Système de gestion des relations avec les clients - Sommaire d'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Introduction

Le Système de gestion des relations avec les clients (SGRC) améliorera le niveau de service offert à la clientèle de Statistique Canada en simplifiant les méthodes d’exécution des commandes de produits et services des clients et en répondant aux demandes de renseignements de ces derniers. Le SGRC servira aussi de dépôt central d’information stratégique sur les activités commerciales de Statistique Canada et assurera la sécurité des noms des clients et des données sur les personnes ressources en centralisant l’information.

Objectifs

Le Système de gestion des relations avec les clients a fait l’objet d’une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée afin de déterminer s’il présentait des problèmes touchant la protection des renseignements personnels, la confidentialité et la sécurité et, le cas échéant, de formuler des recommandations permettant d’atténuer ou de régler de tels problèmes.

Description

Avant l’élaboration de ce système, de nombreuses divisions de Statistique Canada assumaient individuellement la responsabilité des opérations avec les clients et chacune tenait à jour des bases de données contenant des renseignements relatifs à la clientèle. Si certains systèmes remplissaient une fonction centrale pour l’exécution des commandes des clients, il n’y avait pas d’intégration réelle des renseignements sur la clientèle à un environnement sécurisé permettant de partager l’information sur les activités dans tout l’organisme.

L’élaboration du Système de gestion des relations avec les clients permettra à Statistique Canada d’assurer une gestion centralisée des relations avec la clientèle.

En tenant à jour un dépôt central de renseignements sur la clientèle, nous renforcerons la sécurité de l’information en offrant une approche plus sûre et intégrée de l’accès à ces renseignements et de leur utilisation. De plus, la stratégie de mise en œuvre a permis l’instauration de mesures techniques visant à protéger les renseignements personnels conformément à l’ensemble des normes de sécurité technologique du gouvernement du Canada.

Conclusion

L’évaluation du Système de gestion des relations avec les clients (SGRC) n’a pas permis de déceler de risques relatifs à la vie privée susceptibles d’échapper aux mesures de protection existantes ou à d’autres mesures spécialement conçues pour la mise en œuvre du système.

Directive sur les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée

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1. Directive sur les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée

1.1 La présente directive entre en vigueur le 6 mars 2012.

2. Application

2.1 La présente directive s'applique à toutes les divisions qui gèrent des programmes statistiques et non statistiques comprenant la collecte, l'utilisation ou la divulgation de renseignements personnels.

3. Contexte juridique

3.1 La Loi sur la protection des renseignements personnels a pour objectif d'assurer la protection des renseignements personnels relevant des institutions fédérales et le droit d'accès des individus aux renseignements personnels qui les concernent.

L'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP), qui vient appuyer la Loi sur la protection des renseignements personnels, est un processus d'évaluation qui permet aux personnes responsables de la collecte, de l'utilisation ou de la divulgation de renseignements personnels d'évaluer les risques au chapitre de la protection de la vie privée, de la confidentialité ou de la sécurité associés à ces activités et d'élaborer des mesures visant à réduire ou à éliminer les risques déterminés.

La Directive sur l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) du Canada décrit les étapes requises pour la réalisation des EFVP.

4. Définitions

4.1 Les définitions à utiliser pour l'interprétation de la présente directive figurent à l'annexe A.

5. Énoncé de la directive

5.1 Objectif

5.1.1 Statistique Canada mettra au point et appliquera une EFVP générique pour évaluer les risques relatifs à la protection de la vie privée liés à un programme statistique courant.

5.1.2 Statistique Canada réalisera une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée particulière pour toutes les activités de collecte, d'utilisation ou de divulgation de renseignements personnels, nouvelles ou substantiellement remaniées, posant des risques au chapitre de la protection de la vie privée, de la confidentialité ou de la sécurité des données, pour le cas où une EFVP générique ou déjà existante ne tiendrait pas compte de façon appropriée des risques.

5.2 Résultats attendus

5.2.1 Une EFVP générique fournit un mécanisme efficace pour donner suite aux risques courants liés aux programmes statistiques.

5.2.2 En réalisant une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée, pour toutes les activités de collecte, d'utilisation ou de divulgation de renseignements personnels, nouvelles ou substantiellement remaniées, posant des risques au chapitre de la protection de la vie privée, de la confidentialité ou de la sécurité des données, Statistique Canada fait preuve de diligence dans la protection des renseignements personnels et se conforme à la directive du SCT.

5.2.3 Dans les cas où des activités de collecte, d'utilisation ou de divulgation de renseignements personnels substantiellement similaires ont lieu dans le cadre de programmes statistiques, l'évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada s'appliquera, afin d'assurer la conformité à la directive du SCT.

6. Exigences

Directeur, Division de la gestion de l'information (DGI)

Le directeur, Division de la gestion de l'information (DGI), détient les pouvoirs délégués pour assurer la conformité à la Directive sur l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée du Conseil du Trésor. Il est chargé de s'assurer que les spécialistes de la protection de la vie privée de la Division :

6.1.1 Fournissent des conseils et de l'aide aux secteurs de programme concernant les exigences de la Directive sur l'EFVP du SCT, les lignes directrices sur l'EFVP et les dispositions législatives connexes.

6.1.2 Fournissent une copie des EFVP au SCT ou au Commissariat à la protection de la vie privée (CPVP) du Canada, par suite de leur approbation par le statisticien en chef.

6.1.3 Affichent dans le site Web de Statistique Canada un sommaire de chaque EFVP approuvée.

6.1.4 Aident les autres divisions à passer en revue et à mettre à jour les EFVP qui ont été réalisées précédemment, au besoin.

6.1.5 Élaborent des fichiers de renseignements personnels (FRP), les enregistrent auprès du Secrétariat du Conseil du Trésor et les incluent dans le chapitre d'Info Source concernant Statistique Canada si l'EFPV concerne des renseignements personnels qui ne sont pas liés à un FRP courant.

6.2 Cadres supérieurs (directeurs et niveaux plus élevés)

En dirigeant les gestionnaires d'une division, le directeur doit :

6.2.1 Passer en revue toutes les activités de collecte, d'utilisation et de divulgation de renseignements personnels, nouvelles ou substantiellement remaniées, afin de déterminer si le programme ou le système proposé est conforme à une EFVP générique ou existante;

6.2.2 Élaborer, à une étape précoce du processus de planification, une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée particulière, avec le soutien des spécialistes de la protection de la vie privée de la Division de la gestion de l'information, dans les cas où une EFVP générique ne tient pas compte de tous les risques au chapitre de la protection de la vie privée, de la confidentialité et de la sécurité;

6.2.3 Informer les agents de la protection de la vie privée de la Division de la gestion de l'information de tout nouveau programme ou activité (ou du remaniement substantiel d'un programme ou d'une activité existante), dans le cadre duquel des renseignements personnels sont recueillis ou utilisés. Ils seront ainsi avisés de la nécessité possible d'une nouvelle EFVP ou d'un nouveau FRP (fichier de renseignements personnels), ou d'une mise à jour de l'un des deux.

Nota : Les détails opérationnels liés aux évaluations des facteurs relatifs à la vie privée sont fournis à l'annexe B.

6.3 Directeur général, Direction de l'informatique

Le directeur général, Direction de l'informatique, est responsable de s'assurer que les employés :

6.3.1. Aident à la tenue d'une évaluation de la menace et des risques pour les TI d'une EFVP particulière, au besoin, et fournissent des conseils sur les mesures d'atténuation liées à la sécurité des TI.

6.4 Statisticiens en chef adjoints

En tant que conseillers du statisticien en chef, les statisticiens en chef adjoints :

6.4.1 Recommandent l'approbation, par le statisticien en chef, des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée particulières réalisées dans leurs secteurs respectifs.

6.5 Statisticien en chef

Le statisticien en chef :

6.5.1 Approuve l'évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada, y compris les modifications qui y sont apportées, et toutes les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée particulières réalisées à Statistique Canada.

6.6 Dirigeant principal de la vérification

En tant qu'agent responsable des fonctions de vérification interne à Statistique Canada, le dirigeant principal de la vérification :

6.6.1 S'assure, périodiquement et de façon continue, de la conformité à la présente directive au moyen de vérifications de la conformité axées sur les risques.

7. Conséquences

7.1 Les conséquences du non-respect de la présente directive peuvent comprendre des suivis informels et des demandes officieuses de la part du directeur de la Division de la gestion de l'information, ainsi que des vérifications internes ou des instructions officielles de la part des cadres supérieurs de Statistique Canada concernant les correctifs à apporter.

7.2 Les conséquences du non-respect de la Directive sur l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée du SCT se refléteront dans l'évaluation de Statistique Canada par le SCT, en vertu du programme du Cadre de responsabilisation de gestion.

8. Références

8.1 Lois et règlements pertinents pour la présente directive :

Loi sur la statistique

Loi sur la protection des renseignements personnels

8.2 Instruments stratégiques et publications connexes :

Politique sur la sécurité du gouvernement (Secrétariat du Conseil du Trésor)

Politique sur la protection de la vie privée (Secrétariat du Conseil du Trésor)

Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée (Secrétariat du Conseil du Trésor)

Directive sur l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (Secrétariat du Conseil du Trésor)

Directive sur les demandes de renseignements personnels et de correction (Secrétariat du Conseil du Trésor)

Directive sur le numéro d'assurance sociale (Secrétariat du Conseil du Trésor)

Directive sur les rôles et responsabilités en matière de gestion de l'information (Secrétariat du Conseil du Trésor)

Politique sur la protection des renseignements personnels et la confidentialité (Statistique Canada)

Directive sur l'accès à l'information et la protection des renseignements personnels (Statistique Canada)

Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée pour les enquêtes de Statistique Canada (Statistique Canada)

9. Demandes de renseignements

Les demandes de renseignements portant directement sur la présente directive doivent être soumises au directeur, Division de la gestion de l'information.


Annexe A – Définitions

Évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) – Processus global qui sert à déterminer les risques que présentent la collecte, l'utilisation ou la divulgation de renseignements personnels au chapitre de la protection de la vie privée, de la confidentialité et de la sécurité. En outre, elle vise à définir les mesures adoptées pour réduire et, si possible, éliminer les risques déterminés. Le processus d'EFVP garantit que l'on détermine, au début de toute initiative nouvelle en matière de programmes ou de prestation de services, les mesures requises pour protéger la vie privée et assurer la confidentialité et la sécurité des renseignements personnels. De plus, une EFVP permet de montrer au public la manière dont on protège la vie privée des particuliers et la manière dont on veille à ce que les renseignements les concernant sont gardés confidentiels et sont protégés contre l'accès non autorisé.

Protection de la vie privée – Droit de se retirer et de ne pas être sujet à une quelconque forme de surveillance et d'intrusion. Lorsqu'ils choisissent d'« envahir » la vie privée d'une personne, les gouvernements ont des obligations relativement à la collecte, à l'utilisation, à la divulgation et à la conservation des renseignements personnels. Le terme protection de la vie privée a trait généralement à des renseignements concernant des particuliers.

Confidentialité – Protection contre la divulgation de renseignements personnels identifiables concernant une personne, une entreprise ou une organisation. La confidentialité suppose une relation de « confiance » entre le fournisseur des renseignements et l'organisation qui les recueille; cette relation s'appuie sur l'assurance que ces renseignements ne seront pas divulgués sans l'autorisation de la personne ou sans l'autorité législative appropriée.

Sécurité – Dispositions fondées sur l'évaluation de la menace et des risques qu'utilisent les organisations pour empêcher l'obtention ou la divulgation inappropriée de renseignements confidentiels. Les mesures de sécurité protègent aussi l'intégrité, la disponibilité et la valeur des fonds de renseignements. La sécurité englobe les protections matérielles, comme l'accès restreint aux zones où les renseignements sont entreposés et utilisés et les autorisations de sécurité des employés, ainsi que les protections technologiques utilisées pour empêcher l'accès électronique non autorisé.

Renseignements personnels – En vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels fédérale (article 3), renseignements, quel que soit leur forme ou leur support, concernant une personne identifiable, notamment les renseignements relatifs à son âge, à sa date de naissance, à son état matrimonial, à son niveau de scolarité, à son dossier médical, à son adresse ou à tout numéro, symbole ou particularité qui lui est propre.

Fichier de renseignements personnels – Description de renseignements personnels classés et marqués de façon à pouvoir être retrouvés par référence au nom d'un particulier ou à un numéro, symbole et autre particularité qui lui est propre. Les renseignements personnels décrits dans le fichier de renseignements personnels sont sous la garde d'une institution gouvernementale.

Annexe B – Procédures à suivre pour une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) est un processus d'évaluation qui permet aux responsables de la collecte, de l'utilisation et de la divulgation de renseignements personnels d'évaluer les risques au chapitre de la protection de la vie privée, de la confidentialité et de la sécurité qui pourraient se poser et d'élaborer des mesures d'atténuation visant à éliminer ou à réduire les risques déterminés.

La Directive sur l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) du Conseil du Trésor exige que tous les ministères fédéraux qui entreprennent de mettre au point des programmes nouveaux ou substantiellement remaniés pour la collecte, l'utilisation ou la divulgation de renseignements personnels procèdent à une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée pour cette activité.

En raison de la similarité des procédures d'une enquête à l'autre, l'Évaluation générique des facteurs à la vie privée pour les enquêtes de Statistique Canada englobe la majeure partie des enquêtes de Statistique Canada auprès des ménages et des entreprises, ainsi que la réception et l'utilisation de données administratives à des fins statistiques. L'EFVP générique décrit en détail comment Statistique Canada applique les dix principes de la protection de la vie privée et comprend une évaluation de la menace et des risques qui est axée sur les principales méthodes de collecte de données de l'agence.

Toutefois, dans le cas des enquêtes pour lesquelles on ne peut procéder à une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) générique en raison de risques relatifs à la vie privée accrus ou particuliers au chapitre de la protection de la vie privée, une EFVP spécifique doit être préparée. Celle-ci ne doit porter que sur les risques non compris dans l'EFVP générique.

Aux termes de la directive du Conseil du Trésor sur l'EFVP, la collecte, l'utilisation et la divulgation de renseignements personnels dans le contexte de programmes et de services administratifs nouveaux ou ayant fait l'objet de modifications, par exemple, en matière de ressources humaines et de commercialisation, peuvent nécessiter une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée.

Les procédures qui suivent doivent être appliquées par les gestionnaires de programmes statistiques et non statistiques.

