Directive sur le couplage de microdonnées

1. Date d'entrée en vigueur

1.1 La présente directive entre en vigueur le 8 février 2017.

1.2 Elle remplace la Directive sur le couplage d'enregistrements, datée du 31 août 2011.

2. Application

2.1 La présente directive s'applique à tous les employés qui entreprennent des projets exigeant le couplage de microdonnées, c'est-à-dire la combinaison de deux ou plusieurs microenregistrements pour former un enregistrement composite comprenant des renseignements sur une même entité.

2.2 Il existe différents types de couplages de microdonnées, chacun comportant des procédures similaires, mais non identiques.

  • Type A – Couplage visé par une autorisation générale de couplage de microdonnées
  • Type B – Modification d'un fichier couplé existant
  • Type C – Nouveau couplage (proposition pour un nouveau fichier couplé; non inclus dans les types A ou B)

Les procédures détaillées pour chacune de ces situations sont décrites dans la Marche à suivre pour faire approuver un couplage de microdonnées, y compris une définition plus exhaustive des types de couplages inclus dans chaque type.

3. Contexte juridique

3.1 L'article 3 de la Loi sur la statistique donne à Statistique Canada le mandat de recueillir, de compiler, d'analyser, de dépouiller et de publier des renseignements statistiques sur les activités et les conditions commerciales, industrielles, financières, sociales, économiques et générales de la population.

Pour remplir ce mandat, Statistique Canada procède à des couplages de microdonnées, une technique importante utilisée pour l'élaboration, la production, l'évaluation et l'analyse de données statistiques afin de fournir des précisions sur d'importants enjeux sociétaux. Même si, en raison de sa nature, le couplage de microdonnées représente une intrusion dans la vie privée, Statistique Canada procède à des couplages de microdonnées dans les cas où des avantages pour le public en ressortent clairement et l'emportent sur les inconvénients liés à l'intrusion dans la vie privée. Cette intrusion tient au fait que des renseignements portant sur une personne donnée sont rassemblés d'une manière généralement inconnue de l'intéressé. Comme c'est le cas pour n'importe quelles microdonnées, la personne pourrait être désavantagée dans certaines situations. La mesure d'atténuation est que, par définition, l'analyse statistique ne vise pas une personne en particulier, seulement des renseignements non-confidentiels agrégés sont produits.

4. Définitions

4.1 Les définitions à utiliser dans l'interprétation de la présente directive sont jointes à l'annexe A.

5. Énoncé de la directive

5.1 Objectif

5.1.1 S'assurer de la gestion efficace de l'activité de couplage de microdonnées effectuée à Statistique Canada pour que les avantages opérationnels et analytiques du couplage de microdonnées soutiennent le mandat de Statistique Canada, tout en reconnaissant et en atténuant la nature intrusive inhérente de l'activité.

5.2 Résultats attendus

5.2.1 Les renseignements obtenus par couplage de microdonnées sont utilisés pour produire de l'information statistique qui permet de mieux comprendre la société, l'économie et l'environnement du Canada, et les avantages qui en découlent sont manifestement dans l'intérêt public.

5.2.2 Des mesures strictes sont prises pour garantir la confidentialité des renseignements se rapportant à des particuliers, à des entreprises ou à des organismes (des secteurs public ou privé, y compris les institutions publiques et les organisations non gouvernementales) qui sont utilisés aux fins de couplage de microdonnées. Les résultats du couplage de microdonnées ne seront pas utilisés à des fins pouvant nuire aux personnes, aux entreprises ou aux organismes concernés.

5.2.3 Les produits du couplage de microdonnées sont diffusés uniquement conformément aux dispositions relatives à la confidentialité de la Loi sur la statistique ainsi qu'aux dispositions pertinentes de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

5.2.4 Le couplage de microdonnées donne lieu à des économies de coût vérifiables ou à un allégement démontrable du fardeau de réponse par rapport aux autres méthodes, ou encore il présente la seule option possible pour atteindre les objectifs du projet.

5.2.5 Le couplage de microdonnées n'est pas considéré comme préjudiciable à l'exécution future de programmes de Statistique Canada.

6. Exigences

6.1 Directeur, Division de la gestion de l'information (DGI)

Le directeur de la Division de la gestion de l'information (DGI) a la responsabilité principale de la mise en œuvre de la présente directive. À cette fin, il dirige les analystes statistiques et juridiques de la DGI qui sont chargés des tâches suivantes:

6.1.1 Donner des conseils aux secteurs de programmes qui planifient des projets de couplage de microdonnées, au besoin, et fournir de l'aide à toutes les étapes du processus d'approbation.

6.1.2 Tenir à jour et gérer un inventaire de tous les couplages de microdonnées approuvés (sauf ceux approuvés en vertu d'une autorisation générale de couplage).

6.1.3 S'assurer que les sommaires des nouveaux couplages (type C, tel que décrit dans la Marche à suivre pour faire approuver un couplage de microdonnées) sont publiés sur le site Web de Statistique Canada et qu'ils sont enlevés lorsqu'un projet est terminé et que les fichiers couplés ont été détruits. Le site Web contient également du texte générique pour décrire les types de couplages de microdonnées effectués en vertu d'une autorisation générale.

6.1.4 Inclure dans le Rapport annuel au Parlement sur la Loi sur la protection des renseignements personnels les résumés des couplages de microdonnées portant sur des renseignements personnels, sauf pour les couplages visés par une autorisation générale et les modifications (couplages de types A et B) et les couplages portant sur les statistiques économiques.

6.1.5 Procéder à un examen périodique de la présente directive et la réviser au besoin.

En outre,

6.1.6 Le directeur de la DGI approuve tous les couplages de type B.

6.2 Directeurs des secteurs de programmes statistiques

Pour diriger les gestionnaires de programmes statistiques de la division qui s'occupent de projets comportant le couplage de microdonnées, le directeur est chargé des tâches suivantes:

6.2.1 Veiller à ce qu'aucun couplage de microdonnées ne soit entrepris sans avoir obtenu l'approbation requise aux termes de la présente directive.

6.2.2 S'assurer que l'approbation est obtenue pour l'utilisation de tous les fichiers nécessaires au couplage détenus par d'autres divisions.

6.2.3 Déterminer le processus d'approbation requis pour un couplage de microdonnées, tel que décrit dans la Marche à suivre pour faire approuver un couplage de microdonnées, et respecter toutes les exigences.

6.2.4 Au besoin, solliciter l'approbation du statisticien en chef pour demander le consentement des répondants à un couplage de microdonnées.

6.2.5 S'assurer que tous les fichiers couplés, les clés de couplage et les identificateurs directs sont conservés conformément à la Directive sur la gestion des fichiers de microdonnées statistiques, ou conservés uniquement pour la durée du projet.

6.2.6 Approuver l'utilisation d'un fichier couplé existant ou d'autres fichiers dont ils ont la garde et le contrôle, pourvu que certaines conditions soient respectées (voir la Marche à suivre pour faire approuver un couplage de microdonnées).

6.2.7 Enlever, avant de fournir le fichier à la division cliente, l'information au sujet des répondants de l'enquête qui ont refusé que les renseignements les concernant fassent l'objet d'un couplage d'enregistrements.

6.2.8 Surveiller les approbations, par le biais des systèmes de suivi de l'organisme ou d'autres méthodes, pour l'utilisation d'un fichier ou d'un fichier couplé existant dont ils ont la garde et le contrôle.

6.2.9 Participer à l'examen des demandes de couplages de microdonnées d'autres directeurs de divisions clientes en lien avec leur mandat divisionnaire.

6.2.10 Assumer les responsabilités des différents rôles divisionnaires (c.-à-d. la division source, la division administratrice, la division chargée du couplage et la division cliente), au besoin. (Voir l'annexe A pour des définitions.)

6.3 Directeur, Division de l'accès aux microdonnées et directeur, Division de l'analyse économique

Le directeur de la Division de l'accès aux microdonnées et le directeur de la Division de l'analyse économique sont responsables d'amener les gestionnaires des centres de données de recherche (CDR), du Centre fédéral de données de recherche (CFDR) et du Centre canadien d'élaboration de données et de recherche économique (CDRE) à:

6.3.1 Assumer les responsabilités de la division cliente pour tous les projets qui créent ou qui utilisent des fichiers couplés dans les CDR, le CFDR et le CDRE.

6.3.2 S'assurer que tous les projets de couplage de microdonnées dans les CDR, le CFDR et le CDRE reçoivent l'approbation requise avant le début du projet.

6.4 Statisticiens en chef adjoints

En sa qualité de conseiller auprès du statisticien en chef, un statisticien en chef adjoint doit:

6.4.1 Approuver la recommandation pour de nouveaux couplages (type C).

6.4.2 Envoyer les demandes de couplage de microdonnées au statisticien en chef et/ou au Conseil exécutif de gestion pour examen et approbation, au besoin, pour donner suite à la suggestion de la DGI.

6.5 Dirigeant principal de la vérification

En sa qualité de responsable des fonctions de vérification interne à Statistique Canada, le dirigeant principal de la vérification doit:

6.5.1 S'assurer périodiquement et de façon continue de la conformité à la présente directive au moyen de vérifications de la conformité axées sur les risques.

6.6 Statisticien en chef

6.6.1 Le statisticien en chef détient l'autorité ultime relativement à l'approbation des couplages de microdonnées, s'appuyant à cette fin sur les recommandations du SCA responsable de la division cliente. Le pouvoir d'approbation pour les couplages visés par une autorisation générale et les modifications (type A et B) est délégué comme décrit dans la Marche à suivre pour faire approuver un couplage de microdonnées.

6.6.2 Le statisticien en chef peut autoriser d'autres processus ou utilisations.

7. Conséquences

7.1 Statistique Canada s'est doté de directives, y compris la présente, et de procédures qui reflètent les principes fondamentaux énoncés dans la Loi sur la protection des renseignements personnels. La non-conformité serait contraire à la lettre et à l'esprit de la Loi sur la protection des renseignements personnels ainsi que de l'engagement de Statistique Canada à protéger les renseignements personnels qu'il détient.

8. Références

8.1 Lois et règlements pertinents pour la présente directive:

  • Loi sur la statistique
  • Loi sur la protection des renseignements personnels

8.2 Publications et instruments de politique pertinents:

  • Politique sur la protection de la vie privée (Secrétariat du Conseil du Trésor [SCT])
  • Directive sur l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (SCT)
  • Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée (SCT)
  • Directive sur le numéro d'assurance sociale (SCT)
  • Principles and Guidelines on Confidentiality Aspects of Data Integration Undertaken for Statistical or Related Research Purposes (Nations Unies)
  • Politique sur la protection des renseignements personnels et la confidentialité (Statistique Canada)
  • Politique sur la gestion de l'information (Statistique Canada)
  • Politique sur la diffusion officielle (Statistique Canada)
  • Directive sur la gestion des fichiers de microdonnées statistiques (Statistique Canada)
  • Directive sur l'obtention de données administratives en vertu de la Loi sur la statistique (Statistique Canada)
  • Directive sur l'information des répondants aux enquêtes (Statistique Canada)
  • Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate (Statistique Canada)
  • Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée (Statistique Canada)
  • Marche à suivre pour faire approuver un couplage de microdonnées

9. Demandes de renseignements

Veuillez adresser les demandes de renseignements sur la présente directive au directeur de la Division de la gestion de l'information.

Annexe A – Définitions

Définitions des termes utilisés dans la présente directive.

Microenregistrement — Un enregistrement contenant des données sur une entité identifiable.

Entité — Un répondant individuel ou une unité d'observation, comme une personne, une famille, un ménage, un logement, une ferme, une société, une entreprise, un établissement, une institution, etc.

Couplage de microdonnées — La combinaison de deux microenregistrements ou plus en vue de former un enregistrement composé comprenant des renseignements au sujet d'une même entité. Le produit d'un couplage de microdonnées doit contenir des renseignements provenant de plus d'un fichier de données qui ont été des intrants dans l'activité de couplage de microdonnées.

Situations qui sont considérées comme un couplage de microdonnées:

  • Jumelage d'information sur la même entité à partir de deux fichiers ou plus. Les fichiers d'entrée peuvent être des fichiers d'enquêtes, des fichiers du recensement, des fichiers administratifs ou une combinaison de ces fichiers. Les fichiers d'entrée peuvent viser différentes périodes.

Situations qui ne sont pas considérées comme un couplage de microdonnées:

  • Fractionnement de fichiers principaux en fonction d'une liste externe. Par exemple, un client souhaite analyser toutes les personnes chez qui on a diagnostiqué un problème de santé en particulier au cours de la dernière année. La liste de toutes les personnes admissibles serait utilisée uniquement pour trouver tous les répondants d'une enquête sur la santé qui feraient l'objet d'un projet d'analyse. Il ne s'agit pas d'un couplage de microdonnées, puisque le fichier de sortie ne contiendrait pas d'information de plus d'un fichier d'entrée.
  • Méthodes d'imputation qui identifient une entité «semblable» à utiliser à des fins d'imputation, sans toutefois chercher à apparier réellement les mêmes personnes.
  • Couplages de données d'enquête ou de données administratives au niveau de la personne, les fichiers renfermant des renseignements agrégés à un niveau géographique. À titre d'exemple, mentionnons les cas où une personne identifiable est appariée aux renseignements sommaires du recensement pour le quartier de cette personne.
  • L'information contenue dans les registres statistiques, comme les codes géographiques ou de l'industrie, peut être incluse dans les fichiers de production d'enquêtes lorsqu'ils doivent être utilisés à des fins d'analyse. Sous réserve des exigences sur les identificateurs directs, les gestionnaires d'enquêtes sont autorisés à inclure des variables de bases de sondage sans demander l'approbation pour un couplage de microdonnées.
  • Si l'utilisation du fichier déjà couplé est prévue dans l'objet approuvé de la demande initiale. Par exemple, un ensemble de données couplé approuvé et créé pour répondre à des questions de recherche pourrait être utilisé pour d'autres questions de recherche d'une nature ou d'un sujet semblable. L'approbation de la division administrative et de la division source est requise pour l'utilisation du fichier conformément à la Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate.

Identificateurs directs — Variables qui sont utilisées pour coupler des opérations afin de combiner des fichiers, mais qui ne doivent pas être utilisées à des fins d'analyse. Ils permettent l'identification immédiate d'une entité (personne, entreprise ou organisme), comme le nom et l'adresse, ainsi que les numéros d'identification comme le numéro d'assurance sociale, le numéro provincial d'assurance-maladie et le numéro d'entreprise.

Modification de fichiers couplés — Situation où un fichier couplé existant est utilisé à une fin déjà approuvée, mais où l'ajout de de fichiers au couplage initial.

Environnement de fichiers couplés — Situations où le couplage a pour objet de produire une base de données analytique pour des projets analytiques. Un environnement couplé peut être un fichier couplé ou tout simplement la création de clés de couplage qui peuvent être utilisées pour coupler facilement des fichiers pour des projets individuels d'une manière déterministe, directe et efficiente.

Rôles des divisions — Différents rôles joués dans le contexte d'un projet nécessitant un couplage de microdonnées. Ces rôles sont décrits ci-après. Il est possible pour une seule division de jouer plus d'un rôle dans le cadre d'un projet en particulier, ce qui est souvent le cas.

  • Division source— Division qui détient un ou plusieurs fichiers qui doivent être utilisés pour un projet de couplage de microdonnées. Dans certains cas, l'information provient d'un organisme central, et en pareil cas, une division de Statistique Canada doit être désignée comme division source.
  • Division administratrice— Division qui a la responsabilité opérationnelle du fichier couplé, y compris: l'utilisation, l'accès, le stockage, la conservation et la destruction. Le directeur doit s'assurer que toutes les exigences de la Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate sont respectées.
  • Division chargée du couplage— Division qui effectue le couplage de microdonnées et qui produit le fichier couplé (ou les clés de couplage).
  • Division cliente: Division qui entreprend le projet de couplage de microdonnées. En plus des exigences de la présente directive, le directeur d'une division cliente doit s'assurer que toutes les exigences de la Politique sur les évaluations par les pairs et les révisions institutionnelles et de la Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate sont respectées.

Annexe B: Autorisation générale pour les couplages effectués dans le cadre du programme de la statistique économique

La présente annexe décrit une autorisation générale pour les couplages de microdonnées effectués dans le cadre du programme de la statistique économique (avec certaines exceptions, décrites ci-après), et comprend les procédures pour confirmer l'autorisation pour chaque couplage.

Les couplages de microdonnées du programme de la statistique économique peuvent servir à trois fins:

  • Production de données: Utiliser des données déjà recueillies pour un programme statistique au lieu de procéder à une nouvelle collecte. Comprend également la création d'une base de sondage, l'élaboration de documentation pour les contacts, l'imputation de valeurs pour tenir compte des réponses invalides et de la non-réponse.
  • Analyse pour appuyer la production: Effectuer des analyses qui serviront à la certification des données et à l'évaluation de leur qualité (p. ex. évaluer les tendances dans un ensemble de données en examinant les rapports des mêmes entreprises dans un autre ensemble de données).
  • Analyse pour fournir de l'information: Utiliser des ensembles combinés de données à l'appui d'analyses qu'il est impossible d'effectuer à partir d'un seul ensemble de données existant. Dans la plupart des cas, les produits de ces projets sont diffusés officiellement.

Dans le cas d'un programme donné, on peut procéder à l'un ou plusieurs des couplages suivants:

  • Couplage de données d'enquête à des données administratives portant sur la même période.
  • Couplage de données d'enquête portant sur une période particulière aux données de la même enquête portant sur une période différente.
  • Couplage de données d'enquête portant sur une période particulière aux données d'une autre enquête portant sur la même période.
  • Couplage d'un fichier administratif à un autre fichier administratif.

On peut procéder de la sorte à des couplages de données transversales ainsi que longitudinales.

Les programmes suivants de la statistique économique sont couverts par l'autorisation générale (sauf s'ils sont exclus expressément, comme indiqué plus loin):

  • Tous les programmes du Secteur de la statistique économique de Statistique Canada
  • Tous les programmes de statistique économique et de recherche à la Direction des études analytiques, qui ne comprennent pas de renseignements sur un ménage ou une personne.
  • Programmes qui fournissent l'infrastructure de soutien de ces programmes, plus précisément la Division des registres statistiques et de la géographie et la Division des données administratives
  • Certains programmes à l'extérieur du Secteur de la statistique économique, plus précisément l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et le programme des Régimes de pensions au Canada
  • Toutes les activités de couplage de la Division de l'agriculture.

Tous les fichiers de microdonnées conservés dans les programmes susmentionnés sont admissibles aux fins de cette autorisation générale.

L'autorisation générale couvre tous les couplages qui sont précisés dans le cadre du processus de collecte d'enquête, à condition que l'intention du couplage soit de faciliter la production d'un fichier principal d'enquête. Cela inclurait, par exemple, l'utilisation d'un autre fichier de données pour imputer des valeurs afin de tenir compte de la non-réponse partielle. Les couplages à d'autres fichiers de données d'enquête, à des fichiers administratifs ou les deux seraient possibles (encore une fois, à condition qu'ils soient précisés dans les outils de collecte d'enquête), et ils comprendraient également des couplages longitudinaux.

Sont également inclus dans cette autorisation générale les essais, les études de faisabilité et la validation de données effectués à des fins internes.

Les principales considérations qui sous-tendent cette autorisation sont les suivantes:

  • Aucun couplage ne doit nuire à nos relations avec les entreprises répondantes.
  • Aucun couplage qui porte atteinte à la vie privée ne sera effectué à moins d'être manifestement dans l'intérêt public.
  • Si le couplage porte sur un groupe d'entreprises déterminé par un client à l'externe, aucun fichier ne doit être couplé si les résultats pouvaient nuire aux intérêts de ce groupe.

Pour donner suite à ces considérations, les couplages suivants sont exclus de l'autorisation générale de couplage de microdonnées:

  • couplages comportant des listes d'entreprises fournies par les clients;
  • couplages qui présentent un risque important de divulgation par recoupements;

Les couplages exclus de l'autorisation générale, précisés ci-dessus, doivent être présentés au statisticien en chef aux fins d'examen, au cas par cas (voir la Marche à suivre pour faire approuver un couplage de microdonnées pour connaître les procédures). Le directeur de la Division de la gestion de l'information (DGI) peut être consulté au sujet de projets particuliers pour aider à déterminer si l'autorisation générale s'applique.

Tous les couplages qui sont admissibles sont couverts par cette autorisation générale de couplage, et ils sont considérés comme étant des couplages de type A, conformément à la Marche à suivre pour obtenir l'approbation pour un couplage de microdonnées.

Conservation des fichiers couplés, des clés de couplage et des identificateurs directs

Conformément à la Directive sur la gestion des fichiers de microdonnées statistiques, les fichiers couplés sont conservés jusqu'à ce qu'ils ne soient plus nécessaires. Les clés de couplage et les identificateurs directs doivent être conservés jusqu'à ce que la possibilité de réutilisation à des fins de couplage soit considérée comme faible.

Déclaration de couplages de microdonnées couverts par l'autorisation générale

Les couplages couverts par une autorisation générale sont les couplages routiniers, essentiels à la réalisation du mandat de Statistique Canada. Ils sont également nombreux et détaillés. Par conséquent, aucune déclaration ou aucun inventaire des couplages de microdonnées particuliers ne s'impose.

Cependant, pour assurer la transparence des couplages effectués en vertu de cette autorisation générale, un avis est publié sur le site Web de Statistique Canada indiquant les types de couplages couverts par l'autorisation générale.

Autres considérations

Souligner que des précautions spéciales doivent être prises en ce qui a trait au partage des données en vertu des articles 11 et 12 de la Loi sur la statistique et à la divulgation des données en vertu du paragraphe 17(2) de la Loi sur la statistique lorsqu'il s'agit de renseignements administratifs. Toutes les obligations juridiques doivent être respectées. Le directeur de la DGI peut donner des conseils dans certaines circonstances particulières.

Annexe C: Autorisation générale pour les couplages effectués dans le cadre des programmes de la statistique de la population et des ménages, et pour les couplages du programme de la statistique économique ayant des répercussions sur le plan de la protection des renseignements personnels

La présente annexe décrit une autorisation générale pour les couplages de microdonnées liés aux programmes de la statistique de la population et des ménages, y compris les procédures pour confirmer l'autorisation pour chaque couplage en particulier. De façon générale, ces activités de couplages s'inscrivent dans deux grandes catégories.

