Évaluation du site Web de Statistique Canada de 2017

Objectifs de la consultation

En janvier 2017, Statistique Canada a procédé à une évaluation de son site Web afin de recueillir la rétroaction des visiteurs sur plusieurs sujets, dont :

  • les taux de réussite de la réalisation de la tâche;
  • la satisfaction globale à l'égard du site Web.

Méthode de consultation

Statistique Canada a utilisé une technique d'interception déployée dans l'ensemble du site Web afin d'inviter les visiteurs à participer à la consultation en remplissant un bref questionnaire.

En tout, 10 070 visiteurs y ont participé du 8 au 23 janvier 2017.

Comment participer

Cette consultation est maintenant terminée.

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à une consultation peuvent communiquer avec Statistique Canada par courriel à l'adresse statcan.consultations-consultations.statcan@statcan.gc.ca.

Veuillez noter que Statistique Canada choisit les participants de chaque consultation afin de recueillir de la rétroaction d'un échantillon représentatif de la population-cible de l'étude. Tous les candidats ne seront pas invités à participer à une consultation donnée.

Veuillez noter que Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants à ses consultations. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada à l'égard de la confidentialité, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Satisfaction globale

En 2017, 73 % des participants à la consultation se sont dits généralement satisfaits, en baisse comparativement à 75 % en 2016.

Renseignements recherchés

Selon les résultats de la consultation, 67 % des visiteurs cherchaient des données et des tableaux de données sur un sujet précis, tandis que 9 % cherchaient des études, articles ou publications sur un sujet précis.

Réussite de la réalisation de la tâche

En 2017, 77 % des participants ont accompli leur tâche avec succès, en baisse comparativement à 81 % en 2016.

Parmi les participants qui ont réalisé leur tâche avec succès, 80 % ont trouvé l'information qu'ils cherchaient en cinq minutes ou moins et 80 % ont indiqué avoir trouvé l'information facilement.

En outre, 83 % des visiteurs assidus (ceux qui ont consulté le site Web six fois ou plus au cours des six derniers mois) et 74 % des visiteurs occasionnels (ceux qui ont consulté le site Web moins de six fois au cours des six derniers mois) ont affirmé avoir trouvé ce qu'ils cherchaient. Le taux de réussite était le plus élevé chez les participants cherchant de l'information dans Le Quotidien (92 %).

Les participants provenant de l'administration publique provinciale (82 %) et de l'administration publique fédérale (81 %) ont enregistré les plus haut taux de succès dans leur recherche de renseignements. Parmi tous les répondants, 54 % avaient un emploi et 24 % étaient des étudiants; le reste était composé de travailleurs autonomes (8 %), de personnes à la retraite (7 %), de personnes en chômage (5 %) et de personnes inactives (2 %).

Profil des participants à la consultation

La plupart des participants qui avaient un emploi travaillaient dans les entreprises ou le secteur privé (48 %), dans l'administration publique ou le secteur public (33 %), et dans le secteur non gouvernemental ou sans but lucratif (12 %). Parmi tous les participants, 69 % étaient des visiteurs occasionnels.

On a également demandé aux participants d'évaluer leur compétence statistique. Dans l'ensemble, 25 % ont dit qu'ils avaient un niveau de compétence élevé (ils peuvent manipuler des ensembles de données et effectuer des analyses univariées ou multivariées), tandis que 60 % ont déclaré avoir un niveau de compétence moyen (ils peuvent analyser et interpréter les tableaux de données et les transformer en renseignements utilisables). En outre, 12 % ont dit avoir un niveau de compétence faible (ils peuvent calculer un pourcentage et afficher des données dans un graphique), et 3 % ont indiqué n'avoir aucune compétence statistique.

Statistique Canada remercie les participants qui ont pris part à cette consultation. Leur apport oriente le développement Web de l'organisme et fait en sorte que les produits finaux répondent aux exigences des utilisateurs.

Date de modification :

Statistiques par variable

Informations archivées

Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Objectifs de la consultation

Statistiques par variable est un prototype de module qui permet aux utilisateurs du site Web de parcourir les variables, les unités statistiques et les classifications par ordre alphabétique, de parcourir les variables et les classifications par sujet, et d’effectuer des recherches par mots‑clés.

Le module Statistiques par variable pourrait constituer un outil important pour les chercheurs, les analystes, les médias, les décideurs, les étudiants et les concepteurs d’enquête qui ont besoin d’information sur les variables, les classifications et les données recueillies par Statistique Canada dans l’ensemble de ses enquêtes.

L’objectif général de la consultation consistait à cerner les problèmes de convivialité du module pour faire en sorte d’y apporter des améliorations avant son lancement.

Méthode de consultation

Statistique Canada a effectué des consultations de convivialité en personne. Les participants ont été invités à accomplir une série de tâches et à fournir de la rétroaction sur le prototype de module.

Comment participer

La consultation est maintenant terminée.

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à une consultation peuvent communiquer avec Statistique Canada par courriel à l'adresse statcan.consultations-consultations.statcan@canada.ca.

Veuillez noter que Statistique Canada sélectionne les participants pour chaque consultation dans le but de recueillir des commentaires d'un échantillon représentatif de la population cible. Tous les candidats ne sont pas invités à participer à une consultation donnée.

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants à ses consultations. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par l'organisme est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada à l'égard de la confidentialité, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Ce qui a bien fonctionné

Dans l'ensemble, la majorité des participants ont déclaré que l'outil en ligne Statistiques par variable est simple à utiliser, attrayant, instructif et facile à consulter.

Tous les participants ont dit qu'ils recommanderaient cet outil à un collègue, et qu'ils l'utiliseraient à des fins de recherche. Les déclarations telles que « J'utiliserais certainement cet outil » et « L'information est présentée de manière simple » font partie des commentaires positifs que nous avons obtenus. 

Points pouvant être améliorés

  • La majorité des participants avaient une certaine idée des fonctionnalités prévues du module. Cependant, des participants  pensaient que le module avait essentiellement pour but d'accéder à des statistiques et de manipuler ou de trier des données de plusieurs façons, au lieu d'accéder aux informations sur les variables elles-mêmes.
  • Les participants qui connaissaient moins bien le domaine souhaiteraient obtenir plus d'information lorsqu'ils passent leur curseur sur les en têtes, les définitions et les onglets. De plus, de brèves descriptions leur indiquant comment utiliser le module seraient utiles.
  • Tous les participants ont apprécié le moteur de recherche, mais son emplacement sur la page est à revoir. La fonctionnalité de recherche doit également être revue pour permettre de trouver l'ensemble du contenu figurant dans le module.

Recommandations

  • Envisager de nommer le module différemment.
  • L'étiquetage au sein du module pourrait être plus intuitif. Tous les participants ont trouvé que la navigation dans le module était relativement simple, et étaient satisfaits de la présentation globale.
  • Songer à modifier les étiquettes ou à ajouter de l'information à chacune d'elles. On pourrait envisager d'ajouter une fonctionnalité d'affichage d'information par pointage du curseur, ou de placer un symbole d'information à côté des étiquettes.
  • Réexaminer la disposition et l'insertion des liens à l'intérieur du module.
  • Inclure, dans les résultats du moteur de recherche, tout le contenu offert par le module Statistiques par variable.

Statistique Canada remercie les participants qui ont pris part à cette séance de consultation. Leur apport oriente le développement Web de l'organisme et fait en sorte que les produits finaux répondent aux exigences des utilisateurs.

Date de modification :

Division de la fabrication et du commerce de gros : Analyse de l'environnement

Résumé

En 2015, la Division de la fabrication et du commerce de gros a mené une analyse de l'environnement de ses produits et services. L'exercice visait à préserver la pertinence des renseignements statistiques produits par la division à l'intention des utilisateurs de données. Le présent rapport relève les principales lacunes observées en matière de données, qui ont été déterminées dans le cadre du processus d'analyse, et décrit les projets prévus pour les corriger.

Table des matières

Remerciements

L'analyse de l'environnement de la Division de la fabrication et du commerce de gros (DFCG) n'aurait pas été possible sans la contribution importante d'un certain nombre de personnes.

Nous remercions Andy Kohut, directeur de la DFCG jusqu'à sa retraite en 2015, pour ses conseils et son inspiration tout au long du projet.

Nous remercions Elizabeth Richards pour la rédaction des diverses versions de ce rapport et pour sa participation à de nombreuses réunions avec les intervenants et les utilisateurs de données.

Nous remercions les nombreux employés de la division qui ont participé aux réunions avec les intervenants, les principaux clients et les utilisateurs de données de partout au Canada. Nous tenons à les remercier pour leurs efforts et l'enthousiasme manifestée pendant la préparation des réunions, la participation à celles-ci, la préparation de notes et les suivis effectués au besoin. Le projet d'analyse a fait ressortir tout l'engagement et le dévouement des employés de la division à produire des renseignements statistiques de grande qualité qui comptent.

En terminant, la division tient à remercier tous ceux et celles qui ont pris le temps de participer aux rencontres et de partager leurs idées sur ses programmes. Les commentaires recueillis en ce qui a trait aux lacunes statistiques, aux lacunes générales, aux moyens d'améliorer la pertinence ou la qualité des produits de la division ont été grandement appréciés. La liste de tous les utilisateurs de données et les intervenants consultés dans le cadre de l'analyse environnementale se trouve en annexe.

Sommaire

Statistique Canada a pour mission d'être au service des Canadiens en leur fournissant des renseignements statistiques de grande qualité qui comptent. La réalisation de cette mission repose en grande partie sur la pertinence des programmes. De mars à juin 2015, les programmes de la fabrication et du commerce en gros à Statistique Canada ont mené une analyse de l'environnement en ce qui a trait aux produits et services en rencontrant des intervenants clés dans le but d'examiner leurs besoins et de cerner les lacunes en matière de données. Nous avons consulté un éventail d'utilisateurs de données pour assurer une bonne représentation des différents points de vue. On a consulté les administrations provinciales et fédérales, ainsi que des utilisateurs du secteur privé, de sociétés d'État et du milieu universitaire.

En conséquence de l'analyse de l'environnement, nous avons pu effectuer un examen stratégique des programmes de la fabrication et du commerce en gros, et nous travaillons maintenant à la mise en œuvre d'améliorations. Le présent rapport décrit certaines des principales recommandations formulées par les utilisateurs et dresse la liste des projets prévus à l'exercice 2016-2017 afin de combler les lacunes prioritaires en matière de données.

Faits saillants des recommandations :

  • Les utilisateurs souhaitent obtenir plus d'information sur les secteurs de la fabrication et du commerce de gros aux niveaux provincial et infraprovincial, y compris le commerce interprovincial. De multiples données sont supprimées au niveau provincial afin de protéger la confidentialité des répondants. Comme ces suppressions limitent les possibilités d'analyse au niveau provincial, les programmes de la fabrication et du commerce doivent explorer d'autres façons de diffuser davantage de renseignements tout en protégeant la confidentialité des données déclarées. Les utilisateurs nous recommandent aussi de diffuser les données au niveau local ou infraprovincial, puisqu'ils veulent mieux comprendre les tendances locales.
  • Les utilisateurs souhaitent obtenir plus d'information sur la dynamique des entreprises, afin de mieux comprendre les changements structurels au sein de l'économie. Par exemple, on recommande que les programmes de la fabrication et du commerce de gros diffusent des données sur la création d'entreprises de fabrication ou une mesure de la main-d'œuvre indirecte associée au secteur.
  • Les utilisateurs ont des questions sur les nouvelles tendances et activités auxquelles les produits couramment disponibles ne peuvent pas répondre. Par exemple, il leur serait très utile aux fins d'analyse de pouvoir utiliser des données sur les ventes exprimées en prix constants au niveau du secteur industriel, ou de l'information sur des nouveaux produits comme les biens de consommation écologiques ou les biens à forte teneur en technologie.
  • Les utilisateurs ont besoin de mieux comprendre comment les secteurs de la fabrication et du commerce de gros évoluent dans une économie mondialisée. Ils prévoient que mesurer la délocalisation dans le secteur de la fabrication deviendra de plus en plus important, alors que les entreprises canadiennes auront davantage tendance à concentrer leurs activités au niveau de la conception et à délocaliser leurs activités de fabrication.
  • Enfin, les utilisateurs souhaitent tirer parti de l'expertise de Statistique Canada dans les domaines spécialisés grâce à des produits analytiques additionnels et à un contexte visant à compléter les produits de données.

En réponse à l'analyse de l'environnement, plusieurs projets seront mis en œuvre en 2016-2017 en vue de combler certaines des lacunes en matière de données relevées par les utilisateurs.