Étape 1. Détermination de la nécessité d'une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Un secteur de programme peut communiquer avec un spécialiste de la protection de la vie privée de la Division de la gestion de l'information pour discuter du programme, des services ou de l'enquête. Si on juge que l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée pour les enquêtes de Statistique Canada tient compte de tous les risques connus au chapitre de la protection de la vie privée, aucune autre mesure n'est requise. Il se peut aussi qu'une EFVP particulière existante tienne compte de tous les risques connus.

Étape 2. Quand une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée est nécessaire

À partir du modèle d'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée de base du Conseil du Trésor, le gestionnaire de programme doit élaborer une première ébauche d'EFVP. Cette ébauche sera passée en revue par un spécialiste de la protection de la vie privée de la Division de la gestion de l'information. Il y aura probablement plusieurs échanges au cours de la période d'élaboration de l'EFVP.

Étape 3. Quand une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée est terminée

En vertu de la directive du Conseil du Trésor, le responsable d'une institution fédérale doit approuver l'EFVP finale. Par conséquent, les divisions sont chargées de rédiger la note de service de leur statisticien en chef adjoint au statisticien en chef demandant l'approbation de l'EFVP.

Selon la nature du programme visé par l'EFVP, le statisticien en chef peut donner lui-même son approbation ou décider qu'un examen et une approbation par le Comité des politiques sont requis.

Étape 4. Quand une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée est approuvée

La Division de la gestion de l'information prendra les dispositions suivantes :

  • envoi des copies de l'EFVP approuvée au Conseil du Trésor et au Commissariat à la protection de la vie privée du Canada;
  • préparation d'un sommaire de l'EFVP et affichage dans le site Web de Statistique Canada.

Partie 2 : Identification et catégorisation des secteurs de risque

Le tableau qui suit constitue une grille d'évaluation globale élaborée par le Secrétariat du Conseil du Trésor et qui peut être utilisée dans le cadre d'une EFVP. Il permet d'évaluer les risques globaux relatifs à la protection de la vie privée dans les programmes statistiques de Statistique Canada en fonction d'une série de secteurs de risque normalisés. L'échelle de risque chiffrée est présentée en ordre croissant : le niveau 1 représente le niveau de risque le plus bas pour le secteur et le niveau 4 représente le niveau de risque le plus élevé.

Comme la présente EFVP générique couvre, par définition, un large éventail de programmes statistiques, les risques sélectionnés dans cette partie sont ceux qui présentent le niveau de risque le plus élevé parmi tous les programmes statistiques. La plupart des programmes présentent, dans les faits, un niveau de risque inférieur.

Le niveau de risque applicable pour chaque secteur de risque figure en caractères GRAS.

a) Type de programme ou d'activité
a) Type de programme ou d'activité Échelle de risque
Programme ou activité qui ne nécessite pas la prise d'une décision concernant une personne identifiable. 1
Administration des programmes, des activités et des services. 2
Conformité/Enquêtes réglementaires et exécution de la réglementation. 3
Enquête criminelle et application de la loi ou sécurité nationale. 4
b) Type de renseignements personnels recueillis et contexte
b) Type de renseignements personnels recueillis et contexte Échelle de risque
Seules les données fournies directement par l'individu – au moment de la collecte – relatives à un programme autorisé et recueillies directement auprès de l'individu ou avec son consentement pour la communication, pour autant que les données ne soient pas de nature délicate dans le contexte. 1
Données personnelles fournies par l'individu avec le consentement d'utiliser des données détenues par une autre source, pour autant que les données ne soient pas de nature délicate après la collecte. 2
Numéro d'assurance sociale, renseignements médicaux et financiers, autres renseignements personnels de nature délicate, ou renseignements personnels dont le contexte est de nature délicate; renseignements personnels sur des mineurs, des personnes légalement incapables ou renseignements mettant en cause un représentant agissant au nom de la personne concernée. 3
Renseignements personnels de nature délicate, dont les profils détaillés, les allégations ou les soupçons et les échantillons de substances corporelles, ou renseignements personnels dont le contexte est de nature particulièrement délicate. 4
c) Participation des partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité
c) Participation des partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité Échelle de risque
Au sein de l'institution (que ce soit pour un seul ou pour plusieurs programmes ou activités au sein d'une même institution). 1
Avec d'autres institutions fédérales. 2
Avec d'autres institutions ou avec une combinaison des gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux. 3
Organisations du secteur privé, organisations internationales ou gouvernements étrangers. 4
d) Durée du programme ou de l'activité
d) Durée du programme ou de l'activité Échelle de risque
Programme ou activité ponctuel. 1
Programme ou activité à court terme (dont la date de fin est fixée). 2
 Programme ou activité à long terme (en cours, continu). 3
e) Personnes visées par le programme
e) Personnes visées par le programme Échelle de risque
Les renseignements personnels utilisés dans le cadre du programme à des fins administratives internes touchent certains employés. 1
Les renseignements personnels utilisés dans le cadre du programme à des fins administratives internes touchent tous les employés. 2
Les renseignements personnels utilisés dans le cadre du programme à des fins administratives externes touchent certains employés. 3
Les renseignements personnels utilisés dans le cadre du programme à des fins administratives externes touchent tous les employés. 4
Les renseignements personnels utilisés dans le cadre du programme ne servent pas à des fins administratives. Les renseignements sont recueillis à des fins statistiques, en vertu de la Loi sur la statistique. s. o.
f) Transmission des renseignements personnels
f) Transmission des renseignements personnels Échelle de risque
Les renseignements personnels sont utilisés au sein d'un système fermé (aucune connexion à Internet, à l'intranet ou à tout autre système); la distribution des documents papier est surveillée. 1
Les renseignements personnels sont utilisés au sein d'un système qui est branché à au moins un autre système. 2
Les renseignements personnels sont transférés à un dispositif portatif (p. ex., clé USB, disquette, ordinateur portatif), transférés sur un support différent ou imprimés. 3
Les renseignements personnels sont transmis à l'aide de technologies sans fil. 4

g) Technologie et vie privée

Est-ce que le programme ou l'activité, nouveau ou ayant subi des modifications importantes, comprend la mise en œuvre d'un nouveau système électronique, logiciel ou programme d'application, dont un collecticiel (ou logiciel de groupe), qui sera mis sur pieds afin de créer, recueillir ou traiter les renseignements personnels dans le but de soutenir le programme ou l'activité?

Oui. Statistique Canada met régulièrement à jour les activités, les opérations et les systèmes liés à ses programmes statistiques. Cependant, ses programmes statistiques suivent les procédures normalisées de l'organisme. Les risques relatifs à la protection de la vie privée des systèmes nouveaux ou ayant subi des modifications importantes sont évalués avant la mise en œuvre de ceux-ci en les comparant à la présente EFVP générique. Une évaluation distincte des TI peut être effectuée et un supplément à l'EFVP générique peut être produit, au besoin, pour tout risque relatif à la protection de la vie privée non couvert par l'EFVP générique.


L'activité ou le programme, nouveau ou ayant subi des modifications importantes, requiert-il que des modifications soient apportées aux systèmes hérités des technologies de l'information (TI)?

Oui. Tel que décrit dans la réponse ci-dessus.


Questions spécifiques aux technologies et à la protection de la vie privée

Indiquer si le programme ou l'activité, nouveau ou ayant subi des modifications importantes, comprend la mise en œuvre d'une ou de plusieurs des technologies suivantes :

  • Méthodes d'identification améliorées (p. ex., technologie biométrique)
  • Recours à la surveillance
  • Recours à des techniques d'analyse automatisée des renseignements personnels, de comparaison des renseignements personnels et de découverte de connaissances

Oui. Tel que décrit dans la réponse ci-dessus.


Une réponse AFFIRMATIVE à l'une ou l'autre des questions ci-dessus indique la présence possible de risques et d'atteinte à la vie privée qui devront être évalués et, si nécessaire, atténués.

h) Risque possible pour l'individu ou l'employé en cas d'atteinte à la vie privée

Il existe un très faible risque que des renseignements personnels soient divulgués sans autorisation appropriée. L'incidence d'une telle divulgation pour l'individu dépend de la nature des renseignements divulgués et pourrait comprendre des dommages financiers, une atteinte à la réputation, l'embarras personnel ainsi que des inconvénients.

i) Risque possible pour l'organisme en cas d'atteinte à la vie privée

Il existe un très faible risque que des renseignements personnels soient divulgués sans autorisation appropriée. L'incidence d'une telle divulgation pour la réputation de Statistique Canada pourrait être très importante et pourrait nuire grandement à la capacité de l'organisme de mener à bien ses programmes statistiques par la suite. Il peut aussi comprendre un risque financier pour l'organisme.

Groupes-conseil

Relations bilatérales avec des ministères fédéraux

Statistique Canada entretient des relations bilatérales étroites avec des organismes et des ministères fédéraux clés, y compris les ministères de l'Industrie, de la Santé, du Développement des ressources humaines, de l'Environnement, de l'Agriculture, du Transport, du Patrimoine, de la Citoyenneté et de l'Immigration, de la Justice ainsi qu'avec l'Office des transports du Canada, de l'Agence des douanes et du revenu et de la Société canadienne d'hypothèques et de logement. Ces relations bilatérales permettent de cerner les besoins de chaque ministère ou organisme et leurs priorités respectives en matière d'information.

Comités consultatifs professionnels

Dans de grands domaines statistiques, un réseau de comités consultatifs professionnels examine continuellement les produits statistiques de Statistique Canada et aide à établir les priorités et à favoriser la pertinence des programmes.

Comité consultatif sur la statistique ethnoculturelle et de l'immigration

Le mandat du Comité est de donner à Statistique Canada des avis et conseils sur les données, les concepts et les instruments utilisés pour recueillir, analyser, classifier et diffuser les statistiques sur l'immigration, la citoyenneté, la diversité ethnoculturelle, l'inclusion et la religion. En outre, le Comité aidera l'organisme à trouver la façon la plus efficace et la plus rentable de mener ses activités de collecte, d'analyse et de diffusion de données désagrégées sur des groupes de population, en particulier les groupes qui sont les plus susceptibles de faire l'objet de discrimination et d'exclusion. Des renseignements supplémentaires sur le Comité est accessibles dans la section Comité consultatif sur la statistique ethnoculturelle et de l'immigration.

Conseil consultatif sur l'éthique et la modernisation de l'accès aux microdonnées

Le Conseil consultatif sur l’éthique et la modernisation de l'accès aux microdonnées est chargé de fournir à Statistique Canada les directives appropriées en matière d'accès aux données, de protection des renseignements personnels et de gouvernance des données, afin de répondre aux besoins en données de la population canadienne. Des renseignements supplémentaires sur le Conseil et sur ses membres ainsi que les rapports sont accessibles dans la section Conseil consultatif sur l'éthique et la modernisation de l'accès aux microdonnées.

Comité consultatif externe du Centre canadien d'information sur l'énergie

Le Comité consultatif externe (CCE) a pour mandat de contribuer à l'examen continu des produits statistiques du Centre canadien d'information sur l'énergie (CCIE), de favoriser la pertinence du programme et de recommander des priorités au Comité directeur fédéral-provincial-territorial (FPT) à l'échelon des sous-ministres, qui assure la gouvernance du CCIE. Des renseignements supplémentaires sur le comité est accessibles dans la section Comité consultatif externe du Centre canadien d'information sur l'énergie.

Conseil consultatif canadien de la statistique

Le Conseil consultatif canadien de la statistique (CCCS) fournira au statisticien en chef du Canada et au ministre de l'Innovation, science et industrie des conseils impartiaux et indépendants sur des questions relevant de la qualité globale du système national de statistique ce qui permettra à Statistique Canada de demeurer au nombre des meilleurs organismes nationaux de statistique au monde. Des renseignements supplémentaires sur le Conseil et sur ses membres sont accessibles dans la section Conseil consultatif canadien de la statistique.

Conseil consultatif fédéral-provincial-territorial de la politique statistique

Le Conseil consultatif fédéral-provincial-territorial de la politique statistique et ses sous-comités forment un réseau composé de 13 représentants officiels des provinces et des territoires qui, de concert avec Statistique Canada, s'emploient à cerner les besoins en données, à échanger sur les activités statistiques en cours et à coordonner la diffusion des produits de Statistique Canada dans les gouvernements provinciaux et territoriaux voir autres sites Web provinciaux et territoriaux sur la statistique.

Trois initiatives spéciales dans les domaines de la statistique de la santé, de l'éducation et de la justice sont dignes de mention.

Santé :

Les priorités de Statistique Canada sont établies avec l'aide du Conseil d'administration de l'Institut canadien d'information sur la santé. Le Conseil est formé de hauts fonctionnaires des gouvernements fédéral et provinciaux, dont le statisticien en chef, et de représentants du secteur privé.

Éducation :

Le Conseil des statistiques canadiennes de l'éducation est une création commune de Statistique Canada et du Conseil des ministres de l'Éducation (Canada). Le Conseil, formé du statisticien en chef et des sous-ministres provinciaux et territoriaux de l'Éducation, conseille le statisticien en chef sur le Programme de la statistique de l'éducation de Statistique Canada.

Justice :

Le Conseil de l'information juridique, composé des sous-ministres fédéraux et provinciaux responsables des politiques et des programmes en matière de justice ainsi que du statisticien en chef, conseille ce dernier sur le Programme de la statistique juridique du Centre canadien de la statistique juridique de Statistique Canada.

Panel d'experts de l'Enquête sur la population active

Le Panel d'experts de l'Enquête sur la population active est composé d'experts nationaux et internationaux provenant du gouvernement, du milieu universitaire et d'organismes non gouvernementaux qui fournissent une orientation et des conseils indépendants sur l'Enquête sur la population active (EPA), l'un des programmes statistiques les plus importants de Statistique Canada. L'EPA fournit un instantané mensuel du marché du travail canadien et sert à  calculer les taux d'emploi et de chômage à l'échelle nationale, provinciale, territoriale et régionale.

Groupe de travail technique sur la comptabilisation du capital naturel, la comptabilité économique et environnementale et les statistiques connexes

Le Groupe de travail technique sur la comptabilisation du capital naturel, de comptabilité économique et environnementale et de statistiques connexes facilite l’échange des connaissances, tire parti de l’expertise des partenaires, résout des problèmes communs et œuvre à la comparabilité des approches en matière de comptabilisation du capital naturel et de comptabilité économique et environnementale. Des renseignements supplémentaires sur ce groupe de travail sont disponibles dans la section suivante : Groupe de travail technique sur la comptabilisation du capital naturel, la comptabilité économique et environnementale et les statistiques connexes.