Catégorie A: Couplages dont l'objet principal est à des fins d'utilisation à l'interne et qui ne contribuent pas directement aux produits statistiques qui sont diffusés à l'extérieur de Statistique Canada

Les couplages de cette catégorie peuvent avoir les objets suivants:

  • obtenir des renseignements utiles pour une enquête, comme la stratification au moment de l'élaboration du plan de sondage, mais qui n'interviennent pas directement dans les estimations;
    • fournir l'infrastructure de soutien à ces programmes: en particulier la création de base de sondage avec la Division des registres statistiques et de la géographie et la Division des données administratives.
  • étudier et évaluer la qualité des données d'enquête, par exemple en les comparant à des données provenant d'autres sources;
  • contribuer à la collecte des données, par exemple fournir les adresses pour les lettres de présentation par la poste ou des numéros de téléphone pour réduire les coûts de collecte en permettant la collecte des données au moyen d'interviews téléphoniques;
  • mener des essais internes, des études de faisabilité et une validation de données dont l'objectif est de nature interne seulement.

Les couplages peuvent être faits entre deux fichiers d'enquête, entre un fichier d'enquête et un fichier administratif, ou entre deux fichiers administratifs et être effectués, par exemple, pour:

  • créer des bases de sondage ou des registres
  • améliorer les procédures de correction pour la non-réponse, ce qui réduit le biais d'estimation (des données de recensement ou des données administratives sont utilisées pour déterminer les caractéristiques des non-répondants, puis pour ajuster les poids des répondants en conséquence);
  • évaluer la couverture d'une base de sondage (afin de déterminer quel type d'unités ne sont pas bien couvertes);
  • déceler le chevauchement d'échantillons potentiels pour tâcher de réduire au minimum le fardeau de réponse;
  • obtenir, étoffer ou vérifier l'information des bases de sondage;
  • obtenir les coordonnées des unités échantillonnées;
  • comparer les sources de données administratives;
  • évaluer la qualité d'un fichier administratif en tant que source de variables d'enquête;
  • évaluer le risque de divulgation.

Ces activités de couplage contribuent à la qualité des enquêtes et, dans la plupart des cas, à la réduction des coûts et/ou du fardeau de réponse. Tous les couplages qui sont admissibles à la catégorie A sont couverts par cette autorisation générale de couplage, et sont considérés comme des couplages de type A, tels que décrits dans la Marche à suivre pour obtenir l'approbation pour un couplage de microdonnées.

Catégorie B: Couplages dont l'objet principal est de contribuer directement aux produits statistiques qui sont diffusés à l'extérieur de Statistique Canada

Les types de couplages suivants sont approuvés:

  • Couplage d'enquêtes supplémentaires à l'enquête principale: En pareil cas, une deuxième enquête-ménage est conçue de manière à utiliser la totalité ou une partie de l'échantillon d'une autre enquête-ménage et à réduire le fardeau de réponse en utilisant le contenu recueilli dans le cadre de l'enquête originale. Cette deuxième enquête peut avoir sa collecte en même temps que l'enquête originale ou plus tard, mais le couplage prévu pour la deuxième enquête doit être indiqué clairement dans le questionnaire de l'enquête. Les enquêtes avec suppléments comprennent, entre autres, l'Enquête sur la population active et l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Un autre exemple est celui du couplage des données du Recensement de la population à celles des données d'une enquête postcensitaire.
  • Enquêtes longitudinales: Il s'agit du couplage des données d'enquête pour la même personne, mais recueillies à des moments différents. Cela s'applique aux enquêtes qui sont conçues comme des enquêtes longitudinales.
  • Couplage de données administratives avec des données d'enquête. Cela s'applique aux situations où le contenu essentiel de l'enquête n'est pas recueilli dans le cadre de la collecte directe des données, mais qu'il est prévu qu'il sera tiré des fichiers administratifs. En sont un exemple les enquêtes-ménages dans lesquelles des questions ne sont pas posées sur les sources et les montants de revenu personnel, mais où l'on prévoit procéder à un couplage aux fichiers de l'impôt sur le revenu pour obtenir les renseignements requis sur le revenu.
  • Couplage longitudinal de données administratives personnelles: Il s'agit du couplage longitudinal du même fichier administratif au fil du temps. En est un exemple la Banque de données administratives longitudinales, dont les responsables procèdent au couplage des fichiers de l'impôt des particuliers au fil du temps. Les couplages de différents fichiers administratifs, qu'ils soient longitudinaux ou transversaux, ne sont pas inclus.
  • Tous les couplages dont l'intention est de faciliter la production d'un fichier principal d'enquête. Cela inclurait, par exemple, l'utilisation d'un autre fichier de données pour imputer des valeurs pour tenir compte de la non-réponse partielle. Les couplages à d'autres fichiers de données d'enquête, à des fichiers administratifs ou les deux seraient possibles (encore une fois, à condition qu'ils soient précisés dans les outils de collecte de l'enquête), et ils incluraient aussi des couplages longitudinaux.

Tous les couplages qui sont admissibles à la catégorie B sont couverts par cette autorisation générale, et sont considérés comme des couplages de type A, comme indiqué dans la Marche à suivre pour obtenir l'approbation pour un couplage de microdonnées. Les couplages inadmissibles seraient désignés comme d'autres types de couplage. Les procédures liées à chaque type sont précisées dans la Marche à suivre pour faire approuver un couplage de microdonnées. Le directeur de la DGI peut être consulté au sujet de projets particuliers pour aider à déterminer si l'autorisation générale s'applique.

Information s'appliquant aux couplages des catégories A et B

Conservation des fichiers couplés

Conformément à la Directive sur la gestion des fichiers de microdonnées statistiques, les fichiers couplés sont conservés jusqu'à ce qu'ils ne soient plus nécessaires. Les clés de couplage et les identificateurs directs doivent être conservés jusqu'à ce que la possibilité de réutilisation à des fins de couplage soit considérée comme faible.

Déclaration de couplages de microdonnées couverts par l'autorisation générale

Les couplages couverts par une autorisation générale sont les couplages routiniers, essentiels à la réalisation du mandat de Statistique Canada. Ils sont également nombreux et détaillés. Par conséquent, aucune déclaration ou aucun inventaire des couplages de microdonnées particuliers ne s'impose.

Cependant, pour assurer la transparence des couplages effectués en vertu de cette autorisation générale, un avis est publié sur le site Web de Statistique Canada indiquant les types de couplages couverts par l'autorisation générale.

Autres considérations

Souligner que des précautions spéciales doivent être prises en ce qui a trait au partage des données en vertu des articles 11 et 12 de la Loi sur la statistique et à la divulgation des données en vertu du paragraphe 17(2) de la Loi sur la statistique lorsqu'il s'agit de renseignements administratifs. Toutes les obligations juridiques doivent être respectées. Le directeur de la DGI peut donner des conseils dans certaines circonstances particulières.

Soumissions de 2011

Étude longitudinale et internationale des adultes : Couplage aux fichiers de l’impôt des particuliers, des régimes de pension au Canada et aux fichiers sur la famille T1
Couplage des données de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et des fichiers de l’impôt sur le revenu des particuliers (T1) et de la Prestation fiscale canadienne pour enfants aux fins de la question sur le revenu
Remaniement et mises à jour de la Base de données longitudinales sur les immigrants et création d'un fichier de contrôle des couplages
Couplage du Recensement de la population et de l’Enquête nationale auprès des ménages
Besoins de soins de santé non comblés et issues indésirables pour les patients souffrant de maladies chroniques
Enquête sur la gestion agroenvironnementale (EGA) de 2011 : couplage avec les données du Recensement de l’agriculture de 2011
Issues de la grossesse et mortalité infantile chez les enfants de mères immigrantes au Canada : Analyse de données couplées sur les naissances, les mortinaissances et les décès, de 2001 à 2005 2006
Criminalité de groupe et réseaux de codélinquants : Couplage des données du Programme de déclaration uniforme de la criminalité, 1995 à 2010
Étude sur la participation à un régime de pension : appariement des données sur les régimes de pension au Canada avec les fichiers de l’impôt sur le revenu des particuliers
Formation des apprentis et situation sur le marché du travail
Flux bruts de travailleurs qui entrent sur le marché du travail ou en sortent à Terre-Neuve-et-Labrador, 2000 à 2008


Étude longitudinale et internationale des adultes : Couplage aux fichiers de l’impôt des particuliers, des régimes de pension

Objet : L’Étude longitudinale et internationale des adultes (ELIA) est une nouvelle enquête annuelle, longitudinale et socioéconomique auprès des ménages qui touche plusieurs sujets. Elle est à participation volontaire. L’ELIA permettra de mieux comprendre comment les événements importants de la vie interagissent entre elles et ont une incidence sur l’éducation, l’emploi et la situation financière des répondants.

L’enquête a été conçue pour répondre aux besoins clés en données stratégiques de Ressources humaines et Développement des compétences Canada dans les domaines de l’éducation et de la formation, de la santé de la famille, du revenu et de l’emploi. Grâce aux résultats, tous les ordres gouvernementaux seront mieux renseignés dans l’élaboration de services visant à aider le Canada à mieux relever les défis de la société et de l’économie canadiennes au XXIe siècle. Des chercheurs, des éducateurs, des établissements d’enseignement et des organismes utiliseront également les résultats de l’étude pour élaborer des politiques, des services et des programmes plus efficaces pour les personnes qui sont le plus dans le besoin.

En couplant les réponses à l’ELIA et les fichiers de l’impôt des particuliers et des régimes de pension au Canada, il sera possible d’obtenir des données très exactes sur le revenu, l’emploi et la pension des différents répondants. En outre, le fardeau de la réponse et la fatigue pour les répondants seront minimisés. Les couplages permettront d’ajouter des données rétrospectives sur le revenu et la pension, lesquelles seront un complément aux renseignements rétrospectifs sur l’éducation, la famille et le travail obtenus auprès des répondants à l’enquête.

 

Description : L’ELIA vise tous les membres des ménages sélectionnés. L’information recueillie dans le cadre de l’enquête de l’ELIA sera couplée aux renseignements de l’impôt des particuliers (T1 et T4) des différents membres du ménage, à la base de données sur les régimes de pensions au Canada (RPAC) et au fichier sur la famille T1 (FFT1). Les données rétrospectives et actuelles seront couplées pour la durée de l’enquête de l’ELIA ou jusqu’à la fin de la participation du répondant à l’enquête : à partir de 2010 pour le T1; à partir de 1990 pour le T4; à partir de 1998 pour les RPAC; et à partir de 1982 pour le FFT1.

Pendant l’enquête, les répondants à l’ELIA seront informés du couplage prévu. On enregistrera le refus de tous les répondants qui s’opposeront au couplage, et les renseignements qu’ils fourniront dans le cadre de l’enquête ne seront pas couplés aux données sur leurs revenus et leurs pensions.

À la fin du couplage, les numéros d’assurance sociale et les autres identificateurs personnels des répondants seront retirés du fichier d’analyse couplée et conservés dans des fichiers distincts, lesquels seront conservés pendant la durée du traitement de l’ELIA.

Produit : Seules les analyses et les estimations statistiques agrégées qui sont conformes aux dispositions en matière de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l'extérieur de Statistique Canada.

Seuls les employés de Statistique Canada dont les activités de travail nécessitent un accès à ces données seront autorisés à accéder aux clés et aux fichiers de couplage contenant des identificateurs personnels. Ces fichiers seront conservés jusqu’à ce qu’ils ne soient plus nécessaires pour le traitement de l’enquête de l’ELIA, et ils seront alors détruits. Le fichier d’analyse couplée sera conservé indéfiniment.

La disponibilité du fichier d’analyse couplée sera annoncée dans Le Quotidien. Des rapports de recherche seront générés sur des sujets comme le bien-être de la famille, la sécurité financière des aînés et la situation économique des travailleurs selon leurs niveaux de scolarité et de compétence.


Couplage des données de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et des fichiers de l’impôt sur le revenu des particuliers (T1) et de la Prestation fiscale canadienne pour enfants aux fins de la question sur le revenu

But : Le but est d’obtenir de l’information sur le revenu des personnes participant à l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011. L’ENM exige des renseignements détaillés sur douze différentes sources de revenus, le revenu total ainsi que les impôts versés. En outre, pour veiller à l’exactitude des données fournies, les répondants doivent vérifier ces données dans leurs déclarations fiscales. Le couplage de l’ENM et des fichiers de l’impôt sur le revenu des particuliers (T1) et de la Prestation fiscale canadienne pour enfants des répondants qui acceptent ce couplage permet de réduire le fardeau de réponse pour ces répondants et d’améliorer la qualité des données. Les données sur le revenu de l’ENM sont utilisées, avec d’autres sources de données, pour mesurer le revenu total, le revenu après impôt, le revenu disponible et la mesure de faible revenu fondée sur un panier de consommation.

Description : Pour les répondants qui ont autorisé le couplage, les renseignements sur les sources de revenus, le revenu total et les impôts payés provenant de leur dossier personnel de déclaration fiscale de revenu des particuliers (T1) de 2010 et de leur dossier de la Prestation fiscale canadienne pour enfants sont couplés à leurs réponses à l’ENM. Ce couplage n’est pas effectué pour les répondants à l’ENM qui n’ont pas consenti au couplage; on a demandé à ces répondants de répondre à la question sur le revenu dans le questionnaire de l’ENM de 2011.

Produit : Seules les analyses et les estimations statistiques agrégées qui sont conformes aux dispositions en matière de confidentialité de la Loi sur la statistique sont diffusées à l'extérieur de Statistique Canada. L’ENM et les renseignements sur l’impôt et la Prestation fiscale canadienne pour enfants couplés sont utilisés pour produire des estimations sur le revenu diffusées dans la gamme de produits de l’ENM. Les produits de l’ENM comprennent un large éventail d’analyses et de tableaux standards de données ainsi que des tableaux personnalisés.

Le fichier de contrôle et d’imputation couplé de l’ENM sera conservé indéfiniment. Le fichier des clés de couplage, qui contient les identificateurs personnels, sera conservé jusqu’en juin 2015 ou jusqu’à ce qu’il ne soit plus nécessaire, et il sera alors détruit. Tous les fichiers sont protégés par des mots de passe et conservés sur un serveur dans une zone sécuritaire. Seuls les employés de Statistique Canada dont les activités de travail nécessitent un accès à ces données sont autorisés à accéder au fichier des clés de couplage et au fichier de contrôle et d’imputation couplé de l’ENM.


Remaniement et mises à jour de la Base de données longitudinales sur les immigrants et création d'un fichier de contrôle des couplages

But : La Base de données longitudinales sur les immigrants (BDIM) permet aux gouvernements fédéral et provinciaux responsables des questions et des programmes d'immigration, ainsi qu'aux chercheurs et aux organismes d'établissement des immigrants au Canada, de mener des recherches sur la sélection des immigrants, leurs schèmes d'établissement et leur intégration économique à la société canadienne.

La BDIM constitue la seule source de données à l'appui de la recherche sur les incidences qu'ont, sur les résultats économiques, divers leviers de la politique d'immigration tels que la catégorie d'admission, les critères de sélection et le programme des admissions spéciales. De plus, la BDIM représente l'unique source de données longitudinales qui comporte un échantillon d'immigrants suffisant pour examiner les trajectoires d'établissement et les profils d'intégration au fil du temps et selon les caractéristiques à l'arrivée et les critères de sélection.

À des fins de réduction du délai de traitement des couplages et d'amélioration de la qualité, un fichier de contrôle des couplages renfermant plus de 35 millions de noms de particulier, de numéros d'assurance sociale (NAS), de dates de naissance et d'autres renseignements personnels sera constitué à partir des enregistrements fiscaux personnels couplés de l'ensemble des déclarants canadiens.

Description : Un fichier sur les immigrants est constitué à partir des fichiers administratifs de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) sur l'immigration et le droit d'établissement des immigrants et à partir des renseignements du gouvernement du Québec sur la sélection des immigrants dans cette province. Ces fichiers porteront sur la période allant de 1980 à 2014. Le fichier de contrôle des couplages est constitué par le couplage des fichiers annuels sur la famille T1 qui contiennent des données provenant des déclarations de revenus des particuliers, des enregistrements relatifs à la prestation fiscale pour enfants et du fichier des numéros d'assurance sociale (NAS), pour la période allant de 1982 à l'année de référence 2014.

Le couplage du fichier sur les immigrants au fichier de contrôle des couplages permet d'obtenir les NAS et son couplage subséquent au fichier sur la famille T1 (FFT1), aux fichiers Supplémentaire/Sommaire T4, au fichier du Programme d'analyse longitudinale de l'emploi (PALE) et au Registre des entreprises permet d'obtenir des renseignements sur la famille, l'employeur et le revenu. Une fois que les données d'un immigrant particulier auront été appariées avec succès pour la première fois, l'enregistrement sera conservé dans la BDIM et fera l'objet d'un appariement annuel avec le FFT1.

Les renseignements suivants sur les non-immigrants seront également ajoutés à la BDIM : le nombre de non-immigrants dans la famille de chaque immigrant, ainsi que le nombre de non-immigrants employés dans le secteur d'activité de l'employeur de chaque immigrant.
Une fois que ces fichiers ont été couplés, tous les noms et les NAS sont supprimés du fichier d'analyse de la BDIM et sont stockés dans un fichier-clé de couplage distinct. Le fichier de contrôle des couplages est également stocké séparément du fichier d'analyse de la BDIM. Un indicateur de l'immigration et des renseignements sur le droit d'établissement sont ajoutés annuellement au fichier d'analyse de la banque de Données administratives longitudinales (DAL) que tient Statistique Canada.

Produit : Seules des statistiques agrégées et des analyses conformes aux dispositions de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l'extérieur de Statistique Canada. Ces données seront diffusées sous forme de tableaux sur la répartition des revenus, la mobilité interprovinciale, le secteur d'emploi, ainsi que les indicateurs provinciaux produits pour CIC et d'autres organismes fédéraux et provinciaux. Sur demande, des analyses multidimensionnelles et des tableaux statistiques seront produits à l'intention des chercheurs à partir du fichier d'analyse de la BDIM. Le fichier d'analyse ne pourra être consulté que dans les locaux de Statistique Canada et que par les employés et les personnes réputées être employées de Statistique Canada dont les fonctions officielles exigent l'accès à ce fichier.

Le fichier d'analyse de la BDIM contenant les données d'immigration de 1980 à 2014, les FFT1 et les données T4 de 1982 à 2014, les données du PALE de 1991 à 2014 et les données du Registre des entreprises de 2000 à 2014 sera conservé au moins jusqu'en juillet 2016. Le Comité des politiques sera alors appelé à examiner le programme de couplage de la BDIM afin d'évaluer s'il demeure pertinent aux fins de l'élaboration de la politique d'immigration. On conservera également le fichier-clé de couplage de la BDIM au moins jusqu'en juillet 2016 pour faciliter les mises à jour futures du fichier d'analyse de la BDIM, sous réserve de l'approbation du Comité des politiques. Les données sur l'indicateur de l'immigration et le droit d'établissement sont conservées indéfiniment dans la banque DAL.

Le fichier de contrôle des couplages sera conservé indéfiniment.

La BDIM et la banque DAL sont enregistrées auprès du Conseil du Trésor du Canada en tant que fichier de renseignements personnels (FRP). Si le couplage est approuvé par le Comité des politiques, le FRP de la BDIM sera modifié de façon à ce que le fichier de contrôle des couplages y soit inclus.


Couplage du Recensement de la population et de l’Enquête nationale auprès des ménages

But : Le Recensement de la population est conçu pour fournir des renseignements de base sur les caractéristiques démographiques et sociales de toutes les personnes résidant au Canada. L’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) complète les données recueillies par le recensement en fournissant des renseignements très détaillés sur les caractéristiques démographiques, sociales et économiques des personnes au Canada, l’ENM fournit aussi des renseignements au sujet des unités de logement que ces personnes occupent, recueillis à partir d’un échantillon de 33 % de la population.

En couplant le recensement et l’ENM, à partir de l’année de recensement 2011, il sera possible d’utiliser l’information disponible d’une enquête pour compenser la non-réponse de l’autre, ainsi que de maximiser la cohérence des variables démographiques communes du recensement et de l’ENM et, en conséquence, produire des données de la plus haute qualité possible.

Description : Les réponses au Recensement de la population de 2011 et à l’ENM de 2011 seront jumelées pour chaque ménage, en utilisant un identificateur géographique qui comprend la province, la division de recensement, l’unité de collecte et le numéro de ligne du Registre des visites. Les réponses au Recensement de 2011 de toutes les personnes dans un ménage seront jumelées aux réponses de l’ENM pour le même ménage utilisant des variables telles que le nom, le sexe, la date de naissance, l’âge et l’état matrimonial, afin de jumeler les enregistrements individuels. La seule exception vise tous les cas où les répondants du recensement ont explicitement refusé de remplir un questionnaire; ces cas seront exclus du processus de couplage.

Les renseignements démographiques et linguistiques de l’ENM de 2011 seront ajoutés à la base de données du Recensement de 2011, et inversement, afin de remplacer l’information manquante.

Produit : Seules les estimations statistiques agrégées qui respectent les dispositions de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l’extérieur de Statistique Canada. Les renseignements couplés du Recensement de la population de 2011 et l’ENM de 2011 servirent à produire les estimations pour la diffusion dans le cadre de la gamme des produits de chaque enquête. Les produits pour le recensement et l’ENM comprendront un éventail d’analyses et de tableaux de données normalisées, ainsi que des tableaux personnalisés.

Les bases de données d’analyse couplées du recensement et de l’ENM pour chaque cycle de recensement seront conservées indéfiniment. Pour le cycle de recensement de 2011, le fichier-clé de couplage, comprenant les identificateurs de trame uniques, les identificateurs personnels et une mesure qualitative du couplage au niveau de la personne, sera conservé jusqu’au 31 mars 2013, ou, jusqu’à ce qu’il ne soit plus nécessaire, après quoi il sera détruit. Tous les fichiers seront protégés par un mot de passe et conservés sur un serveur dans une aire sécuritaire. L’accès aux fichiers-clés de couplage et aux bases de données d’analyse est restreint aux employés de Statistique Canada dont les activités de travail désignées exigent un tel accès.


Besoins de soins de santé non comblés et issues indésirables pour les patients souffrant de maladies chroniques

But : Le projet vise plus précisément à :

  1. établir si les besoins de soins de santé non comblés chez les patients souffrant de maladies chroniques ont un rapport avec une augmentation du recours aux ressources de santé (nombre d’hospitalisations toutes causes confondues et propres à une cause particulière, durée de l’hospitalisation et taux de réadmission à l’hôpital);
  2. établir la relation entre les besoins de santé non comblés et les issues indésirables en matière de santé (hospitalisations toutes causes confondues et propres à une cause particulière, réadmission, mortalité à l’hôpital) chez les patients souffrant de maladies chroniques.

