Processus de demande et lignes directrices – ADTR

Étape 1 : Préparation d'une demande

Pour savoir si votre organisation est déjà inscrite, veuillez consulter la page de coordonnées pour communiquer avec l'équipe s'accès à distance en temps réel.

  • Si vous n'êtes pas membre, téléchargez les deux formulaires de demande : un pour votre formulaire d'application de l'organisation et un pour le formulaire de demande du chercheur. Chaque chercheur doit remplir sa propre demande. Passez à l'étape 2.

  • Si vous êtes un membre, téléchargez le formulaire de demande du chercheur et faites-le signer par la principale personne-ressource. Envoyez-le par courriel à l'adresse figurant à la page de coordonnées. Vous devrez décrire brièvement vos objectifs pour accéder aux microdonnées au moyen de l'accès à distance en temps réel (ADTR).

Étape 2 : Confirmation d'achat

Une fois la demande de l'organisation approuvée, celle-ci devient une confirmation d'achat entre Statistique Canada et l'organisation de parrainage. Elle précise que les chercheurs acceptent de se conformer à la Licence ouverte de Statistique Canada et aux modalités de l'accès à distance en temps réel.

Étape 3 : Accès au système d'accès à distance en temps réel

Une fois la demande du chercheur individuel approuvée, le demandeur recevra un avis par courriel comportant des instructions d'accès. Veuillez consulter le guide d'utilisateur du système de l'accès à distance en temps réel pour obtenir des renseignements sur l'utilisation de l'ADTR.

Une séance de formation sera offerte aux nouveaux utilisateurs de l'ADTR.

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Formulaire de demande pour les organisations

Formulaire de demande pour les organisations (PDF, 532.07 Ko)

Accès à distance en temps réel (ADTR)

Nous sommes pleinement engagés à préserver la confidentialité des renseignements fournis par nos clients. Ces renseignements serviront uniquement dans le cadre de votre relation avec Statistique Canada en tant que client. Pour obtenir plus de renseignements à propos de la protection de vos renseignements personnels en tant que client, veuillez visiter La protection de vos renseignements personnels en tant que client.

  • Nom de l'organisation :
  • Secteur :
  • Langue de préférence pour la correspondance :
  • Adresse de courriel :
  • Numéro de téléphone :
  • Adresse :
  • Justification et objectifs de l'accès au moyen de l'ADTR :
  • Type d'abonnement :
  • Date de début de l'abonnement :
  • Date de fin de l'abonnement :

Personne-ressource principale de l'ADTR

La personne-ressource principale de l'ADTR doit être une personne autorisée à accepter la confirmation d'achat ainsi que les modalités de l'ADTR.

  • Nom
  • Adresse de courriel
  • Numéro de téléphone
  • Adresse postale

Modalités

Les travaux statistiques décrits dans la présente proposition serviront à appuyer le mandat de l'organisation. Les utilisateurs de l'organisation acceptent de respecter l'entente de Licence ouverte de Statistique Canada, qui gouverne l'utilisation des données produites par Statistique Canada et fournies par le système d'ADTR.

La personne-ressource principale de l'ADTR est autorisée à réaliser des travaux pour le compte de l'organisation et est autorisée à accepter la confirmation d'achat ainsi que les modalités de l'ADTR.

Les organisations qui participent à la réalisation du présent contrat ne sont pas autorisées à utiliser le service d'ADTR à des fins autres que celles dont elles ont convenu dans le présent contrat, y compris la condition selon laquelle il est interdit de partager les comptes d'utilisateur avec toute autre personne.

La personne-ressource principale de l'ADTR comprend que la violation des modalités de l'ADTR ou de l'entente de Licence ouverte de Statistique Canada entraînera la révocation de son accès pour une période indéterminée. L'organisation qui parraine les chercheurs qui violent les modalités de l'ADTR ou l'entente de Licence ouverte de Statistique Canada pourrait aussi se voir révoquer l'accès.

Affirmation solennelle

J'ai lu l'entente de Licence ouverte de Statistique Canada ainsi que les modalités de l'ADTR, et j'accepte de les respecter.

  • Signature de la personne-ressource principale de l'ADTR
  • Date

Approbation finale de Statistique Canada

  • Signature
  • Date

Approuvé par : Chef, Division de l’accès aux données

Date de modification :
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Formulaire de demande pour les utilisateurs

Formulaire de demande pour les utilisateurs (PDF, 136.11 Ko)

Accès à distance en temps réel (ADTR)

Statistique Canada s'engage fermement à protéger la confidentialité des renseignements que lui fournissent ses clients. Les renseignements ci-dessous serviront uniquement dans le cadre de votre relation de client de Statistique Canada. Pour en savoir plus sur la protection des renseignements personnels à laquelle vous avez droit en tant que client, veuillez visiter La protection de vos renseignements personnels en tant que client.

  • Nom de famille du demandeur :
  • Prénom :
  • Langue de correspondance :
  • Organisation ou affiliation :
  • Numéro de téléphone :
  • Adresse de courriel :
  • Secteur :
  • Adresse professionnelle :
  • Justification et objectif d'utilisation de l'ADTR :
  • Statut d'emploi :
  • Date de début du projet :
  • Date de fin prévue (si applicable) :

Modalités

Le travail statistique décrit dans la présente proposition servira à appuyer le mandat de votre organisation. La ou les personnes nommées dans la proposition sont autorisées à exécuter le travail au nom de l'organisation. Elles acceptent de se conformer à l'entente de Licence ouverte de Statistique Canada, qui régit l'utilisation des renseignements produits par l'organisme qui sont fournis au moyen du système d'ADTR.

Les personnes engagées dans l'exécution du présent contrat ne peuvent utiliser le système d'ADTR à d'autres fins que celles prévues ici et par la personne-ressource principale de l'ADTR à la signature du contrat de licence de l'ADTR, y compris la condition que les comptes d'utilisateur ne peuvent être utilisés par aucune autre personne.