Conseil de la statistique de l'état civil du Canada

Le Conseil de la statistique de l'état civil du Canada est un groupe consultatif composé des gestionnaires des divisions et des organismes de statistiques de l'état civil de toutes les administrations provinciales et territoriales et de Statistique Canada. Le Conseil offre un forum pour élaborer des méthodes communes pour recueillir des statistiques sur l'état civil, pour partager de l'information avec des intervenants externes et pour faciliter la résolution de problèmes par le partage de l'expérience, des résultats des recherches et de l'expertise des divers secteurs de compétence. Des renseignements supplémentaires sur le Conseil et sur ses membres sont accessibles dans la section Conseil de la statistique de l'état civil du Canada.

Examens spéciaux de programmes

Outre ces mécanismes de consultation, Statistique Canada procède à des examens spéciaux de programmes (en se servant de groupes de discussion ou de consultations spéciales pendant les remaniements de programmes) pour assurer la pertinence constante de ses produits et mieux comprendre les besoins de ses clients.

Politique concernant les normes (révisée le 14 juillet 2004)

Introduction

Statistique Canada vise à garantir que l'information produite brosse un tableau uniforme et cohérent de l'économie, de la société et de l'environnement du Canada, et que les divers ensembles de données peuvent être analysés ensemble et en combinaison avec des données provenant d'autres sources.

À cette fin, le Bureau poursuit trois objectifs stratégiques, à savoir :

  1. l'utilisation de cadres conceptuels, comme le Système de comptabilité nationale, qui servent de fondement à la consolidation des données statistiques sur certains secteurs ou aspects de la scène canadienne;
  2. la normalisation des noms et des définitions utilisés pour les populations, les unités statistiques, les concepts, les variables et les classifications dans les programmes statistiques;
  3. l'utilisation de méthodes de collecte et de traitement uniformes pour la production de données statistiques dans toutes les enquêtes.

La présente politique porte sur le deuxième de ces objectifs stratégiques. Elle fournit un cadre conceptuel pour l'examen, la documentation, l'autorisation et le suivi de l'utilisation des noms et des définitions normalisés pour les populations, les unités statistiques, les concepts, les variables et les classifications dans les programmes de Statistique Canada. Des normes s'appliquant à chacun des domaines spécialisés seront diffusées de temps à autre aux termes de la présente politique, selon le besoin.

Politique

Statistique Canada vise à utiliser des noms et des définitions uniformes pour les populations, les unités statistiques, les concepts, les variables et les classifications utilisés dans ses programmes statistiques. À cette fin :

  1. les produits statistiques seront accompagnés d'une documentation facile à consulter sur les définitions des populations, des unités statistiques, des concepts, des variables et des classifications utilisés ou feront explicitement référence à ce genre de documentation;
  2. dans tous les cas où l'on constate que les noms ou les définitions des unités statistiques, concepts, variables ou classifications connexes présentent des incohérences ou des ambiguïtés, dans un programme particulier ou d'un programme à l'autre, le Bureau tâchera d'élaborer une norme applicable aux unités statistiques, concepts, variables et classifications qui harmonisera ces différences;
  3. des normes et des lignes directrices applicables à des domaines spécialisés seront élaborées de temps à autre, et leur utilisation sera assujettie aux dispositions de la présente politique;
  4. les secteurs de programme se conformeront aux normes générales, à moins d'avoir obtenu une exemption particulière en vertu des dispositions de la présente politique;
  5. les programmes devraient, dans la mesure du possible, recueillir et conserver l'information au niveau élémentaire, ou le plus détaillé, de chaque classification type, afin de rendre l'agrégation aussi souple que possible et de faciliter la reclassification rétrospective à mesure que les besoins évoluent;
  6. les programmes qui utilisent une population, une unité statistique, un concept, une variable ou une classification non visé par une norme générale, ou une variante d'une norme approuvée à titre d'exemption, donneront à l'entité un nom unique qui la distingue de toute autre norme établie précédemment;
  7. les services de consultation de Statistique Canada feront part à leurs utilisateurs des normes et des lignes directrices émises aux termes de la présente politique et les inviteront à s'y conformer;
  8. le Bureau créera une base de données comprenant les noms et les définitions utilisés dans ses programmes et donnera aux utilisateurs et aux autres intervenants du système statistique les moyens de la consulter.

Portée

La présente politique s'applique à toutes les données que diffuse Statistique Canada, quelle que soit la façon dont elles ont été recueillies, produites ou regroupées, et quel que soit le moyen de diffusion ou la source de financement. La présente politique peut également être appliquée aux données aux étapes de la collecte et du traitement à Statistique Canada.

Lignes directrices concernant l'élaboration et à la justification des normes

A. Introduction

Les présentes lignes directrices précisent les exigences à respecter et fournissent une orientation pour la normalisation des noms et des définitions de populations, d'unités statistiques, de concepts, de variables et de classifications, et pour la justification de cette normalisation. La terminologie et les définitions figurent à la section B et les lignes directrices, à la section C.

B. Terminologie

Voici les définitions de certains termes utilisés dans les présentes lignes directrices :

Population : Ensemble d'unités statistiques auxquelles se rapporte un ensemble de données.

Concept : Idée générale ou abstraite qui exprime le phénomène social et (ou) économique qu'il faut évaluer.

Unité statistique : Unité d'observation ou de mesure pour laquelle on recueille ou calcule des données. La liste suivante donne des exemples d'unités statistiques dont on a normalisé la définition :

Personne
Famille de recensement
Famille économique
Ménage
Logement
Emplacement
Établissement
Société
Entreprise

Variable : Une variable se compose de deux éléments, soit une unité statistique et une propriété. Une propriété est une caractéristique ou un attribut d'une unité statistique.

Classification : Une classification est un regroupement systématique des valeurs qu'une variable peut prendre comprenant des catégories mutuellement exclusives, couvrant l'ensemble complet de valeurs et fournissant souvent une structure hiérarchique pour l'agrégation des données. Plus d'une classification peut être utilisée pour représenter des données pour une variable particulière.

Exemple :

Voici un exemple de la variable : âge de la personne.

Concept : D'après les domaines selon lesquels Statistique Canada organise ses produits statistiques et métadonnées, la variable âge de la personne  se classe sous le concept population et démographie.

Unité statistique et propriété : L'unité statistique et la propriété qui définissent cette variable sont la personne et l'âge, respectivement. Personne s'entend de l'individu; il s'agit de l'unité d'analyse utilisée pour la plupart des programmes de la statistique sociale. Âge s'entend de l'âge de la personne (ou du sujet) d'intérêt à son dernier anniversaire (ou relativement à une date de référence précise et bien définie).

Classification : Différentes classifications peuvent être utilisées pour présenter les données pour cette variable. Ces classifications comprennent les catégories d'âge, tranches d'âge de cinq ans et les catégories d'âge, groupes établis selon le cycle de vie.

Les noms et définitions normalisés de populations, d'unités statistiques, de concepts, de variables et de classifications sont stockés dans la Base de métadonnées intégrée (BDMI). Dans le cas des variables, le nom stocké dans la BDMI comprend, outre l'unité statistique et la propriété, le type de représentation. Dans l'exemple portant sur l'âge donné ici, le nom complet de la variable dans la BDMI est catégorie d'âge de la personne. Catégorie indique qu'il s'agit d'une variable catégorique qui est représentée par une classification des groupes d'âge.

C. Lignes directrices

Chaque norme devrait avoir les caractéristiques suivantes :

  • décrire le concept visé par la norme, lorsque la chose est appropriée;
  • décrire la ou les unités statistiques auxquelles elle s'applique;
  • fournir le nom et la définition de chaque variable visée par la norme;
  • donner la ou les classifications à utiliser pour recueillir et diffuser les données sur chaque variable.

Une norme doit toujours préciser le niveau de détail le plus fin de classification. Elle peut aussi indiquer les structures d'agrégation recommandées et facultatives.

On doit décrire les concepts par rapport à un cadre, lorsque possible.

On doit attribuer un nom à chaque variable, dans les deux langues officielles; une fois attribué, ce nom ne peut être utilisé pour dénoter une autre variable. On doit définir les variables en ajoutant des notes explicatives sur la propriété et l'unité statistique à laquelle elle s'applique. En outre, la BDMI comprendra une définition du type de représentation.

On doit attribuer un nom à chaque classification, dans les deux langues officielles; une fois attribué, ce nom ne peut être utilisé pour dénoter une autre classification. On doit définir les classifications, en énumérant les exclusions et en ajoutant des notes explicatives, au besoin.

On doit attribuer un nom à chaque catégorie, dans les deux langues officielles; une fois attribué, ce nom ne peut être utilisé pour dénoter un autre groupement pour la variable en question dans une « famille » donnée de classifications (c.-à-d. une classification donnée et toutes ses variantes). On doit définir les catégories, en énumérant les exclusions et en ajoutant des notes explicatives, au besoin.

Il faut attribuer un nom aux populations utilisées les plus fréquemment, dans les deux langues officielles; une fois attribué, ce nom ne peut être utilisé pour dénoter une autre population. On doit définir les populations en ajoutant des notes explicatives.

On doit attribuer un nom à chaque unité statistique, dans les deux langues officielles; une fois attribué, ce nom ne peut être utilisé pour dénoter une autre unité statistique. On doit définir les unités statistiques en ajoutant des notes explicatives.

L'énoncé d'une norme doit être accompagné d'une déclaration de conformité aux normes internationalement reconnues pertinentes ou d'une description des dérogations à ce genre de norme et, lorsque possible, d'une description de la concordance avec la norme de référence.

Quand une norme en remplace une autre, on doit établir la concordance entre l'ancienne et la nouvelle.

On doit préciser dans l'énoncé d'une norme la mesure dans laquelle son application est obligatoire. Les trois niveaux d'obligation sont, par ordre décroissant :

  • norme générale : norme approuvée par le Comité des politiques, dont l'application est par conséquent obligatoire, à moins d'obtenir une exemption explicite aux termes de la présente politique;
  • norme recommandée : norme reconnue par le Comité des méthodes et des normes à titre de norme recommandée, avec ou sans période d'essai particulière après laquelle elle peut être adoptée à titre de norme générale;
  • norme particulière à un programme : norme adoptée par un programme et homologuée par la Division des normes pour assurer la cohérence des données d'une série au fil du temps.

Archivé – Vérification de la certification des estimations démographiques annuelles

Rapport de vérification

31 mars 2011
Numéro de projet : 80590-62
( Document (PDF, 417.92 Ko) )

Sommaire exécutif

Le Programme des estimations de la population (PEP) de Statistique Canada est tenu par la loi de fournir à l'administration fédérale des estimations démographiques annuelles officielles et certifiées, nécessaires à l'établissement des formules de calcul des transferts de revenus et des contributions en vertu de divers programmes législatifs fédéraux. Ces estimations permettent à l'administration fédérale d'affecter environ 60 milliards de dollars par an. Selon les plus récents règlements (2008) de la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces, ces estimations doivent être présentées au ministère des Finances sous forme de certificats démographiques au 1er juin et au 1er juillet. Les certificats démographiques sont produits par la Division de la démographie, qui relève du Secteur de la statistique sociale, de la santé et du travailFootnote 1, dans le cadre du processus opérationnel statistique de certification des estimations démographiques annuelles (POS CEDA) relatif au Programme des estimations de la population (PEP).

Le POS CEDA constitue une activité d'intégration de données qui consiste à estimer, modéliser ou calculer autrement des données à partir de sources de données statistiques existantes provenant de plusieurs fournisseurs internes et externes; ces données peuvent présenter des problèmes de qualité survenus chez le fournisseur ou à l'interne. Lorsque ces estimations sont erronées, le calcul et la perception des soldes des transferts et des contributions risquent de l'être aussi.

L'objectif de la vérification consiste à assurer le statisticien en chef et le Comité ministériel de vérification (CMV) que le cadre d'assurance de la qualité (CAQ) pour la certification des estimations démographiques annuelles (CEDA) est en place et est conforme au cadre d'assurance de la qualité et aux lignes directrices connexes de Statistique Canada ainsi qu'aux contrôles de gestion de base du Secrétariat du Conseil du Trésor (CGB SCT).

La vérification a été effectuée par les Services de vérification interne de Statistique Canada et les éléments probants ont été recueillis conformément aux normes de vérification interne de l'administration fédérale du Canada et au International Professional Practices Framework (IPPF) de l'Institute of Internal Auditors (IIA).

Principales constatations

Le POS CEDA dispose d'un régime de gouvernance stratégique en vue de l'amélioration continue de son programme d'assurance de la qualité, lequel est conforme au CAQ et aux lignes directrices connexes de Statistique Canada. Bien que le POS CEDA soit associé à des publications méthodologiques et stratégiques valables ainsi qu'à un système d'assurance de la qualité, les processus ne sont pas officiellement étayés par des manuels de procédures ou par des listes de contrôle. Le POS CEDA facilite l'accès aux données par une stratégie de communication efficace et un service à la clientèle permettant d'orienter les communications entre les coordonnateurs statistiques provinciaux et territoriaux, les ministères fédéraux et les autres utilisateurs des données. Les méthodes et les indicateurs d'évaluation de la qualité sont appliqués à toutes les composantes des estimations démographiques. Les indicateurs de qualité font l'objet d'un examen et d'un contrôle actif, dont les résultats sont consignés.

L'intervention du Programme des estimations de la population (PEP) dans la gestion des risques s'est limitée à l'évaluation des risques à l'échelle du Bureau menée au cours de l'Évaluation de la menace et des risques (EMR) et de l'Examen quadriennal de programme (EQP). Ces activités étaient axées sur un large apport de données (TI, RH). Les processus ne permettent pas de déterminer, d'évaluer et d'atténuer complètement les risques spécifiquement associés au Programme des estimations de la population.

Le POS CEDA a mis en place des mesures de qualité qui consistent en une combinaison fonctionnelle de contrôles de qualité préventifs, de détection, automatisés, manuels et interactifs. Cependant, la conception et l'efficacité fonctionnelle des méthodes d'assurance de la qualité du POS CEDA n'ont pas été officiellement éprouvées ou contrôlées de façon régulière.

Conclusion générale

La vérification a révélé que le processus opérationnel statistique de certification des estimations démographiques annuelles (POS CEDA) était conforme au CAQ et aux lignes directrices connexes de Statistique Canada et qu'il respectait essentiellement les critères des contrôles de gestion de base du Secrétariat du Conseil du Trésor. Il y a lieu de consolider le POS CEDA en améliorant la documentation relative au processus d'assurance de la qualité, en étayant le cadre de gestion des risques et en contrôlant la conception et l'efficacité des méthodes d'assurance de la qualité du programme.