Description : Un des grands objectifs d’un système de soins de santé public consiste à trouver les méthodes les plus efficaces et équitables pour dispenser des traitements et des soins de santé aux personnes souffrant d’affections chroniques. Malgré l’existence de traitements efficaces, de nombreux Canadiens ne reçoivent pas toujours les soins les mieux adaptés à ces affections. Ce phénomène peut s’expliquer par bon nombre de facteurs, notamment un accès limité aux services de santé ou des obstacles à l’obtention de soins. La détermination des obstacles éventuels à l’obtention de soins et le fait d’examiner si ces obstacles ont des conséquences néfastes sur la santé revêtent une grande importance lorsqu’il s’agit d’examiner les stratégies visant à optimiser les soins et à réduire, en fin de compte, les coûts des soins de santé chez les personnes souffrant de maladies chroniques.

L’étude requiert que les enregistrements des répondants de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) soient couplés aux enregistrements d’hospitalisation. Les fichiers du cycle 1.1 (2000-2001), du cycle 1.2 (2002) et du cycle 2.1 (2003) de l’ESCC ont été couplés aux enregistrements d’hospitalisation des années 1994-1995 à 2002-2003. Seuls les enregistrements des répondants qui ont autorisé à ce que les données les concernant soient utilisées figurent dans le couplage.

Les personnes souffrant de maladies chroniques (y compris leur nombre et le type de maladie) seront identifiées grâce aux données de l’ECCS d’après les réponses déclarées dans le module « Problèmes de santé chroniques ». Les réponses aux questions sur les besoins de santé non comblés permettront d’identifier les personnes qui ont eu de la difficulté à se faire soigner et celles qui n’ont eu aucune difficulté à le faire. Dans le but d’évaluer les conséquences éventuelles des besoins non comblés, on effectuera un suivi des personnes dans le temps en consultant les fichiers d’hospitalisation pour évaluer les suites de l’hospitalisation, notamment les hospitalisations toutes causes confondues et propres à une cause particulière, l’hospitalisation propre à une maladie et la durée du séjour à l’hôpital.

Produit : L’analyse est réalisée dans le cadre d’une recherche entreprise pour des études de doctorat. Par ailleurs, les résultats seront publiés dans des articles de revue avec comité de lecture.


Enquête sur la gestion agroenvironnementale (EGA) de 2011 : couplage avec les données du Recensement de l’agriculture de 2011

But : Produire des données à jour sur la situation et les risques agroenvironnementaux au niveau national ainsi que sur les meilleures pratiques de gestion (MPG) des exploitations agricoles. Les MPG sont des pratiques agricoles dont il a été prouvé scientifiquement qu’elles réduisent les effets des activités agricoles sur les sols et les ressources en eau, tout en maintenant la viabilité économique de l’industrie.

Le couplage des données de l’Enquête sur la gestion agroenvironnementale (EGA) de 2011 à celles du Recensement de l’agriculture de 2011 permettra d’analyser les mesures prises par les exploitations agricoles pour réduire au minimum les effets de l’agriculture sur l’environnement.

Le couplage fournira des données d’importance capitale pour les cibles agroenvironnementales d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) établies dans Cultivons l’avenir – Cadre stratégique pour l’agriculture. Les données couplées constitueront des intrants  clés pour le Programme national d’analyse et de rapport en matière de santé agroenvironnementale d’Agriculture et Agroalimentaire Canada qui, grâce à des modèles, fournit à l’industrie agricole, aux décideurs et au public canadien des données sur le rendement de l’agriculture au Canada sur le plan de l’environnement.

En outre, le couplage réduit le fardeau de réponse imposé aux agriculteurs, puisque les renseignements sur les exploitations agricoles et les variables socioéconomiques recueillies dans le cadre du Recensement de l’agriculture ne le seront pas dans le questionnaire de l’EGA.

Description : Les données de l’EGA de 2011 seront couplées à celles du Recensement de l’agriculture de 2011 au moyen du numéro du Registre des fermes, afin d’obtenir des données sur les exploitations agricoles (p. ex., superficie cultivée, effectif du cheptel, dépenses en engrais, herbicides, insecticides et fongicides) et les facteurs socioéconomiques. Une fois le couplage achevé, tous les identificateurs directs, y compris le nom, l’adresse, le numéro de téléphone et le numéro du Registre des fermes, seront supprimés du fichier d’analyse des données couplées.

Produit : Seuls les produits et analyses statistiques agrégés non confidentiels qui se conforment aux dispositions relatives à la non‑divulgation des renseignements personnels de la Loi sur la statistique seront diffusés en dehors de Statistique Canada. Des statistiques agrégées seront produites à partir du fichier d’analyse des données couplées par Statistique Canada à l’intention d’AAC et d’autres clients. Les résultats seront publiés dans les documents de recherche et rapports d’enquête de Statistique Canada ainsi que par AAC. Le fichier d’analyse des données couplées, dont les indicateurs seront enlevés, sera conservé par Statistique Canada.


Issues de la grossesse et mortalité infantile chez les enfants de mères immigrantes au Canada : Analyse de données couplées sur les naissances, les mortinaissances et les décès, de 2001 à 2005 2006

But : Présenter un profil de la santé périnatale à partir de l’analyse du poids à la naissance, de la durée de la gestation et de la mortalité infantile chez les enfants de mères immigrantes au Canada comparativement aux enfants de mères nées au Canada. Les caractéristiques individuelles et les caractéristiques des quartiers qui sont associées à différentes issues de la grossesse et à la mortalité infantile seront évaluées, de manière à mettre en lumière les facteurs de risque associés à des issues indésirables.

Description : Le fichier d’analyse contient les résultats de cinq couplages annuels effectués. En premier lieu, on a couplé la Base canadienne de données sur la natalité (BCDN) de 2001 aux enregistrements de décès d’enfants en bas âge (moins d’un an) dans la Base canadienne de données sur la mortalité (BCDM) de 2001 2002, et le couplage a été répété avec les données de chaque année subséquente, jusqu’au couplage de la BCDN de 2005 et de la BCDM de 2005 2006. Les données de la Base canadienne de données sur les mortinaissances pour 2001 à 2005 ont également été ajoutées au fichier couplé des naissances et des décès.

La version finale du fichier d’analyse des naissances et des décès contient des enregistrements couplés sur les naissances et la mortalité infantile ainsi que des enregistrements sur les mortinaissances, de même que des enregistrements sur des naissances que l’on ne pouvait coupler à des décès d’enfants en bas âge. Les indicateurs personnels directs et les adresses ont été supprimés du fichier d’analyse et conservés dans un fichier distinct de clés de couplage, une fois le couplage terminé. Aux fins du fichier d’analyse contenant les données couplées, la plus petite unité géographique est l’aire de diffusion/le secteur de dénombrement du recensement. Chaque enregistrement est assorti d’un numéro d’identification aléatoire attribué par Statistique Canada.

Produit : Seuls des produits analytiques et des données statistiques agrégées respectant les dispositions de la Loi sur la statistique en matière de confidentialité seront communiqués à l’extérieur de Statistique Canada. L’accès au fichier de clés de couplage est limité aux employés de Statistique Canada dont le travail nécessite un tel accès. Les résultats de l’étude seront publiés dans des revues spécialisées avec comité de lecture, notamment les Rapports sur la santé de Statistique Canada.

Les résultats de cette recherche canadienne seront comparés à ceux de travaux de recherche similaires sur des groupes d’immigrants et de non immigrants aux États Unis et dans d’autres pays de l’OCDE (par exemple la France, l’Allemagne, les Pays Bas et l’Espagne). Le fichier d’analyse des données couplées et le fichier des clés de couplage seront conservés jusqu’en décembre 2012, après quoi ils seront détruits.


Criminalité de groupe et réseaux de codélinquants : Couplage des données du Programme de déclaration uniforme de la criminalité, 1995 à 2010

But : Quantifier l’ampleur de la criminalité de groupe et des réseaux de codélinquants participant à une activité criminelle au Canada. La recherche dégagera de l’information sur les caractéristiques de la criminalité de groupe et des réseaux de codélinquants, y compris de la mesure dans laquelle les groupes de codélinquants sont des entités organisées ou des phénomènes opportunistes transitoires, de même que sur la participation de contrevenants plus jeunes et moins expérimentés à des activités de délinquance avec des contrevenants plus âgés et plus expérimentés. L’escalade de la fréquence et de la gravité de l’activité criminelle sera aussi examinée. La recherche sur les régimes de criminalité de groupe et les réseaux criminels présente un grand intérêt pour les membres de l’Entreprise nationale relative à la statistique juridique, dont les conclusions leur permettront de mieux formuler les politiques et les programmes de prévention du crime.

Description : Ce sera la première étude à grande échelle au Canada de la criminalité de groupe et de la naissance des réseaux de codélinquants avec le temps. Pour chaque personne ayant fait l’objet d’au moins une déclaration d’infraction criminelle par la police, on procédera à un recoupement des dossiers du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC), pour les années de référence 1995 à 2010. Après le couplage, les clés de couplage seront retirées du fichier d’analyse couplé et remplacées par des identificateurs d’étude générés au hasard.

Produit : Seules des statistiques et des analyses globales respectant les dispositions de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l’extérieur de Statistique Canada. L’accès aux clés de couplage et au fichier d’analyse couplé sera réservé aux employés de Statistique Canada affectés à des tâches nécessitant ce type d’accès.

Les résultats du couplage seront annoncés dans Le Quotidien, dans un rapport technique ou dans le cadre de la série de publications Juristat du Centre canadien de la statistique juridique. Les chercheurs pourraient aussi faire part de ses conclusions dans des exposés à des conférences et dans des publications savantes.

Statistique Canada conservera le fichier d’analyse couplé jusqu’au 31 mars 2015, ou jusqu’à ce qu’il n’en ait plus besoin, après quoi il le détruira.


Étude sur la participation à un régime de pension : appariement des données sur les régimes de pension au Canada avec les fichiers de l’impôt sur le revenu des particuliers

But : En raison du vieillissement de la population, le système de revenu de retraite du Canada est récemment sous surveillance. Les régimes de retraite offerts par l’employeur peuvent être cruciaux pour assurer la sécurité économique des Canadiens à la retraite. Ils exercent également une influence appréciable sur le fonctionnement de l’économie canadienne et la stabilité du système financier. La réforme des régimes de pension est devenue un sujet prioritaire au chapitre de la politique publique, au Canada comme dans le reste du monde. Les principales questions abordées dans le cadre du récent débat sur la réforme des régimes de pension réfèrent à l’accès à un régime de pension ainsi qu’à l’érosion possible des régimes de retraite à prestations déterminées en faveur des régimes à cotisations déterminées, ainsi qu’aux mesures à mettre en place pour empêcher cette situation. Les statistiques relatives aux conditions des régimes de retraite sont capitales pour éclairer le débat, ainsi que pour comprendre la participation de la population canadienne à un régime de pension.

Ce projet d’appariement combine l’information sur les caractéristiques des régimes de pension avec celles de la situation socioéconomique individuelle des membres, ce qui permettra d’élargir les champs actuels de recherche. Au nombre des questions stratégiques importantes qui pourraient être abordées grâce à la base de données couplée figure la question suivante : Est ce que les membres de régimes de pension agréés présentent les mêmes caractéristiques socioéconomiques que les non-membres?
En plus de permettre le traitement de cette question et d’autres questions majeures de recherche, l’appariement accroîtra la qualité des statistiques sur le système des régimes de retraite offerts par l’employeur ainsi que la cohérence entre les sources des données.

Description : La base de données sur les régimes de pension au Canada et le fichier T1 sur la famille seront couplés par le fichier T4 (État de la rémunération payée), qui contient à la fois le numéro de régime de pension et les numéros d’assurance sociale (NAS) des employés. Les dossiers, tant ceux des participants à un régime de retraite offert par l’employeur que ceux des non-membres, seront retenus dans le fichier couplé. L’appariement débutera avec les données de l’année d’imposition 2008 et sera répété tous les ans pour une durée indéterminée.

Un numéro aléatoire d’identification à l’étude sera attribué à chaque dossier dans le fichier d’analyse de participation à un régime de pension pour remplacer les numéros de régime de pension et le NAS. Ces identificateurs seront stockés dans un fichier-clé de couplage distinct, afin d’accroître la protection des renseignements personnels. Cela rendra la mise à jour annuelle du fichier d’analyse de participation à un régime de pension plus facile, permettant l’utilisation du fichier pour l’analyse tant des données transversales que longitudinales.

Produit : Le fichier d’analyse couplé de participation à un régime de pension servira aux recherches de participation à un régime de pension de la population canadienne ainsi qu’à l’évaluation et à l’amélioration de la qualité des données sur les régimes de pension. Seules des statistiques agrégées et des analyses conformes aux dispositions de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l’extérieur de Statistique Canada. Le fichier d’analyse couplé de participation à un régime de pension et le fichier-clé de couplage seront conservés indéfiniment par Statistique Canada, en fonction des besoins, après quoi il sera détruit.


Formation des apprentis et situation sur le marché du travail

But : L’objectif est d’évaluer les retombées économiques de la formation pour d’anciens apprentis. Seront comparés les gains et la stabilité de l’emploi des apprentis qui ont terminé leur programme, des apprentis qui ont abandonné leur programme et des travailleurs qualifiés qui ont reçu leur certificat de compétence sans être inscrits à un programme d’apprentissage.

Avec le vieillissement de la population canadienne, on s’attend à ce que la pénurie existante de main-d’œuvre spécialisée s’aggrave au fur et à mesure que le nombre de gens de métier spécialisés qui prennent leur retraite augmente. La Division des métiers et de l’apprentissage de Ressources humaines et Développement des compétences Canada et le Conseil canadien des directeurs de l’apprentissage mèneront des recherches pour combler les lacunes dans les connaissances sur les retombées de la formation des apprentis et sur la façon dont on peut perfectionner cette formation. En outre, la recherche se penchera sur l’incidence du Programme des normes interprovinciales Sceau rouge sur les métiers spécialisés. Les résultats de recherche pourraient être utilisés pour améliorer la conception des programmes d’apprentissage afin de garantir qu’ils satisfont aux besoins de marché des apprentis, des employeurs et de l’industrie.

Description : La cohorte de l’étude sera établie à partir des renseignements fournis par les apprentis qui ont participé à l’Enquête nationale auprès des apprentis de 2007, ainsi que des dossiers du Système d’information sur les apprentis inscrits (SIAI) pour les années de déclaration 2002 à 2004 et 2008. Des renseignements sur les travailleurs qualifiés seront également tirés du SIAI pour les mêmes années de déclaration. Les dossiers de la cohorte des apprentis finissants, des apprentis non-persévérants et des travailleurs qualifiés seront couplés au fichier sur la famille T1 (FFT1) de 2002 à 2009 et à la Base de données longitudinale sur les immigrants de 2002 à 2009 pour créer une base de données d’analyse longitudinale d’anciens apprentis. Seules les données des apprentis et des travailleurs qualifiés qui correspondent au FFT1 seront conservées dans le fichier d’analyse couplé. Les dossiers non appariés seront rejetés.

Produit : L’appariement résultera en un dossier d’analyse de l’apprentissage contenant des renseignements sur la formation et les caractéristiques des apprentis, sur les métiers, l’immigration et les gains, sur l’emploi, la mobilité, les dons de bienfaisance et les prestations d’assistance sociale ou les indemnités d’accident du travail. Seules les données et les analyses regroupées qui respectent les dispositions en matière de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l’extérieur de Statistique Canada.

Tous les identificateurs personnels directs et les clés de couplage seront retirés du dossier d’analyse dès que les employés de Statistique Canada auront terminé le couplage. L’accès aux identificateurs personnels, aux clés de couplage et au dossier d’analyse couplé sera limité aux employés de Statistique Canada qui en ont besoin dans l’exercice de leurs fonctions. Statistique Canada conservera ce dossier au moins jusqu’en septembre 2016 ou jusqu’à ce qu’il ne soit plus requis, auquel moment il sera détruit.


Flux bruts de travailleurs qui entrent sur le marché du travail ou en sortent à Terre-Neuve-et-Labrador, 2000 à 2008

But : Estimer l’offre de main-d’œuvre sur le marché du travail de Terre-Neuve-et-Labrador, notamment la demande de remplacement, c’est-à-dire les travailleurs requis pour remplacer ceux qui ne sont plus employés dans la province. On s’intéressera plus particulièrement à trois groupes : ceux qui restent (travailleurs employés dans la même industrie depuis un an ou plus), ceux qui partent (travailleurs qui quittent le marché du travail ou l’industrie) et ceux qui arrivent (travailleurs qui entrent sur le marché du travail, y compris ceux qui y retournent).

Description : Aux fins de cette étude de recherche, on sélectionnera les enregistrements du fichier annuel sur la famille T1 (FFT1) qui portent sur les déclarants ayant vécu à Terre-Neuve-et-Labrador au moins un an entre 2000 et 2008. Les enregistrements du FFT1 seront couplés sur cette période à l’aide des numéros d’assurance sociale (NAS) en vue de produire un fichier d’analyse longitudinale. Tous les identificateurs directs, y compris les NAS, seront retirés du fichier d’analyse une fois le couplage terminé.

Le couplage et l’analyse seront effectués par du personnel de Statistique Canada dans les bureaux de l’organisme.

Produit : Seules des statistiques agrégées et des analyses conformes aux dispositions de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l’extérieur de Statistique Canada. Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador utilisera les conclusions des recherches pour améliorer ses politiques relatives au marché du travail. Afin de permettre l’analyse continue des données, Statistique Canada conservera le fichier d’analyse couplé jusqu’au 30 avril 2013, date à laquelle il sera détruit.

Soumissions de 2010


Analyse des répercussions économiques des programmes et des exécutants de recherche et développement publics au Canada

Objectif : Mesurer les répercussions socioéconomiques des programmes de sciences et technologie (S-T) du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) sur les entreprises participantes. Les changements intervenus au fil du temps en matière d’emploi, de dépenses en recherche-développement, de profils d’exportation et d’autres indicateurs de rendement pour les participants au programme du CNRC seront comparés à ceux d’un échantillon d’entreprises semblables qui ne participaient pas au programme, afin d’évaluer l’incidence des programmes de S-T du CNRC.

Description : La liste de clients des programmes de S-T du CNRC comprendra les entreprises ayant participé à ces programmes entre 2001 et 2006 inclusivement. Statistique Canada établira un lien au niveau de l’entreprise entre le Registre des entreprises (RE), le Programme d’analyse longitudinale de l’emploi (PALE), l’Enquête Recherche et développement dans l’industrie canadienne (Enquête RDIC), les bases de données du Registre des exportateurs et de l’Index général des renseignements financiers (IGRF) (impôts) pour les années de référence 2000 à 2006, d’une part, et le fichier des participants au programme de S-T fourni par le CNRC, d’autre part. Les noms et les adresses des entreprises ayant participé au programme de S-T du CNRC seront utilisés comme identificateurs clés. Un groupe d’entreprises non participantes ayant des caractéristiques semblables à celles des entreprises clientes du CNRC sera sélectionné aux fins d’analyse comparative, à partir des fichiers couplés de Statistique Canada.

Le couplage et l’analyse seront effectués dans les bureaux de Statistique Canada. Les fichiers couplés ne seront pas accessibles à l’extérieur de Statistique Canada.

Produit : Seuls les résultats économétriques modélisés et les données tabulaires agrégées conformes aux dispositions de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusés à l’extérieur de Statistique Canada. La base de données d’analyse couplée et le fichier clé de couplage seront conservés pendant au moins cinq ans, c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2014, afin d’appuyer l’analyse continue. Le fichier sera détruit lorsqu’il ne sera plus utile. L’accès à la base de données couplée d’analyse et au fichier clé de couplage sera limité aux employés de Statistique Canada qui ont besoin d’y accéder dans le cadre de leur travail.


Étude du cancer et de la mortalité chez les membres des Forces canadiennes, 1972 à 2009

Objectif : Mesurer les risques de cancer et de mortalité chez les membres actifs et les anciens membres des Forces canadiennes (FC) en fonction des expositions professionnelles. Cette information aidera le ministère de la Défense nationale (MDN) et Anciens Combattants Canada (ACC) à élaborer et à améliorer :

  • les politiques et les programmes de promotion et de protection de la santé des membres du MDN;
  • les processus décisionnels utilisés pour évaluer l’admissibilité aux programmes de services et aux prestations d’ACC;
  • les services offerts en vue de prendre soin des anciens combattants et de leur famille après leur départ du service militaire.

Les Forces canadiennes ont pour tâche de protéger le Canada et ses citoyens contre les menaces pesant sur leur sécurité. Les membres des FC peuvent participer à des missions de combat, de maintien de la paix et d’observation, à l’établissement de la paix au lendemain des conflits et à des projets d’aide humanitaire. La nature même de ces opérations peut entraîner des expositions inhabituelles du personnel des FC à des risques connus et inconnus. Les résultats indésirables, y compris le décès, peuvent être immédiats ou retardés. Afin de cerner les risques, le MDN et ACC doivent pouvoir analyser et interpréter continuellement l’information sur la santé des membres des FC pendant et après leur période de service militaire.

Le MDN et ACC n’ont pas accès à l’information complète sur les résultats en matière de mortalité et de cancer du personnel actif et retraité des FC. Statistique Canada entreprendra l’étude du cancer et de la mortalité chez les membres des FC pour combler ces lacunes d’information sur la santé.

Description : Le MDN fournira à Statistique Canada une liste d’environ 312 500 membres du personnel qui se sont enrôlés le 1er janvier 1972 ou après et qui ont servi ou continuent à servir dans les FC au cours de la période allant du 1er janvier 1972 au 31 décembre 2009.

Les enregistrements de données pour cette cohorte des FC seront couplés à ceux des fichiers suivants qui sont tenus à jour par Statistique Canada : les données fiscales sommaires couvrant la période de 1984 à 2010, la Base canadienne de données sur la mortalité couvrant la période de 1972 à 2007 et la Base canadienne de données sur le cancer couvrant la période de 1969 à 2009. Le couplage aux fichiers de données fiscales sommaires servira à faciliter le couplage d’enregistrements, à résoudre manuellement les appariements douteux et à vérifier le nombre total de membres de la cohorte en vie à la fin de la période étudiée et non perdus de vue au suivi : ces fichiers ne comprennent pas de données sur le revenu.

Un identificateur unique aléatoire généré par Statistique Canada sera attribué à chaque enregistrement de la cohorte des FC, ainsi qu’à chaque enregistrement des fichiers de données de sortie issus du couplage à la base de données sur la mortalité et à la base de données sur le cancer. En outre, Statistique Canada appliquera l’identificateur unique à chaque enregistrement d’un fichier des antécédents professionnels de la cohorte du MDN et à un fichier tiré de la base de données administratives sur les clients d’ACC. Cet identificateur permettra à Statistique Canada, au MDN et à ACC de procéder au couplage des fichiers de données de sortie avec les fichiers du MDN et d’ACC.

