertinentes pour cette question.
4. Comment dois-je interpréter les données désaisonnalisées lorsqu'une industrie connaît un changement structurel?
Cette question traite de la fiabilité des données désaisonnalisées. Commençons par souligner deux faits :
Les effets saisonniers reflètent des variations caractéristiques des données de la série chronologique due à des influences saisonnières établies;
Les données désaisonnalisées (dont sont éliminés les effets saisonniers et les autres effets de calendrier) ne sont pas influencées uniquement par les variations de la tendance-cycle. Elles sont aussi influencées par les événements irréguliers, c'est-à-dire des événements qui, dans de nombreux cas, peuvent avoir un effet important sur l'estimation résultante.
La notion de changement structurel peut avoir trait à des situations où un aspect fondamental d'une économie ou d'une industrie est en train de changer, ce qui crée de nouvelles conditions, différentes des normes en place antérieurement. Il pourrait s'agir d'innovations technologiques importantes qui modifient la nature de la production. Il pourrait aussi s'agir de changements plus ordinaires des habitudes d'embauche en réponse à de nouvelles pratiques administratives.
Les deux exemples susmentionnés pourraient l'un et l'autre donner lieu dans une industrie concernée à de nouvelles caractéristiques saisonnières qui diffèrent des caractéristiques saisonnières habituelles. Comment ces changements sont-ils reflétés dans les données désaisonnalisées?
À court terme, ces nouvelles caractéristiques seront considérées comme des variations irrégulières dans les données, dans la mesure où elles s'écartent soudainement des effets prévus. Au cours du temps, elles deviendront saisonnières et intégrées progressivement dans les données historiques à mesure que de nouvelles données chronologiques sur ces changements deviennent disponibles. Cela suppose que les changements deviennent une caractéristique régulière des données et qu'ils ne résultent pas d'événements ou de chocs irréguliers.
Par conséquent, il peut être plus difficile d'interpréter les variations des données désaisonnalisées lorsque les caractéristiques saisonnières sous-jacentes évoluent rapidement. Le cas échéant, les facteurs irréguliers peuvent avoir un effet important sur les estimations désaisonnalisées.
5. Comment la désaisonnalisation tient-elle compte des conditions météorologiques « inhabituelles pour la saison »?
Cette question découle d'une idée fausse fréquente au sujet de la désaisonnalisation voulant qu'il s'agisse d'une technique dont le seul objet est d'éliminer des données les effets des changements météorologiques ou climatiques. La désaisonnalisation élimine des données mensuelles ou trimestrielles l'effet moyen ou prévu des effets saisonniers, et bon nombre de ces effets sont liés aux variations météorologiques ou climatiques. Mais il est plus exact de dire que les effets saisonniers ont trait à tous les aspects saisonniers (météorologiques et climatiques ou autres) susceptibles d'influer sur l'analyse de la tendance ou des effets cycliques dans les données.
La notion d'effet « moyen » mentionnée plus haut est importante, car la grandeur des ajustements saisonniers propres à une période est de nouveau fondée sur les tendances historiques. Si, dans l'ensemble, les conditions météorologiques ou climatiques reflètent les tendances historiques, on peut s'attendre à ce que les routines de désaisonnalisation éliminent relativement bien des données brutes les variations attribuables aux changements météorologiques ou climatiques. Par contre, les conditions météorologiques inhabituelles pour la saison, comme le printemps très chaud qu'a connu l'est du Canada en 2012, ne reflètent pas, par définition, le profil moyen et auront une incidence sur les estimations désaisonnalisées.
6. Quelle méthode Statistique Canada utilise-t-il pour produire les données désaisonnalisées?
Pour désaisonnaliser les données des séries chronologiques infra-annuelles, Statistique Canada utilise la méthode X-12-ARIMA, qui s'appuie sur des techniques statistiques bien établies pour éliminer des données brutes les effets saisonniers et de calendrier réguliers. Bien que des options de rechange moins complexes puissent être utilisées, comme la comparaison des données originales à celles pour la même période l'année précédente, ces techniques présentent des limites lorsqu'il s'agit d'éliminer les effets de calendrier. Donc, Statistique Canada recommande d'utiliser les méthodes formelles établies pour traiter la saisonnalité. En pratique, la désaisonnalisation est effectuée conformément aux Lignes directrices de Statistique Canada concernant la qualité.
7. Où puis-je obtenir de l'information sur des questions particulières?
Comme il est mentionné en introduction, le présent document est un guide pratique destiné à offrir aux utilisateurs une perspective supplémentaire sur certaines questions relatives à l'utilisation et à l'interprétation des données désaisonnalisées. Il est conçu comme un complément à un article publié par Wyman (2010), dans lequel nombre de ces questions sont illustrées au moyen de données de Statistique Canada. En outre, les lecteurs pourraient trouver dans l'abondante littérature sur la désaisonnalisation un examen plus complet des questions présentées dans ce document.
Wyman, D. (2010), La désaisonnalisation et le repérage des tendances économiques, Statistique Canada : L'observateur économique canadien, mars 2010, no au catalogue 11-010-X.
Les lecteurs sont également invités à consulter les articles.
Le groupe des statisticiens-mathématiciens ne lancera pas de campagne de recrutement pour le moment. Toute opportunité future sera partagée sur notre site Web. Nous vous encourageons à visiter notre site Web pour voir les mises à jour ou à vous inscrire sur emplois.gc.ca pour recevoir des notifications par courriel.
Consultez les liens ci-dessous pour obtenir de l’information générale au sujet des postes et du processus d'application.
Le travail d'un statisticien-mathématicien
Le travail d'un statisticien-mathématicien
À Statistique Canada, nous produisons et interprètons un grand volume d'information statistique. Nous faisons l'échantillonnage, la collecte, l'acquisition, le nettoyage, l'appariement et l'analyse de données pour expliquer l'information statistique reliée à de nombreux aspects de l'économie et la société canadienne. Nous produisons des statistiques fondées sur des recensements à tous les cinq ans et sur de nombreuses enquêtes, mais aussi sur l'exploitation de nombreuses données provenant d'un très large éventail de sources. Nous développons et utilisons des solutions innovatrices incluant l'apprentissage automatisé et les mégadonnées, la théorie statistique de pointe et des méthodes statistiques avant-gardistes
Statistique Canada entreprend présentement une transformation substantielle. Les résultats de cette transformation permettront à Statistique Canada de répondre davantage aux besoins croissants en données et d'accroître les connaissances statistiques des canadiens, facilitant l'utilisation responsable de données pour la prise de décisions. Des méthodes statistiques innovantes n'ont jamais été aussi essentielles que maintenant à notre succès. Une main-d'oeuvre très compétente, talentueuse et diversifiée est au cœur de cette transformation et les statisticiens-mathématiciens jouent un rôle clé.
Les statisticiens-mathématiciens appliquent, adaptent et élaborent des méthodes mathématiques, statistiques ou d'enquêtes pour des problèmes pratiques. Ils explorent et adoptent des méthodes sophistiquées pour intégrer et transformer des sources de données alternatives en information statistique afin d'appuyer une prise de décision fondée sur des données probantes. Leur travail est primordial à Statistique Canada. La qualité des résultats et le coût des opérations dépendent grandement de la méthodologie utilisée.
Les tâches incluent la planification, la mise en œuvre et l'évaluation de méthodes statistiques liées à la production de statistiques officielles. Ce travail pourrait inclure du travail sur des enquêtes, une participation à des projets de recherche portant sur divers sujets liés aux méthodes statistiques, ou du travail sur de nouvelles méthodes telles que l'intégration des données provenant d'une variété de sources existantes ou l'utilisation de nouvelles méthodes pour les analyser. Les statisticiens-mathématiciens peuvent aussi être impliqués dans des projets visant à combiner les méthodes statistiques classiques et les méthodes avant-gardistes à la fine pointe de la technologie incluant l'exploration des méthodes d'apprentissage automatisé, d'intelligence artificielle, de microsimulation, d'échantillonnage non-probabiliste et de données modélisées et/ou synthétiques. Les statisticiens-mathématiciens font face à un large éventail de défis statistiques, autant théoriques et pratiques!
Statistique Canada développe normalement ses projets en équipes de projet multidisciplinaires. Ces équipes peuvent être constituées d'experts de divers domaines: domaine spécialisé (p. ex. économiste, sociologue, géographe), opérations d'enquête, développement des systèmes et méthodologie (statisticiens-mathématiciens). Cette structure requiert de la part des statisticiens-mathématiciens l'acquisition de certaines connaissances relatives au domaine du client dans le but de déterminer et de satisfaire ses besoins en méthodologie.
Au sein des équipes, le statisticien-mathématicien apporte son expertise, son expérience et son esprit analytique et critique sur les méthodes statistiques et d'enquête. Dans la structure de projet multidisciplinaire, le statisticien-mathématicien est d'abord un fournisseur de services. Le travail de statisticien-mathématicien est très diversifié. Il nécessite beaucoup de créativité et une grande capacité d'adaptation. Chaque statisticien-mathématicien travaille habituellement sur plusieurs projets ou activités à la fois. De plus, tout projet pose de nouveaux défis car les solutions existant dans les volumes peuvent rarement être appliquées directement. Les statisticiens-mathématiciens doivent constamment avoir recours à une combinaison équilibrée de recherche pure et empirique et à des travaux à caractère pratique afin d'élaborer et de mettre en place une méthodologie efficace et conforme aux critères scientifiques. Pour la majorité des statisticiens-mathématiciens, leur travail est relié aux activités méthodologiques bien que quelques-uns travaillent aussi du côté de la recherche.
La recherche
Comme tout organisme qui s'efforce d'être le meilleur dans sa sphère d'activités, Statistique Canada accorde une très grande importance à la recherche. Ainsi, l'organisme possède une longue et riche tradition de recherche dans le domaine des méthodes statistiques. En particulier, la recherche en méthodologie se concentre sur des développements qui permettront de satisfaire dans le futur la demande de meilleures statistiques à un coût moindre.
Qu'il s'agisse d'un problème spécifique à un projet ou de nature plus générale, Statistique Canada fournit le milieu et le soutien permettant à ses statisticiens-mathématiciens de se pencher sur les problèmes de recherche.
D'une part, les statisticiens-mathématiciens effectuent régulièrement des études théoriques et des simulations empiriques pour appuyer leurs services de méthodologie au sein des équipes de projet. D'autre part, ils exécutent des travaux de recherche portant sur plusieurs sujets liés aux méthodes statistiques tels que les méthodes d'estimation temporelle et spatiale, la variance non due à l'échantillonnage, la détection des valeurs aberrantes, l'étalonnage, l'interpolation et la calendarisation, l'analyse de données longitudinales et les séries chronologiques. Initialement, la recherche peut représenter une faible portion des tâches d'un statisticien-mathématicien. Par la suite, selon l'expérience acquise et l'intérêt du statisticien-mathématicien, la recherche peut devenir une de ses tâches principales.
Les résultats des recherches des statisticiens-mathématiciens peuvent être présentés à des conférences pertinentes et publiés dans des revues spécialisées. D'ailleurs, Statistique Canada publie lui-même une telle revue de réputation internationale : Techniques d'enquête.
Afin de promouvoir et de stimuler la recherche, Statistique Canada a mis sur pied un programme de bourses de recherche à l'intention des chercheurs de l'extérieur. De plus, Statistique Canada participe activement à des travaux de recherche qui sont réalisés conjointement avec des universités et des organismes statistiques d'autres pays.
Milieu de travail
À titre de nouvel employé, vous travaillerez étroitement avec un statisticien-mathématicien plus expérimenté ce qui vous permettra de développer une expérience de travail précieuse qui vous permettra d'enrichir vos compétences professionnelles.
Statistique Canada s'est engagé à offrir à ses employés un milieu de travail moderne et flexible et accorde une grande importance au mieux-être de ses employés. Nous disposons d'un éventail de programmes visant le respect de cette valeur. Ces programmes touchent des aspects qui sont au coeur de sa culture institutionnelle : santé et sécurité, respect et équité, flexibilité des horaires et assurance du mieux-être, de la reconnaissance et de l'appartenance.
La formation et le perfectionnement
La formation et le perfectionnement
Statistique Canada accorde la plus grande importance à la formation et au perfectionnement de ses employés. D'une part, le développement de leurs intérêts est encouragé et soutenus tout au long de leur carrière. D'autre part, nous offrons un programme de perfectionnement complet et bien organisé dans les deux langues officielles.