Introduction

Contexte

Établi dans les années 1970, le Programme des estimations de la population de Statistique Canada a toujours rempli son mandat juridique de fournir aux ministères stratégiques des données démographiques certifiées. Le budget de fonctionnement annuel du programme est d'environ 2,1 millions de dollars et prévoit 28 ETP. Selon les parties V et V.1 de la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces et les articles 27 et 28 des règlements connexes (2008), Statistique Canada est tenu de présenter au ministre des Finances, au plus tard le 30 septembre de chaque année, des certificats reflétant la population de chaque province et de chaque territoire selon les modalités suivantes :

  • un certificat démographique au 1er juin, couvrant l'ensemble des provinces et des territoires avec les chiffres de population totaux, pour les besoins du Transfert canadien en matière de santé, du Transfert canadien en matière de programmes sociaux, du Transfert visant la réduction des temps d'attente et du Programme de péréquation;
  • un certificat démographique au 1er juillet, couvrant l'ensemble des provinces et des territoires avec les chiffres de population totaux, pour les besoins de la Formule de financement des territoires.

Les certificats démographiques comprennent les estimations de l'année en cours et les données des sept années civiles ou exercices précédents par type d'estimation—intercensitaire (ID) et postcensitaire (PP, PR et PD)—ainsi que les données ayant fait l'objet de révisions historiques. L'administration fédérale utilise ces estimations pour affecter environ 60 milliards de dollars par année.

Les certificats démographiques sont produits par la Division de la démographie, qui relève du Secteur de la statistique sociale, de la santé et du travailFootnote 2, dans le cadre du processus opérationnel statistique de certification des estimations démographiques annuelles (POS CEDA) relatif au Programme des estimations de la population (PEP). Le POS CEDA présente les caractéristiques suivantes :

  • il s'agit d'une activité statistique dérivée qui consiste à estimer, modéliser ou calculer autrement des données à partir de sources de données statistiques existantes provenant de plusieurs fournisseurs internes et externes;
  • il fait l'objet de processus de consultation et de validation des données dans le cadre des relations fédérales-provinciales-territoriales;
  • des problèmes de qualité des données peuvent survenir chez le fournisseur ou à l'interne, ce qui nécessite des systèmes de communication et de rétroaction entre le PEP et ses fournisseurs et intervenants;
  • la production des estimations comporte des méthodes d'assurance et de certification de la qualité, mises en œuvre à l'interne par le PEP.

La production de certificats démographiques sous forme de totalisations spéciales à l'intention du ministère des Finances constitue un sous-produit du POS CEDA, qui produit et publie un vaste éventail d'estimations démographiques trimestrielles et annuelles offertes à tous les utilisateurs. La structure et l'assurance de la qualité des certificats démographiques sont déterminées par les exigences législatives, par le CAQ de Statistique Canada (2002), par les lignes directrices connexes (2009) et par les directives reçues de la Division de la statistique du secteur public, Direction du Système de comptabilité nationale, fondées sur des consultations bilatérales et multilatérales avec les ministères stratégiques.

Objectif

L'objectif de la vérification consiste à assurer le statisticien en chef et le Comité ministériel de vérification (CMV) que :

  • le cadre d'assurance de la qualité pour la certification des estimations démographiques annuelles est en place et est conforme au cadre d'assurance de la qualité et aux lignes directrices connexes de Statistique Canada ainsi qu'aux contrôles de gestion de base du Secrétariat du Conseil du Trésor.

Portée et approche

La mission de vérification a été réalisée conformément aux normes de vérification interne du gouvernement du Canada et de l'IIA ainsi qu'à la Politique sur la vérification interne du Conseil du Trésor. Toutes les tâches ont été menées en collaboration avec les principaux cadres supérieurs de la Division de la démographie, les gestionnaires et le personnel de la Section des estimations démographiques et de la Section du développement et des méthodes démographiques. La méthode de vérification était inspirée des lignes directrices relatives aux contrôles de gestion de base du Secrétariat du Conseil du Trésor, produites par le Bureau du contrôleur général.

L'évaluation du cadre d'assurance de la qualité (CAQ) pour le POS CEDA comprenait l'examen détaillé du niveau de développement et de conformité des mesures de qualité existantes par rapport aux principes du CAQ de Statistique Canada (2002), aux lignes directrices concernant la qualité (2009) et aux contrôles de gestion de base du Secrétariat du Conseil du Trésor dans les domaines de la gouvernance, de la gestion et de la maîtrise du risque (voir les critères d'évaluation à l'annexe A). La vérification porte sur l'évaluation du CAQ du POS CEDA pour la production de chiffres actuels des estimations démographiques annuelles du Canada, des provinces et des territoires, qui font l'objet d'une certification annuelle dans le cadre de la mise en application de la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces et des règlements connexes (2008).

La portée de la vérification était fondée sur l'univers des estimations démographiques annuelles utilisées dans les certificats démographiques annuels fournis au ministère des Finances à la fin de septembre de chaque année au cours des 12 dernières années (2010 à 1998), selon leur type, leurs composantes et leurs dimensions. Ces estimations sont produites au 1er juin et au 1er juillet. L'univers de la vérification est composé des estimations démographiques annuelles postcensitaires et intercensitaires certifiées, qui constituent une série d'estimations révisées à divers intervalles pour les besoins de l'exactitude et de l'actualité.

La vérification couvrait 95 % des composantes respectives des estimations démographiques et des étapes du POS CEDA et comprenait des composantes intégrées au POS CEDA sur une base cyclique (révisions, estimations intercensitaires, chiffres de population censitaires). À la suite d'une évaluation des risques, les composantes de l'estimation et de la certification des décès et des émigrants de retour ont été exclues de la portée de la vérification.

On a procédé à la vérification au moyen des méthodes suivantes :

  • entrevues avec les cadres supérieurs, la direction et le personnel de production du PEP;
  • examens sommaires et détaillés;
  • essai d'assurance de la qualité des certificats démographiques;
  • examen d'échantillons de spécifications ESTIME et Non-ESTIME par composante des estimations démographiques en fonction du risque;
  • examen de procédures, de documents et de procès-verbaux.

Autorité compétente

Les Services de vérification interne ont effectué la vérification dans le cadre du Plan de vérification axé sur les risques (PVAR) de Statistique Canada pour les exercices 2010-2011 à 2012-2013. Le Comité ministériel de vérification (CMV) a approuvé le PVAR le 15 avril 2010.

Conclusions, recommandations et réponses de la direction

On a évalué le CAQ du POS CEDA à l'égard des six groupes de contrôles de gestion de base du Secrétariat du Conseil du Trésor. On a examiné les contrôles en tenant compte de leur efficacité et de leur niveau d'élaboration selon le modèle de maturité des contrôles de l'IIA (voir la figure 1).

Figure 1. Schéma d’évaluation du CAQ du POS CEDA

Description : Figure 1. Schéma d'évaluation du CAQ du POS CEDA

Le POS CEDA est conforme au CAQ et aux lignes directrices connexes de Statistique Canada et respecte essentiellement les contrôles de gestion de base du Secrétariat du Conseil du Trésor.

Afin de consolider le processus opérationnel statistique de certification des estimations démographiques annuelles (POS CEDA), des investissements supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la documentation relative au processus d'assurance de la qualité, étayer le cadre de gestion des risques et contrôler la conception et l'efficacité des méthodes d'assurance de la qualité du programme.

Toutes les recommandations, ainsi que les réponses et les plans d'action de la direction abordés dans les sections ci-dessous doivent être envisagés au sein de la structure de gestion existante de Statistique Canada.

Cadre d'assurance de la qualité

Le POS CEDA dispose d'un régime de gouvernance stratégique en vue de l'amélioration continue de son programme d'assurance de la qualité, lequel est conforme au CAQ et aux lignes directrices connexes de Statistique Canada. Bien que le POS CEDA soit associé à des publications méthodologiques et stratégiques valables ainsi qu'à un système d'assurance de la qualité, les processus ne sont pas officiellement étayés par des manuels de procédures ou des listes de contrôle. Le POS CEDA facilite l'accès aux données par une stratégie de communication efficace et un service à la clientèle permettant d'orienter les communications entre les coordonnateurs statistiques provinciaux et territoriaux, les ministères fédéraux et les autres utilisateurs des données. Les méthodes et les indicateurs d'évaluation de la qualité sont appliqués à toutes les composantes des estimations démographiques. Les indicateurs de qualité font l'objet d'un examen et d'un contrôle actif, dont les résultats sont consignés.

Gouvernance

Un régime de gouvernance doit comprendre des organismes de surveillance efficaces pour établir une orientation stratégique, des objectifs stratégiques clairement définis et communiqués, des plans opérationnels axés sur la réalisation des objectifs du programme, ainsi qu'un contrôle permanent des environnements interne et externe.

La Division de la démographie a établi un régime de gouvernance stratégique pour déterminer les exigences méthodologiques, opérationnelles et législatives concernant le POS CEDA afin d'assurer la qualité des données. L'orientation stratégique du POS CEDA relève d'un réseau efficace de comités externes et internes, dont le Comité fédéral-provincial-territorial de la démographie. L'orientation concernant la production et la présentation des certificats démographiques relève d'organismes ministériels de surveillance réglementaire, dont la Division de la statistique du secteur public, et de processus tels que des consultations bilatérales et multilatérales entre les ministères stratégiques et Statistique Canada concernant les exigences en matière de données des certificats démographiques afin de respecter la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces. La division dispose d'une structure de gouvernance pertinente et de systèmes d'assurance de la qualité; les responsabilités en matière d'assurance de la qualité sont ainsi séparées entre la production et la méthodologie. Toutefois, plusieurs postes sont vacants au sein de la division et un seul membre du personnel possède des connaissances opérationnelles clés et assume la plupart des responsabilités concernant la production et l'évaluation intermédiaire des données; en outre, ces aspects sont insuffisamment documentés.

Le POS CEDA est pourvu d'un cadre stratégique d'assurance de la qualité des estimations démographiques, doté d'orientations et d'objectifs précis clairement établis et communiqués en matière d'assurance de la qualité; ils sont fondés sur le CAQ et les lignes directrices connexes du Bureau. Le CAQ du POS CEDA est donc conforme à ces documents de référence. Un examen du CAQ et des lignes directrices connexes de Statistique Canada révèle qu'ils reposent sur les concepts de la gestion intégrale de la qualité (GIQ), qui intègrent l'évaluation de la qualité à chaque étape du processus opérationnel statistique. Cette culture de la GIQ est également enracinée dans la formation statistique, économétrique et méthodologique du personnel de Statistique Canada. En outre, Statistique Canada a adopté en 2009, comme cadre de référence d'assurance de la qualité, le modèle statistique général du processus opérationnel (MSGPO) de l'OCDE, qui repose sur les mêmes principes de GIQ.

Si le POS CEDA est doté de publications méthodologiques stratégiques et de systèmes d'assurance de la qualité valables, il n'existe pourtant pas de document intégré sur le CAQ opérationnel du POS CEDA ni de manuel d'assurance de la qualité. En effet,

  • le CAQ de Statistique Canada est une ligne directrice volontaire et flexible, qui sert de référence aux divisions spécialisées pour concevoir des programmes d'assurance de la qualité adaptés à des besoins et à des objectifs précis;
  • il existe un certain nombre de politiques d'assurance de la qualité ciblées sur les processus de diffusion et de gestion des métadonnées, au lieu d'une politique ministérielle intégrée en matière d'assurance de la qualité;
  • les exigences relatives aux certificats sont déterminées au cours d'une série de consultations bilatérales ou multilatérales.

ESTIME est la plateforme statistique servant à produire les estimations démographiques. Le POS CEDA est doté de plans formels d'élaboration d'études méthodologiques visant à améliorer la qualité, ainsi que d'autres spécifications ESTIME et de guides d'utilisation. Les employés du programme utilisent des outils de planification de la production et de la diffusion : calendriers de diffusion des publications par date de référence (trimestrielles et annuelles), carnets de route des processus génériques, documents de gestion prioritaire et plans de projets d'amélioration des systèmes. On a produit des documents de gestion des projets et des processus, comme un outil intégré Microsoft Project pour le POS CEDA, qui programme les étapes d'évaluation et de certification; un guide d'utilisation ESTIME pour produire l'une des composantes des estimations démographiques (les naissances); le document « Processus d'évaluation », qui décrit brièvement les processus de validation et de certification; un calendrier de mise en œuvre des priorités en matière d'assurance de la qualité; et des listes de mesures à prendre à l'égard de certains éléments du POS CEDA. Toutefois, ces outils ne comprennent pas de protocole ou de liste de contrôle concernant l'assurance de la qualité.

La Division de la démographie a établi un régime efficace de contrôle des environnements des utilisateurs et des intervenants externes et internes afin d'améliorer le CAQ du POS CEDA en matière de recherche méthodologique, de sources de données et de méthodes de rechange ainsi que de validation des données. Au cours des réunions avec les fournisseurs de données, les employés de la Démographie abordent l'incidence de leurs fichiers sources sur les estimations démographiques et celle des modifications apportées à la loi et à divers processus d'estimation des données.

Le POS CEDA est doté d'un cadre fonctionnel de gouvernance des technologies de l'information (TI) pour atteindre ses objectifs en matière de qualité. La structure de gouvernance, axée sur l'élaboration et le maintien de la plateforme ESTIME, repose sur un système de comités et de groupes de travail formels et informels.

Politiques et programmes

Un programme efficace et bien conçu comporte une approche rigoureuse de l'évaluation, où les résultats sont pris en compte, approuvés et intégrés pour améliorer le programme. Les principaux intervenants participent à l'intégration des modifications apportées au programme. On contrôle régulièrement les activités du programme pour cerner les points forts et les points à améliorer.

Le POS CEDA a établi des processus formels de prise en compte, d'approbation et de mise en œuvre des résultats de consultations concernant la qualité, ainsi que de recherche et d'analyse pour coordonner et intégrer les modifications apportées au CAQ existant. Les processus sont exécutés de concert avec des intervenants provinciaux ou territoriaux et d'autres intervenants externes et internes, sur une base annuelle ou trimestrielle, et les résultats sont intégrés aux processus d'assurance de la qualité. Les principaux intervenants participent à l'intégration et à la coordination des modifications apportées au CAQ existant lors de réunions trimestrielles et annuelles avec les coordonnateurs statistiques, les fournisseurs de données et le Comité consultatif de la statistique et des études démographiques.