Faits saillants des projets prévus :

  • De nouvelles séries en dollars constants seront produites à l'échelon des industries, et publiées sur une base mensuelle pour les industries manufacturières et du commerce de gros.
  • Pour améliorer l'analyse des tendances provinciales, le programme de la fabrication examinera et mettra en œuvre des stratégies pour réduire les suppressions effectuées en raison de confidentialité au niveau provincial.
  • Un document d'analyse sur les ventes et l'emploi dans le secteur de la fabrication de différentes régions métropolitaines de recensement a été publié, et des recherches additionnelles seront menées pour déterminer comment il serait possible de diffuser de façon continue des données sur la fabrication au niveau local.
  • Les programmes de la fabrication et du commerce en gros fourniront davantage de renseignements contextuels à l'appui des produits de données, en ajoutant de l'information sur les prix ou sur l'incidence des événements économiques dans Le Quotidien et en publiant plusieurs documents analytiques plus étoffés.

Bien que les projets prévus ajouteront une valeur non négligeable aux programmes de la fabrication et du commerce en gros, ils ne permettront pas de corriger l'ensemble des lacunes en matière de données cernées par l'analyse de l'environnement. La formulation de recommandations additionnelles, qui mèneront à une mise à jour plus importante des programmes, nécessitera de nouveaux travaux de planification. Au cours de la prochaine année, les deux programmes élaboreront un plan quinquennal visant à corriger ces lacunes.

Introduction

La fabrication et le commerce de gros au Canada

La fabrication et le commerce de gros au Canada sont des secteurs hautement prioritaires pour l'administration publique, les entreprises, les investisseurs et les Canadiens. Les deux secteurs sont des contributeurs importants à la santé globale de l'économie. En 2015, le secteur de la fabrication représentait 10,5 % du produit intérieur brut total du Canada, tandis que le secteur du commerce de gros représentait 5,8 %. Pendant cette même année, les fabricants employaient 9,5 % de la population active, tandis que les grossistes employaient 5,0 %, représentant au total 2,3 millions d'emplois. De plus, les fabricants et grossistes canadiens contribuent de manière considérable aux échanges internationaux. Par exemple, les fabricants de véhicules automobiles exportent environ 85 % des véhicules assemblés au Canada.

Graphique 1 : Importance des secteurs de la fabrication et du commerce de gros
Graphique 1 : Importance des secteurs de la fabrication et du commerce de gros
Description du Graphique 1

Graphique à secteurs : Produit intérieur brut du secteur de la fabrication et du commerce de gros, pourcentage pour toutes les industries (2015), aux prix de base

  • Fabrication : 10.5 %
  • Commerce de gros : 5.8 %
  • Tous les autres secteurs: 83.7 %

Source(s): Produit intérieur brut aux prix de base, tableau CANSIM 379-0031.

Les renseignements sur les secteurs de la fabrication et du commerce de gros constituent des intrants clés pour les données du produit intérieur brut. Les données des programmes de la fabrication et du commerce en gros sont utilisées par Finances Canada et par la Banque du Canada pour l'élaboration des politiques fiscales et monétaires. Les données sont aussi utilisées par de nombreux autres utilisateurs, comme les administrations provinciales, territoriales et fédérale, les banques et différents utilisateurs du secteur privé, à l'appui de leurs processus décisionnels.

Les programmes de la fabrication et du commerce de gros publient tous deux les résultats d'enquêtes mensuelles et annuelles (la liste des statistiques diffusées est présentée dans l'annexe). Les enquêtes mensuelles fournissent d'importants indicateurs économiques actuels, lesquels donnent un aperçu opportun de la santé des deux secteurs environ 45 jours après le mois de référence. Les médias, les décideurs et les analystes de ces secteurs industriels étudient les résultats des enquêtes mensuelles pour mesurer le rendement des fabricants et des grossistes. Les résultats des enquêtes annuelles sont diffusés environ 15 mois après l'année civile de référence, et permettent une compréhension plus exhaustive et plus détaillée des deux secteurs, y compris les renseignements financiers, les caractéristiques des entreprises et les détails au niveau des marchandises.

Contexte

Dans le contexte du Plan d'entreprise, le statisticien en chef du Canada avait désigné la réponse aux besoins en évolution des utilisateurs de données et des autres parties intéressées comme une priorité pour l'organisme au cours des prochaines années. Afin de mieux harmoniser nos ressources pour répondre aux priorités les plus importantes des utilisateurs, nous devons établir des voies de communication et des interactions avec les intervenants en vue de mieux comprendre leurs besoins (Plan d'entreprise, 2015-2016 à 2017-2018).

Les objectifs de notre analyse de l'environnement consistaient à :

  • mobiliser les utilisateurs,
  • évaluer leurs besoins en matière de données,
  • cerner les lacunes en matière de données,
  • recueillir de l'information sur les nouvelles exigences et priorités.

En menant l'analyse de l'environnement, les programmes de la fabrication et du commerce de gros visent à renouveler leurs relations avec les utilisateurs, à développer leurs relations et à s'assurer que leurs programmes demeurent utiles et pertinents. Il importe de bien comprendre comment nos données sont utilisées et de cerner les questions auxquelles les décideurs et les chercheurs auront à répondre au cours des prochaines années au sujet des secteurs de la fabrication et du commerce de gros. Après un examen stratégique des recommandations reçues à l'occasion des consultations, les deux programmes élaboreront une vision à moyen terme et à long terme.

Processus

Les programmes de la fabrication et du commerce de gros ont consulté de nombreux utilisateurs pour obtenir une représentation équitable des différents points de vue à l'égard des conclusions de l'analyse de l'environnement. De manière à recueillir les rétroactions du plus grand nombre d'intervenants possible, les consultations avaient été annoncées sur le site Web de Statistique Canada. Les objectifs et les coordonnées des organisateurs avaient été publiés dans le module Consultation des Canadiens.

Des consultations ont d'abord été menées auprès des utilisateurs internes afin de discuter des gains d'efficience et des nouvelles tendances tels qu'ils les envisagent. On a organisé des réunions avec l'un des principaux utilisateurs de données, le Système canadien des comptes macroéconomiques, et d'autres divisions spécialisées de Statistique Canada. On a aussi discuté de collaborations potentielles avec les divisions consultées, ainsi que des gains d'efficience possibles en matière de méthodes et de systèmes.

Graphique 2 : Consultations au Canada
Graphique 2 : Consultations au Canada
Description du Graphique 2

Un schéma d'une pyramide avec les étiquettes suivantes, de haut en bas :

  • Utilisateurs internes de StatCan
  • Provinces et territoires
  • Banques
  • Ministères fédéraux
  • Chercheurs universitaires
  • Associations sectorielles
  • Secteur privé

Nous avons pu consulter différents ministères d'administrations provinciales grâce au soutien des coordonnateurs statistiques provinciaux, un réseau de 13 représentants officiels des provinces et des territoires qui collaborent avec Statistique Canada à la détermination des besoins en matière de données, qui prodiguent des conseils au sujet des activités statistiques courantes et qui coordonnent la diffusion des produits de Statistique Canada auprès des administrations provinciales et territoriales. Des consultations ont été menées auprès de banques privées, de la Banque du Canada et d'Industrie Canada. On a également consulté des chercheurs universitaires en économie et en administration des affaires de plusieurs universités : ils ont donné une perspective unique et étaient très enthousiasmés par la possibilité de donner de la rétroaction sur nos politiques en matière de confidentialité et de diffusion. Enfin, nous avons rencontré un grand éventail d'autres utilisateurs, comme des associations sectorielles et des analystes du secteur privé. On trouvera la liste complète des organisations consultées à l'annexe.

Graphique 3 : Échéancier de l'analyse de l'environnement
Graphique 3 : Échéancier de l'analyse de l'environnement
Description du Graphique 3

Élaboration d'une vision et d'un plan stratégique

  • Mars à juin 2015 : Consultations au Canada
  • Août 2015 : Rétroaction de la haute direction
  • Automne 2015 : Propositions de projets
  • Hiver 2016 : Rapport final
  • 2016-2017 : Mise en œuvre des projets

De mars à juin 2015, le personnel des programmes de la fabrication et du commerce en gros s'est déplacé partout au Canada pour rencontrer les utilisateurs. Il a aussi organisé des téléconférences et a obtenu de la rétroaction par courrier électronique. Les commentaires formulés par les participants ont été documentés et les principales recommandations ont été présentées à la haute direction de Statistique Canada en août 2015. Par suite de la rétroaction reçue, des propositions de projets ont été élaborées afin de satisfaire aux besoins les plus pressants des utilisateurs, en parallèle avec l'élaboration continue d'un plan stratégique et d'une vision pour les deux programmes. Ces projets, qui seront mis en œuvre en 2016-2017, sont documentés à la section Projets approuvés.

Lacunes en matière de données

La rétroaction et les recommandations des utilisateurs sont résumées ici, regroupées sous cinq thèmes :

  • les utilisateurs souhaitent obtenir plus de détails aux niveaux provincial et infraprovincial;
  • les utilisateurs souhaitent obtenir davantage d'information sur la dynamique des entreprises;
  • les utilisateurs ont des questions sur les nouvelles tendances;
  • les utilisateurs souhaitent mieux comprendre les secteurs de la fabrication et du commerce de gros dans un contexte mondial;
  • les utilisateurs souhaitent tirer parti de l'expertise de Statistique Canada dans les domaines spécialisés.

Les lacunes en matière de données décrites à la présente section rendent compte de la pertinence des programmes de la fabrication et du commerce de gros et éclairent les possibilités d'amélioration des produits. La section suivante décrit les lacunes constatées pour les autres dimensions de la qualité de l'information : exactitude, actualité, accessibilité, intelligibilité et cohérence.

Les utilisateurs souhaitent obtenir plus de détails aux niveaux provincial et infraprovincial

Suppressions pour des raisons de confidentialité au niveau provincial

Pour protéger la confidentialité de ses répondants, Statistique Canada applique un schéma de confidentialité avant la diffusion des renseignements afin de s'assurer que des données confidentielles ne puissent pas être identifiées. Par conséquent, les données de certains secteurs industriels aux niveaux national et provincial peuvent être supprimées. Des suppressions secondaires sont effectuées pour empêcher les utilisateurs de calculer les données supprimées par soustraction des totaux. La réduction du nombre de suppressions primaires et secondaires dans les données sur les secteurs industriels au niveau provincial était de grande importance pour les ministères provinciaux.

Les utilisateurs ont indiqué que les suppressions limitaient leur capacité de comprendre pleinement les secteurs de la fabrication et du commerce de gros dans leur province. Par exemple, en Colombie-Britannique, la fabrication de vêtements a connu une hausse au cours des dernières années. Pour des raisons de confidentialité, Statistique Canada ne diffuse pas les données relatives au secteur et, par conséquent, les utilisateurs ne sont pas en mesure de comprendre pleinement l'ampleur de la croissance. Dans les provinces de l'Atlantique, la plupart des données au niveau du secteur industriel pour les secteurs de la fabrication et du commerce de gros ne sont pas publiques. On a proposé de combiner les données de provinces multiples afin de permettre à Statistique Canada de diffuser la série. Les données pour certains secteurs industriels sont confidentielles depuis des années, par exemple sur la fabrication d'aliments au Nouveau-Brunswick, malgré le fait que ces données soient essentielles pour comprendre les variations de l'emploi et des extrants liés aux fruits de mer dans la province.

Les utilisateurs ont aussi indiqué que les modèles de confidentialité fluctuants entravent leur capacité de comprendre les tendances au niveau du secteur industriel, puisque les données associées à certains secteurs industriels alternent entre diffusion et confidentialité au fil du temps.

Données au niveau infraprovincial, par région métropolitaine de recensement ou par zone de développement régional

Les utilisateurs souhaitent comprendre la dynamique des villes et des régions économiques au niveau du secteur industriel. Tout dépendant de la province, l'importance du secteur de la fabrication ou du commerce de gros pourra varier d'une région à une autre. La diffusion de données au niveau local serait avantageuse pour les utilisateurs et leur permettrait de mieux comprendre les différentes économies infraprovinciales.

Données sur le commerce interprovincial et intraprovincial

Pour les ministères provinciaux, la compréhension du commerce interprovincial et intraprovincial constitue un sujet stratégique de plus en plus important, alors que les accords commerciaux provinciaux sont en cours de renégociation. Pendant les consultations, des utilisateurs avaient souligné l'importance des données sur les expéditions au niveau des marchandises, les modes de transport et les poids des expéditions interprovinciales, illustrant ainsi le souhait d'avoir accès à des renseignements qui peuvent être mis en correspondance entre différents secteurs de l'économie.

Les utilisateurs souhaitent obtenir davantage d'information sur la dynamique des entreprises

Données additionnelles

Afin de mieux comprendre la dynamique des entreprises, nos utilisateurs ont souligné l'importance de recueillir des données sur l'emploi direct et indirect, de même que sur le nombre d'établissements manufacturiers. Bien que le Registre des entreprises publie tous les mois un instantané du nombre d'établissements de fabrication, cet ensemble de données n'est pas recommandé pour les études longitudinales, en raison des mises à jour opérationnelles multiples et des changements apportés à nos méthodes ou systèmes de collecte.