Le chercheur comprend que le non-respect des modalités d'utilisation de l'ADTR ou de l'entente de Licence ouverte de Statistique Canada entraînera la révocation de son accès pour une période indéterminée. L'accès de l'organisation qui parraine le chercheur peut aussi être révoqué.

Affirmation

J'ai lu l'entente de Licence ouverte de Statistique Canada ainsi que les modalités susmentionnées d'utilisation de l'ADTR et j'accepte de m'y conformer.

  • Signature du demandeur
  • Date

Personne-ressource principale de l'ADTR

  • Nom
  • Division ou faculté
  • Organisation
  • Numéro de téléphone
  • Signature de la personne-ressource principale de l'ADTR
  • Date

Approbation finale pour Statistique Canada :

  • Signature
  • Date

Approuvé par : Chef, Division de l’accès aux données

Date de modification :

Foire aux questions - ADTR

  • J'ai ouvert une session à partir de mon compte de transfert électronique de fichiers. Où se trouve l'ensemble de données?

    J'ai ouvert une session à partir de mon compte de transfert électronique de fichiers. Où se trouve l'ensemble de données?

    Les chercheurs qui utilisent l'accès à distance en temps réel (ADTR) ne disposent pas d'un accès direct aux microdonnées et ne peuvent pas voir le contenu des fichiers de microdonnées. Au lieu de cela, ils peuvent soumettre des programmes du SAS pour extraire des résultats sous la forme de tableaux statistiques.

  • Quels produits vais-je recevoir?

    Quels produits vais-je recevoir?

    Pour chaque programme SAS soumis avec succès, vous recevrez quatre types de fichiers :

    1. un journal SAS personnalisé (.log) : renferme tous les éléments d'un journal SAS standard, à l'exception du nombre d'observations, qui a été supprimé pour assurer la confidentialité;
    2. un journal d'ADTR créé par le système d'ADTR (.txt) : informe les utilisateurs de l'étape du processus d'ADTR atteinte par le programme SAS;
    3. ensembles de données SAS (.sas7bdat) : renferment les résultats sous forme de base de données SAS;
    4. tableau (.csv) : présente les données sous forme de base de données SAS;
    5. tableaux HTML (.html) : présentent les données en format HTML.

    Si vous ne recevez pas un ensemble de données de sortie SAS ou de tableau de données de sortie HTML, vérifiez vos journaux SAS et d'ADTR pour voir les erreurs associées à la soumission.

  • Pourquoi le nom du fichier de sortie est-il différent de celui du fichier soumis?

    Pourquoi le nom du fichier de sortie est-il différent de celui du fichier soumis?

    Les résultats retournés par le système d'ADTR comprennent un code de soumission en préfixe. Ce code permet à l'équipe d'ADTR d'effectuer le suivi de votre soumission en cas d'erreur de système.

  • Comment les données sont-elles arrondies?

    Comment les données sont-elles arrondies?

    Le système d'ADTR applique un arrondissement contrôlé et additif à toutes les fréquences. Cette méthode n'a aucune incidence sur l'exactitude des données. Vous trouverez plus de renseignements à ce sujet dans votre compte du Service de transfert électronique de fichiers du système d'ADTR.

  • Où se trouvent les descriptions de variables pour les ensembles de données?

    Où se trouvent les descriptions de variables pour les ensembles de données?

    Vous trouverez les descriptions de variables ainsi que des renseignements détaillés sur les ensembles de données dans le coffre-fort du Service de transfert électronique de fichiers du système d'ADTR.

  • Quelles sont les limites du système d'ADTR?

    Quelles sont les limites du système d'ADTR?

    Veuillez consulter le guide de l'utilisateur de l'accès à distance en temps réel pour obtenir plus de renseignements à ce sujet.

  • Comment puis-je réinitialiser mon mot de passe?

    Comment puis-je réinitialiser mon mot de passe?

    Les mots de passe peuvent être réinitialisés directement sur le site web TEF en cliquant sur le lien "Mot de passe oublié" sur la page de connexion.

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Interventions non pharmaceutiques et apprentissage par renforcement

Par : Nicholas Denis, Statistique Canada

La COVID-19 a eu de profondes répercussions sur la vie des Canadiens, y compris sur bon nombre de nos comportements. Partout au Canada, les provinces et les territoires ont imposé des restrictions à la population dans le but d'induire des comportements visant à réduire la propagation de la COVID-19 et, du même coup, le nombre d'hospitalisations et de décès découlant des infections. Ces mesures visent à renforcer diverses stratégies d'intervention non pharmaceutique (INP), c'est-à-dire les changements comportementaux qu'une population peut adopter afin de réduire la propagation d'une infection. De nombreux facteurs interviennent dans la sélection des INP à mettre en œuvre. C'est le cas notamment de la modélisation épidémiologique, qui est depuis longtemps utilisée pour simuler, modéliser ou prévoir l'effet d'un ensemble de scénarios précis (p. ex. fermeture des écoles, distanciation physique et fermeture des commerces non essentiels). Plutôt que de modéliser des scénarios précis assortis d'hypothèses fixes quant à la dynamique populationnelle propre au scénario, des scientifiques des données de Statistique Canada ont récemment mis au point un nouveau cadre de modélisation épidémiologique qui permet aux chercheurs d'élargir le champ des INP et de déterminer ainsi la combinaison optimale de comportements à mettre en œuvre dans la population pour réduire la propagation d'une infection dans le cadre de simulations. Cette approche a été rendue possible par le recours à l'apprentissage par renforcement (AR), et a été mise en œuvre en collaboration avec des partenaires de l'Agence de la santé publique du Canada.

Qu'est-ce que l'apprentissage par renforcement?