Le contrôle méthodologique de la qualité des estimations démographiques est lié au cycle quinquennal du recensement et les résultats sont communiqués au niveau de direction pertinent au moyen de divers produits d'analyse et d'information. On procède au contrôle de la qualité des données en produisant des rapports internes, ainsi que divers types de métadonnées, qui sont examinés et approuvés par la haute direction. Le POS CEDA mène des activités d'évaluation de la qualité et consulte la Section du développement et des méthodes démographiques pour cerner les forces, les faiblesses et l'incidence de la CEDA, ainsi que d'autres façons de concevoir le POS ou les résultats. Les cadres supérieurs participent systématiquement à l'examen des résultats des consultations, de la recherche et de l'analyse, ainsi qu'aux processus d'examen de la R-D et de consultation liés au POS CEDA.

Services axés sur les citoyens

L'accès aux données doit être conforme aux politiques pertinentes et faire l'objet d'une stratégie de communication efficace axée sur les utilisateurs actuels et éventuels.

Le POS CEDA fait l'objet d'un certain nombre de mesures qui facilitent l'accès des utilisateurs à ses données; il est conforme à la Politique visant à informer les utilisateurs sur la qualité des données et la méthodologie de Statistique Canada. Les utilisateurs ont accès aux données CEDA grâce à divers modes de prestation de service, dont Le Quotidien, CANSIM et la Base de métadonnées intégrée (BMDI). Les activités de prédiffusion et de diffusion relèvent principalement de la Sous-section du service à la clientèle de la Division de la démographie, qui collabore en permanence avec la Division de la diffusion, la Division des communications et les coordonnateurs statistiques. La Sous-section du service à la clientèle s'est dotée d'une stratégie de communication efficace; elle gère diverses demandes d'information de la part des médias, des coordonnateurs et de divers organismes utilisateurs et enregistre les demandes des clients. Le POS CEDA a établi une sous-section du service à la clientèle pour soutenir les activités de communication avec les coordonnateurs statistiques provinciaux et territoriaux (le groupe d'intervenants clés) ainsi qu'avec d'autres utilisateurs des estimations démographiques.

Le site externe d'accès à distance au protocole de transfert de fichiers (PTF) de Statistique Canada offre aux coordonnateurs statistiques la série chronologique des estimations démographiques prédiffusées et des métadonnées connexes. Il offre également de nombreuses possibilités de validation des estimations et de leurs indicateurs de la qualité, l'accès aux études et aux résultats de consultations et de discussions avec certaines provinces et certains territoires, ainsi qu'aux pratiques passées, actuelles et futures en matière de méthodologie, d'estimation et de contrôle de la qualité. L'examen de l'information disponible sur ces sites, de même que les entrevues avec la direction et le personnel de production du Programme des estimations de la population, révèlent que les normes de qualité sont communiquées et comprises à l'interne et à l'externe, d'après les résultats de l'Enquête sur la satisfaction des clients. Les principales publications méthodologiques, destinées à soutenir la production des estimations démographiques, sont conformes à la Politique visant à informer les utilisateurs sur la qualité des données et la méthodologie de Statistique Canada.

Résultats et rendement

La gestion efficace des résultats et du rendement exige des indicateurs de rendement fiables, dont on contrôle périodiquement la pertinence. Des méthodes d'évaluation sont mises en application et les résultats sont documentés et communiqués à la direction.

Le POS CEDA mène systématiquement des examens et des mises à jour des indicateurs de la qualité, qui sont documentés et communiqués à l'interne et à l'externe, et contrôle activement les indicateurs de la qualité au moyen de diverses méthodes formelles et informelles. Plusieurs rapports sont produits, comportant une analyse exhaustive des indicateurs de la qualité pour les estimations démographiques. Le principal document méthodologique, Méthodes d'estimation de la population et des familles à Statistique Canada, est publié tous les cinq ans.

La Section du développement et des méthodes démographiques mise sur un processus trimestriel d'information qui consiste à diffuser aux autres sections de la Division de la démographie et à Statistique Canada un rapport provisoire sur les études et les projets méthodologiques et d'évaluation de la qualité. L'Enquête sur la satisfaction des clients (ESC), menée à tous les deux ans par la Division des services à la clientèle de Statistique Canada, sert à recueillir les opinions des utilisateurs externes sur la qualité des estimations démographiques. Les résultats de l'ESC sont examinés à l'interne par la haute direction de la Division de la démographie.

Tous les cinq ans, pour coïncider avec le cycle du recensement, le POS CEDA contrôle activement les indicateurs de la qualité. Ces derniers sont contrôlés à l'interne par la Division de la démographie et validés à l'externe lors des réunions de consultation et de discussion du Comité fédéral-provincial-territorial.

Recommandation no 1

Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint (SCA) du Secteur de la statistique sociale, de la santé et du travail veille à ce que les processus de production des publications méthodologiques et les systèmes d'assurance de la qualité soient formellement documentés dans un manuel de procédures.

Réponse de la direction

La direction est d'accord avec la recommandation. On rédigera un manuel de procédures complet qui documentera les principales étapes de la production des estimations démographiques totales, trimestrielles et annuelles. On rédigera des chapitres distincts pour chacune des composantes de la croissance démographique. Ce document s'adressera au personnel de production subalterne et intermédiaire.

Produit livrable

Un manuel de procédures complet, comprenant des chapitres pour chaque composante de la croissance démographique.

Responsabilité

Il incombe au chef de la Sous-section de la production, au sein de la Section des estimations démographiques, d'effectuer ce travail.

Des mises à jour périodiques seront fournies au Comité ministériel de vérification.

Échéancier

Comme les manuels seront élaborés par le même personnel qui est chargé de la production trimestrielle, ce travail s'étendra sur deux ans à compter d'avril 2011.

Le 31 mars 2012 : Au moins deux composantes de la croissance démographique (les naissances et l'immigration) seront terminées.

Le 31 mars 2013 : Les chapitres restants seront terminés.

Gestion des risques

Depuis les années 1970, le POS CEDA remplit son mandat législatif consistant à produire des estimations démographiques. La gestion des risques pour la qualité est menée de façon implicite et intuitive au moyen de contrôles des méthodes, des processus, des RH et des TI. Toutefois, le POS CEDA ne dispose pas, pour chaque section, de plans opérationnels ni de rapports de rendement formels comportant des renseignements sur les risques pour la qualité liés aux composantes des processus de production et de certification. En outre, rien n'indique que les renseignements sur les risques pour la qualité de la certification servent à orienter la planification de la continuité des activités du POS CEDA.

Un cadre efficace de gestion des risques exige des processus formels pour cerner et évaluer les risques. Les stratégies d'atténuation des risques doivent être documentées et communiquées. Les renseignements obtenus sur les risques doivent servir à soutenir la planification opérationnelle.

L'intervention du Programme des estimations de la population dans la gestion des risques s'est limitée à l'évaluation des risques à l'échelle du Bureau menée au cours de l'Évaluation de la menace et des risques (EMR) et de l'Examen quadriennal de programme (EQP). Ces activités étaient axées sur un large apport de données (TI, RH). Les processus ne permettent pas de déterminer, d'évaluer et d'atténuer complètement les risques spécifiquement associés au Programme des estimations de la population. À l'occasion, on mène une évaluation des risques pour analyser l'incidence d'un événement donné, comme la conversion du système ESTIME ou le remaniement du recensement.

Néanmoins, depuis les années 1970, le POS CEDA remplit son mandat législatif consistant à produire des estimations démographiques, car des contrôles des risques pour la qualité sont intégrés à la conception du programme. En effet, le programme ne se limite pas à produire des estimations strictement selon la méthodologie publiée. Au cas où les données de base officielles ne seraient pas encore disponibles, on peut utiliser des données et des solutions de rechange. De plus, l'évaluation des sources de données fait l'objet d'un certain nombre de méthodes informelles de gestion des risques pour la qualité : réunions et échanges avec les fournisseurs provinciaux et territoriaux de données statistiques et autres, contrôles préventifs automatiques de la qualité intégrés au système ESTIME, évaluations de la série chronologique des données de base, etc.

On réagit de manière systématique et formelle aux risques pour la qualité de la CEDA. Lors des réunions annuelles du Comité fédéral-provincial-territorial de la démographie, la Section du développement et des méthodes démographiques propose des avenues de recherche en vue d'apporter des améliorations méthodologiques. Il existe deux groupes de solutions d'atténuation des risques méthodologiques :

  • évaluation et élaboration de processus et de méthodes de rechange;
  • évaluation et acquisition ou élaboration de sources de données de rechange.

Le cas échéant, on dispose donc d'une méthode ou d'une application de rechange, qui est soigneusement choisie et mise à l'essai. En outre, on peut aussi consulter les provinces et les territoires pour obtenir une autre source de mesure et d'estimation de la population. Les provinces et les territoires utilisent différentes méthodes de comptabilité démographique, fondées sur leurs fichiers administratifs des soins de santé. Ces autres sources d'information produisent des avantages importants dans l'évaluation de la qualité des données CEDA et comme bases de données de rechange.

Le personnel opérationnel de la CEDA gère les risques de manière intuitive. On établit l'ordre de priorité des composantes des estimations démographiques en fonction de la taille et de la proportion. Toutefois, il n'existe pas de protocole documenté d'atténuation des risques pour la qualité du POS CEDA.

Les rapports de rendement produits tous les quatre ans par la Division de la démographie comportent des renseignements clés sur les risques pour la qualité. Le POS CEDA ne dispose pas, pour chaque section, de plans opérationnels ni de rapports de rendement formels et complets comportant des renseignements sur les risques pour la qualité liés aux processus de production et de certification.

La Section du développement et des méthodes démographiques se penche sur les enjeux stratégiques à long terme concernant les risques pour la qualité de tous les programmes de la Division de la démographie. À l'égard du POS CEDA, elle discute avec les intervenants provinciaux et territoriaux de plans méthodologiques visant à améliorer la qualité des données et à atténuer les risques connus pour la qualité, puis élabore pour chaque section des plans de travail formels axés sur des études méthodologiques et des outils opérationnels, comme les spécifications du système ESTIME. La section procède également à l'évaluation des risques pour la qualité lorsque le CEDA entreprend de nouvelles initiatives d'amélioration de la qualité, par exemple l'utilisation de la American Community Survey (ACS) pour améliorer la qualité des estimations de l'émigration. Si les améliorations apportées à la méthodologie visent toujours à améliorer la qualité, il n'existe cependant pas de documents de gestion annuels portant sur l'identification et l'évaluation des risques pour la qualité ni sur des plans d'action pertinents.

On n'établit pas de plans formels de continuité des activités tenant compte des risques pour la qualité du POS CEDA, qui dépend fortement du bon fonctionnement de sa nouvelle plateforme de production, ESTIME. En l'absence de plans formels de continuité des activités pour chaque section, diverses normes ministérielles régissent le diagnostic des risques des systèmes de TI, comme il est mentionné dans la section Gouvernance du présent rapport de vérification. Enfin, rien n'indique que les renseignements sur les risques pour la qualité de la certification servent à orienter la planification de la continuité des activités du POS CEDA.

Recommandation no2

Il est recommandé que le SCA du Secteur de la statistique sociale, de la santé et du travail veille à ce que le POS CEDA consolide le cadre de gestion des risques en intégrant des renseignements sur les risques pour la qualité des composantes des processus de production et de certification, et que les renseignements sur la certification des risques pour la qualité servent à orienter la planification de la poursuite des activités du POS CEDA.

Réponse de la direction

La direction est d'accord avec la recommandation. On ajoutera à la planification annuelle du Programme des estimations de la population, qui consiste à établir et à contrôler le travail absolument prioritaire, une composante explicite d'évaluation des risques. On établira un registre des risques, on définira des stratégies d'atténuation et on contrôlera les risques au cours de l'année.

Comme les risques les plus élevés du Programme des estimations de la population sont liés à l'offre de données, on poursuivra les démarches en cours pour renouveler les relations avec les fournisseurs de données.

Produit livrable

Un registre des risques, y compris des stratégies d'atténuation des risques.

L'établissement d'ententes sur les niveaux de service avec les principaux fournisseurs de données (dont la Division de la statistique de la santé, la Division de la statistique du revenu et Citoyenneté et Immigration Canada).

Responsabilité

Il incombe au chef du groupe des estimations démographiques d'établir et de tenir le registre des risques.

Il incombe au directeur adjoint de la Division de la démographie de conclure les ententes sur les niveaux de service.

Des mises à jour périodiques seront fournies au Comité ministériel de vérification.

Échéancier

Le 31 mars 2012 : Élaboration d'un registre des risques.

Le 31 mars 2012 : Des ententes sur les niveaux de service avec les fournisseurs internes de données seront conclues.

Gérance

Le POS CEDA a mis en place des mesures de qualité qui consistent en une combinaison fonctionnelle de contrôles de qualité préventifs, de détection, automatisés, manuels et interactifs. Cependant, la conception et l'efficacité fonctionnelle des méthodes d'assurance de la qualité du POS CEDA n'ont pas été officiellement éprouvées ou contrôlées de façon régulière.

L'efficacité des contrôles internes exige une combinaison équilibrée de contrôles préventifs, de détection, automatisés et manuels. L'efficacité des contrôles internes fait l'objet d'essais périodiques.

Système de contrôles internes

Le POS CEDA est doté d'une combinaison fonctionnelle de contrôles de qualité préventifs, de détection, automatisés, manuels et interactifs intégrés à toutes les étapes des processus de production et d'évaluation de la qualité, dans les environnements ESTIME et non-ESTIME de production des estimations démographiques.

Les processus d'évaluation de la qualité des données de production et intermédiaires, ainsi que la méthodologie et les contrôles d'assurance de la qualité entourant la composante Révisions, exigent qu'on exporte des données et des graphiques du système ESTIME vers les outils analytiques basés sur Excel et qu'on tienne des discussions informelles. Les outils basés sur Excel permettent d'évaluer efficacement la qualité de chaque composante des estimations et des agrégats de population. Toutefois, les processus d'analyse de l'assurance de la qualité et de prise de décisions ne sont pas formellement documentés, et les codes de programme ESTIME ne sont pas régulièrement mis à jour de manière à intégrer les modifications apportées à la méthodologie ainsi qu'à apparier convenablement les niveaux des données en cours de traitement.

Pour la certification, on utilise une combinaison équilibrée de contrôles d'assurance de la qualité préventifs et de détection : orientation fournie par la Division de la statistique du secteur public concernant les modèles de certificats démographiques, réunions périodiques de la direction du POS CEDA avec les fournisseurs de données externes et internes, évaluation finale et complète d'assurance de la qualité.