Dynamique des entreprises et compétitivité

Les utilisateurs souhaitent mieux comprendre la dynamique des entreprises pour les secteurs de la fabrication et du commerce de gros. Par exemple, ils s'intéressent aux données relatives à la création d'entreprises. Ils souhaitent déterminer à quel degré les fabricants sont concurrentiels dans l'achat d'intrants pour leur production comparativement aux fabricants américains. Les utilisateurs ont aussi recommandé de proposer davantage de renseignements sur différents aspects de la compétitivité.

Les utilisateurs ont des questions sur les nouvelles tendances

Dollars constants par secteur industriel

L'accès à des données sur les ventes exprimées en prix constants au niveau du secteur industriel et au niveau provincial constituait une autre priorité importante pour les utilisateurs. Les utilisateurs souhaitent pouvoir déterminer si les tendances sont liées aux variations de prix ou aux variations de volumes.

Biens de technologie avancée et biens de consommation écologiques

Les utilisateurs ont dit souhaiter mieux comprendre le rendement des entreprises qui produisent des biens de technologie avancée et des biens de consommation écologiques, ou encore à pouvoir faire le suivi de la valeur de ces produits. La détermination des secteurs industriels qui sont les plus susceptibles de produire un certain type de produit n'est pas suffisamment détaillée pour les utilisateurs. Ces derniers souhaitent obtenir des données sur certains produits générant beaucoup d'attention afin de pouvoir suivre les nouvelles demandes.

Petites et moyennes entreprises

Les utilisateurs disent également souhaiter mieux comprendre les petites et moyennes entreprises. Dans la plupart des secteurs industriels, certains grands fabricants jouent un rôle considérable dans la détermination des tendances mensuelles ou annuelles. Par conséquent, il importe d'être en mesure d'isoler les petites et moyennes entreprises afin de pouvoir comprendre leur rendement. Les définitions d'une petite entreprise ou d'une moyenne entreprise ne sont pas les mêmes pour tous les utilisateurs. La plupart de ces définitions sont fondées sur le nombre d'employés. Étant donné que la méthode d'échantillonnage utilisée pour les enquêtes sur la fabrication et le commerce de gros est fondée sur la valeur des ventes, la production de données sur les petites et moyennes entreprises exige de surmonter plusieurs obstacles de nature conceptuelle ou méthodologique.

Ventes en ligne des fabricants et grossistes

Les utilisateurs souhaitent observer les ventes en ligne des fabricants et grossistes, de manière à refléter l'importance croissante de la présence sur le Web.

Les utilisateurs souhaitent mieux comprendre les secteurs de la fabrication et du commerce de gros dans un contexte mondial

Comment évoluent les chaînes de valeur mondiales?

Des chercheurs universitaires étudient la relation entre les secteurs de la fabrication et du commerce de gros afin de mieux comprendre les chaînes de valeur mondiales. L'importance relative du secteur de la fabrication au sein de l'économie canadienne a diminué au cours des dernières années, et les chercheurs tentent de déterminer comment le secteur canadien de la fabrication évolue au sein d'une économie mondialisée. Les fabricants modifient-ils leurs modèles opérationnels en externalisant leurs activités de fabrication pour accorder la priorité aux activités de conception au Canada? Est-ce que les grossistes achètent et revendent un produit à l'étranger sans que le produit entre au Canada? Des entreprises possèdent-elles des stocks à l'étranger?

Commerce et statistiques économiques

Les utilisateurs souhaitent comprendre la relation entre la croissance du secteur de la fabrication et les tendances en matière d'exportations. Il n'existe à l'heure actuelle aucune liste de concordance entre le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) et le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN), ce qui a comme conséquence de limiter la capacité des utilisateurs d'établir des liens entre les données au niveau des secteurs industriels et au niveau des marchandises.

Lacunes additionnelles

Certains utilisateurs ont dit avoir besoin d'accès à des données désaisonnalisées sur le commerce de gros par secteur industriel et par province. À l'heure actuelle, les données sur les ventes en gros par province ne sont pas désaisonnalisées. De plus, les ventes du secteur de la fabrication sont seulement désaisonnalisées pour les secteurs industriels de plus grande taille. Des utilisateurs se disent également intéressés par la possibilité de diffuser des données sur les stocks et les commandes en carnet au niveau provincial, ce qui permettrait d'améliorer la qualité de leurs calculs et prévisions en matière de produit intérieur brut.

Clarification du questionnaire pour le Programme de scieries

À l'heure actuelle, il peut être difficile pour les répondants de comprendre comment il faut déclarer les expéditions sous forme de transferts dans le cas des entreprises intégrées verticalement. Les entreprises déclarent parfois leurs extrants sous forme de transferts plutôt que d'expéditions. Il faut éclaircir les concepts utilisés dans l'Enquête sur les scieries et actualiser le guide de déclaration des répondants.

Les utilisateurs souhaitent tirer parti de l'expertise de Statistique Canada dans les domaines spécialisés

Le Quotidien

Les utilisateurs souhaitent tirer parti de l'expertise de Statistique Canada dans les domaines spécialisés, que ce soit par le biais du Quotidien ou de nouveaux produits analytiques. Pour ce qui est du Quotidien, certaines des provinces plus petites ont mentionné qu'elles sont rarement incluses dans les analyses mensuelles publiées par l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières (EMIM) et l'Enquête mensuelle sur le commerce de gros (EMCG). Les utilisateurs ont indiqué de plus qu'ils accordent de la valeur aux analyses portant sur des indicateurs additionnels ou des tendances à plus long terme.

Autres produits analytiques

En plus du Quotidien, les utilisateurs jugent que des documents analytiques plus longs ou plus descriptifs seraient utiles pour cerner un contexte ou expliquer des tendances. L'article annuel de la DFCG sur le secteur de la fabrication est bien reçu.

Utilisation de la capacité

En janvier 2016, le programme de la fabrication a commencé à recueillir de l'information sur l'utilisation de la capacité au niveau des usines par le biais de l'EMIM. Lorsque les taux de réponse se seront stabilisés et que la qualité des données sera jugée acceptable pour diffusion, les renseignements seront publiés. Les données sur l'utilisation de la capacité aideront à cerner le contexte au niveau du secteur industriel et à expliquer les tendances. Elles seront aussi utilisées dans Le Quotidien pour donner un meilleur aperçu des événements économiques qui influent sur les secteurs industriels.

Pendant les consultations, on avait soumis aux utilisateurs les questions relatives à l'utilisation de la capacité qui devaient être ajoutées au questionnaire de l'EMIM. La rétroaction sur les nouvelles questions était positive.

Dimensions de la qualité de l'information

Exactitude

Pendant les consultations, plusieurs utilisateurs ont remis en question des tendances ou des valeurs présentes dans nos données. Nous avons incité les utilisateurs à nous transmettre des demandes de renseignements sur les données en précisant leurs préoccupations ou questions spécifiques. Sachant que les utilisateurs possèdent une expertise non négligeable dans des domaines spécialisés, les consultations ont permis d'établir la nécessité d'améliorer notre capacité de tirer parti de cette expertise, tout en maintenant l'intégrité de nos politiques en matière de confidentialité.

Actualité

On a demandé aux utilisateurs de donner de la rétroaction sur l'actualité des données diffusées. Les ministères provinciaux disposent de quelques heures pour analyser les données mensuelles après leur diffusion. Ils informent leurs ministres ou cadres supérieurs le jour même de la diffusion. Ils se disent satisfaits de l'actualité des données diffusées mensuellement. Néanmoins, les utilisateurs ne sont pas satisfaits de l'actualité des données diffusées annuellement : ils souhaitent que les données soient diffusées plus rapidement.

Accessibilité

Accès élargi aux microdonnées sur le secteur des entreprises

Les chercheurs universitaires et certains analystes de l'industrie se sont dits intéressés par un accès élargi aux fichiers de microdonnées couplés produits par la Division de l'analyse économique (DAE). À l'heure actuelle, les chercheurs doivent remplir une demande d'accès au Centre canadien d'élaboration de données et de recherche économique (CDRE) et se déplacer à Ottawa, puisqu'ils doivent travailler directement dans les locaux de Statistique Canada pour accéder aux microdonnées. La DAE est consciente de cette limite et travaille à l'élaboration d'un plan à long terme qui facilitera l'accès aux microdonnées. Les chercheurs universitaires ont aussi proposé que Statistique Canada crée une base de données synthétique comportant tous les attributs de la base de données réelle, comme les dimensions et les variables, mais contenant de fausses données. On pourrait ainsi utiliser cette base de données pour créer un modèle, et Statistique Canada pourrait ensuite exécuter le code et renvoyer les résultats pour étude ultérieure. Pour obtenir de plus amples informations sur les demandes d'accès au CDRE, veuillez consulter notre site Web.

En plus d'un accès élargi aux microdonnées, les chercheurs universitaires ont aussi souligné la nécessité de coupler des fichiers de données additionnels avec les établissements de fabrication, comme des données sur la pollution et les gaz à effet de serre. Il incombe à la DAE de fournir aux chercheurs un accès à leurs fichiers de microdonnées couplés. La division est consciente de la situation et travaille actuellement à répondre à certains de ces besoins à l'avenir.

Site Web de Statistique Canada

En règle générale, après que les utilisateurs se soient familiarisés avec CANSIM et les tableaux auxquels ils doivent accéder chaque mois, ils jugent le site Web de Statistique Canada facile à consulter. Cependant, les nouveaux utilisateurs éprouvent beaucoup de difficultés à obtenir les données nécessaires. Les utilisateurs ont déclaré qu'ils éprouvaient souvent des difficultés à rechercher des ensembles de données spécifiques au moyen de l'outil de recherche de CANSIM.

Une pause dans la publication des séries CANSIM posera aussi des défis pour les utilisateurs. Les utilisateurs ont demandé à ce que les séries terminées soient associées aux nouvelles séries, malgré les changements conceptuels ou méthodologiques. Ils ont aussi demandé un préavis avant toute modification d'une matrice CANSIM. De nombreux utilisateurs accèdent à nos données directement au moyen de logiciels statistiques et doivent adapter ces logiciels pour exécuter leurs analyses.

Intelligibilité

Les utilisateurs principaux connaissent très bien les concepts et les méthodes. Cependant, ils souhaitent obtenir plus d'information que ce que nous offrons actuellement. Plus précisément, ils ont demandé à Statistique Canada de fournir davantage d'information sur les méthodes, notamment les méthodes d'échantillonnage et d'imputation.

Les utilisateurs ont demandé de recevoir un préavis, par exemple en mentionnant les changements dans l'article pertinent du Quotidien, lorsque Statistique Canada diffuse des données sujettes à des changements méthodologiques. Ils ont également demandé s'il serait possible pour Statistique Canada de tenir les parties intéressées importantes informées des changements méthodologiques à venir.

Cohérence

En matière de cohérence entre les enquêtes, les utilisateurs ont demandé davantage d'information sur les différences conceptuelles et méthodologiques entre les enquêtes, tout particulièrement entre l'Enquête annuelle sur les industries manufacturières et de l'exploitation forestière (EAMEF) et l'EMIM. Les utilisateurs ont demandé des explications pour ce qui est des différences de niveaux ou de tendances entre ces deux enquêtes.

Dans le même ordre d'idées, les utilisateurs souhaitent obtenir davantage d'information sur les différences conceptuelles entre les données sur l'emploi diffusées auparavant par l'EAMEF, l'Enquête sur la population active et l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail.

Prochaines étapes

Plusieurs projets ont été mis en œuvre pour répondre aux lacunes des données qui étaient identifiées pendant les consultations.

Dollars constants par secteur industriel

Les programmes de la fabrication et du commerce en gros diffusent actuellement les estimations des ventes en dollars constants ou des ventes exprimées en prix constants au niveau des secteurs industriels pour les secteurs de la fabrication et du commerce de gros. Tout dépendant sur une revue de la qualité, le programme de la fabrication ajoutera le niveau de détail des secteurs industriels à sa publication mensuelle.

Maximisation du nombre de points de données publiés

On entreprendra un examen des processus actuels de protection de la confidentialité pour déterminer s'il existe une possibilité d'augmenter le nombre de données diffusées. Cet exercice comprendra l'examen des méthodes, des logiciels utilisés pour les appliquer ainsi que d'autres options comme l'obtention des renonciations auprès des répondants.

Diffusions d'estimations sur petits domaines

En novembre 2016, un article analytique, fondé sur les données de l'EAMEF et analysant les tendances des ventes et de l'emploi du secteur de la fabrication dans les grandes villes, a été publié. On mènera en 2016 une étude visant à évaluer la possibilité d'élaborer une méthode d'estimation sur petits domaines pour le secteur de la fabrication en utilisant les données de l'EMIM.

Développement de la capacité analytique

Certains des résultats d'analyse de l'environnement indiquent qu'il y a un besoin accru pour l'analyse. En plus de l'Examen annuel des industries manufacturières, qui fournit des données sur les tendances récentes extraites de l'EMIM, on prévoit plusieurs autres publications à diffusion externe au cours des prochains mois. Par exemple, un Examen annuel du commerce de gros et un document analytique décrivant la diversité au sein du secteur de la fabrication seront publiés. Un prioritaire clés de Statistique Canada est de publier plus des papiers analytiques.