Notre programme de formation statistique est volumineux, varié et comprend des cours ou autres activités d'apprentissage de grande qualité. Dans le contexte actuel de modernisation à Statistique Canada, les mathématiciens-statisticiens doivent conserver le développement et le maintien de leurs capacités liées aux méthodes d'enquêtes traditionnelles, tout en faisant de la place aux méthodes avant-gardistes, liées à l'intégration et la science des données.
Un des objectifs de notre programme de formation et de perfectionnement est de bâtir une culture d'apprentissage productif. Les cours plus traditionnels en classe ne sont qu'un seul moyen d'atteindre ces objectifs d'apprentissage, et les outils d'apprentissage incluent aussi l'apprentissage autodirigé, informel et par expérience.
Cours internes
Plusieurs cours traitant de statistique et de méthodologie d'enquête sont offerts sur une base régulière par des professeurs invités ou des employés d'expérience de Statistique Canada. On y présente autant les concepts classiques que les résultats de recherches récentes. De plus, en guise de soutien technique et professionnel, une gamme complète de cours est offerte sur des sujets aussi variés que l'informatique, la gestion de projet, la supervision d'employés et les techniques de présentation.
Les nouveaux employés sont aussi appelés à participer au Cours d'exploration des habiletés d'enquête, d'une durée de deux semaines à temps plein. Ensemble, les participants ont à élaborer toutes les étapes d'une enquête portant sur une question socio-économique choisie à l'avance, ce qui augmente leurs connaissances des politiques, principes, complexités et interrelations inhérentes à la conception d'une enquête statistique. Cette formation pratique est accompagnée de séances en classe qui augmentent également les connaissances des méthodes et procédures d'enquête.
Séminaires, conférences et articles
Tous les statisticiens-mathématiciens sont encouragés à présenter les résultats de leurs travaux à des séminaires, à des conférences pertinentes à leur travail et aussi à soumettre des articles à des revues spécialisées. En plus de publier la revue Techniques d'enquête, l'organisme tient lui-même un symposium annuel portant sur un thème d'actualité lié aux méthodes statistiques.
Études universitaires
Statistique Canada encourage ses employés à continuer leur perfectionnement professionnel en suivant des cours pertinents à leur emploi. Trois universités dans la région d'Ottawa-Gatineau permettent aux employés de parfaire leurs connaissances. En plus des cours réguliers offerts par les universités locales, ils ont accès à des programmes qui ont été créés spécifiquement pour le personnel de Statistique Canada. Mentionnons également qu'à l'occasion, Statistique Canada autorise un employé à prendre un congé d'études pour entreprendre ou terminer un diplôme à temps plein en statistique ou dans un domaine relié à son travail.
Rémunération
Rémunération
En général, tous les candidats sont embauchés au niveau MA -2. Le salaire initial d'un statisticien-mathématicien est 67 476 $Note de bas de page *. Après 16 à 24 mois d'expérience à Statistique Canada, le salaire atteint normalement le premier échelon du niveau MA-3. Des augmentations annuelles ont lieu à l'intérieur du niveau MA-3 jusqu'à l'atteinte du salaire maximum.
Un régime de pension agréé, un régime de soins dentaires, un régime de soins de santé, un régime d'assurance-invalidité et une assurance-vie font partie des avantages sociaux accordés aux employés de la fonction publique fédérale. En tant que nouvel employé, vous aurez droit chaque année à 20 jours de vacances, 15 jours de congés de maladie, 5 ours de congés pour obligations familiales et 2 congés personnels. Vous aurez également droit à un congé de maternité ou un congé parental ainsi qu'à un congé sans solde d'une durée maximale de 5 ans pour la garde des enfants ou des parents.
Qui est admissible
Qui est admissible
Les personnes résidant au Canada ainsi que les citoyens canadiens résidant à l'étranger. La préférence sera accordée aux vétérans, aux citoyens canadiens et aux résidents permanents.
Processus d'application
Processus d'application
Étape 1 : Les candidats intéressés pourront postuler en ligne sur le site de la Commission de la fonction publique (Emplois au gouvernement du Canada)
Fournissez les renseignements suivants :
votre curriculum vitae;
vos notes pour tous les cours déjà suivis à un établissement d'enseignement postsecondaire reconnu (avec codes et titres complets);
la liste des cours que vous suivez ou suivrez à un établissement d'enseignement postsecondaire reconnu pendant l'année scolaire en cours (avec codes et titres complets).
Étape 2 : Rédigez l'examen.
Étape 3 : Les candidats ayant réussi seront invités à une entrevue.
Vous devez être en mesure de fournir les documents suivants sur demande seulement :
vos relevés de notes officiels d'établissements d'enseignement postsecondaire reconnus
une preuve d'équivalence canadienne, si vous êtes titulaire de un ou plusieurs diplômes étrangers.
Qualifications et autres exigences
Qualifications et autres exigences
Les candidats doivent remplir les critères suivants :
Un diplôme d'un établissement d'enseignement postsecondaire reconnu avec spécialisation :
en mathématiques, en statistique ou en recherche opérationnelle ou
dans une des sciences physiques, des sciences de la vie ou des sciences sociales en plus d'un nombre acceptable de cours (normalement 15 cours d'une session / approximativement 45 crédits) en mathématiques, statistique ou recherche opérationnelle à l'échelon d'un établissement d'enseignement postsecondaire reconnu.
Application de la théorie et des techniques mathématiques ou statistiques (inclut sans s'y limiter, théorie des probabilités et distribution des variables aléatoires, tests d'hypothèses, analyse de variance, analyse de régression, analyse des données).
Application des méthodes et concepts mathématiques, statistiques ou d'enquêtes (inclut sans s'y limiter, conception du questionnaire, plan d'échantillonnage, estimation).
Faire preuve d'intégrité et de respect (agir avec transparence et équité).
Réflexion approfondie (faire preuve de jugement et obtenir les faits pertinents avant de prendre une décision).
Travailler efficacement avec les autres (comprendre le rôle, les responsabilités et la charge de travail des collègues et concilier ses besoins avec ceux des membres de son équipe).
Faire preuve d'initiative et miser sur l'action (assumer des responsabilités et faire part de ses idées et opinions).
Capacité à communiquer efficacement par écrit en français ou en anglais.
ARDILLY, P. 1994. Les techniques de sondage, Technip.
BROSSIER, G. et A.-M. DUSSAIX. 1999. Enquêtes et sondages : Méthodes, modèles, applications, nouvelles approches, Dunod.
MORIN, H. 1992. Théorie de l'échantillonnage, Les Presses de l'Université Laval.
SATIN, A. et W. SHASTRY. 1993. L'échantillonnage - Un guide non mathématique, 2e édition, produit no 12-602F au catalogue de Statistique Canada, Ottawa.
STATISTIQUE CANADA. 2003. Méthodes et pratiques d'enquête, produit no 12-587-XPF au catalogue de Statistique Canada, Ottawa.
TILLÉ, Y. 2001. Théorie des sondages. Échantillonnage et estimation en populations finies, Dunod.
En anglais
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THOMPSON, M.E. 1997. Theory of Sample Surveys, Chapman and Hall.
THOMPSON, S.K. 1992. Sampling, John Wiley & Sons.
Exemples de questions pour l'examen écrit pour les statisticiens-mathématiciens
Exemples de questions pour l'examen écrit pour les statisticiens-mathématiciens
L'examen écrit est un examen évaluant les connaissances ET la capacité à communiquer par écrit. Il se divise en deux parties. La partie A contient une question visant à évaluer votre capacité de rédaction. La partie B évalue les connaissances et comporte des questions à choix multiples, des questions à réponse directe et une question à développement. Il n'y aura pas de pause entre les deux parties du test.
Vous trouverez ci-dessous des exemples de questions semblables à celles de l'examen.
Veuillez noter que les examens des années antérieures ne sont pas disponibles.
Partie A - Rédaction
Exemple 1
Rédigez une lettre de 200 à 300 mots au directeur du recrutement de Statistique Canada dans laquelle vous expliquez en quoi votre formation acquise, vos expériences de travail et vos aptitudes interpersonnelles font de vous un candidat ou une candidate de choix pour un poste de statisticien-mathématicien ou de statisticienne-mathématicienne.
Exemple 2
Les autorités de santé publique ont mené en 2002 et 2007 une enquête sur les habitudes de vie des citoyens de votre communauté. Le tableau suivant est extrait des résultats officiels de l'enquête :
Enquête sur les habitudes de vie des citoyens de votre communauté
Année
Population (Nombre d'adultes)
Nombre estimé d'adultes « fumeurs »
Nombre estimé d'adultes « hypertendus »
Nombre estimé d'adultes « fumeurs » et « hypertendus »
2007
5 000
300
350
250
2002
4 000
400
400
200
À titre de journaliste affecté aux affaires locales, vous avez suivi le dossier depuis le début. Votre rédacteur en chef vous demande donc d'écrire un article pour votre journal expliquant les résultats de l'enquête à vos lecteurs.
Veuillez écrire cet article en utilisant 200 à 300 mots.
Partie B - Connaissances
Probabilité et statistique
1. Dans un lot de 10 pièces, on veut prélever un échantillon sans remise de taille 3. Combien d'échantillons différents peut-on prélever ?
Réponse : 10! / (7!*3!) = 10*9*8 / (3*2*1) = 120
2. La différence entre le paramètre que l'on désire estimer et l'espérance de son estimateur est __________.
Réponse : le biais
3. Soit X et Y, deux variables aléatoires indépendantes. Supposons que les espérances de X et Y sont E(X) = 8 et E(Y) = 3 et les variances respectives V(X) = 9 et V(Y) = 6. Soit Z défini comme suit : Z = 2X – 3Y +5. Alors la valeur de E(Z) est _____ et la valeur de V(Z) est _____.
Réponse : 12 et 90
4. Lequel des énoncés suivants relatifs à la loi du X2 (Khi-deux) est toujours FAUX?
La distribution du X2 est asymétrique.
La variance d'une variable aléatoire distribuée selon la loi du X2 est le double de sa moyenne.
Si X1 et X2 sont deux variables aléatoires indépendantes de distribution X2 avec n1 et n2 degrés de liberté respectivement, alors la variable Y = X1 + X2 a une distribution F (Fisher) avec n1 et n2 degrés de liberté.
Si X1,…, Xn sont des variables aléatoires indépendantes distribuées selon la loi normale N(0,1), alor X12+…+ Xn2 est distribué selon une loi du X2 avec n degrés de liberté.
La loi du X2 ne dépend que d'un seul paramètre.
Réponse : C
Échantillonnage
5. L'échantillonnage par grappes à un degré est plus précis que l'échantillonnage aléatoire simple lorsque ___________ est négative.
Réponse : la corrélation intra grappe
6. Pour l'estimation d'un total d'une variable d'intérêt, un échantillon de taille N/4, obtenu d'un plan d'échantillonnage à tirage simple sans remise, est considéré, où N est la taille de la population. On réévalue ensuite les besoins et on opte pour tirer un échantillon de taille N/2. De quel facteur se trouve-t-on à réduire la variance de cette estimation en augmentant la taille de l'échantillon de la sorte?
Réponse : 3
Mathématiques
7. L'inverse de la matrice est ___________.
Réponse :ou
Analyse de données
8. L'analyse en composantes principales a pour but principal de :
Diviser un ensemble d'observations multivariées en plusieurs classes.
Assigner une observation particulière d'un ensemble d'observations multivariéesà une classe.
Caractériser la structure de corrélation entre deux ensembles de variables en remplaçant ceux-ci par deux ensembles plus petits mais fortement corrélés.
Trouver les variables constituant les meilleurs prédicteurs pour l'ensemble des variables d'intérêts, parmi un ensemble de variables prédicteurs.
Expliquer la variabilité totale d'un grand ensemble de variables par un plus petit ensembles de variables transformées expliquant une grande part de la variabilité totale.
Réponse : E
Question à développement
9. La taille de l'échantillon est l'une des questions de base en planification d'enquêtes. À votre avis, quels éléments doivent être pris en compte pour fixer la taille de l'échantillon, et de quelle façon chacun de ces éléments affecte-t-il la taille de l'échantillon?