Produit : Seules les données tabulaires agrégées conformes aux dispositions en matière de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l’extérieur de Statistique Canada. Statistique Canada publiera un rapport sur les tendances particulières de la mortalité et une description du processus de couplage.

Le MDN et/ou ACC recevront une copie des fichiers d’analyse de la mortalité et de l’incidence du cancer ne contenant aucun nom ni autre identificateur personnel direct, moyennant le consentement des registraires de la statistique de l’état civil et des registraires en oncologie provinciaux et territoriaux, et sous réserve de l’approbation du statisticien en chef. Les fichiers, qui pourront être couplés au fichier des antécédents professionnels du MDN et au fichier tiré de la base de données administratives sur les clients d’ACC, ne peuvent être utilisés qu’à des fins statistiques et de recherche, conformément aux termes d’une entente que chaque ministère signera avec Statistique Canada.

Statistique Canada conservera les fichiers de données couplées pour l’analyse et les fichiers de clés de couplage pendant au moins 15 ans, c’est‑à‑dire jusqu’à décembre 2025 ou jusqu’à ce qu’ils ne soient plus nécessaires, après quoi ils seront détruits. Le MDN et/ou ACC garderont indéfiniment les fichiers de données couplées pour l’analyse. À Statistique Canada, l’accès aux fichiers des clés de couplage sera limité aux employés dont le travail exige qu’ils y aient accès.


Origines des cas internationaux de pension alimentaire pour les enfants et le conjoint ou la conjointe inscrits aux programmes canadiens d’exécution des ordonnances alimentaires, de 2005 2006 à 2009 2010

Objectif : Permettre aux analystes des politiques du gouvernement fédéral et aux programmes provinciaux et territoriaux d’exécution des ordonnances alimentaires de mieux comprendre les origines des cas de pension alimentaire pour les enfants et le conjoint ou la conjointe qui font intervenir des secteurs de compétence étrangers. Il s’agit de leur permettre de préparer leurs réponses aux effets que peut avoir sur leur charge de travail l’adoption de la Convention de La Haye sur le recouvrement international des aliments destinés aux enfants et à d’autres membres de la famille. La Convention de La Haye a pour objet de surmonter bon nombre des obstacles au recouvrement des pensions alimentaires dues, dans le cas où les membres d’une famille se trouvent dans différents pays. La mise en œuvre de la Convention de La Haye par les provinces et les territoires est susceptible d’accroître le nombre de cas internationaux de pension alimentaire faisant intervenir différents secteurs de compétence, et la présente demande d’information aidera à répondre à cette question.

Description : Les enregistrements de l’Enquête sur les programmes d’exécution des ordonnances alimentaires (EPEOA) de la période allant de 2005 2006 à 2009 2010 qui ont trait au même cas d’exécution d’une ordonnance alimentaire seront couplés. Les enregistrements de cas couplés permettront d’analyser les origines des cas faisant intervenir des organismes internationaux d’exécution des pensions alimentaires.

Produit : Seules les statistiques agrégées sous forme de tableaux qui sont conformes aux dispositions de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l’extérieur de Statistique Canada. Le fichier des données d’analyse couplées sera conservé jusqu’au septembre 2011, à l’appui d’une analyse continue. Une fois que le fichier ne sera plus requis, il sera détruit. L’accès au fichier des données d’analyse couplées sera limité aux employés de Statistique Canada dont les fonctions justifient cet accès.


Couplage des données du Recensement de l’agriculture de 2011 et de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011

Objectif : Le couplage des données du Recensement de l’agriculture de 2011 et de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011 fournira un large éventail de données socioéconomiques sur les exploitants agricoles, leur famille et leur ménage, sans accroître le fardeau du répondant.

Description : On a couplé les données du Recensement de l’agriculture et du Recensement de la population pour les années de recensement 1971, 1981, 1986, 1991, 1996, 2001 et 2006 afin de produire une base de données sur les caractéristiques socioéconomiques des exploitants agricoles, de leur famille et de leur ménage. Les données des différents recensements de l’agriculture ont été couplées aux données du questionnaire abrégé ainsi qu’à celles du questionnaire complet des différents recensements de la population.

Les renseignements qui étaient recueillis auparavant au moyen du questionnaire complet du recensement seront recueillis dans le cadre de la nouvelle Enquête nationale auprès des ménages, enquête à participation volontaire qui sera menée peu après le Recensement de la population de mai 2011. Le couplage des données du Recensement de l’agriculture de 2011 et de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 produira une base de données socioéconomiques sur les exploitants agricoles et leur famille.

Produit : Seules des estimations statistiques agrégées qui sont conformes aux dispositions en matière de confidentialité de la Loi sur la statistique seront diffusées à l’extérieur de Statistique Canada. Les produits comprendront des documents techniques ou de recherche sur le couplage. La base de données couplée d’analyse du Recensement de l’agriculture de 2011 et de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 servira à la production d’estimations destinées à être diffusées en tant que partie intégrante de la gamme de produits du Recensement de l’agriculture de 2011.

La base de données couplée d’analyse sera conservée indéfiniment. Pour le couplage de 2011, les fichiers de variables de couplage seront conservés au moins jusqu’en mai 2018 ou tant qu’on en aura besoin, après quoi ils seront détruits. Tous les fichiers seront protégés par mot de passe et conservés sur un serveur dans une zone sécurisée. L’accès aux variables de couplage et à la base de données couplée d’analyse est limité aux employés de Statistique Canada qui ont besoin d'y accéder dans le cadre de leur travail.


Création d’un fichier client et d’un registre clé distinct : modification apportée au couplage d’enregistrements aux fins de l’Initiative sur les données longitudinales administratives et sur la santé

Objectif : L’Initiative sur les données longitudinales administratives et sur la santé (DLAS) est un partenariat entre les ministères provinciaux et territoriaux de la Santé et Statistique Canada, ainsi que l’Institut canadien d’information sur la santé, le Conseil canadien des registres du cancer et le Conseil de la statistique de l’état civil du Canada. L’Initiative fournit un cadre de collaboration pour la recherche en santé au Canada en vue de combler les lacunes importantes dans les données sur la santé des Canadiens, leur utilisation des soins de santé et les résultats à long terme en ce qui concerne la santé, grâce à l’analyse de données administratives et de données d’enquête combinées sur la santé de la population. Le couplage de ces ensembles de données permettra d’effectuer des analyses pancanadiennes et comparatives entre les provinces et les territoires et aidera à mieux comprendre les rapports entre les facteurs de risque, les caractéristiques socioéconomiques, les mesures de l’état de santé et l’utilisation des soins de santé.

Un fichier client et un registre clé distinct seront créés pour réduire les risques au chapitre de la protection des renseignements personnels et améliorer l’efficacité et la qualité des couplages.

Description :Le fichier client sera créé par suite du couplage de données sur les personnes comprises dans les registres provinciaux et territoriaux de l’assurance maladie, qui sont fournis à Statistique Canada en vertu d’ententes relatives à l’Initiative sur les DLAS.
Le fichier client sera couplé au fil du temps, à partir de 1992, et mis à jour chaque année, pour chaque province et territoire. Aucun couplage ne sera effectué entre les secteurs de compétence pour créer un registre national unique.

Le fichier client comprendra les renseignements personnels suivants : nom, adresse, sexe, date de naissance, numéro d’assurance maladie et un numéro d’identification séquentiel produit par Statistique Canada pour chaque personne identifiée par l’intermédiaire du processus de couplage annuel du fichier client.

Le couplage du fichier client et des bases de données administratives et d’enquête de Statistique Canada sera effectué dans un environnement de données réservé au couplage d’enregistrements sur la santé (l’« environnement des DLAS »). Chaque personne comprise dans ces bases de données se verra attribuer un numéro d’identification séquentiel produit par Statistique Canada. Afin d’assurer un niveau élevé de sécurité des données et de protection des renseignements personnels, les liens entre les numéros d’identification produits par Statistique Canada à partir du fichier client et les bases de données administratives et d’enquête seront conservés dans un registre clé distinct, ce qui permettra d’éviter d’entreposer les données d’enquête avec les identificateurs personnels. Ainsi, les numéros d’identification n’auront pas de signification à l’extérieur de l’environnement des DLAS et ne seront pas conservés dans les bases de données originales gardées par Statistique Canada. Pour les études analytiques, le numéro sera utilisé, en combinaison avec des identificateurs d’enregistrement, pour coupler les enregistrements d’une personne à l’intérieur des bases de données et entre elles dans l’environnement des DLAS. Toutes ces études analytiques devront être approuvées au préalable par le Comité des politiques de Statistique Canada. Seuls les employés de Statistique Canada qui en ont besoin dans le cadre de leurs fonctions auront accès au registre clé.

Le registre clé comprendra des clés de couplage pour permettre le couplage des ensembles de données suivantes dans le cadre d’études approuvées :

  • bases de données sur les médicaments d’ordonnance (à partir de 1992);
  • bases de données sur les naissances et les décès;
  • Registre canadien du cancer;
  • Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (tous les cycles);
  • Enquête nationale sur la santé de la population;
  • Enquête canadienne sur les mesures de la santé (tous les cycles);
  • fraction échantillonnée du Recensement de la population (à partir de 1991);
  • Enquête nationale auprès des ménages (à partir de 2011);
  • Base de données longitudinales sur les immigrants;
  • fichier de données fiscales sommaires;
  • fichier sur la famille T1.

Produit : Aucun renseignement du fichier client ne sera diffusé à l’extérieur de Statistique Canada. Le fichier client et le registre clé serviront exclusivement à appuyer les activités de couplage dans l’environnement des DLAS. Statistique Canada conservera le fichier client et les fichiers du registre clé jusqu’à ce qu’il soit déterminé qu’ils ne sont plus nécessaires.

Les projets de recherche seront approuvés une étude à la fois. Ils peuvent être menés dans le cadre d’un programme annuel de recherche établi par les ministres provinciaux et territoriaux de la santé, par l’intermédiaire de l’Initiative sur les DLAS, ou il peut s’agir de projets lancés par Statistique Canada ou ses clients. Un sommaire de chaque étude approuvée sera mis en ligne sur le site Web de Statistique Canada.

L’Initiative sur les DLAS a été enregistrée auprès du Conseil du Trésor du Canada comme banque de renseignements personnels pour la recherche en santé (STC PPU 076).


 

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Qualité des données

Informations archivées

Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Énoncé de qualité sur le couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages

L'un des avantages importants de mener le Recensement de l'agriculture en même temps que le Recensement de la population et l'Enquête nationale auprès des ménages, c'est qu'il est possible de coupler les renseignements provenant de ces sources au moyen d'un processus d'appariement automatisé pour créer la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages. Cette base de données contient l'ensemble des variables du Recensement de l'agriculture et la plupart des variables (comme le revenu, la scolarité et la profession) qui figurent dans le questionnaire de l'Enquête nationale auprès des ménages. La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages permet la totalisation croisée des caractéristiques socio-économiques des exploitants agricoles et de leurs familles (par exemple, l'âge, la scolarité et le revenu des exploitants) avec les caractéristiques agricoles des exploitations (par exemple, la superficie des terres, le nombre d'animaux et les pratiques agricoles).

La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages de 2011 s'inscrit dans la lignée des bases de données du couplage Agriculture–Population créées au départ pour les recensements de 1971, et aussi accessibles pour les recensements de 1981, 1986, 1991, 1996, 2001 et 2006. La base de données de 2011 cible les exploitants agricoles et leurs familles tels qu'ils figurent dans le Recensement de l'agriculture de 2011, sauf les exploitants vivant dans les trois territoires du Canada ou en logement collectif.

Comme la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages est un regroupement de renseignements provenant de deux sources de données, les utilisateurs sont encouragés à consulter la documentation de référence de l'Enquête nationale auprès des ménages et du Recensement de l'agriculture pour en savoir davantage sur les méthodes de collecte, de traitement et de diffusion des données utilisées.

Nouveautés pour 2011

La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages est un regroupement de renseignements provenant de deux sources de données. Jusqu'en 2006, les renseignements sur la population étaient extraits du formulaire long du Recensement de la population, un questionnaire obligatoire distribué à 20 % des ménages canadiens. En 2011, ces données ont pour source l'Enquête nationale auprès des ménages à participation volontaire, distribuée à environ 33 % des ménages canadiens.

La population que couvre la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages et les estimations qui en découlent ont aussi changé en 2011, de deux façons. D'une part, la définition de la population agricole a changé. Dans les années antérieures à 2011, seuls les exploitants et leurs familles qui avaient habité sur la ferme à un moment ou à un autre au cours des 12 mois précédents étaient inclus dans la population agricole. En 2011, cette restriction a été supprimée. Les exploitants et leurs familles qui n'habitent pas sur une ferme sont aussi inclus. Par ailleurs, les résidents des logements collectifs n'étaient pas admissibles à répondre à l'Enquête nationale auprès des ménages, si bien qu'ils ne sont pas représentés dans la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages.

Les utilisateurs doivent être au courant de ces changements lorsqu'ils comparent des résultats entre la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et les bases de donnés du couplage Agriculture–Population précédentes.

Sources d'erreur

Dans une enquête-échantillon comme l'Enquête nationale auprès des ménages, il peut y avoir deux types d'erreurs : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage. Dans un recensement, il n'existe que des erreurs non dues à l'échantillonnage.

Il y a erreur d'échantillonnage lorsqu'on estime une caractéristique de la population en mesurant seulement une partie de la population plutôt que la population entière. Cette erreur peut être contrôlée par la taille de l'échantillon, le plan d'échantillonnage et la méthode d'estimation.

Les erreurs non dues à l'échantillonnage sont des erreurs qui n'ont pas de lien avec l'échantillonnage. Il peut s'agir d'erreurs de la base dont l'échantillon est extrait, de l'imprécision des outils de collecte, de la non-réponse à l'enquête et d'erreurs de saisie, d'édition, de codage ou d'autres étapes du traitement des données. Au cours des phases de la planification, des mesures ont été mises en place pour réduire l'erreur non due à l'échantillonnage : essais du questionnaire, formation des intervieweurs, contrôle qualitatif de la saisie et du codage des données, etc.

Taux de réponse

L'Enquête nationale auprès des ménages était une enquête à participation volontaire, contrairement au questionnaire long du Recensement de la population utilisé dans les bases de données précédentes, dont la participation était obligatoire. Par conséquent, on remarque une importante différence du taux de réponse en 2011 par rapport aux années précédentes. En 2006, le taux de réponse au formulaire long du Recensement avait atteint environ 97 %. Le tableau ci–dessous présente le taux de réponse pondéré pour l'Enquête nationale auprès des ménages et le sous–ensemble de la population admissible à la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Tableau 1 Taux de réponse pondéré pour l'Enquête nationale auprès des ménages et la population admissible à la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages, Canada et provinces
Provinces Taux de réponse pondéré de l'Enquête nationale auprès des ménages Taux de réponse pondéré au Recensement de l'agriculture et à l'Enquête nationale auprès des ménages
%
Canada 77,2 71,4
Terre-Neuve-et-Labrador 72,5 78,7
Île-du-Prince-Édouard 70,0 70,0
Nouvelle-Écosse 74,8 75,1
Nouveau-Brunswick 74,2 74,5
Québec 80,7 80,4
Ontario 76,3 73,8
Manitoba 76,3 63,9
Saskatchewan 73,1 65,9
Alberta 75,4 67,3
Colombie-Britannique 77,1 74,8

Nota : Le taux de réponse à l'Enquête nationale auprès des ménages du Canada comprend les répondants des trois territoires du Canada, contrairement au taux de réponse du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages.

On observe un biais de non-réponse lorsque les non-répondants d'une enquête sont différents de ses répondants. Dans ce cas, plus la non-réponse à une enquête est élevée, plus le risque de biais de non-réponse est grand. La qualité des estimations peut être réduite si un biais du genre est observé.

Processus d'appariement automatisé

Les fondements du processus d'appariement automatisé Agriculture et Enquête nationale auprès des ménages sont simples. Un exploitant agricole remplit un questionnaire du Recensement de l'agriculture et un questionnaire du Recensement de la population. L'exploitant peut aussi être choisi pour remplir un questionnaire de l'Enquête nationale auprès des ménages, distribué à environ un ménage sur trois. Le couplage des données du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population se fait au moyen des renseignements identiques dans les deux questionnaires, comme le nom, le sexe, la date de naissance et l'adresse. À l'aide du lien qui existe déjà entre le Recensement de la population et l'Enquête nationale auprès des ménages, il est possible de former la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages. Les recensements de l'agriculture de 1991 à 2011 permettaient aux répondants de déclarer un maximum de trois exploitants par ferme, et tous les exploitants agricoles ont été inclus dans le processus d'appariement. Grâce à ces renseignements supplémentaires, il est possible d'analyser la relation entre les membres de la famille qui habitent dans le même ménage et qui exploitent la même ferme. De plus, il est possible d'inclure dans l'analyse les exploitants de différents ménages qui exploitent la même ferme.

Échantillonnage et pondération

Comme seul un échantillon des ménages canadiens ont été choisis pour répondre à l'Enquête nationale auprès des ménages, des poids ont été attribués aux enregistrements de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages pour représenter l'ensemble de la population agricole. Les poids ont été calculés de façon indépendante dans chaque province. Un poids initial a été généré pour la plupart des enregistrements1 en fonction du nombre de ménages vivant dans la province et du nombre qui ont répondu à l'Enquête nationale auprès des ménages. Des caractéristiques appelées « contraintes » ont ensuite été déterminées. Il s'agit de caractéristiques démographiques et agricoles de première importance pour les utilisateurs de données qui ont fait l'objet d'un dénombrement complet soit au Recensement de la population, soit au Recensement de l'agriculture. Pour chaque province, une méthode appelée « régression ridge » a fait en sorte que, dans la plupart des provinces, les estimations de la base de données Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages sont très près des chiffres de population connus dans le cas de la plupart de ces contraintes. Le nombre de contraintes variait de 38 à 50 selon la province. À l'échelon national, on a observé, pour l'ensemble des contraintes, des écarts de moins de 1,0 % entre les estimations tirées de l'échantillon et les chiffres de population, et 92 % des contraintes présentaient un écart inférieur à 0,5 %. Des valeurs similaires ont été observées à l'échelon provincial, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador. En raison du faible nombre d'enregistrements Ag–ENM dans cette province, il n'a pas été possible de respecter les contraintes dans la même mesure que dans les autres provinces.

La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages contient des données agricoles (exploitations agricoles et exploitants agricoles) et des données démographiques (personne, ménage, famille de recensement et famille économique). Des poids ont été calculés au niveau des personnes, des ménages, des familles de recensement et des familles économiques.

Peu importe la région géographique, les totaux ou totaux partiels pondérés de la population, des ménages, des familles ou des exploitations agricoles peuvent différer des estimations semblables présentées dans les parutions précédentes renfermant des données du Recensement de l'agriculture. Ce phénomène s'explique par le fait que, dans le cadre du Recensement de l'agriculture, on a recueilli des données auprès de toutes les exploitations agricoles, tandis que les estimations de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages proviennent d'un échantillon. Les écarts concernant les variables utilisées pour définir les contraintes dans les calculs de poids effectués à l'aide de la régression ridge sont décrits précédemment. Les écarts relatifs aux variables hautement corrélées avec au moins une des variables utilisées pour définir une contrainte seront semblables à l'écart observé pour cette contrainte. Quant aux autres variables, les écarts dépendent de la relation avec la variable utilisée pour définir une contrainte et pourraient être importants s'il n'existe aucune relation.

Suppression de données

Les résultats de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages peuvent être supprimés pour deux raisons : (1) protéger la confidentialité des données des répondants individuels et (2) limiter la diffusion des données de piètre qualité (puisqu'on parlera par la suite de qualité des données). Les méthodes utilisées sont semblables à celles employées dans le cas des bases de données du couplage Agriculture–Population précédentes, mais on a ajouté deux règles (une pour la confidentialité et l'autre pour la qualité des données).

La confidentialité est contrôlée par deux règles. L'arrondissement aléatoire transforme les estimations des chiffres en chiffres arrondis de façon aléatoire en base 5. Selon cette technique, les chiffres de chaque tableau, y compris les totaux, sont arrondis de façon aléatoire à la hausse ou à la baisse jusqu'au prochain multiple de 5. Bien qu'elle protège contre la divulgation, cette procédure n'ajoute pas d'erreur significative aux données. L'algorithme d'arrondissement aléatoire s'appuie sur une valeur de départ aléatoire pour générer la formule d'arrondissement pour les tableaux. Selon ces routines, la méthode utilisée comme base de la formule peut faire en sorte que les mêmes chiffres du même tableau soient arrondis à la hausse dans une exécution et à la baisse dans l'exécution suivante.

Certaines variables, comme celles qui se rapportent au revenu, peuvent présenter des réponses très variables et un plus grand risque de révéler des renseignements au sujet d'un répondant individuel lorsque certaines statistiques, comme les moyennes, sont calculées. Pour cette raison, on ne produit que les médianes pour ces variables, et non les moyennes.

La qualité des données est contrôlée par l'utilisation du taux global de non-réponse, un indicateur de la qualité des données qui combine la non-réponse complète et la non-réponse partielle à l'enquête. Un taux global de non-réponse faible indique un risque moindre de biais de non-réponse, c'est‑à-dire un moins grand risque d'imprécision. Les régions géographiques présentant un taux global de non-réponse supérieur ou égal à 50 % sont supprimées. Il s'agit du même seuil que celui qu'on utilise pour la publication des données de l'Enquête nationale auprès des ménages. Dans le cas de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages, toutes les provinces présentent un taux global de non-réponse inférieur au seuil de 50 %.

Tableau 2 Taux global de non-réponse concernant la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages, Canada et provinces
Provinces Taux global de non-réponse (%)
Canada 36,9
Terre-Neuve-et-Labrador 35,7
Île-du-Prince-Édouard 38,1
Nouvelle-Écosse 33,9
Nouveau-Brunswick 34,4
Québec 28,0
Ontario 35,1
Manitoba 42,8
Saskatchewan 41,3
Alberta 41,1
Colombie-Britannique 36,6

 

1. Un petit nombre d'enregistrements des bases de données du couplage Agriculture–Population ont reçu automatiquement un poids de 1 et n'ont pas été pondérés selon la démarche décrite ici. Il s'agit des ménages associés aux exploitations présentant des caractéristiques particulières.