On utilise des contrôles manuels lorsque l'analyste principal ou le chef de la certification doit effectuer des calculs indépendants pour vérifier les résultats de l'évaluation présentés par le chef de la production. Les contrôles interactifs comprennent des discussions informelles avec le personnel de production, les spécialistes des méthodes, les fournisseurs de données et les coordonnateurs statistiques. Les contrôles pour l'approbation finale des certificats démographiques par le directeur de la Division de la démographie sont informels. L'essai d'assurance de la qualité des estimations démographiques a révélé un appariement identique entre les données figurant dans toutes les bases de données et un appariement principal de la présentation des certificats produits. Les données du certificat démographique du 1er juillet correspondent à celles qui figurent sur tous les autres supports de diffusion, soit Le Quotidien, la BMDI, CANSIM et les publications. Les données du certificat démographique du 1er juin sont des totalisations spéciales qui ne sont pas publiées.

Les spécifications ESTIME et Non-ESTIME comprennent des contrôles visant à assurer l'exactitude des processus de production, ainsi que des recommandations concernant la conception des contrôles automatisés. Les spécifications représentent elles-mêmes des contrôles automatisés de la qualité de la production. Toutefois, rien n'indique la présence de contrôles automatisés d'assurance de la qualité dans l'échantillon de spécifications examiné. Les contrôles méthodologiques interactifs comprennent les processus PTF, des réunions hebdomadaires avec les gestionnaires du POS CEDA pour la planification méthodologique et la production de solutions, ainsi que des réunions périodiques avec les fournisseurs de données.

Pour le site à distance PTF (Outil de retour des données) et le CAQ prédiffusion, on utilise une combinaison équilibrée de contrôles. Il y a des contrôles automatisés de la sécurité de l'accès et de la communication sur le site PTF, où la DSTI contrôle les autorisations d'utilisation de logiciel et la vérification de l'accès aux microdonnées. Le téléchargement et l'archivage des données sur le site PTF constitue un processus manuel, pour lequel des mécanismes de sécurité permettent de prévenir les erreurs ou de les corriger. Les contrôles interactifs servent principalement à documenter les questions et les réponses, à archiver les courriels et à tenir les comptes rendus des réunions.

Assurance de la qualité

Pour le CAQ du POS CEDA (diffusion et postdiffustion) au niveau ministériel, on utilise une vaste combinaison de politiques et de protocoles d'assurance de la qualité des données et des produits d'information connexes aux étapes de la prédiffusion, de la diffusion et de la postdiffusion. Ces processus sont coordonnés par la Division de la diffusion et la Division des communications. Au niveau des divisions, on utilise une combinaison de contrôles de qualité préventifs et de détection pour assurer la qualité des processus de diffusion et des documents diffusés. Toutefois, il n'existe pas de manuel opérationnel intégré du POS CEDA décrivant les processus d'assurance de la qualité aux étapes de la prédiffusion, de la diffusion et de la postdiffusion.

L'équipe de production a mené les premiers essais opérationnels du système ESTIME. Toutefois, rien n'indique l'existence d'essais périodiques et de protocoles d'examen formels pour l'assurance de la qualité dans le système ESTIME ni dans d'autres méthodes opérationnelles d'assurance de la qualité du POS CEDA. D'ailleurs, le POS CEDA n'est doté d'aucun processus formel et systématique d'essai périodique de la conception et de l'efficacité fonctionnelle de ses méthodes d'assurance de la qualité.

Recommandation no 3

Il est recommandé que le SCA du Secteur de la statistique sociale, de la santé et du travail veille à ce que la conception et l'efficacité fonctionnelle des méthodes d'assurance de la qualité du POS CEDA fassent l'objet de contrôles réguliers.

Réponse de la direction

La direction est d'accord avec la recommandation. Pour chaque composante de la croissance démographique, on examinera l'ensemble de contrôles de la qualité actuellement en vigueur. Au besoin, on établira de nouveaux indicateurs et de nouvelles listes de contrôle de la qualité, qui seront intégrés au processus de production des estimations démographiques trimestrielles et annuelles.

Produit livrable

Un examen des contrôles de la qualité en vigueur.

Un cadre de contrôle de la qualité qui comprendra des indicateurs et des listes de contrôle de la qualité.

Responsabilité

Il incombe au chef de la Sous-section de l'analyse et de la diffusion, au sein de la Section des estimations démographiques, d'élaborer un cadre de contrôle de la qualité.

Échéancier

Comme cet examen sera mené par le même personnel qui est chargé de la production trimestrielle, ce travail s'étendra sur deux ans à compter de l'été 2011.

Juin 2011 : Début de l'examen des contrôles de la qualité et de l'élaboration d'un cadre de contrôle de la qualité.

Septembre 2012 : Mise en œuvre partielle du Cadre d'assurance de la qualité lors de la production de certificats démographiques.

Septembre 2013 : Date visée pour la mise œuvre intégrale (le délai sera évalué après le début du projet).

Annexes

Annexe A : Critères de vérification

Annexe A : Critères de vérification
Aspects à examiner Critères
Gouvernance :

Le processus opérationnel statistique (POS) de certification des estimations démographiques annuelles (CEDA) est doté des conditions essentielles à l'établissement et à l'amélioration continue de son programme d'assurance de la qualité.
Des organismes de surveillance compétents assurent l'orientation stratégique.

Le CAQ englobe les orientations et les objectifs de l'assurance de la qualité, qui sont conformes au mandat du PEP, au CAQ de Statistique Canada et aux lignes directrices connexes.

Le POS CEDA est doté de plans opérationnels et de documents de gestion de projet en vue d'assurer la qualité du processus opérationnel statistique.

On contrôle les environnements des utilisateurs et des intervenants externes et internes pour obtenir des renseignements pouvant signaler la nécessité de réévaluer le CAQ de la CEDA.

On a établi et mis en œuvre un cadre de gouvernance des TI pour orienter l'utilisation des TI dans la réalisation des objectifs d'assurance de la qualité du POS CEDA
Résultats et rendement :

La direction du POS CEDA a cerné les indicateurs cibles de la qualité et exerce des contrôles des résultats réels par rapport aux résultats ciblés.
On dispose de méthodes d'évaluation de la qualité qu'on applique à toutes les estimations.

Les indicateurs de la qualité sont examinés périodiquement et mis à jour au besoin.

Les résultats des examens de la qualité et les indicateurs de la qualité sont documentés et communiqués aux autorités compétentes.

Les indicateurs de la qualité font l'objet d'un contrôle actif.
Gestion des risques :

La direction du POS CEDA cerne, évalue, gère et communique les risques pour la qualité des estimations et les intègre à la planification ainsi qu'à l'affectation des ressources.
Il existe des lignes directrices et des processus formels pour cerner et évaluer les risques, et des contrôles pour les atténuer.

Une réponse formelle au risque est documentée et communiquée à toutes les parties intéressées.

Les renseignements sur les risques pour la qualité sont intégrés aux principaux rapports de planification et de rendement.

Les renseignements sur les risques pour la qualité servent à planifier la continuité des activités.
Politiques et programmes :

Le POS CEDA est doté d'une approche formelle et rigoureuse de la conception et de la mise en œuvre du cadre d'assurance de la qualité, dont le contrôle régulier et ponctuel des activités connexes.
Le POS CEDA intègre la rigueur de l'évaluation de la qualité aux cycles de production et de certification.

Les résultats des consultations, de la recherche et de l'analyse sont pris en compte, approuvés et utilisés pour coordonner et intégrer les modifications apportées au CAQ existant.

Les principaux intervenants participent à l'intégration et à la coordination des modifications apportées au CAQ existant.

La qualité fait l'objet d'un contrôle régulier dont les résultats sont documentés et communiqués au niveau de direction compétent.

Les activités d'évaluation de la qualité servent à cerner les forces, les faiblesses et l'incidence de la CEDA ainsi que d'autres façons de concevoir le POS ou ses résultats.

La haute direction participe à l'examen régulier des résultats de la consultation, de la recherche et de l'analyse.
Gérance :

La direction du POS CEDA évalue la pertinence de la combinaison des mesures d'assurance de la qualité en vigueur et en contrôle périodiquement l'efficacité.
Les mesures de la qualité comprennent une combinaison équilibrée de contrôles de qualité préventifs et de détection.

Les mesures de la qualité comprennent une combinaison de contrôles automatisés et manuels ou interactifs.

L'efficacité de la conception des méthodes d'assurance de la qualité en ce qui concerne l'atténuation des risques pour la qualité fait l'objet d'essais périodiques.
Services axés sur les citoyens :

Le POS CEDA prend les mesures nécessaires pour faciliter l'accès à ses données.
Les utilisateurs ont accès aux données CEDA grâce à divers modes de prestation de service (en conformité avec la Politique visant à informer les utilisateurs sur la qualité des données et la méthodologie).

Le POS CEDA est doté d'une stratégie de communication pour orienter les communications avec les utilisateurs actuels et éventuels de données (en conformité avec la Politique visant à informer les utilisateurs sur la qualité des données et la méthodologie).

Les normes de qualité des estimations démographiques annuelles sont communiquées et comprises à l'interne et à l'externe (en conformité avec la Politique visant à informer les utilisateurs sur la qualité des données et la méthodologie).

Annexe B : Glossaire

MSGPO – Modèle statistique général du processus opérationnel de l'OCDE, approuvé comme modèle de référence de gestion de la qualité de Statistique Canada le 15 mars 2010./concepts/gsbpm-msgpo-fra.htm

CEDA – Certification des estimations démographiques annuelles

POS – Processus opérationnel statistique

CGB SCT – Contrôles de gestion de base du Secrétariat du Conseil du Trésor

CAQ – Cadre d'assurance de la qualité.

MMC IIA – Modèle de maturité des contrôles de l'International Institute of Internal Auditors

L'échelle ordinale du MMC IIA figure ci-dessous.

MMC IIA figure ci-dessous.
Rang Titre Description
0 Inexistants Aucun contrôle formel ou informel.
1 Élémentaires/
Ponctuels
Les contrôles sont fragmentés et ponctuels; ils sont généralement gérés de manière cloisonnée et réactive, sans politique ni procédure formelle; ils dépendent du bon vouloir des personnes; le risque d'erreur est élevé; les coûts sont élevés à cause des inefficacités; les contrôles ne sont pas durables.
2 Reproductibles
mais intuitifs
Les contrôles sont établis de manière relativement structurée; les processus ne sont pas formellement documentés; les rôles, responsabilités et autorités sont définis avec une certaine clarté, mais pas l'imputabilité; la rigueur accrue et les lignes directrices favorisent la reproductibilité; la forte dépendance au personnel existant rend les contrôles vulnérables au changement.
3 Définis Les contrôles sont bien définis et documentés; ils sont donc uniformes même en période de changement; le personnel est sensibilisé aux contrôles; les lacunes de contrôle sont décelées et corrigées sans délai; le contrôle du rendement est informel, d'où une grande dépendance à la diligence des personnes et aux vérifications indépendantes.
4 Mûrs/Gérés et mesurables On emploie des indicateurs de mesure du rendement (systèmes, outils, processus) et des techniques de contrôle pour mesurer la réussite; les contrôles sont axés davantage sur la prévention que sur la détection; les responsables des processus évaluent eux-mêmes l'efficacité fonctionnelle; il existe une chaîne de responsabilisation qui est bien comprise.
5 De classe mondiale/
Optimisés
Les contrôles sont jugés « de classe mondiale » en fonction de l'analyse comparative et de l'amélioration continue; l'infrastructure des contrôles est fortement automatisée et les mises à jour sont automatiques, d'où un avantage concurrentiel; on utilise abondamment le contrôle en temps réel et le tableau de bord de la direction.

SDMD – Section du développement et des méthodes démographiques
(Division de la démographie)

PEP – Programme des estimations de la population
(Section des estimations démographiques, Division de la démographie)

DDS – Division du développement de systèmes

DSTI – Division des services de technologie informatique

AOB – Architecture opérationnelle du Bureau

Notes :

Footnote 1

La Division de la statistique du secteur public, qui relève de la Direction du système de comptabilité nationale, présente les certificats démographiques; toutefois, le Programme des estimations de la population de la Division de la démographie certifie les estimations à l'interne.

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Footnote 2

La Division de la statistique du secteur public, qui relève de la Direction du système de comptabilité nationale, présente les certificats démographiques; toutefois, le PEP certifie les estimations à l'interne.

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Archivé – Cadres de gestion des marchés et des dépenses de TI

Rapport de vérification final
Cadres de gestion des marchés et des dépenses de TI

Services de vérification interne Statistique Canada
Le 15 avril 2010
Numéro de projet : 80590-59
( Document (PDF, 349.15 Ko) )

Résumé

Les pratiques de gestion des marchés et des dépenses de TI en vigueur à Statistique Canada constituent des processus de gestion clés à l'appui du rôle et du mandat de ce dernier. Du 1er avril 2007 au 31 août 2009, 8 102 marchés ont été octroyés en vertu des pouvoirs de passation des marchés délégués à Statistique Canada, la valeur de ces marchés étant estimée à 95,05 millions de dollars (biens ou services fournis partiellement ou intégralement).

La vérification avait pour objet de fournir au statisticien en chef et au Comité ministériel de la vérification (CMV) les assurances suivantes :

  • le cadre de contrôle de gestion des marchés est adéquat et efficace;
  • les activités appuyant ce cadre sont conformes aux politiques de passation de marchés du gouvernement du Canada et de Statistique Canada;
  • le cadre de contrôle de gestion des dépenses en biens et services de TI est géré conformément aux politiques applicables.

Les Services de vérification interne ont effectué la vérification conformément à la Politique sur la vérification interne du gouvernement du Canada.

Résultats sommaires

Les éléments clés du cadre de contrôle de gestion des marchés (CCGM) existent, mais il y a lieu de créer un comité d'examen des marchés de Statistique Canada.

Les activités appuyant le CCGM sont conformes aux politiques; des lacunes ont été relevées en matière de surveillance, d'évaluation du rendement et de documentation dans les dossiers sur les marchés.

L'examen a été fondé sur une analyse des politiques, lignes directrices et documents, des interviews avec les employés clés et les cadres supérieurs, ainsi qu'une analyse d'un échantillon de 60 dossiers sur les marchés.

La vérification a permis de constater que les éléments clés du cadre de contrôle de gestion des marchés existent, mais qu'il y a lieu de créer un comité d'examen des marchés au niveau de Statistique Canada. Les activités appuyant ce cadre de contrôle sont conformes à la plupart des politiques de passation de marchés du gouvernement du Canada et de Statistique Canada mais des lacunes ont été relevées au niveau du contrôle. Statistique Canada doit améliorer ses activités de contrôle de gestion, ses évaluations du rendement et la documentation dans les dossiers sur les marchés. Ensemble, ces activités amélioreront la stratégie de gestion des risques de Statistique Canada.