L'apprentissage par renforcement (AR) est un sous-domaine de l'apprentissage automatique (AA) qui a produit des résultats impressionnants ces dernières années : des algorithmes qui apprennent à jouer à des jeux vidéo, au jeu de stratégie GO en passant par la conception automatisée de médicaments et la réduction de la consommation d'énergie. Mais, qu'est-ce que réellement l'AR? Les notions d'agent et d'environnement sont au cœur de l'AR. Un agent a la capacité de prendre des décisions en posant des actions. En tout temps, la situation courante est déterminée par les interactions de l'agent avec son environnement. À chaque intervalle de temps, l'agent sélectionne une action et, une fois cette action posée, l'environnement évolue vers une nouvelle situation, ce qui a pour effet de produire une notion d'utilité, assimilée à une récompense, que l'agent reçoit sous la forme d'une rétroaction. Le but de l'AR est d'amener l'agent à apprendre de ces interactions avec l'environnement et à adopter un comportement décisionnel optimal, appelé « stratégie », qui a pour effet de maximiser la somme attendue des récompenses que l'agent reçoit lorsqu'il applique cette stratégie dans son environnement. Officiellement, l'AR utilise le cadre mathématique des processus décisionnels de Markov Note de bas de page 1 pour exécuter ses algorithmes d'apprentissage.

L'environnement de simulation

Toutes les approches de modélisation épidémiologiques traditionnelles ont pour but de représenter une population et la dynamique entre les agents ou les sous-ensembles de population, appelés « compartiments », faisant partie de cette population. Dans le cadre du présent travail de recherche, un environnement de simulation a été créé à l'aide de données ouvertes recueillies par Statistique Canada (recensements et enquêtes sociales) et par l'Institut canadien d'information sur la santé Note de bas de page 2. Ces données ont été utilisées pour créer une population d'agents représentant fidèlement les Canadiens du point de vue de renseignements démographiques clés tels que l'âge, les caractéristiques des ménages, les données sur l'emploi et les caractéristiques de l'état de santé (p. ex. présence de comorbidités, centre d'hébergement pour personnes âgées). Les agents peuvent soit occuper un emploi, soit être sans emploi, soit être aux études à temps plein. Les paramètres épidémiologiques ont été fournis par l'Agence de la santé publique du Canada Note de bas de page 3 et comprennent des paramètres établis de façon empirique pour l'ensemble des aspects liés aux événements d'infection et à la progression de l'infection.

Une fois qu'une population d'agents a été créée au moyen d'un processus de génération d'échantillons, la simulation est appliquée à une période de simulation précise (p. ex. 120 jours). En bref, à chaque heure d'éveil, chaque agent doit poser une action conforme à sa stratégie parmi celles disponibles dans sa situation courante. Certaines règles logiques sont appliquées. Par exemple, si un agent occupe un emploi et se trouve au travail au moment où il doit poser une action, l'ensemble des actions disponibles pour cet agent est limité aux actions liées au travail. Les actions sont généralement liées au travail, aux études, aux activités sociales, aux activités économiques (p. ex. se rendre dans un commerce vendant de la nourriture), aux activités domestiques et à la possibilité de se soumettre à un test de dépistage de la COVID-19. Si un agent reçoit un résultat de dépistage positif, il s'isole à domicile pendant une période de deux semaines et un mécanisme de recherche des contacts est lancé. Chaque agent sélectionne ses actions en fonction de sa situation courante et de sa stratégie. La situation d'un agent fournit donc à l'agent toute l'information dont il a besoin pour choisir l'action à poser au moment où il la pose. Dans le cas présent, des renseignements tels que l'âge, l'état de santé, la question de savoir si l'agent a des symptômes ou non et l'emplacement courant de l'agent ont été combinés sous la forme d'un vecteur représentant la situation courante de l'agent. Une fois que tous les agents ont sélectionné leurs actions, l'environnement de simulation est mis à jour de façon à ce que la situation des agents le soit également en fonction des actions qu'ils ont sélectionnées. Si un agent infecté interagit avec un agent vulnérable, un événement d'infection détermine si une infection a lieu ou non.

Enfin, lorsque toutes les actions ont été posées, chaque agent reçoit une récompense numérique qui est utilisée par l'algorithme d'AR pour actualiser l'apprentissage et ainsi améliorer la stratégie de chaque agent. Chaque fois qu'un agent est infecté ou infecte un agent vulnérable, il reçoit une récompense de -1, alors que toutes les autres récompenses sont de 0. En attribuant uniquement des récompenses négatives aux événements d'infection et en combinant les solutions issues de l'AR qui convergent vers des stratégies (comportements) maximisant la somme attendue des récompenses, on obtient une stratégie optimale qui réduit la propagation de la COVID-19. Il importe de souligner que les comportements des agents ne sont aucunement codifiés et que c'est en interagissant de façon itérative avec l'environnement d'une simulation à l'autre que les agents apprennent des comportements qui ont pour effet de réduire la propagation de la COVID-19, au moyen d'un processus de type « essais et erreurs ». En donnant aux agents la « liberté » d'explorer un large éventail d'actions et de comportements, ce cadre permet aux chercheurs d'élargir le champ des solutions et les libère de l'approche plus traditionnelle consistant à modéliser un petit ensemble de scénarios précis.

Apprendre à réduire le nombre d'infections

Description de la figure 1

Les agents apprennent à réduire le nombre d'infections au fil du temps. Schéma représentant le nombre cumulatif d'infections en pourcentage de la population pour chaque période (epoch) d'essai et d'apprentissage par AR. Chaque période est représentée par un tracé légèrement plus foncé; le tracé le plus foncé de tous correspondant à la période affichant le meilleur rendement.

Une population de 50 000 agents a été constituée, et 100 simulations ont été effectuées dans le cadre de l'apprentissage par renforcement. La figure 1 représente, au moyen de tracés, le nombre cumulatif d'infections d'une simulation (période) à l'autre. Lors des premières simulations, une forte proportion de la population des agents a été infectée, mais avec le temps, les agents ont appris à réduire la propagation de la COVID-19 en améliorant leurs stratégies.