Amélioration de l'Enquête sur les scieries

Le contenu de l'Enquête mensuelle sur les scieries et le guide du répondant seront réexaminés en vue d'éclaircir le concept des expéditions sous forme de transferts. Des fonds ont été affectés à des consultations auprès des utilisateurs en 2016.

Mise à jour de la désaisonnalisation

Le programme de commerce en gros commencera à diffuser des données désaisonnalisées au niveau provincial avant la fin de mars 2017. La diffusion de données désaisonnalisées au niveau provincial contribuera à réduire en partie la volatilité des effets saisonniers et de calendrier de manière à obtenir un meilleur indicateur pour la tendance-cycle.

Rétablissement de la publication des données sur l'emploi de l'Enquête annuelle sur les industries manufacturières et de l'exploitation forestière

L'EAMEF rétablira la publication des données sur les emplois directs et indirects dans le secteur de la fabrication pour l'année de référence 2015. Cette série a été jugée essentielle pour permettre aux utilisateurs de comprendre pleinement les changements structuraux dans le secteur de la fabrication.

Utilisation de la capacité

On prévoit entreprendre la diffusion des estimations de l'utilisation de la capacité à la fin de 2016 ou au début de 2017, lorsque la qualité de l'information aura été jugée acceptable.

Module sur le commerce électronique

Un module sur le commerce électronique a été ajouté à l'EAMEF, ainsi qu'à l'Enquête annuelle sur le commerce de gros pour l'année de référence 2015; la collecte a commencé au début de 2016. Le module ajoutera une question sur la valeur du commerce électronique, ainsi que certaines questions contextuelles.

Plan stratégique à long terme

Les projets susmentionnés combleront les lacunes prioritaires en matière de données relevées par les utilisateurs. On élaborera une vision à plus long terme afin de s'assurer que les travaux se poursuivront au-delà de la prochaine année en vue de répondre aux autres besoins cernés à l'occasion des consultations.

Conclusion

L'analyse de l'environnement a été utile. Grâce aux consultations, nous avons obtenu une rétroaction qui définira l'orientation future des programmes statistiques de la fabrication et du commerce en gros. L'exercice a aussi été l'occasion de renouveler les relations avec les utilisateurs importants et de mieux comprendre comment les données sont utilisées. Les projets approuvés pour 2016-2017 permettront de combler plusieurs lacunes en matière de données cernées pendant le processus d'analyse de l'environnement et d'améliorer de façon significative l'ensemble existant de produits statistiques.

Depuis les consultations, nous avons répondu à plusieurs demandes de renseignements sur les données formulées par les utilisateurs consultés. De nombreux utilisateurs sont des spécialistes et il importe de favoriser un échange d'information bidirectionnel avec eux. Toutes les parties intéressées peuvent bénéficier du partage des données sur les secteurs industriels et des faits saillants de leurs programmes respectifs. On incorporera des mécanismes de rétroaction aux processus de production afin de répondre aux préoccupations et questions en matière de données suivant leur diffusion, par exemple avec des séances de questions et réponses (peut-être deux fois par année pour les enquêtes mensuelles) et des séances de discussion à la suite des diffusions annuelles. En continuant à communiquer et à établir des liens avec les utilisateurs, les programmes de la fabrication et du commerce en gros pourront continuer d'être au service du Canada avec des renseignements statistiques de grande qualité qui comptent.

Annexe

Statistiques relatives au secteur de la fabrication et au secteur du commerce de gros

Graphique 6 : Données publiées par la Division de la fabrication et du commerce de gros

Fabrication
  • Production
    • Enquêtes de marchandises mensuelle et annuelle
      • Papier-toiture asphalté
      • Ciment
      • Produits chimiques industriels et résines synthétiques
      • Production et écoulement des produits du tabac
      • Scieries
  • Ventes
    • Enquête mensuelle sur les industries manufacturières
      • Ventes de biens fabriqués
      • Nouvelles commandes et commandes en carnet
      • Stocks de clôture de matières brutes, de biens et de biens en cours d'élaboration
      • Ratio des stocks totaux aux ventes
      • Ratio des biens finis aux ventes
    • Enquête annuelle sur les industries manufacturières et de l'exploitation forestière
      • Revenu total
      • Revenu attribuable aux biens fabriqués
      • Dépenses
      • Traitements et salaires
      • Coût de l'énergie et des services d'eau
      • Coût des matériaux et des fournitures
      • Stocks d'ouverture
      • Stocks de clôture
Commerce de gros
  • Ventes
    • Enquête mensuelle sur le commerce de gros
      • Ventes
      • Stocks
      • Dollars enchaînés de 2007
      • Prix constants de 2007
      • Indice de prix
    • Enquête annuelle sur le commerce de gros
      • Ventes des biens achetés pour revente
      • Revenu attribuable aux frais de commission
      • Revenu d'exploitation total
      • Stocks d'ouverture
      • Stocks de clôture
      • Coût des biens vendus
      • Rémunération totale des travailleurs
      • Dépenses d'exploitation totales
      • Marge brute
      • Bénéfice d'exploitation

Projets potentiels selon le type d'utilisateur

Le graphique ci-dessous présente les recommandations les plus populaires, ainsi que les utilisateurs qui appuieraient le projet.

Graphique 7 : Projets hautement prioritaires selon le type d'utilisateur
Projet Ministères provinciaux Banque du Canada Industrie Canada Chercheurs universitaires Banques Associations / Secteur privé
1. Moins de suppressions Oui Oui Oui Oui Oui Oui
2. Estimations sur petits domaines Oui Oui Oui Oui Oui Oui
3. Dollars constants par secteur industriel Oui Oui Non Non Oui Non
4. Fabricants sans usine Non Oui Oui Oui Non Non
5. Commerce entre les provinces Oui Non Oui Oui Non Non

Organisations participantes

Graphique 8 : Liste des organisations ayant participé aux consultations provinciales
Province Organisation
Terre-Neuve-et-Labrador Ministère des Finances
Île-du-Prince-Édouard Coordonnateur statistique
Section de l'économie, de la statistique et des relations fédérales en matière budgétaire
Nouvelle-Écosse Coordonnateur statistique
Ministère des Finances
Nouveau-Brunswick Coordonnateur statistique
Ministère des Finances
Ministère du Développement régional
Ministère de l'Agriculture, de l'Aquaculture et des Pêches
Ministère de l'Énergie et des Mines
Ministère de l'Éducation postsecondaire
Opportunités Nouveau-Brunswick
Québec Institut de la Statistique du Québec
Ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Exportation
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec
Ministère des Finances
Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
Mouvement des Caisses Desjardins, Études économiques
Ontario Ministère des Finances, Unité de l'analyse de la conjoncture actuelle et autres
Manitoba Coordonnateur statistique
Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural
Ministère des Finances
Ministère du Commerce et de l'Investissement
Saskatchewan Coordonnateur statistique
Ministère des Finances
Alberta Coordonnateur statistique
Conseil du Trésor et Ministère des Finances
Innovation et Enseignement supérieur
Relations internationales et intergouvernementales
Énergie
Agriculture et Développement rural
Bureau régional de Statistique Canada
Colombie-Britannique Coordonnateur statistique
Emplois, Tourisme et Formation professionnelle
Conseil du Trésor
Territoires du Nord-Ouest Ministère des Finances
Graphique 9 : Liste des autres participants
Catégorie Division / domaine
Gouvernement Banque du Canada
Industrie Canada
Ressources naturelles Canada
Banques, Associations Industrielles et Consultants Banque Royale du Canada
Banque TD
Association canadienne du ciment
Association canadienne du pneu et du caoutchouc
Institut canadien des engrais
Association canadienne de l'industrie de la chimie
Association des produits forestiers du Canada
Centre canadien de données et d'analyse de la consommation finale d'énergie dans l'industrie
Association canadienne des carburants
Association des fonderies canadiennes
Fabricants et exportateurs canadiens
MNP Consulting
Universités Université de Calgary — Faculté de l'économie
Université de l'Alberta — Faculté de l'économie
Université de la Colombie-Britannique — Faculté de l'économie
Université de la Colombie-Britannique — École d'études commerciales
Université Simon Fraser — Faculté de l'économie
Université Simon Fraser — École de gestion des ressources et de l'environnement
Université Dalhousie — Faculté de l'économie
Université de Regina — Faculté de l'économie
Université de Laval — Faculté de l'économie
Université de Laval — Faculté des sciences de l'administration

Questions pour discussion additionnelles

Questions pour discussion

  1. Expliquez-nous la nature de vos activités.
    1. Dans quels domaines spécialisés et sur quels sujets travaillez-vous, et à quelles questions tentez-vous de répondre?
    2. Quels types d'analyse sont menés avec les données de StatCan?
    3. Quels types de document produisez-vous (dossiers de présentation, notes d'information, etc.)?
    4. De quel échéancier disposez-vous normalement pour mener vos recherches?
    5. Quels indicateurs élaborez-vous au moyen des données de StatCan?
    6. Quels types d'analyse souhaiteriez-vous être en mesure de mener?
  2. Les programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros sont-ils utiles pour vous?
    1. Quelles données sont utilisées? À quelles fins? Comment sont-elles utilisées?
    2. Quelles sont les données les plus importantes, pour leurs utilisations?
  3. En plus des données de StatCan, utilisez-vous d'autres données externes pour remplacer ou compléter les données de StatCan? Utilisez-vous des analyses externes?
    1. Est-ce que vous créez des bases de données à partir de sources multiples de StatCan?
    2. Utilisez-vous des indicateurs de rendement externes pour les secteurs industriels?
    3. Auprès de quelles sources obtenez-vous de l'information sur le rendement des secteurs industriels?
  4. Existe-t-il des lacunes dans les données recueillies actuellement? De quelles autres données souhaiteriez-vous disposer?
    1. Existe-t-il des lacunes dans les programmes statistiques actuels? Dans l'affirmative, quels types de lacune :
      1. Besoin de granularité/niveau de détail plus élevés par secteur industriel? Par région?
      2. Quelles autres données devraient être recueillies?
      3. Existe-t-il des secteurs industriels supprimés qui sont importants pour vous?
  5. Quels sont les principaux enjeux et questions stratégiques dans les secteurs de la fabrication et du commerce de gros que vous prévoyez avoir à aborder au cours des cinq prochaines années?
    1. Prévoyez-vous l'apport de modifications aux données dont vous aurez besoin à l'avenir?
      1. Existe-t-il des secteurs industriels dont la taille est appelée à augmenter et qui devront faire l'objet de mesures ou d'un suivi?
  6. Y a-t-il d'autres produits et services dont vous avez besoin? (p. ex. totalisations spéciales, accords de partage de données, ateliers sur les données existantes, documents analytiques)
    1. Existe-t-il des produits pour lesquels vous seriez disposé à payer?
    2. Seriez-vous disposé à payer pour une expansion de nos enquêtes dans un domaine donné?
  7. Existe-t-il des améliorations que nous pourrions apporter en matière d'exactitude, d'actualité, d'accessibilité, d'intelligibilité, de cohérence ou d'objectivité?
    1. Exactitude :
      1. Comment jugez-vous la qualité des données disponibles?
      2. Analysez-vous la qualité des données lorsque vous utilisez des ensembles de données?
      3. Les données permettent-elles de mesurer ce qu'elles sont censées mesurer?
      4. Trouvez-vous des erreurs de biais ou des erreurs systématiques dans les données? Existe-t-il des niveaux de variance inacceptables (erreurs aléatoires) dans les données?
      5. Constatez-vous des problèmes de couverture, d'échantillonnage, de réponse, de non-réponse?
    2. Actualité :
      1. Les données et les produits sont-ils disponibles en temps opportun (c.-à-d., délai minimal entre la fin de la période de référence et la date de diffusion)?
      2. De combien de temps disposez-vous entre nos diffusions mensuelles et annuelles pour produire un rapport analytique ou une note d'information?
    3. Accessibilité :
      1. Utilisez-vous CANSIM régulièrement?
      2. Êtes-vous familier avec notre outil CANSIM et êtes-vous à l'aise dans son utilisation?
      3. Utilisez-vous d'autres sources de données régulièrement?
      4. À quelle fréquence avez-vous besoin de totalisations spéciales pour vos données? De quelles variables avez-vous besoin?
      5. Quelles autres sources de données aimez-vous utiliser, ou dont l'accès est aisé ou qui sont aisément manipulables?
      6. Quels sont pour vous les obstacles à l'accès aux données de StatCan? Les coûts constituent-ils un obstacle?
    4. L'information contextuelle et les documents de base fournis sont-ils suffisants pour vos besoins?
      1. Les exigences de StatCan en matière de confidentialité sont-elles sources de problèmes pour vous?
      2. Dans quelle mesure est-il facile de trouver de l'information sur les données disponibles?
      3. Dans quelle mesure est-il facile de trouver/obtenir les données de Statistique Canada dont vous avez besoin?
      4. Comment accédez-vous aux données? Quel site utilisez-vous? Comment obtenez-vous les données? (p. ex. CANSIM, tableaux spéciaux de la DFCG?)
      5. Existe-t-il des obstacles à l'accès (p. ex. coûts, technologie, difficulté d'utilisation des tableaux CANSIM)?
      6. Les règles de confidentialité réduisent-elles la disponibilité des données (p. ex. en raison d'une suppression excessive)?
    5. Intelligibilité :
      1. Pouvez-vous trouver les métadonnées ou la documentation nécessaires pour être en mesure de comprendre et d'utiliser les données correctement?
      2. Utilisez-vous l'information disponible sur les concepts, les variables, les classifications utilisées, les méthodes de collecte et de traitement des données, les indicateurs d'exactitude ou de qualité, etc.?
      3. Devrions-nous inclure davantage d'information sur la production des données ou sur leur comparaison avec celles d'autres enquêtes?
    6. Cohérence :
      1. Les données demeurent-elles cohérentes au fil du temps?
      2. Les données respectent-elles les concepts, classifications, populations cibles et méthodes standards?
      3. Les classifications satisfont-elles à vos besoins? Est-ce que vous créez des totalisations spéciales pour certains secteurs industriels en utilisant vos propres définitions?
      4. Les données peuvent-elles être utilisées avec d'autres données de Statistique Canada ou d'autres sources statistiques? Par exemple, en conjonction avec des données sur les emplois ou les investissements?
    7. Objectivité :
      1. Les données sont-elles jugées crédibles, objectives, impartiales? Faites-vous confiance aux données de ces programmes?
  8. Quels sont selon vous les trois enjeux les plus importants qui devraient être abordés dans le cadre des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros? Si vous pouviez choisir trois domaines sur lesquels mettre l'accent, que feriez-vous/régleriez-vous/ajouteriez-vous?
Date de modification :