Le troisième objectif, la vérification du cadre de contrôle de gestion des dépenses en biens et services de TI, a été abordé dans le cadre de la vérification horizontale de la gestion des biens de technologie de l'information dans les grands ministères et organismes qui a été menée en parallèle par le Bureau du contrôleur général et les résultats seront présentés dans le rapport de ce dernier.

Introduction

Contexte

Dans le but de mettre en place un système d'approvisionnement ouvert, équitable et transparent dans l'administration publique fédérale, le gouvernement du Canada a mis en place des politiques destinées à renforcer les procédures d'approvisionnement du secteur public. L'orientation générale ainsi fournie vise à resserrer les mesures de contrôle à l'appui de la responsabilisation des ministères et des organismes. Par conséquent, les dépenses doivent être évaluées périodiquement et il doit exister des cadres de gestion en vue de garantir une diligence raisonnable et une intendance rigoureuse des fonds publics. Des contrôles robustes de la gestion des marchés et des dépenses de technologie de l'information (TI)"Footnote 1 permettront à Statistique Canada de disposer de mécanismes de gouvernance et de responsabilisation plus efficaces ainsi que d'améliorer la gestion des fonds publics.

Les pratiques de gestion des marchés et des dépenses de TI en vigueur à Statistique Canada constituent des processus de gestion clés à l'appui de l'exercice du rôle et du mandat de Statistique Canada. D'après les données de la Division des services de soutien intégrés, entre le 1er avril 2007 et le 31 août 2009, 8 102 marchés ont été octroyés en vertu des pouvoirs de passation des marchés délégués à Statistique Canada, la valeur de ces marchés, incluant les dépenses de TI, étant estimée à 95,05 millions de dollars. L'évaluation du risque a montré que les initiatives d'approvisionnement régional étaient nombreuses mais de valeur peu élevée"Footnote 2. Par conséquent, ces marchés n'ont pas été inclus dans la vérification. Les marchés de moins de 5 000 $ ont été exclus également. Les autres activités d'approvisionnement représentaient 1 582 marchés dont la valeur totale s'est chiffrée à 88,64 millions de dollars, soit une valeur moyenne de 56 028 $ par marché, un montant jugé significatif.

La vérification a compris l'examen des pratiques opérationnelles et des contrôles en place, de manière à déterminer le degré de conformité aux politiques et aux procédures du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et de Statistique Canada au regard du cadre de gestion des marchés et des dépenses de TI. Le cadre de gestion des marchés et la gestion des dépenses en biens et services de TI sont des thèmes figurant dans le plan de vérification axé sur les risques (PVAR) pour les exercices 2008 2009 à 2010 2011 en ce qui touche les activités à vérifier. Par souci d'efficience, on les a combinés en une même vérification des cadres de gestion des marchés et des dépenses de TI.

Autorisation

Les Services de vérification interne ont procédé à la vérification conformément au PVAR de 2008 2009 à 2010 2011 de Statistique Canada, qui a été approuvé par le Comité de la vérification interne le 19 mars 2008.

Objectifs de la vérification

La vérification avait pour objet de fournir au statisticien en chef et au CMV de Statistique Canada les assurances suivantes :

  • le cadre de contrôle de gestion des marchés (CCGM) est adéquat et efficace;
  • les activités appuyant le CCGM sont conformes aux politiques de passation de marchés du gouvernement fédéral et de Statistique Canada; et
  • le cadre de contrôle de gestion des dépenses en biens et services de TI est géré conformément aux politiques applicables.

Les critères applicables à ces objectifs sont énoncés à l'annexe A,

Étendue et approche

La vérification portait sur les marchés octroyés et les dépenses de TI engagées par Statistique Canada en vertu des pouvoirs délégués du statisticien en chef. Elle comprenait un examen des cadres de contrôle de gestion qui sous tendent les fonctions de passation de marchés et d'engagement de dépenses de TI à Statistique Canada. Les marchés gérés par les Services du matériel et des contrats (SMC) dans le cadre desquels des biens ou des services ont été fournis partiellement ou intégralement au cours de la période visée (du 1er avril 2007 au 31 août 2009) et dont la valeur était d'au moins 5 000 $ faisaient partie de l'étendue de la vérification. Étaient compris des marchés ayant franchi le cycle de vie complet ainsi que des marchés plus récents auxquels étaient applicables des procédures révisées fondées sur l'évaluation de l'état de préparation des états financiers. Durant cette période, 1 582 marchés visés par l'étendue de la vérification ont été octroyés dont la valeur totale s'est chiffrée à 88,64 millions de dollars. Un échantillon de 60 marchés a été sélectionné dont la valeur s'établissait à 19,53 millions de dollars.

Tous les marchés des bureaux régionaux ainsi que les marchés dont la valeur était inférieure à 5 000 $ ont été exclus de la vérification.

La vérification a été effectuée en conformité avec la Politique sur la vérification interne du gouvernement du Canada.

Des renseignements sur l'échantillon sélectionné sont fournis à l'annexe B.

L'examen englobait les divisions suivantes :

  1. Division des opérations et des systèmes de gestion financière (DOSGF),
  2. Division des services de soutien intégrés (DSSI), incluant les Services du matériel et des contrats (SMC),
  3. Division des services de technologie informatique (DSTI) et Division de développement de systèmes (DDS),
  4. Division de la gestion des ressources (DGR), et
  5. cinq divisions clientes des SMC sélectionnées.

L'examen a été fondé sur une analyse des politiques, lignes directrices et documents, des interviews avec les employés clés et les cadres supérieurs, ainsi qu'une analyse d'un échantillon de 60 dossiers sur les marchés.

L'échantillon des dossiers sur les marchés comprenait divers types de mesures d'approvisionnement, entre autres : préavis d'adjudication de contrat; autochtone; concurrentiel; non concurrentiel; Services de soutien de l'équipement de réseau; services professionnels en ligne; et marché de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC). La valeur totale de l'échantillon se chiffre à 19,53 millions de dollars.

En septembre 2009, durant cette vérification, Statistique Canada a été informé qu'il avait été sélectionné pour faire partie de l'échantillon visé par la vérification horizontale de la gestion des actifs de technologie de l'information dans les grands ministères et organismes du Bureau du contrôleur général (BCG). Le personnel de vérification interne de Statistique Canada a participé à l'étape de l'exécution de cette vérification. La vérification du BCG portait sur la gouvernance des actifs de TI et était semblable à notre troisième objectif, l'assurance que le cadre de contrôle de gestion des dépenses en biens et services de TI est géré conformément aux politiques applicables. Pour cette raison, la vérification du troisième objectif s'est faite dans le cadre de la vérification du BCG et les résultats sommaires seront présentés dans le rapport de ce dernier.

Constatations, recommandations et réponses de la direction

Relativement au premier objectif, la vérification a établi que les éléments clés du cadre de contrôle de gestion des marchés existent mais qu'il convient de créer un comité d'examen des marchés au niveau de Statistique Canada.

Les éléments de preuve recueillis relativement au deuxième objectif ont indiqué que les activités appuyant le CCGM sont conformes aux politiques de passation de marchés du gouvernement du Canada et de Statistique Canada, mais ont révélé des lacunes au niveau du contrôle. Statistique Canada devrait améliorer ses activités de contrôle de gestion, ses évaluations du rendement et la documentation dans les dossiers sur les marchés. Ensemble, ces activités amélioreront les stratégies de gestion du risque de Statistique Canada . En outre, le système de contrôle des dépenses fonctionnait comme prévu depuis le 1er avril 2009.

Les résultats de l'examen portant sur le troisième objectif, se rapportant au cadre de contrôle des TI, seront présentés dans le rapport de vérification du BCG tel qu'indiqué dans l'étendue de la présente vérification.

Toutes les recommandations ainsi que les mesures et les plans d'action proposés doivent être examinés dans le cadre de la structure de gestion actuelle de Statistique Canada.

Cadre de contrôle de gestion des marchés

Les éléments clés du CCGM sont en place. Toutefois, un comité d'examen des marchés n'a pas été créé.

Un CCGM adéquat et efficace est nécessaire pour permettre de déterminer, d'évaluer, d'atténuer et de gérer systématiquement les risques associés aux activités d'approvisionnement et pour assurer la conformité à la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) ainsi qu'à la Politique et au règlement sur les marchés du Conseil du Trésor. La Politique sur les marchés du Conseil du Trésor précise ce qui suit : « Il incombe aux ministères et aux organismes de veiller à ce que soient mis en place et appliqués des cadres de contrôle suffisants pour assurer une diligence raisonnable et une administration judicieuse des fonds publics ».

La vérification a révélé que des éléments clés du CCGM, comme une structure organisationnelle, des procédures et lignes directrices ministérielles, une base de données et la délégation des pouvoirs de signature en matière de finances sont en place. Toutefois, un comité d'examen des marchés n'a pas été créé. Les cas suivants sont des exemples de marchés qu'il aurait été utile de soumettre à l'examen et à l'approbation d'un comité d'examen des marchés avant de les octroyer, de manière à réduire le risque associé au processus de passation des marchés. Le premier exemple est un marché d'une valeur de 2,37 millions de dollars dans lequel des lacunes ont été relevées relativement à l'administration et à la clôture du marché. Un autre exemple est celui d'un marché d'une valeur de 212 000 $ alors que la demande de marché de service et l'énoncé de travail précisaient un paiement total au fournisseur ne dépassant pas 200 000 $ y compris la taxe sur les produits et services (TPS) et une option de six mois de 100 000 $ y compris la TPS. L'option a été exercée pour un montant de 106 000 $ bien que moins de 40 % de la valeur du marché initiale ait été dépensé; une facture a été reçue après la fin de l'exercice accompagnée d'une note indiquant qu'ils tâcheraient de payer le montant à même des fonds non engagés.

Étant donné que Statistique Canada octroie plusieurs marchés importants à l'appui de son rôle et de son mandat, il y a un risque qu'un processus de passation de marchés concurrentiel, transparent et équitable ainsi que l'optimisation des ressources ne puissent être assurés. De plus, un comité d'examen des marchés fournirait à la direction l'assurance que les marchés qui présentent des risques plus élevés sont examinés et sont conformes aux directives du Conseil du Trésor. En outre, le comité d'examen des marchés limiterait le risque éventuel de conflit d'intérêt ou de favoritisme.

Recommandation 1

Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint (SCA) du Secteur du recensement et des opérations veille à ce que soit créé un comité d'examen des marchés chargé d'examiner les marchés qui présentent des risques élevés.

Réponse de la direction

La direction accepte la recommandation.

La direction propose que les membres du nouveau comité d'examen des marchés comprennent le directeur général (DG), Opérations, le DG, Informatique, le DG, Planification et évaluation, le directeur de la Division des services de soutien intégrés, le chef des Services du matériel et des contrats et, selon le besoin, le conseiller juridique. La direction établira le mandat et élaborera une stratégie de communication.

Résultats attendus et échéancier :

  • Création du comité d'examen des marchés (mandat et composition) et élaboration d'une stratégie de communication
  • Directeur général, Opérations – Juin 2010

Surveillance et évaluation du rendement

Rien n'indique que les activités de passation de marchés font l'objet d'une surveillance complète et appropriée. En outre, aucun rapport d'évaluation du rendement n'était inclus dans les dossiers sur les marchés compris dans l'échantillon de marchés vérifiés.

La surveillance des marchés et des évaluations du rendement des entrepreneurs sont des activités fondamentales de soutien du CCGM et aident en assurer la pertinence et l'efficacité. Tel qu'indiqué ci dessus, il incombe aux ministères d'assurer une diligence raisonnable et une administration judicieuse des fonds publics et la surveillance est l'une des activités qui leur permettent de remplir cette obligation. La Politique sur les marchés du Conseil du Trésor précise que « l'autorité contractante devrait nommer un agent d'approvisionnement et l'autorité technique devrait nommer un agent de projet (lequel peut être la même personne) pour assumer la responsabilité de la surveillance du travail ».

En outre, la Politique sur les marchés du Conseil du Trésor précise ceci : « à l'achèvement du marché, l'autorité contractante devrait évaluer le travail exécuté par le consultant ou le professionnel. L'évaluation devrait être effectuée par des fonctionnaires connaissant bien les domaines particuliers en cause. Si des jugements sont formulés, on devrait les appuyer de données factuelles et complètes ».

Durant notre examen, nous avons constaté que rien n'indiquait que les activités de passation de marchés faisaient l'objet d'une surveillance complète et appropriée; en outre, aucun rapport d'évaluation du rendement n'était inclus dans l'un quelconque des 60 dossiers sur les marchés que nous avons examinés. Par exemple, selon les renseignements sur les expéditions et les réceptions, dans le cas de l'un des marchés échantillonnés, certains articles n'avaient toujours pas été reçus deux ans après la date de livraison prévue. Cette situation aurait pu être évitée si les activités de passation de marchés faisaient l'objet de la surveillance voulue et si le rendement des entrepreneurs était évalué.

Les représentants des divisions ont déclaré que les évaluations du rendement sont effectuées seulement de façon officieuse et selon le besoin.

L'absence de mesures appropriées de surveillance des marchés et d'évaluation du rendement des marchés pourrait avoir un effet négatif sur la réputation de Statistique Canada . En outre, il y a un risque de ne pas détecter que la fourniture des biens ou services n'était pas conforme aux modalités et conditions du marché, ce qui pourrait empêcher d'obtenir le meilleur rapport qualité prix possible.

Recommandation 2

Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint (SCA) du Secteur du recensement et des opérations veille à ce que l'évaluation du rendement soit réalisée pendant la durée ainsi qu'à l'achèvement de chaque marché conformément aux directives du Conseil du Trésor; et à ce qu'un programme de surveillance des marchés soit établi.

Réponse de la direction

La direction accepte la recommandation.

Évaluation du rendement

La direction élaborera des procédures formelles pour l'évaluation du rendement des fournisseurs à l'achèvement de tout marché d'une valeur supérieure à 5 000 $ et d'une durée d'au plus six mois. Dans le cas des marchés d'une valeur supérieure à 5 000 $ mais d'une durée de plus de six mois, des procédures formelles seront élaborées pour l'évaluation du rendement à mi chemin de la durée du marché et à l'achèvement de celui ci. La direction mettra à jour la liste de contrôle des achats de manière à inclure l'évaluation du rendement des fournisseurs.