Témoignages
Témoignages
« Statistique Canada est un milieu de travail chaleureux et positif au sein duquel vous pouvez apprendre et vous perfectionner à titre de professionnel en science des données. Au moyen d'un vaste éventail de projets et de formations offertes, il existe de nombreuses occasions de créer et d'appliquer des méthodes liées à la science des données et à l'apprentissage automatique. »
« Statistique Canada offre une excellente culture en milieu de travail qui m'a permis de développer mes compétences de méthodologiste dans une ambiance accueillante et pleine de dynamisme. Les employés de Statistique Canada se stimulent mutuellement et s'appuient à titre de producteurs de données de qualité, d'apprenants permanents et de professionnels dévoués. »
« À Statistique Canada, mes projets m'offrent la possibilité de travailler sur diverses étapes d'une enquête en utilisant des méthodes statistiques d'avant-garde. De plus, c'est facile d'avoir un équilibre entre mon travail et ma vie personnelle. J'ai accès à des heures de travail flexibles, ce qui me donne la chance de participer à plusieurs activités à l'extérieur du travail. »
« J'ai toujours eu des intérêts et aptitudes variés : devenir auteur, professeur ou mathématicien? J'ai découvert qu'à StatCan je pouvais être tout ça, et même plus! Non seulement suis-je devenu expert dans la mise en œuvre du Bootstrap dans les enquêtes, mais je donne aussi de la formation sur des sujets techniques connexes aussi bien à l'interne qu'à l'extérieur de l'Agence. »
« J'adore mon emploi à Statistique Canada! J'ai l'occasion de travailler avec des collègues chevronnés sur une variété de projets intéressants et novateurs. Et ce, tout en continuant ma formation en statistique et en profitant d'une excellente conciliation travail-vie personnelle! »
« Travailler à Statistique Canada comble tous mes besoins : j'utilise ce que j'ai étudié pour œuvrer directement dans l'intérêt des canadiens et de la société, dans un environnement de travail plaisant et sain. De plus, je peux poursuivre mes initiatives de recherche et de collaboration internationale ce qui m'a permis de participer à de nombreuses conférences et de gagner le prix des jeunes statisticiens du International Association for Official Statistics en 2020. »
« J'ai été ravi de trouver un emploi qui me permet d'utiliser toutes les compétences acquises à l'université. Des projets novateurs, d'excellentes conditions de travail et de nombreuses possibilités d'avancement… Sans mentionner le groupe de collègues dynamiques avec lesquels j'ai la chance de travailler! Je suis comblé. »
« J'apprécie beaucoup mon travail au quotidien, particulièrement la recherche et le développement qui me permettent de mettre mes connaissances acquises à l'université au service de projets importants et novateurs. Par ailleurs, Statistique Canada est un employeur qui fait la promotion du bien-être en milieu de travail. J'aime venir travailler tous les jours! »
« À titre de statisticienne-mathématicienne, tous les jours j'ai l'occasion de me pencher sur des défis statistiques diversifiés, de nature théorique ou appliquée, en compagnie de nombreuses personnes talentueuses. Comme mère au travail, Statistique Canada me donne la flexibilité nécessaire pour élever ma famille, tout en continuant de faire des recherches dans des domaines de la statistique nouveaux et intéressants, et en interagissant avec des collègues de la statistique partout dans le monde. »
« La formation donnée à Statistique Canada m'a permis de poursuivre mon apprentissage, et ce, depuis le premier jour de travail, dans de nombreux domaines, y compris ma langue seconde, les compétences en supervision, la statistique et la programmation informatique. »
« Le parcours de carrière du groupe MA de Statistique Canada m'a non seulement donné accès à un emploi, mais aussi à une carrière. De recrue à méthodologiste principale, j'ai pu tracer ma propre voie et travailler à des projets qui m'intéressent et me stimulent. Je crois que Statistique Canada s'est réellement investi dans mon perfectionnement, même lorsque j'ai fondé une famille. »
Contactez notre équipe de recrutement
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Notez que si vous nécessitez de l'aide avec le processus d'application en ligne, vous devez contacter la Commission de la fonction publique du Canada au 1-888-780-4444.
Le Registre des entreprises (RE) est le répertoire central de données sur les entreprises au Canada. Il s'agit de la principale base de sondage pour le programme de la statistique économique de Statistique Canada (« l'organisme »). Le RE comprend une liste complète, à jour et unique de toutes les entreprises actives (6 millions) au Canada. Le rôle du RE est de servir de base de sondage pour les activités de collecte de données de Statistique Canada (c.-à-d. les enquêtes) et de fournir une liste exhaustive des entités commerciales, à partir de laquelle les échantillons d'enquête sont sélectionnés.
Les dossiers des entreprises qui sont conservés dans le RE sont classés comme correspondant à des structures d'entreprise simples ou complexes. La partie des structures complexes du RE représente environ 1 % de toutes les entreprises actives dans la base de données, et environ 52 % de l'activité économique totale au Canada. La partie des structures simples représente environ 99 % de toutes les entreprises actives dans la base de données, et environ 48 % de l'activité économique totale au Canada.
L'une des principales méthodes de mise à jour du RE est l'établissement de profils, qui consiste à effectuer des recherches sur Internet, des appels téléphoniques et des visites sur place, en vue de recueillir des renseignements sur la structure juridique et opérationnelle de l'entreprise, son adresse, ses activités principales, son numéro de code selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), ses rapports, ses pratiques comptables et tous les renseignements financiers pertinents la concernant. Des représentants des deux programmes, le Programme du RE de la Division des registres statistiques et de la géographie (DRSG) et le Programme de gestion de portefeuille d'entreprises de la Division de la statistique des entreprises, mènent les activités d'établissement de profils.
Des intervenants de l'ensemble de Statistique Canada jouent un rôle important dans le maintien de la qualité des données du RE. La Division des données administratives de l'organisme assure la liaison avec l'Agence du revenu du Canada (ARC), en vue de recueillir des données administratives de l'impôt et d'appliquer des procédures de validation avant les téléchargements dans le RE. Les divisions spécialisées et les bureaux régionaux sont chargés de collaborer avec le Programme du RE; ils assurent la mise à jour des données du RE et reçoivent des fichiers de sortie appropriés pour déterminer les échantillons et élaborer les enquêtes.
L'audit visait à fournir au statisticien en chef et au Comité ministériel de vérification l'assurance que :
Statistique Canada a établi un cadre de gouvernance approprié pour appuyer la qualité du RE.
Des mécanismes de contrôle efficaces ont été établis et sont appliqués de façon uniforme, afin d'assurer le maintien de la qualité des données dans le RE, en conformité avec les Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada.
La portée de l'audit comprenait un examen du Cadre d'assurance de la qualité des données du RE. L'audit a porté sur la période du 1er avril 2015 au 31 janvier 2016.
Pourquoi est-ce important?
Statistique Canada continue de mener à bien son mandat en fournissant aux Canadiens des données de qualité concernant l'état de l'économie canadienne. Le RE fournit à Statistique Canada une base de sondage pour le programme de la statistique économique, en vue de la tenue d'enquêtes. Ainsi, il est essentiel d'établir un cadre de gouvernance approprié et des mécanismes de contrôle efficaces pour assurer le maintien de la qualité des données dans le RE, conformément aux Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada.
Principales constatations
Dans l'ensemble, les rôles, responsabilités et imputabilités des employés clés responsables de la qualité du RE, y compris des intervenants de l'extérieur du RE, sont bien compris; toutefois, dans certains cas, ces rôles et responsabilités ne sont pas documentés formellement. Même si de nombreux intervenants sont concernés et s'intéressent directement à la qualité des données du RE, aucun cadre global de reddition de comptes n'a été établi pour intégrer les rôles, responsabilités, imputabilités et interdépendances de tous les intervenants. Les risques pour le RE n'ont pas été formellement identifiés et validés, mais ils sont discutés dans les réunions clés de la direction, sur une base permanente.
Des processus formels ont été établis pour valider et tester les mises à jour des données avant leur téléchargement dans le RE; toutefois, la documentation concernant les résultats de ce processus est limitée, et plus particulièrement en ce qui a trait aux problèmes décelés et aux procédures de suivi appliquées pour des données particulières.
Les processus en place sont appropriés pour s'assurer que l'établissement des profils des activités des entreprises et les mises à jour du RE en découlant sont menés à bien. Des documents d'orientation ont été élaborés pour appuyer le personnel dans ses activités au quotidien. Toutefois, aucun critère particulier n'a été établi pour déterminer la priorité des avis de mises à jour (messages) du RE reçus par les chargés de profils, et on n'a pas fixé de cibles ou d'échéances pour donner suite aux messages.
Un programme d'assurance de la qualité a été établi pour évaluer la qualité des données clés du RE, et il continue d'être passé en revue et mis à jour. Il existe des possibilités d'améliorer ce qui suit :
Les activités d'établissement de profils du RE devraient faire l'objet d'un contrôle formel, afin de veiller à ce que les activités et les résultats soient documentés et à ce que les approches soient uniformes d'un superviseur à l'autre.
Des mécanismes appropriés d'assurance de la qualité devraient être appliqués aux activités d'établissement de profils dans l'ensemble de l'organisme.
Même si les processus de formation et d'orientation sont bien définis et documentés, un cours de perfectionnement devrait être élaboré, et des exemples et exercices plus pratiques devraient être inclus dans le contenu de la formation.
Des processus sont en place et ont été documentés pour la validation des fichiers de données de production utilisés pour les enquêtes; toutefois, il existe des données limitées concernant les résultats du processus de validation, y compris les problèmes de suivi, la communication avec les divisions spécialisées et le règlement final.
Conclusion générale
Le Programme du RE comporte une structure de gouvernance pour assurer la qualité permanente de ses données. La complexité croissante du RE, ainsi que le nombre d'intervenants responsables de l'assurance de la qualité, ont fait en sorte qu'il est nécessaire de trouver des façons d'améliorer la gouvernance et la gestion des risques. Cela pourrait se faire en formalisant le cadre de reddition de comptes, en énonçant les rôles, responsabilités, imputabilités et interdépendances de tous les intervenants du RE, ainsi qu'en identifiant formellement et en gérant les risques, à l'intérieur du cadre de gestion des risques à l'échelle de l'organisme.
Dans l'ensemble, l'audit a permis d'identifier que des mécanismes de contrôle efficaces sont en place et sont appliqués de façon uniforme, afin d'assurer la qualité permanente du RE. Le renforcement du caractère formel d'éléments particuliers du programme d'assurance de la qualité garantirait une plus grande efficience et le maintien de la conformité aux Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada.
Conformité aux normes professionnelles
Cet audit s'est déroulé conformément aux Normes relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada, appuyées par les résultats d'un programme d'assurance et d'amélioration de la qualité.
Des procédures d'audit suffisantes et appropriées ont été suivies et des éléments probants ont été recueillis pour appuyer l'exactitude des constatations et des conclusions énoncées dans le présent rapport et fournir une assurance de niveau audit. Les constatations et les conclusions sont fondées sur une comparaison des conditions, telles qu'elles existaient à l'époque, au regard de critères d'audit préétablis. Les constatations et conclusions s'appliquent à l'entité examinée et pour la portée et la période de référence de l'audit.
Steven McRoberts
Dirigeant principal de la vérification et de l'évaluation
Introduction
Contexte
La qualité est ce qui caractérise Statistique Canada. L'organisme tente d'intégrer la pertinence et la qualité dans tous ses programmes et produits. La qualité des statistiques officielles repose sur l'emploi de méthodes scientifiques éprouvées, qui sont adaptées progressivement aux besoins changeants des clients, à la réalité en évolution que Statistique Canada tente de mesurer ou à la capacité ou la volonté des répondants de fournir des données fiables et à jour. Les Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada définissent la qualité du point de vue de six éléments : pertinence, exactitude, actualité, accessibilité, intelligibilité et cohérence. Ensemble, ces éléments aident les gestionnaires de programme à tenir compte de la nature multidimensionnelle de la qualité.
Le Registre des entreprises (RE) est le répertoire central de données sur les entreprises au Canada. Il est utilisé comme principale base de sondage pour le programme de la statistique économique de Statistique Canada. Il comprend une liste complète, à jour et unique de toutes les entreprises actives (environ 6 millions) au Canada, qui ont un compte d'impôt sur le revenu des sociétés (T2), des employés (PD7) ou un compte de taxe sur les produits et services (TPS), ainsi que les propriétaires uniques qui déclarent un revenu d'entreprise (T1). Le rôle du RE est de servir de base de sondage pour les activités de collecte de données de Statistique Canada (c.-à-d. les enquêtes) et de fournir une liste exhaustive des entités commerciales, à partir de laquelle les échantillons d'enquête sont sélectionnés. Le RE comprend des attributs clés, comme la classification des industries, les revenus et le nombre d'employés, qui servent à stratifier les échantillons d'enquête, afin d'améliorer l'efficacité de l'échantillonnage. Environ 200 enquêtes auprès des entreprises utilisent le RE pour appuyer leurs activités, y compris l'établissement d'une base de sondage, l'échantillonnage, la collecte et le traitement des données, ainsi que la production d'estimations.