Une fois que les agents ont appris à appliquer des stratégies qui permettent de réduire le nombre d'infections, leurs comportements peuvent être analysés. La figure 2 illustre la répartition des actions que les agents travailleurs essentiels ont posées pendant leurs heures de travail (à gauche) et celles que les agents étudiants ont posées pendant leurs heures de classe (à droite), aussi bien en présence qu'en l'absence de symptômes. Une tendance commune est apparue : lorsque les agents ne présentaient pas de symptômes, ils privilégiaient nettement les actions axées sur la distanciation physique (port du masque et maintien d'une distance de deux mètres par rapport aux autres). Toutefois, en présence de symptômes, les agents ont appris à se soumettre à un test de dépistage de la COVID-19 (>38 %, >57 %; travailleurs essentiels et étudiants, respectivement) même s'ils ne recevaient aucune récompense positive pour ce faire. De plus, les travailleurs et les étudiants ont appris à rester à la maison lorsqu'ils présentaient des symptômes (~43 %, >42 %; travailleurs essentiels et étudiants, respectivement). Les comportements peuvent ainsi être explorés plus avant et portés à la connaissance des décideurs pour éclairer le choix des INP à appliquer, par exemple, comme le suggèrent ces résultats, insister sur l'importance, pour les personnes qui présentent des symptômes, de se soumettre à un test de dépistage de la COVID-19 et de rester à la maison, c'est-à-dire de ne pas se présenter au travail ni à l'école.

Description de la figure 2

Analyse des comportements appris par les agents dans le cadre des situations liées au travail et aux études. Diagramme à barres empilées représentant les stratégies apprises par les travailleurs essentiels (à gauche) et les étudiants (à droite), selon la présence ou l'absence de symptômes.

Comparaison avec les populations de référence

Les comportements appris par les agents d'AR ont ensuite été comparés avec ceux de plusieurs populations d'agents de référence. Dans le cas de la population de référence 1, les agents devaient sélectionner des actions de façon uniformément aléatoire, sans avoir la possibilité de poser des actions substitutives axées sur la distanciation physique, alors que les agents de la population de référence 2 utilisaient une approche de sélection d'actions similaire, mais avaient la possibilité de poser des actions substitutives axées sur la distanciation physique. La population de référence 3 reproduisait les conditions applicables à la population de référence 2 en plus de prévoir l'accès à des mécanismes de recherche des contacts et d'isolement obligatoire après l'obtention d'un résultat positif à la COVID-19.

 
Description de la figure 3

Schéma comparant le nombre cumulatif d'infections entre la population de référence 1 (B1), la population de référence 2 (B2), la population de référence 3 (B3), et les comportements appris (LB). Chaque expérience est répétée 50 fois et représentée par un trait de couleur pâle; la moyenne étant représentée par un trait foncé.

La figure 3 illustre le nombre cumulatif d'infections pour chaque expérience et montre que lorsque les agents ont accès à des mesures de distanciation physique et à l'isolement volontaire/la recherche des contacts, le nombre d'infections survenant dans le cadre d'une simulation diminue de façon marquée. En outre, les comportements appris par les agents d'AR s'améliorent de façon significative par rapport à chacune des populations de référence. Une analyse des événements d'infection survenus dans le cadre de chaque expérience a révélé une réduction significative des événements d'infection liés aux activités sociales, au travail, aux études et aux activités publiques (économiques) attribuables aux agents d'AR. Cependant, plus de 60 % des événements d'infection attribuables à des agents d'AR sont survenus alors qu'un agent infecté était en isolement volontaire à domicile en compagnie d'un cohabitant vulnérable après avoir obtenu un résultat positif. Ces résultats démontrent l'importance des recommandations et directives sur les mesures à prendre pour s'isoler de façon sécuritaire à domicile en présence d'autres personnes.

Représenter la non-conformité à l'intérieur du modèle

Un facteur important à prendre en considération lors de la modélisation d'INP est la lassitude face à l'obligation de se conformer ou l'érosion de la conformité – deux termes utilisés pour décrire l'observation selon laquelle les membres de la population deviennent avec le temps moins enclins à respecter les INP. De même, il convient de répartir la mesure dans laquelle les membres d'une population donnée sont susceptibles de se conformer aux INP. Nos partenaires de l'Agence de la santé publique du Canada estimaient important d'intégrer la non-conformité au cadre de modélisation. Pour cette raison, nous avons inclus des expériences comportant des variantes des agents d'AR décrites précédemment : éléments imprévisibles et érosion de la conformité. Dans le cadre des expériences intégrant les éléments imprévisibles, chaque agent pouvait aussi bien se conformer et appliquer la stratégie apprise dans la cadre de l'AR qu'adopter le comportement par défaut de l'agent. Dans le cadre des expériences intégrant l'érosion de la conformité, chaque agent affichait au départ une conformité parfaite, mais la probabilité que ceux-ci appliquent la stratégie apprise dans le cadre de l'AR diminuait ensuite chaque jour de façon stochastique, de sorte que la population finissait par revenir à ses comportements par défaut.

La figure 4 représente au moyen de tracés le nombre quotidien et le nombre cumulatif d'infections observées dans le cadre des expériences portant sur les agents d'AR et des expériences AR + éléments imprévisibles et AR + érosion de la conformité. Il est intéressant de constater que, malgré la présence d'agents imprévisibles, la population en vient tout de même à atteindre un taux d'infections quotidien quasi nul, quoiqu'un peu à retardement par rapport aux agents d'AR. À l'inverse, l'expérience intégrant l'érosion de la conformité démontre l'importance de maintenir la conformité aux INP – si les restrictions sont assouplies trop rapidement, le nombre d'infections ne se stabilise pas et continue d'augmenter. Les simulations s'étendent seulement sur une période de 120 jours, mais on estime que sur une plus longue période une « deuxième vague » serait apparue dans le cadre de l'expérience intégrant l'érosion de la conformité.

Description de la figure 4

Schémas comparant les événements d'infection quotidiens (haut) et cumulatifs (bas) observés dans le cadre des expériences portant respectivement sur les comportements appris (LB), les comportements appris (LB) + les éléments imprévisibles (WC), et les comportements appris (LB) + l'érosion de la conformité (attrition).

Les samedis et les dimanches compris dans les 50 simulations sont représentés en vert.