Site Web du Recensement de 2016

Informations archivées

Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Objectifs de la consultation

En février 2016, Statistique Canada a mené des essais de convivialité du site Web du Recensement de 2016 afin d'obtenir de la rétroaction sur un certain nombre d'éléments, dont les suivants :

  • l'information et les instructions fournies quant à la façon de remplir le questionnaire du Recensement de 2016 en ligne;
  • l'accès au questionnaire du Recensement de 2016 en ligne;
  • l'information sur les possibilités d'emploi au recensement;
  • l'accès à un formulaire de demande d'emploi en ligne;
  • les documents d'information et le matériel éducatif, y compris la Trousse de l'enseignant et la Trousse d'éducation pour adultes.

Méthode de consultation

Du 9 février au 17 février 2016, la Division des communications a procédé à des essais de convivialité, dans le cadre desquels on a demandé aux participants d'effectuer une série de tâches.

Les essais visaient à mesurer le taux de réussite des participants à ces tâches et à déterminer les moyens utilisés pour les accomplir. Des entrevues ont également été réalisées pendant les essais afin de consigner le raisonnement des participants alors qu'ils tentaient d'accomplir chacune des tâches.

Résumé des résultats

Dans l'ensemble, la mise à l'essai des pages liées aux étapes de la précollecte et de la collecte du recensement et la rétroaction reçue ont été positives. Des améliorations pourraient être apportées à la fonction de confirmation des pages de confirmation d'inscription et de désinscription à Mon rappel du recensement; aux indicateurs liés aux questions du recensement en plusieurs langues et à la fermeture de session automatique après un certain temps d'inactivité; ainsi qu'à la façon de trouver les renseignements liés à la capacité informatique.

Façon de participer

Cette consultation est terminée.

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à une consultation doivent communiquer avec Statistique Canada aux coordonnées indiquées à la page Contactez-nous.

Veuillez noter que Statistique Canada choisit les participants de chaque consultation afin de recueillir des commentaires auprès d'un échantillon représentatif de la population cible de l'étude. Les candidats ne seront pas tous invités à participer à une consultation donnée.

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants à ses consultations. Tous les renseignements personnels créés, détenus ou recueillis par l'organisme sont protégés par la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour plus de renseignements sur les politiques sur la protection des renseignements personnels de Statistique Canada, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Statistique Canada remercie les participants de leur participation à cette consultation. Vos observations orientent les activités de développement Web de l'organisme et nous permettent de nous assurer que les produits finaux répondent aux attentes des utilisateurs.

Résultats

Dans l'ensemble, la mise à l'essai des pages liées aux étapes de la précollecte et de la collecte du recensement a donné de bons résultats et les commentaires généraux étaient positifs. Des améliorations pourraient être apportées, particulièrement en ce qui a trait aux pages de confirmation d'inscription et de désinscription à Mon rappel du recensement; aux indicateurs liés aux questions du recensement en plusieurs langues et à la fermeture automatique de la session; ainsi qu'à la façon de trouver les renseignements liés à la capacité informatique.

Recommandations

Page de destination de la collecte

Clarifiez l'indicateur « Fermeture automatique de la session ». Les améliorations pourraient comprendre le remplacement de l'indicateur par, par exemple, « Arrêter et terminer plus tard » ou l'insertion de ce contenu dans les conseils sur la façon de remplir le questionnaire du recensement en ligne (p. ex. dans un endroit de premier plan).

Questions du recensement en plusieurs langues

Précisez que cette section fournit les questions en différentes langues à des fins de référence, mais que les répondants doivent remplir le questionnaire réel du recensement en français ou en anglais seulement. Cette section n'était pas intuitive pour les participants et doit être améliorée.

Conseils sur la façon de remplir le questionnaire du recensement en ligne

Dans cette section, ajoutez une section (en caractères gras) pour les Exigences et paramètres informatiques.

Restez branchés

Envisagez de modifier les images de la section Restez branchés. Vous pourriez notamment changer la taille des renseignements ou en ajouter afin que le tout cadre mieux avec les autres images de la section Pleins feux sur le recensement.

Date de modification :

Évaluation du site Web de Statistique Canada de 2016

Informations archivées

Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Objectifs de la consultation

En février 2016, Statistique Canada a procédé à une évaluation de son site Web afin de recueillir la rétroaction des visiteurs sur plusieurs sujets, dont :

  • les taux de réussite de la réalisation de la tâche;
  • la satisfaction globale à l'égard du site Web.

Méthode de consultation

Statistique Canada a utilisé une technique d'interception déployée dans l'ensemble du site Web afin d'inviter les visiteurs à participer à la consultation en remplissant un bref questionnaire.

En tout, 10 127 visiteurs y ont participé du 8 au 17 février 2016.

Comment participer

Cette consultation est maintenant terminée.

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à une consultation peuvent communiquer avec Statistique Canada en envoyant un courriel à consultations@statcan.gc.ca.

Veuillez noter que Statistique Canada choisit les participants de chaque consultation afin de recueillir de la rétroaction d'un échantillon représentatif de la population cible de l'étude. Ce ne sont pas tous les candidats qui seront invités à participer à une consultation donnée.

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants aux consultations. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par l'organisme est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada en matière de confidentialité, veuillez consulter l'avis de confidentialité.

Résultats

Satisfaction globale

En 2016, 75 % des participants à la consultation se sont dits généralement satisfaits, en hausse comparativement à 70 % en 2015.

Renseignements recherchés

Selon les résultats de la consultation, 52 % des visiteurs cherchaient surtout des données et des tableaux de données sur un sujet précis, tandis que 12 % cherchaient des renseignements sur les emplois ou les carrières à Statistique Canada.

Réussite de la réalisation de la tâche

En 2016, 81 % des participants ont accompli leur tâche avec succès, en hausse comparativement à 75 % en 2015.

Parmi les participants qui ont réalisé leur tâche avec succès, 72 % ont trouvé l'information qu'ils cherchaient en cinq minutes ou moins et 74 % ont indiqué avoir trouvé l'information facilement.

Le taux de réussite de la réalisation de la tâche est élevé, avec 86 % des visiteurs assidus (ceux qui ont consulté le site Web six fois ou plus au cours des six derniers mois) et 78 % des visiteurs occasionnels (ceux qui ont consulté le site Web moins de six fois au cours des six derniers mois) qui ont affirmé avoir trouvé ce qu'ils cherchaient. Le taux de réussite était le plus élevé chez les participants cherchant de l'information dans Le Quotidien (91 %).

Les participants provenant de l'administration publique fédérale (86 %) et de l'administration publique provinciale (83 %) ont enregistré le plus haut taux de succès dans leur recherche de renseignements. Parmi tous les répondants, 52 % avaient un emploi et 23 % étaient des étudiants; le reste était composé de travailleurs autonomes (8 %), de personnes à la retraite (8 %), de personnes en chômage (7 %) et de personnes inactives (2 %).

Points à améliorer

Lorsqu'ils ont été questionnés quant aux points à améliorer, les répondants ont suggéré une meilleure facilité d'accès aux données (navigation et recherche).

Profil des participants à la consultation

Les participants qui avaient un emploi provenaient en grande partie de trois secteurs principaux : les entreprises ou le secteur privé (45 %), l'administration publique ou le secteur public (31 %), et le secteur non gouvernemental ou sans but lucratif (11 %). Parmi tous les participants, 67 % étaient des visiteurs occasionnels.

On a également demandé aux participants d'évaluer leur compétence statistique. Dans l'ensemble, 24 % ont dit qu'ils avaient un niveau de compétence élevé (ils peuvent manipuler des ensembles de données et effectuer des analyses univariées ou multivariées), tandis que 59 % ont déclaré avoir un niveau de compétence moyen (ils peuvent analyser et interpréter les tableaux de données et les transformer en renseignements utilisables). En outre, 13 % ont dit avoir un niveau de compétence faible (ils peuvent calculer un pourcentage et afficher des données dans un graphique), et 3 % ont indiqué n'avoir aucune compétence statistique.

Statistique Canada remercie les participants qui ont pris part à cette consultation. Leur apport oriente le développement Web de l'organisme et fait en sorte que les produits finaux répondent aux exigences des utilisateurs.

Date de modification :

Fichiers de microdonnées à grande diffusion — Programme du Recensement de la population

Informations archivées

Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Objectifs de la consultation

De décembre 2015 à janvier 2016, Statistique Canada mènera une consultation auprès des utilisateurs clés au sujet des Fichiers de microdonnées à grande diffusion (FMGD) du Programme du Recensement de la population, dans le but d'obtenir des commentaires sur le contenu, les variables, la géographie et les méthodes d'échantillonnage. Cette rétroaction nous aidera à nous assurer que notre produit continue de répondre aux besoins des utilisateurs.

Méthode de consultation

Les utilisateurs clés de données seront invités à participer à la consultation sur les FMGD du Programme du Recensement de la population de 2016. Un questionnaire sera envoyé par courriel afin de recueillir les commentaires.

Comment participer

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à cette consultation peuvent communiquer avec Statistique Canada par courriel à l'adresse statcan.censusconsultation-consultationrecensement.statcan@canada.ca.

Veuillez noter que Statistique Canada choisit les participants de chaque consultation de manière à recueillir de la rétroaction d'un échantillon représentatif de la population-cible de l'étude. Tous les candidats ne seront pas invités à participer à une consultation donnée.

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants à ses consultations. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada à l'égard de la confidentialité, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats de l'évaluation de la satisfaction de la clientèle seront publiés en ligne dès qu'ils seront disponibles.

Date de modification :

Programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros

Informations archivées

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Objectifs de la consultation

En juin 2015, Statistique Canada mènera une consultation auprès d'utilisateurs clés des données des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros afin d'obtenir de la rétroaction concernant les données, les produits et les services, de connaître les besoins nouveaux et émergents, et de dépister de possibles occasions de collaboration. Les commentaires recueillis aideront à établir l'orientation et le développement futurs de ces programmes et de s'assurer qu'ils continuent de répondre aux besoins des utilisateurs.

Comment participer

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à cette consultation peuvent communiquer avec Statistique Canada par courriel à l'adresse joanne.moreau@statcan.gc.ca ou peter.rosborough@statcan.gc.ca.

Pour obtenir davantage d'information au sujet des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros et de cette consultation, veuillez consulter le document d'information à leur sujet.

Veuillez noter que Statistique Canada choisit les participants de chaque consultation de manière à recueillir de la rétroaction d'un échantillon représentatif de la population-cible de l'étude. Tous les candidats ne seront pas invités à participer à une consultation donnée.

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants à ses consultations. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada à l'égard de la confidentialité, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats de l'évaluation de la satisfaction de la clientèle sont maintenant disponibles.

Date de modification :

Consultations auprès des intervenants :
Statistique de la fabrication et du commerce de gros

Contexte

La fabrication et le commerce de gros sont deux des secteurs les plus importants de l'économie canadienne. Ils représentent environ 16 % de l'activité économique du Canada et réalisent des ventes annuelles de l'ordre de 1,2 billion de dollars. On compte plus de 2,2 millions d'emplois dans ces secteurs.