Les dossiers d'entreprise qui sont conservés dans le RE sont classés comme correspondant à des structures d'entreprise simples ou complexes. Les structures d'entreprise complexes dans le RE représentent environ 1 % de toutes les entreprises actives dans la base de données, et environ 52 % de l'activité économique totale au Canada. Les structures simples représentent environ 99 % de toutes les entreprises actives dans la base de données, et environ 48 % de l'activité économique totale au Canada.
Les données sont mises à jour au moyen d'activités d'établissement de profils, qui consistent à procéder à des interviews approfondies par téléphone ou sur place auprès de cadres d'entreprise, en vue d'obtenir toutes les données financières pertinentes, ainsi que les données sur les relations et les structures d'une entreprise. Des modifications et des corrections des données de base de sondage dans le RE sont aussi transmises régulièrement par les secteurs de collecte d'enquête, pendant la collecte de données d'enquêtes économiques. Des outils de recherche comme Internet, les gazettes provinciales, les publications spécialisées et d'entreprises, ainsi que les coupures de presse, sont aussi utilisés pour mettre à jour les données du RE.
Les activités d'établissement de profils du RE relèvent principalement de deux programmes : les chargés de profils du RE de la Division des registres statistiques et de la géographie (DRSG) et ceux de la Gestion de portefeuille d'entreprises (GPE) de la Division de la statistique des entreprises (DSE). On a confié aux chargés de profils de la GPE environ 350 des entreprises les plus importantes du RE. Les chargés de profils du RE sont chargés d'établir le profil de toutes les autres entreprises classées comme des structures d'entreprise complexes. Les chargés de profils du RE et de la GPE sont responsables d'établir les profils et de mettre à jour les données pour les entreprises complexes, à partir de données administratives et de messages des divisions spécialisées (DS), des bureaux régionaux, et par suite des demandes de mises à jour des données des services de collecte.
Les intervenants de l'ensemble de Statistique Canada jouent un rôle important dans le maintien de la qualité des données du RE. La Division des données administratives (DDA) assure la liaison entre Statistique Canada et l'Agence du revenu du Canada (ARC) pour les données fiscales et les essais de validation des changements dans les données administratives fournies par l'ARC, afin qu'elles correspondent au système du RE. Les divisions spécialisées et les bureaux régionaux, sont chargés de fournir des données à jour au RE. Ils envoient des messages aux chargés de profils pour les entreprises complexes, ou procèdent eux-mêmes directement à des mises à jour dans le cas des entreprises simples, sur la base de la rétroaction d'enquête. Les divisions spécialisées collaborent aussi avec les gestionnaires de compte d'enquête (GCE) pour s'assurer que les fichiers de sortie reçus du RE répondent aux besoins des GCE et que ces derniers peuvent se fier aux données du RE pour la création des enquêtes.
Le diagramme suivant représente le processus opérationnel principal du RE.
Figure 1. Le processus opérationnel principal du REDescription de figure 1
Les données entrées dans le Registre des entreprises (RE) proviennent de plusieurs sources. L'Agence du revenu du Canada est la première source d'information ayant trait aux organisations énumérées dans le RE. Les sources d'information secondaires comprennent des activités d'établissement de profils accomplies par le personnel de Statistique Canada, des renseignements de comptes publics et de la rétroaction d'enquêtes auprès des entreprises.
Le Programme d'assurance de la qualité du RE comprend la surveillance des activités d’établissement de profils, la validation du codage du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord dans le RE, l'examen des rapports des incohérences et la formation approfondie du personnel.
Les fichiers de sortie du Système du RE sont ensuite utilisés par 200 enquêtes économiques, ainsi que par des programmes d'enquête d'autres organismes statistiques provinciaux et par des programmes statistiques d'autres ministères fédéraux et provinciaux.
Un cadre d'assurance de la qualité a été établi dans le Programme du RE pour valider et analyser les principales sources de données et les principaux produits. On procède à la détection des erreurs sur une base continue, au moyen de diverses méthodes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Programme du RE. Une Enquête sur l'assurance de la qualité est menée sur une base bimensuelle, et est conçue principalement pour tirer des conclusions concernant la qualité de tout le codage du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) dans le RE, et plus particulièrement le taux d'erreur (proportion d'entreprises codées incorrectement), le taux de volatilité (proportion d'entreprises ayant un numéro périmé du SCIAN) et le taux de disparition (proportion d'entreprises inactives). Les taux d'erreur et de disparition sont produits au niveau du secteur industriel sur la base de l'enquête. Puis, on met à jour la classification et la situation de l'entreprise en conséquence dans le RE. Des mesures permanentes d'assurance de la qualité ont aussi été établies et mises en œuvre dans le Programme du RE. De façon plus particulière, le RE vérifie 100 % des mises à jour effectuées par les nouveaux employés, et les superviseurs procèdent régulièrement à des vérifications ponctuelles concernant les changements apportés au RE par les chargés de profils. Un programme de formation exhaustif est en place pour ceux qui sont chargés de mettre à jour le RE.
Objectifs de l'audit
Les objectifs de l'audit étaient de fournir au statisticien en chef et au Comité ministériel de vérification l'assurance que :
Statistique Canada a établi un cadre de gouvernance approprié pour appuyer la qualité du RE.
Des mécanismes de contrôle efficaces ont été établis et sont appliqués de façon uniforme, afin d'assurer le maintien de la qualité des données dans le RE, en conformité avec les Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada.
Portée
La portée de l'audit comprenait les aspects suivants, afin d'évaluer si :
la gouvernance, les rôles, les responsabilités et les imputabilités pour la qualité des données dans le Programme du RE, ainsi que pour d'autres utilisateurs qui accèdent au RE et le mettent à jour, sont clairs et bien communiqués;
la direction identifie et évalue les risques qui pourraient empêcher l'obtention de données de qualité pour le RE;
des processus efficaces ont été établis pour l'entrée des données dans le RE, les mises à jour manuelles des données du RE, et la production de données extraites du RE et fournies aux clients pour l'élaboration d'enquêtes; et
la formation et l'orientation fournies aux utilisateurs du RE sont appropriées pour qu'ils s'acquittent des responsabilités relatives au RE et veillent à ce que la qualité des données soit maintenue dans le RE.
La portée de l'audit comprenait un examen du Cadre d'assurance de la qualité des données du RE. L'audit a porté sur la période du 1er avril 2015 au 31 janvier 2016.
Les critères de l'audit sont présentés à l'annexe A.
Approche et méthodologie
Les travaux d'audit comprenaient une analyse et un examen exhaustifs de la documentation pertinente, des entrevues avec les gestionnaires et les employés clés, et des tests de vérification, afin d'évaluer l'efficacité des processus en place.
Les travaux sur le terrain comprenaient un examen et des tests sur les processus et les procédures du Programme du RE liés à la qualité et à l'exactitude des données de celui-ci.
L'audit a permis d'évaluer le Programme du RE par rapport à des éléments des Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada. Compte tenu de l'évaluation des risques, cet audit a été principalement axé sur les éléments d'exactitude et de cohérence de ces lignes directrices.
L'audit a été mené en conformité avec les Normes relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institut des vérificateurs internes.
Autorité
L'audit a été mené en vertu des autorités du Plan intégré d'audit et d'évaluation fondé sur les risques approuvé par Statistique Canada pour 2015-2017 à 2019-2020.
Constatations, recommandations et réponse de la direction
Cadre à l'appui du Registre des entreprises
Dans l'ensemble, les rôles, responsabilités et imputabilités des employés clés responsables de la qualité du RE, y compris les intervenants de l'extérieur du Programme du RE, sont bien compris; toutefois, dans certains cas, ces rôles et responsabilités ne sont pas documentés formellement.
Même si de nombreux intervenants sont concernés et s'intéressent directement à la qualité des données du RE, aucun cadre global de reddition de comptes n'a été établi pour intégrer les rôles, responsabilités, imputabilités et interdépendances de tous les intervenants.
Les risques pour le RE n'ont pas été formellement identifiés et validés, mais ils sont examinés dans les réunions clés de la direction, sur une base permanente.
Par définition, le Programme du RE dépend de plusieurs organisations de Statistique Canada pour assurer le maintien de la qualité des données. Cela comprend la DDA, qui assure la liaison avec l'ARC et valide les données reçues de celle-ci, ainsi que les divisions spécialisées, qui mettent à jour le RE et qui reçoivent des fichiers de sortie pour les échantillons d'enquête.
Compte tenu du nombre d'intervenants responsables du maintien du RE, un cadre robuste de gouvernance et de reddition de comptes est essentiel pour assurer la qualité du RE. Les rôles, responsabilités et imputabilités pour la qualité des données du RE, y compris ceux de la DDA et des divisions spécialisées, doivent être clairement documentés et bien compris, et ils doivent comprendre des mécanismes de supervision formels pour contrôler la qualité des données du RE.
Aucun cadre formel n'a été établi pour énoncer les rôles, responsabilités, imputabilités et interdépendances clés des parties concernées.
L'établissement de rôles, de responsabilités et des imputabilités pour les intervenants est une composante clé des structures de gouvernance. L'équipe d'audit a noté que, même si les rôles, responsabilités et imputabilités des employés clés responsables de la qualité du RE sont appropriés et bien compris, ces rôles et responsabilités sont documentés formellement à des niveaux différents.
Dans le cadre du Programme du RE, on a mis au point, outre les descriptions de travail formelles, un guide abrégé du RE, qui décrit les divers rôles et responsabilités des différentes sections du RE. Toutefois, le guide n'identifie pas les intervenants externes qui influencent la qualité des données du RE. Le Programme de GPE a aussi sa propre documentation concernant les activités d'établissement de profils et les responsabilités connexes.
Même si la DDA est responsable des diverses procédures de validation des fichiers de données reçus de l'ARC, afin d'identifier les erreurs ou les valeurs aberrantes dans les données, avant leur chargement dans le RE, ces rôles et responsabilités ne sont pas formellement documentés.
Une entente sur les niveaux de service (ENS) existe entre le RE et les divisions spécialisées, y compris les bureaux régionaux, et fait état des rôles et responsabilités particuliers des divisions spécialisées concernant le RE. Même si l'ENS n'énonce pas de tâches particulières concernant la qualité des données, certaines des fonctions décrites, affectent et améliorent la qualité des données.
Deux comités, le Comité de liaison du RE et le Comité des enjeux stratégiques du RE, ont été établis et représentent les intervenants de l'ensemble de Statistique Canada, afin d'appuyer la qualité des données du RE, de la façon suivante :
Le Comité de liaison du RE fonctionne au niveau opérationnel et est chargé d'informer toutes les divisions spécialisées des changements relatifs à la base de sondage du RE qui pourraient avoir des répercussions sur leurs programmes d'enquête. Le comité est constitué de représentants de la Division des registres statistiques et de la géographie (DRSG), de la DDA, de tous les gestionnaires d'enquête des clients, de méthodologistes de la Division des méthodes d'enquêtes auprès des entreprises et de représentants des systèmes de la Division du développement des systèmes.
Le directeur adjoint de la DRSG préside le Comité des enjeux stratégiques du RE. Ce dernier est constitué de directeurs adjoints des clients du RE, y compris les divisions spécialisées. Ce comité tient des réunions mensuelles, afin de discuter des enjeux stratégiques qui ont des répercussions sur le RE et d'examiner comment y donner suite. Les représentants des divisions spécialisées jouent un rôle pour représenter les intérêts de leur division et soulever les enjeux et les défis clés qui se posent.
Il existe un document de mandat pour chacun de ces deux comités, mais on n'a pas établi de modalités formelles pour ceux-ci, en vue de rendre compte de leurs responsabilités et autorités. Dans chaque cas, des comptes rendus de réunion formels sont rédigés, et des questions de suivi sont soumises par le Programme du RE à l'équipe de gestion, en vue de trouver des solutions appropriées et d'en rendre compte.