 

 

 

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Conception graphique : Ryan Thompson, concepteur graphique agréé

Ryan Thompson, concepteur graphique agréé à la tête de Character Creative, à Ottawa, a agi comme directeur artistique et figure de proue de la conception et de l'illustration de la couverture de l'édition de 2006 d'Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne. Diplômé du Sheridan College, il est agréé par l'Association of Registered Graphic Designers of Ontario. Parmi les clients de Character Creative figurent les Prix du gouverneur général pour les arts de la scène, Cafés Van Houtte, MDS Nordion, la Cour des arts et la Zone d'amélioration commerciale du Centre-ville Rideau.

Illustration : Graham Ross

Diplômé du programme d'illustration du Sheridan College, en Ontario, Graham Ross a amorcé sa carrière de dessinateur-maquettiste chez l'éditeur canadien McClelland & Stewart. Il est ensuite revenu à Ottawa, sa ville natale, pour travailler comme concepteur principal dans une entreprise locale.

C'est à Ottawa qu'il a lancé sa carrière de pigiste en illustration et conception graphique. Il a produit des illustrations pour différents éditeurs, comme Scholastic Canada, Orca Book Publishers et Meadowside Books au Royaume-Uni, de même que pour le gouvernement du Canada.

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Recensement de l'agriculture de 2016

Renseignements sur le Recensement de l'agriculture de 2016.
Vous trouverez les questions du Recensement de l'agriculture de 2016 à la Gazette du Canada.

Données sur les exploitations et les exploitants agricoles

Sélection de données chronologiques sur les exploitations et les exploitants agricoles

Données offertes gratuitement : tableaux 32-10-0152-01 à 32-10-0169-01.

Données d'un aperçu socioéconomique de la population agricole

Les données du couplage du Recensement de l'agriculture de 2011 et de l'Enquête nationale auprès des ménages sont maintenant offertes gratuitement : tableaux 32-10-0170-01 à 32-10-0199-01.

Le Quotidien, 27 novembre 2013
Faits saillants et analyses : 27 novembre 2013 du bulletin Le Quotidien
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Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne

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Apprenez à connaître les agriculteurs canadiens et leur famille

Le présent rapport, qui représente la dernière diffusion du Recensement de l'agriculture de 2011, dresse le profil socioéconomique de la population agricole du Canada. Il a été produit grâce au couplage des données du Recensement de l'agriculture de 2011, de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et du Recensement de la population de 2011. Jusqu'en 2006, les renseignements sur la population provenaient du questionnaire complet du Recensement de la population, un questionnaire obligatoire distribué à 20 % des ménages canadiens. En 2011, cette source de données provenait de l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM), une enquête à participation volontaire dont le questionnaire a été distribué à environ 33 % des ménages canadiens. Les utilisateurs de données doivent être au courant des modifications apportées à ces deux bases de données lorsqu'ils comparent les résultats entre la base de données du couplage des données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages (AG-ENM) de 2011 et les anciennes bases de données du couplage Agriculture-Population. Veuillez consulter l'énoncé sur la qualité au sujet du couplage des données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages pour obtenir plus de détails.

Ce couplage de données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages (AG-ENM) de 2011 fournit des données socioéconomiques sur la population agricole, les exploitants agricoles et les familles agricoles du Canada. La population agricole du Canada se définit comme les exploitants agricoles (personnes qui participent aux décisions de gestion quotidiennes dans le contexte de l'exploitation d'une ferme de recensementNote de bas de page 1), ainsi que les membres de leur ménage. Jusqu'à trois exploitants agricoles pouvaient être déclarés pour chaque ferme dans le cadre du Recensement de l'agriculture de 2011. La base de données AG-ENM de 2011 ne comprend pas la population agricole vivant dans les territoires ni les résidents de logements collectifsNote de bas de page 2 le 10 mai 2011. Dans ce rapport, les quatre provinces de l'Atlantique ont été combinées. Au total, 205 170 fermes ont été incluses dans le couplage de données AG-ENM, ce qui représente 99,7 % de toutes les fermes dénombrées au Canada dans le Recensement de l'agriculture de 2011.

Aperçu de la population agricole du Canada

La population agricole du Canada se chiffrait à 650 395 personnes en 2011, ce qui correspond à 1 Canadien sur 50, ou à 2,0 % de la population totale du CanadaNote de bas de page 3. L'Ontario comptait la plus forte population agricole parmi les provinces, celle-ci s'élevant à 174 905 personnes, ce qui représente 1,4 % de la population totale de l'Ontario. La population agricole de la Saskatchewan s'élevait à 103 885 personnes, ce qui correspond à 10,3 % de sa population totale, la plus forte proportion de toutes les provinces (tableau 1).

La population agricole désigne les exploitants agricoles et les membres de leur ménage.

Le tableau montre les résultats de population agricole en pourcentage de la population totale au canada population agricole, population totale et population agricole comme pourcentage de la population totale(figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 1 Population agricole en pourcentage de la population totale au Canada, 2011
  Population agricole Population totale Population agricole comme pourcentage de la population totale
Canada 650 395 32 746 505 2,0
Provinces de l'Atlantique 26 310 2 286 650 1,2
Québec 101 675 7 732 520 1,3
Ontario 174 905 12 651 790 1,4
Manitoba 49 155 1 174 345 4,2
Saskatchewan 103 885 1 008 760 10,3
Alberta 129 810 3 567 975 3,6
Colombie-Britannique 64 650 4 324 455 1,5
Note:La population totale a été tirée de l'ENM pour être comparable au AG-ENM, puisque les deux excluent les logements collectifs.
Source:Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Lorsqu'on examine la répartition de la population agricole à l'étendue du pays, on constate que l'Ontario comptait plus du quart (26,9 %) de la population agricole du Canada. De plus, 20,0 % de la population agricole se trouvait en Alberta, 16,0 % en Saskatchewan et 15,6 % au Québec. Ensemble, les provinces de l'Atlantique représentaient 4,0 % de la population agricole du Canada (graphique 1).

Graphique 1 Répartition de la population agricole comme proportion de toutes les fermes au Canada, 2011

Description écrite de l'image

Les exploitants agricoles représentaient environ 45,0 % de la population agricole, alors que les autres membres de leur ménage constituaient la proportion restante de 55,0 %.

Répartition selon l'âge

De façon générale, la population agricole est plus âgée que la population totaleNote de bas de page 4. Les personnes de moins de 35 ans représentaient la plus forte proportion (38,5 %) de la population agricole, mais la proportion de la population totale (43,2 %) était plus élevée (graphique 2). Près du tiers des membres de la population agricole et de la population totale étaient âgés de 35 à 54 ans (29,9 % et 29,7 % respectivement). Les personnes de 55 ans et plus représentaient un pourcentage légèrement plus élevé de la population agricole (31,6 %) que la population totale (27,1 %).

Cette population agricole plus vaste se compose d'exploitants agricoles et des autres membres de leur ménage. Près de la moitié (48,2 %) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ans et plus en 2011, alors qu'environ 1 exploitant sur 12 (8,2 %) avait moins de 35 ans. En comparaison, chez les travailleurs autonomes de la population active, environ le tiers (33,2 %) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ans et plus, et environ 1 sur 6 (15,6 %) avait moins de 35 ans.

Graphique 2 Répartition selon l'âge des exploitants agricoles, des travailleurs autonomes de la population active, de la population agricole et de la population totale au Canada, 2011

Description écrite de l'image

Les populations agricoles en Colombie-Britannique et dans les provinces de l'Atlantique comptaient les plus fortes proportions de personnes de 55 ans et plus (35,7 % et 36,0 % respectivement). En revanche, les populations agricoles au Québec et en Ontario se composaient principalement de personnes plus jeunes, 42,3 % de la population agricole au Québec et 40,8 % de celle en Ontario ayant moins de 35 ans.

Environ 1 personne sur 10 (9,6 %) faisant partie du groupe des moins de 35 ans dans la population agricole était un exploitant agricole, la proportion restante de 90,4 % étant constituée des autres membres du ménage (graphique 3). À l'inverse, la majorité des membres de la population agricole âgés de 35 ans et plus se composait d'exploitants agricoles (67,1 %).

Graphique 3 Proportion de la population agricole constituée d'exploitants ou d'autres membres du ménage, selon le groupe d'âge, Canada, 2011

Description écrite de l'image

Langue maternelle

La langue maternelle la plus courante dans la population agricole du Canada était l'anglais (72,3 %), suivi du français (17,0 %), de l'allemand (4,7 %) et du néerlandais (1,8 %) (tableau 2).

Dans la population totale, l'anglais et le français étaient les langues maternelles les plus souvent déclarées (57,4 % et 21,3 % respectivement); venaient ensuite le pendjabi (1,3 %) et le chinois (1,2 %).

La langue maternelle est la première langue qu'une personne a apprise à la maison pendant son enfance et qu'elle comprenait encore au moment de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Dans la population agricole, l'anglais était la langue maternelle prédominante dans toutes les provinces sauf le Québec, où le français dominait, suivi de l'anglais. En Colombie-Britannique, le pendjabi arrivait au deuxième rang parmi les langues maternelles les plus courantes, parlé par 8,8 % de la population agricole. Dans les autres provinces, la langue maternelle arrivant au deuxième rang était l'allemand ou le français.

Le tableau montre les résultats de langues maternelles dans la population agricole au canada. Les données sont présentées selon rang (titres de rangée) et langue maternelle, population agricole et pourcentage, calculées selon toutes les langues, 650,395, 100.0, toutes les autres langues (y compris les réponses multiples), 12,205 et 1.9 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 2 Langues maternelles dans la population agricole au Canada, 2011
Rang Langue maternelle Population agricole Pourcentage
  Toutes les langues 650 395 100,0
1 Anglais 470 410 72,3
2 Français 110 260 17,0
3 Allemand 30 800 4,7
4 Néerlandais 11 970 1,8
5 Pendjabi 5 770 0,9
6 Ukrainien 5 045 0,8
7 Italien 1 310 0,2
8 Polonais 1 140 0,2
9 Hongrois 835 0,1
10 Portugais 650 0,1
  Toutes les autres langues (y compris les réponses multiples) 12 205 1,9
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011.

Résidence

Parmi les 650 395 personnes dans la population agricole, la majorité (90,0 %) ont déclaré vivre dans une région rurale, tandis que la proportion restante de 10,0 % vivait dans un centre de population.

À l'inverse, la majorité (81,2 %) de la population totale du Canada habitait dans les centres de population, alors que la proportion restante de 18,8 % vivait dans les régions rurales. Près de 1 personne sur 10 (9,5 %) faisant partie de cette population rurale appartenait à la population agricole.

Les régions rurales sont considérées comme toutes les régions à l'extérieur des centres de population. Les centres de population désignent les régions ayant une population d'au moins 1 000 habitants et une densité de population de 400 personnes ou plus par kilomètre carré, selon les derniers chiffres du Recensement de la population. Les centres de population désignent également les petits centres de population ayant une population de 1 000 à 29 999 habitants, les centres de population de taille moyenne ayant une population de 30 000 à 99 999 habitants, et les grands centres urbains ayant une population de 100 000 habitants ou plus.

Comparativement aux autres provinces, l'Ontario (93,4 %), le Manitoba (92,9 %) et l'Alberta (92,1 %) affichaient les plus fortes proportions de population agricole vivant dans les régions rurales. En revanche, la Colombie-Britannique comptait la plus faible proportion de population agricole habitant dans les régions rurales (77,1 %).

Dans la population totale, les plus fortes proportions vivant dans les régions rurales étaient concentrées dans les provinces de l'Atlantique (44,9 %) et en Saskatchewan (32,8 %). À l'instar de la population agricole, la Colombie-Britannique avait la plus faible proportion de sa population totale vivant dans les régions rurales (13,9 %).

Au total, la population agricole rurale représentait 9,5 % de la population rurale totale du Canada (tableau 3). Cette proportion variait d'un bout à l'autre du pays, la plus forte proportion étant observée en Saskatchewan (27,8 %), et la plus faible, dans les provinces de l'Atlantique (2,4 %).

Le tableau montre les résultats de population agricole rurale en pourcentage de la population rurale totale au canada population agricole rurale, population rurale totale et population agricole rurale comme pourcentage de la population rurale totale(figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 3 Population agricole rurale en pourcentage de la population rurale totale au Canada, 2011
  Population agricole rurale Population rurale totale Population agricole rurale comme pourcentage de la population rurale totale
Canada 585 180 6 151 880 9,5
Provinces de l'Atlantique 24 155 1 027 600 2,4
Québec 90 735 1 511 525 6,0
Ontario 163 435 1 775 670 9,2
Manitoba 45 660 317 310 14,4
Saskatchewan 91 785 330 540 27,8
Alberta 119 570 588 915 20,3
Colombie-Britannique 49 840 600 305 8,3
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Au sein de la population agricole vivant dans les centres de population, la plupart des gens vivaient dans les petits centres de population (43,4 %), suivis de près des grands centres de population (42,3 %). En comparaison, dans la population totale vivant dans les centres de population, la plupart des gens vivaient dans les grands centres de population (74,3 %), suivis des petits centres de population (15,0 %).

Au total, 22,9 % de la population agricole en Colombie-Britannique habitait dans les centres de population, ce qui représente la plus forte proportion observée parmi les provinces; venaient ensuite la Saskatchewan (11,6 %) et le Québec (10,8 %). Dans la population agricole de la Colombie-Britannique vivant dans les centres de population, la majorité des gens habitaient dans les grands centres de population (67,4 %). À l'inverse, en Saskatchewan, la plus forte proportion vivait dans les petits centres de population (62,4 %).

Taille moyenne des ménages

En 2011, la taille moyenne des ménages au sein de la population agricole était de 2,9 personnes. Par comparaison, les ménages privés de la population totale comptaient en moyenne 2,5 personnes.

La taille moyenne des ménages agricoles variait d'un bout à l'autre du pays, allant d'un sommet de 3,1 en Ontario à un creux de 2,7 en Saskatchewan. Dans la population totale, la taille moyenne des ménages variait d'un sommet de 2,6 en Ontario et en Alberta à un creux de 2,3 au Québec.

Les ménages nombreux sont plus fréquents dans la population agricole rurale que dans la population rurale totale. En effet, les proportions de ménages composés de quatre personnes, de cinq personnes et de six personnes ou plus étaient plus élevées dans la population agricole rurale que dans la population rurale totale (graphique 4). La proportion de ménages composés d'une personne dans la population agricole rurale était plus faible que dans la population rurale totale.

Graphique 4 Taille des ménages de la population agricole rurale et de la population rurale totale au Canada, 2011

Description écrite de l'image

Appartenance religieuse

En 2011, 82,6 % des membres de la population agricole ont déclaré une appartenance religieuse. Cette proportion était plus élevée que celle observée pour la population totale, où 76,1 % des gens ont déclaré une appartenance religieuse.

Parmi les personnes de la population agricole ayant déclaré une appartenance religieuse, les religions les plus souvent mentionnées étaient catholique romaine, à l'Église unie et luthérienne. Dans le cas de la population totale ayant indiqué une appartenance religieuse, les religions les plus souvent déclarées étaient catholique romaine, à l'Église unie et anglicane. Certains groupes, comme les mennonites, étaient plus présents dans la population agricole que dans la population totale (tableau 4).

Le tableau montre les résultats de appartenances religieuses déclarées par la population agricole et la population totale au canada population agricole de 2011 et population totale de 2011, calculées selon nombre de personnes et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 4 Appartenances religieuses déclarées par la population agricole et la population totale au Canada, 2011
  Population agricole de 2011 Population totale de 2011
Nombre de personnes Pourcentage Nombre de personnes Pourcentage
Toutes les personnes ayant déclaré une appartenance religieuse 537 320 100,0 24 929 085 100,0
Catholique romaine 206 905 38,5 12 699 430 50,9
Église unie 100 830 18,8 2 004 845 8,0
Luthérienne 30 085 5,6 477 405 1,9
ChrétienneNote de bas de page 5 29 470 5,5 1 470 310 5,9
Anglicane 29 065 5,4 1 608 990 6,5
Mennonite 28 270 5,3 175 780 0,7
Baptiste 17 220 3,2 634 450 2,5
Presbytérienne 16 080 3 472 065 1,9
ProtestanteNote de bas de page 6 13 015 2,4 549 190 2,2
Église chrétienne réformée 8 255 1,5 65 395 0,3
Toutes les autres religions 58 100 10,8 4 771 270 19,1

Note de bas de page

Note de bas de page 5

La catégorie « chrétienne » , non incluse ailleurs, comprend les personnes qui ont déclaré « chrétienne » seulement, ainsi que les religions chrétiennes non incluses ailleurs, telles que chrétienne regénérée, apostolique non incluse ailleurs, juifs messianiques, Huttérite, etc.

Retour à la référence de la note de bas de page 5

Note de bas de page 6

Sans autre précision.

Retour à la première référence de la note de bas de page 6

Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Pour ce qui est de la population agricole ayant déclaré une appartenance religieuse, la religion catholique romaine était la plus souvent déclarée dans toutes les provinces sauf le Manitoba, où à l'Église unie était la plus prépondérante. Pour la population totale ayant déclaré une appartenance religieuse, la religion catholique romaine était la plus souvent déclarée dans toutes les provinces.

En 2011, 17,4 % des membres de la population agricole au Canada, soit 113 075 personnes, n'ont pas déclaré d'appartenance religieuse, comparativement à 23,9 % de la population totale, ou 7 817 420 personnes.

Parmi les provinces, les populations agricoles de la Colombie-Britannique et de l'Alberta ont indiqué le plus souvent n'avoir aucune appartenance religieuse (37,4 % et 23,4 % respectivement). On observe la même tendance en ce qui concerne la population totale de ces mêmes provinces (44,1 % et 31,6 % respectivement).

Revenu des familles agricoles canadiennes

Le revenu total médian des familles économiques dans la population agricole se chiffrait à 74 604 $ en 2010, comparativement à 76 458 $ pour les familles économiques dans la population totale. Les 197 045 familles agricoles représentaient 2,1 % des familles économiques au Canada. Les familles économiques ne comprennent pas les ménages composés d'une seule personne, qui représentaient 26 205 ménages ou 11,6 % de tous les ménages agricoles en 2011.

Famille économique agricole ou famille agricole désigne une famille économique où au moins une personne est un exploitant agricole. Les deux termes sont employés de façon interchangeable dans le présent rapport.

La famille économique désigne un groupe de deux personnes ou plus vivant dans un même logement et qui sont apparentées par le sang, par alliance, par union libre, par adoption ou par une relation de famille d'accueil.

Graphique 5 Revenu médian des familles économiques agricoles et de toutes les familles économiques en 2010

Description écrite de l'image

Le revenu total médian des familles économiques agricoles variait d'une province à l'autre, allant de 62 641 $ au Québec à 80 928 $ en Alberta (graphique 5). Dans la population totale, le revenu médian de toutes les familles économiques allait de 66 502 $ dans les provinces de l'Atlantique à 93 393 $ en Alberta. Dans la plupart des provinces, le revenu médian des familles agricoles était plus faible que celui des familles économiques de la population totale.

Le revenu médian des familles économiques agricoles dans les régions rurales se chiffrait à 72 700 $, comparativement à un revenu médian de 93 590 $ pour celles des centres de population. Le revenu médian des familles agricoles dans les régions rurales était plus faible que celui des familles des centres de population dans chaque province.

Dans les régions rurales, le revenu médian des familles agricoles se chiffrait à 72 700 $, comparativement à 71 422 $ pour toutes les familles économiques au Canada. Dans l'ensemble des provinces sauf le Québec, l'Ontario et l'Alberta, le revenu médian des familles agricoles rurales était plus élevé que celui de toutes les familles économiques rurales (graphique 6).

Graphique 6 Revenu médian des familles économiques agricoles et de toutes les familles économiques dans les régions rurales au Canada, 2010

Description écrite de l'image

Revenu médian selon le type de ferme

En 2011, 2,1 % des familles agricoles s'adonnaient à l'élevage de volailles et à la production d'œufs, soit le type de production associé au revenu médian le plus élevé (90 250 $) en 2010 (tableau 5). Le deuxième revenu médian en importance (82 473 $) appartenait à la proportion de 3,9 % des familles agricoles qui effectuaient la culture en serre et en pépinière et floriculture. Près du tiers (29,7 %) des familles agricoles effectuaient la culture de plantes oléagineuses et de céréales, le type d'agriculture le plus courant, associé au troisième revenu médian en importance (80 865 $). Les familles effectuant l'élevage de bovins laitiers et la production laitière représentaient 7,9 % des familles agricoles et affichaient le plus faible revenu médian (65 010 $). Ce phénomène pourrait être attribuable à plusieurs facteurs, y compris le fait que ce type de ferme comptait également le plus faible pourcentage d'exploitants travaillant hors ferme en 2011.

Les types de fermes sont fondés sur le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), qui offre une base de classification des fermes en fonction des produits et de leur valeur.

Le tableau montre les résultats de revenu médian des familles économiques agricoles. Les données sont présentées selon type de ferme (scian) (titres de rangée) et revenu total médian des familles agricoles (dollars de 2010) et pourcentage des familles agricoles(figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 5 Revenu médian des familles économiques agricoles, selon le type de ferme du SCIAN au Canada, 2010
Type de ferme (SCIAN) Revenu total médian des familles agricoles (dollars de 2010) Pourcentage des familles agricoles
Tous les types d'agriculture 74 604 100,0
Élevage de volailles et production d'œufs 90 250 2,1
Culture en serre et en pépinière et floriculture 82 473 3,9
Culture de plantes oléagineuses et de céréales 80 865 29,7
Culture de fruits et de noix 80 505 4,1
Autres types d’élevage 77 587 11,3
Culture de légumes et de melons 76 608 2,6
Autres cultures agricoles 71 544 17,3
Élevage de porcs 68 594 1,7
Élevage de moutons et de chèvres 67 612 1,9
Élevage de bovins de boucherie, y compris l’exploitation de parcs d’engraissement 66 873 17,6
Élevage de bovins laitiers et production laitière 65 010 7,9
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011.

Regard sur les exploitants de fermes canadiennes

Parmi les 292 795 exploitants agricoles dans la base de données AG-ENM, on comptait 212 185 (72,5 %) hommes et 80 605 (27,5 %) femmes dans les provinces du Canada (tableau 6). De même, dans la population totale, la majorité des travailleurs autonomes de la population active était de sexe masculin en 2011 (64,0 % d'hommes par rapport à 36,0 % de femmes), selon les données de l'ENM de 2011.

Comparativement aux autres provinces, la Colombie-Britannique a enregistré la plus forte proportion de femmes dans sa population agricole (36,5 %), suivie de l'Alberta (29,2 %) et de l'Ontario (28,4 %).