À Statistique Canada (StatCan), l'activité dans ces secteurs est suivie par la Division de la fabrication et du commerce de gros (DFCG), qui compile des données à la fois sur une base mensuelle et annuelle pour les industries de la fabrication et du commerce de gros. Les programmes mensuels sont axés sur la production de données sur les ventes, les commandes et les stocks pour les deux secteurs. Les programmes annuels fournissent des données plus détaillées, y compris sur les bénéfices, les dépenses ainsi que les salaires et traitements. Les données sont disponibles aux échelles nationale et provinciale. Elles sont aussi ventilées selon l'industrie et le sous-secteur à l'intérieur du secteur, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord.

Les données produites par la DFCG sont utilisées par des intervenants partout au pays. À l'intérieur de StatCan, ces données servent de données d'entrée importantes pour plusieurs indicateurs économiques clés, comme le produit intérieur brut. Finances Canada et la Banque du Canada utilisent les données sur la fabrication et le commerce de gros pour établir les politiques fiscale, financière et monétaire. Les institutions publiques et privées utilisent ces données pour étudier l'économie canadienne, alors que le secteur privé utilise les données de la DFCG pour effectuer des études de marché et déterminer la taille des industries au sein des secteurs.

Pour assurer la pertinence et l'utilité continues des programmes de la DFCG, Statistique Canada consulte les principaux utilisateurs de données pour obtenir de la rétroaction sur les données, les produits et les services de la DFCG; pour identifier les lacunes ou les déficiences possibles en matière de données; pour mettre l'accent sur les besoins nouveaux et émergents ainsi que pour trouver d'éventuelles possibilités de collaborations futures. Ces données d'entrée utiles serviront à planifier l'orientation et le développement futurs de ces programmes.

Ces consultations permettront de veiller à ce que les programmes de StatCan demeurent utiles et à jour. Il est important que nous comprenions comment les données de StatCan sont utilisées, ainsi que les questions que les chercheurs se posent concernant les secteurs de la fabrication et du commerce de gros. Ces consultations nous fourniront l'occasion de recueillir les données d'entrée dont nous avons besoin pour prendre des décisions concernant la planification stratégique de nos programmes, c'est-à-dire l'aspect qu'ils prendront à l'avenir, du point de vue des données recueillies, des produits générés et des services fournis. Ainsi, StatCan pourra continuer à recueillir les données adéquates pour ses clients, de façon efficace et efficiente.

Questions de discussion

  1. Parlez-nous de la nature du travail que vous effectuez.
  2. Dans le cadre de votre travail, comment utilisez-vous les données sur la fabrication et le commerce de gros? Pouvez-vous fournir des exemples? Quelles données utilisez-vous? Où les obtenez-vous? Comment les obtenez-vous?
  3. Les programmes de la fabrication et du commerce de gros sont-ils utiles pour vous?
  4. Lorsque vous avez des besoins en données, StatCan est-il votre principale source? Pourquoi ou pourquoi pas?
  5. Dans les données actuelles qui sont recueillies, y a-t-il des lacunes ou des déficiences? Quelles autres données voudriez-vous obtenir?
  6. Y a-t-il d'autres produits et services dont vous avez besoin? (Par exemple, des totalisations spéciales, des ententes de partage de données, des ateliers concernant les données disponibles.)
  7. Quels sont les enjeux stratégiques et questions clés des secteurs de la fabrication et du commerce de gros dont vous entrevoyez devoir vous occuper au cours des cinq prochaines années?
  8. Quels sont, selon vous, les trois enjeux les plus importants qui devraient être abordés dans le cadre des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros? Si vous pouviez choisir trois domaines sur lesquels mettre l'accent, que feriez-vous/régleriez-vous/ajouteriez-vous?

Annexe 1 : Variables clés et industries de la statistique de la fabrication

Variables clés de la fabrication
Variable Type de variable Fréquence Géographie
Total des revenus Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Revenus tirés de produits fabriqués/ventes de produits fabriqués (livraisons) Revenus Annuelle/mensuelle Nationale/provinciale
Total des dépenses Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Total des salaires et traitements, main-d'œuvre directe et indirecte Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût total de l'énergie, de l'approvisionnement en eau et du carburant pour véhicules Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût de l'énergie et de l'approvisionnement en eau Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût du carburant pour véhicules Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût des matières premières et des fournitures Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Total des stocks d'ouverture Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Stocks d'ouverture, produits ou travaux en cours Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Stocks d'ouverture, produits finis fabriqués Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Total des stocks de clôture Stocks Annuelle/mensuelle (nationale seulement) Nationale/provinciale
Stocks de clôture, produits ou travaux en cours Stocks Annuelle/mensuelle (nationale seulement) Nationale/provinciale
Stocks de clôture, produits finis fabriqués Stocks Annuelle/mensuelle (nationale seulement) Nationale/provinciale
Valeur ajoutée de la fabrication Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Nouvelles commandes, valeurs estimées des commandes reçues pendant le mois Revenus Mensuelle Nationale
Commandes en carnet, valeurs estimées des commandes à la fin du mois Revenus Mensuelle Nationale
Matières brutes, carburant, fournitures, composantes, valeurs estimées à la fin du mois Stocks Mensuelle Nationale
Ratio du total des stocks aux ventes Ratio Mensuelle Nationale
Ratio des produits finis aux ventes Ratio Mensuelle Nationale
Industries de la fabrication
SCIAN Sous-secteur
31-33 Fabrication
311 Fabrication d'aliments
312 Fabrication de boissons et de produits du tabac
313 Usines de textiles
314 Usines de produits textiles
315 Fabrication de vêtements
316 Fabrication de produits en cuir et de produits analogues
321 Fabrication de produits en bois
322 Fabrication du papier
323 Impression et activités connexes de soutien
324 Fabrication de produits du pétrole et du charbon
325 Fabrication de produits chimiques
326 Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc
327 Fabrication de produits minéraux non métalliques
331 Première transformation des métaux
332 Fabrication de produits métalliques
333 Fabrication de machines
334 Fabrication de produits informatiques et électroniques
335 Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques
336 Fabrication de matériel de transport
337 Fabrication de meubles et de produits connexes
339 Activités diverses de fabrication

Outre les variables financières, des données sur la fabrication concernant les achats de matières premières et les ventes de produits fabriqués, selon le type de produits, sont aussi disponibles. Ces produits sont classés selon le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord.

Système de classification des produits de l'Amérique du Nord
Variable selon le produit Type de variable Fréquence Géographie
Achats de matières premières Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Ventes de produits fabriqués Revenus Annuelle Nationale/provinciale

Statistique Canada produit aussi des statistiques sur la quantité de produits fabriqués pour plusieurs produits fabriqués au Canada.

Produits fabriqués au Canada
Produit Variables Fréquence Géographie
Asphalte Production et livraisons Mensuelle Nationale/provinciale
Ciment Production et livraisons Mensuelle Nationale/provinciale
Produits chimiques Production Annuelle Nationale
Scieries Production et livraisons Mensuelle Nationale/provinciale
Tabac Production et ventes Mensuelle Nationale

Annexe 2 : Variables clés et industries de la statistique du commerce de gros

Variables clés du commerce de gros
Variable Type de variable Fréquence Géographie
Ventes de 2007, enchaînées Revenus Mensuelle Nationale
Ventes de 2007, selon l'indice enchaîné de Fisher fixe Revenus Mensuelle Nationale
Indice de prix fixe de Fisher Indice de prix Mensuelle Nationale
Indice de Paasche pondéré en fonction de l'année en cours Indice de prix Mensuelle Nationale
Ventes de 2007 en prix constants selon la formule de Laspeyres à pondération fixe Indice de prix Mensuelle Nationale
Ventes Revenus Mensuelle Nationale/provinciale
Stocks Stocks Mensuelle Nationale
Vente de tous les produits achetés pour la revente Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Revenus sous forme de commissions Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Total des revenus d'exploitation Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Achats de produits pour la revente Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Produits achetés pour la revente, stocks d'ouverture Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Produits achetés pour la revente, stocks de clôture Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Coût des produits vendus Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Rémunération totale du travail Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Total des dépenses d'exploitation Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Marge brute (pourcentage) Ratio Annuelle Nationale/provinciale
Bénéfice d'exploitation (pourcentage) Ratio Annuelle Nationale/provinciale
Industries du commerce de gros
SCIAN Sous-secteur
411 Grossistes-marchands de produits agricoles
412 Grossistes-marchands de pétrole et de produits pétroliers
413 Grossistes-marchands de produits alimentaires, de boissons et de tabac
414 Grossistes-marchands d'articles personnels et ménagers
415 Grossistes-marchands de véhicules automobiles, et de pièces et d'accessoires de véhicules automobiles
416 Grossistes-marchands de matériaux et fournitures de construction
417 Grossistes-marchands de machines, de matériel et de fournitures
418 Grossistes-marchands de produits divers
419 Commerce électronique de gros entre entreprises, et agents et courtiers

Annexe 3 : Liste des enquêtes et des tableaux de données CANSIM correspondants

Liste des enquêtes et des tableaux de données CANSIM correspondants
Enquête Taille de l'échantillon Tableaux CANSIM
Enquêtes sur la fabrication
Enquête annuelle sur les manufactures et l'exploitation forestière Environ 9 960 entreprises 301-0006 et 301-0007
Papier-toiture asphalté Recensement des grandes entreprises 303-0052
Enquête de ciment Recensement des grandes entreprises 303-0060 et 303-0061
Produits chimiques industriels et résines synthétiques Recensement des grandes entreprises 303-0053
Enquête mensuelle sur les industries manufacturières Environ 10 500 établissements 304-0014, 304-0015 et 377-0009
Scieries Environ 215 établissements 303-0064 et 303-0065
Enquêtes sur le commerce de gros
Enquête annuelle sur le commerce de gros 15 100 établissements 081-0014
Enquête mensuelle sur le commerce de gros 7 500 groupes d'établissements 081-0011, 081-0012 et 081-0015
Date de modification :

Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) 2012

Introduction

Préface

La version 2012 de la Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) a été élaborée par suite de la mise en oeuvre des recommandations internationales publiées dans le manuel Système de comptabilité nationale de 2008 (SCN 2008). Elle a remplacé la Classification sectorielle des unités institutionnelles (CSUI) de Statistique Canada, qui était fondée sur le Système de comptabilité nationale de 1993 (SCN 1993).

La CCUSI est une classification importante qui définit de manière uniforme et cohérente les concepts qui sous-tendent la production des statistiques économiques servant à compiler les agrégats macroéconomiques qui sont publiés par tous les programmes de la Direction des comptes macroéconomiques. Elle procure le cadre de classification dont ont besoin l'infrastructure statistique et les programmes d'enquête tels que la Division des registres statistiques et la Division de l'organisation et des finances de l'industrie pour tenir à jour les bases de sondage et recueillir des données auprès des unités institutionnelles. La CCUSI sert également de base au cadre du Système de comptabilité nationale en assurant l'arrimage nécessaire avec la séquence des comptes économiques depuis le compte de production jusqu'au compte du patrimoine, améliorant l'intégration des données ainsi que la qualité des données et des métadonnées. Statistique Canada utilise la classification afin de publier les statistiques économiques du Canada selon le secteur institutionnel et de faire des présentations de données à des organismes internationaux comme l'Organisation de coopération et de développement économiques et le Fonds monétaire international, notamment.

La classification des unités et des secteurs institutionnels est le regroupement des unités institutionnelles qui constituent les secteurs et les sous-secteurs de l'économie totale présentés dans le manuel du SCN de 2008. Une unité institutionnelle est une entité économique qui est capable de posséder des actifs, de prendre des engagements et de s'engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d'autres entités. Les unités institutionnelles sont affectées à des secteurs institutionnels en fonction de l'activité économique qu'elles exercent, soit la production, la consommation et l'accumulation de capital. L'affectation vise à regrouper les unités institutionnelles semblables dans un secteur institutionnel donné, ainsi qu'à délimiter les secteurs qui sont fondamentalement différents les uns des autres selon leurs objectifs, leurs fonctions et leur comportement économiques.