Comme il est indiqué précédemment, compte tenu du nombre d'organisations chargées d'assurer la qualité des données du RE, aucun cadre global n'a été établi pour définir les intervenants et leurs responsabilités et interdépendances. Sans cadre de reddition de comptes formel faisant état des rôles et responsabilités individuels, il existe une possibilité de chevauchement ou d'écarts dans la couverture par rapport à la qualité des données du RE, et des interdépendances clés pourraient être négligées.
Dans le Programme du RE, on tire parti de la structure de gestion en place, afin d'assurer une gestion et une supervision continues de la qualité du RE au quotidien. Les risques pour le RE n'ont pas été formellement identifiés ni validés dans le Cadre de gestion des risques de Statistique Canada depuis 2014. L'équipe de gestion tient des réunions régulières pour examiner et résoudre les enjeux et les risques opérationnels qui se sont concrétisés. Les risques et les enjeux sont aussi présentés par d'autres intervenants, dans le cade de divers comités de gouvernance, et sont soumis au comité de gestion pour qu'il les examine et les règle.
Recommandation
Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint, Études analytiques, Méthodologie et Infrastructure statistique, s'assure de ce qui suit :
Un cadre de reddition de comptes formel est élaboré et communiqué pour le RE, et énonce les rôles, responsabilités et imputabilités de tous les intervenants du RE, y compris les comités pertinents et leurs interdépendances, dans le contexte du mandat du RE. Ce cadre de reddition de comptes devrait énoncer les mesures de suivi progressives pour le règlement des enjeux et la modification des demandes.
Les risques sont formellement identifiés et gérés dans le cadre de gestion des risques à l'échelle de Statistique Canada.
Réponse de la direction
La direction est d'accord avec la recommandation.
Un cadre formel de gouvernance et de règlement des enjeux/changements sera défini et élaboré pour le Registre des entreprises, ainsi que validé et communiqué aux gestionnaires et comités des intervenants dans les secteurs spécialisés et dans ceux de la collecte des données d'enquête, de la méthodologie, de la comptabilité nationale et des TI. La présence d'un cadre bien défini augmentera les avantages du Registre comme pierre angulaire des programmes de la statistique économique de Statistique Canada, et fera en sorte que nous puissions accroître l'efficience et la cohérence de nos programmes statistiques en général.
Un processus formel de gestion des risques sera élaboré pour le Registre des entreprises. Les risques seront identifiés et documentés, et des stratégies d'atténuation appropriées seront mises au point.
Produits livrables et échéancier :
Le directeur général, Division des registres statistiques et de la géographie, et le directeur, Division des communications et de la diffusion, élaboreront un nouveau cadre de reddition de comptes et plan de communication au plus tard en juin 2017.
Le directeur général, Division des registres statistiques et de la géographie, collaborera avec le groupe de coordination de la Gestion intégrée des risques pour officialiser le processus de gestion des risques pour le Registre des entreprises. L'élaboration des processus de gestion des risques aura lieu en 2017-2018, et les risques mis à jour seront documentés au plus tard le 31 mars 2018.
Mécanismes de contrôle pour le Registre des entreprises
Des processus formels ont été établis pour valider et effectuer des tests sur les changements avant le téléchargement des données dans le RE; toutefois, la documentation des résultats de ce processus est limitée, et plus particulièrement en ce qui a trait aux problèmes décelés et aux procédures de suivi appliquées à certaines sources de données, mais pas toutes.
Les processus en place sont appropriés pour veiller à l'établissement des profils des activités des entreprises. Des documents d'orientation ont été élaborés pour appuyer le personnel dans ses activités au quotidien. Toutefois, aucun critère particulier n'a été établi pour déterminer la priorité des avis de mises à jour (messages) du RE reçus par les chargés de profils, et on n'a pas fixé de cibles ou d'échéances pour donner suite aux messages.
Un programme d'assurance de la qualité a été établi pour évaluer la qualité des données clés du RE, et il continue d'être passé en revue et mis à jour. Il existe des possibilités d'améliorer ce qui suit :
Les activités d'établissement de profils du RE devraient faire l'objet d'un contrôle formel, afin de veiller à ce que les activités et les résultats soient documentés et à ce que les approches soient uniformes d'un superviseur à l'autre.
Des mécanismes appropriés d'assurance de la qualité devraient être appliqués aux activités d'établissement de profils dans l'ensemble de Statistique Canada.
Même si les processus de formation et d'orientation sont bien définis et documentés, un cours de perfectionnement devrait être élaboré, et des exemples et exercices plus pratiques devraient être inclus dans le contenu de la formation.
Des processus sont en place et ont été documentés pour la validation des fichiers de données de production utilisés pour les enquêtes; toutefois, il existe des données limitées concernant les résultats du processus de validation, y compris les problèmes de suivi, la communication avec les divisions spécialisées et le règlement final.
Traitement des données
La DDA assure la liaison entre Statistique Canada et l'ARC pour les données fiscales. Il est par conséquent important que des processus soient établis pour la DDA, afin qu'elle soit informée et que des essais de validation puissent être effectués relativement aux changements dans les données administratives fournies par l'ARC, afin de s'assurer que ces dernières correspondent au système du RE. Un processus de validation efficace devrait aussi être mis en place pour confirmer la fiabilité, l'intégralité et l'exactitude des données fournies par l'ARC, avant leur intégration dans le RE.
Globalement, il existe un processus efficace pour valider les changements dans les formats de données reçues de l'ARC.
Un protocole d'entente (PE) existe entre Statistique Canada et l'ARC et énonce les rôles et responsabilités de chaque partie concernant la fourniture de données par l'ARC à la DDA. Le PE prévoit que l'ARC informe la DDA de tout changement dans les données administratives fournies. Ces changements comprennent souvent des changements dans le format des fichiers fournis, y compris les champs de données utilisés, qui ont des répercussions sur la compatibilité des données avec le système du RE et exigent de la DDA qu'elle procède à des vérifications, afin de rajuster le formatage. Lorsque la DDA est avisée de changements dans les données administratives, des procédures de validation sont requises pour s'assurer que le format des données continuera d'être compatible avec le RE. Au besoin, des changements doivent être apportés au RE, avant que de nouveaux fichiers de données puissent être téléchargés et considérés comme fiables.
À titre d'exemple, chaque mois, la Sous-section T2 de la DDA traite et télécharge les nouvelles données et les nouvelles cotisations reçues de l'ARC. Avant de télécharger ces données dans le RE, la Sous-section T2 exécute plusieurs programmes de vérification conçus pour déceler les erreurs particulières et apporter les corrections appropriées, selon les variables définies pour les données T2. Ces variables sont fondées sur des champs à l'intérieur des données, comme la « date de fin » et le « nombre de mois ». De nouvelles variables pour ces données sont reçues deux fois par année de l'ARC, à partir des changements apportés au format des fichiers de données. La complexité des variables nouvelles ou supprimées détermine le délai de traitement par la DDA, pour l'entrée en production de ces données. Dans le cadre de l'audit, on a passé en revue la liste des variables T2 ajoutées par l'ARC pour les données en date du 31 décembre 2015, et on a confirmé que les variables avaient été mises à jour pour les données courantes diffusées.
La documentation existante est limitée relativement aux résultats de la validation des fichiers de données de l'ARC.
La DDA est chargée de procéder à la validation des fichiers de données reçus de l'ARC avant leur téléchargement dans le RE, afin d'assurer la qualité et l'intégrité des données. Cette validation comprend la vérification des couplages d'enregistrements, des variables de données, de la longueur des enregistrements et de leur nombre, ainsi que des fluctuations irrégulières dans les revenus, et vise à faire en sorte qu'aucune erreur ne se produise lorsque les données sont converties en d'autres formats.
L'équipe d'audit a pu passer en revue la documentation faisant état des processus de validation appliqués aux données, ainsi que les façons de confirmer l'exactitude des données avant leur téléchargement dans le RE. Chaque mois, la DDA traite et télécharge les données nouvelles et les nouvelles cotisations reçues de l'ARC pour environ 220 annexes T2. Avant de télécharger ces données, la Sous-section T2 de la DDA exécute plusieurs programmes de validation conçus pour vérifier les erreurs particulières et apporter les corrections appropriées, et l'audit a permis de confirmer que ces procédures de validation sont documentées.
Les responsables du RE s'attendent à ce que la DDA fournisse des données de qualité utilisables à télécharger dans le RE, et à ce qu'elle s'acquitte de tous les contrôles des T2 et des valeurs de la taxe de TPS requis. Par suite de l'examen complet par l'équipe d'audit des procédures de validation et de la documentation en découlant, ainsi que de discussions avec les gestionnaires du Programme du RE, l'équipe d'audit a confirmé que les procédures de validation appliquées par la DDA respectent les besoins du RE en ce qui a trait à la qualité des données téléchargées dans le RE.
La DDA contrôle ses processus de validation grâce à un rapport de contrôle mensuel, qui comprend une liste du nombre de dossiers qui ont été touchés par chaque processus de contrôle. Dans le cadre de l'audit, on a passé en revue des exemples des tableaux de sortie créés pendant le processus de validation. Ces tableaux sont générés tout au long du processus, et ils sont passés en revue et mis à jour; toutefois, la documentation concernant les valeurs aberrantes et les problèmes identifiés par suite de l'examen de ces tableaux et des procédures de suivi exécutées est limitée, particulièrement pour les données T2. Cela pourrait donner lieu à un suivi inapproprié des problèmes et à l'absence de solution appropriée. Les résultats concernant les données de la TPS sont documentés, et les problèmes font l'objet d'un suivi formel.
Mise à jour des données du Registre des entreprises
Afin de respecter les Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada et de fournir les données les plus précises possible aux intervenants, des mécanismes de contrôle doivent être mis en place pour s'assurer que toutes les mises à jour apportées aux dossiers du RE sont pertinentes. Un programme d'assurance de la qualité approprié devrait être mis en place pour évaluer la qualité des données conservées dans le RE. Par ailleurs, de la formation et des conseils appropriés devraient être fournis à tous les utilisateurs du RE, à l'appui de mises à jour fiables, complètes, exactes et opportunes des données.
Des processus et des documents d'orientation connexes ont été élaborés pour appuyer les activités d'établissement de profils au jour le jour.
Le Programme de GPE est chargé des activités d'établissement de profils pour plus de 350 des entreprises les plus importantes et complexes au Canada. Ce programme a une équipe de 10 chargés de profils, chacun ayant un portefeuille de 32 à 35 entreprises et devant procéder à 8 à 10 examens complets de profils de sociétés mères pendant une année.
Les chargés de profils du Programme du RE sont responsables d'établir le profil de toutes les autres entreprises complexes (environ 32 000), et chacun d'eux reçoit un portefeuille d'entreprises. Chacun doit produire de 30 à 40 profils d'entreprise par année et doit répondre aux avis de changement ou aux messages relatifs à son portefeuille.
La Section de l'établissement de profils du RE a mis au point plusieurs guides et manuels de formation pour appuyer les activités à ce chapitre. Par exemple, une liste de vérification pour les chargés de profils décrit les étapes de mise à jour du RE. Il existe un autre guide, soit le Manuel de l'intervieweur pour l'assurance de la qualité de l'établissement des profils, qui décrit les procédures de l'Enquête sur l'assurance de la qualité relatives au SCIAN. La rétroaction obtenue des chargés de profils et des superviseurs pendant l'audit a montré que les documents d'orientation fournis sont appropriés et appuient les activités au quotidien. Dans l'ensemble, les activités d'établissement de profils correspondent aux Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada.
Des critères limités ont été établis pour les chargés de profils, afin qu'ils déterminent la priorité des avis de changements ou de mises à jour (messages) des données du RE, autres que les messages qui ont des répercussions sur les enquêtes mensuelles ou annuelles, et qu'ils y donnent suite.
Les messages représentent toutes les demandes de mise à jour et d'information reçues pendant la collecte des données pour les structures complexes. La collecte de ces données peut avoir lieu à divers endroits, comme les centres de collecte, les bureaux régionaux, les divisions spécialisées et l'ARC. Les messages envoyés sont automatiquement acheminés au chargé de profils affecté à ce portefeuille, afin qu'il procède aux mises à jour manuelles requises. Un message peut être signalé comme « critique » ou « non critique », selon le choix de l'auteur. Parmi les types de messages figurent la demande de changement de nom légal, le changement d'adresse ayant des répercussions sur la province, la cessation des activités de l'entité commerciale (ou faillite) et les modifications au SCIAN.