Des analyses plus approfondies ont révélé une certaine périodicité dans le nombre quotidien d'infections pour chacune de ces expériences (figure 4, % de la population chaque jour). On a constaté que dans le cas des agents d'AR, le nombre d'infections diminuait en semaine pour réaugmenter légèrement les week-ends. Le phénomène inverse a toutefois été observé dans le cadre des expériences intégrant les éléments imprévisibles et l'érosion de la conformité. Le nombre d'infections était supérieur en semaine et diminuait légèrement les week-ends. Une analyse a révélé que ce phénomène est attribuable aux infections liées à la fréquentation d'un établissement scolaire, ce qui démontre que, lorsque la conformité est totale (agents d'AR), le nombre d'infections dans les écoles est inférieur et celles-ci s'avèrent relativement sécuritaires, tandis que lorsque la conformité diminue (agents d'AR + éléments imprévisibles/érosion de la conformité), les écoles deviennent de hauts lieux de contamination communautaire.

L'une des caractéristiques distinctives de la COVID-19 est la prévalence des personnes asymptomatiques qui sont contagieuses et propagent le virus à leur insu. Une analyse a révélé que, comparativement à l'expérience portant seulement sur les agents d'AR, lorsque les agents d'AR sont en présence d'une érosion de la conformité, les événements d'infection attribuables à des personnes asymptomatiques sont 5,5 fois plus nombreux, ce qui confirme l'importance de se conformer aux INP même en l'absence de symptômes.

Autres applications de la simulation orientée agents

Avec la COVID-19 est venue la nécessité de disposer d'approches de modélisation permettant d'éclairer les politiques en matière de santé. La Division de la science des données de Statistique Canada a mis au point un nouveau cadre de modélisation qui utilise l'apprentissage par renforcement pour apprendre à des agents à adopter des comportements qui réduisent la propagation communautaire d'une infection au sein de populations simulées. L'AR a fourni un mécanisme qui a permis d'explorer un vaste champ de comportements et de scénarios possibles. Les chercheurs ont ainsi pu découvrir de nouveaux scénarios de réduction de la propagation des infections, car leur travail ne se limitait pas à modéliser un petit nombre défini de scénarios bien précis. Un manuscrit exposant en détail le présent travail de recherche a récemment été accepté pour publication à titre de chapitre dans un ouvrage sur la modélisation mathématique de la COVID-19 produit par le Fields Institute for Research in Mathematical Sciences qui paraîtra bientôt. L'environnement de simulation orientée agents a été conçu à l'aide de données sur la population canadienne librement accessibles, mais cette approche pourrait aussi être appliquée à des populations plus locales ainsi qu'à d'autres pays. Qui plus est, cette approche n'est pas limitée à la COVID-19; elle peut très bien être appliquée à d'autres maladies infectieuses susceptibles de se propager par transmission communautaire. Toute question ou demande de précisions sur le présent travail de recherche peut être adressée au Réseau des utilisateurs et praticiens de l'intelligence artificielle (connectez-vous à GCcollab et copiez le lien dans votre navigateur).

 
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Détection des serres à l'aide de la télédétection et de l'apprentissage automatique : étape un

Par : Stan Hatko, Statistique Canada

Un effort de modernisation est en cours à Statistique Canada pour remplacer les enquêtes sur l'agriculture par des méthodes de collecte de données plus innovatrices. Un élément principal de cette modernisation est l'utilisation de méthodes de classification par télédétection de la cartographie d'utilisation du sol et de la détection des bâtiments à partir d'imagerie satellite.

Statistique Canada mène actuellement le Recensement de l'agriculture aux cinq ans pour recueillir des renseignements sur des sujets tels que la population, les rendements, la technologie et l'utilisation des serres agricoles au Canada. Les scientifiques des données ont joint leurs efforts à ceux des spécialistes du domaine pour moderniser la collecte de ces données. Ce projet permettra à l'organisme de rendre les données accessibles en temps plus opportun et de réduire le fardeau de réponse pour les exploitants agricoles.

Ce projet vise à évaluer les techniques d'apprentissage automatique utilisées pour détecter la superficie totale des serres au Canada à partir d'imagerie satellite.

Imagerie satellite

Dans le cadre de ce projet, les images satellites RapidEye qui ont une résolution de pixels de 5 mètres (c'est-à-dire que chaque pixel est un carré de 5 m sur 5 m) avec cinq bandes spectrales ont été utilisées.

Représentation graphique des bandes spectrales pour l'magerie satellite RapidEye
Description de la figure 1 - Représentation graphique des bandes spectrales pour l'imagerie satellite RapidEye.

Une représentation graphique de l'étendue spectrale de chaque bande dans une image de sortie de RapidEye : 1) bleue (440 nm à 510 nm), 2) verte (520 nm à 590 nm), 3) rouge (630 nm à 685 nm), 4) bordure rouge (690 nm à 730 nm) et 5) proche-infrarouge (760 nm à 850 nm).

 

Cette imagerie a été choisie en raison de sa disponibilité relative et de son coût. Une imagerie à plus faible résolution n'est pas toujours adéquate pour détecter les serres, et une imagerie à plus haute résolution aurait coûté beaucoup trop cher, compte tenu de la superficie totale requise pour couvrir le secteur agricole canadien.

Données de forme étiquetées

Pour certains sites, les spécialistes du domaine disposent de données étiquetées se présentant comme des Shapefile indiquant les zones qui correspondent à des serres. Ces données ont été élaborées manuellement en examinant des images satellites et aériennes à très haute résolution (au moyen de Google Earth Pro et de logiciels semblables) et qui ont mis en évidence les zones correspondant à des serres.

Ces données étiquetées ont joué deux rôles :

  • Données d'entraînement (à partir de certains sites) en vue d'élaborer un classificateur d'apprentissage automatique pour déterminer la superficie couverte de serres.
  • Données d'essai (à partir d'autres sites) pour évaluer le rendement du classificateur.