L'économie totale se définit comme l'ensemble des unités institutionnelles résidentes. Il y a deux types d'unités institutionnelles, à savoir les personnes ou groupes de personnes, et les entités juridiques ou sociales. Les personnes ou groupes de personnes forment le secteur des ménages. Les entités juridiques ou sociales qui se sont engagées dans des activités ou des opérations économiques forment le reste des secteurs de l'économie, sous forme de secteur des sociétés non financières, le secteur des sociétés financières, le secteur des administrations publiques générales, le secteur des ménages et le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Les unités institutionnelles non résidentes sont classifiées dans le secteur des non-résidents.La version internationale des classifications institutionnelles telle qu'elle est présentée dans le SCN de 2008 intègre de nouveaux points qui n'étaient pas dans le SCN de 1993. Statistique Canada a mis en oeuvre certaines de ces recommandations. Certaines différences n'ont toutefois pas permis d'adopter pleinement la classification selon la recommandation du SNC 2008. Voici un résumé de certaines des principales différences. 1.) Dans le Système canadien de comptes macroéconomiques (SCCM), jadis appelé Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC), toutes les sociétés financières publiques sont classées séparént comme entreprises publiques financières (EPF). Cette pratique date d'avant le SCN de 1993 et de 2008. Il en va de même pour les sociétés publiques non financières, qui sont classées séparément comme entreprises publiques non financières (EPNF). 2.) Pour la diffusion, il n'y a pas de répartition entre les unités institutionnelles nationales et étrangères dans le SCCM. Autrement dit, il n'y a pas de délimitation entre les unités contrôlées au pays ou à l'étranger. 3.) Même si le Registre des entreprises de Statistique Canada maintient d'autres variables (essentiellement en fonction des données administratives) pour désigner les institutions sans but lucratif (ISBL), le SCCM ne donne pas de répartition entre les ISBL et les institutions à but lucratif (IBL). 4.) Il y a aussi des différences d'étendue du détail sectoriel entre le SCCM et le SCN de 2008. Le SCCM présente plus de détail sur les sociétés d'assurance et les administrations publiques générales (étant donné l'inclusion de la spécificité canadienne - l'administration publique autochtone) et le SCN de 2008 a plus de sous-secteurs financiers que le SCCM, soit 9 contre 5, respectivement.

La CCUSI s'aligne étroitement sur la version internationale au niveau des secteurs (deux chiffres). À compter du niveau des sous-secteurs (trois chiffres), le SCCM et le SCN de 2008 commencent à diverger : le SCCM a 5 sous-secteurs financiers et le SCN de 2008 en a 9, qu'il a fallu regrouper en 5. Le niveau des sous-secteurs est donc davantage une version harmonisée de la classification du SCCM avec le SCN de 2008. Au niveau des grands groupes (quatre chiffres) et des groupes (cinq chiffres), la CCUSI est presque entièrement le reflet des détails au niveau de travail qui sont actuellement utilisés dans le SCCM. Au niveau des sous-groupes (six chiffres), les unités institutionnelles contrôlées par le gouvernement sont désignées par un code de classification qui se termine par 1, tandis que celles contrôlées par les unités institutionnelles privées nationales et étrangères sont désignées par des codes qui se terminent par 2 et 3, respectivement. Il s'agit simplement d'une désignation de codes qui est compatible avec le SCN de 2008 et pas nécessairement conforme au système de codage de classification type qui a été appliqué dans le reste de la structure.

La CCUSI est une classification type conforme au Modèle de classifications statistiques du Modèle générique d'informations statistiques (GSIM).

Remerciements

L'élaboration de la Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) de 2012 a mobilisé le temps, l'énergie et la coopération d'un certain nombre d'experts de la Division des normes, de la Direction des comptes macroéconomiques et d'autres divisions de Statistique Canada.

La CCUSI a été élaborée par Berouk Terefe sous la supervision de Tony Labillois et de Philippe Gagné, du Groupe d'intégration de la comptabilité nationale (GICN). Le travail a bénéficié de la contribution et des conseils d'experts d'Alice Born, directrice de la Division des normes, ainsi que de Johanne Pineau-Crysdale et de Michael Pedersen. James Tebrake, directeur général de la Direction des comptes macroéconomiques, ainsi que Charles Wright et Michel Pascal ont également formulé de précieux commentaires. Serge Aumont a fourni des commentaires sur la version préliminaire.

La CCUSI de 2012 est publiée par la Division des normes. Nous remercions Brent Hultquist et Niloufar Zanganeh de leur soutien technique.

Contexte

La Classification sectorielle des unités institutionnelles (CSUI) de Statistique Canada, qui était fondée sur le Système de comptabilité nationale (SCN) de 1993, a été mise à jour et remplacée par la Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) de 2012, fondée sur le SCN de 2008.

La classification des unités et des secteurs institutionnels est le regroupement des unités institutionnelles qui constituent les secteurs et les sous-secteurs de l'économie totale présentés dans le manuel du SCN de 2008. Une unité institutionnelle est une entité économique qui est capable de posséder des actifs, de prendre des engagements et de s'engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d'autres entités.

Les unités institutionnelles sont affectées à des secteurs institutionnels en fonction de l'activité économique qu'elles exercent, soit la production, la consommation et l'accumulation de capital. L'affectation vise à regrouper les unités institutionnelles semblables dans un secteur institutionnel donné, ainsi qu'à délimiter les secteurs qui sont fondamentalement différents les uns des autres selon leurs objectifs, leurs fonctions et leur comportement économiques.

Selon le SCN de 2008, les principales caractéristiques des unités institutionnelles peuvent être décrites comme suit :

  1. une unité institutionnelle est en droit de posséder, de son propre chef, des biens et des actifs; elle est donc capable d'échanger la propriété de biens ou d'actifs dans des opérations réalisées avec d'autres unités institutionnelles;
  2. elle est capable de prendre des décisions économiques et de s'engager dans des activités économiques pour lesquelles elle est tenue directement responsable et redevable en droit;
  3. elle est capable de souscrire des dettes en son nom propre, de prendre d'autres obligations ou des engagements sur l'avenir et de conclure des contrats;
  4. il existe pour l'unité un ensemble complet de comptes, y compris un bilan de ses actifs et de ses passifs, ou bien il serait possible et utile, d'un point de vue économique, d'établir un ensemble complet de comptes s'ils étaient demandés.

L'économie totale se définit comme l'ensemble des unités institutionnelles résidentes. Il y a deux types d'unités institutionnelles, à savoir les personnes ou groupes de personnes, et les entités juridiques ou sociales. Les personnes ou groupes de personnes forment le secteur des ménages. Les entités juridiques ou sociales qui se sont engagées dans des activités ou des opérations économiques forment le reste des secteurs de l'économie, sous forme de sociétés (non financières et financières), y compris les quasi-sociétés, les administrations publiques générales, et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM). Les quasi-sociétés sont des entreprises non constituées en sociétés qui se comportent comme des sociétés, tiennent un ensemble complet de comptes, y compris des bilans. À ce titre, toutes les unités institutionnelles résidentes sont regroupées en secteurs institutionnels, sur la base de leurs fonctions, de leurs comportements et leurs objectifs principaux, et sont affectées à un — et à un seul — des cinq secteurs institutionnels suivants : le secteur des sociétés non financières, le secteur des sociétés financières, le secteur des administrations publiques générales, le secteur des ménages et le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Ces secteurs sont décrits plus en détail dans les prochaines sections du présent document.

La résidence d'une unité institutionnelle correspond au territoire économique avec lequel elle possède la relation la plus étroite (c.‑à‑d. son centre d'intérêt économique prépondérant). Par conséquent, chaque unité institutionnelle est traitée comme résidente d'un seul territoire économique. Une unité institutionnelle a un centre d'intérêt économique prépondérant dans un territoire économique s'il existe, dans ce territoire économique, un lieu, un logement, un lieu de production ou d'autres locaux sur lequel ou à partir duquel elle s'engage et entend continuer à s'engager, indéfiniment ou pendant une période finie, mais longue, dans des activités et dans des opérations économiques sur une échelle importante. Il n'est pas nécessaire que le lieu soit fixe dès lors qu'il est situé sur le territoire économique. Un lieu d'implantation réel ou prévu pendant une année ou plus est utilisé comme définition opérationnelle; le choix d'un an est quelque peu arbitraire, mais il est adopté afin d'éviter les incertitudes et de faciliter la cohérence internationale.

Les unités institutionnelles résidentes autres que les ménages sont subdivisées en producteurs marchands et non marchands, c'est‑à-dire entre les secteurs des sociétés financières et non financières et le secteur des administrations publiques générales, avec unités institutionnelles sous contrôle public, de même que le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Les producteurs marchands sont les établissements dont la production est entièrement ou surtout une production marchande. C'est‑à-dire une production marchande consistant en production destinée à la vente à des prix économiquement significatifs. Les producteurs non marchands sont les établissements qui appartiennent à des unités publiques ou ISBLSM qui fournissent des produits ou services gratuitement, ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatifs, aux ménages ou à l'ensemble de la collectivité.

Le SCN de 2008 établit une distinction entre trois types de propriété et de contrôle — contrôle public, contrôle privé et contrôle étranger — qui sont tous brièvement décrits ci‑après. Le lecteur est prié de consulter le manuel du SCN de 2008 pour une description plus détaillée de chacun.

En régime de contrôle public, une société est une société publique si une administration publique, une autre société publique ou une combinaison quelconque d'administrations publiques et de sociétés publiques contrôle l'entité, ledit contrôle étant défini comme le pouvoir de déterminer la politique générale de la société. L'expression « politique générale de la société » telle qu'utilisée ici est définie au sens large comme englobant des politiques financières et opérationnelles clés en relation avec les objectifs stratégiques de la société en tant que producteur marchand. Pour les entités désignées comme partenariat public-privé, en raison de leur fluidité, il n'y a pas de règle ni de critère prescriptif déterminant le contrôle et la propriété. Chaque partenariat public-privé est plutôt un cas d'espèce pour la détermination de l'unité qui a le contrôle de l'entité.

En régime de contrôle privé, une unité institutionnelle qui détient plus de la moitié des parts ou du capital d'une société est en mesure d'en contrôler la politique et l'exploitation en imposant, si nécessaire, son vote majoritaire aux autres actionnaires. De même, un petit groupe organisé d'actionnaires qui détiennent ensemble plus de 50 % du total des parts d'une société est en mesure de la contrôler en agissant de concert.

En régime de contrôle étranger, en général, une unité non résidente contrôle une société résidente si l'unité non résidente possède plus de 50 % du capital de la société. Les succursales des sociétés non résidentes sont, par définition, toujours sous contrôle étranger. Cependant, il est possible d'exercer le contrôle en détenant moins de la moitié du capital si l'unité non résidente peut exercer des pouvoirs qui s'exercent en vertu de la réglementation officielle, par exemple via le contrôle du conseil d'administration ou de l'organe directeur, le contrôle de la nomination et de la destitution du personnel clé, ou le contrôle des comités clés des sociétés et ainsi de suite.

Le SCN de 2008 établit aussi une distinction entre institutions sans but lucratif et institutions à but lucratif. Les institutions sans but lucratif (ISBL) sont des entités juridiques ou sociales créées dans le but de produire des biens ou des services, dont le statut ne leur permet pas d'être une source de revenu, de profit ou d'autre forme de gain financier pour les unités qui les créent, les contrôlent ou les financent. Dans les secteurs des sociétés financières et non financières à but lucratif, les unités qui ne sont pas des ISBL sont des institutions à but lucratif ou IBL. Il n'est pas interdit à une ISBL de réaliser un profit; il lui est tout simplement interdit de distribuer le profit qu'elle réalise à ses propriétaires. Les ISBL des secteurs des sociétés financières et non financières à but lucratif sont donc des producteurs marchands, tout comme les IBL. Pour plus de détail sur les ISBL et les IBL, le lecteur est prié de consulter le SCN de 2008.

Conformité de la CCUSI de 2012 avec la norme internationale

La version internationale des classifications institutionnelles telle qu'elle est présentée dans le SCN de 2008 intègre de nouveaux points qui n'étaient pas dans le SCN de 1993. Statistique Canada a mis en œuvre certaines de ces recommandations.

Certaines différences n'ont pas permis l'adoption intégrale de la classification selon la recommandation du SNC 2008. Voici un résumé de certaines des principales différences.

  1. Dans le Système canadien de comptes macroéconomiques (SCCM), jadis appelé Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC), toutes les sociétés financières publiques sont classées séparément comme entreprises publiques financières (EPF). Cette pratique date d'avant le SCN de 1993 et de 2008. Il en va de même pour les sociétés publiques non financières, qui sont classées séparément comme entreprises publiques non financières (EPNF).
  2. Pour la diffusion, il n'y a pas de répartition entre les unités institutionnelles nationales et étrangères dans le SCCM. Autrement dit, il n'y a pas de délimitation entre les unités contrôlées au pays ou à l'étranger.
  3. Même si le Registre des entreprises de Statistique Canada maintient d'autres variables (essentiellement en fonction des données administratives) pour désigner les ISBL, le SCCM ne donne pas de répartition entre les ISBL et les IBL.
  4. Il y a aussi des différences d'étendue du détail sectoriel entre le SCCM et le SCN de 2008 :
    1. Le SCCM présente plus de détail sur les sociétés d'assurance et les administrations publiques générales (étant donné l'inclusion de la spécificité canadienne − l'administration publique autochtone).
    2. Le SCN de 2008 a plus de sous-secteurs financiers que le SCCM, soit 9 contre 5, respectivement.