D'après les entrevues et les examens effectués à l'intérieur du Programme du RE, lorsqu'un message est reçu, le chargé de profils procède à une recherche ou communique avec le propriétaire de l'entreprise pour confirmer l'information qu'il contient. Au besoin, la mise à jour est faite dans le RE et l'état du message est modifié à « mise à jour appliquée », la justification étant documentée dans une entrée de journal dans le système du RE. À partir des renseignements recueillis ou des recherches effectuées, si le chargé de profils détermine que le changement proposé est inexact ou inapproprié et, par conséquent, non requis, aucune mise à jour n'est effectuée. Le message est par la suite annulé, et la justification est documentée dans le journal. Les superviseurs passent en revue les messages périodiquement, mais aucune documentation n'est conservée pour démontrer qu'un examen a été effectué.
Les chargés de profils reçoivent un nombre important de messages et ont la responsabilité de déterminer leur priorité. En date du 31 mars 2016, 56 204 messages auxquels on n'avait pas répondu étaient toujours dans le RE. Même si les chargés de profils tentent de donner la priorité aux messages qui ont des répercussions sur les enquêtes mensuelles et de s'assurer que tous les messages qui touchent les enquêtes annuelles ont fait l'objet d'un suivi au plus tard le 31 décembre, des critères limités ont été établis pour déterminer la priorité des messages reçus par les chargés de profils. Par ailleurs, aucune cible ni échéance n'a été déterminée pour le suivi des messages. Cela augmente le risque que des changements nécessaires ne soient pas apportés aux données du RE au moment opportun, ce qui réduit la qualité des données comprises dans le RE.
Un programme d'assurance de la qualité formel a été établi pour évaluer la qualité des données clés du RE. Au fur et à mesure que ce programme évolue, il existe des possibilités d'améliorer l'uniformité d'éléments particuliers.
Deux niveaux d'assurance de la qualité sont appliqués pour évaluer la qualité des données conservées dans le RE. Le premier niveau est un niveau micro à l'intérieur de la section des chargés de profils du RE et du Programme de GPE. Le deuxième est au niveau macro et relève de la section des concepts, de l'assurance de la qualité et de la formation (CAQF). Ainsi, l'équipe d'assurance de la qualité veille à ce que la qualité des données du système du RE soit appropriée, grâce à l'établissement de plusieurs mécanismes d'assurance de la qualité. Les résultats de l'essai d'assurance de la qualité effectué servent à tirer des conclusions concernant la qualité de tous les codes du SCIAN dans le RE. Ces résultats sont communiqués aux méthodologistes, puis aux gestionnaires, grâce à des rapports de tableau de bord.
Le contrôle (c.-à-d. les vérifications ponctuelles) des activités d'établissement de profils du RE n'est pas officialisé ni uniformisé.
Les superviseurs des chargés de profils doivent passer en revue les activités de ces derniers. Dans le cas des nouveaux chargés de profils, les superviseurs examinent tous les profils produits. Ils procèdent à des vérifications ponctuelles pour les chargés de profils plus expérimentés qui procèdent aux enquêtes par téléphone et aux mises à jour du RE. Puis, les superviseurs fournissent des observations aux chargés de profils concernant la pertinence des activités menées. Toutefois, aucune preuve n'est conservée pour les examens/vérifications ponctuelles effectués, en ce qui a trait à la façon dont les profils qui ont fait l'objet de vérifications ponctuelles ont été sélectionnés et aux résultats de ces vérifications ponctuelles.
Dans le cadre de l'audit, on a procédé à revue générale des vérifications ponctuelles effectuées par un superviseur du RE relativement aux activités d'établissement de profils, et on a confirmé que les vérifications ponctuelles étaient menées de façon appropriée et que tous les problèmes faisaient l'objet de mesures de suivi progressives et étaient réglés de façon appropriée. Toutefois, aucune documentation n'est conservée à l'appui de ces activités d'assurance de la qualité. Pendant l'audit, les superviseurs ont confirmé qu'il n'existe pas de fréquence type ou de processus uniforme pour procéder aux vérifications ponctuelles parmi eux. Par conséquent, c'est au superviseur qu'il revient de déterminer comment il procédera aux vérifications ponctuelles et quel sera le nombre de vérifications effectuées.
L'examen des activités d'établissement de profils menées par les chargés de profils de la GPE diffère de celui des chargés de profils du RE, les premiers traitant les quelque 350 entreprises les plus importantes et complexes et étant aussi responsables d'activités comme la collecte et les enquêtes. Aucune vérification ponctuelle n'est effectuée lorsque les chargés de profils de la GPE procèdent à des mises à jour manuelles dans le RE. Les chefs de section passent plutôt en revue les activités d'établissement de profils, une fois qu'un profil est complet pour une entreprise, et documentent les résultats dans un rapport sur l'entreprise. L'audit a confirmé que tous les commentaires ou questions soulevés par les chefs de section pendant leur examen font l'objet d'un suivi approprié et sont documentés dans le rapport.
Le Profilage sur l'assurance de la qualité du SCIAN est mené de façon appropriée.
Sur une base bimensuelle, l'équipe chargée du Profilage sur l'assurance de la qualité (PAQ) mène des enquêtes téléphoniques auprès d'environ 650 entreprises dans le RE, afin de déterminer si le codage des entreprises actives dans le RE selon le SCIAN est exact ou doit être mis à jour. L'échantillon est sélectionné par l'équipe de la Méthodologie et est fondé sur les entreprises actives qui n'ont pas été contactées au cours des deux dernières années. L'équipe du PAQ est constituée d'un groupe distinct de chargés de profils qui communiquent avec les entreprises pour obtenir les données requises et déterminer si un changement est nécessaire dans le codage du SCIAN.
Dans le cadre de l'audit, on a vérifié un échantillon de 20 entreprises qui avaient déjà fait l'objet d'une vérification en vertu du PAQ. Les tests de vérification effectués dans le cadre de l'audit ont montré qu'un chiffrier est conservé et montre toutes les entreprises vérifiées, toutes les mises à jour requises, ainsi que les commentaires fournis concernant les données obtenues. Des observations plus détaillées sur les procédures appliquées, ainsi que des données détaillées sur l'industrie et la structure, sont documentées dans le journal du RE. Les travaux d'audit ont confirmé que lorsqu'un changement était requis au SCIAN, il était effectué avec précision dans le RE. Pour toutes les mises à jour effectuées, un registre montre le champ qui a été mis à jour, le responsable de la mise à jour et le moment de la mise à jour. Selon les tests de vérification menés par l'équipe d'audit, le PAQ est réalisé de façon appropriée et les résultats sont suffisamment documentés.
L'examen des résultats des rapports des incohérences ont fait l'objet d'un suivi, et des corrections ont été apportées dans le RE.
L'assurance de la qualité au niveau macro par la section des CAQF repose sur un examen des rapports des incohérences, afin de veiller à ce que le Fichier générique de l'univers de l'enquête (FGUE) soit approprié pour la production de diverses enquêtes. Des rapports des incohérences sont produits sur une base mensuelle à partir du FGUE final et de demandes concernant divers types de données du RE, afin d'identifier les irrégularités dans des champs de données clés particuliers. Le FGUE donne un aperçu de la population des unités comprises dans le champ des programmes d'enquête et est généré sur une base mensuelle pour que les divisions spécialisées le passent en revue lorsqu'elles élaborent leurs enquêtes. Afin de pouvoir fournir les données les plus exactes possible aux divisions spécialisées, des rapports des incohérences sont produits relativement aux données du RE, afin d'identifier les anomalies possibles dans les données et de montrer quand des mises à jour sont requises.
Des rapports des incohérences sont produits pour ce qui suit :
entité juridique opérationnelle, qui fait partie d'une consolidation et qui a un numéro de TPS, mais pas de numéro du SCIAN
sociétés mères T4 dans une consolidation
incohérences dans la PD7 (employés)
incohérences dans les déclarations de revenu
incohérences dans le SCIAN
entité déclarante inactive
entité d'exploitation ayant une seule filiale directe
participants d'une consolidation sans numéro du SCIAN
production de centre de coûts sans revenu.
Seules les incohérences figurant dans deux des neuf rapports (sociétés mères T4 dans une fusion et entité déclarante inactive) doivent être prises en compte avant la production du FGUE final, parce qu'elles ont de grandes répercussions sur la qualité des données dans le cadre des enquêtes. Les rapports des incohérences qui restent sont considérés comme non critiques et sont fournis aux chargés de profils du RE, à la GPE et à des divisions spécialisées particulières pour qu'ils y donnent suite. Les tests de vérification dans le cadre de l'audit ont confirmé que pour les deux rapports des incohérences critiques, les résultats ont fait l'objet d'un suivi et des corrections ont été apportées au RE.
Dans le but de continuer à évoluer et de préciser le programme d'assurance de la qualité dans le RE, la section des CAQF a élaboré des indicateurs d'assurance de la qualité des entreprises, afin d'évaluer la qualité des entreprises à partir de divers indicateurs d'établissement de profils, y compris les messages, les incohérences, les données T4 et la date de l'établissement du profil. La section des CAQF a indiqué que les nouveaux indicateurs aideront à mieux établir la priorité des activités d'établissement de profils et à évaluer la qualité des travaux d'établissement de profils menés pour chaque entreprise du RE.
Les processus d'assurance de la qualité visant à superviser les activités d'établissement de profils et les changements apportés par les divisions spécialisées qui ont un accès de mise à jour direct ne font pas l'objet du même niveau de contrôle d'assurance de la qualité que pour les chargés de profils du RE.
La majorité des activités d'établissement de profils et des changements au RE relèvent des chargés de profils du RE et de la GPE; toutefois, l'équipe d'audit a observé que de nombreux utilisateurs des divisions spécialisées ont un accès de mise à jour direct et peuvent apporter des modifications, non seulement aux données, mais aussi aux structures des entreprises, ce qui est conforme à l'accès au RE par les chargés de profils. Il a été confirmé que, par définition, des divisions spécialisées particulières ont des activités d'établissement de profils directes pour s'assurer que les exigences de l'enquête sont respectées et pour permettre des mises à jour plus rapides et précises du RE.
Même si les changements apportés par les divisions spécialisées directement au RE font l'objet de certaines activités d'assurance de la qualité, d'autres, qui s'appliquent de façon particulière aux chargés de profils (p. ex., les vérifications ponctuelles), ne sont pas appliqués aux divisions spécialisées, ce qui pourrait entraîner des mises à jour inexactes du RE.
Les processus de formation et d'orientation sont bien définis et documentés. En général, les chargés de profils et les utilisateurs du RE ont reçu de la formation appropriée avant d'avoir accès au RE.
Dans le cadre du Programme du RE, de la formation obligatoire est prévue pour obtenir accès au système du RE, et des cours de formation ont été élaborés et adaptés aux utilisateurs selon leurs rôles et responsabilités, ainsi que l'accès au RE dont ils ont besoin.
Le chef de la Section d'établissement des profils du RE est responsable de la formation de tous les employés. La section des CAQF fournit ou coordonne la formation pour tous les autres utilisateurs du RE, y compris les bureaux régionaux qui ont des activités d'établissement de profils.
Dans le cadre d'un audit précédent, une constatation a été faite concernant la formation fournie aux employés des bureaux régionaux. La recommandation connexe suggérait que la formation soit adaptée aux besoins particuliers et aux faiblesses des employés régionaux. Étant donné que cela comprenait de la formation relative au RE, les responsables du Programme du RE ont tenu compte de cette recommandation; la formation a été rationalisée depuis, afin de mettre l'accent sur des concepts clés du RE.
L'équipe d'audit a déterminé que les programmes de formation et le matériel connexe sont bien définis et documentés, et que l'on assure un suivi approprié de la formation terminée. Des entrevues auprès de plusieurs utilisateurs du RE ont confirmé que du matériel de formation et de la formation suffisants ont été reçus, et qu'ils étaient utiles pour mener des activités d'établissement de profils. Il a été noté, toutefois, qu'il serait utile de fournir un cours de perfectionnement aux utilisateurs du RE, sur une base périodique, particulièrement pour appuyer ceux des divisions spécialisées et des bureaux régionaux. Par ailleurs, de la rétroaction des bureaux régionaux a permis d'identifier la possibilité d'inclure davantage d'exemples et d'exercices pratiques dans le contenu de la formation.