Les données étiquetées de Leamington (Ontario), Niagara (Ontario) et Fraser Valley (Colombie-Britannique) ont été produites. Certains sites ont été choisis comme sites d'entraînement (comme Leamington Ouest), tandis que d'autres ont été choisis comme sites d'essai (comme Leamington Est).

Voici un exemple d'imagerie RapidEye d'une région avec le fichier d'étiquetage des serres.

Les cinq bandes spectrales et l'indicateur de serre en fonction du fichier forme pour une zone d'intérêt
Description de la figure 2 - Les cinq bandes spectrales et l'indicateur de serre en fonction du Shapefile pour une zone d'intérêt.

Une comparaison de chacune des cinq bandes spectrales par rapport au Shapefile des serres étiquetées.

 

Les données étiquetées ont été réparties en sites et sous-sites pour entraîner et valider le modèle d'apprentissage automatique. Les sites d'entraînement étaient :

  • Leamington Ouest
  • Niagara Nord : N1, N1a, N3
  • Fraser Sud : S1, S2, S3, S4, S5

Les sites de validation qui ont été utilisés pour tester le modèle étaient :

  • Leamington Est
  • Niagara Sud : S1, S2
  • Fraser Nord : N2, N3, N5

Méthode d'apprentissage automatique

Pour chaque point, les scientifiques des données devaient déterminer si celui-ci correspondait ou non à une serre, ainsi qu'une probabilité prédite que chaque point corresponde à une serre.

Pour la probabilité prédite d'un point, une fenêtre de taille déterminée a été prise autour du point. Nous avons alimenté le classificateur des données de cette fenêtre, et le classificateur a tenté de prédire si le point central est une serre ou non. La fenêtre autour du point fournit davantage de contexte qui aide le classificateur à déterminer si le point central est une serre ou non.

Le classificateur doit déterminer si le point noir central correspond à une serre, en fonction de la zone sélectionnée autour de ce point
Description de la figure 3 - Le classificateur doit déterminer si le point noir central correspond à une serre, en fonction de la zone sélectionnée autour de ce point.

Un quadrillage représentant une fenêtre d'entrée qui évalue les pixels dans une image source pour tenter de les classer comme des serres ou non.

 

Ce processus a été répété pour chaque point dans l'image (sauf près des frontières), de sorte que nous avons obtenu une carte montrant la superficie exacte qui est couverte de serres.

Pour l'entraînement, un échantillon de plusieurs de ces points (y compris la fenêtre autour de chaque point) a été pris comme données d'entrée (avec les données étiquetées) pour élaborer le modèle. La taille de l'ensemble d'entraînement a aussi été accrue en appliquant différentes transformations, par exemple en faisant pivoter l'image d'entrée à différents angles pour différents points.

Travaux initiaux et transition vers une plateforme infonuagique

Au départ, les travaux ont été effectués sur un système interne de Statistique Canada avec microprocesseur à 8 cœurs et 16 Go de mémoire vive. Différents algorithmes ont été mis à l'essai pour le classificateur, y compris des machines à vecteurs de support, des forêts aléatoires et un perceptron multicouche avec analyse en composantes principales (ACP).

Les meilleurs résultats ont été obtenus avec l'ACP et le perceptron multicouche, qui ont donné lieu à un score F1 de 0,89 à 0,90 pour Leamington Est. Diverses limites de système ont été atteintes pendant ces travaux, notamment l'absence d'une unité de traitement graphique (UTG) dédiée. L'UTG est nécessaire pour entraîner efficacement des modèles plus complexes faisant intervenir des réseaux neuronaux convolutifs.

La possibilité d'utiliser la plateforme infonuagique publique a été étudiée, puisque ce projet ne fait intervenir aucune donnée de nature délicate. Le projet a été transféré à la plateforme infonuagique Microsoft Azure, sur un système équipé de 112 Go de mémoire vive, de grands volumes de stockage et d'une UTG très puissante (NVIDIA V100). Le logiciel Microsoft Azure Storage Explorer a été utilisé pour transférer les données vers le compte de stockage et à partir de ce dernier.

Réseaux neuronaux convolutifs

Les réseaux neuronaux convolutifs intègrent les concepts de la localisation (le voisinage autour d'un point dans l'image étant important) et de l'invariance de translation (les mêmes éléments sont utiles partout) au réseau neuronal. Les architectures reposant sur cette méthode sont considérées comme étant à la fine pointe de la technologie en reconnaissance d'images depuis plusieurs années.

Une couche fonctionne comme suit dans un réseau neuronal convolutif de base :

  • Une petite fenêtre (par exemple, 3 x 3) est prise autour de chaque point dans l'image ou de la couche précédente.
  • Les données présentes dans cette fenêtre sont multipliées par une matrice, à laquelle on applique l'activation (un biais peut également être ajouté).
  • Ce processus est répété pour chaque point dans l'image (ou de la couche précédente) pour obtenir la nouvelle couche. La même matrice est utilisée chaque fois.

Cela correspond à la multiplication par une grande matrice creuse, certains poids étant liés aux mêmes valeurs, suivie de l'activation.

Diagrammes expliquant comment les réseaux neuronaux convolutifs fonctionnent
Figure 4 - Diagrammes expliquant comment les réseaux neuronaux convolutifs fonctionnent

De nombreuses architectures différentes de réseau neuronal convolutif sont possibles. Ce projet a mis à l'essai les options suivantes :

  • Réseau neuronal convolutif simple : Applique des couches convolutives de façon séquentielle (la sortie d'une couche est l'entrée de la couche suivante), suivies de couches entièrement connectées.
  • Réseau neuronal résiduel : Applique une couche convolutive ayant une sortie de même taille et l'ajoute à la couche originale (de sorte que l'entrée de la couche suivante est la somme de la couche originale et de cette couche). Le tout peut être répété pour de nombreuses couches. A été utilisé pour entraîner des réseaux très profonds.
  • Réseau neuronal convolutif profond : Applique une couche convolutive et ajoute les sorties à la couche originale comme des nouveaux canaux. Chaque couche ajoute de nouveaux canaux, qui peuvent représenter des éléments utiles.
  • Architecture branchée sur mesure : Supprime la partie centrale de la fenêtre et applique un réseau convolutif. Prend l'ensemble de l'image et applique un autre réseau (avec plus de réduction de dimensionnalité en fonction des couches regroupées). Fusionne les deux aux extrémités en des couches entièrement connectées. Cela permet à l'utilisateur de s'attarder à la partie se trouvant près du point central, tout en obtenant un peu de son contexte.