Les exploitants agricoles désignent les personnes qui participaient aux décisions de gestion quotidiennes d'une ferme de recensement et qui étaient âgées de 15 ans et plus. Jusqu'à trois exploitants agricoles pouvaient être déclarés pour chaque ferme.

Les travailleurs autonomes de la population active désignent les personnes qui faisaient partie de la population active et qui étaient des travailleurs autonomes avec ou sans entreprise, ainsi que les employés non rémunérés faisant partie de la famille et qui étaient âgés de 15 ans et plus au moment de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Le tableau montre les résultats de proportions d’exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale exploitants agricoles (%) et travailleurs autonomes de la population active (%), calculées selon hommes, femmes et total unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 6 Proportions d'exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale, selon le sexe au Canada, 2011
  Exploitants agricoles (%) Travailleurs autonomes de la population active (%)
Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total
Canada 72,5 27,5 100,0 64,0 36,0 100,0
Provinces de l'Atlantique 77,4 22,6 100,0 64,2 35,8 100,0
Québec 74,1 25,9 100,0 63,4 36,6 100,0
Ontario 71,6 28,4 100,0 64,3 35,7 100,0
Manitoba 76,1 23,9 100,0 67,3 32,7 100,0
Saskatchewan 77,0 23,0 100,0 66,7 33,3 100,0
Alberta 70,8 29,2 100,0 64,2 35,8 100,0
Colombie-Britannique 63,5 36,5 100,0 62,7 37,3 100,0
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Répartition selon l'âge des exploitants agricoles

En général, les exploitants agricoles sont plus âgés que les travailleurs autonomes de la population active totale. Les résultats de l'ENM de 2011 ont révélé que près de la moitié (48,2 %) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ans et plus cette année-là, comparativement à 1 travailleur autonome sur 3 (33,2 %) dans la population active totale.

La Colombie-Britannique a également affiché la plus forte proportion d'exploitants agricoles de 55 ans et plus parmi les provinces. En comparaison, la Saskatchewan comptait la proportion la plus élevée de travailleurs autonomes de la population active totale âgés de 55 ans et plus. Parmi les provinces, le Québec avait la plus faible proportion d'exploitants agricoles âgés de 55 ans et plus. C'était aussi le cas pour les travailleurs autonomes de la population active, où le Québec affichait également la plus faible proportion (tableau 7).

Le tableau montre les résultats de proportions d’exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale exploitants agricoles (%) et travailleurs autonomes de la population active (%), calculées selon moins de 35 ans, 35 à 54 ans, 55 ans et plus et tous les âges unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 7 Proportions d'exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale, selon le groupe d'âge au Canada, 2011
  Exploitants agricoles (%) Travailleurs autonomes de la population active (%)
Moins de 35 ans 35 à 54 ans 55 ans et plus Tous les âges Moins de 35 ans 35 à 54 ans 55 ans et plus Tous les âges
Canada 8,2 43,5 48,2 100,0 15,6 51,2 33,2 100,0
Provinces de l'Atlantique 6,1 41,0 52,9 100,0 13,1 51,0 35,9 100,0
Québec 10,9 49,4 39,7 100,0 16,9 53,4 29,7 100,0
Ontario 8,2 42,5 49,3 100,0 15,2 51,9 33,0 100,0
Manitoba 8,8 45,9 45,3 100,0 14,8 46,9 38,3 100,0
Saskatchewan 8,9 41,8 49,3 100,0 15,9 41,5 42,6 100,0
Alberta 7,4 43,1 49,6 100,0 17,0 49,4 33,6 100,0
Colombie-Britannique 5,4 40,5 54,1 100,0 14,7 51,6 33,7 100,0
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
 

Les femmes dans la population agricole étaient proportionnellement plus âgées que les travailleuses autonomes dans l'ensemble de la population active. À l'échelle nationale, 45,3 % des femmes de la population agricole étaient âgées de 55 ans et plus, comparativement à 29,1 % des travailleuses autonomes de la population active. Les hommes de la population agricole étaient eux aussi plus âgés que les travailleurs autonomes de sexe masculin dans la population active totale, 49,4 % des exploitants étant âgés de 55 ans et plus, comparativement à 35,5 % des travailleurs autonomes dans la population active totale.

Âge médian des exploitants agricoles

D'après la base de données AG-ENM de 2011, l'âge médian des exploitants agricoles se situait à 54 ans. L'âge médian des travailleurs autonomes de la population active totale s'établissait à 49 ans.

L'âge médian des hommes dans la population agricole se situait à 54 ans, et l'âge médian des femmes était de 53 ans. Dans la population totale de travailleurs autonomes, l'âge médian des hommes (50 ans) était supérieur à l'âge médian des femmes (48 ans).

L'âge médian est le point où exactement la moitié de la population est plus âgée, et l'autre moitié est plus jeune.

Selon la province, l'âge médian le plus faible chez les exploitants agricoles a été observé au Québec, où il se situait à 52 ans. En Colombie-Britannique, l'âge médian des exploitants agricoles était de 56 ans, ce qui représente l'âge médian le plus élevé des provinces.

Dans la population agricole de chacune des provinces, l'âge médian des femmes était moins élevé que celui des hommes, sauf en Saskatchewan, où l'âge médian était le même pour les deux sexes.

Les exploitants des fermes multigénérationnelles

Un exploitant sur sept avait une ferme multigénérationnelle (14,4 %). À l'échelle provinciale, le Québec avait la plus forte proportion d'exploitants de fermes multigénérationnelles (20,3 %), tandis que l'Alberta avait la plus faible proportion (12,3 %).

Une ferme multigénérationnelle comprend au moins deux exploitants ayant une différence d'âge d'au moins 20 ans.

Plus haut niveau de scolarité

En 2011, la majorité des exploitants agricoles avaient au moins un diplôme d'études secondaires (78,3 %). La proportion restante de 21,7 % des exploitants agricoles et 12,5 % de travailleurs autonomes de la population active totale n'ont déclaré aucun certificat, diplôme ou grade dans le cadre de l'ENM de 2011.

Une plus forte proportion d'exploitants agricoles que de travailleurs autonomes de la population active totale ont déclaré que leur plus haut niveau de scolarité était un certificat d'études secondaires, un certificat d'une école de métiers ou un diplôme d'études collégiales (graphique 7). En revanche, environ 1 exploitant agricole sur 6 a déclaré des titres universitaires comme plus haut niveau de scolarité, comparativement au tiers des travailleurs autonomes de la population active totale.

Parmi les exploitants agricoles, la proportion ayant fait des études secondaires ou des études supérieures était plus forte chez les femmes (86,3 %) que chez les hommes (75,3 %). Un certificat d'une école de métiers (y compris les programmes d'apprentissage) était le plus haut niveau de scolarité pour 17,4 % des hommes et pour 9,3 % des femmes. Plus du quart (26,4 %) de toutes les femmes ont déclaré un diplôme d'études collégiales comme plus haut niveau de scolarité, comparativement à 16,6 % des hommes. Au sein de la population agricole, la proportion de femmes ayant un titre universitaire (23,2 %) est supérieure à celle des hommes (15,0 %).

Graphique 7 Plus haut niveau de scolarité des exploitants agricoles et des travailleurs autonomes de la population active, Canada, 2011

Description écrite de l'image

Principal domaine d'études

En 2011, plus de la moitié des exploitants agricoles ont déclaré avoir fait des études postsecondaires (51,6 %), comparativement à 65,8 % des travailleurs autonomes de la population active totale. Chez les exploitants agricoles, plus de la moitié des femmes (58,8 %) et près de la moitié des hommes (48,9 %), avaient fait des études postsecondaires.

Au sein de la population agricole, le domaine d'études le plus souvent déclaré était l'« agriculture » (28,3 %) par les hommes ayant fait des études postsecondaires, suivi de « technologue et technicien, mécanique et réparation » (15,5 %) et de « métiers de la construction » (8,6 %). À titre de comparaison, chez les travailleurs autonomes de la population active, « commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes » (16,9 %) et « métiers de la construction » (9,3 %) étaient les plus souvent déclarés.

Quant aux femmes de la population agricole, les domaines d'études les plus souvent déclarés par celles ayant fait des études postsecondaires étaient « professions dans le domaine de la santé et sciences cliniques connexes » (23,6 %), « commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes » (22,7 %) et « éducation » (13,5 %), suivis d'« agriculture » (9,9 %). En comparaison, les deux domaines d'études les plus souvent déclarés par les travailleuses autonomes de la population active totale étaient « commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes » (20,7 %) et « professions dans le domaine de la santé et sciences cliniques connexes » (18,5 %).

Principale profession

Les principales professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles étaient « professions en gestion », « métiers, transports et machinerie et professions connexes » et « ressources naturelles, agriculture et production connexe ». À titre de comparaison, chez les travailleurs autonomes de la population active totale, les professions les plus souvent déclarées étaient « professions en gestion », « métiers, transports et machinerie et professions connexes » et « professions en ventes et services » (tableau 8).

Le terme profession désigne le type de travail qu'effectuaient les personnes pendant la semaine du dimanche 1er mai au samedi 7 mai 2011, tel qu'il est déterminé par leur type de travail et la description de leurs principales activités dans le cadre de leur emploi.
Les données sur les professions de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 sont produites au moyen de la Classification nationale des professions (CNP) 2011.
Les professions liées à l'agriculture étaient classées comme des « professions en gestion » ou en « ressources naturelles, agriculture et production connexe ».

Le tableau montre les résultats de les cinq principales professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles et les travailleurs autonomes de la population active au canada exploitants agricoles et travailleurs autonomes de la population active (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 8 Les cinq principales professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles et les travailleurs autonomes de la population active au Canada, 2011
  Exploitants agricoles Travailleurs autonomes de la population active
Total 100,0 100,0
Professions en gestion 50,7 24,3
Métiers, transports et machinerie et professions connexes 12,2 17,4
Ressources naturelles, agriculture et production connexe 10,2 3,8
Affaires, finances et administration 7,6 11,6
Ventes et services 6,3 13,8
Autres professions 12,9 29,1
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Les professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles différaient selon le sexe. Les femmes déclaraient le plus souvent des « professions en gestion » (35,5 %), des « professions des affaires, des finances et de l'administration » (20,6 %) et des « professions en ventes et services » (11,5 %). Chez les hommes, les professions les plus souvent déclarées appartenaient aux catégories « professions en gestion » (56,5 %), « métiers, transports et machinerie et professions connexes » (16,0 %) et « ressources naturelles, agriculture et production connexe » (10,5 %).

Chez les travailleurs autonomes de la population active totale, les « professions en gestion » étaient les plus souvent déclarées comme principale profession des hommes (27,8 %), tandis que pour les femmes, les « professions en ventes et services » (20,8 %) étaient les plus souvent déclarées.

En vedette : La population agricole d'immigrants : regard sur les agriculteurs immigrants qui se sont installés au Canada

Combien d'immigrants y avait-il dans la population agricole?

On a dénombré 44 790 immigrants dans la population agricole au Canada, ce qui représente 6,9 % de la population agricole totale. Les immigrants constituaient une plus faible proportion de la population agricole que de la population totale, les immigrants représentant 20,7 % de la population totale au Canada.

La majorité de la population agricole dans chaque province était non immigrante, mais la proportion d'immigrants dans la population agricole allait d'un sommet de 19,8 % en Colombie-Britannique à un creux de 2,1 % en Saskatchewan.

Un immigrant est une personne qui est, ou qui a déjà été, un immigrant reçu ou un résident permanent et qui est arrivée au Canada avant le 10 mai 2011.

Un non-immigrant est une personne qui n'était pas un immigrant. Aux fins de cet article, les non-immigrants comprennent les personnes nées au Canada et les résidents non permanents.

L'Ontario avait le plus grand nombre d'immigrants de toutes les provinces, suivi de la Colombie-Britannique (tableau 9). Proportionnellement, il y avait toutefois plus d'immigrants dans la population agricole en Colombie-Britannique (19,8 %) qu'en Ontario (8,6 %). Dans la population totale, l'Ontario avait le plus grand nombre et la plus forte proportion d'immigrants, tandis que la Colombie-Britannique se classait deuxième pour ce qui est du nombre et de la proportion.

Le tableau montre les résultats de proportions d'immigrants dans la population agricole et la population totale au canada immigrants dans la population agricole et immigrants dans la population totale, calculées selon nombre et pourcentage de la population agricole unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 9 Proportions d'immigrants dans la population agricole et la population totale au Canada, 2011
  Immigrants dans la population agricole Immigrants in the total population
Nombre Pourcentage de la population agricole Nombre Pourcentage de la population agricole
Canada 44 790 6,9 6 768 515 20,7
Provinces de l'Atlantique 1 345 5,1 92 990 4,1
Québec 2 700 2,7 974 895 12,6
Ontario 14 995 8,6 3 611 365 28,5
Manitoba 3 145 6,4 184 500 15,7
Saskatchewan 2 170 2,1 68 775 6,8
Alberta 7 645 5,9 644 115 18,1
Colombie-Britannique 12 775 19,8 1 191 875 27,6
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011

Où est née la population agricole d'immigrants du Canada?

Les cinq lieux de naissance les plus souvent déclarés de la population agricole d'immigrants du Canada étaient les Pays-Bas, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Allemagne et l'Inde (tableau 10). Dans la population totale, les lieux de naissance les plus souvent déclarés pour les immigrants nés à l'extérieur du Canada étaient l'Inde, la Chine, le Royaume-Uni et les Philippines.

Le lieu de naissance le plus souvent déclaré pour la population agricole d'immigrants variait d'une province à une autre. Les Pays-Bas étaient le principal lieu de naissance en Ontario et en Alberta, tandis que le Royaume-Uni était le principal lieu de naissance au Manitoba et en Saskatchewan. Dans les provinces de l'Atlantique, les États-Unis étaient le principal lieu de naissance pour la population agricole d'immigrants. Au Québec, la Suisse et la France étaient les lieux de naissance les plus souvent déclarés pour la population agricole d'immigrants, tandis que l'Inde était le lieu de naissance le plus courant pour la population agricole d'immigrants en Colombie-Britannique.

Tableau 10 Lieux de naissance des immigrants de la population agricole et de la population totale au Canada, 2011
Le tableau montre les résultats de lieux de naissance des immigrants de la population agricole et de la population totale au canada. Les données sont présentées selon rang (titres de rangée) et lieu de naissance, population agricole, population totale et nombre d’immigrants, calculées selon nombre d’immigrants, pourcentage, tous, 44,790 , 6,766,320, tous les autres, 10,215 , 22.8, 4,259,710 et 63.0 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Rang Lieu de naissance Population agricole Population totale
Nombre d’immigrants Footnote 7 Pourcentage Nombre d’immigrants Footnote 8 Pourcentage
  Tous 44 790   6 766 320  
1 Pays-Bas 8 695 19,4 98 355 1,5
2 Royaume-Uni 6 645 14,8 536 060 7,9
3 États-Unis 5 750 12,8 262 695 3,9
4 Allemagne 3 820 8,5 151 810 2,2
5 Inde 3 785 8,5 547 695 8,1
6 Suisse 2 400 5,4 18 645 0,3
7 Italie 945 2,1 256 775 3,8
8 Chine Footnote 9 890 2,0 545 245 8,1
9 Mexique 880 2,0 69 645 1,0
10 Belgique 750 1,7 19 685 0,3
  Tous les autres 10 215 22,8 4 259 710 63,0

Note de bas de page

Note de bas de page 7

Nés à l’extérieur du Canada.

Retour à la référence de la note de bas de page 7

Note de bas de page 8

Nés à l’extérieur du Canada.

Retour à la référence de la note de bas de page 8

Footnote 9

La Chine exclut la région administrative spéciale de Hong Kong et la région administrative spéciale de Macao.

Retour à la référence de la note de bas de page 9

Source: Statistics Canada, Agriculture–NHS Linkage Database, 2011 and the National Household Survey, 2011.

Quand la population agricole d'immigrants a-t-elle immigré au Canada?

Plus du tiers (34,4 %) de la population agricole d'immigrants a immigré avant 1971. C'est le cas de 18,6 % des immigrants de la population totale (graphique 8).

Les immigrants récents, c'est-à-dire ceux qui ont immigré entre 2001 et 2011, représentaient 14,6 % de la population agricole d'immigrants. En comparaison, les immigrants récents constituaient 31,8 % des immigrants dans la population totale.

Graphique 8 Période d'immigration de la population agricole d'immigrants et de la population totale d'immigrants au Canada

Description écrite de l'image

Le lieu de naissance des immigrants varie selon la période d'immigration. Les lieux de naissance les plus souvent déclarés pour les immigrants dans la population agricole ayant immigré avant 1971 étaient les Pays-Bas (22,0 %), le Royaume-Uni (19,5 %) et l'Allemagne (12,0 %). Pour les immigrants dans la population totale ayant immigré avant 1971, les lieux de naissance les plus souvent déclarés étaient le Royaume-Uni (22,2 %), l'Italie (17,0 %) et l'Allemagne (7,7 %).

Pour les immigrants récents dans la population agricole, les Pays-Bas (20,7 %), le Royaume-Uni (17,0 %) et les États-Unis (14,2 %) étaient les lieux de naissance les plus souvent déclarés, tandis que dans la population totale, la Chine (12,4 %), l'Inde (11,3 %) et les Philippines (10,5 %) étaient les lieux de naissance les plus courants chez les immigrants récents.

Quelle était la répartition selon l'âge de la population agricole d'immigrants?

La population agricole d'immigrants était plus âgée que la population agricole de non-immigrants. Plus de la moitié de la population agricole d'immigrants était âgé de 55 ans et plus (51,3 %), comparativement au tiers (30,2 %) de la population agricole de non-immigrants. La proportion de la population agricole de 65 ans et plus était également plus élevée pour les immigrants que pour les non-immigrants (28,0 % comparativement à 13,2 %).

On observe la même situation au sein de la population totale où la population des immigrants était plus âgée que celle des non-immigrants. La proportion de la population totale de 55 ans ou plus était de 36,1 % pour les immigrants et de 24,8 % pour les non-immigrants.

Quelles étaient les langues maternelles de la population agricole d'immigrants?

Les langues maternelles les plus courantes dans la population agricole d'immigrants au Canada étaient l'anglais (34,5 %), le néerlandais (17,8 %), l'allemand (16,7 %), le pendjabi (8,0 %) et le français (3,8 %). Dans la population totale, les langues maternelles les plus souvent déclarées chez les immigrants étaient l'anglais (23,0 %), le chinois (4,8 %), le tagalog (4,7 %) et l'espagnol (4,5 %).

Dans l'ensemble des provinces, la langue maternelle la plus courante pour la population agricole d'immigrants était l'anglais, sauf au Québec, où le français était la langue maternelle la plus courante. Au Québec, au Manitoba et en Saskatchewan, l'allemand venait au deuxième rang des langues maternelles les plus courantes chez la population agricole d'immigrants. Dans les provinces de l'Atlantique, en Ontario et en Alberta, il s'agissait du néerlandais, et en Colombie-Britannique, du pendjabi.

Où habite la population agricole d'immigrants?

Des 44 790 personnes dans la population agricole d'immigrants, 83,5 % vivaient dans les régions rurales; en comparaison, la population agricole de non-immigrants se chiffrait à 605 605 personnes, dont 90,5 % vivaient dans les régions rurales. Dans la population totale, 5,5 % des immigrants et 22,2 % des non-immigrants habitaient en région rurale.

Dans la plupart des provinces, la population agricole d'immigrants était moins susceptible de vivre dans les régions rurales que la population agricole de non-immigrants. Cette tendance était particulièrement apparente en Colombie-Britannique et en Ontario. Dans la population agricole de la Colombie-Britannique, 67,9 % des immigrants vivaient dans les régions rurales, comparativement à 79,4 % des non-immigrants. En Ontario, 88,7 % de la population agricole d'immigrants vivait dans les régions rurales, comparativement à 93,9 % de la population agricole de non-immigrants. Le Manitoba faisait exception à la règle, la proportion de la population agricole d'immigrants dans cette province vivant en région rurale étant plus forte que la proportion de la population agricole de non-immigrants (94,0 % comparativement à 92,8 %).

Graphique 9 Répartition de la population agricole dans les petits, moyens et grands centres de population, selon la catégorie d'immigration au Canada, 2011

Description écrite de l'image

Pour la population agricole résidant dans les centres de population, les immigrants étaient plus enclins que les non-immigrants à vivre dans les grands centres de population (67,8 % comparativement à 39,0 %) (graphique 9). De même, dans la population totale vivant dans les centres de population, une plus forte proportion d'immigrants (91,6 %) que de non-immigrants (68,8 %) vivaient dans les grands centres de population.

Quelles étaient les appartenances religieuses de la population agricole d'immigrants?

Dans la population agricole, les immigrants étaient moins susceptibles de déclarer une appartenance religieuse que les non-immigrants (80,9 % et 82,7 % respectivement). En revanche, les immigrants de la population totale étaient plus portés à déclarer une appartenance religieuse que les non-immigrants (79,9 % et 75,1 % respectivement).

Parmi la population agricole d'immigrants ayant déclaré une appartenance religieuse, les religions les plus souvent déclarées étaient catholique romaine (30,4 %), sikhe (9,9 %) et chrétienne (7,2 %). Dans la population totale, les religions les plus souvent déclarées par les immigrants étaient catholique romaine (35,2 %), musulmane (13,3 %) et chrétienne (7,7 %).

Pour la population agricole de non-immigrants ayant déclaré une appartenance religieuse, la religion catholique romaine (39,1 %) demeurait la plus souvent déclarée, suivie de l'Église unie (19,7 %) et de la religion luthérienne (5,6 %).

La religion catholique romaine était l'appartenance religieuse la plus souvent déclarée pour la population agricole d'immigrants dans chaque province sauf la Colombie-Britannique, où la religion sikhe était la plus souvent déclarée.

Pleins feux sur les exploitants agricoles immigrants

En 2011, 9,0 % (26 300) des exploitants agricoles du Canada étaient des immigrants comparativement à 25,7 % des travailleurs autonomes de la population active totale.

La proportion d'exploitants agricoles immigrants variait considérablement, allant de 24,4 % en Colombie-Britannique à 2,2 % en Saskatchewan. Chez les travailleurs autonomes de la population active, la proportion d'immigrants allait de 35,7 % en Ontario à 5,8 % en Saskatchewan.

Quel était l'âge médian des exploitants agricoles immigrants?

Les exploitants immigrants étaient généralement plus âgés que les exploitants non immigrants. L'âge médian des exploitants immigrants était de 58 ans, comparativement à 54 ans pour les exploitants non immigrants. À l'instar de la population d'exploitants agricoles, l'âge médian des immigrants chez les travailleurs autonomes de la population active était plus élevé que celui des non-immigrants (50 ans et 49 ans respectivement).