Information fournie aux clients
Des mécanismes de contrôle efficaces pour la production des données du RE aident le Programme du RE à respecter les attentes des intervenants en matière de qualité. Conformément aux Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada, un processus efficace d'examen devrait être établi pour identifier et résoudre les erreurs possibles dans les données, et pour s'assurer que les données diffusées par le RE sont pertinentes, exactes, à jour et cohérentes.
Des processus ont été établis pour la validation des fichiers de production utilisés pour la création des enquêtes; toutefois, les résultats n'ont pas été documentés formellement.
L'équipe du gestionnaire de compte d'enquête (GCE) procède à des validations du FGUE, étant donné que les divisions spécialisées choisissent leurs échantillons d'enquête à partir de ce fichier et que les GCE doivent s'assurer que les échantillons ont été tirés correctement et respectent les caractéristiques de l'enquête. Un document sur les règles de traitement d'enquête a été élaboré, en mars 2014, et fournit un aperçu du processus, ainsi que des exemples pour aider les divisions spécialisées à déterminer les règles qui seraient les plus profitables pour leurs enquêtes. Ce document comprend aussi un modèle servant à noter les règles pertinentes, qui est renvoyé aux GCE.
Dans le cadre de l'audit, on a passé en revue des exemples de fichiers produits et on a examiné comment les procédures de validation étaient menées relativement à ces fichiers. Les résultats des procédures appliquées et des problèmes décelés, ainsi que la correspondance avec les divisions spécialisées pour résoudre ces problèmes, ne sont pas documentés formellement. Les responsables du Programme du RE font énormément confiance aux connaissances et à l'expérience des GCE pour identifier et résoudre les problèmes. Sans suivi et documentation formels de la communication et du règlement des problèmes identifiés, il existe une possibilité que ces problèmes ne soient pas résolus, ce qui aura des répercussions sur la qualité des fichiers de production finaux.
Recommandations
Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint, Études analytiques, Méthodologie et Infrastructure statistique, s'assure de ce qui suit :
Un processus uniformisé et des outils connexes sont établis pour le suivi de toutes les valeurs aberrantes et de tous les problèmes identifiés par suite du processus de validation mené par la DDA, y compris la documentation de la correspondance entre l'ARC et le RE, ainsi que le règlement des problèmes.
Le programme d'assurance de la qualité est raffermi, grâce à :
l'établissement de critères pour les chargés de profils, afin qu'ils déterminent automatiquement la priorité des messages reçus, et l'établissement d'objectifs ainsi que d'un contrôle, pour s'assurer que les messages font l'objet d'un suivi approprié;
l'établissement d'une approche de contrôle uniformisée pour les superviseurs du RE et la documentation formelle des activités de contrôle;
l'application d'un niveau constant d'activités d'assurance de la qualité à l'établissement de profils dans l'ensemble de l'organisation par les divisions spécialisées;
l'inclusion d'exemples et d'exercices plus pratiques dans le programme de formation existant.
Un processus uniformisé et des outils connexes sont établis pour l'équipe de GCE et font état des procédures de validation à effectuer, et plus particulièrement de la façon d'assurer le suivi et la documentation de la communication et du règlement des erreurs de système identifiées.
Réponse de la direction
La direction est d'accord avec les recommandations.
L'élaboration de nouveaux outils et processus se fera dans le cadre des éléments approuvés du Plan de maintien de la continuité et de la qualité (MCQ), qui sont prévus pour le remaniement T2 qui aura lieu d'avril 2017 à mars 2020. D'ici mars 2017, la DDA passera en revue les outils et les procédures existants et précisera les changements requis.
En attendant, des mécanismes à plus court terme seront identifiés et mis en œuvre, et ils pourront répondre aux besoins avant que des solutions pleinement intégrées ne soient élaborées dans le cadre du MCQ.
Il existe un système d'établissement des priorités qui est communiqué aux employés. Toutefois, il n'y a pas de système permettant le contrôle du traitement des messages selon les diverses priorités.
On créera des méthodes plus automatiques pour identifier les messages prioritaires. Cela pourrait se faire grâce à la création d'un indice de priorité des messages, qui pourrait servir par la suite à établir les cibles/quotas pour les chargés de profils et les responsables des mises à jour. On s'assurera ainsi que l'accent est mis sur les messages qui peuvent avoir des répercussions sur les agrégations statistiques pour des domaines d'industrie/géographiques clés.
Les procédures et les lignes directrices seront passées en revue et améliorées, en vue de la vérification des mises à jour apportées par les chargés de profils et les responsables directs de la mise à jour des diverses divisions (p. ex., les chargés de profils de la Division des registres statistiques et de la géographie, les chargés de profils de la GPE et les divisions spécialisées). De nouvelles lignes directrices et procédures formelles seront documentées, communiquées et mises en œuvre. Cela devrait permettre à toutes les divisions d'utiliser une approche uniforme.
De nouveaux exercices et documents de formation, qui font l'objet d'essais pilotes dans les bureaux régionaux, seront passés en revue et finalisés en tenant compte des recommandations de l'audit.
Des procédures et de la documentation pour l'identification, la communication et le règlement des problèmes liés au traitement des dossiers par les gestionnaires de compte d'enquête (GCE) et les divisions spécialisées seront passées en revue. On tirera parti de la documentation existante des procédures, ainsi que des ententes sur les niveaux de service nouvellement mises en œuvre avec les divisions spécialisées. Le règlement des problèmes correspondra au cadre devant être mis en œuvre par suite de la recommandation liée au cadre d'imputabilité formel.
Produits livrables et échéancier :
Le directeur de la Division des données administratives devra :
identifier et mettre en œuvre des solutions à court terme d'ici mars 2017;
passer en revue les outils et les procédures existants et préciser les changements requis d'ici mars 2017; et
mettre en œuvre les outils et les procédures pleinement intégrés du MCQ, y compris le remaniement des T2, d'ici mars 2020.
Le directeur général, Division des registres statistiques et de la géographie, devra :
mettre en œuvre une méthode pour établir la priorité des messages et fixer des quotas, d'ici mars 2017;
documenter, communiquer et mettre en œuvre des nouvelles procédures et lignes directrices formelles pour la vérification des mises à jour apportées par les chargés de profils et les responsables directs de la mise à jour dans les diverses divisions, d'ici mars 2017;
mettre en œuvre les exemples de formation pour les intervieweurs régionaux, d'ici juin 2017; et
élaborer des procédures et des outils documentés et uniformisés pour valider les fichiers de production, d'ici décembre 2017.
Annexes
Annexe A : Critères de l'audit
Critères de l'audit
Objectif du contrôle/contrôles de base/critères
Sous-critères
Instruments de politique
Objectif 1 : Statistique Canada a établi un cadre de gouvernance approprié pour appuyer la qualité du Registre des entreprises (RE).
1.1 Les rôles, responsabilités et imputabilités pour la qualité des données du RE sont clairs et bien communiqués.
1.1.1 Les rôles, responsabilités et imputabilités du personnel clé responsable de la qualité du RE sont clairement documentés et bien compris.
1.1.2 Des organismes de supervision compétents et appropriés ont été établis pour contrôler la qualité des données du RE.
1.1.3 Des ressources appropriées dotées des ensembles de compétences et des connaissances pertinentes ont été recrutées pour assurer la qualité du RE.
Cadre de responsabilisation de gestion – Contrôle de gestion de base
Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada
1.2 La direction identifie et évalue les risques qui pourraient empêcher l'atteinte de l'objectif de qualité pour le RE.
1.2.1 Des lignes directrices et des processus formels existent et sont appliqués pour faciliter l'identification et l'évaluation des risques pour la qualité des données du RE.
1.2.2 Des stratégies d'atténuation des risques ont été élaborées pour résoudre les principaux risques et font l'objet d'un contrôle sur une base permanente, afin d'en assurer l'efficacité.
Cadre de responsabilisation de gestion – Contrôle de gestion de base
Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada
Objectif 2 : Des mécanismes de contrôle efficaces ont été établis et sont appliqués de façon uniforme, afin d'assurer le maintien de la qualité des données dans le RE, en conformité avec les Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada.
2.1 Des mécanismes de contrôle efficaces ont été établis et sont appliqués de façon uniforme pour assurer la qualité des données administratives servant à mettre à jour le RE.
2.1.1 Un processus a été établi relativement à l'annonce et à l'exécution d'essais de validation concernant tous les changements dans les données administratives fournies par l'Agence du revenu du Canada (ARC), afin d'assurer la conformité avec le système du RE.
2.1.2 Un processus de validation efficace a été établi pour confirmer la fiabilité, l'intégralité et l'exactitude des données fournies par l'ARC, avant leur acceptation dans le RE.
Cadre de responsabilisation de gestion – Contrôle de gestion de base
Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada
2.2 Des mécanismes de contrôle efficaces ont été établis et sont appliqués de façon uniforme pour assurer la qualité des mises à jour manuelles apportées au RE dans l'ensemble de Statistique Canada.
2.2.1 Un processus efficace a été établi pour l'établissement des profils des entreprises et les mises à jour qui doivent être apportées au RE.
2.2.2 Les messages envoyés aux chargés de profils concernant les mises à jour proposées par les divisions spécialisées sont passés en revue et font l'objet d'un suivi rapidement.
2.2.3 Un programme approprié d'assurance de la qualité a été élaboré et est en place pour évaluer la qualité des données conservées dans le RE.
2.2.4 De la formation et des lignes directrices appropriées sont fournies à tous les utilisateurs du RE, à l'appui de mises à jour complètes, précises et opportunes des données.
Cadre de responsabilisation de gestion – Contrôle de gestion de base
Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada
2.3 Des mécanismes de contrôle efficaces ont été établis et sont appliqués de façon uniforme pour assurer la qualité des renseignements fournis par le RE aux clients pour l'élaboration d'enquêtes.
2.3.1 Un processus efficace est en place pour la production, l'examen et l'approbation des données utilisées pour la création des enquêtes.
Cadre de responsabilisation de gestion – Contrôle de gestion de base
Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada
Annexe B : Acronymes
Acronymes
Abréviation
Description
ARC
Agence du revenu du Canada
CAQF
Concepts, assurance de la qualité et formation
DDA
Division des données administratives
DES
Division de la statistique des entreprises
DRSG
Division des registres statistiques et de la géographie
ENS
Entente sur les niveaux de service
FGUE
Fichier générique de l'univers de l'enquête
GCE
Gestionnaire de compte d'enquête
GPE
Gestion de portefeuille d'entreprises
PAQ
Profilage sur l'assurance de la qualité
PE
Protocole d'entente
RE
Registre des entreprises
SCIAN
Système de classification des industries de l'Amérique du Nord
Les entreprises, les municipalités et les organismes communautaires ont des besoins particuliers en matière d'information. Le Programme de liaison de Statistique Canada a pour but de vous servir par le moyen du présent bulletin d'information mensuel gratuit ainsi que par des activités continues d'apprentissage et d'échange de renseignements.
Remarque : Le bulletin d'information pour les entreprises et les collectivités est distribué par courrier électronique. Pour rejoindre la liste de diffusion, veuillez envoyer un courriel à StatCanMobilise : statcan.statcanengage-statcanmobilise.statcan@statcan.gc.ca.
Aidez-nous à passer le mot
Si vous connaissez un organisme qui pourrait profiter de l'information contenue dans ce bulletin d'information, veuillez lui fournir un exemplaire du bulletin ou lui donner nos coordonnées afin qu'il puisse communiquer avec nous. N'hésitez pas à partager le bulletin sur votre site Web ou dans les médias sociaux.
Veuillez visiter le portail Restez branchés du site Internet de Statistique Canada.
Aucun appui n'est accordé, soit de façon expresse ou tacite, à aucun produit ou service de médias sociaux.
Évaluation du site Web de Statistique Canada de 2010
Informations archivées
Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
2010 : Attention portée sur l'achèvement de la tâche
Maintenant, LA mesure d'un bon site Web est axée sur l'utilisateur.
Fondé sur des faits
Objectifs de recherche
Mesurer le succès.
L'achèvement de la tâche est fondé sur la principale raison de la visite « d'aujourd'hui ».
Taux de satisfaction générale à l'égard du site Web
Déterminer tout changement important survenu dans le profil des répondants.
Déterminer les priorités en matière d'amélioration.
Solliciter des commentaires sur deux changements récents : le remaniement de la page d'accueil et la mise à jour de la fonction de recherche.