Les scientifiques des données ont utilisé l'architecture branchée sur mesure pour ce projet, comme illustré à la figure 5.

Diagramme de l'architecture de réseaux neuronaux convolutifs choisie pour ce projet
Description de la figure 5 - Diagramme de l'architecture de réseaux neuronaux convolutifs choisie pour ce projet
  • La taille de la fenêtre d'entrée est de 10 autour du point central (carré de 21 x 21), avec les cinq bandes spectrales de RapidEye.
  • Une couche convolutive comportant 64 filtres, un noyau de convolution de taille 3 et un pas de 1 est appliquée. Une normalisation par lot est appliquée, suivie de la non-linéarité ReLU (unité linéaire rectifiée).
  • Le produit de ce qui précède est ensuite divisé en deux parties, une qui se concentre sur la région centrale et l'autre qui tient compte d'une fenêtre de contexte plus large avec sous-échantillonnage.
  • Pour le premier parcours (le parcours d'intérêt), le travail suivant est effectué :
    • Une fenêtre de taille 5 autour du point central est prélevée, et cette partie est divisée en sous-ensembles (un carré de 11 x 11 au centre du point central).
    • Une couche convolutive comportant 64 filtres, un noyau de convolution de taille 3 et un pas de 1 est appliquée. Cela est suivi d'une normalisation par lot et de la non-linéarité ReLU.
    • Une couche convolutive comportant 64 filtres, un noyau de convolution de taille 3 et un pas de 1 est appliquée. Cela est suivi d'une normalisation par lot et de la non-linéarité ReLU.
  • Pour le second parcours (le parcours de contour), le travail suivant est effectué :
    • Une couche convolutive comportant 64 filtres, un noyau de convolution de taille 3 et un pas de 1 est appliquée. Cela est suivi d'une normalisation par lot et de la non-linéarité ReLU.
    • Un regroupement maximum de taille 2 est appliqué.
    • Une couche convolutive comportant 64 filtres, un noyau de convolution de taille 3 et un pas de 1 est appliquée. Cela est suivi d'une normalisation par lot et de la non-linéarité ReLU.
  • Le produit des deux parcours ci-dessus est aplati et concaténé.
  • Une couche dense comportant 128 unités est appliquée, suivie d'une normalisation par lot et de la non-linéarité ReLU.
  • Une couche dense comportant 64 unités est appliquée, suivie d'une normalisation par lot et de la non-linéarité ReLU.
  • La couche de sortie comportant un produit linéaire simple est utilisée, suivie de la fonction sigmoïde pour produire une probabilité.
  • Aux fins de prévision, le produit ci-dessus est utilisé tel quel pour la probabilité prédictive que le point soit un panneau solaire. Un seuil de 0,5 est utilisé pour la prévision discrète (si supérieur à 0,5, il s'agit d'une serre; autrement, il ne s'agit pas d'une serre). Pour l'entraînement, la perte d'entropie croisée binaire est utilisée avec ce qui précède comme valeur prédite et l'étiquette de fichier de forme comme l'étiquette de vérité sur le terrain.]

Aux fins d'optimisation, l'optimiseur ADAM a été utilisé avec un taux d'apprentissage de 10-5. Un mini-lot de 5 000 a été utilisé, et l'entraînement a été fait pour 50 époques.

Résultats

Après que le modèle ait été entraîné, il a été mis à l'essai sur chacun des sites de validation à Leamington Est, Niagara Sud et Fraser Nord. Le tableau ci-dessous résume les résultats.

Tableau 1 : Résultats du rendement numérique pour la détection des serres (mesures de la qualité par pixel)
Région Leamington Est Fraser N2 Fraser N3 Fraser N5 Niagara S1 Niagara S2
Nombre inconnu 338443 292149 292149 246299 388479 388479
Nombre de vrais négatifs (VN) 14320042 12347479 12350813 8608499 24597241 24598805
Nombre de faux positifs (FP) 9984 1069 1875 2337 2143 2411
Nombre de faux négatifs (FN) 6880 957 1069 5474 3248 1049
Nombre de vrais positifs (VP) 138315 8346 4094 5041 8889 9256
Exactitude 0,998835 0,999836 0,999762 0,999094 0,999781 0,999859
Précision 0,932677 0,886458 0,685877 0,683247 0,805747 0,793349
Rappel 0,952615 0,89713 0,79295 0,47941 0,732389 0,898205
F1 0,942541 0,891762 0,735537 0,563461 0,767318 0,842527
Courbe ROC 0,999508 0,999728 0,998477 0,962959 0,977933 0,999949

Pour Leamington, le résultat obtenu était très bon : les serres ont bien été détectées et le nombre de faux positifs était faible. Le nombre de points mal classés (FP et FN) était beaucoup plus petit que pour les deux classes correctes (VN et VP). Cette zone a le meilleur score global F1, à un peu plus de 0,94.

Résultats de Leamington Est
Description de la figure 6 - Résultats de Leamington Est

Une représentation spatiale de la classification des éléments détectés comme un vrai positif, un vrai négatif, un faux positif, un faux négatif ou inconnu.

 

Pour Niagara, les résultats étaient bons en général : la majeure partie de la superficie de serres a été prédite correctement. Il y a eu un faux positif pour une serre sous et à la gauche des serres détectées dans la partie Niagara S1 (Figure 7 ). Cela correspond à une zone riveraine-côtière. Au départ, ce résultat faux positif était beaucoup plus élevé, mais le fait d'augmenter la taille de l'échantillon pour une zone urbaine côtière (comportant un littoral relativement droit) a permis de réduire significativement la taille et a aussi facilité le travail pour d'autres zones. Si plus d'images côtières étaient ajoutées à l'ensemble d'entraînement (avec différents lits de cours d'eau, etc.), cette erreur pourrait être réduite davantage.