La CCUSI s'aligne étroitement sur la version internationale au niveau des secteurs (deux chiffres). À compter du niveau des sous-secteurs (trois chiffres), le SCCM et le SCN de 2008 commencent à diverger : le SCCM a 5 sous-secteurs financiers et le SCN de 2008 en a 9, qu'il a fallu regrouper en 5. Le niveau des sous-secteurs est donc davantage une version harmonisée de la classification du SCCM avec le SCN de 2008. Au niveau des grands groupes (quatre chiffres) et des groupes (cinq chiffres), la CCUSI est presque entièrement le reflet des détails au niveau de travail qui sont actuellement utilisés dans le SCCM.

Au niveau des sous-groupes (six chiffres), le codage détaillé par type de contrôle a été élaboré et mis à disposition pour le cas où une division utilisatrice dans le SCCM voudrait l'utiliser à un moment donné, pour autant que l'information par type de contrôle devienne disponible. Cependant, ainsi qu'il est mentionné plus haut, puisque l'information sur le contrôle ne peut pas s'obtenir facilement dans le SCCM à ce stade‑ci, il est impossible de délimiter les données sur les unités institutionnelles en fonction du type de contrôle. Le problème, par contre, devient sans objet dans le cas des secteurs des administrations publiques générales et des ménages puisque toutes les unités du secteur des administrations publiques générales sont sous contrôle public alors que toutes les unités du secteur des ménages sont sous contrôle privé national.

On trouvera ci‑après une analyse plus détaillée des différences de conformité avec la version internationale, sous chacun des secteurs et sous-secteurs respectifs.

Sociétés non financières

Au contraire de la version internationale, dans le SCCM, les sociétés non financières ne sont pas désagrégées en institutions sans but lucratif (ISBL) et institutions à but lucratif (IBL) à cause de contraintes touchant les opérations et la diffusion. De même, dans le SCCM, les sociétés non financières qui sont des entreprises publiques (EP) sont classées séparément. Dans la CCUSI de 2012, elles sont présentées comme des sociétés non financières publiques. Le niveau des sous-groupes peut également être désagrégé davantage en sous-secteurs des administrations publiques générales pour montrer le niveau d'administration publique qui a le pouvoir de contrôle sur une unité institutionnelle donnée. Selon la version internationale, ces EP seraient classées dans le sous-groupe des sociétés non financières publiques nationales.

Les entreprises publiques sont généralement créées par les gouvernements en vertu d'une loi fédérale ou provinciale. Parfois, une entité devient une EP à la suite de la prise de contrôle d'une société privée par l'État, d'une expropriation, de l'achat d'un bloc majoritaire d'actions avec droit de vote ou d'autres mesures. Certaines entités peuvent aussi être classées comme des entreprises publiques conformément à une convention internationale.

Sociétés financières

Par opposition aux 9 sous-secteurs désignés dans la norme internationale, la version canadienne regroupe les unités institutionnelles du secteur des sociétés financières en 5 sous-secteurs. Trois de ces 5 sous-secteurs (de la version internationale), soit les sous-secteurs des fonds du marché monétaire , des fonds autres que du marché monétaire, des institutions financières captives et des prêteurs, sont tous intégrés dans un même sous-secteur du SCCM 2012, Autres intermédiaires financiers (excepté les sociétés d'assurance et les régimes de retraite). Deux autres sous-secteurs de la version internationale, soit les sociétés d'assurance et les fonds de pension, sont regroupés en un même sous-secteur dans le SCCM 2012 : sociétés d'assurance et fonds de pension.

Dans le SCCM, les sociétés financières qui sont des entreprises publiques (EP) sont classées séparément. Dans la CCUSI de 2012, elles sont présentées comme des sociétés financières publiques. Le niveau des sous-groupes peut également être désagrégé davantage en sous-secteurs des administrations publiques générales pour montrer le niveau d'administration publique qui a le pouvoir de contrôle sur une unité institutionnelle donnée. Selon la version internationale, ces EP seraient classées dans le sous-groupe des sociétés financières publiques nationales.

Autres intermédiaires financiers sauf les sociétés d'assurance et les fonds de pension

Dans le SCCM, ce sous-secteur inclut explicitement les fonds du marché monétaire et les fonds autres que du marché monétaire. Dans le SCN de 2008, chacun de ces fonds est traité comme sous-secteur indépendant du secteur des sociétés financières. Le sous-secteur comprend aussi implicitement les unités institutionnelles des institutions financières captives et des prêteurs. Le sous-secteur du SCCM regroupe ces sous-secteurs, que la version internationale traite autrement comme trois sous-secteurs indépendants.

Auxiliaires financiers

Dans le SCCM, au contraire du SCN de 2008, tous les auxiliaires financiers sont classés comme courtiers en valeurs mobilières et intégrés dans les Autres intermédiaires financiers.

Sociétés d'assurance et fonds de pension

Dans le SCCM, ce sous-secteur regroupe les sociétés d'assurance et les fonds de pension que la version internationale (le SCN de 2008) traite autrement comme deux sous-secteurs indépendants.

Administrations publiques générales

Selon le SCN de 2008, le secteur est formé de trois niveaux (sous-secteurs) d'administration publique et de fonds de sécurité sociale. Les trois niveaux d'administration publique sont l'administration publique centrale, les administrations publiques d'État, et les administrations publiques locales. Dans le SCCM, ces trois niveaux d'administration publique sont aussi appelés administration publique fédérale, administrations publiques provinciales et territoriales et administrations publiques locales, respectivement. En plus des trois niveaux d'administration publique, le SCCM comprend le sous-secteur des administrations publiques autochtones comme autre niveau d'administration publique autonome. Le sous-secteur représente les unités institutionnelles des Premières Nations et des autres administrations publiques autochtones.

Le SCN de 2008 présente deux types de systèmes de sectorisation pour le secteur des administrations publiques générales. La première méthode consiste à subdiviser le secteur en administration publique centrale, administrations publiques d'État, administrations publiques locales et fonds de sécurité sociale, où les sous-secteurs comprennent les ISBL, mais pas les fonds de sécurité sociale à ce niveau d'administration publique. La deuxième méthode consiste à subdiviser le secteur en administration publique centrale, administrations publiques d'État et administrations publiques locales, où il est entendu que chacun des sous-secteurs comprend à la fois les ISBL et les fonds de sécurité sociale à ce niveau d'administration publique. Le SCCM suit le premier de ces deux systèmes de sectorisation.

Dans le SCCM, en plus des entités désignées comme unités institutionnelles au sein du secteur des administrations publiques générales, il y a des entités désignées comme unités sous-institutionnelles. Il s'agit d'organismes d'administration publique générale autonomes et d'organismes d'administration publique générale non autonomes, respectivement. Les organismes d'administration publique générale autonomes sont classés comme unités institutionnelles qui ont le pouvoir d'opérer indépendamment de leur administration publique mère. Elles ont leur propre personnel et peuvent être organisées en sociétés d'État, conseils, commissions ou agences. Les organismes d'administration publique générale non autonomes sont des unités sous-institutionnelles qui ne peuvent fonctionner indépendamment de leur administration publique mère. Elles opèrent au sein d'un ministère de l'administration publique. Elles n'ont pas de comptabilité distincte; leurs activités font plutôt partie des opérations financières du Ministère.

Ménages

Il y a plus d'une façon de subdiviser le secteur des ménages en ses sous-secteurs selon le type d'analyse ou de travail de politique pour lequel il est utilisé. La méthode appliquée par le SCCM est la sous-sectorisation selon le revenu. Les autres méthodes sont la sous-sectorisation selon les caractéristiques d'une personne de référence et la sous-sectorisation selon la taille du ménage et l'emplacement. Les trois méthodes sont décrites en détail dans le manuel du SCN de 2008.

Selon le SCN de 2008, les entreprises marchandes non constituées en sociétés appartenant à des ménages sont créées pour produire des biens ou des services destinés à être vendus ou troqués sur le marché. Bien qu'en général les ménages ne soient pas comme les sociétés, car ils ont une consommation finale, ils peuvent aussi s'engager dans la production comme les sociétés. Les entreprises non constituées en sociétés qui sont des groupements de personnes comptant de nombreux associés, comme certains grands cabinets d'avocats, de comptables ou d'architectes, qui se comportent souvent comme des sociétés, sont traitées comme des quasi-sociétés dans la mesure où des ensembles complets de comptes sont disponibles pour les groupements de personnes. Les entreprises non constituées en sociétés qui sont fondées sur des sociétés de personnes à responsabilité limitée sont effectivement des entités juridiques distinctes et traitées comme des sociétés. L'entreprise non constituée en société ne peut être traitée comme société que s'il est possible de séparer tous ses actifs, y compris ses actifs financiers jusqu'au niveau de l'encaisse, en ceux qui appartiennent au ménage à titre de consommateur et ceux qui appartiennent au ménage à titre de producteur.

Institutions sans but lucratif au service des ménages

Ce secteur est formé des institutions sans but lucratif qui fournissent des biens et des services aux ménages gratuitement ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatifs. Les institutions sans but lucratif (ISBL) sont affectées aux secteurs des sociétés financières ou non financières lorsqu'elles sont engagées dans la production marchande et au secteur des administrations publiques générales si elles se sont engagées dans la production non marchande, mais assujetties à la réglementation officielle. Une unité institutionnelle classée dans les ISBLSM n'est contrôlée ni par des sociétés ni par les administrations publiques générales. Comme dans le SCN de 2008, les ISBLSM sont un des secteurs institutionnels dans les comptes du SCCM.

Reste du monde

Le reste du monde comprend toutes les unités institutionnelles non résidentes qui effectuent des opérations avec des unités résidentes ou qui ont d'autres relations économiques avec les unités résidentes. Le reste du monde inclut aussi certaines unités institutionnelles qui peuvent se trouver physiquement situées dans le territoire géographique d'un pays, par exemple les enclaves étrangères comme les ambassades, les consulats ou les bases militaires, ainsi que les organisations internationales, y compris les banques centrales d'unions monétaires.

Selon le SCN de 2008, la banque centrale d'une union monétaire est traitée comme un type spécial d'organisation internationale. Les membres de l'organisation internationale dont fait partie la banque centrale sont les pouvoirs publics ou les banques centrales nationales des pays appartenant à l'union monétaire. La banque centrale est traitée comme une non-résidente dans chacun des pays membres de l'union monétaire, mais est résidente de l'espace monétaire dans son ensemble. On trouvera une analyse plus détaillée du traitement des unions monétaires et économiques à l'annexe 3 de la sixième édition du Manuel de la balance des paiements et de la position extérieure globale (MBP6). À l'heure actuelle, le Canada n'est pas membre d'une union monétaire et aucune banque centrale d'une union monétaire n'existe au Canada.

Titres et codes au niveau des sous-groupes

Comme dans le SCN de 2008, dans le SCCM, les unités institutionnelles contrôlées par les divers niveaux d'administration publique au Canada sont classées comme étant sous contrôle public, tandis que celles qui sont contrôlées par des unités institutionnelles du secteur privé sont classées dans la catégorie du contrôle privé national. Tous les sous-groupes des secteurs des administrations publiques générales et des ménages sont exclusivement sous contrôle public et privé national, respectivement. Par conséquent, pour éviter toute redondance, les titres au niveau des sous-groupes dans les deux secteurs ne font pas mention de « public national » ni de « privé national ».

Pour faire une distinction claire entre les unités institutionnelles nationales et privées contrôlées au pays et celles sous contrôle étranger, dans le SCCM, les unités contrôlées au pays sont appelées « publiques nationales » et « privées nationales », respectivement. Pour les unités institutionnelles contrôlées par des entités résidant à l'extérieur du Canada, la mention « sous contrôle étranger » est appliquée.

Au niveau des sous-groupes (six chiffres), les unités institutionnelles contrôlées par le gouvernement sont désignées par un code de classification qui se termine par 1, tandis que celles contrôlées par les unités institutionnelles privées nationales et étrangères sont désignées par des codes qui se terminent par 2 et 3, respectivement. Il s'agit simplement d'une désignation de codes qui est compatible avec le SCN de 2008 et pas nécessairement conforme au système de codage de classification type qui a été appliqué dans le reste de la structure.

Sommaire de la structure de la classification

Le CCUSI de 2012 est formé de six secteurs, y compris le reste du monde, 19 sous-secteurs, 38 grands groupes, 44 groupes et 62 sous-groupes. Le tableau sommaire suivant indique les nombres à chaque niveau de la structure.

Le CCUSI de 2012 est formé de six secteurs, y compris le reste du monde, 19 sous-secteurs, 38 grands groupes, 44 groupes et 62 sous-groupes. Le tableau sommaire suivant indique les nombres à chaque niveau de la structure.
Économie Code Secteur Sous-secteur Grand groupe Groupe Sous-groupe Nombre total de catégories
Économie totale S11 Sociétés non financières 2 2 2 3 9
S12 Sociétés financières 6 15 18 34 73
S13 Administrations publiques générales 5 11 14 14 44
S14 Ménages 4 8 8 8 28
S15 Institutions sans but lucratif au service des ménages 1 1 1 2 5
Reste du monde S20 Reste du monde 1 1 1 1 4
2 6 Total 19 38 44 62 171
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