Méthodologie
Technologie d'interception novatrice développée pour l'invitation
Invitation déployée partout dans le site
Tous les visiteurs étaient invités à participer
Questionnaire de base court avec contenu facultatif (fonction de recherche et page d'accueil)
Lancement : Le 8 avril 2010
En ligne pendant 15 jours, jusqu'au 23 avril 2010
Près de 10 000 répondants (comparativement à un peu plus de 2 000 en 2007)
Taux de réponse : 3 %
Résultats : Profil des répondants
L'emploi par secteur : résultats analogues à ceux des années précédentes — le secteur de l'éducation est le mieux représenté, suivi par l'administration publique et les entreprises privées.
Nouveau – Utilisation d'appareils mobiles : appareils actuellement utilisés pour accéder à des sites Web en général (cochez toutes les cases pertinentes)
L'appareil le plus courant est encore l'ordinateur de bureau (72%).
Ordinateur portatif/bloc-notes (61 %)
Téléphone cellulaire, téléphone intelligent ou appareil semblable (15 %)
De récentes analyses des habitudes de visites indiquent que seulement 0,4 % des visiteurs du site Web de StatCan utilisent des appareils mobiles.
Résultats : Fréquence des visites
En 2010, les visiteurs occasionnels (62 %) représentaient la majorité des répondants.
Résultats : Renseignements recherchés et façons envisagées de les utiliser
Recherche de données/tableaux sur un sujet précis (48 %) et études/articles/publications sur un sujet précis (16 %)
Les plus grands sujets d'intérêt :
Quatre indicateurs clés (13 %)
(Taux annuel d'inflation de l'IPC; estimation de la population; taux de chômage; croissance mensuelle du PIB)
Santé (9 %)
Population et démographie (9 %)
La moitié des répondants recherchaient des renseignements sur des sujets liés aux statistiques sociales.
Façons dont les répondants envisageaient d'utiliser les renseignements :
Pour des travaux scolaires (19 %)
Pour un usage académique (16 %)
Pour le développement ou l'analyse d'une entreprise (13 %)
Pour les recherches, l'analyse et l'élaboration de politiques (12 %)
Résultats : Taux de succès dans l'achèvement de la tâche
En 2010, 65 % des répondants ont achevé leur tâche avec succès…
…comparativement àagrave; 55 % qui ont trouvé la totalité/majorité de l'information en 2007.
Les trois quarts des visiteurs fréquents ont réussi à achever leur tâche.
Le taux était le plus élevé chez les répondants cherchant de l'information dans Le Quotidien (86 %).
Le taux chez les répondants cherchant des statistiques censitaires, autochtones et démographiques était 69 %.
Résultats : Taux de satisfaction générale
Le taux de satisfaction générale (65 %) semble avoir baissé depuis 2007.
49 % de ces répondants ont trouvé les renseignements qu'ils cherchaient à l'aide de la fonction de recherche.
48 % de ces derniers répondants ont trouvé ce qu'ils cherchaient dans les 3 premiers résultats de recherche.
Résultats : Suggestions d'amélioration
L'accès plus facile aux données et à l'information est toujours la plus grande priorité en matière d'amélioration.
Sommaire des résultats
Les 3 principaux secteurs sont encore l'éducation, l'administration publique et les entreprises.
Les visiteurs occasionnels représentent la majorité des répondants (62 %).
65 % des répondants ont réussi à achever leur tâche.
71 % de ces répondants ont trouvé la tâche facile à accomplir.
De faibles taux d'achèvement pour les répondants qui cherchaient des renseignements sur :
Les emplois à Statistique Canada
Les sujets précis :
L'éducation, la formation et l'apprentissage
Le crime et la justice
La santé
Les familles, les ménages et le logement
Les principales priorités des répondants relativement aux améliorations :
Un accès plus facile aux données/à l'information
La fonction de recherche
Statistique Canada remercie les participants qui ont pris part à cette consultation. Leur apport oriente le développement Web de StatCan et fait en sorte que les produits finaux répondent aux exigences des utilisateurs.
Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Le présent document contient des extraits de l'Examen quadriennal de programme du Programme de la statistique sociale et autochtone qui a été mené en décembre 2009, pour la période de référence allant de 2005-2006 à 2008-2009. Statistique Canada a mis sur pied un système intégré d'évaluation et de rapports sur les programmes. Une évaluation complète de chaque programme statistique est ainsi menée tous les quatre ans. L'une des composantes majeures de l'évaluation est de mesurer comment les produits et services statistiques continuent de répondre aux besoins des clients.
Résultats
Une enquête sur la satisfaction des clients de la Division de la statistique sociale et autochtone (DSSEA) a été menée en juin 2009 et elle visait les clients ayant utilisé les données en 2007-2008 et 2008-2009. Au total, 129 clients ont participé à l'enquête.
La DSSEA cherchait à recueillir les commentaires des clients de ses programmes d'enquêtes (Enquête sociale générale (ESG), Enquête auprès des enfants autochtones (EAEA) et Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA)), de ses produits de données (Base de données sur les immigrants, produits sur le site Web de Statistique Canada et totalisations personnalisées) et de ses publications analytiques (Tendances sociales canadiennes, Les femmes au Canada et Un portrait des aînés au Canada).
Les clients des produits de la DSSEA considèrent tous ces produits très importants, tous les scores d'appréciation globale étant supérieurs à 4 sur 5 (sur une échelle de 1 à 5).
En général, la satisfaction des clients est assez élevée, la très grande majorité des produits ayant un score moyen de 4 ou plus. Seuls les produits reliés aux enquêtes auprès des autochtones ont obtenu des scores moyens quelque peu inférieurs. Les clients de ces deux enquêtes ont indiqué être un peu moins satisfaits quant à l'accessibilité et à l'actualité des résultats de celles-ci.
Il ressort clairement des résultats compilés que la qualité des enquêtes, des produits et des services de la division est jugée très importante si l'on en juge par les proportions élevées de clients dont les réponses correspondent aux taux 4 et 5 pour chacun des indicateurs de qualité (pertinence, actualité, accessibilité, intelligibilité et précision). Quant au degré de satisfaction des clients associé à ces indicateurs, il est très élevé en ce qui concerne la précision de l'ensemble de nos enquêtes, produits et services. Pour ce qui est des autres indicateurs, en général, le degré de satisfaction est assez élevé bien que certains clients aient indiqué une satisfaction plus faible dans le cas de certaines enquêtes, produits ou services. La DSSEA utilisera ces résultats afin d'apporter les améliorations qui s'imposent.
Accessibilité
Comme on l'a observé dans le sondage sur la satisfaction des clients, l'accessibilité est d'une grande importance pour nos clients. Certains d'entre eux semblaient toutefois préoccupés quant à l'accès aux données de l'ESG et de l'EAPA si l'on en juge par les proportions plus élevées ayant indiqué un faible niveau de satisfaction à cet effet (16 % et 24 % respectivement). Certains clients nous ont fourni des commentaires à l'effet que l'accès à un centre de données n'était pas possible, qu'ils aimeraient des données plus détaillées au niveau géographique sur notre site Web et, dans le cas des statistiques sur les autochtones, qu'ils aimeraient que toutes les données sur le sujet soient accessibles à une seule place sur notre site.
Statistique Canada remercie les participants qui ont pris part à cette consultation. Leur apport oriente le développement Web de StatCan et fait en sorte que les produits finaux répondent aux exigences des utilisateurs.
Programme de la statistique des prix à la production
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Le présent document contient des extraits de l'Examen quadriennal de programme du Programme de la statistique des prix à la production qui a été mené en décembre 2009, pour la période de référence allant de 2005-2006 à 2008-2009. Statistique Canada a mis sur pied un système intégré d'évaluation et de rapports sur les programmes. Une évaluation complète de chaque programme statistique est ainsi menée tous les quatre ans. L'une des composantes majeures de l'évaluation est de mesurer comment les produits et services statistiques continuent de répondre aux besoins des clients.
Résultats
La Division des prix à la production (DPP) et la Division des prix à la consommation (DPC) ont mené conjointement une enquête sur la satisfaction des clients en juin 2009. Aux fins de l'enquête, les programmes des divisions ont été regroupés dans l'une des trois grandes catégories, soit l'Indice des prix des produits industriels / Indice des prix des matières brutes (IPPI/IPMB), les indices des prix des immobilisations et les services à la clientèle. Les répondants à l'enquête étaient au nombre de 40 et le taux de réponse a été de 15,2 %.
Dans tous les cas, plus de 80 % des répondants ont déclaré être satisfaits. De même, la plupart des ratios importance/satisfaction s'approchent de 1,0, ce qui indique que les répondants sont très satisfaits dans les domaines qu'ils jugent importants.
Dans l'ensemble, les répondants n'ont pas fait état d'un sentiment d'insatisfaction sur la plupart des fronts. Dans le cas tant de l'IPPI/IPMB que des indices des prix des immobilisations, les clients se sont déclarés entièrement satisfaits de tous les éléments du Quotidien, de leurs publications respectives et des extractions de données personnalisées, le cas échéant. Une minorité d'utilisateurs ont exprimé une certaine insatisfaction à l'égard des prix et de la facilité d'extraction des données de CANSIM. En ce qui a trait aux services à la clientèle, un niveau de satisfaction de plus de 90 % a été déclaré pour toutes les catégories.
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Programme de la statistique du commerce international
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Le présent document contient des extraits de l'Examen quadriennal de programme du Programme de la statistique du commerce international qui a été mené en décembre 2009, pour la période de référence allant de 2005-2006 à 2008-2009. Statistique Canada a mis sur pied un système intégré d'évaluation et de rapports sur les programmes. Une évaluation complète de chaque programme statistique est ainsi menée tous les quatre ans. L'une des composantes majeures de l'évaluation est de mesurer comment les produits et services statistiques continuent de répondre aux besoins des clients.
Résultats
En 2006 et de nouveau en 2009, la section de la Division des services à la clientèle chargée des études de marché a effectué des enquêtes sur la satisfaction des clients. Ces études visaient à mesurer la satisfaction à l'égard des produits et services offerts par la Division du commerce international (DCI) et l'importance accordée à ces produits et services.
L'enquête de 2006 a recueilli auprès des clients internes et externes des renseignements sur la qualité des données, les secteurs pouvant faire l'objet d'améliorations et l'évaluation des besoins futurs des clients, en prévision de la migration des bases de données de l'ordinateur central en 2009.
L'enquête de 2009 a recueilli les commentaires des clients externes au sujet des produits et services de la DCI. Le questionnaire comportait trois volets : publications, totalisations et bases de données publiques et totalisations personnalisées. On a demandé aux répondants d'indiquer leur niveau de satisfaction à l'égard de divers aspects d'un produit ou d'un service ainsi que l'importance qu'ils accordent à ces aspects. Le degré de satisfaction de même que l'importance ont été évalués sur une échelle à cinq points, allant de faible (1) à élevé (5).
En général, les résultats de l'enquête ont été très positifs, le taux global de satisfaction des clients variant de 81 % à 85 % pour tous les secteurs. La notoriété des produits de la DCI a considérablement augmenté entre 2006 et 2009. L'enquête a révélé un désir généralisé de voir s'accroître l'actualité de l'ensemble des données.
Pour 2009, l'évaluation a porté sur les publications suivantes : communiqué du Commerce international de marchandises du Canada (CIMC) dans le Quotidien, CIMC, CIMC : revue annuelle, Nomenclature canadienne des exportations et Profil des exportateurs canadiens.
L'évaluation a porté sur les totalisations et les bases de données publiques suivantes : tableaux sommaires, base de données sur le commerce international canadien de marchandises et CANSIM.
L'évaluation a porté sur les totalisations personnalisées suivantes : Registre des exportateurs et Registre des importateurs.
Les services à la clientèle ont également fait l'objet d'une évaluation globale.
L'évaluation a porté sur les dimensions suivantes : pertinence, actualité, exactitude, accessibilité, intelligibilité. L'enquête comportait aussi une évaluation générale de la satisfaction des clients à l'égard des produits et services de la DCI et de l'importance accordée à ces produits et services.
Les résultats définitifs des enquêtes ont été publiés en novembre 2006 et en juin 2009 et ont permis à la Division de mieux comprendre les priorités et les besoins opérationnels de ses clients.
La DCI continuera de mettre au point une méthode plus rigoureuse de communication avec ses partenaires. Des rapports étroits et plus soutenus avec les intervenants, les partenaires et les utilisateurs restent prioritaires, dans la mesure où la Division dépend de ces liens pour apporter les ajustements qui optimisent la pertinence et la valeur ajoutée du programme.
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