Résultats des serres pour Niagara S1
Description de la figure 7 - Résultats des serres pour Niagara S1

Une représentation spatiale de la classification des éléments détectés comme un vrai positif, un vrai négatif, un faux positif, un faux négatif ou inconnu.

 
Résultats des serres pour Niagara S2
Description de la figure 8 - Résultats des serres pour Niagara S2

Une représentation spatiale de la classification des éléments détectés comme un vrai positif, un vrai négatif, un faux positif, un faux négatif ou inconnu.

 

Pour Fraser, les résultats ont varié en fonction de la zone. Pour Fraser N2 (Figure 9) les résultats étaient bons. Les résultats n'étaient pas aussi bons pour Fraser N3 (Figure 10), car une grappe de petites serres à la droite des serres détectées ont été manquées (avec quelques faux positifs). Pour Fraser N5 (Figure 11), un nombre significatif de serres ont été manquées. Diverses expérimentations menées jusqu'à maintenant n'ont pas amélioré les résultats pour Fraser. Pour améliorer ces résultats, l'équipe devra tenter de découvrir de quel type de serres il s'agit, si d'autres zones comportant ces types de serres peuvent être ajoutées à l'ensemble d'entraînement, et même si ce type de serre peut être détecté à partir des images satellites de 5 m.

Résultats des serres pour Fraser N2
Description de la figure 9 - Résultats des serres pour Fraser N2

Une représentation spatiale de la classification des éléments détectés comme un vrai positif, un vrai négatif, un faux positif, un faux négatif ou inconnu.

 
Résultats des serres pour Fraser N3
Description de la figure 10 - Résultats des serres pour Fraser N3

Une représentation spatiale de la classification des éléments détectés comme un vrai positif, un vrai négatif, un faux positif, un faux négatif ou inconnu.

 
Résultats des serres pour Fraser N5
Description de la figure 11 - Résultats des serres pour Fraser N5

Une représentation spatiale de la classification des éléments détectés comme un vrai positif, un vrai négatif, un faux positif, un faux négatif ou inconnu.

 

Conclusion

Dans l'ensemble, les réseaux neuronaux convolutifs ont été utilisés avec succès pour détecter les serres à partir des images satellites dans de nombreuses zones. Cela était particulièrement vrai dans les régions de Leamington, du Niagara et du Fraser. D'autres régions affichent encore de faibles niveaux de prédictions pour les serres. De plus, on remarque encore des problèmes avec les petites serres dans les trois régions d'intérêt, qui n'étaient pas assez vastes pour être détectées dans l'imagerie satellite RapidEye de 5 m. Ces problèmes pourraient être réglés par des acquisitions d'images aériennes de plus haute résolution.

La prochaine étape de ce projet examinera la détection des serres à partir d'images aériennes à plus haute résolution. Différentes méthodes sont utilisées pour travailler avec l'imagerie aérienne haute résolution, par exemple, l'utilisation d'architectures de segmentation UNet pour détecter les zones qui correspondent à des serres, que nous avons hâte d'examiner dans le cadre d'un prochain article.

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Et :

  • Nom de l'autre partie
  • ci-après appelé « le titulaire de la licence »

Attendu que Sa Majesté la Reine du chef du Canada est le propriétaire légitime des fichiers de microdonnées à grande diffusion qui doivent faire l'objet d'une licence;

Et attendu que le titulaire de la licence souhaite utiliser ces fichiers de microdonnées à grande diffusion;

Les deux parties conviennent de ce qui suit :

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Description du produit

2. Le présent contrat se rapporte à la Collection de fichiers de microdonnées à grande diffusion (ci-après appelée « la Collection »). La Collection renferme les fichiers de microdonnées à grande diffusion diffusés par Statistique Canada et la documentation pertinente des enquêtes désignées dans le portail de la Collection sur le site Web de Statistique Canada Collection de fichiers de microdonnées à grande diffusion.

Agent de liaison et dépositaire

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(2) L'une ou l'autre partie peut résilier le présent contrat, sans motif déterminé, sur avis écrit de dix (10) jours. La résiliation du contrat et la révocation de l'accès à la Collection prendront effet à la date fixée d'un commun accord par les deux parties.

(3) Si le présent contrat est résilié en vertu du paragraphe (1), le titulaire de la licence doit immédiatement prendre des mesures pour mettre un terme à l'utilisation de la Collection par ses utilisateurs, détruire toutes les copies des données et de la documentation pertinente et confirmer par écrit leur destruction à Statistique Canada.

Avis

9. Tout avis qui doit être signifié à Statistique Canada ou au titulaire de la licence doit être envoyé à statcan.dad-pumf-dad-fmgd.statcan@statcan.gc.ca.

Modification

10. Pour être valable, toute modification au présent contrat doit être mise par écrit et ratifiée par les parties intéressées.

Accord indivisible

11. Le présent contrat constitue l'intégralité de l'entente entre Statistique Canada et le titulaire de la licence concernant les droits du titulaire de la licence d'utiliser la Collection.

Législation applicable

12. La présente entente est régie et interprétée conformément aux lois de la province de l'Ontario et aux lois du Canada qui sont applicables. Par la présente, les parties reconnaissent la compétence exclusive de la Cour fédérale du Canada.

Approuvé par :

  • Signature
  • Date

Chef, Division de l'accès aux données

Et par :

  • Nom de l'établissement
  • Nom du représentant autorisé
  • Signature
  • Date
  • Nom de l'établissement d'enseignement
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Survie

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Lois applicables

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Affirmation

Je reconnais avoir lu et compris les modalités de la licence ouverte de données de Statistique Canada et j'accepte de les respecter.

  • Administrateur de l’entente (caractères d’imprimerie)
  • Établissement d’enseignement
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