Résultats attendus et échéancier :

  • Formule d'évaluation du rendement et liste de contrôle des achats mise à jour
  • Directeur, Division des services de soutien intégrés – Juin 2010

Surveillance

La direction élaborera et établira un programme de surveillance des marchés afin d'assurer la surveillance appropriée du cadre de gestion des marchés et des activités à l'appui de ce cadre.

Résultats attendus et échéancier :

  • Portée du programme de surveillance des marchés et établissement des rôles et responsabilités
  • Directeur, Division des services de soutien intégrés – Octobre 2010

Documentation dans les dossiers sur les marchés

La documentation dans les dossiers sur les marchés était inégale et présentait des lacunes à l'échelle de l'échantillon de marchés vérifiés. Seule une petite proportion de dossiers étaient complets et bien documentés.

Aux fins de la gestion efficace de tous les aspects du processus d'approvisionnement, les dossiers des achats doivent contenir une documentation complète et appropriée. La Politique sur les marchés du Conseil du Trésor précise que « les dossiers des achats doivent être établis et structurés de manière à faciliter la surveillance au moyen d'une piste de vérification complète qui renferme des détails au sujet des marchés liés aux décisions et aux communications pertinentes, y compris l'identification des fonctionnaires et des autorités approuvant les marchés ». En outre, un dossier complet garantit que les principes d'accroissement de l'accès, de concurrence, d'équité et de rentabilité exprimés dans la Politique sur les marchés du Conseil du Trésor sont appliqués.

Statistique Canada s'efforce d'atteindre les objectifs et d'appliquer les directives de la Politique sur les marchés du Conseil du Trésor. Notre examen de l'échantillon de marchés nous a permis de constater des dossiers complets et bien documentés. Ces dossiers comprenaient une liste de contrôle des achats établie et confirmant que le marché a été exécuté conformément aux procédures établies. Ils comprenaient également un historique chronologique du processus de passation de marchés. Toutefois, cette procédure n'était pas appliquée uniformément à l'échelle des marchés compris dans l'échantillon et l'information était fournie seulement dans un petit nombre de dossiers. Nous avons relevé les lacunes suivantes dans plusieurs dossiers :

  • la liste de contrôle des achats n'était pas suivie de manière uniforme;
  • la liste des fournisseurs qualifiés pour les demandes de soumissions n'était pas dans le dossier;
  • rien n'indiquait qu'on ait procédé à l'analyse de solutions de rechange et à une analyse coût avantage;
  • les résultats de l'évaluation des propositions ne se trouvaient pas dans le dossier;
  • les propositions des soumissionnaires non retenus ne se trouvaient pas dans le dossier et il n'y avait pas de mention indiquant où ils étaient conservés;
  • la notification des soumissionnaires non retenus ne figurait pas dans le dossier;
  • les rapports de surveillance et d'évaluation du rendement ne figuraient pas dans le dossier;
  • les factures des fournisseurs n'étaient pas dans le dossier du marché.

La vérification a révélé que les justifications d'achats auprès d'un fournisseur unique étaient documentées; de plus, la directive de Statistique Canada voulant que l'approbation du statisticien en chef adjoint soit obtenue pour tout marché à fournisseur unique d'une valeur supérieure à 5 000 $ était respectée. Toutefois, il n'y avait pas d'assurance que les prix proposés étaient concurrentiels par rapport aux marchés comparables dans l'industrie. En outre, les fournisseurs retenus dans un processus non concurrentiel n'étaient pas tenus de confirmer que les prix proposés pour des points comme les tarifs journaliers n'étaient pas supérieurs à ceux dans des marchés comparables auxquels ils participaient.

Il y a un risque qu'une documentation incomplète et une piste de vérification inappropriée ne soutiennent pas le processus de prise de décision et les stratégies de gestion des risques de Statistique Canada.

Recommandation 3

Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint (SCA) du Secteur du recensement et des opérations veille à ce que la Division des services de soutien intégrés élabore des procédures officielles d'examen périodique des dossiers des contrats, de manière à garantir la préparation uniforme et normalisée des dossiers des contrats par tous les agents d'approvisionnement.

Réponse de la direction

La direction accepte la recommandation.

La direction élaborera un processus d'examen de contrôle de la qualité. Le processus sera appliqué aux dossiers des contrats d'une valeur supérieure à 5 000 $. En outre, la direction mettra à jour la liste de contrôle des achats de manière à inclure tous les documents devant figurer dans chaque dossier sur un marché.

Résultats attendus et échéancier :

  • Processus d'examen de contrôle de la qualité et liste de contrôle des achats mise à jour
  • Chef, Services du matériel et des contrats – Juillet 2010

Dépenses

Dans le cas des marchés octroyés depuis le 1er avril 2009, les exigences financières sont conformes à la LGFP.

La vérification a révélé des lacunes liées aux aspects financiers des marchés octroyés avant le 1er avril 2009. Toutefois, dans le cas des marchés octroyés depuis cette date, les exigences financières sont conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP). L'amélioration est attribuée à la mise en œuvre des recommandations formulées à la suite d'une étude portant sur l'évaluation des dépenses en immobilisations (« Assessment of Capital Assets Expenditures ») de la Division des opérations et des systèmes de gestion financière (DOSGF) ainsi que d'une vérification interne de la protection des biens et de la gestion du cycle de vie, toutes deux effectuées en 2008. Dans ces conditions, il n'y a pas lieu de formuler de recommandations.

Annexes

Annexe A : Objectifs de la vérification et critères connexes

Objectif 1 – Le cadre de contrôle de gestion des marchés est adéquat et efficace

  • Les pratiques de passation de marchés font l'objet d'une planification et d'une gestion appropriées
  • Les données relatives aux marchés sont dûment consignées et sont exactes et fiables
  • Des éléments démontrent que des pratiques de surveillance et de formation appropriées sont en place

Objectif 2 : Les activités à l'appui du cadre de contrôle de gestion des marchés sont conformes aux politiques sur les marchés du gouvernement du Canada et de Statistique Canada

  • Éléments démontrant qu'un processus approprié d'approbation des activités de passation de marchés est en vigueur (articles 32 et 34)
  • Éléments démontrant l'application de pratiques approuvées au chapitre des paiements (article 33)
  • Éléments démontrant la conformité à la Politique sur les marchés du Conseil du Trésor (respect des étapes du processus de passation de marchés et de la procédure de reddition de comptes au SCT)

Objectif 3 : Le cadre de contrôle de gestion des dépenses en biens et services de TI est géré conformément aux politiques applicables

  • Des processus de planification et de budgétisation efficaces sont en vigueur pour l'acquisition de biens et services de TI, de manière à appuyer le plus efficacement possible les objectifs, les priorités et les activités de Statistique Canada
  • Statistique Canada prend les mesures nécessaires pour garantir un rendement, une utilisation et un entretien efficients et économiques des biens et services de TI.

Sélection de l'échantillon de marchés

Marchés faisant partie de l'étendue de la vérification du 1er avril 2007 au 31 août 2009This table describes the In Scope Contracts from April 1, 2007 to August 31, 2009
Type of marché Marchés visés par l'étendue de la vérification Marchés échantillonnés
Nombre Valeur en $ Nombre Valeur en $
PAC 26 4,448,013 $ 4 1,829,601 $
Autochtone 3 64,894 $ 2 59,891 $
Concurrentiel 925 44,596,446 $ 24 13,822,061 $
Non concurrentiel 438 10,972,322 $ 15 336,352 $
SSER 30 2,374,963 $ 5 268,175 $
SP en ligne ou TPSGC 144 25,058,816 $ 7 2,891,009 $
Autre 16 1,120,189 $ 3 324,838 $
Total 1,582 88,635,643 $ 60 19,531,927 $

PAC : préavis d'adjudication de contrat

MERX : Service Internet qui permet aux organismes du secteur public de publier et de gérer les avis d'appels d'offres et la documentation associée en ligne

SSER : Services de soutien de l'équipement de réseau

SP en ligne : Services professionnels en ligne

Notes :

Footnote 1

Tout au long du présent rapport, les dépenses de TI se rapportent aux dépenses de TI au titre des biens et services.

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Footnote 2

D'après les données de la Division des services de soutien intégrés, entre le 1er avril 2007 et le 31 août 2009, les bureaux régionaux ont octroyé 2 522 marchés dont la valeur totale s'est chiffrée à 1,99 million de dollars, soit une valeur moyenne de 792 $ par marché; on juge que le risque rattaché à des marchés de ce montant est faible.

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Raison d'être, mandat et rôle : composition et responsabilités

Vision

Bâtir un Canada meilleur grâce au leadership de l'organisme dans l'approfondissement des connaissances et des renseignements.

Raison d'être

Les Canadiens ont besoin de données de grande qualité, utiles et accessibles à l'appui d'une bonne prise de décisions. La mission de Statistique Canada est de fournir des données, des services statistiques et des renseignements fiables pour appuyer ces décisions, tout en continuant de maintenir et de renforcer la confiance des Canadiens, des entreprises canadiennes et des institutions canadiennes grâce à une qualité, une protection de la vie privée, des communications et des mesures d'excellence.

L'organisme dirige l'intégration des statistiques et renforce le système statistique national, en permettant l'utilisation stratégique des données et en fournissant des renseignements sur les données au moyen de collaborations et de partenariats innovateurs. De plus, c'est le rôle de l'organisme d'aider les décideurs et tous les Canadiens à accroître leur maîtrise des données pour en tirer des renseignements utilisables et donner plus de pouvoir aux données.

L'organisme s'engage à assurer la pertinence de ses programmes statistiques afin de répondre aux besoins prioritaires des Canadiens en matière d'information, tout en veillant à ce que ses renseignements soient accessibles; il s'assure également que le fardeau des répondants soit maintenu au strict minimum et veille à l'efficacité, à la robustesse et à la capacité de réponse des processus et des systèmes organisationnels.

Mandat et rôle

Statistique Canada produit des données qui aident les Canadiens à mieux comprendre leur pays – sa population, ses ressources, son économie, son environnement, sa société et sa culture. En tant qu'organisme central de la statistique du Canada, Statistique Canada assume ce mandat pour l'ensemble du pays et pour chacune des provinces et chacun des territoires. L'organisme doit aussi mener le Recensement de la population et le Recensement de l'agriculture tous les cinq ans, afin de brosser un portrait détaillé de la société canadienne. Statistique Canada est assujetti à la Loi sur la statistique et s'engage à protéger la confidentialité et la protection des renseignements personnels en ce qui concerne les données qui lui sont confiées.

Statistique Canada a deux rôles principaux :

  1. Fournir des renseignements et des analyses statistiques sur la structure économique et sociale du Canada dans le but de :
    • permettre l'élaboration et l'évaluation des politiques et des programmes publics;
    • améliorer la prise de décisions publique et privée au profit de tous les Canadiens.
  2. Promouvoir l'utilisation de pratiques et de normes statistiques reconnues par :
    • l'utilisation des classifications et des concepts communs afin de fournir des données de meilleure qualité;
    • la collaboration avec les provinces et territoires afin de promouvoir la qualité et la cohérence des statistiques du Canada;
    • la réduction du fardeau des répondants grâce à l'utilisation accrue d'accords de partage de données;
    • l'amélioration des méthodes et des systèmes statistiques grâce à des études de recherche et à des projets conjoints.

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des engagements organisationnels énoncés dans la lettre de mandat de l'organisme, veuillez consulter la lettre de mandat du ministre.

Contexte opérationnel

Un pays démocratique et développé comme le Canada a besoin de grands volumes de données pour fonctionner efficacement. Les statistiques fournissent aux Canadiens des renseignements essentiels pour aider à surveiller l'inflation, à faire face aux perturbations sociales et économiques, à promouvoir la croissance économique, à planifier les villes et les routes, à ajuster les pensions, à comprendre les inégalités sociales, et à élaborer des programmes sociaux et d'emploi. Elles aident également les gouvernements, les entreprises et les particuliers à prendre des décisions éclairées.

À mesure que la demande d'information et d'analyse de données augmente, des préoccupations liées à la protection de la vie privée et une diminution des taux de réponse accentuent la difficulté de communiquer avec les Canadiens et de recevoir des renseignements de leur part. Par conséquent, l'organisme recherche, élabore et met en œuvre activement des solutions novatrices pour donner aux décideurs un meilleur accès à des renseignements de grande qualité, pertinents et fiables sur les questions touchant la société au moyen de méthodes qui protègent la vie privée des Canadiens.

Dans un monde numérique, les Canadiens doivent être en mesure de croire que leur vie privée est protégée et que leurs données ne seront pas utilisées à mauvais escient. À cette fin, l'organisme continuera de bâtir des partenariats qui renforceront sa position de confiance et apporteront de la valeur à chaque interaction afin de mieux servir les Canadiens.

L'élément principal pour répondre à ce contexte opérationnel en constante évolution a toujours été, et sera toujours, un effectif innovateur, motivé, représentatif et professionnel déployé dans un environnement organisationnel fort, favorable et virtuel. C'est grâce à l'engagement des employés, à leur dévouement, à leurs connaissances et à leurs compétences que l'organisme fournira au Canada des données statistiques utiles et de grande qualité.

Évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

L'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée est un processus qui permet à Statistique Canada d'évaluer les risques que posent la collecte, l'utilisation ou la communication de renseignements personnels sur le plan de la protection de la vie privée, de la confidentialité ou de la sécurité, et d'élaborer des mesures visant à réduire et, si possible, à éliminer les risques mis en évidence.

L'engagement de Statistique Canada quant à la protection de l'information obtenue auprès de la population canadienne est garanti tant par la Loi sur la statistique que par les diverses politiques et pratiques du Bureau qui encadrent les activités de collecte, d'analyse et de communication des données.

Étant donné sa position unique au sein du gouvernement fédéral pour ce qui est de la collecte de renseignements personnels strictement à des fins statistiques et de recherche, Statistique Canada a déterminé qu'il est possible d'aborder les questions de protection de la vie privée associées à ses activités d'enquête par le biais d'une évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée qui porterait sur la majorité des collectes de données d'enquête entreprises par le Bureau en vertu de la Loi sur la statistique.

Néanmoins, en conformité avec sa Directive sur les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée, Statistique Canada effectuera une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée dans le cas des programmes et activités non statistiques qui se caractérisent par la collecte, l'utilisation ou la divulgation de renseignements personnels présentant des risques sur le plan de la protection de la vie privée, de la confidentialité ou de la sécurité.

Les sommaires des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée réalisées pour les programmes statistiques et non statistiques de Statistique Canada sont présentés ci-dessous.

Programmes statistiques

Voir aussi les suppléments à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada.

Les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée ci-dessous sont maintenant couvertes dans l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada approuvée en Janvier 2016.

Autres programmes