Quel était le plus haut niveau de scolarité des exploitants agricoles immigrants?

La proportion d'exploitants agricoles immigrants ayant déclaré avoir un certificat, un diplôme ou un grade était plus élevée que celle des non-immigrants (81,4 % et 78,0 % respectivement). La proportion d'exploitants ayant fait des études postsecondaires était également plus élevée pour les exploitants immigrants (61,3 %) que pour les non-immigrants (50,7 %). De même, la proportion d'exploitants agricoles immigrants ayant déclaré avoir un diplôme d'études collégiales ou un grade universitaire était également plus élevée que la proportion des non-immigrants (46,5 % et 35,5 % respectivement).

Quels étaient les principaux domaines d'études des exploitants immigrants ayant fait des études postsecondaires?

Les exploitants agricoles immigrants ayant fait des études postsecondaires étaient plus nombreux à avoir déclaré « agriculture » comme domaine d'études que les exploitants agricoles non immigrants. Parmi les exploitants agricoles immigrants ayant fait des études postsecondaires, 25,8 % ont déclaré « agriculture » comme domaine d'études, comparativement à 22,2 % des exploitants non immigrants ayant fait des études postsecondaires.

Quels étaient les types d'agriculture les plus courants pour les exploitants immigrants?

La « culture de plantes oléagineuses et de céréales » était le type d'agriculture le plus courant chez les exploitants immigrants (15,8 %). En comparaison, c'était le cas de près du tiers des exploitants non immigrants (29,4 %). Les autres types d'agriculture les plus fréquents chez les exploitants immigrants étaient « autres types d'élevage » (15,4 %), « autres cultures agricoles » (13,7 %), « culture de fruits et de noix » (12,3 %) et « élevage de bovins de boucherie » (11,6 %). Parmi les exploitants non immigrants, après « culture de plantes oléagineuses et de céréales », le type de ferme le plus fréquent était « élevage de bovins de boucherie » (18,5 %), « autres cultures agricoles » (17,7 %), « autres types d'élevage » (11,8 %) et « élevage de bovins laitiers et production laitière » (7,5 %).

La proportion d'exploitants immigrants varie largement selon le type de ferme. En 2011, 1 exploitant sur 4 (26,5 %) des fermes de « culture de fruits et de noix » était un immigrant. Les exploitants immigrants représentaient également 17,9 % de tous les exploitants de fermes de « culture en serre et en pépinière et floriculture ». En outre, 1 exploitant sur 6 (16,2 %) œuvrant dans l'« élevage de moutons et de chèvres » était un immigrant, et parmi les exploitants de fermes de « culture de légumes et de melons », 15,9 % étaient des immigrants. La plus faible proportion d'exploitants immigrants a été observée dans les fermes de « culture de plantes oléagineuses et de céréales » (5,0 %) et d'« élevage de bovins de boucherie » (5,8 %).

En vedette : Profil des exploitants de moins de 35 ans : regard sur la jeune génération d'exploitants agricoles

Combien d'exploitants avaient moins de 35 ans?

On a dénombré 24 055 exploitants agricoles de moins de 35 ans, ce qui représente 1 exploitant sur 12 (8,2 %) au total dans la base de données de l'AG-ENM de 2011. En comparaison, 1 travailleur autonome sur 6 de la population active totale avait moins de 35 ans (15,6 %).

À l'échelle provinciale, le Québec affichait la plus forte proportion de jeunes exploitants, tandis que la Colombie-Britannique avait la plus faible proportion de jeunes exploitants (graphique 10).

Parmi les travailleurs autonomes de la population active totale, l'Alberta et le Québec avaient les plus fortes proportions de personnes âgées de 15 à 34 ans, tandis que les provinces de l'Atlantique affichaient la plus faible proportion.

Graphique 10 Proportions d'exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de moins de 35 ans au Canada, 2011

Description écrite de l'image

La majorité des exploitants de moins de 35 ans étaient des hommes (73,5 %), une proportion similaire à celle des hommes dans la population totale d'exploitants (72,5 %). Chez les travailleurs autonomes de la population active totale, les hommes représentaient également la majorité des personnes de moins de 35 ans (59,4 %).

Quel était le plus haut niveau de scolarité des jeunes exploitants?

Les exploitants de moins de 35 ans étaient plus susceptibles d'avoir au moins un diplôme d'études secondaires que les exploitants de 35 ans et plus. Pour les exploitants de moins de 35 ans, 85,9 % ont déclaré avoir un diplôme d'études secondaires ou un niveau supérieur, comparativement à 77,6 % des exploitants de 35 ans et plus.

Le Québec et la Colombie-Britannique avaient les plus fortes proportions d'exploitants de moins de 35 ans ayant obtenu au moins un diplôme d'études secondaires (91,4 % des exploitants au Québec et 90,9 % des exploitants en Colombie-Britannique).

Les exploitants de moins de 35 ans étaient plus nombreux à avoir fait des études postsecondaires (59,5 %) que les exploitants de 35 ans et plus (50,9 %). Le Québec avait la plus forte proportion d'exploitants de moins de 35 ans ayant déclaré avoir un niveau de scolarité supérieur au secondaire (78,8 %). Au Québec, les exploitants de moins de 35 ans ont déclaré le plus souvent un diplôme d'études collégiales (37,7 %) ou un certificat d'une école de métiers (29,9 %) comme plus haut niveau de scolarité atteint.

Quels étaient les principaux domaines d'études des exploitants de moins de 35 ans ayant fait des études postsecondaires?

De tous les exploitants ayant completé des études postsecondaires, on a dénombré proportionnellement plus d'exploitants de moins de 35 ans que d'exploitants de 35 ans et plus ayant déclaré que leur principal domaine d'études était « agriculture » (41,8 % et 20,5 % respectivement). C'était également le cas des exploitants immigrants qui avaient fait des études postsecondaires. Au total, 47,2 % des exploitants immigrants de moins de 35 ans ont déclaré « agriculture » comme principal domaine d'études, comparativement à 25,0 % des exploitants immigrants de 35 ans et plus.

Quelles étaient les principales professions des exploitants de moins de 35 ans?

Près de la moitié des exploitants agricoles de moins de 35 ans ont déclaré que leur principale profession faisait partie de la catégorie « professions en gestion », tandis que chez les travailleurs autonomes de la population active totale, « métiers, transports, machinerie et professions connexes » était la catégorie la plus souvent déclarée par ceux qui étaient âgés de moins de 35 ans (tableau 11).

Le tableau montre les résultats de principale profession déclarée par les exploitants agricoles de moins de 35 ans et par les travailleurs autonomes au canada pourcentage d'exploitants de moins de 35 ans et pourcentage de travailleurs autonomes de moins de 35 ans(figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 11 Principale profession déclarée par les exploitants agricoles de moins de 35 ans et par les travailleurs autonomes au Canada, 2011
  Pourcentage d'exploitants de moins de 35 ans Pourcentage de travailleurs autonomes de moins de 35 ans
Total 100,0 100,0
Professions en gestion 44,7 17,0
Métiers, transports, machinerie et professions connexes 14,2 19,4
Ressources naturelles, agriculture et production connexe 13,3 5,7
Ventes et services 7,0 14,3
Affaires, finances et administration 6,9 7,9
Autres professions 13,8 35,7
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Combien d'exploitants de moins de 35 ans travaillaient à une ferme multigénérationnelle?

En 2011, 34,5 % des exploitants de moins de 35 ans travaillaient à une ferme multigénérationnelle, comparativement à 12,6 % des exploitants de 35 ans ou plus.

Pour les exploitants de moins de 35 ans, le Québec et la Colombie-Britannique avaient les plus fortes proportions de travailleurs dans les fermes multigénérationnelles (48,4 % et 45,7 % respectivement). La Saskatchewan avait la plus faible proportion d'exploitants de moins de 35 ans dans les fermes multigénérationnelles (25,9 %).

Les données du couplage du Recensement de l'agriculture de 2011 et de l'Enquête nationale auprès des ménages sont maintenant offertes gratuitement dans CANSIM : tableaux 004-0100 à 004-0129.

Pour obtenir plus de renseignements sur les fermes au Canada, consultez le communiqué du REAG de 2011 au /fra/ra2011/index.

Pour obtenir des données personnalisées du couplage de données AG-ENM, veuillez communiquer avec STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca.

Notes

Note de bas de page

Note de bas de page 1

Désigne une ferme, un ranch ou une autre exploitation agricole qui produit au moins un des produits suivants destinés à la vente : cultures, bétail, volaille, produits d'origine animale, produits de serre ou de pépinière, arbres de Noël, champignons, gazon, miel ou abeilles, et produits de la sève d'érable.

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Note de bas de page 2

Logement utilisé à des fins commerciales, institutionnelles ou communautaires, comme un hôtel, un hôpital ou un camp de chantier.

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Note de bas de page 3

Désigne la population des provinces du Canada, données qui ont été publiées dans l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

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Footnote 4

La population totale comprend la population agricole.

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Qualité des données

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Énoncé de qualité sur le couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages

L'un des avantages importants de mener le Recensement de l'agriculture en même temps que le Recensement de la population et l'Enquête nationale auprès des ménages, c'est qu'il est possible de coupler les renseignements provenant de ces sources au moyen d'un processus d'appariement automatisé pour créer la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages. Cette base de données contient l'ensemble des variables du Recensement de l'agriculture et la plupart des variables (comme le revenu, la scolarité et la profession) qui figurent dans le questionnaire de l'Enquête nationale auprès des ménages. La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages permet la totalisation croisée des caractéristiques socio-économiques des exploitants agricoles et de leurs familles (par exemple, l'âge, la scolarité et le revenu des exploitants) avec les caractéristiques agricoles des exploitations (par exemple, la superficie des terres, le nombre d'animaux et les pratiques agricoles).

La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages de 2011 s'inscrit dans la lignée des bases de données du couplage Agriculture–Population créées au départ pour les recensements de 1971, et aussi accessibles pour les recensements de 1981, 1986, 1991, 1996, 2001 et 2006. La base de données de 2011 cible les exploitants agricoles et leurs familles tels qu'ils figurent dans le Recensement de l'agriculture de 2011, sauf les exploitants vivant dans les trois territoires du Canada ou en logement collectif.

Comme la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages est un regroupement de renseignements provenant de deux sources de données, les utilisateurs sont encouragés à consulter la documentation de référence de l'Enquête nationale auprès des ménages et du Recensement de l'agriculture pour en savoir davantage sur les méthodes de collecte, de traitement et de diffusion des données utilisées.

Nouveautés pour 2011

La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages est un regroupement de renseignements provenant de deux sources de données. Jusqu'en 2006, les renseignements sur la population étaient extraits du formulaire long du Recensement de la population, un questionnaire obligatoire distribué à 20 % des ménages canadiens. En 2011, ces données ont pour source l'Enquête nationale auprès des ménages à participation volontaire, distribuée à environ 33 % des ménages canadiens.

La population que couvre la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages et les estimations qui en découlent ont aussi changé en 2011, de deux façons. D'une part, la définition de la population agricole a changé. Dans les années antérieures à 2011, seuls les exploitants et leurs familles qui avaient habité sur la ferme à un moment ou à un autre au cours des 12 mois précédents étaient inclus dans la population agricole. En 2011, cette restriction a été supprimée. Les exploitants et leurs familles qui n'habitent pas sur une ferme sont aussi inclus. Par ailleurs, les résidents des logements collectifs n'étaient pas admissibles à répondre à l'Enquête nationale auprès des ménages, si bien qu'ils ne sont pas représentés dans la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages.

Les utilisateurs doivent être au courant de ces changements lorsqu'ils comparent des résultats entre la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et les bases de donnés du couplage Agriculture–Population précédentes.

Sources d'erreur

Dans une enquête-échantillon comme l'Enquête nationale auprès des ménages, il peut y avoir deux types d'erreurs : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage. Dans un recensement, il n'existe que des erreurs non dues à l'échantillonnage.

Il y a erreur d'échantillonnage lorsqu'on estime une caractéristique de la population en mesurant seulement une partie de la population plutôt que la population entière. Cette erreur peut être contrôlée par la taille de l'échantillon, le plan d'échantillonnage et la méthode d'estimation.

Les erreurs non dues à l'échantillonnage sont des erreurs qui n'ont pas de lien avec l'échantillonnage. Il peut s'agir d'erreurs de la base dont l'échantillon est extrait, de l'imprécision des outils de collecte, de la non-réponse à l'enquête et d'erreurs de saisie, d'édition, de codage ou d'autres étapes du traitement des données. Au cours des phases de la planification, des mesures ont été mises en place pour réduire l'erreur non due à l'échantillonnage : essais du questionnaire, formation des intervieweurs, contrôle qualitatif de la saisie et du codage des données, etc.

Taux de réponse

L'Enquête nationale auprès des ménages était une enquête à participation volontaire, contrairement au questionnaire long du Recensement de la population utilisé dans les bases de données précédentes, dont la participation était obligatoire. Par conséquent, on remarque une importante différence du taux de réponse en 2011 par rapport aux années précédentes. En 2006, le taux de réponse au formulaire long du Recensement avait atteint environ 97 %. Le tableau ci–dessous présente le taux de réponse pondéré pour l'Enquête nationale auprès des ménages et le sous–ensemble de la population admissible à la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Tableau 1 Taux de réponse pondéré pour l'Enquête nationale auprès des ménages et la population admissible à la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages, Canada et provinces
Provinces Taux de réponse pondéré de l'Enquête nationale auprès des ménages Taux de réponse pondéré au Recensement de l'agriculture et à l'Enquête nationale auprès des ménages
%
Canada 77,2 71,4
Terre-Neuve-et-Labrador 72,5 78,7
Île-du-Prince-Édouard 70,0 70,0
Nouvelle-Écosse 74,8 75,1
Nouveau-Brunswick 74,2 74,5
Québec 80,7 80,4
Ontario 76,3 73,8
Manitoba 76,3 63,9
Saskatchewan 73,1 65,9
Alberta 75,4 67,3
Colombie-Britannique 77,1 74,8

Nota : Le taux de réponse à l'Enquête nationale auprès des ménages du Canada comprend les répondants des trois territoires du Canada, contrairement au taux de réponse du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages.

On observe un biais de non-réponse lorsque les non-répondants d'une enquête sont différents de ses répondants. Dans ce cas, plus la non-réponse à une enquête est élevée, plus le risque de biais de non-réponse est grand. La qualité des estimations peut être réduite si un biais du genre est observé.

Processus d'appariement automatisé

Les fondements du processus d'appariement automatisé Agriculture et Enquête nationale auprès des ménages sont simples. Un exploitant agricole remplit un questionnaire du Recensement de l'agriculture et un questionnaire du Recensement de la population. L'exploitant peut aussi être choisi pour remplir un questionnaire de l'Enquête nationale auprès des ménages, distribué à environ un ménage sur trois. Le couplage des données du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population se fait au moyen des renseignements identiques dans les deux questionnaires, comme le nom, le sexe, la date de naissance et l'adresse. À l'aide du lien qui existe déjà entre le Recensement de la population et l'Enquête nationale auprès des ménages, il est possible de former la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages. Les recensements de l'agriculture de 1991 à 2011 permettaient aux répondants de déclarer un maximum de trois exploitants par ferme, et tous les exploitants agricoles ont été inclus dans le processus d'appariement. Grâce à ces renseignements supplémentaires, il est possible d'analyser la relation entre les membres de la famille qui habitent dans le même ménage et qui exploitent la même ferme. De plus, il est possible d'inclure dans l'analyse les exploitants de différents ménages qui exploitent la même ferme.

Échantillonnage et pondération

Comme seul un échantillon des ménages canadiens ont été choisis pour répondre à l'Enquête nationale auprès des ménages, des poids ont été attribués aux enregistrements de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages pour représenter l'ensemble de la population agricole. Les poids ont été calculés de façon indépendante dans chaque province. Un poids initial a été généré pour la plupart des enregistrements1 en fonction du nombre de ménages vivant dans la province et du nombre qui ont répondu à l'Enquête nationale auprès des ménages. Des caractéristiques appelées « contraintes » ont ensuite été déterminées. Il s'agit de caractéristiques démographiques et agricoles de première importance pour les utilisateurs de données qui ont fait l'objet d'un dénombrement complet soit au Recensement de la population, soit au Recensement de l'agriculture. Pour chaque province, une méthode appelée « régression ridge » a fait en sorte que, dans la plupart des provinces, les estimations de la base de données Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages sont très près des chiffres de population connus dans le cas de la plupart de ces contraintes. Le nombre de contraintes variait de 38 à 50 selon la province. À l'échelon national, on a observé, pour l'ensemble des contraintes, des écarts de moins de 1,0 % entre les estimations tirées de l'échantillon et les chiffres de population, et 92 % des contraintes présentaient un écart inférieur à 0,5 %. Des valeurs similaires ont été observées à l'échelon provincial, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador. En raison du faible nombre d'enregistrements Ag–ENM dans cette province, il n'a pas été possible de respecter les contraintes dans la même mesure que dans les autres provinces.

La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages contient des données agricoles (exploitations agricoles et exploitants agricoles) et des données démographiques (personne, ménage, famille de recensement et famille économique). Des poids ont été calculés au niveau des personnes, des ménages, des familles de recensement et des familles économiques.

Peu importe la région géographique, les totaux ou totaux partiels pondérés de la population, des ménages, des familles ou des exploitations agricoles peuvent différer des estimations semblables présentées dans les parutions précédentes renfermant des données du Recensement de l'agriculture. Ce phénomène s'explique par le fait que, dans le cadre du Recensement de l'agriculture, on a recueilli des données auprès de toutes les exploitations agricoles, tandis que les estimations de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages proviennent d'un échantillon. Les écarts concernant les variables utilisées pour définir les contraintes dans les calculs de poids effectués à l'aide de la régression ridge sont décrits précédemment. Les écarts relatifs aux variables hautement corrélées avec au moins une des variables utilisées pour définir une contrainte seront semblables à l'écart observé pour cette contrainte. Quant aux autres variables, les écarts dépendent de la relation avec la variable utilisée pour définir une contrainte et pourraient être importants s'il n'existe aucune relation.

Suppression de données

Les résultats de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages peuvent être supprimés pour deux raisons : (1) protéger la confidentialité des données des répondants individuels et (2) limiter la diffusion des données de piètre qualité (puisqu'on parlera par la suite de qualité des données). Les méthodes utilisées sont semblables à celles employées dans le cas des bases de données du couplage Agriculture–Population précédentes, mais on a ajouté deux règles (une pour la confidentialité et l'autre pour la qualité des données).

La confidentialité est contrôlée par deux règles. L'arrondissement aléatoire transforme les estimations des chiffres en chiffres arrondis de façon aléatoire en base 5. Selon cette technique, les chiffres de chaque tableau, y compris les totaux, sont arrondis de façon aléatoire à la hausse ou à la baisse jusqu'au prochain multiple de 5. Bien qu'elle protège contre la divulgation, cette procédure n'ajoute pas d'erreur significative aux données. L'algorithme d'arrondissement aléatoire s'appuie sur une valeur de départ aléatoire pour générer la formule d'arrondissement pour les tableaux. Selon ces routines, la méthode utilisée comme base de la formule peut faire en sorte que les mêmes chiffres du même tableau soient arrondis à la hausse dans une exécution et à la baisse dans l'exécution suivante.

Certaines variables, comme celles qui se rapportent au revenu, peuvent présenter des réponses très variables et un plus grand risque de révéler des renseignements au sujet d'un répondant individuel lorsque certaines statistiques, comme les moyennes, sont calculées. Pour cette raison, on ne produit que les médianes pour ces variables, et non les moyennes.

La qualité des données est contrôlée par l'utilisation du taux global de non-réponse, un indicateur de la qualité des données qui combine la non-réponse complète et la non-réponse partielle à l'enquête. Un taux global de non-réponse faible indique un risque moindre de biais de non-réponse, c'est‑à-dire un moins grand risque d'imprécision. Les régions géographiques présentant un taux global de non-réponse supérieur ou égal à 50 % sont supprimées. Il s'agit du même seuil que celui qu'on utilise pour la publication des données de l'Enquête nationale auprès des ménages. Dans le cas de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages, toutes les provinces présentent un taux global de non-réponse inférieur au seuil de 50 %.

Tableau 2 Taux global de non-réponse concernant la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages, Canada et provinces
Provinces Taux global de non-réponse (%)
Canada 36,9
Terre-Neuve-et-Labrador 35,7
Île-du-Prince-Édouard 38,1
Nouvelle-Écosse 33,9
Nouveau-Brunswick 34,4
Québec 28,0
Ontario 35,1
Manitoba 42,8
Saskatchewan 41,3
Alberta 41,1
Colombie-Britannique 36,6

Note:

  1. Un petit nombre d'enregistrements des bases de données du couplage Agriculture–Population ont reçu automatiquement un poids de 1 et n'ont pas été pondérés selon la démarche décrite ici. Il s'agit des ménages associés aux exploitations présentant des caractéristiques particulières.
 
 
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Glossaire

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Alimentation ou pâturage hivernaux dans les champs

L'alimentation ou le pâturage hivernal dans les champs est le fait de garder le bétail dans le champ (terres en culture ou en pâturage) pendant l'hiver, où il se nourrit de foin ou broute des résidus de culture, au lieu d'être confiné dans les enclos plus près des étables. Au cours de l'hiver, les bovins, les moutons et les autres animaux sont habituellement déplacés dans différents endroits destinés à l'alimentation afin que leur fumier puisse être réparti sur une plus grande superficie et que les éléments fertilisants, particulièrement l'azote, soient utilisés plus efficacement pour les pâturages et les autres cultures l'année suivante. Aussi connues comme pâturage en andain et pâturage sur balles.

Brise-vent ou coupe-vent

Rangées d'arbres ou de haies naturels ou plantés, situées en bordure des champs, qui protègent le sol contre l'érosion causée par des vents dominants. Cette pratique est utilisée davantage dans l'Ouest canadien où les terres cultivées sont plus exposées au vent et où il est important de retenir la neige afin d'en capter l'humidité.

Châssis froids

Cadres simples (soit de plastique ou de verre) qui servent à protéger les semis ou les plantes contre le gel; système de chauffage solaire passif (la seule source de chaleur étant les rayons de soleil) qui favorise la croissance des plantes et qui sert à endurcir les plantes avant la transplantation en plein champ.

Compostage

Un processus qui décompose la matière organique (fumier et autres matières végétales) en humus stable qui servira comme engrais naturel ou amendement des sols.

Corporation

Exploitation constituée en corporation (ou compagnie) enregistrée auprès d'une autorité fédérale ou provinciale qui constitue une entité morale juridiquement distincte. Compagnie familiale : une exploitation constituée en corporation (ou compagnie) dont la majorité des actions appartiennent à une personne ou à des membres d'une famille. Compagnie non familiale : une exploitation constituée en corporation (ou compagnie) dont la majorité des actions appartiennent à un groupe de personnes n'ayant aucune relation familiale.

Culture de couverture d'hiver

Culture, comme le trèfle des prés ou le seigle d'automne, etc., ensemencée à l'automne pour protéger le sol de l'érosion causée par l'eau et le vent pendant l'hiver, et par les fortes pluies et l'écoulement au printemps.

Cultures fourragères

Comprend la luzerne, l'orge, le trèfle, le maïs et le sorgho et toute autre culture dont la plante entière sert à l'alimentation des bovins, des moutons et des autres ruminants.

Dépenses d'exploitation

Dépenses engagées au chapitre des cultures ou de l'élevage, à l'exception des coûts liés à l'achat de terres, de bâtiments ou de matériel. Les dépenses d'exploitation comprennent aussi les dépenses faites au titre des semences, des aliments pour animaux, du carburant, des engrais, etc. Les dépenses d'exploitation ne comprennent pas l'amortissement ou la dépréciation pour amortissement.

Engrais vert

Jeunes plants verts, tels que le sarrasin et le trèfle des prés (trèfle rouge), qui sont enfouis dans le sol afin d'améliorer le niveau de fertilité du sol. En général, la culture vise uniquement à améliorer le sol. Engrais vert pour enfouissement : lorsqu'une culture, p. ex., le blé d'hiver, le seigle d'automne, le sarrasin ou le trèfle des prés (trèfle rouge), est semée et enfouie avant qu'elle puisse être récoltée.

Ensilage

Culture, telle que le maïs et le sorgho ou d’autres fourrages verts qui sont suffisamment humides, préservée par une fermentation partielle dans un silo, une trémie, des sacs ou enrubannage de plastique ou en tas pour servir à l’alimentation pour animaux. Les fourrages sont habituellement hachés. Ils sont souvent appelés « ensilage préfané » ou « ensilage mi-fané » lorsqu’ils sont composés de cultures fourragères telles que le foin ou la luzerne. Aussi appelé « silage ».

Exploitant agricole

Les personnes qui sont responsables de prendre les décisions de gestion d'une exploitation agricole. Il peut s'agir du propriétaire ou du locataire de l'exploitation, ou encore d'un gérant engagé, y compris les personnes qui sont responsables de prendre des décisions de gestion touchant certains aspects de l'exploitation — les semis, la récolte, l'élevage, la commercialisation et les ventes, et l'achat de biens immobilisés et d'autres questions financières. Ne comprend pas les experts-comptables, les avocats et notaires, les vétérinaires, les conseillers en matière de cultures ou d'herbicides, etc. qui font des recommandations quant à l'exploitation agricole, mais qui, finalement, ne sont pas responsables de la prise de décisions de gestion.

Les expressions exploitant agricole et exploitation sont utilisées dans le recensement parce qu'elles ont une portée plus large que les mots fermier et ferme, et reflètent mieux la diversité des activités agricoles sur lesquelles le Recensement de l'agriculture recueille des données. Par exemple, le mot ferme n'est pas normalement associé à des activités comme celle des érablières, des champignonnières, des ranchs et des parcs d'engraissement.

Exploitation agricole

Une ferme, un ranch ou une autre exploitation agricole qui produit des produits agricoles en vue de les vendre. Les exploitations comprennent aussi : les parcs d'engraissement, les serres, les champignonnières et les pépinières; les fermes de production d'arbres de Noël, les fermes d'élevage d'animaux à fourrure, les fermes d'élevage de gibier, les gazonnières, les érablières et les exploitations de culture de fruits et de petits fruits; les exploitations apicoles et les couvoirs; les exploitations d'élevage de bétail non traditionnel (bisons, chevreuils, élans, lamas, alpagas, sangliers, etc.) et de volaille non traditionnelle (autruches, émeus, etc.) si les animaux ou les produits dérivés sont produits dans l'intention de vendre; les jardins potagers si les produits agricoles sont produits dans l'intention de vendre; et les exploitations qui gardent des chevaux en pension, les écuries de randonnée et les écuries qui s'occupent de garder ou d'entraîner les chevaux, même si aucun produit agricole n'est vendu. Il n'est pas nécessaire que l'exploitation ait réalisé des ventes au cours des 12 derniers mois, mais elle doit avoir l'intention d'en réaliser.

NOTA : Pour le Yukon, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest seulement, la définition englobe aussi les exploitations qui s'adonnent aux activités suivantes :

  • l'élevage d'animaux sauvages (comme le caribou et le bœuf musqué);
  • la reproduction de chiens de traîneau;
  • centre d'expédition équestre;
  • la récolte de plantes et de petits fruits indigènes.

Facteurs de conversion

Les facteurs de conversion utilisés par le Recensement de l'agriculture sont les suivants :

  • 1 acre = 0,404 685 59 hectare
  • 1 hectare = 2,471 054 13 acres
  • 1 arpent = 0,845 acre (pour les répondants du Québec qui ont déclaré les superficies en arpents)
  • 1 pied carré = 0,092 903 04 mètre carré
  • 1 mètre carré = 10,763 91 pieds carrés
  • 1 kilogramme = 2,204 622 48 livres
  • 1 livre = 0,453 592 39 kilogramme

Fongicides

Il s'agit d'un produit chimique utilisé pour contrôler, supprimer ou enrayer les champignons qui ralentissent considérablement la croissance normale des plantes.

Fourrage

Voir cultures fourragères.

Fumier composté

Déjections animales ou urine, souvent mélangées avec de la paille ou d'autres matières organiques, qui, par décomposition, sont devenues un humus stable.

Graines de plantes fourragères

Graines de cultures fourragères cultivées pour la vente de semences; sont compris la fléole (ou phléole) des prés, la fétuque, le trèfle, la luzerne, l'agropyre et la semence de gazon.

Grandes cultures

Comprend le foin, la luzerne, les mélanges de luzerne, le blé (de printemps, dur, d'hiver), l'avoine, l'orge, les mélanges de céréales, le maïs (maïs-grain et maïs à ensilage), le seigle (d'automne et de printemps), le canola, le soya, le lin, les pois secs de grande culture, les pois chiches, les lentilles, les haricots (haricots blancs secs et autres haricots), les graines de plantes fourragères, les pommes de terre, les graines de moutarde, le tournesol, l'alpiste des Canaries, le ginseng, le sarrasin, la betterave à sucre, les graines de carvi, le triticale et d'autres grandes cultures dont le tabac, le chanvre, l’épeautre, la coriandre et les autres épices, etc.

Herbicides

Il s'agit d'un produit chimique utilisé pour contrôler, supprimer ou enrayer les plantes ou pour ralentir considérablement leur croissance normale.

Insecticides

Il s'agit d'une substance, ou d'une combinaison de substances, destinée à prévenir, détruire, éloigner ou réduire les effets de la présence d'insectes.

Jachère

La jachère consiste à laisser une terre habituellement cultivée sans végétation durant toute une saison de croissance à l'aide de travaux agricoles (labour, etc.) ou en y épandant des produits chimiques pour détruire les mauvaises herbes et les insectes, combattre les maladies du sol et laisser l'humidité du sol se refaire pour la prochaine campagne agricole. Y sont compris la jachère chimique, le sarclage ou une combinaison de produits chimiques et de sarclage sur les mêmes terres. La jachère fait partie d'un système de rotation des cultures dans l'Ouest canadien. Il est peu probable de retrouver cette pratique dans l'Est du Canada.

Jachère chimique

Type de jachère; la pratique de laisser les terres cultivables sans végétation pendant une campagne agricole et d'utiliser seulement des herbicides pour le désherbage.

Luzerne ou foin déjà établis

Luzerne ou foin qui pousse sur la même terre pendant plus d'une saison, c'est-à-dire qui a passé au moins un hiver.

Maïs à ensilage

Maïs cultivé et coupé pour l'alimentation animale. On se sert de la plante entière, y compris l'épi, et on l'entrepose dans des silos verticaux, des silos horizontaux ou des sacs de plastique.

Métayage

Entente entre un propriétaire foncier et la personne qui exploite les terres (le métayer) où il y a un partage des cultures au lieu d'un loyer payé. Les dépenses pour les cultures peuvent être ou ne pas être partagées. La personne qui ne possède pas les terres, mais qui les exploite, devrait déclarer les superficies en métayage.

Pâturage en rotation

Il s'agit d'une pratique qui prévoit la revitalisation des fourrages après chaque période de pâturage. Cette pratique comprend la rotation périodique de deux pâturages ou plus et l'utilisation de clôtures temporaires à l'intérieur des pâturages pour éviter le surpâturage.

Pâturages cultivés ou ensemencés

Terres en pâturage qui ont été améliorées par rapport à leur état naturel par l'ensemencement, le drainage, l'irrigation, la fertilisation et le désherbage. N'incluent pas les superficies des terres récoltées pour le foin, l'ensilage ou la semence.

Pesticides

Tout type de produits chimiques utilisés pour contrôler, supprimer ou enrayer les insectes, les mauvaises herbes ou les champignons. Les pesticides incluent les fongicides, les herbicides et les insecticides.

Planification de la gestion des éléments fertilisants

La planification de la gestion des éléments fertilisants décrit en détail comment les éléments fertilisants doivent être appliqués sur une terre en particulier et vise à optimiser l'utilisation des éléments fertilisants par les cultures dans le champ et à réduire au minimum les effets sur l'environnement et les coûts. Un élément fertilisant est un élément ou un composé dans le sol qui est essentiel à la croissance d'un plant. Les éléments fertilisants appliqués dans un champ peuvent comprendre le fumier ainsi que les engrais chimiques. Les tests de sol déterminent les exigences en matière d'éléments fertilisants des terres et les tests de fumier indiquent le niveau d'éléments fertilisants dans le fumier.

Population agricole

La définition de la population agricole a évolué au fil des ans. Un résumé des modifications apportées à cette définition depuis 1931 figure ci-après. Ces modifications influent sur la comparabilité des données des divers recensements.

En 1981, 1986, 1991, 1996, 2001 et 2006, la population agricole comprenait toutes les personnes demeurant dans des régions rurales ou des régions urbaines qui faisaient partie de ménages d'exploitants agricoles ayant résidé dans leur ferme pendant une période quelconque au cours des 12 mois ayant précédé le recensement. En 2011 cette définition a été modifié pour inclure les exploitants agricoles qui ne vivaient pas sur leur exploitation agricole pendant une période quelconque au cours de l'année ayant précédé le recensement.

Avant 1991, on ne pouvait inscrire qu'un seul exploitant agricole par ferme. Depuis 1991 jusqu'à trois exploitants agricoles peuvaient être inscrits par ferme. Étant donné ce changement, la population agricole depuis  1991 incluait tous les membres du ménage des deuxième et troisième exploitants ayant résidé dans leur ferme pendant une période quelconque au cours des 12 mois ayant précédé le recensement. Cependant, il faut prendre note que, dans la plupart des cas, les deuxième et troisième exploitants d'une ferme (habituellement un conjoint ou un enfant) faisaient partie du même ménage que le premier exploitant et auraient été probablement inclus dans la population agricole selon l'ancienne méthode de dénombrement.

En 1951, 1956, 1961, 1966, 1971 et 1976, la population agricole comprenait toutes les personnes, indépendamment de leur occupation, vivant dans des logements situés dans des fermes dans des régions rurales ou urbaines.

En 1931 et 1941, la population agricole comprenait toutes les personnes vivant sur des fermes situées dans des régions rurales ou urbaines. Le répondant devait déclarer le nombre total de personnes vivant sur la ferme.

Population non agricole

Toutes les personnes ne faisant pas partie de la population agricole.

Population rurale agricole

En 2011, la population rurale agricole réfère à toutes les personnes demeurant dans des régions rurales qui font partie de ménages d'exploitants agricoles ayant résidé ou non dans leur ferme.

Avant 1991, on ne pouvait inscrire qu'un seul exploitant agricole par ferme de recensement. Depuis 1991, jusqu'à trois exploitants agricoles peuvaient être inscrits par ferme de recensement. Étant donné ce changement, la population rurale agricole incluait toutes les personnes résidant en milieu rural sur le site de la ferme de recensement et faisant partie du ménage du premier, du deuxième ou du troisième exploitant; avant 1991, la population agricole rurale incluait toutes les personnes résidant en milieu rural sur le site de la ferme de recensement et faisant partie du ménage du premier exploitant. Il faut prendre note que, dans la plupart des cas, les deuxième et troisième exploitants d'une ferme de recensement (habituellement un conjoint ou un enfant) font partie du même ménage que le premier exploitant et auraient été probablement inclus dans la population rurale agricole selon l'ancienne méthode de dénombrement.

Avant le Recensement de 1981, la population rurale agricole comprenait toutes les personnes vivant dans des logements situés dans des fermes de recensement dans des régions rurales.

Produits agricoles

L'un ou l'autre des produits suivants produits dans l'intention de vendre :

  • cultures (foin, grandes cultures, fruits ou noix, petits fruits ou raisin, légumes, graines de semence);
  • bétail (bovins, porcs, moutons, chevaux, bisons, chevreuils, élans, lamas, alpagas, sangliers, chèvres, lapins, etc.);
  • volaille (poules, poulets, dindons, dindes, poussins, canards, oies, gibier à plumes, autruches, émeus, etc.), y compris les œufs pour approvisionner les couvoirs;
  • produits d'origine animale (lait, crème, œufs, laine, fourrure, viande, etc.);
  • autres produits agricoles (arbres de Noël, produits de serre ou de pépinière, champignons, gazon, miel, abeilles, produits de la sève d'érable, etc.).

NOTA : Pour le Yukon, le Nunavut et les Territoires du Nord Ouest, les produits agricoles incluent aussi les animaux sauvages (qui ont été mis en troupeau comme le caribou et le bœuf musqué); les chiens de traîneau pour la reproduction; les chevaux gardés pour un centre d'expédition équestre; les plantes et les petits fruits indigènes récoltés à l'état sauvage.

Produits biologiques

Produits des exploitations agricoles qui respectent un ensemble de principes de production biologique. Produit certifié biologique : un produit agricole qui satisfait aux normes biologiques à toutes les étapes de la production et de la transformation, en plus d'être certifié par un organisme certificateur reconnu. Organisme certificateur biologique : une association coopérative ou un organisme constitué en société qui a l'autorité d'homologuer les producteurs biologiques. La certification biologique prend appui sur la Norme sur l'agriculture biologique qui est établie par l'Office des normes générales du Canada. Produit en transition : terme couramment utilisé par les organismes certificateurs pour indiquer les champs qui sont en voie de devenir certifiés biologiques. Le terme signifie que les exploitants adoptent par étape les pratiques conformes aux normes biologiques. La certification peut prendre jusqu'à quatre ans.

Profession

La profession se rapporte au genre de travail qu'a déclaré l'exploitant agricole comme étant la principale activité de son emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement. Le questionnaire fournit l'instruction suivante : « Si cette personne a eu plus d'un emploi la semaine dernière, répondez pour l'emploi auquel elle a travaillé le plus grand nombre d'heures. » De cette façon, l'exploitant agricole ne peut déclarer qu'une seule profession même s'il travaille à un autre emploi en plus d'exploiter une ferme. Ceci a pour effet que tous les exploitants agricoles ne déclarent pas être exploitants agricoles comme profession. Aussi, si un exploitant agricole déclare être retraité d'une profession non agricole et qu'il exploite une ferme, la profession est imputée.

Toutes les professions pour les exploitants agricoles sont regroupées dans trois groupes : « exploitants agricoles et gestionnaires d'exploitation agricole », « autres professions agricoles » telles que les ouvriers agricoles, les surveillants, les travailleurs de serres, etc., et les « professions non agricoles » telles que les camionneurs, les commis, les fonctionnaires, etc.

Les données sur la profession du Recensement de 2011 sont produites selon la Classification nationale des professions pour statistiques de 2011 (CNP-S 2011).

Résidus de récolte

Les résidus de récolte sont les matières laissées dans un champ après la récolte. Ils peuvent être mis en balles et enlevés du champ ou brûlés, laissés en place aux fins de décomposition ou enfouis dans le sol. Ces résidus comprennent la paille provenant de petites céréales et graines oléagineuses et des tiges de maïs.

Revenu agricole net

Revenu net provenant du travail fait à son propre compte (travail autonome) en tant que propriétaire ou exploitant de sa ferme.

Le revenu agricole net se rapporte au profit ou à la perte de l'exploitation agricole et est mesuré en retranchant des revenus d'exploitation agricoles totaux, les dépenses d'exploitation agricoles totales et la déduction pour amortissement inscrite dans la déclaration de revenus pour les fermes. Les revenus d'exploitation comprennent les revenus provenant de la vente de produits et de services agricoles comme les avances en espèces, les remises, les travaux agricoles à forfait et la location de machines, ainsi que les paiements de programmes agricoles fédéraux, provinciaux et régionaux, et les produits de l'assurance (p. ex., les paiements de stabilisation du revenu ou d'assurance-récolte). Les dépenses d'exploitation comprennent les coûts opérationnels relatifs à la production de produits agricoles, les salaires et les traitements versés aux enfants et aux conjoints pour les fermes non constituées en société. Pour les fermes constituées en société, les dépenses d'exploitation peuvent inclure les salaires et les traitements ou les loyers payés aux actionnaires.

Revenu non agricole net d'un travail autonome

Revenu net provenant du travail fait à son propre compte (travail autonome) en tant que propriétaire ou exploitant de son entreprise non agricole.

Revenu net (recettes brutes moins les dépenses d'exploitation, telles que les salaires, les loyers et l'amortissement) provenant de l'exploitation d'une entreprise non agricole non constituée en société ou de l'exercice d'une profession pour son propre compte, durant l'année civile ayant précédé le recensement. Dans le cas d'une société de personnes, le répondant devait déclarer seulement sa propre part du revenu. Sont inclus également le revenu net des personnes qui gardent des enfants à leur propre domicile, celui des personnes qui offrent le gîte et le couvert à des personnes non apparentées, celui des pêcheurs, chasseurs et trappeurs qui travaillent à leur compte, celui des exploitants et exploitantes d'entreprises de distribution directe, par exemple des entreprises de vente et de livraison de produits de beauté, ainsi que le revenu que les artistes, les écrivains et écrivaines, les professeurs et professeures de musique, les coiffeurs et coiffeuses, les couturiers et couturières, etc., tirent de leurs activités autonomes.

Rotation de cultures

Pratique consistant à changer le type de cultures cultivées sur une même parcelle de terre d'une année à l'autre ou périodiquement afin de faciliter le contrôle des mauvaises herbes, des insectes et des maladies, de permettre l'accroissement des éléments fertilisants du sol et de protéger contre l'érosion.

Sources de revenu

Afin de faciliter la disposition en tableaux des données sur le revenu selon la source, les composantes du revenu ont été groupées selon les principales sources de revenu suivantes :

  • Revenu agricole net – La définition de ce terme figure déjà dans une entrée distincte du présent texte.
  • Traitement et salaire – Revenu provenant d'un salaire, d'un traitement, de pourboires et/ou de commissions.
  • Revenu provenant d'un travail autonome non agricole – La définition de ce terme figure déjà dans une entrée distincte du présent texte sous « Revenu non agricole net d'un travail autonome ».
  • Revenu d'investissement – Cette source comprend le revenu de placements, notamment les dividendes, les intérêts, et autre revenu de placements.
  • Revenu négatif ou égal à zéro – Un revenu négatif ou égal à zéro survient lorsque les dépenses d'exploitation plus les déductions pour amortissement pour une entreprise autonome sont égales aux ventes brutes de la dite entreprise (zéro) ou supérieures (revenu négatif).
  • Autres sources de revenu – Cette source comprend les transferts gouvernementaux, notamment les prestations fiscales canadiennes pour enfants, la pension de sécurité de la vieillesse et le supplément de revenu garanti, les prestations du Régime de pensions du Canada ou du Régime de rentes du Québec, les prestations d'assurance-emploi, et tout autre revenu provenant de sources publiques; les autres revenus, notamment les pensions de retraite et rentes et tout autre revenu en espèces.

Terres boisées

Terres non cultivables comme les boisés, les érablières, les brise-vent et les broussailles qui ne sont pas utilisées pour le pâturage.

Terres cultivables

Toutes les terres arables et défrichées, y compris les superficies en foin, en culture, en jachère et les pâturages cultivés ou ensemencés.

Terres en jachère

Il s'agit des terres dénudées de toute culture durant l'année, et sur lesquelles le désherbage est assuré par les travaux agricoles et par l'application de produits chimiques.

Terres humides

Superficies non cultivables telles que les étangs, les marais et les terrains marécageux.

Terres naturelles pour le pâturage

Superficies pour le pâturage sur lesquelles il n'y a eu aucune activité de culture, de semis, de drainage, d'irrigation ou de fertilisation. Comprennent les pâturages ou pacages naturels (plantes graminées indigènes qui peuvent alimenter le bétail et le gibier), les grandes prairies (terres ayant un couvert végétal naturel, principalement d'herbes ou de buissons indigènes servant au fourrage) ainsi que les pâturages grossiers (terres boisées servant au pâturage qui ne sont pas cultivées pour les cultures ou en forêt dense), etc.

Terres non cultivables

Comprennent les pâturages naturels, les boisés, les terres humides, les étangs, les marais, les terrains marécageux, etc. ainsi que les terres où se trouvent les bâtiments, la cour de ferme, les chemins, etc.

Travail à forfait

Travail qu'effectue l'exploitant agricole avec son équipement à un endroit autre que son exploitation en contrepartie d'une somme d'argent ou de toute autre forme de rémunération. En voici des exemples : le labourage, le moissonnage-battage, le camionnage, le séchage du grain, le nettoyage des graines, l'épandage d'engrais, la pulvérisation des cultures et le nettoyage des parcs d'engraissement.

Zones tampons le long des cours d'eau

Zones de végétation naturelle (aucune activité agricole) se trouvant le long des cours d'eau. Ces zones visent à prévenir l'érosion, surtout dans le lit des cours d'eau, qui s'élargit et devient peu profond; à préserver la faune et les stocks de poissons; et à protéger la qualité de l'eau pour le bétail et les humains. Aussi connues comme zones riveraines, c'est-à-dire, les terres qui longent un cours d'eau ou une étendue d'eau.

 
 
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